vendredi 26 février 2021 - par June

L’ivresse du pouvoir des juges et des services sociaux

L’IVRESSE DU POUVOIR DES JUGES ET DES SERVICES SOCIAUX

 

C’était un 29 juillet exactement où je pris une décision, la plus dure, la plus triste qu’il soit de me séparer de mon fils, de le placer plus exactement.

Je l’élevais seule depuis sa naissance, d’un père quasi absent, tourmenté déjà par sa propre maladie, la schizophrénie. Seule, sans les grands parents et avec le peu de nounous qui m’avaient soulagé.

Mon fils Lyam âgé de cinq ans doté d’un tempérament difficile, rejetant toute autorité, en obsession pour obtenir une chose quand il avait décidé, était un enfant exigeant. Mon état de fatigue face à ses exigences prenait une ampleur telle, que jusqu’à ce fameux 29 juillet 2018, j’étais prise d’une forme de tétanie, lessivée d’une fatigue qui m’avait pris tout mon souffle, je n’étais plus là, j’existais à peine. Les gens qui m’entouraient s’apercevaient sûrement de ces signaux de détresse que je leur renvoyais. Mais personne n’avaient bougé, personne n’avaient peut être osé jusqu’à ce que je m’enfonce dans mes plus grandes profondeurs.

Mon fils, hypéractif ne s’arrêtait pas, ne s’arrêtait jamais, me sollicitait sans arrêt pour l’écouter, jouer, le regarder danser, il n’était qu’à lui même le centre de la maison, je n’avais plus aucune place pour moi même de me retrouver ne serait ce qu’un bref instant. Je n’existais plus, je m’effaçais de ce monde pour qui déjà j’étais invisible. J’essayais de tenir bon pour mon fils, pour le peu de moi même qu’il en restait jusqu’à ce fameux jour où tout devint aussi noir que blanc, en me demandant sans cesse si j’avais pris une sage décision, celle de le confier aux services sociaux, ces services pourtant que je refusais en bloc sachant très bien qu’ils ne représentaient pas la solution à ce soulagement, bien au contraire, mais j’étais prise dans une telle détresse et spirale infernale que je les ai sollicité, avec la certitude conviction que je regretterai immédiatement ma décision prise.

Je leur avais confié vivre l’enfer avec mon fils, ce dernier m’écoutant très peu et qu’il ne s’arrêtait jamais m’ayant conduit à un état d’épuisement total.

 

Les membres de l’Aide Sociale à l’Enfance sont donc venus à mon domicile pour récupérer mon fils, pour l’enlever à sa mère, pour m’arracher la chair de ma chair où cet acte de déchirement, le terme déchirement n’étant qu’un doux euphémisme, m’avait complètement anéantie.

Ils essayaient d’expliquer la situation à mon fils mais lui même, pris de panique ne cessa de hurler et pleurer car il comprit, oui à cet instant qu’une nouvelle vie venait à lui, celle de vivre loin de sa mère. Je le regardait avec compassion, les yeux brillants, mais n’eût d’autres manifestations aussi intenses que lui pour le préserver, pour ne pas l’apeurer. On se doit dans ces moments d’être adultes responsables de savoir prendre sur soi y comprit dans ces moments aussi douloureux soient-ils. Il hurlait en disant qu’il souhaitait rester avec sa maman mais les membres de l’ASE lui expliquaient que maman était fatiguée, qu’elle avait besoin de repos. Son dernier regard perdu en descendant de l’escalier je l’ai encore en mémoire, mon pauvre petit qu’on prenait pour l’emmener en foyer d’urgence là où demeurent des enfants maltraités, abandonnés, ce qui n’avait pas été mon cas. Pour rien au monde je n’aurais pu maltraiter mon fils encore moins l’abandonner. Il me fallait juste un peu de repos, reprendre des forces pour regagner le cap du rôle de mère.

Mon fils intégra donc un foyer d’urgence d’enfants placés. Pendant quinze jours j’ai été privée de voir mon fils, quinze longs jours alors que nous sortions avec mon fils d’une fusion la plus totale. La procédure veut cela. Mettre un éloignement entre l’enfant et sa mère afin que l’enfant prenne ses marques ailleurs. Dure acceptation. Que voulaient-ils au fond ? Que l’enfant oublie sa mère ? C’est la question que je me pose encore deux ans et demi après ce placement où je n’ai eu que très peu d’agissements faits de la part de l’ASE et des membres AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) dans l’intérêt de mon enfant et moi même. Jamais je n’aurai cru vivre un tel cauchemar au sein de la justice. Comme si j’étais une criminelle ou considérée comme tel ou inapte, de tels jugements sous entendu par ces services qui pour certains vous regardent avec mépris, avec honte, avec culpabilité.

Lorsque l’on est une mère aimante on culpabilise assez de cette situation en s’insultant déjà de mère indigne.

Ces quinze jours ont été interminables, je n’arrivais pas à me reposer bien au contraire. Tous les sentiments se mêlaient culpabilité, angoisse, honte, un sentiment de vide intérieur le plus total. Le soir, à côté de moi, mon fils n’était plus là. Parce qu’il dormait tous les soirs près de moi, je regardais son absence dans mon lit, j’imaginais sa petite bouille , son sourire, son air mutin, son odeur mais son absence était bien réelle, elle n’était pas fiction.

La juge des enfants ordonna une audience le quinzième jour donc, pour évaluer la situation. Je suggérai un placement de six mois qui me permettrai de me reposer, de reprendre des forces afin d’être plus à même de pouvoir remplir mon rôle de mère. Le juge accepta et mit en place des visites médiatisées et appels téléphoniques sous surveillance du service gardien, l’ASE.

Cette fameuse ASE, entité hautement dangereuse pour les parents, qui pour mon cas n’a jamais agi dans l’intérêt de l’enfant et de la mère, bien au contraire dans le seul but de faire oublier la maman à l’enfant par le biais d’un foyer d’urgence pour enfants.

Ce foyer où demeurait Lyam n’avait ni plus ni moins le fonctionnement d’un système carcéral, un interphone où l’on doit se présenter à l’entrée du portail, un interlocuteur qui vous ouvre pour pénétrer à l’intérieur des lieux. Une salle d’attente minuscule vous attend avec l’interdiction de pénétrer dans la chambre de votre fils ni dans les couloirs du foyer. La violence, la souffrance sont des notions omniprésentes dans ces foyers, les enfants n’attendant que leur libération de ces lieux sous prononciation du juge des enfants pour retourner dans leur propre famille. La souffrance générant donc de la violence entre enfants, des enfants vers les éducateurs, ces enfants qui ne sentent plus aimés ou abandonnés. Certains enfants, du coup reproduisent le calque de la violence étant le seul moyen de se soulager, d’aller mieux, d’exister afin qu’on leur prête attention. L’équipe de plusieurs éducateurs, une directrice que je surnommais Gargamel, car oui cette directrice qui en plus d’être foncièrement méchante lui ressemblait drôlement, une psychologue professionnelle à qui je me confiais parce que je me sentais en confiance. Lyam a eu du mal à s’intégrer au début, réclamant beaucoup maman, il n’était pas habitué non plus à vivre en communauté avec une quinzaine d’enfants de tout âge, ces éducateurs, dans ce foyer qui pouvait être considéré comme une grande famille. Lyam aimait le calme et il remontait souvent ce trop plein d’agitation, les cris, les vols que les enfants pouvaient commettre entre eux, ce vacarme assourdissant qui lui était intenable. Alors oui cela était difficile pour lui et ce du début jusqu’à la fin. Nos retrouvailles en visites étaient euphoriques et il n’attendait que ça , voir et revoir sa maman. Nous nous nourrissions de ce peu de moments, une heure par semaine pour nous donner tout l’amour qu’il nous manquait à l’un comme à l’autre le reste du temps. Une heure seulement, une heure qui s’écoulait aussi vite que l’écoulement du sable dans un sablier. C’était dur , je comparais souvent ce foyer à une forme de détention, les familles pouvant aller rendre visite aux détenus une heure en parloir. Il n’y avait pas grande différence entre le monde carcéral et celui de ces foyers, les conditions étant des plus stricts pour les visites. Comment dans un pays démocrate et de liberté pouvait on vivre cela ?

C’est alors que je compris rapidement l’erreur que j’avais faite de me mettre les mains dans les services de l’ASE, que je regrettais amèrement cette décision, que je compris que la liberté n’était pas , que leur prudence exagérée face à certaines situations n’était que le reflet d’une société anxiogène, malade et que leur moraline n’avait lieu d’être.

Mes rapports avec mon référent ASE était un désastre, il n’écoutait rien, n’agissant qu’à sa guise sans y voir le moindre intérêt pour mon fils et moi même. Il était la bêtise même. Il se rendait difficilement joignable par téléphone ce qui compliquait la relation. C’était un frustré, un pervers narcissique qui se complaisait dans le mal qui pouvait faire aux familles, un homme sans empathie, un homme qui n’avait rien à faire dans ce métier.

L’ASE elle même étant une gabégie la plus totale qui ne voit que son intérêt qui ne fait que le strict minimum de son travail, des fonctionnaires comme on les connaît si bien.

Six mois, six mois d’enfer, de regrets, de souffrances inutiles que j’avais infligé à mon fils et moi même étant responsable de ma triste décision de départ, d’avoir fait sonner ce SOS dont j’aurais pu me passer.

Une nouvelle survint donc le 12 février 2019 soit six mois plus tard, comme convenu de réévaluer la situation. Ma position était claire récupérer mon fils à domicile avec s’il le voulait un éducateur qui aurait fait office de présence. La juge prit note et m’annonça que ma propre mère oui ma mère qui m’a mis au monde avait fait des signalements contre mon gré, en étant domiciliée à mille kilomètres de chez moi. Elle avait remonté que mon fils était en danger avec moi. En danger de quoi ? Je tomba des nues pensant comment une mère pouvait faire cela à son propre enfant. Je compris bien rapidement qu’elle souhaitait m’atteindre, atteindre ce qui comptait le plus pour moi, mon fils, que nos conflits qui duraient depuis ma plus tendre jeunesse entre elle et moi n’était en réalité qu’un règlement de compte. Mon père séparé de ma mère depuis plus de vingt ans ainsi que mon frère n’avaient pas digéré que ma mère ait été capable de faire cela à sa propre fille, au lieu de la soutenir. A travers mon long vécu je peux dire aujourd’hui et avec certitude que ma mère est sans empathie, le terme que l’on utilise vulgairement « pervers narcissique » et qu’à ce titre les médecins considèrent cette maladie comme inguérissable. Que pour s’en protéger il faut simplement fuir. Et qu’à travers ses actes, qu’elle a perdu sa fille de manière définitive. Je ne pourrais pardonner de tels agissements ou qu’en demandant à Dieu de la guérir. Mon entourage, choqué des agissements de ma mère m’avaient donné leurs avis à savoir qu’elle méritait de se prendre une grande gifle ou certains auraient été capables de commettre un meurtre. Il est vrai que l’on y pense à lui arracher les yeux tant ces actes sont violents et pathétiques mais la voie de couper les ponts a été la voie pour laquelle j’ai opté, voie plus sage de me battre avec mon avocate pour démontrer que je suis une mère aimante sachant remplir parfaitement la notion d’autorité parentale faisant tout pour son fils et d’arriver à soulever que le placement initial était parti d’un simple surmenage pour en arriver à une telle ampleur, amenant de surcroît ce jugement à un jugement abusif. Comment la juge a t elle pu prendre en compte des dires venus de l’autre bout de la France sans preuves ? Ces fameux appels émis vers le 119, numéro d’appel d’urgence pour dénoncer des enfants en danger et qui pour beaucoup de familles innocentes se sont vues placées leurs enfants sans motif légitime. La France étant le premier pays européen où existe le taux le plus élevé d’enfants placés.

Le jugement tomba donc sous reconduction du placement pour un an et non plus libre mais devenu judiciaire. Là je ne réalisais pas tout à fait ce que la juge venait de prononcer. Pourtant Lyam avait été entendu à savoir vouloir revenir au domicile de sa mère, que normalement la parole de l’enfant est entendu (les articles de lois le stipulant) mais non la bataille était perdue et c’est là que je compris la puissance de la magistrature, que j’étais juste le pot de terre contre le pot de fer. Lyam revint donc à son foyer où son état psychologique ne cesser de se détériorer, tristesse, pleurs, demandant sa mère. Mais personne ne pût réagir la décision de la juge ayant été prise. Voyant l’état de mon fils durant les visites, le miens était inaltérablement touché. J’ai compris que j’allais entreprendre un combat pour le récupérer, combat qui aujourd’hui n’est toujours pas terminé. Depuis ce fameux 12 février , j’ai écrit je ne sais combien de lettres à la juge, où tout ce que j’ai pu demander m’a été refusé. La juge avait prononcée une expertise psychiatrique à mon encontre, que j’ai refusé sachant qu’un diagnostic m’avait déjà été posé à savoir le TDAH Trouble Déficit d’Attention et d’Hyperactivité en 2015 et que mon diagnostic était bien plus valable que les experts psychiatriques judiciaires avec qui ils collaboraient sachant que les divers tests que j’ai effectué s’étaient déroulés sur plusieurs semaines comparativement aux tests de leurs experts dont la durée est d’une heure et demi. Comment pouvait on poser un diagnostic psychiatrique ou pas sur une durée de une heure et demi ? Question que j’avais remonté à la juge par écrit à laquelle je n’ai jamais eu aucune réponse. Cette non présentation à cette expertise a joué en ma défaveur non pas que je ne voulais pas y être soumise mais que mon argumentation était plus légitime. Du coup la juge est restée dans l’ignorance à savoir si j’étais atteinte ou non d’un trouble pouvant affecter mon rôle de mère. Les mois passèrent où les éducateurs avaient préparé mon fils à intégrer une famille d’accueil. Je vivais très mal cette situation où je criais mon injustice au sein du foyer où mon fils demeurait. J’étais en droit, en libre libre droit de dénoncer une situation que je qualifiais d’injuste et abusive. Mais combien de situations de placement injustes ou abusifs existent-ils en France ? Pour m’être documentée sur forums, je compris très largement que je n’étais pas un cas unique. Malheureusement. des parents ont abandonné leurs propres enfants devant les grands pouvoirs de l’ASE, des parents ont dépensé quelques milliers d’euros en frais d’avocats, de procédures, de déplacements ; des parents ont apporté des preuves irréfutables d’un père ou d’une mère violente, avec pour l’appui la paroles de ces enfants mais que ces derniers n’ont jamais été entendu ou pire encore des parents qui se seraient suicidés tant le système du placement d’enfants est violent. Comment ne pas bondir ou réagir ou ne pas dénoncer de tels abus ? Comment l’État dans tout ça peut il ne rien faire ou plutôt laisser tout faire ? Un documentaire l’avait pourtant souligné « Les oubliés de la République « ou encore « Dans l’enfer des placements » écrit par Lyès Louffok. Parce que les placements représentent encore un tabou, une honte, parce que l’on sait que la majorité des placements sont abusifs à 80 % et que peu de personnes le dénonce.

Mon fils a enfin quitté son foyer et a intégré en mai 2019 une famille d’accueil maghrébine avec quatre enfants où deux d’entre eux étaient recueillis, mon fils en faisant parti. Non pas que je sois foncièrement opposée à la culture maghrébine, ayant moi même des origines marocaines mais que l’ASE ne m’avait pas consulté pour obtenir mon avis, m’imposant cette famille sans mon consentement dont la loi l’interdit, à savoir que pour le choix de la famille d’accueil les parents ont leur mot à dire. Etant bouddhiste de philosophie pensant que de vivre l’instant présent étant le meilleur accès à la plénitude, cette famille de confection musulmane, ce que je ne rejette pas mais que mon fils baignerait dans une autre culture que celle que je lui avais inculqué. Non pas que je prône de manière absolue la philosophie bouddhiste mais me sens loin de la religion musulmane. J’avais le sentiment de plus ne plus exister, que l’autorité parentale qui m’avait été toujours attribuée n’était en réalité que des mots. Des mots qui n’avaient plus de sens. J’en voulais à l’ASE de faire ces choix sans mon consentement, je leur en voulais terriblement. Ce qui parfois me mettait dans des états de rage, comme une lionne défendant ses lionceaux. De plus le domicile de la famille d’accueil se situait à vingt kilomètres de mon ancien domicile, une distance qui ne facilitait pas les choses. La bonne nouvelle étant que Lyam avait pris rapidement ses marques au sein de cette famille de substitution. Une grande maison de deux étages, meublée de manière contemporaine, un immense jardin avec terrain de football, une grande piscine, tout à portée de ce que peuvent rêver les enfants. Lyam avait sa propre chambre ce qui le changeait de mon domicile de l’époque où il dormait avec moi. Plusieurs polémiques ayant été abordées sur ce sujet à savoir si l’enfant dort avec sa mère pouvait l’empêcher ou non de se réaliser dans son plein développement. Les réponses apportées selon plusieurs études cliniques varient mais j’ai préféré retenir celle de Catherine Gringen à savoir qu’un enfant qui dort auprès de sa mère se sent en sécurité, rassuré ce qui est en réalité très bon pour son développement personnel. Elle fait allusion à d’autres cultures plus précisément africaines qui vivent de telle manière et qui n’ont entravé en aucun cas la santé de leurs enfants. Lyam s’est rapproché d’un enfant recueilli comme lui du même âge dont la maman a été jugé défaillante pour élever son fils seule, ayant manifesté des gestes de violence à son égard. Ils sont dans la même classe, soit en CE1 où Lyam a de très bons résultats scolaires ce qui ne signifie pas en soi que ces résultats perdureront, le maître m’ayant remonté que Lyam avait parfois des problèmes pour écouter, qui le sentait en souffrance à des moments du fait d’être loin de sa maman.

Mais un élément nouveau qui vint perturber ma confiance au sein de l’ASE était l’amaigrissement de mon fils depuis qu’il avait intégré sa famille d’accueil. Un amaigrissement important où mon fils me remontait quand je le voyais, qu’il n’aimait pas les plats que lui faisait la famille d’accueil. C’était une période pendant laquelle j’avais le droit de pouvoir le prendre pendant deux heures en extérieur. Les semaines passaient où son état s’empirait le remontant à l’ASE qui devait fixer un rendez vous avec la PMI. (protection maternelle infantile). Elément que j’avais remonté au mois de mai et où rien n’a été fait. Je pris entre temps une décision que je savais risquée sur le mercredi d’après, de ne pas restituer Lyam à l’ASE pour cause cet amaigrissement en démontrant que la santé de Lyam était en danger. Je pris ce risque en expliquant le tout à Lyam tout heureux de cette nouvelle de pouvoir rester chez sa maman. Nous sommes partis faire une main courante aux services de police contre les membres de l’ASE pour dénoncer cet état d’amaigrissement. A notre retour à la maison, il n’a fallu que deux heures à l’ASE pour arriver à mon domicile accompagnée de la police pour venir récupérer mon fils avec comme cerise sur le gâteau une convocation m’attendant le lendemain au poste de police. Mon argumentation fût claire lors de la convocation où j’ai échappé à une mise en garde à vue mais où la juge tapa du poing sur la table en suspendant les visites libres avec mon fils au profit d’un retour en visites médiatisées à hauteur d’une heure tous les quinze jours. J’avais pourtant conscience que je prenais un énorme risque mais pensais être entendue sur le pourquoi qui mettait en danger mon fils. Non recevable. C’est là que tout fût pire, que je m’enfonçais dans ce sable mouvant et que je n’avais d’autres échappatoires que de quitter cette ville d’abrutis, sans interlocuteurs humains et compréhensifs.Il fallait que je m’évade loin, repartir à zéro, loin de cette violence, loin de ces individus qui vous mettent la tête sous l’eau, loin de la bêtise.

Ce combat que je mène seule depuis deux ans et demi qui, pour l’instant n’a mené à rien, où je n’ai vu l’ombre d’un résultat. J’avais évoqué à plusieurs reprises au foyer mon envie de déménager, car en plus de ce combat, je vivais dans une ville violente à tout va où les flics laissaient faire, où l’environnement ne m’aidait pas à être sereine. C’est là que je pris cette sage décision sans regrets de partir et qui m’emmena à Béziers. J’ai écrit au juge pour demander de transférer mon dossier sur la nouvelle ville., elle me répondit qu’un transfert ne peut se faire comme ça et n’est pas automatique. Pourtant « l’article 1181 du code pénal stipule qu’en cas de déménagement la mesure doit suivre dans le nouveau département » . Je décidais aussi de prendre un avocat pour me soulager dans les démarches, si j’avais su je l’aurais prise dès le départ d’ailleurs. J’ai le sentiment que depuis l’obtention de mon avocate le ton commence à changer chez les juges, que le ton a baissé mais que le combat est toujours là, que mon fils demeure encore dans le département 38, moi 34 et que cela va faire trois mois que je ne l’ai pas vu , que j’ai pris la décision de ne plus collaborer avec l’ASE de Vienne, fonctionnaires incompétents et malveillants mais de mener ce combat avec l’aide unique de mon avocate. C’est là qu’elle décida de faire une requête auprès de la juge pour demander une nouvelle audience.

Depuis le 29 juillet 2018 je ne vis plus, je survis pour mon fils pour le combat que je mène pour lui, pour moi, pour que l’on se retrouve mieux après cette terrible parenthèse. Tous les jours qui se suivent se ressemblent, sont une pause sur moi même, sur mes réelles aspirations, sur mes réussites mes échecs, sur ma voie du bonheur. J’opte pour la voie de Nietzsche dans « Ainsi parlait Zarathoustra », de m’isoler, de me rencontrer moi même afin de retrouver une cette plénitude, que je n’avais de toute façon jamais atteinte. Je restais planter là à culpabiliser encore et encore de cette erreur que j’avais pu commettre. Constance Debré résume très bien là où j’en étais « Un peu ici beaucoup ailleurs ». Pour ce qui existe de l’amitié, ou encore l’amitié d’aujourd’hui je la refuse en bloc, ces relations superficielles, sous discussions futiles, éphémères et qui ne durent jamais. L’humain aime parler de lui sans rien écouter de vous, il s’en contrefiche de vous son seul but parler de lui, se pavaner égocentriquement. L’amitié je la saisis sur l’instant d’une rencontre en ne donnant jamais suite. De toute façon je vis sans téléphone portable, j’ai uniquement un téléphone fixe ce qui me va très bien. Quand je les vois tous addicts, esclaves de leurs portables je les plains. Je les plains dans leur privation de liberté qu’ils s’infligent et ne peuvent être heureux si déconnectés d’eux mêmes. Avec les notions de « qui aura le plus d’amis sur Facebook » ou de « like » je crois que c’est moi qui suis déconnectée de ce monde nauséabond, sans intérêt. Ils ne savent pas vivre ce moment présent qui vous est offert mais prenne une photo du lieu ou d’une situation pour la poster immédiatement et attendre les retours des « like » comme des idiots. Je me dis que le monde à peu près fréquentable reste celui des livres qui me donne l’ivresse d’exister ne serait ce qu’un instant. Ou d’écrire, la plume étant ma seule alliée. Je refuse le monde d’aujourd’hui tel qu’il est bête, nauséabond, un monde stigmatisé fondu dans un même moule où tout le monde s’est fait prendre dans cette emprise de ce système dit de « communication ». De communication ? L’époque que nous vivions d’antan, du face à face, du déplacement pour aller chez les uns et les autres relevait d’une véritable communication que ces communications virtuelles où l’on pianote derrière son écran. Les individus se sont mis les deux pieds dedans. J’ai envie de leur dire « N’étiez vous pas plus libre avant » ? Ils répondraient sûrement et de manière incontestable que oui mais ils continueraient sans se remettre en question. Etre face à soi même fait bien trop peur, c’est tellement plus facile de s’égarer sur les réseaux sociaux, sur les pistes de danse alcoolisé, se mettre en fuite en perdant son propre centre.

La seule chose qui valait pour moi était de retrouver mon fils dans cet amour intemporel et inconditionnel. Il paraîtrait que Dieu fait vivre les situations les plus dures à ce ceux qui ont la force d’y résister, de combattre, de se relever, d’affronter. Sûrement, et il est vrai que je suis une femme forte dotée d’un fort mental qui affronte, se relève et gagne toujours, ce que je ne pouvais plus supporter c’était cette Injustice devenue le propre de la justice, d’évoquer de gagner contre la justice, gagner quoi mon fils alors que c’est le miens ? Une vraie boutade. Alors oui parlons en de ce pays aux fameux droits de l’homme. Dans cette bataille, j’ai soumis mes éléments à la Cour Européenne qui m’a répondu par la négative à savoir qu’il n’interférait pas sur des situations d’enfants placés. Ma lueur me dit de me tourner vers Brigitte Macron sous quatre mails et aucune réponse à ce jour. Ce que j’ai pu bien remonter à la juge des enfants c’est « Comment est ce possible que pour récupérer son propre fils se soit autant un combat » J’attends aussi toujours la réponse. Lorsque l’on voit aussi les délais de la justice, dans ce pays, cette lenteur la plus effroyable soit elle alors oui on se dit que tout n’est pas gagné. Toutes ces problématiques de manque de matériels et humains manquant, ces derniers éléments expliquant l’extrême lenteur de la justice.

Alors oui se pose le problème de la frustration ce sentiment qui envahit tout votre être, ce mélange de colère et de déception de ne pas arriver à avoir ce que vous désirez, que vos paroles, vos écrits soient du vent, mieux vaut parler à un mur encore là vous êtes sur qu’il ne vous répondra pas. A ce jour cela va faire trois mois que je n’ai pas mon vu fils, depuis que je suis arrivée sur Béziers et que de l’autre côté sur Vienne je n’avais plus d’interlocuteurs ASE, élément supplémentaire que nous avons remonté à la juge. Je me rends compte que cette situation est pire que celle des détenus qui en décomptant les remises de peine savent approximativement le jour de leur sorti, moi je ne sais pas, je vis dans le vague, ce flou qui vous tue, je ne sais rien hormis la date de la prochaine audience à savoir le 20 février 2020, et qu’il me reste quatre mois pour démontrer que je suis en capacité de reprendre Lyam, convaincre la juge de se dessaisir afin de confier le dossier à l’ASE de Béziers, ou mieux encore élément que j’ai demandé à mon avocate la main levée immédiate de la mesure d’assistance éducative ne souhaitant plus jamais être en contact avec ce type d’interlocuteurs malveillants. Il est bien connu que lorsque l’on rentre dans l’ASE on sait quand on y rentre jamais quand on en sort. Même un détenu condamné à perpétuité sait lui au moins qu’il ne sortira jamais.

Cela aura été l’erreur de ma vie, erreur que je paie très cher aujourd’hui car je ne vis plus et ne vis que pour le fait de récupérer mon fils, en idées obsessionnelles. Etant donné que j’ai mon fils que dix minutes par semaine par téléphone, il me reste du temps pour ressasser, écrire, trouver d’autres solutions alternatives, échanger avec mon avocate, et que j’espère surtout que mon fils sache que je me bats et que je ne l’abandonnerai jamais, qu’il est le seul sens à ma vie, mon unique projet. Pleurer, je ne savais plus ce que c’était depuis bien des années déjà, j’aurais tellement pourtant aimé me délivrer de ce mal qui me possèdes. Même ça je ne pouvais pas, je n’y avais droit.

J’essayais d’occuper mes journées tant bien que mal, à lire, à écrire pour exorciser cette plaie qui ne cessait de saigner. Cette plaie ouverte depuis plus de deux ans qui ne pouvait cicatriser tout pendant que je restais dans ce flou sans avoir cette date exacte, cette seule date que j’attends, le retour de mon fils. Plus grand-chose ne me faisait rire étant bonne vivante de nature, mes émotions oscillant entre l’angoisse, la mélancolie, la tristesse, même si Einstein avait osé dire « La mélancolie c’est le bonheur d’être triste ». Oui c’était une manière juste de voir les choses, d’accepter les émotions comme elles viennent et d’en extraire le meilleur. Car nos émotions ne durent jamais passant leur temps à fluctuer, si une émotion négative perdure alors oui ce peut être pathologique et faire en sorte d’obtenir les soins nécessaires.

Certains parents se sont ôtés la vie en étant sous le suivi de l’ASE, ayant perdu toute confiance sur l’éventuelle restitution de leurs enfants. Ils vivaient le désespoir, n’avaient plus d’énergie pour se battre, en se disant à quoi bon puisqu’il ne me remettront jamais mon enfant. Cela démontre bien comment ce système aussi pervers soit il peut amener à tuer des familles et que toutes ces manœuvres sont étouffées. Ce système que l’on devrait tous pointer du doigt, en dénonçant toutes ces pratiques illégales en appauvrissant les droits des parents. Qui sont-ils pour prendre nos enfants ? De quels droits ? A quand l’abolition de ce système répressif ? Ce que j’avais signalé à l’ASE « Auriez vous aimé voir vos enfants placés » « Qu’auriez vous fait pour les sortir » ? Je leur avais dit que pour mon enfant j’étais bien prête à sortir les armes et à faire l’impossible. Alors non vous n’êtes même pas encouragé , jamais vous n’aurez d’empathie de ces gens là. A vous de vous battre seule de tenir bon, de prendre sur vous , de respirer, d’occuper vos journées comme bon vous semble.

C’est là que j’ai décidé d’écrire ce témoignage en trouvant des lecteurs qui partageraient cette douleur, d’arriver à dénoncer les failles et abus de ce système à réformer. Ce ne peut être qu’à travers de témoignages que l’on peut recueillir des éléments qui démontrent clairement que liberté il n’y a pas, en écrivant à la place de ces familles qui n’ont plus la force, en écrivant pour nos enfants.

Et disons que cela sera peut-être la seule manière de me faire entendre à travers ce récit, ce vécu que j’ai longtemps gardé pour moi mais qui, bien trop lourd a porter m’a conduit vers l’écriture. Les médicaments, les psys sous toute leurs formes ne représentaient pas la solution en soi pensant que la seule volonté de l’ASE et de tout ce qui l’entoure c’est d’arriver à vous rendre malade pour justement que ce soit bien inscrit dans votre dossier en rouge pour démontrer votre incapacité, votre inaptitude. C’est pour cela qu’en comprenant ce petit jeu pervers j’ai opté pour une autre méthode, la méthode de dénonciation de cette perversité et de la faire partager massivement.

Tout comme Jaqueline Sauvage qui a réussi à se faire gracier sous François Hollande à travers son parcours chaotique, son vécu empli de violences que son mari lui avait infligé. Heureusement que nos gouvernements comprennent parfois que les jugements rendus par nos tribunaux aussi injustes soient ils les amènent à prendre une autre position celle de la grâce , celle de la remise en liberté et non celle de la punition à tort. Mais cela est bien trop rare malheureusement ces derniers n’agissant qu’en cas d’affaires dite d’exception.

 

Lorsque l’on est mère toute la difficulté réside dans le fait de mener à bien autant ce rôle de mère sans perdre de vue celui de femme. De trouver cet équilibre de manière à être en harmonie. La complication se fait lorsque vos enfants sont très demandeurs où vous n’existez plus, ou très peu, ou que pour lui. C’est sur ce terrain que j’ai dû faillir à savoir trop donner d’attention à mon fils : ne vivre que pour lui. Je ne pouvais pas reprendre ce second souffle pour avancer, je ne faisais que donner et m’épuiser. Retrouver mon centre celui d’être . Respirer ; profiter de ce ciel bleu qui se présente à vous, se faire bercer par une musique, se faire masser, prendre soin de moi. Je me disais souvent que je donnais aux autres, mais qui s’occupait de moi ? Mon fils en me donnant son amour pur et inconditionnel et ce n’était de toute façon pas son rôle de prendre soin de sa maman. Sinon personne, tristement personne. Les individus étant des énergies à part entière et puisque cette énergie varie, change, évolue en chacun d’entre nous, je n’avais personne qui pouvait m’offrir ce regain d’énergie vital à mon propre épanouissement personnel. Même l’argent ne m’aurait pas offert meilleur remède. Ah l’argent cette horreur qui gère le monde et comme l’a si bien souligné François Bégaudeau dans Histoire de ta bêtise, le propre du bourgeois qui ne cherche qu’à posséder, qui est dans la peur permanente de tout perdre, qui s’est perdu lui même en étant esclave de l’argent, de lui même. L’argent n’achète pas l’amour, n’achète rien de ce qui conduit au véritable bonheur. Mais la bêtise est partout pas uniquement chez le bourgeois, chez tout ceux qui soient avides d’argent, de profits. Pensant que le matériel remplit mais il agit en contraire il vide votre être pour vous mettre à néant. C’est encore ce chemin spirituel que très peu ont compris malheureusement. Cette fuite en avant de se fuir soi même.

 

 

Dans chaque situation, même difficile, on peut y extraire le bonheur, tout dépendra de la perception que l’on souhaite lui accorder et la volonté d’en tirer le positif de cette situation. Le tout étant d’accepter que nos émotions fluctuent et de savoir les gérer. Une émotion n’étant que passagère remplacée par une autre, de savoir que l’on ne peut être continuellement dans la joie ou la tristesse.

Etre dans l’Amour toute une vie procure indéniablement la sérénité donc source de bonheur.

L’Homme est un Créateur disposant de nombreux dons à créer, qui amène aussi au bonheur.

Aimer en étant aimer et à cette seule condition réciproque est aussi source de bonheur.

Mais je crois surtout que si vous me demandez « Il est où le bonheur ? » je vous répondrai tout simplement « Il est là ... » Christophe Mae

 

 

J’aimais bien me réconforter en m’imprégnant de ces notions qui me faisaient vivre, avancer dans ce tunnel noir dans lequel je m’étais engagé. Au bout j’y voyais cette lumière ou plutôt voulais y croire. Ou alors je me l’inventais. Mon fils qui m’attendrait juste là, au bout de ce tunnel. Ces rêves me faisaient vivre me donnaient espoir que rien n’était perdu, que l’issue était proche. Avec une règle d’or ne jamais baisser les bras. Ce terrible combat, ce labeur intenable plus épuisant encore lorsque j’élevais mon fils.

Je vivais aussi dans ce semblant devant les gens en montrant que tout allait bien, parler de moi je n’aimais pas ça ou en m’imaginant que mon fils m’observait à distance, observait le moindre de mes gestes, mon visage alors je lui souriais comme toujours lui montrant que tout va bien. Cet imaginaire que je m’étais crée me permettait d’avancer sans fausse note au tempérament de guerrière pour combattre cette tragique réalité. Heureusement que Dieu m’avait donné ce tempérament persévérant, persévérant dans tout ce que je pouvais entreprendre. Car il existe deux catégories de personnes les faibles et les forts. Dans un monde si rude le choix était fait. Alors je continue de me battre, attends, espère...pour enfin que justice soit faite d'autant que aujourd'hui c'est ma mère perverse qui en a la garde.

Je vous ai révélé une part de moi à travers ce témoignage réel de ce combat qui demeure toujours d’actualité. Et l’injustice dans toute sa splendeur. Le pot de terre finira-t-il par gagner ? Ce qui est sûr c’est que je ne serais pas cette terre maléable que l’on peut transformer en boue. Mais bien cette terre cultivable qui me rendra je l’espère cette magnifique fleur que j’ai mis au monde, mon fils.

P : Si certains d'entre vous peuvent m'orienter dans ce combat... Merci à vous



221 réactions


    • June June 28 février 2021 00:36

      @CYRUS
      Je ne comprends pas cet acharnement alors mon récit est authentique


    • Iris Iris 28 février 2021 00:42

      @CYRUS
      Lol. Moi, d’accord avec votre canard, vous dormez déjà Cyrus ?


    • June June 28 février 2021 00:56

      @CYRUS
      Oui et c’est l’essentiel c’est toi qui m’a indiqué pas mal d’actions à mener que je méditerai et te remercie encore. Bonne nuit à toi


    • Iris Iris 28 février 2021 01:01

      @CYRUS
      Lol. Je ne comprends plus rien à ce que vous dites.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 février 2021 01:53

      @CYRUS
      « Rhouuu RhouuuRhouuu , Rhouuu RhouuuRhouuu
      vous m’ avez atribuer le role du pigeon ce soir les gars ... »
       
      Ben non pas ce soir (lol) ou pas moi alors ...
       
      « comme disais colluche , 3 heure de droit , tout le reste de travers »
      Un grand bonhomme qui me manque souvent (sigh)
      on en aurai besoin en ce moment avec la bande de tarés embastilleurs qui nous pourissent la vie smiley


    • June June 1er mars 2021 18:36

      @CYRUS
       ;)


  • Passante Passante 26 février 2021 21:45

    salut courageuse June,

    votre fils vous manque ça fait peu de doutes

    mais c’est peut-être pas tout ce qui vous manque,

    c’est ça qu’il ne faut pas oublier, le lien entre ces deux dimensions,

    vous avez le choix de « pas de portable », mais ça a un sens, socialement,

    et ce dont votre fils manquait, vous l’avez reconnu, c’était aussi ce contact...

    votre texte diffère d’une couche à l’autre, certaines parties sont très fusionnelles, comme lorsque vous invoquez cette psy qui encourage l’enfant à dormir etc

    tout psy qui y connaît couac ce soi vous dira non, attention, important séparation des lits, pas seulement séparation maman-enfant, et c’est dur, mais parce que le lit c’est beaucoup plus que dodo...

    vers la fin du texte vous voyez plus clair : que tout le problème est de sortir de la fusion, à défaut d’être capable de trouver la bonne distance vous avez dû, pour le sauver, n’oubliez pas ça, jouer la carte de la séparation

    autrement dit, vous disiez : y’a pas de père, et chui trop crevée pour en plus jouer le père, help !

    un père est arrivé, bien séparateur, avec des grilles , des juges, etc, 

    mais la fonction de séparation vous l’aviez maintenant mise hors de vous,

    vous ne pouviez que vous battre contre... ?

    c’est là une vraie question, car il faut essayer de vous mettre hors de vous-même pour comprendre, je vais vous en donner l’équation que je suppose :

    tant que vous harcelez la juge, c’est comme si vous lui disiez « garde-le loin de moi, ne vois-tu pas ma passion me dévorer ? »

    elle prend peur, elle se dit « patientons »... ?

    alors d’abord il faut sortir de la culpabilité :

    vous n’aviez pas d’autre recours valable

    et votre fils était presque en danger

    ensuite il faut sortir des tendances à l’isolement, car cela ouvre auprès de vous un espace tranquille pour lui ; autrement c’est l’aimantation, retour à la case départ...

    vu de loin, et en choisissant les faits sans votre voix ?

    ce qui se passe n’est pas mauvais pour votre fils mais nécessaire,

    je sais bien que la séparation est difficile mais elle n’est pas insupportable,

    vous avez une grande énergie et bien des dons,

    il faut juste replacer les pièces autrement sur l’échiquier

    Lire la suite ▼

  • Iris Iris 26 février 2021 21:56

    Merci pour ce récit émouvant June.

    Surtout prenez soin de vous, vous êtes la priorité, sans vous rien n’est possible.


  • saint louis 26 février 2021 22:11

    Perso, je me suis souvent méfié de l’administration et de leurs serviteurs.

    Votre témoignage confirme les risques de leurs accorder notre confiance.

    Je vous souhaite de réussir à récupérer votre enfant assez rapidement, aussi bien pour lui que pour vous.


    • June June 26 février 2021 22:13

      @saint louis
      « Leurs accorder notre confiance » est encore un doux euphémisme. Merci pour votre encouragement


    • jjwaDal jjwaDal 27 février 2021 12:52

      @saint louis
      Il faut toujours. On croit toujours avoir affaire à un service au service du public et on se trompe. J’ai dû menacer des tribunaux la CRAM pour avoir quasiment divisé par deux le montant de la pension de réversion que ma mère devait toucher au décès de mon père. Un agent du service contentieux est passé et nous a déclaré que tout allait s’arranger et qu’ils avaient simplement des consignes « venant d’en haut » pour agir ainsi. Parfois le système est quasi institutionnalisé et parfois c’est plus local, mais il faut toujours être sur ses gardes. Pour l’administration on est des « dossiers » avant tout.


  • bertin 27 février 2021 06:20

    Certains enfants peuvent être perturbés par les satellites de surveillance du Mind Control.

    https://ladictatureinvisible.wordpress.com/2020/12/19/repression-secrete-satellitaire-la-base-du-retour-du-fascisme/


  • Passante Passante 27 février 2021 13:04

    et donc venons-en à cet échiquier,

    je vais juste vous dire ce que je vois..

    mais avant, simple conseil :

    quand vous tombez entre les mains des autorités,

    le mieux est d’avoir pour horizon la souplesse du brin d’herbe,

    surtout pas gigoter, inutile ça joue contre vous,

    mais dans votre cas c’est difficile

    j’ai l’idée que si vous pouviez faire face à la juge sans aucune inquiétude

    mais juste avec votre rationalité vous obtiendriez ce que vous voulez

    votre simple inquiétude suffit à la séparation... ?

    mais retour à l’échiquier :

    -y’a les juges (c’est le roi, la décision finale)

    -y’a les psys (c’est la dame, la décision qui pèse)

    déjà vous jouez sans dame, aucune chance d’y arriver,

    votre évitement des psys est à interroger,

    et en plus c’est votre mère qui a récupéré la dame,

    c’est elle qui parle aux psys, c’est vous qui choisissez le silence,

    mais qui vous fait taire ? et quelle peur éventuellement ?

    tout commence bien par un problème plus ou moins psy

    la clef devient : qu’est-ce qui a changé par rapport à ça,

    mais ce changement ne trouvera ses effets que dans l’échange avec les psys,

    pas seulement des psys chargés de votre fils, mais des psys en général , des centres médico-psys etc.

    le jour où le psy dira simplement :

    le problème de départ, le problème à l’origine, a été repéré, et se trouve désormais dépassé pour telle et telle raisons, alors la juge doit plier devant votre responsabilité de votre enfant

    tant que vous ne traversez pas le mur des psys,

    votre responsabilité sera interrogeable...

    j’ai pas idée du fonctionnement exact de toutes ces institutions, je peux me planter royal, sauf sur un point : c’est votre parole, libérée et tranquille, qui sortira votre enfant.

    libérée de quoi ? du problème de la répétition dans laquelle on est tous pris, c’est pas votre première séparation difficile, idem dans la génération de vos parents, et je parie encore sur la génération au-dessus, ce qui représente de grandes forces, mais tout cela est susceptible d’être compris et dépassé

    et attention je dis « parole », c’est des choses privées, c’est d’abord parler à soi, donc ça n’a rien à voir avec « faire du bruit » médiatiquement, car encore une fois en termes de responsabilité la question reviendrait toujours sur la table :

    qu’est-ce qui a changé par rapport à la situation de départ...

    si ce changement est la clef qui ouvre la porte,

    alors prenez en main ce changement, et ne laissez plus un psy dormir.

    Lire la suite ▼

    • June June 27 février 2021 13:09

      @Passante
      L’expertise psychiatrique judiciaire je l’ai passé l’année dernière. Le psychiate a noté pas de pathologie mentale et préconisait un retour à mon domicile de mon fils et une expertise posée sur la grand mère. Les juges n’en ont pas fait la demande pour ma mère. Mais là elle est dans le viseur et va y être soumise. Enfin !


    • Iris Iris 27 février 2021 13:19

      @June
      Tant mieux !
      Avez-vous pensez à des échanges réguliers avec un professionnel, cela devrait vous aider, au moins pour faire baisser le stress. Une expertise psychiatrique n’a pas du tout cette fonction.


    • June June 27 février 2021 13:21

      @Iris
      Perso je préfère l’acuponcture et écrire


    • Iris Iris 27 février 2021 13:21

      @June
      Avez-vous pensé, pardon ! 


    • Iris Iris 27 février 2021 13:23

      @June
      L’écriture et l’acuponcture sont surement utiles.


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 13:40

      @June

      ’c’est votre parole, libérée et tranquille, qui sortira votre enfant

      Passante a tout a fait raison.
      Ce que le système attend de vous aussi : la stabilité, dans autant de domaines que possible.
      Soyez monotone, neutre, insignifiante, comme tout le monde, plate, sauf émotionnellement, ou il vous faut montrer juste assez d’émotion (l’amour pour votre fils) et votre désir ardent mais calme de le reprendre.... préparez vous, avec quelqu’un si vous pouvez, jeux de rôles, anticipez les questions, les « pièges » etc....


    • Iris Iris 27 février 2021 13:53

      @June
      Les conseils de Pauline me paraissent excellents. C’est un peu triste à dire, mais il faut parfois dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Trouvez un coach pour vous aider dans ce travail.


    • June June 27 février 2021 14:51

      @Iris
      Vous vous rendez compte prendre un coach pour passer bien aux yeux du juge. Pour récupérer mon fils qui est le miens. On dépasserait tout l’entendement


    • Passante Passante 27 février 2021 15:21

      @June
      et puisque j’ai parlé d’échiquier avant même de savoir...
      le meilleur cours sur la planète est là :
      https://youtu.be/lYoKwNQ5hTA?t=1
      la langue n’est pas un obstacle, sinon y’a ça :
      https://www.youtube.com/c/VideosEchecs/videos


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 15:25

      @June

      Ce que l’on essaie de dire, c’est qu’il vous faut être prête.
      Que ce soit débile (comme beaucoup, beaucoup d’autres trucs) n’est pas la question. Ce n’est pas l’oral du Bac, votre entrevue va être chargée émotionnellement.
      On va sûrement vous poser des questions dérangeantes, embarrassantes ou carrément dégueulasses, je ne sais pas, mais si ça arrive, il ne faudra pas que vous perdiez pied ; il vous faudra répondre posément, clairement, en gardant votre sang froid.
      Imaginez les pires questions/accusations ; pensez aux réponses et a votre manière d’y répondre. Entraînez vous, devant un miroir même, ou avec quelqu’un de confiance.
      C’est le monde a l’envers mais c’est comme ça.
      Soyez prête. Donnez vous les meilleures chances.


    • Iris Iris 27 février 2021 15:32

      @June

      Vous vous rendez compte prendre un coach pour passer bien aux yeux du juge. Pour récupérer mon fils qui est le miens. On dépasserait tout l’entendement

      Je comprends, c’est une frustration de plus, mais parfois la fin justifie les moyens.
      Si le système vous demande d’adopter une certaine posture pour récupérer la garde de votre fils, pourquoi ne pas essayer ? 

      Faire appel à des compétences extérieures si vous en avez besoin est tout à fait naturel, coach, psy, prof de théâtre, je ne sais ce qui serait le mieux pour vous.

      Je suppose que votre avocat vous aide déjà dans ce sens, qu’il vous conseille sur ce que vous devriez dire ou ne pas dire devant un tribunal ou une autre instance décisionnaire.


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 15:49

      @CYRUS

      Pardon, ne sais pas comment communiquer avec les modérateurs..
      Titre ? Ben « En réponse à June, tribulations avec la Caisse d’Allocations Familiales » ça va ?
      En plus, j’en ai un paquet d’histoires comme ça, avec les administrations, je dois les attirer...j’ai tout décroché, heureusement !


    • Iris Iris 27 février 2021 15:59

      @CYRUS
      Votre haine vous aveugle.


    • June June 27 février 2021 16:53

      @CYRUS
      Malheureusement mon fils n’est que français. Pour la plainte supplémentaire je n’y vais pas pensé très bonne idée. Merci. Et oui autant taper fort.


    • June June 27 février 2021 17:38

      @CYRUS
      Mon fils a subi une circoncision pour phimosis donc raison médicale. J’étais pour de toute façon, c’est la suite sur la famille d’accueil qui n’a pas fait les soins post opératoires pour raison d’être musulmans ce qui a généré des croûtes autour de prépuce pendant deux ans. Là il a toujours un reste qui partira à la puberté selon l’urologue.


    • June June 27 février 2021 18:02

      @CYRUS
      Pour la circoncision nous l’avons déjà démontré ce qui n’a pas abouti. Mon dossier est blanc comme neige c’est pour cela que je suis là. Pour les députés bonne idée mais ils n’ont aucun pouvoir sur les juges me semble t il ?


    • June June 27 février 2021 18:04

      @CYRUS
      Oui on me l’avait préconisé déjà. Faire du faux ne me ressemble pas.


    • June June 27 février 2021 18:19

      @CYRUS
      Je vais essayer du côté des députés...


    • June June 27 février 2021 18:24

      @CYRUS
      Merci pour votre investissement pour m’orienter


    • June June 27 février 2021 18:27

      @June
      Robert MENARD qui le maire de Béziers là où je réside donc ne pouvait rien pour moi.


    • June June 27 février 2021 18:28

      @CYRUS
      Merci


    • Iris Iris 27 février 2021 19:05

      @June

      Deuxieme plainte ....autant taper fort


      Vous êtes sur que ça ne risque pas de nuire à votre but ? Prenez au moins avis auprès de votre avocat.

    • June June 27 février 2021 19:47

      @CYRUS
      Merci CYRUS


    • June June 27 février 2021 20:00

      @CYRUS
      J’ai toujours prôné le bon et le juste même de trop


  • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 13:08

    Rebonjour June,

    Votre histoire m’a vraiment touchée, et j’ai voulu relater une autre histoire (personnelle, et bien plus anodine), mais comme c’était un peu long je l’ai envoyé a la modération (carrément, c’est Cyrus qui va être content)

    Donc, c’est grâce a vous (si ce n’est pas trop nul), ou a cause de vous (si c’est nul)

     smiley

    PS et avec tous les accents ou il faut, enfin j’espere, c’est mon clavier......


    • June June 27 février 2021 13:10

      @Pauline pas Bismutée
      Au plaisir de vous lire dans ce cas.


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 16:26

      @CYRUS

      Non, tu m’as mal comprise, je ne veux aucune aide ! Dans l’espace de modération je ne sais pas qui (2) me demandent un titre, c’est pour ça que je le mets la, je ne sais comment répondre aux commentaires dans « l’espace de modération » ?
      Et je ne veux pas me mettre a écrire (je ne pense pas en avoir le talent) mais la, j’aimerais témoigner, c’est tout...
      Et j’ai seulement besoin de donner un titre, que ça passe ou pas, franchement....


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 17:14

      @ZXSpect
      @ Cyrus

      OK merci je cherche un titre et re-soumets, ma faute, j’avais raté

      la première ligne..Et a Cyrus, c’était en France, quand tu es a l’étranger, c’est fini, évidemment.


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:12

      @ZXSpect

      ’d’ailleurs, avec Cyrus, on fait équipe’
      S
      i seulement...
      Mais pourquoi faire simple et coopératif quand on peut s’étriper ?


    • Passante Passante 27 février 2021 18:29

      @Pauline pas Bismutée

      non mais ça c’est le village gaulois, t’y peux rien Pauline..
      moi j’ai compris au moment où j’ai traité nabum de fou à lier,
      arrêt sur image :
      mais c’est assurancetourix que je ligote !
      et arthes femme d’ordralphabétix..
      et agecanonix était un rital
      je listerai pas les camps retranchés romains,
      mais idéfix était repérable,
      et une fois fini le sanglier, vers 22h
      dès le premier rôt, c’est pugilat
       smiley


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:30

      @CYRUS

      Le correcteur a encore quelques corrections à faire... smiley

      Et toi et Philippe, souvent vous êtes pire que la mouche du coche, c’est plutôt style frelon asiatique speedé sous stéroides, c’est pas parce que vous n’êtes pas cons et que vous avez la tchache que vous devez asticoter vos « têtes de Turc » à

      ce point là.
      Quelquefois, vous êtes simplement chiants, et à coté de vos pompes.


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:51

      @Passante

      Ben tu sais quoi ? Ça me manque presque des fois !.....


    • Passante Passante 27 février 2021 18:58

      @Pauline pas Bismutée
      tu m’étonnes smiley


  • popov 27 février 2021 14:00

    @June

    Poignante histoire, qu’on préférerait ne pas lire parce que cela ne devrait pas se produire dans un pays ayant un minimum d’humanité.

    Je vous souhaite de récupérer votre fils au plus vite.

    Votre texte m’a rappelé une histoire semblable que j’avais lue en 2019, et qui s’est bien terminée.


    • June June 27 février 2021 14:47

      @popov
      En espérant que cela se finisse comme votre histoire alors :) Merci à vous


    • June June 27 février 2021 14:55

      De l’humanité vous n’en aurez jamais de ces gens là. D’autant que les enfants placés en France est un business qui fait marcher la boutique, les avocats, les services sociaux,cela crée de l’emploi. C’est un scandale


    • arthes, Britney for ever arthes 27 février 2021 19:18

      @June

      Mais...Bon, j’ai pas tout lu les interventions, peut être ais je zappé un truc, cela étant, êtes vous allée voir des services sociaux, des aides, et question simple ; Avez vous un emploi ? Des petits boulots ? Etes vous dans le circuit ou hors du circuit ?
      Pouvez vous subvenir aux besoins de votre fils ?
      J’dis ça parce que tout est regardé quand vous voulez récupérer votre enfant....


  • HELIOS HELIOS 27 février 2021 18:32

    Bonsoir June..

    On est jamais insensible a la douleur, toutes les douleurs !

    C’est pour cela que je rajoute mon commentaire.

    Ne lisez pas sans les pincettes obligatoires, tous les discours ne sont pas bons, mais ils doivent exister.

    Nous sommes tous inegaux devant la(les) maladies du corps, de l’esprit etc.

    Vous avez cru en la société, mais le pire qu’il puisse arriver a un père, une mère c’est de tomber dans les mains des systèmes sociaux dont la justice est le pire.

    Je n’ai jamais connu au cours de mes activités m’ayant rapproché de ces services une seule personne, une seule famille qui s’en est sorti... dans le meilleurs des cas cela a bloqué la chute mais jamais cela n’a permis de remonter.

    Vous n’avez qu’une seule solution ,c’est de presenter a ceux qui ont le pouvoir dans votre « affaire » un visage de stabilité et d’amour pas trop mais pas assez non plus... juste ce qui faut et ce sera dur. 

    Leur presenter une integration solide avec emploi, logement et relations proches qui « cadrent » avec ce qu’ils attendent. Vous serez alors considérée comme une « option » possible pour votre fils.

    Tout ce que vous avez ecrit, certes trés beau, n’est que le ressenti d’un grain de café passant dans le moulin : ils s’en fichent, en clair même tout le monde s’en fiche.

    Seule quelques assocs pourraient réagir, sans aucune garantie.

    Evidement, vous vous seriez faite abuser par un homme politique, vous auriez droit aux media, à la bienveillance des juges (mais probablement jamais d’une assistante sociale) mais vous seriez  au moins  rentrée dans la lumière... vous etes dans l’ombre.

    Vous n’avez que la perseverence d’une mère et vous devez continuer a vous battre, pied à pîed avec cette inhumanité dissimulée derriere les bons sentiments... pensez vous qu’une personne avec un DUT (assistante sociale, ceux qui ont un brin de pouvoir pour vous) est capable de mesurer ce qu’est la detresse humaine ? Je vous répond... pas plus qu’un simple policier au bord de la route derriere son radar : c’est le « protocole » qui fait loi.

    Alors, si vous avez suivi mon discours, il ne vous reste qu’a comprendre que vous ne devez attendre rien de personne, vous ferez tout, tout seule, en vous conformant a ce qu’on vous demandera, dire ce que veulent entendre ceux qui vous interrogent et présenter une image de vous conforme a ce qu’ils imaginent. Vous devez etre convaincue vous même et peut-etre un peu plus si vous avez un ou des amis... vrais (mefiez vous, il y en a qu’exceptionnellement)

    Vous devez presenter l’image d’une mère conforme a leur imaginaire, Si vous esperez reussir, allez rencontrer un psy, sans jamais imaginer qu’il vous apportera la solution, vous l’entendrez et vous verrez si son discours vous permet d’atteindre votre but.... assumez votre libre arbitre !

    continuez, je vous souhaite beaucoup de courage....

    Note, un petit sourire ne fait jamais de mal, lisez quelque part sur internet l’histoire du petit oiseau vous en avez besoin.

    Lire la suite ▼

    • June June 27 février 2021 19:31

      @HELIOS
      Je ne me conformerai jamais à ce que l’on ne me demandera non. Et je n’aimerais pas être à la place de Richard Berry, Duhamel, Depardieu en ce moment. Leur image est détruite à vie parce que l’humain aura toujours le doute au fond. Les psys ne servent à rien parler problème n’engendre que des problèmes. Merci pour votre message.


    • HELIOS HELIOS 28 février 2021 01:24

      @June

      .... vous avez raison, c’est votre choix ...

      (je ne parle pas des duhamel etc, c’était du commentaire).

      .... à mon age, je n’ai plus 20 ans, hélas, on ne se permet pas de donner quelque conseil que ce soit d’autorité, on expose son experience a ceux qui veulent bien l’entendre, et comme je vous l’ai ecrit chacun garde son libre arbitre. Les chemins de la vie sont souvent tortueux et chacun a le sien.


  • Gasty Gasty 27 février 2021 19:17

    Comment peut-on croire au fil de la lecture toutes ces imperfections, ces sentiments comme s’il en pleuvait, des reproches continus, des méchants qui veulent du mal, de la gentille qui veut que le bien ?

    Je trouve la fin est un peu bâclé, on aurait pu s’attendre à mieux.


    • arthes, Britney for ever arthes 27 février 2021 19:24

      @Gasty

      Oui pour un titre comme : Ecrivain de nouvelle et participe à des nouvelles littéraires" .


    • arthes, Britney for ever arthes 27 février 2021 19:24

      @arthes
      ouuups, non, des concours littéraires...


    • arthes, Britney for ever arthes 27 février 2021 19:28

      @arthes
      Cela dit, on peut faire « semblant d’y croire » , je crois qu’ici ça gêne pas smiley


    • June June 27 février 2021 19:36

      @arthes
      Voulez vous la preuve des concours que j’ai remporté ?


    • June June 27 février 2021 19:37

      @Gasty
      Approfondissez svp cela m’intéresse


    • Gasty Gasty 27 février 2021 19:40

      @June

      Moi non !


    • arthes, Britney for ever arthes 27 février 2021 19:42

      @June

      Non, franchement, aucun intérêt, mais je voudrais que vous répondiez à la question que je vous ai posée plus haut : C’est quoi votre situation ? Vous vivez de quoi ? De vos talents littéraires ?


    • June June 27 février 2021 19:42

      @Gasty
      C’est dommage


    • June June 27 février 2021 19:47

      @arthes
      La jalousie est une terrible maladie chère madame. De votre côté pas un seul article publié étonnant... Juste bonne à critiquer à déverser votre mal être ?


    • xenozoid Xenozoid 27 février 2021 19:51

      @June
      La jalousie est une terrible maladie chère madame. De votre côté pas un seul article publié étonnant... Juste bonne à critiquer à déverser votre mal être ?

      hah un dérapage.


    • June June 27 février 2021 19:52

      @Xenozoid
      Non la vérité


    • xenozoid Xenozoid 27 février 2021 19:54

      @June

      c’est dure d’être neutre ici


    • June June 27 février 2021 19:58

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      Tel n’est pas le sujet cela ferait trop de jaloux


    • xenozoid Xenozoid 27 février 2021 19:59

      @June

      bonne chance


    • June June 27 février 2021 20:01

      @Xenozoid
      Merci à vous


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 20:12

      @June

      J’ai essayé de vous prévenir....
      Ici la méchanceté n’a pas vraiment d’importance, mais blindez vous, et surtout, pour le face a face avec le système, préparez vous.


    • June June 27 février 2021 20:18

      @Pauline pas Bismutée
      Personne ne fera jamais l’hunanimité. Ce n’est pas mon but ici


    • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 20:31

      @Philippe Huysmans, Complotologue

      Parce qu’elle n’est pas con (June) et qu’elle a un avocat, et que ce sont les conditions premières pour récupérer un enfant, et que chacun sait ça.
      Les détails et sources de ses revenus ne nous regardent pas, je suis certaine qu’elle et son avocat savent ce qu’ils doivent présenter concernant le sujet.


    • June June 27 février 2021 20:52

      @CYRUS
      Oui pardon unanimité honte à moi


    • Passante Passante 27 février 2021 21:00

      @June
      mais non...

      Sens-tu le paradis farouche
      Ainsi qu’un rire enseveli
      Se couler du coin de ta bouche
      Au fond de l’unanime pli !

    • June June 27 février 2021 21:17

      @Passante
      Joli


  • June June 27 février 2021 19:50

    Aujourd’hui il a 8 ans et il s’est très assagit. Et heureusement


    • June June 1er mars 2021 18:29

      @Jelena
      Dans tous mes rapports des services sociaux est stipulé que je suis« bienveillante, aimante, chaleureuse, m’impliquant dans toutes les responsabilités de mère à distance avec la maîtresse ». Tel n’est pas le problème.


  • June June 27 février 2021 20:19

    Merci pour l’info que j’ignorais


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 février 2021 12:23

      @June
       
       permettez moi de donner mon avis puisque mon premier smiley pouvait prêter à confusion : pour moi c’est positif. Sinon je ne vous lirais pas (ce que je n’ai pas encore fait).


    • June June 28 février 2021 12:41

      @CYRUS
      Olivier CABANEL que j’admire est bien noté et il le mérite. Ces articles se lisent de manière fluide et sont très enrichissants.


    • Passante Passante 28 février 2021 12:51

      @June
       smiley


  • June June 27 février 2021 23:28

    Je vois que ce thème a généré pas mal de conflits ce qui est regrettable, chacun peut avoir son opinion certes en respectant l’opinion de l’autre, sans s’insulter. Restons digne. Je suis d’accord les PN sont vite détectables ayant de l’expérience à ce sujet. Mais ce sont les plus malheureux de tous. Et ne connaitront jamais le bonheur. Je médite sur les pistes qui m’ont été suggérées..Merci


    • June June 28 février 2021 08:04

      @Le Sudiste
      Je ne me suis pas gênée de leur dire déjà 80% des placements sont abusifs et c’est à dénoncer


  • popov 28 février 2021 08:02

    @June

    Bon, je suis sur un autre fuseau horaire. Je prends mon repas de midi, je fais une petite sieste, je vais travailler deux heurs dans mon potager et à ma grande surprise, je trouve à mon retour que les commentaires ont pris une tournure tout à fait différente : un certain nombre d’intervenants qui vous avaient manifesté leur sympathie au début pensent maintenant que votre récit est une fiction.

    À ce stade, je ne me prononce pas. Vous avez l’air sincère. Mais peut-être que cette histoire est ancienne et a été résolue. L’autre jour, vous parliez d’éduquer votre enfant à la maison plutôt que de le confier à l’école. Je m’en souviens parce que j’y avais répondu.


  • June June 28 février 2021 08:11

    Mon histoire est toujours d’actualité malheureusement. Oui j’ai suggéré cette piste d’éduquer nos enfants à la maison car entre l’ASE et nos écoles qui deviennent la cible des islamistes notre pays devient hautement dangereux. Partir de ce pays reste peut être encore la meilleure solution.


    • Adèle Coupechoux 28 février 2021 09:37

      @June

      Etes-vous sincère quand vous écrivez que les autres sont jaloux de vous ?
      Qu’est-ce qui peut vous le faire penser à moins d’être assez prétentieuse ? 
      Votre enfant est surdoué ? Ben voyons, c’est ce que souhaiteraient beaucoup de parents en mal de reconnaissance, des enfants surdoués...pour pallier leur manque.

      Quand je vois l’état d’hypnose collective dans laquelle la population est plongée..
      j’émets quelques doutes sur tous ces enfants surdoués. Cela fait quelques décennies que c’est la mode des enfants surdoués.

      Et quand ce n’est pas le covid, ce sont les islamo-gauchistes qui sévissent dans nos universités !!!!. Décidément, si ce n’est pas une politique de la terreur, de la haine des autres.. Vidal qui malmène la science en opposant les EPST et les universités. c’est pas joli joli.

      Ceci dit quand je vois les intrusions massives dans nos vies privées, je ne peux que vous souhaitez de vous en sortir. Et pour Lyam qu’il choisisse sa vie. 

      Lire la suite ▼

    • June June 28 février 2021 09:47

      @Adèle Coupechoux
      Non c’était de l’ironie. Par contre je peux vous dire qu’avoir un enfant surdoué comporte beaucoup d’inconvénients. Ils sont curieux de tout mais paradoxalement s’ennuient très vite. Merci pour votre soutien.


  • June June 28 février 2021 08:18

    Que reste-t-il de notre douce France ?


  • chantecler chantecler 28 février 2021 09:06

    Voui, voui voui voui voui ...

    ....

     !


  • patrick22 28 février 2021 09:46

    Voilà ...c’est du Agoravox....çà se termine en insultes.....Pfff.... Grave......

    Merci pour ton témoignage June.... Amicales pensées et courage pour la suite.....

    Que La Vie vous garde réunis.....


    • June June 28 février 2021 09:51

      @patrick22
      C’est tellement dommage que cela se termine souvent en insultes. L’humain sait faire ressortir autant le bon que le mauvais. Sagesse doit opérer. Merci à vous


    • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 28 février 2021 10:57

      @June l’auteuse

      Aaaah !!! l’insulte ...fondatrice de la civilisation smiley


    • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 28 février 2021 13:57

      @eau-pression

       toutafé bière-pression ...néanmoins (comme le disait Cléopâtre) , nous sommes tous des enfants surdoués mais en beaucoup plus cons cela va sans dire ..mais c’est mieux en le disant .

      Par ailleurs, avec tous les coms que June a reçu sur son post n’y aurait -il pas là pour elle ,matière à nous concocter une « nouvelle »(sa spécialité ?) et dans la foulée participer ainsi à un concours littéraire ? ...arf !  smiley


    • June June 28 février 2021 14:06

      @Armand Griffard de la Sourdière
      Mon prochain article que j’avais commencé d’ailleurs se situera sur une tendance au crétinisme généralisé


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