mercredi 13 juillet 2011 - par Jordi Grau

L’étrange sillon de madame Le Pen (1)

Nouvelles étoiles dans le ciel frontiste

Il est toujours instructif de consulter le site du Front National. L’autre jour, j’y trouvai un discours de Marine Le Pen datant de mai 2009. J’en ai trouvé la fin particulièrement intéressante :

« C’est la bataille qui nous réunit aujourd’hui. La grande bataille qui doit être menée contre l’Europe des technocrates de Bruxelles. La grande bataille pour notre liberté, notre identité, notre sécurité et notre prospérité. Nous ne devons pas en dévier. D’ailleurs le pouvons-nous ? Puisque comme Jean-Marie Le Pen aime à le rappeler :

« NOTRE SILLON EST DROIT CAR NOTRE CHARRUE EST ACCROCHEE AUX ETOILES » »

Dans cette reprise de la belle métaphore paternelle, je vois une manière de promesse : celle de rester fidèle à la droite ligne du parti. Or, on sait que les promesses politiques peuvent se diviser en trois catégories :

- celles qui sont tenues. Aussi extravagant que cela puisse paraître, il y en a[1].

- celles dont l’accomplissement est indéfiniment ajourné. Exemple : le chômage va diminuer l’an prochain.

- les promesses rigolotes, celles que l’on fait par antiphrase et qu’il faut prendre au second degré. Les politiciens – qui ont plus d’humour qu’on ne le croit – aiment à annoncer l’exact contraire de ce qu’ils s’apprêtent faire[2].

On serait tenté de ranger les propos de Mme Le Pen dans cette troisième catégorie de promesses. Il faut bien le constater, en effet : la charrue frontiste a bien dévié de sa trajectoire depuis un ou deux ans. Si elle est toujours accrochée à des astres, il n’est pas sûr que ce soit les mêmes qu’au temps de Jean-Marie Le Pen. Pour certains, la fille du « menhir » tournerait maintenant les yeux vers cette étoile-là :

Dans une interview donnée en janvier dernier au quotidien israélien Haaretz, Marine Le Pen a en effet déclaré que le Front National avait toujours été sioniste. Il faut cependant reconnaître qu'elle n’apporte pas un soutien inconditionnel à l’État hébreu[3]. Surtout, le sionisme du Front National nouvelle mouture ne saurait à lui seul expliquer toutes les orientations politiques de celui-ci[4]

En réalité, c’est à cet astre-ci que la charrue frontiste semble s’accrocher aujourd’hui :

Cette étoile ne vous rappelle rien ? Et si je vous dis qu’elle a été incorporée dans un célèbre drapeau ?

À ceux qui trouveraient mon propos exagéré, je recommande de lire le projet économique du FN. Ce texte, qui ébauche les grandes lignes d’un futur programme, est à proprement parler socialiste. Oui : socialiste ! Le FN se trouve maintenant à l’extrême gauche – beaucoup plus à gauche, en tout cas, qu’un parti social-libéral comme le PS[5].

Adieu Reagan !

Contrôle du secteur bancaire par l’État, séparation entre les banques d’affaires et les banques de dépôt, alourdissement des impôts pour les entreprises qui engraissent les actionnaires au détriment des salariés, instauration partout d’un impôt progressif, taxation favorisant les revenus du travail plus que ceux du capital…. Il y a quelques années, le Front National eût vomi ces abominations socialo-communistes. Aujourd’hui, il les fait figurer en toutes lettres dans son projet économique[6]. Que de chemin parcouru depuis l’époque, pas si lointaine, où le parti des Le Pen se réclamait de Ronald Reagan !

En 2009 encore[7], on pouvait trouver ces lignes sur le site du FN  :

 « Les baisses d'impôts mettront dans la poche des contribuables des milliards supplémentaires, qui seront utilisés à la consommation pour un pourcentage énorme, ce qui rapportera des recettes de TVA supplémentaires. En outre, cette relance de la consommation accroît la production, et donc l'embauche : l'Etat récupère alors des recettes grâce aux taxes perçues sur les nouveaux salaires.

C'est ainsi que dans les années 1980, la politique volontariste de réduction d'impôt de Ronald Reagan a finalement augmenté les recettes fiscales ! Le principe se résume à la formule : « trop d'impôt tue l'impôt ». A partir d'un certain montant, les prélèvements obligatoires incitent les contribuables, soit à réduire leur activité, soit à frauder. A l'inverse, en diminuant des impôts trop élevés, on encourage le travail, on augmente ainsi la production, et on augmente la masse imposable, d'où des recettes fiscales plus importantes. » 

Dans un récent éditorial du Monde diplomatique, Serge Halimi résumait bien le changement de cap du Front National : « l’extrême droite française a mesuré que sa vieille idéologie thatchérienne, sa haine des fonctionnaires et son poujadisme fiscal ont été disqualifiés par le creusement des inégalités sociales et par la dégradation des services publics. Elle n’hésite donc plus à récupérer des thèmes historiquement associés à la gauche. Il y a vingt-cinq ans, M. Jean-Marie Le Pen célébrait le régime de Vichy, les généraux félons de l’Algérie française, et il jouait des coudes pour se faire photographier en compagnie de Ronald Reagan. Sa fille, elle, n’hésite pas à citer le général de Gaulle, à évoquer la Résistance et à proposer la renationalisation de l’énergie et des télécommunications »

Conversion sincère ou manipulation politique ?

Comment expliquer cette extraordinaire mutation idéologique du Front National ? S’agit-il d’un simple artifice rhétorique ? C’est fort probable. Certes, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas, et Mme Le Pen n’est certainement pas une imbécile. Peut-être a-t-elle pris la mesure, après tout, de la nocivité du capitalisme financiarisé. Peut-être la crise de 2008 lui a-t-elle ouvert les yeux… Peut-être le Front National est-il maintenant persuadé que le salut de la Nation passe par un abandon de ses vieilles idées reaganiennes. Il est pourtant permis d’avoir quelques doutes à cet égard. D’abord, il paraît incroyable de changer à ce point en si peu de temps. Ce genre de choses peut arriver à une personne, parfois… mais cela est-il possible à un parti tout entier ? À supposer que Marine Le Pen soit sincère, peut-on en dire autant de tous ses lieutenants ?

Ensuite, le Front National reste un parti xénophobe – sur ce point la charrue n’a guère dévié de son sillon. Or, la stigmatisation des étrangers (ou des personnes d’origine étrangère) me paraît indiquer un fort conservatisme social. Quand on ne veut pas sérieusement s’attaquer aux inégalités économiques, on a forcément besoin d’un bouc émissaire pour éviter l’éclatement du groupe. Inversement, un parti réellement soucieux de justice sociale sait très bien que les étrangers ne sont pas la cause véritable des maux de la société.

À suivre…


[1] Ainsi, le candidat Sarkozy avait promis en 2007 qu’on n’allait pas demander aux Français de voter à nouveau concernant le Traité Constitutionnel Européen. Non : les Français avaient manifesté leur désaccord en 2005, il fallait respecter leur décision. C’est pourquoi le projet de TCE serait définitivement abandonné au profit d’un petit frère fort ressemblant – le traité de Libsonne – que les Parlementaires seraient chargés de ratifier par égard pour les décisions du peuple français. Promesse tenue ! Il faut croire qu’elle importait tout spécialement à M. Sarkozy.

[2] Je ne puis m’empêcher de rire, par exemple, lorsque des gouvernements prétendent qu’ils vont « sauver le système social français » alors qu’ils cherchent à détruire un siècle d’acquis sociaux.

[3] Dans cette même interview, elle critique le développement des colonies dans les territoires palestiniens et affirme qu’on devrait avoir le droit de critiquer Israël, comme n’importe quel État souverain, sans être accusé d’antisémitisme.

[4] Il y a de multiples raisons d’être sioniste ou antisioniste. Dans l’un et l’autre camps, on trouve des gens qui se détestent cordialement : des juifs et des antisémites, des gens de gauche et de droite (voire d’extrême gauche et d’extrême droite), des ultra-religieux et des laïcs, etc.

[5] Rappelons à ce sujet les propos de Lionel Jospin en 2002 : « Mon programme n’est pas socialiste ». (Source, entre autres : http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?breve113). Petite phrase lourde de signification, et qui pourrait avoir joué un rôle non négligeable dans la raclée électorale qui a suivi.

[6] À titre d’exemple, citons ces deux extraits :

« Le secteur bancaire sera régulé autour d’un pôle public bancaire sous contrôle de l’Etat. Les banques de dépôt en difficulté seront provisoirement nationalisées. L’activité des banques d’affaires sera réglementée, et la France agira fermement au niveau international pour une stricte régulation du marché des produits dérivés.

Pour les grandes sociétés du CAC 40, le bilan 2010 est plus que positif : bénéfices nets en hausse de 85% à périmètre constant en 2011, soit un quasi doublement en un an, à 83 milliards d’euros au total, un chiffre qui retrouve quasiment son niveau de 2007, avant l’éclatement de la crise financière et économique. Si ces chiffres choquent à ce point les Français, ça n’est pas tant parce que les grandes entreprises font beaucoup de bénéfices. En soi un bénéfice est toujours préférable à une perte, et nous ne devons pas souhaiter pour notre croissance et l’emploi que les grands groupes soient en déficit ou en difficultés financières. Non, ce qui choque très légitimement les Français, c’est le terrible décalage qu’ils constatent entre la situation de ces grands groupes, plus florissante que jamais, et la leur, marquée chaque semaine davantage par l’avancée de la crise et les conséquences des plans d’austérité que les dirigeants européens ont décidé d’imposer aux peuples, se refusant à envisager d’autres solutions.

Les Français ont raison d’être choqués par cette injustice sociale effroyable C’est ce sentiment de ne pas profiter des fruits de leur tra vail, parce que ces bénéfices ne sont pas venus de rien mais bien du travail et de l’ingéniosité des Français, qui exaspère nos compatriotes. C’est aussi le sentiment de centaines de milliers de petits chefs d’entreprise, qui travaillent dur au quotidien pour porter à bout de bras une petite société à la trésorerie toujours fragile. Le sentiment d’injustice que ressentent les Français est validé par les faits et les chiffres. Le partage de la valeur ajoutée, c’est-à-dire l’ensemble des revenus engendrés chaque année par l’activité productive, s’est sérieusement dégradé en 30 ans, au détriment des salaires. Ces derniers représentaient plus de 75% de la valeur ajoutée au début des années 1980, contre 67% aujourd’hui, et même 56% seulement dans les grands groupes ! Les revenus du capital ont capté la différence. Un rapport publié par l’INSEE en mai 2009 montre bien cette évolution. »

« □ Lorsque le même taux d’impôt est appliqué pour tout le monde, quels que soient les revenus, nous sommes dans l’injustice : c’est le cas notamment des cotisations sociales, employés (amputation de 25% du salaire pour tout le monde environ) et patronales, et de l’impôt sur les sociétés (PME ou CAC 40 : même taux dans les textes, et même sur-taxation des PME par rapport au CAC 40 dans les faits).

 □ Ainsi nous avons pour objectif d’instaurer la progressivité de l’impôt partout. Ce qui répond à l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés »

□ La justice fiscale suppose aussi de rééquilibrer la taxation du capital et du travail : les revenus du travail doivent être moins taxés, mais le capital et les revenus du capital davantage. »

[7] D’après l’agoravoxien Walid Haïdar. Cf. son deuxième commentaire sur ce fil de discussion.



114 réactions


    • Francis, agnotologue JL 14 juillet 2011 09:52

      Mais non péripate, c’est moi quarchibald traite de simple d’esprit.

      « On ne reconnait jamais en quoi que ce soit davantage que ce qu’on est soi-même » (*), de sorte que, fatalement, quand deux individus s’évaluent réciproquement, ils sont au moins d’accords sur un point : la limite maximum de l’intelligence que chacun accorde à l’autre est celle du plus couillon des deux.

      L’un des deux est dans le vrai et l’autre n’est pas mécontent puisqu’il croit que c’est lui ! Le pb, c’est que celui-là s’en tient là : il a « perdu le temps de l’autre », dans le sens qu’il n’en a tiré aucun profit.

      Voilà, archibald, cette petite leçon d’un « simple d’esprtit » vous était spécialement destinée. Ne me remerciez pas, c’est de bon coeur.

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 14 juillet 2011 09:54

      Ceci étant, péripate, si vous n’êtes rien de ce que j’ai dit, vous avez la possibilité de nous le faire savoir en répondant à mon post de 8H45 !


    • Le péripate Le péripate 14 juillet 2011 10:05

      Non mais ! Vous me traitez d’imbécile, de désinformateur et de je ne sais plus quoi, et il y aurait une question à laquelle je pourrais répondre !
      Il y a des limites.


    • Francis, agnotologue JL 14 juillet 2011 10:12

      péripate, ne soyez pas idiot en plus : j’ai dit « ou » pas « et » !

      Allez, je prends ça pour un bottage en touche : vous en êtes coutumier, comme tous les adeptes de la non-pensée libérale.


    • Le péripate Le péripate 14 juillet 2011 10:17

      Non mais ce con se fout de ma gueule en plus !

      Le petit stalinien qui me contraindra n’est pas encore né, JL et vous n’êtes qu’un amateur en matière de contrainte.
      Excusez-vous, ce ne serait déjà pas mal.


    • Francis, agnotologue JL 14 juillet 2011 11:10

      péripate,

      le seul qui insulte ici, c’est vous. Moi je diagnostique, avec les éléments dont je dispose, naturellement.

      Si vous savez lire (comprenez : si vous étiez de bonne foi) je vous ai mis au défi de nous démontrer que vous n’êtes pas un imbécile en répondant à mon post de 8:45. Il est vrai que l’alternative n’est guère plus reluisante, et je comprends votre désarroi.


  • sisyphe sisyphe 14 juillet 2011 10:40

    Très bien. 


    Virage à gauche (même quasiment à l’extrême-gauche), donc, des objectifs socio-économico-financiers du FN. 

    Après tout, pourquoi pas ; conversion tardive, radicale, brusque, mais, au bout du compte, fort bienvenue si elle n’est pas que promesses en l’air. 

    Mais alors, quid des institutions et de la démocratie ; c’est à dire des conditions de réalisation de ces objectifs ? 

    L’article est à suivre ; on va donc attendre d’en savoir un peu plus ; notamment, sur la nature du RÉGIME prôné par le FN.
    Y aura-t-il, là également, virage à 180° ; parce que, jusqu’à présent, sur le programme du FN, en ce qui concerne les institutions, s’il est question du changement de mode électoral ( Introduire le scrutin proportionnel intégral à un tour aux élections législatives, européennes, régionales, cantonales et municipales.)
    il est, en revanche, question d’une RENFORCEMENT du PRESIDENTIALISME ; par les pouvoirs accordés au Président (je cite) : 

    La fonction de Président de la République :

    - Rétablir la durée du mandat présidentiel à sept ans non renouvelable.

    - Préciser la mission du chef de l’État qui est celle de déterminer la politique de la Nation conformément au mandat qu’il a reçu du peuple (modification de l’article 5).

    - Engager la responsabilité du Président lorsque celui-ci procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat.

    - Modifier l’article 20 en faisant du Gouvernement l’équipe d’exécution et d’administration de la politique présidentielle responsable devant le Parlement.

    C’est dire qu’on ne se dirigerait pas vers une reconquête démocratique, mais au contraire vers le renforcement d’un régime plus autocratique, sous la direction d’un Président à fonction de « monarque » .... et pour 7 ans ! 

    Quid d’un réel pouvoir redonné au peuple, par, par exemple, la réunion d’une Assemblée Constituante, de relais citoyens capables de contrôler les élus, de contre-pouvoirs réels, d’une réelle indépendance de la justice, du principe de non-discrimination des citoyens français, de quelque obédience, origine, religion, etc, etc....

    Le rôle d’un Président et d’un gouvernement étant, avant tout, d’assurer l’unité de la nation, par la reconnaissance des mêmes droits de TOUS les citoyens, quelles que soient leurs origines, et la SOLIDARITÉ entre eux ; Liberté, Egalité, Fraternité restant les concepts intangibles régissant l’ensemble des institutions et des lois. 

    Grande différence, donc, pour le moment, entre les OBJECTIFS fixés, et le fonctionnement des institutions, qui ne marque aucun retour vers une démocratie plus directe, plus sous le contrôle des citoyens. 


    Plutôt, donc, qu’aux objectifs, (qui peuvent être assimilés à des « promesses »« ), on interrogera donc le FN et sa représentante, de façon particulièrement vigilante, sur l’expression des conditions d’exercice d’un vrai retour à la démocratie  ; tant il est vrai que l’histoire nous a appris que s’en remettre à un »sauveur", dans un régime autocratique, a toujours engendré des privations de liberté, un asservissement de la justice, et des abus anti-démocratiques de toutes sortes. 


    A suivre, donc..... 

     




    • sisyphe sisyphe 14 juillet 2011 10:58

      Par ailleurs, je suis curieux de savoir ce que les partisans du FN pensent de l’affirmation du SIONISME de celui-ci ; damned ! , leur théorie du « complot sioniste » du NWO tomberait donc aux oubliettes ? 


      Sale affaire .... 
       smiley

  • papi 14 juillet 2011 10:54

    @ à Jl et Peripathe

    Trêve de bons mots et de joyeuses insultes mutuelles, revenons si vous le voulez bien sur le sujet ..
    Je ne vous considère ni l’un ni l’autre pour de imbéciles , mais pour des gens censés, et ce n’est pas par des querelles que nous ferons avancer un débat ..
    L’europe est en train de se fissurer, pour ne pas dire de s’effondrer, les USA, bis repetita, notre pays est engagé dans des guerres meurtrières, sans but et sans gloire, notre propre économie
    tremble sur son socle, , et vous vous querellez pour rien, ..
    Les sujets évoqués doivent vous rappeler à la raison, ces événements donnent raison à une seule personne, elle a une clairvoyance nette des difficultés en cours, elle apporte et propose des solutions claires et efficaces, le temps n’est plus aux discutions , mais à l’action
    car personne, et aucun parti n’est capable de faire des propositions valables pour améliorer la situation.. Seule Marine Lepen actuellement réussie à gérer et organiser une riposte à
    l’agression de notre pays par la finance et le capital .. Si nous ne faisons rien, vous tomberez tous deux dans le gouffre en continuant à vous chamailler..
    Il est temps d’ouvrir les yeux sur le présent, et de prévoir l’avenir si nous ne voulons pas finir comme les grecques, l’échine courbée sous le joug des créanciers, bref finir dans un esclavage économique ou personne ne sera à l’abri des coups de fouets des meutes casquées des dirigeants serviles
    Retrouvons notre indépendance, notre souveraineté, notre monnaie, comme les autres pays vont le faire bientôt .. et pour cela seul une seule personne , courageuse, et honnête
    est capable de nous diriger pour renouer avec le liberté et la prospérité.. c’est MLP..


    • Francis, agnotologue JL 14 juillet 2011 11:04

      papi,

      chacun voit midi à sa porte. Vous faites doublement fausse route : avec moi c’est clair, je ne voterai jamais pour l’extrême droite.

      Avec péripate vous perdez votre temps aussi, puisque c’est le chantre de ceux qui nous ont mis là où vous dites, les ennemis de l’Etats nation démocratique, autrement dit les ennemis de la République.


    • Beaurepaire Beaurepaire 14 juillet 2011 15:12

      Papi, 


      Je n’ai pas très compris les propos de votre contradicteur. Hier je suis tombé sur un débile complet qui me disait que l’€ c’était cela qui nous avait sauvé. Comme il m’a rendu des services gratis je voulais lui payer un deuxième jaune, mais là je me suis rendu compte des ravages de l’alcoolisme. Depuis ce matin c’est parti sur Marine communiste. Si je comprends bien elle est communiste d’extrême-droite et ultra-sioniste. 

  • Gargantua 14 juillet 2011 10:58

    Merci pour votre article, l’analyse que vous faites pour le FN est très instructive, il est frappant de voir le changement de critère économique, il y a eu un véritable changement de valeur économique qui par ailleurs que nous rencontrons aussi dans les deux parties principaux de l’UMP et du PS.

    Il est intéressant de voir le rôle que le FN à jouer depuis sa création, le contre pied systématique des valeurs porter par les deux grand parties qui se partage l’électorat.

    Jusqu’à présent, ce partie avait un rôle d’épouvantail politique, par sa position xénophobe, ses provocations racistes, par sa revendication à des références et des liens historiques sulfureux, les bons mots du chef a crée paradoxalement une apathie critique des Français vis à vis des grand choix et des nutations idéologiques des grands parties.

    Ce parti a servie au deux grands partie, anciennement RPR et PS de mettre en place les grands mutations politiques en France, sans qu’il est un véritable de débat en profondeur de toute les conséquence de ses nutations, les principales réussites du FN est que la France à céder au valeur Ultra- libérale, et à favoriser un fort lobby politique pro Européen,une radicalisation d’un État sécuritaire tous en alimentent dans un feux de braise une xénophobie rampante dans leur théorie absurde de la préférence national.

    Car c’est un partie qui a bien été renie en celle par l’action historique de Mitterrand pour des raisons en apparence purement électoraliste, qui à servie de chantier idéologique à l’UMP dont on voir aujourd’hui, le président Sarkozy les à appliquer sans qu’ils aient une résistance parlementaire salutaire à freiner ses mesures.

    Ce qui est aussi important dans votre article, c’est le changement en apparence idéologique en prenant une couleur en apparence de gauche révèle de fait depuis le transfuge d’une part importante d’ancien électeur qui votaient traditionnellement communiste ou socialiste, et de l’autre que Marine Le Pen en dehors de l’habillage idéologique qui n’a pas varies d’iota dans ses valeurs fondamentalistes du partie.
    Par contre il y a une véritable conquête du pouvoir que ne voulait pas son Père qui régulièrement sortait des provocations qui entrainaient de facto sa marginalisation politique mais pas ses idées qui sont devenue des valeurs de référence d’un tiers des électeurs aujourd’hui. 

     


    • robert 25 juillet 2011 20:58

      @gaga, le programme du fn !!!!!!!!!!!!!! mais ou est ’il ??????
      sans dec ya vraiment le remplacement du euro par le franc 1/1 ???????


  • Christoff_M Christoff_M 16 juillet 2011 14:37

    Au lieu de vous en prendre à LePen, je préfèrerais que vous nous détailliez le programme fameux de l’UMPS le vide intersidéeal... béni oui oui des banques européennes et mondiales !!


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