jeudi 17 novembre 2016 - par exosphene

Est-ce que je me Trump ?

 

Election américaine :

Le grand leurre

Il y a un détail qui m'échappe, personne, ne se soucie de l'état de la démocratie, comme à chaque élection d'ailleurs.

USA 225 millions d'électeurs, Trump 59 millions et des brouettes, Clinton 59 millions et un peu moins de brouettes. (59*2)/225*100= 52.44% de votants pour les deux candidats.

Mais il y a d'autres candidats et selon les chiffres de the United State Election Project le taux de participation est de 54.2% ce qui me semble grosso modo cohérent aux vues des chiffres initiaux donnés.

Je fais ce petit calcul pour une simple raison, c'est que le chiffre officiel de la participation n'est pas facile à trouver, et comme pratiquement aucun média ni politique n'en parle, cela m'interpelle.

J'en suis quelque peu surpris tant les médias ont parlé de longues queues devant les bureaux de votes ?!!

Pour une élection aussi importante lorsque près d'un électeur sur deux ne va pas voter, certains s'octroient le droit d'oser encore parler de démocratie, parce qu'il y a un vote.

Il serait bon de rappeler que le vote n'est pas l'apanage exclusif de la démocratie.

Il serait aussi bon de rappeler qu'un des principes fondamentaux de l'esprit de la démocratie est la représentativité, non pas d'une partie du peuple, mais de l'expression du peuple dans sa plus grande majorité.

Le silence, est la plus grave expression d'un peuple, car il ne cautionne plus les décisions.

Bien évidemment les politiques, la presse, arrangent les choses en usant et abusant de la bonne vieille formule "Qui ne dit rien consent" ce à quoi je réponds "parfois on se sent con, à avoir parlé trop vite."

Mais de quoi résulte ce silence de masse ? Ne témoignerait-il pas, du manque de choix proposés à pouvoir porter l'expression des véritables aspirations d'un peuple, à moins qu'il ne soit une défiance marquée à un système qui ne le représente plus, et auquel il ne veut plus souscrire.

Mais c'est bien connu aux USA lorsqu'il y a un problème avec les gens, on ne cherche pas à supprimer le problème, on supprime les gens, (c'est historique et malheureusement devenu culturel chez eux).

Quand près de la moitié de la population se tait, cela veut dire simplement que ceux qui se présentent à l'élection, n'ont aucune intention et encore moins l'obligation de les représenter, et comme l'abstention n'est pas prise en compte dans l'expression du scrutin, la solution est vite trouvée, "On n'en tient pas compte" (Je ne vous rassurerai pas en vous disant qu'en France on fait rigoureusement pareil, c'est d'ailleurs pour cela que le scénario de la prochaine présidentielle risque fort de placer les Français dans la même situation de choix que les américains).

Le nouveau président ne représente donc qu'un américain sur quatre.

Près de 50% savent qu'ils n'auront strictement rien à attendre de lui.

Pour 25% des votants, la désastreuse course à la présidentielle, a créé de profonds clivages qui ont toutes les chances de très mal vieillir, et un remake de "Règlements de comptes à OK Corral", se dessine en perspectives.

L’analyse des journaux varient amplement selon leurs positionnements respectifs : La presse Russe « Sputnick » parle d'un taux record de participation depuis 2012, et the United State Election Project du plus faible taux depuis 2000.

Il faudrait se mettre d'accord sur le sujet !!! Ce n'est pourtant pas un comptage de participants à une manif.

La vérité est où ? 

Que certains médias affichent une inclinaison envers un parti, au travers du traitement de l'information, cela s'entend, mais ils ont un devoir d'information objective des faits. Les inclinaisons politiques dont certains médias témoignent sont beaucoup plus proche d'une forme d'allégeance aveugle à une forme de pensée dictée et très intéressée, ils se transforment ainsi en véritable outil de manipulation de masse digne de la propagande utilisée en temps de guerre. 

Si je dois faire un constat, c'est qu'entre le cancer du poumon et le cancer des os, près d'une personne sur deux aux USA, n'a pas adhéré à l'idée pré-pensée que, pour pouvoir vivre en démocratie il était obligatoire de s'inoculer soi-même la maladie.

Croyez bien que si les candidats n'avaient pas les fonds nécessaires pour transformer une élection présidentielle, en une série TV à gros budget du type "Game of Trônes" (en moins réussi), pour captiver l'attention des américains bien formatés à ce genre de com, les chiffres de l'abstention auraient été un véritable désastre.

(La version Française pour la présidentielle de 2017 pourrait tirer sur "Camelot", on a les éléments pour.)

En France tous les médias traditionnels étaient pour Clinton, donc c'est la grande confusion, pour ne pas dire la gueule de bois, sans parler des politiques (à l'exception du FN) qui ne semblaient même pas avoir envisagé un tel résultat.

Il est vrai que dans l'UE et tout particulièrement en France on a perdu l'habitude d'avoir un résultat contraire à ce qui était prévu.

Quand cela arrive, il y a toujours moyen, tout est prévu pour pouvoir le contourner en passant par la petite porte, de toute façon un cancer qu'il soit des os ou du poumon ça reste un cancer, non ?

Les américains ont été invité à se prononcer sur l'organe, mais le marché n'a jamais donné son autorisation pour que la maladie soit négociable.

Comme d'habitude, A l'ouest !!! 

Rien à signaler de nouveau.

Reste à savoir quand l'on va devoir attaquer la chimio ...

Moralité : Il n'y a pas aucune de raison de se réjouir d'une élection convenue et qui ne sert à rien.

Exosphène 

 



21 réactions


  • Ruut Ruut 17 novembre 2016 14:26

    Celui qui ne vote pas accepte tout .
    C’est le principe.
    Par contre si la totalité des votant est inférieure au score le plus gros, le vote doit être annulé faute de légitimité, ce qui n’est hélas pas le cas dans nos fausses démocraties.

    Donc la règle en vigeure actuelle reste : Celui qui ne vote pas accepte tout .
    C’est malsain mais c’est un fait.


    • izarn izarn 18 novembre 2016 13:07

      @Ruut
      Celui qui ne vote pas, a compris, ou du moins c’est son analyse, que Trump ou Clinton, pour lui ça ne changera pas grand chose.
      Donc et ça vous énerve, pour 75% des américains, Tump ne les dérange passmiley
      Ennuyeux, hein ?


  • exosphene exosphene 17 novembre 2016 15:03

    Oui c’est le principe, et c’est précisément ce principe qui fait que la démocratie crève à feu doux, en laissant émerger par ce biais des extrémismes minoritaires, qui petit à petit, font leur chemin vers le pouvoir.
    Ce qui est surprenant, c’est qu’aucun politique ne relève la question de : Comment faire pour adapter le mode de scrutin à l’esprit démocratique.
    Ils restent tous dans un déni de société, refusant de voir la réalité qu’ils arrangent à leur sauce.
    La primaire ne fait qu’augmenter le risque d’avoir un candidat choisi par une minorité qui risque de se retrouver au second tour devant un autre candidat que la majorité des personnes ne souhaite pas non plus. Comme cela s’est passé au USA.
    Maintenir ce système électoral en place, c’est laisser jouer des enfants dans une grange pleine de paille avec des allumettes.
    Au point ou nous en sommes aujourd’hui, j’ai bien peur que nous en soyons déjà réduit à remplir d’eau tous les seaux que l’on peut avoir sous la main, en vue de ce qui s’annonce.
     


    • izarn izarn 18 novembre 2016 13:19

      @exosphene
      Mais aux USA, les primaires sont populaires.
      Vous niez le fait que Trump, pourtant peu « républicain » s’est fait nommer candidat républicain par le peuple.
      Ensuite Trump élu démocratiquement vous pose un problème, et vous considerez qu’il n’est plus démocratique que Trump soit élu...Pourquoi ? J’ai pas compris.
      Mauvaise foi.
      S’il y a des gens qui n’ont pas voté ni l’un ni l’autre, ce n’est pas forcement par manque de choix.
      Ils avaient le choix de ne pas choisir Trump ou Clinton aux primaires, s’ils voulaient voter.
      Ils n’ont pas bougé. Donc ni Trump ni Clinton ne le ont dérangé.
      CQFD.
      L’argumentation de cet article, ou votre texte ne tiennent pas debout :
      Mauvaise foi. Propagande anti-Trump.


  • zygzornifle zygzornifle 17 novembre 2016 15:42

    Bientôt un président sera élu avec 5% des votants , il n’y a plus qu’en Afrique et au Maghreb que l’on trouve des scores de 90% voire plus ..... Il aurait t’il des magouilles ?? ....


    • izarn izarn 18 novembre 2016 13:23

      @zygzornifle
      Il semblerait que dans certain cas la magouille soit proportionnelle à la participation smiley


  • rogal 17 novembre 2016 18:37

    La menace d’abstention à 95 % est le seul levier non violent dont dispose le Peuple, me semble-t-il, pour recouvrer la souveraineté confisquée par la caste des élus de tous bords, à savoir l’instauration du Référendum d’Initiative Populaire. Tant que ce ne sera pas obtenu, nous seront tous et toujours des déçus du... dernier élu.


    • Ruut Ruut 18 novembre 2016 07:44

      @rogal
      C’est du pain béni pour l’UMPS 95 % d’abstentions, car les 5 % de votants représenteront légalement au regard de nos lois actuelle, 100 % des votants.


    • izarn izarn 18 novembre 2016 13:25

      @Ruut
      Non l’abstention c’est du pain béni pour le FN !


  • mac 17 novembre 2016 19:44

    @L’auteur

    Je ne sais pas ce que donnera Trump mais une chose me semble presque certaine c’est que le résultat de cette élection apparaît bien plus démocratique que si l’autre candidate l’avait emporté avec le soutient soupçonné de 95 % la presse qui est elle même souvent la solde de la finance internationale.
    Quant à nous soucier du niveau de démocratie de notre société et du pourcentage de votants à nos élections revenons à notre pays où nous vivons sous les directives du traité de Lisbonne lequel a été rejeté presque mot pour mot par un référendum en 2005 mais ça n’a pas fait bouger beaucoup de démocrates à l’époque et les mouvements de foule ont été peu nombreux lorsqu’il a été adopté deux ans plus tard.

    Peut-être que ce dénie de démocratie avait moins affecté les gens comme monsieurs Soros ?


    • exosphene exosphene 17 novembre 2016 23:43

      @mac
      Ce à quoi l’on assiste à l’heure actuelle, est l’héritage de vote du traité de Maastricht, dans le dos des Français.
      Depuis et à chaque élection la situation s’aggrave, et les gens finissent par faire leur devoir de citoyens.
      Faire le choix de ne plus aller voter pour arrêter de cautionner un système qui ne leur apporte rien.

      A un moment donner, il va falloir que les politiques et la presse arrêtent de prendre les gens pour des cons et qu’ils arrêtent de s’inventer une guerre où ils nous conduisent à coup sûr, et pardonnez moi du peu ça urge, parce que si rien est fait pour éviter un scénario à l’américaine, avant la prochaine présidentielle, l’histoire se répétera.

      Le chantage électoral au FN pour passer avec l’escroquerie du pacte républicain,est un pari que je ne m’aventurerais pas à prendre.

      Quelque soit le résultat, il y aura à inévitablement de nombreux esprits surchauffés qui vont vite comprendre quelle est la véritable raison d’être de l’état d’urgence.
      Mais d’ici là ils vont bien nous trouver un petit attentat, histoire de réactiver l’émotionnelle et agiter les loups affamés pour aider les moutons apeurés à rentrer dans la bergerie. 


    • hervepasgrave hervepasgrave 18 novembre 2016 08:59

      @exosphene

      Bonjour,
      le chemin vers un maigre espoir de voir une société qui s’améliore est encore très loin. Mais,il est évident que le déséquilibre entre votant et non votant sera toujours minoré. Il est vrai que pendant ce temps là ,les conditions sont de plus en plus difficile pour les peuples. Car en imaginant que le bout de la route arrive demain, a savoir une fuite générale des votants. Il faudra encore franchir la deuxième étape.Oser se prendre en charge.Oser ,faire valoir des opinions jusque là non dit . Oser remettre tout en question de A à Z. Mais noyé sous une masse compacte, Les risques paraitrons minimes.Et les choses qui devraient être la norme dans un monde civilisé ,pourront peut-être devenir envisageables.
      Bon ! c’est le matin ,j’ai encore la tête dans mes rêves.


    • velosolex velosolex 18 novembre 2016 10:34

      @mac
      Cet abruti a obtenu son sacre en menant sa politique comme un étal de marché : En promettant n’importe quoi. Les pauvres de Pensylvannie ont par exemple voté massivement voté pour lui, car il a promis de réouvrir les mines de charbon...Problème, même les patrons freinent des quatre fers, pour cause de rentabilité. Le principe même de l’économie...Et quand au réel il faut savoir que même les chinois sont en train de rattraper leur retard écologique à toute allure, et investissent à fond dans des projets de pointe. Les états unis ressemblent de plus en plus à ces vieilles caisses qu’on voit à Cuba. Eux seuls pensent qu’ils peuvent encore les vendre au monde, car ils sont élus. Ce pays est le premier au niveau du fondamentalisme religieux. Pas de mollah, mais une prêche économique tarée, avec des prédicateurs fous, dont Trump est une sorte de héros de bande dessinée. 

      Bien sûr plus d’un américain est conscient de ce drame, de ce clivage mortifère, entre deux pans de la population, et en est malade. Car le meelting pot là bas est toujours fragile, et le moindre dérapage peut entrainer une désintégration semblable à ce que fut la débandade après la chute du mur. Les chinois avec leurs greniers pleins de dollars américains dans les greniers, ont le doigt sur les vannes, et cela devrait tout de même retenir les élans du psychopathe dingue, mais pas fou, dés qu’il s’agit d’argent. La seule loi physique que beaucoup de négationnistes à Darwin la bas reconnaissent, est le bruit que fait une pièce d’un dollar tombant d’un zinc. 

    • exosphene exosphene 18 novembre 2016 10:50

      @hervepasgrave

      Bonjour, hervepasgrave.
      Si la société s’améliore, cela veut dire que les personnes qui la compose s’améliorent.
      Je ne suis pas pessimiste pour la suite, car il me semble apparaitre un phénomène non pas nouveau mais qui s’amplifie au sein de notre société.
      Beaucoup commencent à comprendre, qu’il ne sert à rien de gagner plus pour vivre mieux, et que l’on peut y arriver en apprenant à dépenser moins, et ça ce n’est pas bon pour notre modèle de société dont c’est la raison d’être.
      De plus en plus de personne font ce travail d’introspection nécessaire par réalisme devant les conditions qu’impose notre société.
      Quand cette minorité silencieuse deviendra une majorité, les choses se modifieront d’elles mêmes, et nous n’en sommes peut être pas si loin que ça.


    • hervepasgrave hervepasgrave 18 novembre 2016 13:33

      @exosphene
      bonjour,
      Attention toute fois a mes propos ,je précisais bien ! que j’étais encore dans mes rêves. Alors quand a s’améliorer il faut je pense être plus modéré. Car si beaucoup déclare ce que tu dis là : "Beaucoup commencent à comprendre, qu’il ne sert à rien de gagner plus pour vivre mieux, et que l’on peut y arriver en apprenant à dépenser moins« Cela est peut-être le meilleur replis pour ne pas perdre de trop sur ces acquis,mais pour les autres qui eux n’ont rien et qui ont une vie a construire ,c’est plus que juste pour vivre,non ?
      Mais en ce moment nous voyons une omniprésence de retour à la terre ,a la simplicité »eh ! c’est facile,mais qu’avec simplement ton courage et la peau de tes couilles, comme outil et bagage.Cela est autre chose" C’est là aussi une belle arnaque et généralisé internationalement depuis un bon petit moment.
      Non,j’étais plus terre à terre sans autres recherches.La société s’améliorera peut-être par la force des choses.C’est cela que j’aurais du dire.


    • exosphene exosphene 18 novembre 2016 15:13

      @hervepasgrave
      lorsque je dis « il me semble apparaitre un phénomène non pas nouveau mais qui s’amplifie au sein de notre société. » Je ne parle nullement de privilégiés, ni d’exceptions nostalgique du mouvement babacool ou radicalisé dans le Bio.
      Bien évidemment je n’ y inclus pas, ceux qui n’ont même pas de quoi vivre décemment.
      Moi je parle des nombreuses personnes qui se retrouvent dans des situations paradoxales où ils se retrouvent pratiquement à payer pour aller travailler. Lorsqu’ils font le calcul des frais que leur impose leur travail les efforts consentis pour n’avoir rien à la fin du mois. Ceux là préfèrent trouver une solution de proximité et bénéficier d’aides sociales. C’est un des paradoxes de notre société, et des personnes qui sont dans cette situation il y en a de plus en plus. Je ne parle même pas des jeunes qui n’ont connu que cette situation de crise permanente qui les exclus systématiquement, et encore moins des quinquagénaires sur lesquels les entreprises mettent la pression pour s’en débarrasser à moindre frais. Certain oublie que la France ce n’est pas uniquement Paris et les grandes villes, et que dans les campagnes et les anciens bassins industriels dévastés, la situation est catastrophique. Si les gens décrochent des valeurs traditionnelles du système ce n’est pas par originalité personnelle, ou par besoin de préserver des acquis par repli sur eux même, mais c’est pour des raisons d’ordre vital. Le coût de la vie a explosé, et les salaires n’ont pas suivi, ce qui est logique avec l’intensification de la robotisation.
      Ce phénomène est une solution d’urgence transitoire, qui pose une question, que va t’on faire de tous ces gens que le système exclu ? A part entendre des sous entendu de purge, les politiques restent très discrets sur cette question.


    • hervepasgrave hervepasgrave 18 novembre 2016 20:52

      @exosphene
      Je pense que tu as bien compris ce que j’ai dis en mode réduit.
      Mais quand tu parles des baba cool et autres exceptions là je ne te rejoins pas du tout.La robotique est coupable,wouah ! facile comme conclusion. restrictive et incontournable ! Dans les faits les votants d’hier ,d’aujourd’hui et de demain seront quand même les générations qui ont cru en l’an 2000 et que nous serions tous sur des tapis volant ! Et pour les jeunes ils ne leurs resteraient que la récupe de vieux pneus,palettes et autres bidons pour faire pousser des légumes ?! cherchez l’erreur. Des sous entendu dis-tu sur la purge ,mais il faudrait entendre aussi bien les ruraux que les citadins sur le sujet.Ils sont complètement d’accord la dessus.L’échec n’est pas une fatalité ,et ceux qui en sont là nous coutent très cher . Le chômeur d’hier ,s’oublie rapidement et vient a ce mode de pensée ,en l’espace de peu de temps. Alors quand tu dis que travailler revient a être encore plus mal loti,personnellement je le conçois,je le comprend.Les comptes sont facile a faire.Mais c’est tout l’inverse de ce que penses la société. Il faut sortir ! faire simple et être direct.Les détails ne sont que des perversités pour noyer le poisson et faire durée les choses en l’état.


    • exosphene exosphene 19 novembre 2016 12:48

      @hervepasgrave
      Dans les années 90, le message des politiques étaient le progrès génère de l’emploi, nous sommes en 2016, et que constate t’on, tous les pays industrialisés génère du chômage de masse. C’est un fait l’automatisation de la production génère beaucoup moins d’emploi qu’elle n’en créé, et ceux qu’elle a créé en son temps, eux aussi commence à disparaître pour partie car eux aussi commencent à être robotisé à leur tour. C’est une réalité. Mais que doit on considérer comme progrès, le fait d’alléger la tâche de l’homme dans son travail quotidien pour que cela l’aide à mieux vivre, où le moyen pour les entreprises des réduire leurs coûts de production pour générer des bénéfices faramineux qui ne profite qu’à une toute petite minorité.
      Lorsque tu dis « et ceux qui en sont là nous coutent très cher », c’est une manière d’aborder la question dans le sens de ce que ce système met en œuvre pour conditionner la population, se justifier, au sens où le citoyen n’a de valeur qu’à partir du moment où il contribue au fonctionnement d’un système qui sert son intérêt. C’est pourquoi il est si important de se débarrasser de cette partie de la population, qui ne lui rapporte rien (les abstentionnistes), car dans cette logique si ça ne rapporte rien, alors ça coute. Et cette logique est utilisée pour agiter tous les excès de comportement, ceux qui pensent encore que la solution peut venir d’en haut sont leurrer. Écoutes bien le contenu des discours des politiques pas dans la forme mais sur le fond, ce ne sont pas des détails ni des ronds de jambes.
      La voix d’un inscrit « exprimée ou non » a autant de valeur que celle d’un autre, alors pourquoi celle-ci n’est pas prise en compte et n’apparait pas dans le résultat d’élection. Lorsqu’on en arrive à faire payer 2 euros pour aller voter, je crois que tout est dit. En France il y a beaucoup de gens qui sont à deux euros près pour boucler leur mois. Voila une certaine conception de processus démocratique que personne ne relève, et c’est là que l’on peut mesurer l’efficacité du conditionnement sur la population et le nombrilisme de certains.


    • hervepasgrave hervepasgrave 19 novembre 2016 16:03

      @exosphene
      Bonjour, tu comprends tout cela a ta sauce,je parlais de la population, de la mentalité générale.Après .La ,les politiques sont celles que l’on veux bien ou que l’on laisse faire,basta.
      Cenestpasgrave et n’as aucune incidence car quoi que l’on dise ,il y a toujours un détournement et contournement des choses,des sujets. Quand je disais qu’« il fallait se débarrasser de cette population » C’est une mentalité qui se répand vitesse grand V dans la population . Se débarrasser des abstentionnistes ?,mais je parlais d’abord de gens au chômage ,ou qui sont dépendant d’allocations diverses pour survivre. Les abstentionnistes ne les gêne que maigrement car ils ont la parade que nous voyons actuellement un état d’urgence mondiale. Ils sont prévoyant eux ! Tu oublies ou occulte certainement quelque chose, de ce côté de la barrière 2 euros est égal à un petit pourboire .Ces gens votent que pour leur confort égoïste, ils ne s’intéressent qu’a leur patrimoine ,leur revenu et les autres a leur future carrière ...point a la ligne.Alors ! payer deux euros pour une élection foireuse serait la mesure du conditionnement oui ,mais le conditionnement c’est surtout la peur ;la fabrique de la peur par le chantage. J’espère avoir bien compris ton commentaire , il pourrait y avoir confusion sur le sujet,mais nous vivons dans un monde de vice ,je ne sais !


  • ddacoudre ddacoudre 17 novembre 2016 19:51

    bonjour xénophéne
    quel intérêt de choisir un homme ou des hommes qui appliqueront la même politique celle désigner par la comptabilisation de l’existence, les mathématiques n’ont pas d’idéologie seule leur utilisation en ont une et les prendre comme qualification de la vie alors qu’elle n’ont d’utilité que pour qualifier les chose pour les rendre compréhensible, c’est courir au suicide tôt ou tard.
    http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Nous-ne-pourrons-pas-survivre-a-une-societe-qui-ne-reduit-l-existence-humaine-qu-a-une-valeur-compta-7612473.html
    cordialement.


  • velosolex velosolex 18 novembre 2016 10:22

    , Trump 59 millions et des brouettes, Clinton 59 millions et un peu moins de brouettes."

    Cela commence très mal, en ignorant déjà un scandale, pire en le cautionnant : Clinton à obtenu presque un million de voix de plus que cet abruti de Trump.
     Pour la deuxième fois dans l’histoire, le particularisme américain qui nomme les grands électeurs, est un déni de démocratie. 
    C’est sûr, en Fance les médias étaient pour Clinton. Mais sans illusion, le choix de moins pire, du moins taré, comme à l’époque du duel Le Pen-Chirac...C’est cela aussi la démocratie, oublier sa fierté et considérer le principe d’utilité, au delà de ses aspirations profondes. Les communistes qui ont rejoint De Gaulle, dont certains voyaient un dictateur de droite, pendant la seconde guerre, étaient de ce ressort. 
    Sinon je vous rejoint. Que ce soit aux states ou en France, chacun est en état de désespérance devant la pauvreté de la vitrine politique, qui rappelle les étals ce commerce dans les anciens états soviétiques. A ceci près qu’il n’y a pas de files d’attentes. Un cornichon ou un autre sera élu par les limaces qui voudront bien faire le déplacement...Tout cela vient de très loin, de la confiscation des idéaux de progrès et de partage, au nom du libéralisme et d’une soi disant liberté d’entreprendre, se moquant totalement des conséquences folles. L’état et son mécanisme d’intelligence et de projection a été cassé par les émules de Thatcher, et ce clown cruel de Trump n’est que la rencontre de Berlusconi et de Reagan, avec un clin d’oeil avec l’état nazi. Le Frankenstein des temps modernes pour affronter les grands enjeux. Plus ça va, plus c’est pire. J’ai bien peur que la fin du monde soit bien triste

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