EN DEUIL pour ma TUNISIE, pour le deuxième assassinat politique après la révolution !
Chokri BELAÏD, figure emblématique de l'opposition de gauche tunisienne, critique hors normes d’Ennahdha (Parti Islamiste tunisien au pouvoir) et tribun hors pair, Avocat de formation âgé de 48 ans, Secrétaire Général du Parti des Patriotes Démocrates Unifiés (Front Populaire) a été assassiné, de plusieurs balles à bout portant, aujourd’hui mercredi 6 février 2013, à 7h 30, à la sortie de son domicile, dans le quartier résidentiel d’El Menzah 6 à Tunis. Son frère Abdelmajid accuse, explicitement, Rached Ghannouchi, Président-Fondateur et Grand Gourou d’Ennahdha , d’être derrière cet Assassinat.
Hier, mardi 5 février 2013, Chokri BELAÏD a démontré, preuve à l’appui, lors d’un Débat qui a eu lieu en prime time sur Nessma TV , à consonances visionnaires, sonnant comme un testament politique, que "La violence politique en Tunisie est liée à la crise interne que traverse Ennahdha", en affirmant que le Communiqué Final de la réunion du Conseil de la Choura d’Ennahdha (l’équivalent du Comité Central), Communiqué rendu public le samedi 2 février 2013, "contient un feu vert officiel pour les agressions et les violences", du fait qu’il appelle à la libération des membres de la Ligue de Protection de la Révolution de Tataouine (un des deux bras armés d’Ennahdha, l’autre étant les Salafistes), accusés de l’assassinat de Lotfi NAGDH, Coordinateur Régional de Nida Tounès (Parti politique d’opposition) et Secrétaire Général de l'Union Régionale des Agriculteurs de Tataouine (ville du sud de la Tunisie) ; voir, à ce sujet, mon Article intitulé "À propos du crime de Tataouine : Les Islamistes tunisiens sont passés de l’Appel au Meurtre à l’assassinat de leurs opposants" paru sur le Lien :
Salah HORCHANI
36 réactions
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Dwaabala 6 février 2013 19:49
Une grève générale d’une journée le jour des obsèques de Chokri BELAÏD.
Suite à une réunion d’urgence au siège du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (PPDU) qui a réuni tous les partis d’opposition Al Jabha Achaâbia , Al Joumhouri , Al Massar ,Nidaa Tounes …Il a été décidé ce qui suit à l’unanimité des présents :
1- Une grève générale d’une journée , le jour des funérailles du martyr Chokri Belaïd assassiné froidement ce matin à la sortie de sa maison ;
2-Des funérailles nationales seront organisées en l’honneur a Chokri Belaïd martyr de la tyrannie ;
3-Tous les députés des partis présents à l’assemblée nationale constituante vont suspendre leur présence dans cette assemblée ;
4-Tout les partis présents ont appelé à la démission du gouvernement provisoire dominé par les islamistes nahdhaoui .
Une cellule de crise est en séance ouverte pour faire face à toutes les éventualités.
Source :
http://www.tunisiefocus.com/politique/une-greve-generale-dun...
Salah HORCHANI
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Constant danslayreur 7 février 2013 11:53Dwaabala, question facultative, mais alors vraiment hein
C’est moi qui suis parano ou vous venez de signer Salah HORCHANI ?
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sirocco 6 février 2013 20:40
C’est marrant mais certains meneurs (à qui des micros étaient opportunément tendus...) ont été tellement rapides à accuser le parti islamiste Ennadha de l’assassinat de Chokri Belaïd, que cela m’a aussitôt rappelé l’assassinat de Rafiq Hariri au Liban en 2005 et l’accusation immédiatement portée contre Bachar el Assad (dont l’implication n’a jamais pu être prouvée).
Car il faut toujours se poser la question : à qui profite le crime ?
Je crois que pas plus il n’était dans l’intérêt de la Syrie d’assassiner Hariri puisque les conséquences au niveau des relations politique ne pouvaient que lui être très défavorables, le parti Ennadha n’avait à tirer de l’assassinat de Belaïd que des conséquences extrêmement négatives puisque des émeutes et un soulèvement populaire étaient évidemment prévisibles, sans compter l’accusation portée internationalement contre le parti islamiste d’employer des méthodes criminelles.
Alors, à qui peut bien profiter ce crime ? Les lecteurs d’AVox vont bien finir par se faire leur opinion !
On s’aperçoit en tout cas que l’axe occidental USA-Israël-Europe, qui a encouragé et parfois soutenu les révolutions arabes, n’a pas caché son mécontentement de voir les islamistes accéder au pouvoir dans ces pays où il aurait naturellement préféré un gouvernement à sa botte. C’est le cas de la Tunisie. Alors... quelques actions déstabilisatrices pour relancer la révolution jusqu’à ce qu’un gouvernement qui agréé aux américano-sionistes soit installé ?...
En Libye, pour le moment, le pétrole est aux mains des grands groupes occidentaux en attendant de voir comment les choses vont tourner. Quant au président égyptien, il semble avoir compris qu’il a intérêt à faire profil bas s’il ne veut pas se retrouver sur un siège éjectable. Le voilà qui se range du côté de l’opposition syrienne comme un bon toutou. Comme son prédécesseur, finalement. Moyennant quoi il pourra compter sur des tas de dollars... Les révolutions arabes, OK, mais à conditions qu’elles servent les intérêts des Américains et des Israéliens !
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philouie 6 février 2013 21:09
j’ai quand même du mal à croire qu’ennardha se tire une balle dans le pied.
par contre qu’il y ai des gens à vouloir foutre la merde en Tunisie et dans l’ensemble du Maghreb, je ne le vois que trop.
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HORCHANI Salah 6 février 2013 22:52
La Tunisie a perdu avec Chokri BELAÏD « l’une de ses voix les plus courageuses et les plus libres »
Révolté et activiste dans la mouvance des Patriotes Démocrates à l’Université Tunisienne, dès ses années d’étudiant, Chokri BELAÏD fut arrêté, la première fois, en 1987, à l’âge de 23 ans,et emprisonné, par la suite, à plusieurs reprises, pour son engagement politique. Devenu Avocat, il a défendu sous le Régime déchu plusieurs prisonniers politiques ou d’opinion dont plusieurs Islamistes et Salafistes, Mouvements dont font partie, probablement, ses assassins, du moins leurs commanditaires ! Et comme l’a dit le Président François Hollande en hommage au défunt, la Tunisie a perdu avec Chokri BELAÏD « l’une de ses voix les plus courageuses et les plus libres » .
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 6 février 2013 23:07
Qui est Chokri Belaïd ?
L’opposant tunisien, Chokri Belaïd, assassiné mercredi matin devant son domicile à Tunis par des hommes armés, est l’un des figures de l’opposition de gauche connues pour ses positions politiques radicales.
Belaïd, qui a vu le jour en 1964 dans la capitale tunisienne, était connu pour son opposition farouche au régime de l’ancien président Zine El Abidine Benali. Après la révolution de 2011, il prend des positions aussi fortes contre la coalition gouvernementale tripartite conduite par le parti Ennahda à tendance islamiste.
Le défunt, qui avait obtenu une licence en sciences juridiques d’une université irakienne avant de poursuivre ses études en France, occupait le poste de secrétaire général du parti des « Patriotes démocrates unifié ». Il était aussi un membre éminent du Front populaire qui regroupe plusieurs partis de gauche et des partis nationalistes et bassistes de Tunisie.
Chokri Belaïd s’était brillement frayé un chemin d’activiste politique et de défenseur des droits syndicaux, notamment pendant les événements du « bassin minier » survenus en 2008 dans la Wilaya de Gafsa, qui ont été marqués par des affrontements sanglants entre les forces de l’ordre et les travailleurs des mines de phosphates.
Au lendemain de la Révolution, Belaïd s’est joint à la « Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique » , créée en commun accord entre les acteurs politiques dans l’objectif de préparer la transition politique dans le pays, après la chute du régime Ben Ali.
Il était aussi porte-parole du Mouvement national démocrate (opposition), mis en place en mars 2011, avant d’accéder, en avril de la même année, au poste de secrétaire général du parti des Patriotes démocrates unifié.
C’est en cette qualité que le défunt a pris part, aux côtés des forces nationalistes et de gauche, à la formation du Front populaire mis sur pied en août 2012, et regroupant 12 partis.Chokri Belaïd, qui exerçait en tant qu’avocat, ne mâchait pas ses mots quand il s’agissait de critiquer le gouvernement. Cet activiste syndical enhardi, faisait sienne, jusqu’à son dernier jour, la défense des droits des démunis et des régions défavorisées qui pâtissent du chômage et de la marginalisation.
Il a, dans ce sens, vertement critiqué la gestion par le gouvernement du phénomène de la violence politique, notamment envers les mouvements salafistes jihadistes et les comités de protection de la Révolution. La dernière critique en date était celle formulée mardi quand il a accusé Ennahda et le ministère de l’Intérieur dirigé par Ali Laaridh, du parti islamiste, de « tenter de démanteler l’Etat, et de créer des milices pour terroriser les citoyens afin de précipiter le pays dans un tourbillon de violence », allusion auxdits comités de protection de la Révolution, que l’opposition considère comme appartenant à Ennahda et la pointe du doigt pour les actes de violence.
Source :
http://www.atlasinfo.fr/Qui-est-Chokri-Belaid_a38988.html
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 6 février 2013 23:31
L’ONU condamne l’assassinat de Chokri BELAÏD
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Navi Pillay a condamné mercredi l’assassinat de Chokri Belaïd, secrétaire général du Mouvement des patriotes démocrates et l’un des dirigeants du Front populaire.
« J’ai été extrêmement attristée par la nouvelle choquante du meurtre de M. Belaïd », a déclaré Navi Pillay.
« M. Belaïd était un grand défenseur des droits de l’homme et des valeurs démocratiques, et un farouche adversaire de la violence politique, qu’il avait publiquement critiquée, hier encore, comme « une attaque contre le processus démocratique dans le pays » ».
La victime a été abattue mercredi matin, alors qu’elle quittait son domicile à Tunis.
« Ce crime a été commis dans un contexte de violence politique croissante, dont des attaques contre les locaux et les réunions de partis politiques et le meurtre d’un autre dirigeant politique dans le Sud de la Tunisie en octobre dernier », a déclaré Mme Pillay.
« Je condamne fermement ces actes qui, comme M. Belaïd l’avait lui-même dit très clairement, menacent de porter gravement atteinte à la transition démocratique dans la Tunisie postrévolutionnaire. J’appelle tous les acteurs tant du gouvernement que de la société civile à s’unir fortement derrière la campagne de M. Belaïd contre la violence politique. Ceci permettrait, au moins, de lui rendre un hommage digne pour son travail inestimable accompli en tant que défenseur des droits de l’homme et opposant à la violence. »
Navi Pillay a appelé les autorités à prendre des mesures rigoureuses afin d’enquêter sur son meurtre et d’autres crimes apparemment commis pour des raisons politiques et à fournir une meilleure protection aux personnes qui, comme Chokri Belaïd, ont été menacées et sont manifestement en danger.
Source :
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=29768
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 7 février 2013 09:34
Meddeb Radhi a écrit :
« LA TUNISIE S’EST LEVÉE COMME UN SEUL HOMME
pour dénoncer l’assassinat politique, le meurtre programmé et érigé en méthode de règlement des différends.
La Tunisie, dans son immense majorité, démontre encore une fois son refus de la violence, son adhésion aux valeurs de la tolérance, du dialogue et de l’ouverture.
Ces pratiques de violence verbale et physique, d’intolérance et de rejet de l’autre, de négation de notre culture, pratiques introduites après la Révolution par des individus étrangers à notre Islam, à notre Histoire, à nos traditions et à nos coutumes, PERSONNE n’en veut.
LA TUNISIE S’EST LEVÉE AUJOURD’HUI POUR DIRE NON ! LA TUNISIE N’ADMETTRA PLUS JAMAIS CES CRIMES ORGANISÉS, PROGRAMMÉS ET FROIDEMENT EXÉCUTÉS ».
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HORCHANI Salah 7 février 2013 09:50
Le père de Chokri BELAÏD aux personnes rassemblées devant la clinique :
« Bourguiba n’a pas tué mon fils, Ben Ali n’a pas tué mon fils, Rached Ghannouchi l’a fait ».
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HORCHANI Salah 7 février 2013 10:15
Assassinat de l’opposant tunisien Chokri Belaïd : « Tous les yeux sont braqués sur Ennahda »
Salah HORCHANI
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sirocco 7 février 2013 10:19
C’est sûr, on n’entend qu’un son de cloche dans les rangs occidentaux (médias, personnalités politiques...) martelant que ce sont les islamistes qui sont à l’origine de cet assassinat (lequel a l’air de les rendre euphoriques, peut-être même de les arranger...)
Exactement comme cela s’était passé pour accuser la Syrie de la mort de Rafiq Hariri...
C’est la trop parfaite unanimité des tenants de l’axe atlantiste (pas même l’expression du moindre doute !) dans l’analyse de ce drame, qui apparaît fort suspecte...
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HORCHANI Salah 7 février 2013 10:28
Des funérailles nationales pour Chokri BELAÏD vendredi 8 février
« Dans une autre déclaration, le frère de Chokri Belaïd a indiqué que la famille du défunt refuse les condoléances de la troïka au pouvoir (Ennahdha, CPR et Ettakatol) ».
Extrait de :
Salah HORCHANI
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blouMatata 7 février 2013 11:29
Ça sent une forte odeur du Mosssssaaaaad en Tunisie. Position d’échec imposée. Gagnera celui qui prend le temps de réfléchir.
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ecolittoral 7 février 2013 11:32
Et c’est reparti pour un tour ! Chokri BELAID à été assassiné par les occidentaux et Israël. La preuve ! Ils condamnent tous ce crime.
Bientôt, on nous dira que les exactions commis par les extrémistes au Mali ont été commandités par l’occident.Une bonne dictature pseudo-religieuse en Tunisie serait mieux que des opposants démocrates ?Ce n’est pas la Tunisie qui est en deuil. Ce sont les citoyens démocrates de tous les pays.Espérons que les assassins ET les responsables seront démasqués et condamnés.-
lionel 7 février 2013 13:53
Les Islamistes au Mali sont instrumentalisés depuis une bonne décennie par l’occident. Il officient comme les Narcos en Amérique Latine et servent de prétexte à des interventions armés, à un soutien à des régimes à la botte des zétazunis qui permettent la juteuse exploitation des ressources locales.
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HORCHANI Salah 7 février 2013 11:43
Le Qatar est un commanditaire potentiel de ce crime, les jours d’Ennahdha sont comptés et, pour les Révolutions Arabes, le sacrifice de Chokri BELAÏD sera si important que celui de Mohamed BOUAZIZI
D’après l’analyse ci-dessous du Politologue et Professeur de Stratégie et de Géopolitique syrien Bassam Tahhan :
1. Parmi les commanditaires potentiels de l’assassinat de Chokri BELAÏD , le Qatar est en première ligne ;
2. Grâce à ce crime, les jours du Parti Ennahdha sont comptés ;
3. Pour les Révolutions Arabes, l’impact de l’assassinat de Chokri BELAÏD sera si important que le suicide de Mohamed BOUAZIZI.
Salah HORCHANI
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lionel 7 février 2013 16:04
Le Qatar ?les zislamistes ? les zétazunis ?
Le Qatar, bientôt Prix Nobel de la Paix ?
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eric 7 février 2013 12:03
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_patriotes_d%C3%A9mocrates
Dirigeant d’un parti politique d’extrême gauche, intellectuels et étudiants, qui, aux élections a obtenu UN député, son charisme naturel lui permis d’attaquer la légitimité démocratique d’un autre parti qui lui représentait au premières élections pas loin de 40% des suffrages. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ennahda
C’est le jeu de la démocratie et de l’opposition.
Dans une démocratie encore jeune, le faire au nom du socialisme, qui était, rappelons le, l’ideologie officielle du régime précédent, adoubé par ses pairs de l’internationale socialiste pouvait presenter un risque d’incompréhension de la part des « masses populaires ». Ce n’en etait peut être que plus courageux encore.Ce qui parait le plus marquant dans cet épisode, c’est, si les decisions prises par l’actuel pouvoir se revelent entrer en pratique, le sens de la démocratie, de la responsabilité du premier ministre islamiste http://www.liberation.fr/monde/2013/02/06/gouvernement-dissout-apres-l-assassinat-en-tunisie_879982
Un signal fort aux extrémistes de son bord.
Dans le contexte actuel de tensions politiques économique et sociale, esperons que les gauches et extremes gauches minoritaires tunisiennes sauront faire preuve du même souci d’apaisement, malgré leurs frustrations bien compréhensibles en l’absence de soutien populaire. -
HORCHANI Salah 7 février 2013 12:27
APPEL aux Démocrates Tunisiens ou Amis de la Tunisie
APPEL URGENT AUX DÉMOCRATES
RASSEMBLEMENT
A LA MÉMOIRE DE CHOKRI BELAÏD DIRIGEANT TUNISIEN DE GAUCHE ASSASSINÉ HIER A TUNIS
ET CONTRE L’HYDRE FASCISTE INTÉGRISTE QUI VEUT ASSERVIR LE PEUPLE TUNISIENCE SOIR JEUDI 7 FÉVRIER AU MÉTRO COURONNE (ligne 2)
A PARTIR DE 18 HEURESle collectif des associations et partis politiques qui ont organisé le rassemblement d’hier à l’ambassade de Tunisie à Paris
LA COORDINATION PROVISOIRE DES ASSOCIATIONS DE L’IMMIGRATION TUNISIENNE est issue du processus de rassemblement associatif initié par les assises de l’immigration qui ont eu lieu à Saint-Denis le 7 mai 2011. La coordination s’est dotée d’un comité qui regroupe des associations et des personnalités de l’immigration tunisienne de Belgique, Canada, France, Italie, Suisse. Le comité de la coordination comprend les associations suivantes :
3A - ACDR - ADTF - AFM - AIDDA - AT Suisse - AT Brescia - ATL - ATNF - ALWAAD Tunisie - CAP MEDITERRANEE - CDR - CICFM - CITII - CRLDHT - CITOYENNES DES DEUX RIVES - COLLECTIF 3 C - COLLECTIF DES FEMMES TUNISIENNES - COLLECTIVE TUNISIEN - CTB - CVDT - DVC - DAR TUNES - ELAMEL - FAMILIATOUENSA - FTCR - FILIGRANNES - GP - GOLAA - IRADA - LES AMIS DE BOUAZIZI - MCTF - MOSAIK - PAS DE NORD SANS SUD - REMCC - RISOM - UTAC - UTIT - UTS - VÉRITÉ ET JUSTICE POUR FARHAT HACHED - YOUNGA SOLIDAIRE - ZEMBRA.
Salah HORCHANI
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blablablietblabla 7 février 2013 15:54
Et dire que des franco-tunisiens ont voté le parti Ennahda vivant tranquillement en France allant juste pour les vacances en Tunisie,ils doivent s’en mordre les doigts maintenant .
Ce qui devait arriver arriva ,les islamistes d’Ennahda ou autres salafistes Wahabites veulent qu’une chose la « charia » leur cité idéal ,bref une république des mollah bientot les tunisiennes en bourqua sinon gare ,et comme disait Carl Zéro dans une pub à l’époque « clé à molette clé à mallah on va serrer la vis ».Je rigole mais alors quand le gouvernement tunisien dissout l’assemblée pour constituer une assemblée « de technocrate apolitique » c’est à pleurer ,comme si ils allaient faire autre que de la politique c’est dire ou est arrivée la mentalité arabe !-
lionel 7 février 2013 16:06
« technocrates apolitiques » ?
Vous parlez des énarques ou bien des auto-proclamé chef de la dictature européistes ? C’est dire où en est arrivé la mentalité des Caucasiens ! -
blablablietblabla 7 février 2013 16:37
Vous ,vous devriez aller vous rendormir vous etes complètement à coté de la plaque !
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HORCHANI Salah 7 février 2013 15:54
Tunisie : Grève Générale le vendredi 8 février 2013
Suite à l’assassinat de Chokri BELAÏD, la Commission Administrative Nationale de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) vient de décréter, officiellement, lors d’une Réunion Extraordinaire, le vendredi 8 février 2013 comme jour de Grève Générale sur tout le territoire.
Il convient de rappeler, dans ce contexte, que :
1. l’ l’UGTT, avec ses 750.000 adhérents revendiqués dans toutes les régions, est, actuellement, la première force structurée du pays, capable de résister aux ambitions facho-théocratiques d’Ennahdha, comme elle avait résisté, par le passé, aux forces coloniales, à Bourguiba et à Zinochet ;
2. outre cette Grève Générale, l’UGTT a appelé, dans l’Histoire de la Tunisie Indépendante, seulement à deux Grèves Générales : celle du « Jeudi Noir », du jeudi 26 janvier 1978, et une autre, de deux heures, le 12 janvier 2011, deux jours avant la chute du Régime Zinochet.
De plus,
L’UGTT fut l’un des principaux artisans de l’Indépendance de notre pays ;
L’UGTT fut l’un des principaux artisans du Printemps Tunisien ;
L’UGTT, l’un des principaux garde –fous de la dérive où souhaitent nous conduire nos fous de Dieu, sera, sans aucun doute, l’un des principaux artisans du Salut de la Nation.
Salah HORCHANI
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jaja 7 février 2013 16:00
Un gouvernement progressiste construit autour de l’UGTT n’est-il pas la solution ?
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eric 7 février 2013 17:14
L’UGTT rappelons le, est surtout le syndicats des fonctionnaires, c’est a dire des seconds couteaux du régime ben Ali, héritier d’un socialisme bureaucratique de type classique.
Le jour ou celui-ci, du fait de la crise économique mais aussi des nécessités d’un minimum de libéralisation économique a voulu leur imposer des reformes, ils l’ont lâché, contribuant ainsi a sa chute.
Ses principales revendications sont que ses adhérents ne participent pas a la solidarité devant l’austérité. C’est un peu comme les syndicats d’agents public français qui font grève ou manifestent pour que la crise ne les touche pas. Dans les oligarchies du postsocialisme. Être agent public, c’est être un privilégié mal paye du système, mais souvent avec le « droit » de se rémunérer sur la population. Le printemps tunisien avait commence ainsi. Un petit commerçant qui n’en pouvait plus d’être racketté.On ne peut qu’être très prudent, voir dubitatif, quand ces « forces de progrès » descendent dans la rue, font grève, soit disant au nom d’un peuple qui n’a pas voté pour eux.
C’est ce que fait Antoine Sfeir http://leplus.nouvelobs.com/contribution/777554-meurtre-de-chokri-belaid-a-qui-le-crime-profite-t-il.html, non sans noter que les « forces de progrès » frustrées de l’absence de soutien populaire, comme les forces de « l’ancien régime »,mais quelle différence, pourraient trouver un peu trop leur compte dans cet assassinat et pourraient être un peut trop presse de régler les leurs dans la rue.
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AmonBra 7 février 2013 16:09
@ HORCHANI SalahPar toutes ses composantes wahhabistes, le $alafisme est à l’Islam ce que le $ionisme est au Judaïsme : Une idéologie à visée totalitaire exploitant la religion comme levier politique.Il n’est donc pas étonnant que $ionistes et $alafistes soient alliés objectifs, opérant chacun dans sa sphère d’influence, voire alliés, tout court, dans l’agression, comme on a pu le constater récemment en Syrie.Comme chez les $ionistes, il y a les « colombes » et les « faucons », mais, comme les poings du boxeur, toute cette engeance travaille en coordination, les actions de l’un appuyant celles de l’autre et réciproquement.Véritable fils et redoutable défenseur du Peuple Tunisien, Choukri BELAÏD, a été froidement assassiné par un tueur aguerri,(*) missionné par des faucons, pour que les colombes, jurant la main sur le coeur et quelques arguments leur innocence, puissent exploiter la situation nouvelle ainsi provoquée, afin de mieux ajuster et renforcer leur emprise totalitaire, sur une société Tunisienne de plus en plus rétive à leurs ambitions. A l’instar du serpent constricteur, dont chaque mouvement de sa proie pour se libérer, aide paradoxalement à resserrer davantage ses mortels anneaux.Je me joins de tout coeur au deuil présent et à venir de mes frères Tunisiens, car cet assassinat politique, qui n’est pas le premier, risque de pas être non plus le dernier.Je les exhorte a ne rien céder, quel que soit le prix, à ces fossoyeurs de l’Islam, ( il n’y a plus que la tombe du Prophète qu’il n’ont pas encore osé détruire) en sachant que leurs frères Algériens n’accepteront pas sans réagir l’installation d’un second $alafistan à leurs frontières de l’Est et permettre, ainsi, au $erpent de mieux assurer sa prise. . .Un frère Algérien qui sait de quoi il parle.(*) Rapatriés d’Irak, de Libye ou d’ailleurs, ce n’est pas ce qui manque actuellement en Tunisie. -
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AmonBra 7 février 2013 18:02
Il n’est pas de génération ayant échappé à une guerre ou une révolution.Je crains que la nôtre, peut être maudite, aie droit aux deux. -
HORCHANI Salah 7 février 2013 22:54
Funérailles de Chokri Belaid : Itinéraire et consignes
Chokri Belaid, avocat et militant de gauche, sera enterré, vendredi 08 février, au Cimetière El Jallez. C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’Ordre National des Avocats. Il y est indiqué les instructions suivantes :
12h – Départ de la Maison de culture de Jebal Jloud
- Marche jusqu’au Cimetière El Jallez
- En première ligne, derrière le cercueil : Sa famille
- En deuxième ligne, les leaders du Parti des Patriotes Démocrates (WATAD) ainsi que les membres du conseil de l’Ordre des Avocats et des autres personnalités nationales
« Pour des considérations organisationnels et sécuritaires, nous prions nos collègues voulant participer aux funérailles d’être présents en robes d’avocat. La marche se fera à pied jusqu’au Cimetière El Jallez » précise l’Ordre National des avocats dans le même communiqué.
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HORCHANI Salah 8 février 2013 07:20
Le Qatar, derrière l’assassinat de Chokri Belaïd ?
Le professeur franco-syrien Bassam Tahhan accuse clairement le Qatar d’être derrière l’élimination de Chokri Belaïd. Il vient de le déclarer à la radio iranienne d’expression française. Cette thèse est tout à fait possible car Chokri Belaïd est l’un des rares hommes politiques tunisiens à avoir violemment critiqué le Qatar ces dernières semaines. Ce qui confirmerai d’ailleurs l’implication d’Ennahda dans cet assassinat politique, puisque ce parti est aux ordres de Doha. Quelques heures avant sa mort, Chokri Belaïd a accordé une interview au journal « Al-Khaliij » (le Golfe) qui parait à Sharjah. Il a employé l’expression « crime politique » seize fois, a affirmé que ce qui se passe en Syrie est une conspiration israélo-américaine soutenue par les pays du Golfe, et qu’Ennahda préparait des plans terroristes en Tunisie. Propos largement suffisants aux islamistes pour le liquider physiquement. T.S. reproduit ici un article tel qu’il a été publié dans le journal « Algérie Patriotique », aujourd’hui 7 février 2013.
De plus en plus de voix s’élèvent pour accuser le Qatar d’être l’ordonnateur de l’assassinat de l’opposant tunisien Chokri Belaïd, secrétaire général du parti des Patriotes démocrates unifié. Bassam Tahhan, politologue et professeur de géostratégie de renommée mondiale et auteur de plusieurs livres sur le monde arabe, dans une interview à la radio iranienne francophone, n’a pas hésité à accuser le Qatar d’être derrière cet assassinat, jetant ainsi un véritable pavé dans la mare si pestilentielle de cette monarchie qui ne cesse de faire parler d’elle à travers le Globe. La raison ?
Pour ce spécialiste du monde arabe, « Chokri Belaïd a beaucoup critiqué le Qatar ». Une semaine avant son assassinat, il avait multiplié les sorties médiatiques pour dénoncer les prédicateurs islamistes du Golfe qui venaient « semer leur poison » en Tunisie. Il avait accablé l’Arabie Saoudite et le Qatar, deux pays à la doctrine dangereuse pour le peuple tunisien. « Tout le monde sait que le Qatar a aidé le parti Ennahda à arriver au pouvoir. Tout le monde sait aussi que le Qatar est en Libye et que probablement l’arme du crime viendrait de Libye, puisque les armes livrées par l’Otan à ce pays passent maintenant dans les pays voisins, la Tunisie, le Mali, et d’autres... », a souligné Bassam Tahhan qui a mis en garde les autres pays arabes contre cet « ami » qui est le Qatar.
Source :
http://www.tunisie-secret.com/Le-Qatar-derriere-l-assassinat-de-Chokri-Belaid_a309.html
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 8 février 2013 08:37
« Sans la sécurité, le combat politique, devient le combat de la mort »
Par Ahmed NEMLAGHI
Le moment est mal choisi pour de tels actes, ont commenté certains après l’assassinat de Chokri Belaïd, Secrétaire général du parti des patriotes démocrates unifiés. Ils parlent de cet évènement comme s’ils parlaient de saison de cueillettes des olives ou des vendanges.
Comme si on était habitués à ce genre d’actes terroristes qu’on nous a importé de je ne sais quelle région des fins fonds de l’Asie centrale, où le terrorisme est le pain quotidien d’une société qui vit encore à l’âge de la pierre.
Mais bon sang, nous sommes en Tunisie, terre d’accueil et de paix depuis des millénaires. Depuis qu’Ulysse visitant l’île de Djerba et a été agréablement surpris par ces Lotophages accueillants et dont la solidarité faisait leur bonheur.
Depuis que Sidi Mehrez, a accueilli les juifs et leur promit paix et protection en leur réservant tout un quartier à la Médina de Tunis : La Hara.
Certes notre pays vit des remous depuis la Révolution. C’est normal, et c’est un passage obligé après la Révolution, après plus d’un demi-siècle de dictature durant lequel, toutes les exactions, les spoliations, et les violations des droits humains étaient permises.
Certes, les Tunisiens souffrent encore des vestiges des injustices, et des abus exercés durant l’ancien régime. Il importe pour les faire disparaître de rompre avec les pratiques désuètes dignes des mentalités figées.
Mais rien de tout cela ne justifie la violence qui n’a cessé de s’amplifier, depuis
que le gouvernement de transition a été mis en place, et après les élections du 23
octobre 2011, qui pour la première fois, dans l’histoire depuis l’indépendance,
se sont déroulées de manière démocratique et sereine.
Une violence qui n’a cessé de croître avec le temps et les tensions entre les nouveaux partis politiques. Cela pourrait être un bon signe, et de nature à consolider la transition démocratique, n’était ceux dont le but et de semer le trouble par la violence et la terreur.
Mais une aile du parti au pouvoir refuse la démocratie et agit sciemment pour
barrer chemin à ceux qui agissent pour les libertés des droits humains et des
libertés publiques.
Hier encore Chokri Belaïd déclarait aux médias, à propos des actes de
violences perpétrés au Kef « qu’il y a une aile du parti Ennahdha qui refuse les
élections ».
Aujourd’hui, il est sauvagement abattu devant son domicile, alors qu’il venait de
regagner sa voiture.
« Un acte politique »
Le ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh a fait part de sa consternation à la suite
de cet acte qu’il a qualifié de terroriste, ajoutant que « c’est un acte politique »
et que ses services « s’emploieront à lutter contre ces pratiques violentes, pour
mettre fin à cette vague de violence »
Par sa déclaration, le ministre de l’Intérieur, dont on ne doute pas de la bonne foi
par laquelle il a toujours été animé, a mis le doigt sur le point névralgique
évoqué par les membres de la composante civile à savoir : la dérive sécuritaire.
Absence totale de sécurité
Ahmed Rahmouni, Le président de l’Observatoire Tunisien pour l’Indépendance de la Magistrature, a fait part de sa consternation pour cet acte odieux et abominable perpétré contre un juriste et un militant pour la démocratie et les droits de l’Homme, et présente par la même occasion, en son nom propre, ainsi qu’au nom de l’observatoire, les condoléances les plus attristées, à sa famille, et à tous les militants pour la Justice et les libertés que le défunt a oeuvré sa vie durant à défendre.
Par ailleurs il met en garde contre l’ampleur des violences de tous genres, qui ont mené à une pareille situation, et tient l’exécutif, et plus précisément le ministère de l’Intérieur pour premier responsable. La sécurité des citoyens en général, et des activistes politiques en particulier, relevant nécessairement de sa compétence. Sans la sécurité, le combat politique risque de devenir un combat de la mort. C’est la raison pour laquelle, la responsabilité du ministre de l’Intérieur est double : Elle est politique et pénale, a-t-il fait observer.
Pour sa part Kalthoum Kennou, présidente de l’Association des Magistrats Tunisiens, a déploré cet acte qui nous rappelle, dit-elle, l’assassinat de Farhat Hached, le militant syndicaliste, qui a été abattu presque dans les mêmes conditions mais par une organisation pro-coloniale et dans un conjoncture tout à fait différente, lorsque le pays était encore sous occupation étrangère.
« De nos jours, les conditions de l’assassinat de Chokri Belaïd, un militant de la démocratie et des droits de l’Homme, sont tout à fait différentes, pour laquelle, c’est l’exécutif qui est certainement le premier responsable. » a-t-elle ajouté.
« Nous entreprenons avec l’ordre national des Avocats une action commune, pour dénoncer cet acte et exiger une séparation totale et effective entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, afin d’assurer une meilleure indépendance des magistrats. C’est seulement grâce à cette indépendance qu’on peut s’assurer d’une justice équitable et sereine. L’auteur de cet acte et des actes similaires pourront alors être jugés de manière impartiale et équitable, a-t-elle conclu ».
Source :
http://www.letemps.com.tn/article-73658.html
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 8 février 2013 22:05
Le dernier adieu à Chokri BELAÏD
La Tunisie a connu, en ce vendredi 8 février, une journée qui marquera son Histoire. En effet, se sont tenues, en ce jour, les funérailles de Chokri BELAÏD, éminent militant pour les libertés et les droits de l’Homme et grand homme politique opposant, mort de coups de balles dont l’auteur demeure encore inconnu.
L’UGTT avait décrété une grève générale pour manifester le mécontentement de tous quant au climat d’insécurité régnant dans le pays depuis quelque temps et dont le résultat direct aura été cet assassinat politique qui a affecté la population tunisienne et l’opinion publique internationale.
En l’honneur de Chokri BELAÏD, un grand nombre de citoyens s’est dirigé vers le cimetière d’El Jellaz où le défunt a été enterré dans le Carré des martyrs. Le ministère de l’Intérieur a estimé le nombre de personnes présentes à près d’un million quatre cent mille personnes.
Notons que la présence des femmes était remarquée. En effet, des femmes de tous âges ont assisté aux funérailles, faisant ainsi entorse aux traditions tunisiennes qui interdisent ce rite funéraire aux femmes.
Plusieurs hommes politiques étaient aussi présents. Quoique leurs positions politiques semblent différentes de celles de Chokri BELAÏD et du Front populaire, ils ont fait, en ce jour, preuve de solidarité.
La famille des démocrates était au rendez-vous pour dire sa tristesse face à un assassinat qui déstabilise la Tunisie et son climat politique. Etaient, notamment, présents les dirigeants des différents partis démocrates et plusieurs élus de l’Assemblée nationale constituante, sans oublier de nombreuses personnalités des composantes de la société civile. Nous ne parlerons, cependant, pas des absents car ils étaient nombreux puisque la Troïka a été exclue de cet événement, selon la volonté de la famille de Chokri BELAÏD.
De nombreuses figures de la scène culturelle se sont, aussi, ralliées à la famille politique pour crier leur colère quant à la situation actuelle et contre la violence. Le poète Sghaier Ouled Ahmed a insisté sur le fait que la violence que connaît la Tunisie aujourd’hui est d’une grande virulence et que l’on n’a jamais connu, depuis longtemps, de tels actes odieux à l’encontre des personnages politiques de l’opposition.
Les militants du Front populaire étaient nombreux derrière le cortège funéraire de leur leader. Ils ont entonné leurs chants connus et ont porté des pancartes rappelant leur position par rapport au système politique en place.
Par ailleurs, l’événement d’aujourd’hui sera marqué par la violence qui s’est installée dans les rues avoisinantes au cimetière. Les personnes présentes aux funérailles ont été surprises par une fumée noire qui a empli le ciel déjà couvert et pluvieux de la capitale.
Un sentiment de panique a succédé à l’émotion surtout que le réseau téléphonique semblait, à ce moment-là, coupé.
Ce qui a, en outre, indigné l’immense foule présente au Jellaz c’est le gaz lacrymogène qui a fait pleurer des yeux déjà larmoyants. Plusieurs bombes lacrymogènes ont ciblé la place où le corps du défunt s’est arrêté pour une dernière prière. Les gens couraient dans tous les sens, certaines personnes ont perdu conscience et d’autres suffoquaient à cause d’une atmosphère que le gaz lacrymogène a rendue étouffante.
A l’arrivée du corps du défunt juché sur un camion de l’armée nationale décoré de fleurs et dans lequel ont pris place la femme de BELAÏD, sa fille, sa sœur et Maya Jeribi, notamment, une grande émotion a régné sur les lieux. Mais l’émotion était teintée de rage contre le système politique et contre les commanditaires du crime.
Les femmes, présentes en grand nombre, ont poussé des youyous, les yeux en larmes. Les hommes, aux gorges serrées, ont crié leur colère à coup de « ni peur, ni crainte, le pouvoir est au peuple ».
Aujourd’hui, un million quatre cent mille Tunisiens, voire davantage, ont chanté en chœur l’hymne national, unissant ainsi leurs voix, en dernier hommage à leur concitoyen, assassiné pour ses idées et ses positions politiques.
Aujourd’hui plusieurs millions de Tunisiens étaient devant leur écran télé pour voir, le cœur serré, la transmission que les chaînes tunisiennes ont faite des funérailles de Chokri BELAÏD.
Un sentiment de tristesse a régné, en ce 8 février, dans la capitale et dans toutes les autres régions et villes de la Tunisie dont les rues ont été parcourues par des funérailles symboliques.
La Tunisie connaît un jour de deuil national entaché, cependant, par une ambiance chaotique nous rappelant, les premiers jours de la Révolution.
L’ambiance était alarmante, mais la solidarité de la grande famille des démocrates et le nationalisme dont les citoyens tunisiens présents ont fait preuve, en ce grand jour, ne peuvent être que de bon augure.
Chokri BELAÏD , reposez en paix. Vous manquerez à votre pays !
Source :
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 9 février 2013 22:03
Tunisie : Une Photo qui en dit long de la cérémonie d’enterrement de Chokri BELAÏD
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 14 février 2013 20:35
Pourquoi ils ont assassiné Chokri BELAID ?
La Vidéo ci-dessous, intitulée « Chokri Belaid : le réquisitoire qui enrageait les assassins » et sous-titrée en français, résume en 8 minutes la pensée moderniste que le regretté Chokri BELAID a défendue tout le long de son combat pour les Lumières :
http://www.youtube.com/watch?v=bAlG1UWCvXs
Salah HORCHANI
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HORCHANI Salah 14 février 2013 20:39
Tunisie-Funérailles de Chokri BELAÏD : Al Jazeera, Palme d’Or de la falsification journalistique !
Salah HORCHANI