mercredi 4 janvier 2012 - par romain blachier

François Hollande dans une nouvelle phase de campagne

Le plan de campagne de François Hollande est connu : cure de discrétion après les primaires puis lancement en Janvier.C'est un élément de ce calendrier qui se déroule ce jour avec un appel aux français (texte ici).

La raison de cette relative discrétion des deux derniers mois est quintuple :

-Le temps médiatique, mangé par la primaire, manquait alors au candidat socialiste

-La nécessité de continuer, comme il le fait depuis des années, à arpenter le pays pour en connaitre les différentes facettes, les demandes, les attentes, la vie.

-La non-déclaration de candidature de son principal adversaire, l'UMP Nicolas Sarkozy, pris, encore plus depuis hier, dans les filets de l'affaire Karachi, l'absence de projet défini de l'UMP pour les années à venir (la dernière convention ayant tapé sur le PS et on proposé un corpus de mesures) qui auraient amené Hollande à faire du shadow-boxing dans son coin, à affronter des moulins et à prendre la posture du discoureur dans le désert.

-La question des législatives et des accords, où le candidat se devait, pour rassembler, d'apparaitre au dessus de la mélée.

-La nécessité de mettre en place des équipes et de faire travailler celles-ci sur le programme présidentiel dans tous les domaines (social, économie, commerce, emploi, numérique etc...) qui sera dévoilé bientôt.

Les 5 phases étant passées, le candidat à la Présidence de La République peut maintenant se concentrer sur sa vision. C'est celle-ci qu'il donne dans un Libération dont certains jouent les tous surpris qu'il s'engage à gauche alors qu'il est si souvent critique, au contraire du Figaro, sur son propre camp (voir aussi l'explication du rédacteur en chef).

Voilà donc un appel enthousiasmant, même si il est encore un peu théorique. Manque encore une formule choc mais il peut s'agir là encore d'une question de phases, à un temps de campagne où ce sera de saison, ce qui n'est encore le cas chez aucun prétendant à la magistature suprême. Et puis, reste l'important : fixer un chemin précis avec des propositions. Ce devrait être chose faite vers la fin du mois. Reste aussi le plus important : convaincre le plus grand nombre en avril et mai.

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12 réactions


  • Taverne Taverne 4 janvier 2012 08:33

    Je crois que les électeurs du PS auraient préféré le slogan « le changement, c’est maintenu ». Parce que, entre l’autonomie qu’a décidé de prendre Hollande par rapport au projet socialiste (pour lesquels ont voté les cocus pardon les électeurs des Primaires) et les retours en arrière nombreux sur ses propres promesses (TVA sociale, fusion CSG-IR, 60 000 postes réellement créés, charte avec les Verts modifiée...), cela fait beaucoup de changements qui n’en seront finalement pas.


  • reveil reveil 4 janvier 2012 09:39

    J’ai tapé le changement c’est maintenant  http://www.lechangementcestmaintenant.fr/ , le résultat résume à lui seul la notoire incompétence de l’équipe de campagne de François Hollande.

    L’UMP va faire un carnage, il est grand temps que la gauche se ressaisisse par une alliance avec Montebourg et Mélenchon.

    • LE CHAT LE CHAT 4 janvier 2012 12:56

      excellent !  smiley  smiley

      ayant le m^me programme européiste que Sarko (celui fourni par Barroso , Merkel et Goldman Sachs ) , Flamby est en train de chercher une bricole sociétale qui permette de le différencier , genre mariage gay ou droit de vote des immigrés


  • _Ulysse_ _Ulysse_ 4 janvier 2012 10:23

    Sondage permanent pour 2012 :

    http://resultatselections-2012.over-blog.fr/


    • wesson wesson 4 janvier 2012 19:08

      bonsoir Ulysse,

      vous n’en avez pas marre de nous péter les rouleaux avec votre sondage bidon qui donne Asselineau président à tous les coups l’on perds ?


    • Pie 3,14 4 janvier 2012 19:21

      Un sondage très crédible où Hollande fait moins de 6% et Sarkozy 1.3%...

      Asselineau fait 57% devant Le Pen...

      Il y a 1400 votants pour ce sondage, on sait donc qu’Asselineau pèse environ 800 militants actifs auquels on ajoutera par charité quelques centaines de sympathisants...

      Quelle force de frappe terrible !!!

      Asselineau, c’est un peu comme le pathétique périple de Marine Le Pen aux USA : inexistant.


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 4 janvier 2012 11:32

    Après ça l’UMP ne pourra plus dire que Hollande est mou :

    « Hollande aurait traité Sarkozy de « sale mec ». Indignation de l’UMP. » Lien.

     smiley smiley


    • wesson wesson 4 janvier 2012 19:06

      bonjour Peachy,

      j’ai vu ça et j’ai bien ri, c’est encore une « info » du parisien, après Beckam au PSG et les lingots d’or trouvé dans le RER. Et là aussi ça se dégonfle ...

      Par contre ça a mis en fureur la mère Ordralfabetix .. déjà bien malmené ce matin sur Inter, là elle nous a fait un coup de sang terrible !


  • jef88 jef88 4 janvier 2012 12:51

    Le rève Français !!
    Au moins c’est un programme : faire réver .......
    Gare au réveil . !!!!!!!!!!


  • danlef 4 janvier 2012 15:06

    Si la gauche veut relancer le débat politique, encore faut-il qu’elle le fasse sur les véritables valeurs de gauche. C’est d’une véritable rupture dont la France a besoin, pas d’une resucée du genre « je ferai moins mal que l’autre ». Le moins que l’on puisse dire, pour employer des mots hollandais, c’est que le rêve n’est même pas présent ; alors comment l’utopie pourrait-elle se transformer en réalité ?


  • Pelletier Jean Pelletier Jean 4 janvier 2012 15:56

    attendons le face à face projet conter projet Sarkozy/Hollande, car pour l’instant ni l’un ni l’autre ne sont sorti du bois.
    mais il faudra faire vite le 1er tour est le 22 avril, c’est à dire demain !
    http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html


  • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 4 janvier 2012 22:45
    Du « pov’ con » au « sale mec »... 
    Souvenons-nous, en 2008 : 
    Toujours insatisfait, toujours à s’en prendre à ceux qui ont la charge de gouverner ce pays, le peuple de France entretient son ancestral penchant à brûler ses idoles, même lorsqu’elles lui ressemblent jusqu’au bout des mots. 

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