lundi 10 septembre 2018 - par CLAIRVAUX

La chute de la maison Macron

1/ Un Ovni politique

Un des plus jeunes présidents (39 ans) élu sans coup férir sur les décombres des partis traditionnels, entré en politique « par effraction », Emmanuel Macron avait de quoi surprendre car l’outsider n’était pas prévu à l’arrivée. Il a habilement prospéré sur la chute imprévue du leader de la droite, François Fillon, empêtré dans un scandale d’emplois familiaux présumés fictifs, sur l’incompétence manifeste du représentant de la gauche, Benoît Hamon, « Monsieur 6 % », avec petit pourcentage de suffrages, mais grosses dépenses électorales, identiques à celles du candidat Macron.

Le coup de maître fut de se présenter en homme neuf, quasiment étranger à la confrontation des partis, en dehors du sérail, alors qu’en réalité il était malgré tout un pur produit du système élitiste de la République.

Qu’on en juge : énarque, inspecteur des finances, banquier d’affaires chez Rothschild (comme Pompidou et Emmanuelli), secrétaire général adjoint de la présidence sous Hollande, ministre de l’Economie durant deux années (2014-2016) avant de se retirer afin de fonder le mouvement (et non parti) « En Marche ! » qui va le porter au Zénith, ce n’était donc pas un perdreau de l’année.

Mais le fait de concourir sans parti politique constitué, sans aucune base électorale connue, était en soi une nouveauté et une grande première. Il est à ce jour le seul président qui ait été élu en dehors des partis politiques traditionnels, en ayant contourné avec maestria tous les obstacles.

Ce qui lui permit de se présenter comme un homme neuf, vierge de toute compromission et apte à résoudre les problèmes que n’avaient su appréhender jusqu’ici les politiciens de tous bords. Macron invita donc les électeurs à dépasser les insuffisances inhérentes au système, à contourner le clivage vermoulu gauche-droite et à le suivre sur une ligne de crête centriste où il effectuerait la synthèse hégélienne des contradictions.

2 / « En même temps » ou l’injonction contradictoire permanente

Dès le départ, par son slogan fétiche « en même temps », Macron s’évertuera à réconcilier les contraires, à résoudre les contradictions essentielles, conséquence de son souci du dépassement du clivage droite-gauche jugé dépassé et sclérosé.

Il s’y est cru obligé dans la mesure où après le Waterloo de 2017 qui vit la défaite en rase campagne des partis politiques, il récupéra dans ses rangs les débris des bataillons en déroute, ce qui donna après une majorité parlementaire composite ayant regroupé sous une même bannière des anciens socialistes et républicains conservateurs, un gouvernement de bric et de broc faisant se côtoyer Bruno Le Maire, LR, et Jean-Yves Le Drian, socialiste et ministre de la Défense sous Hollande.

Macron annonce le tempo de la nouvelle partition : « Parce que la République, elle est indivible et en même temps plurielle » (Lyon, 4 février 2017) ; « Je refuse ce dogme que pour bâtir l’égalité, il faudrait renoncer à l’excellence. » (Congrès de Versailles, 3 juillet 2017).

On comprend bien ce qui se passe : Macron se croit obligé de donner des gages, compte tenu de sa majorité parlementaire bigarrée, à la fois à sa gauche et à sa droite. Obligé de donner un coup de barre à la fois progressiste et conservateur. Une « République indivisible » pour l’hémisphère droit, mais « plurielle » (multiculturelle) pour le gauche ; « l’égalité », certes, barre à gauche, mais dans « l’excellence », barre à droite.

En réalité, cette synthèse impossible en politique – car, on ne peut être « en même temps » progressiste et conservateur, gauche et droite ensemble – ce centrisme mou ne peut fonctionner. Comme le disait Mitterrand : « Le centre, c’est ni de gauche, ni de gauche. »

Le « en même temps » n’aboutit qu’à une injonction contradictoire ou une double contrainte, une situation schizophrénique semblable à celle qu’a subie Nicolas Hulot et dont il n’a pu s’extirper que par la démission.

Prenons donc l’exemple caractéristique des mesures écologiques prises par le gouvernement Macron : l’interdiction du glyphosate est actée, mais reportée à trois ans, un sursis pour les agriculteurs, une éternité pour les écologistes.

Le plan biodiversité porte lui aussi l’empreinte du contradictoire : le gouvernement envisage de stopper net l’artificialisation des terres agricoles, mais « en même temps » l’Etat fait appel de la décision de justice annulant la création de la zone EuropaCity (projet francilien prévoyant des parcs de loisirs et de commerces sur 80 hectares de terres agricoles). La presse se demandera : « Macron est-il un écologiste de façade ? »

Et tout est à l’avenant dans beaucoup de domaines : les contradictions sont légion et arborent la marque de fabrique de ce gouvernement.

Mais le macronisme qui n’a jamais existé et va se fracasser contre le réel n’est qu’une phase transitoire de l’actuelle décomposition politique. Les colonnes du temple vont être remises d’aplomb et Macron-Icare pour s’être trop approché du Soleil va être précipité dans le vide.



46 réactions


  • cilaos 10 septembre 2018 12:12

    le bilan de l’équipe Macron se résume à la baisse de la vitesse de 90 à 80km... C’est facile ! mais le chaumage lui augmente il faut dire que c’est plus difficile ! mais alors pourquoi se faire élire ?


  • Christian Labrune Christian Labrune 10 septembre 2018 12:19

    Sic transit stultitia mundi !

  • Ciriaco Ciriaco 10 septembre 2018 13:26
    Vous voilà bien optimiste. Ce genre d’animal, on le retrouve systématiquement à se représenter si les sirènes alléchantes du retour à l’argent du privé ne sont pas suffisantes.

    La fanfare se remettant à l’exercice pour l’occasion, ce sont alors les sondages qui remontent, dans une telle amnésie que c’est toujours le même schéma qui se répète.

    Sûr qu’on en chope des maux de gorge, dans la seule opposition qui vaille.

  • Ruut Ruut 10 septembre 2018 14:47

    Comment faciliter les licenciements allait pouvoir faire baisser le chômage ?

    C’était juste la porte ouverte aux délocalisations sans gènes et a augmenter la pression sur les travailleurs déjà en limite de « burn-out » faute d’effectifs en suffisance.

    Macron c’est juste l’apogée du vote sans prendre la peine de lire les programmes et d’en évaluer les conséquences. (la facilité)

    Crier au loup ne suffit plus, il faut se prendre en main et assumer ses actes.

    Le présent n’est que le résultat de nos actions passées.


    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 15:44

      @Ruut

      Effectivement. Ce n’est que la mise en place des Grandes Orientations de Politique Européenne que n’importe quel parti standard européiste aurait appliquées, avec un discours différent mais avec les mêmes résultats. Pour ce qui est de l’allusion à Hamon par l’auteur : Il est pire qu’incompétent. Il aurait été aussi dangereux à l’international que Hollande, et sous le vernis du fumeur de shit « progressiste »(*) il y avait le même profil du semeur de guerres au service de l’empire.

      (*) Au sein de la gauche bobo progressiste signifie bien sûr : Considérer la « cause LGBT » et le droit au shit comme une préoccupation majeure du peuple, prôner la continuation du laxisme judiciaire (sauf pour les opposants politiquement incorrects), prôner l’invasion illégale de masse, prôner paradoxalement l’interventionnisme civilisateur des lumières façon Napoléon, proférer sans cesse des insultes et paroles provocatrices à destination des chefs d’états réfractaires à l’empire du bien, faire l’apologie de la mondialisation heureuse et paradoxalement prétendre faire du « social ». Bref, du Macron sans Macron, et peut-être en pire.

    • Le421... Refuznik !! Le421 10 septembre 2018 18:57

      @V_Parlier

      Mr UPRstone, i presume ??
       smiley


    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 20:51

      @Le421
      N’importe quel eurosceptique arrivant au second tour, je prends (donc pour l’instant ce n’est pas l’UPR par pur réalisme). Are you satisfied, Mr Insoumistone ?


    • vesjem vesjem 10 septembre 2018 21:47
      @Le421
      au lieu de te faire un ennemi de l’upr , ce qui ravit la caste au pouvoir, tu ferais mieux de t’associer à eux ;
      en effet, vous avez avec beaucoup de points communs
      à moins que vous ne vouliez pas prendre le pouvoir et rester d’éternels opposants pour gagner votre pitance

    • Cateaufoncel2 10 septembre 2018 21:49
      @vesje

      « tu ferais mieux de t’associer à eux... »

      Grande idée, comme dirait le Donald, ça ferait 1 % + 1 voix dans les sondages et ça permettrait de dépasser Philippot

    • capobianco 11 septembre 2018 06:33

      @vesjem
      «  tu ferais mieux de t’associer à eux ; »


      S’associer à ceux qui parlent ainsi ?
      «  C’est au sein de l’UPR qu’il sera maintenant possible de construire une force capable de s’opposer à JL Mélenchon  »

      Vous ne lisez jamais les « articles » des dugenet, l’argentin, mao et cie ? 

    • malitourne malitourne 11 septembre 2018 08:13

      @capobianco
      S’associer à l’UPR quand on refuse le Frexit n’est simplement pas possible.


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:26

      @vesjem

      au lieu de te faire un ennemi de l’upr , ce qui ravit la caste au pouvoir, tu ferais mieux de t’associer à eux

      Ah ??
      Qui passe son temps à casser du sucre sur le dos de l’autre ??
      Sans déconner.
      Que vous me preniez pour un con, c’est une chose, on est en République (hum !!), mais de là à ce que ce soit le cas...
      Et puis, entre nous, LFI, c’est la gauche, jusqu’à plus ample informé.
      Tandis que l’UPR, vous permettrez...

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:27

      @malitourne

      quand on refuse le Frexit

      La technique Gœbbels est une chose.
      Répéter cent fois une connerie pour qu’elle devienne vérité.

      Mais ça reste invariablement une connerie...

    • malitourne malitourne 11 septembre 2018 08:40

      @Le421
      Mélenchon ne veut pas sortir de l’UE. Lui a le droit de le dire à Marseille mais pas moi ? Si vous-même souhaitez sortir de l’UE, je crois que c’est pas avec moi qu’il faut parler en ce moment mais plutôt avec les cadres de votre parti...


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:51

      @malitourne

      Ne sait pas nager, ne fait rien pour apprendre, persiste à rester au fond de la piscine pour faire rire ses petits camarades.
      Vous résumez des discours entier par une affirmation péremptoire.
      Mélenchon ne veut pas sortir de l’UE.
      Ben, si elle persiste dans ses erreurs, au cas bien improbable ou LFI passerait aux commandes, la menace serait réelle.
      Or, dans ce cas, l’Union Européenne, en cas de défection de la plaque tournante française, exploserait de facto.
      En résumé - tout petit résumé - c’est la position de LFI...

      Mais je ne cherche, encore une fois, surtout pas à vous convaincre.
      D’ailleurs, je ne reviendrais pas sur ce sujet, je l’ai trop fait.
      Et si je le faisais quinze milles fois, vous réagiriez quinze mille et une fois.
      Je pratique l’UPR depuis des années.
      Il n’est pire sourd....

      Reconnaissez quand même que la probabilité que Asselineau soit Président de la République, c’est aussi assez improbable.
      Don Quichotte et les moulins à vent.

    • malitourne malitourne 11 septembre 2018 09:10

      @Le421
      Grotesque ! C’est comme ça que Mélenchon a qualifié une sortie de l’UE à Marseille. Vérifiez si la wifi fonctionne du côté de Sarlat parce que tout le reste de la France l’a entendu...


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 13:45

      @malitourne
      Juste pour dire que j’ai raison sur le point que vous répondez sans cesse pour avoir le dernier mot...


    • malitourne malitourne 11 septembre 2018 13:57

      @Le421
      ...


    • vesjem vesjem 11 septembre 2018 14:03
      @Cateaufoncel2
      ne méprise pas ce 1%

    • vesjem vesjem 11 septembre 2018 14:04
      @Le421
      ne méprise pas ce 1%

  • zygzornifle zygzornifle 10 septembre 2018 14:55

    Macron ne chute pas , il quitte sa cordée ....


  • lala rhetorique lala rhetorique 10 septembre 2018 15:22

    Mais vous devriez savoir qu’aucun président n’a de pouvoir depuis notre oui forcé à la constitution européenne... dans la quelle, et je l’ai lue, il n’y avait que quelques grands titres et aucun développement, bref un chèque en blanc. Donc macrounet, ou autre, le résultat sera le même, le président élu sera obligé d’entrer en guerre contre son propre peuple, car il s’agit bien d’une guerre. Le vrai problème c’est la non réaction dudit peuple, qui n’a par ailleurs plus le droit de dire qu’il aime sa nation puisqu’il faut que cette nation disparaisse au profit de l’europe. Puis sincèrement qui peut encore penser que manifester en chantant avec des banderoles, ça peut influer sur les décisions déjà prises et entérinées ? ce sont les fourches qu’il faut brandir pas les banderoles !


    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 15:48

      @lala rhetorique
      Contre son propre peuple ou... contre l’UE et les éventuelles minorités agitées par l’empire à titre de représailles. (On a déjà tout un réservoir de « pépites » diverses prêtes à l’emploi, dont certaines déjà trop spontanées...).


    • Attila Attila 13 septembre 2018 21:38

      @lala rhetorique
      «  ce sont les fourches qu’il faut brandir pas les banderoles ! »
      Les deux, mon Capitaine ! Il faut déployer les banderolles pour occuper Benalala et, pendant ce temps là, ailleurs, d’autres piqueront les fourches dans le cul des corrompus et des traîtres.
      Ce qui nous manque le plus, ce sont des stratèges.

      .


  • Fergus Fergus 10 septembre 2018 15:40

    Bonjour, Clairvaux

    « le macronisme qui n’a jamais existé et va se fracasser contre le réel »

    Houla ! Si vous faites des paris, ne misez quand même pas trop sur cette hypothèse !

    Dans un pays majoritairement à droite, la chute de la maison Macron n’aurait les apparences d’une chute annoncée que s’il existait une droite crédible et unie.

    Or, rien de tel : l’opposant le plus sérieux se nomme Mélenchon, et la France Insoumise n’a, en l’état, que très peu de chances de porter des coups fatals à LREM. Le parti de Macron, malgré les difficultés bien réelles de celui-ci, maintient même ses positions pour les Européennes si l’on en croit le sondage de l’Ifop du 5 septembre : avec 23 % des intentions de vote, LREM-Modem n’est qu’ à un petit point du score de Macron au 1er tour de la présidentielle !!! 

    Combattre un adversaire, c’est apporter des arguments de nature à affaiblir celui-ci, pas prendre ses désirs pour des réalités !


    • Le421... Refuznik !! Le421 10 septembre 2018 18:58

      @Fergus

      Macron est incurablement de droite.
      Donc, une opposition à droite, c’est pour quelques ravagés de la termitière...
      Alors.

    • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 10 septembre 2018 19:53

      @Fergus

      Oui, vous n’avez pas tort, mais les contradictions, en fait les injonctions contradictoires, propres au macronisme vont faire que les camps gauche-droite vont finir par se reconstituer. Cela va prendre du temps, j’en conviens.

      A ce sujet, je me fais beaucoup plus de souci pour la gauche que pour la droite, bien plus exsangue, surtout si le looser Hamon ambitionne de se représenter en 2022.

      Je reconnais aussi qu’à droite Wauquiez n’imprime pas dans l’opinion publique.

      Mais si Macron échoue, il est fort possible qu’une recomposition « populiste » succède à cette politique « centriste », un pôle populiste certainement anti-immigrationniste pouvant englober des éléments de la droite et aussi de la gauche (comme en Allemagne).

      Mélenchon a eu des paroles étonnantes sur l’immigration pas toujours bénéfique pour un prétendu internationaliste.


    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 20:57

      @Le421

      Et Hollande il est de gauche alors, même raccourci à deux balles.
      Il ne suffit pas de se coller l’étiquette et de prendre ce qui s’apparente vaguement à de la gauche ou de la droite pour être ce qu’on prétend (on pas d’ailleurs).

      Moi je vois surtout deux libéraux de gauche bobo qui ne s’apparentent ni à la gauche historique ni à la droite historique. Mais quand on est de gauche et qu’on ne les aime pas on dit forcément qu’ils sont de droite. (Un mondialiste n’est après tout qu’un internationaliste capitaliste).


    • vesjem vesjem 10 septembre 2018 21:53
      @CLAIRVAUX,
      en effet wauquiez a un charisme de têtard 
      alors la droite est mal barrée avec ce leader qui ratisse sur les terres fn, pour de rire

    • capobianco 11 septembre 2018 06:53

      @V_Parlier
      «   Mais quand on est de gauche et qu’on ne les aime pas on dit forcément qu’ils sont de droite.  »

      Le problème n’est pas d’aimer ou pas, quand on est de gauche on juge la politique mise en place et non ce que peuvent affirmer les présidents. Sarko, hollande, macron même politique anti sociale mêmes cadeaux aux plus riches. Vous y avez cru à hollande et son ennemie la finance ?
      « libéraux de gauche » et « bobo » en plus quelle confusion ! Nos médias continuent d’ailleurs d’entretenir cette confusion qui permet de démobiliser les les gens qui s’abstiennent de plus en plus puisque « gauche, droite tous pareils ».... 

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:30

      @V_Parlier

      Et Hollande il est de gauche

      Vous m’avez déjà entendu dire cela ?
      Donnez-moi un lien sur un texte dans ce sens.
      Parce que si vous voulez quelques rappels sur ce que j’ai écrit il y a des années à ce sujet, par exemple sur le CICE et autres joyeusetés, je vais vous en donner...

      Ne me faites pas dire ou écrire ce que je n’ai jamais, même pensé.

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:39

      @capobianco

      Les raccourcis du bulbe jugent les personnes et non pas les actes...
      C’est grave.
      Macron, il suffit d’analyser ce qu’il fait.
      Trouvez-moi une seule mesure en faveur des plus faibles du pays France.
      Je dis bien, une seule.
      Qui n’ait pas des sous-entendus détournés, bien sûr.
      La CSG, les APL, la chasse aux chômeurs, la précarisation des emplois, les délocalisations, la suppression de l’ISF, la loi PACTE ?
      Tiens, la loi PACTE.
      Bruno Le Maire veut réduire les écarts de salaire. Génial !!
      Entre ceux qui gagnent 1.200€ et ceux qui en gagnent 3.000.
      On va donc baisser ceux qui gagnent 3.000...
      Vu qu’on ne peut que difficilement baisser les autres.
      Et comme ça, la promesse est respectée !!
      mdr

      Un peu le coup de la réduction du nombre de fonctionnaires.
      Ceux qui font le boulot en bas de l’échelle, d’accord.
      Les planqués de Bercy, par exemple, on n’y touche pas.
      Ce sont tous des potes à Jupiter...

      Aux sports, la nouvelle ministre s’avale une baisse des effectifs comack !!
      Rassurez-vous, pas dans les cadres dirigeants.
      Ouf, on est sauvés !!

    • capobianco 11 septembre 2018 09:41

      @Le421
      «  Les raccourcis du bulbe jugent les personnes et non pas les actes... »


      C’est bien là le vrai problème, il suffit que la télé dise la gauche en parlant du ps ou de macron pour certains trop nombreux, trop heureux de se voir confortés dans leur conviction bien droitières.
      Cela vaut aussi pour leurs jugements des hommes politiques, combien de français votent pour un programme ? « Il est pas mal celui là, il a une bonne tête et puis il parle bien » c’est ainsi que beaucoup font leur choix malheureusement. 
      Aujourd’hui les médias nous refont le coup du méchant assad qui, avec ses vilains russes, va gazer son peuple et créer la « catastrophe humanitaire du siècle » . Pourquoi se gêner puisque çà marche. Difficile de ne pas « débrancher » devant tout cela mais on ne se refait pas. 

    • baldis30 11 septembre 2018 09:55

      @Fergus
      bonjour,

      on ne souligne pas assez la gérontophobie macronnienne, qui fait suite à celle du rocardisme et trouve sa source idéologique dans une certaine théologie : j’ai bien écrit « certaine théologie » évoquée par le président lui-même !

      La politique de la France ne se fait pas à la corbeille disait le général ... elle ne se fait pas non plus sur les fonts baptismaux ... !

      Que cela plaise ou déplaise à Wartburg, Wittenberg, Genève ou Rome... !


    • baldis30 12 septembre 2018 13:21

      @baldis30
      et bien sûr à La Mecque comme à Tel Aviv !


  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 septembre 2018 20:09

    sa majorité parlementaire tient bien et le programme est rapidement réalisé. Il semble que dans notre pays cette nouveauté l’aidera peut être à être réélu s’il se présente. Qui choisir d’autre éligible ? WAUQIUEZ ? LE PEN, ?
    Il est un peu tôt. Encore 4 ans pour mieux savoir.


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 08:41

      @C BARRATIER

      sa majorité parlementaire tient bien

      Et ils ont intérêt à filer doux.
      Les espions sont partout.
      Celui qui n’est pas d’accord, c’est vite rapporté au château !!
      Benalla n’était pas seul comme « surgé » !!


    • baldis30 11 septembre 2018 09:58

      @Le421
      bonjour,

      « Benalla n’était pas seul comme « surgé » !! »

       Ah il a eu de l’avancement ... ? on pouvait penser qu’il n’était qu’un simple pion ... !


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 13:48

      @baldis30

      Ah oui, suis-je bête !!
      Ses entrées à l’Assemblée, c’était pour la salle de sport.

      Y’en a qui l’ont cru, en plus.
      On touche le fond...

  • alinea alinea 11 septembre 2018 00:09
    Le titre m’a fait penser à ça, j’avais tellement ri en le lisant :

  • BA 11 septembre 2018 08:29

    La popularité de Macron en chute libre, selon un sondage : baisse de 12 %.


    La popularité d’Emmanuel Macron a dégringolé de 12 points durant l’été, alors que celle de Nicolas Hulot s’envole (+ 13) après son départ du gouvernement, selon un sondage Odoxa diffusé mardi.


    Sept Français sur dix (71 %, + 12) ont désormais une opinion négative du chef de l’Etat, qui bat son record d’impopularité dans ce baromètre, avec 29 % seulement des personnes interrogées qui le considèrent comme un "bon président".


    Emmanuel Macron cède du terrain auprès de tous les secteurs de l’opinion, y compris des proches de La République en marche (-7), à l’issue d’une rentrée marquée par la défection des deux ministres les plus populaires, Nicolas Hulot et Laura Flessel, selon cette enquête pour L’Express, France Inter et la Presse régionale.


    Edouard Philippe perd pour sa part 5 points à 35% par rapport à une précédente enquête réalisée fin juin, et 64% (+5) des personnes interrogées ont une opinion négative du Premier ministre.


    Le choix probable au moment de la réalisation du sondage de Richard Ferrand (LREM) pour la présidence de l’Assemblée nationale suscite l’indifférence des Français : seuls 9% (=) d’entre eux disent le soutenir, contre 33% (=) pour lesquels il inspire l’indifférence ou le rejet.


    Même chose pour la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique : 79% des personnes interrogées estiment qu’il ne parviendra pas à peser davantage sur les décisions du gouvernement que son prédécesseur, Nicolas Hulot.


    Nicolas Hulot conforte en revanche sa place en tête des politiques les plus appréciés des Français avec un bond de 13 points à 49%. Il devance l’ex-ministre des Sports, Laura Flessel, stable à 30%, et Nicolas Sarkozy 29% (+2).


    https://actu.orange.fr/france/la-popularite-de-macron-en-chute-libre-selon-un-sondage-CNT0000016r0cH.html



    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2018 13:50

      @BA
      La nomination de Richard Ferrand sera encore une démonstration de « La République irréprochable » et du « Nouveau Monde » de Macron...


  • troletbuse troletbuse 11 septembre 2018 22:31

    Les journaputes de BFM TV entre autres essaient de nous faire pleurer sur l’enfance de la pourriture Benalla au ervice de la pourriture Macaron, lui même enfant adultérin de la pourriture Hollandouillaise.


    • troletbuse troletbuse 11 septembre 2018 22:35

      @troletbuse
      Les armes rendues ont du être substituées à d’autres n’ayant pas servies. La balistique ne pourra pas trouver à quoi elles ont servies.


  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 13 septembre 2018 21:08

    @Fergus

    Votre analyse mérite d’être sérieusement rectifiée. Ainsi le dernier sondage Odoxa-Dentsu Consulting place LAREM et le RN au coude-à-coude, environ 21 % chacun.

    Avec une bonne chance pour le RN de coiffer LAREM au poteau pour le final. Si on y ajoute 5 ou 6 % de Nicolas Dupont-Aignan, les partis souverainistes vont battre les « européistes » mondialistes et immigrationnistes.

    Pour mémoire, Macron avait obtenu 24 % au premier tour de l’élection présidentielle. Je pense que Manu a du souci à se faire, d’autant plus que son impopularité est supérieure à celle de Hollande.

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