« Le racisme est le moyen pour les maîtres de communier avec les serviteurs » J.P. Sartre
Un de plus. Les dérapages de N. Sarkozy se succèdent. Mais le caractère très connoté historiquement des déclarations du 30 juillet 2010 à Grenoble dénote d’une volonté d’aller très loin dans l’infamie. M. Le Pen saluera, d’ailleurs, l’artiste en assurant que N. Sarkozy validait le programme du Front National. Lui enjoignant d’aller plus loin sur le code de la nationalité. En l’espèce, le chef de la majorité UMP associe clairement immigration et insécurité. Immigration bien ciblée, puisqu’il pointe tacitement les Maghrébins et les noirs. Quelques jours avant, les Roms subissaient une attaque en règle de la part du président de la République. Rien de moins qu’un passage à tabac institutionnel sur des bases ethniques. Cette fois au vu et au su de tous. D’ailleurs, il faut que cela se sache. Car dans l’équation présidentielle, avec l’abstention et la démotivation, il y a aussi le racisme.
Changement de paradigme
Le 21 avril 2002, la grande victoire de la droite nationale depuis plus de 50 ans n’a pas échappé aux séides de l’UMP. Derrière quelques cris étouffés, l’arrivée de deux candidats de droite au second tour d’une élection majeure semble avec le recul avoir été vécue comme un aboutissement. Un consensus tacite d’un demi-siècle, qui reléguait les miasmes au second plan du débat politique. Un cordon sanitaire démocratique, fort de l’expérience tragique de nos anciens, inscrit dans le code génétique de la République, pour que cela ne se reproduise pas. Mais N. Sarkozy et sa suite opèrent un changement de paradigme. Fini les oeillades discrètes pour rabattre les électeurs trop à droite dans le filet des classiques. Aujourd’hui c’est l’édifice conservateur dans son ensemble qui doit basculer dans le champ réactionnaire. Celui de la droite dure, sécuritaire et éthnocentrée. Retourner les immondices putrides, qui exhalent ce vieux fumet nauséabond afin de proposer un nouveau modèle de majorité à ce pays. Un modèle bâti sur des bases entreprenariales et « racistes ». Moderne en somme.
Le 21 avril 2002, une matrice du sarkozysme
Ramasser le vote des exclus perdus au Front National, tel est le couplet classique servi à droite comme à gauche pour masquer les évidences du vote extrémiste. À la sortie de l’accident de 2002, les spécialistes de l’opinion ont fait une lecture misérabiliste, mais surtout partiale du vote d’extrême droite. En effet, 30 % des suffrages des chômeurs se sont portés sur J.M. Le Pen, presque autant pour les ouvriers. Laissant entendre que le vote extrême était l’apanage de désespérés qu’il faut canaliser, raisonner. On oublie (volontairement) que le leader de l’extrême droite a recueilli aussi 30 % des suffrages chez les commerçants, les artisans et les chefs d’entreprises. Faut-il en conclure qu’il s’agit ici aussi de groupes sociaux en marge ?
D’autre part, si on considère le score des chômeurs, 30 % de suffrages pour J. M. Le Pen, il ne faut pas omettre l’abstention et la non-inscription de ce « groupe » social. Ramené à la population de sans-emploi, on peut estimer que le score de 30 % du FN représente 15 % des chômeurs. Ce qui change drastiquement les conditions de l’analyse sur les raisons d’un tel vote. En particulier la thèse expliquant majoritairement le vote frontiste par des difficultés d’orde social. En réalité, le vote extrême traverse toutes les couches de la société française. Les commentateurs se rassurent en incriminants les manants, les fous, les sans voix. Une posture tellement plus élégante que le questionnement du vieux fond nauséeux hexagonal.
Un discours « raciste » pour des « racistes »
Les outrances de la droite moderne par la bouche du président de la République n’ont pas pour objectif de ramener des brebis égarées dans le giron d’une droite républicaine. Le discours à deux tonalités cherche à galvaniser tous les fascistoïdes de l’hexagone. Qui fera croire, à part le très respectable D. Paillé, que la stigmatisation ethniquement ciblée constitue une politique de bon sens ? Car c’est bien du « racisme » dont il s’agit de traiter, l’une des choses les mieux partagées en France. En particulier quand elle vise les Maghrébins, les noirs, les tsiganes.
À droite depuis quelques mois, les mots démocratie et république sont sur toutes les lèvres. Autour des séides du sarkozysme qui poussent toujours plus loin l’outrance, vivote une majorité de notables, députés installés qui préfèrent tourner le regard ou deviser sur le sport, la météo ou les affaires courantes. On pourrait penser à un sursaut républicain, ou quelque chose s’en approchant. Nenni. De leur silence dépend leur survie politique et matérielle. Un troupeau de démocrates silencieux face au « racisme » instrumentalisé au plus haut niveau de l’état. Un parterre pansu très disert sur l’exemplarité de l’élu, mais qui le moment venu se défile. Le « racisme », finalement, étant peut être la chose la mieux partagée, et représentée dans ce pays.
Sources : Statistique et citation de préambule : Collectifs les Mots Sont Importants -
Tout à fait d’accord. L’imagination n’a plus de limites pour terminer des mots en « phobe » afin d’en affubler la société française ( sans parler de la « recrudescence d’actes antisémites », il ne faut pas les oublier ). De ces maux affirmés à longueur d’articles ( sans jamais de référence ), on en cherche toujours la véracité.
Et bien je dis aussi non aussi : les français dans leur ensemble ne sont pas des miliciens de la ligue du Nord, membres du Klu Klux Klan ou nazis. Et j’attends qu’on me prouve le contraire.
le mot racisme est brandi à tort et à travers par les minorités dès qu’on les met en cause sur tel ou tel sujet ! ce mot est complétement galvaudé et à sens unique car le racisme anti blancs , lui est complétement oublié par les bienpensants ! les français ne sont pas plus racistes et même beaucoup moins que dans certains pays , ils sont même beaucoup trop tolérants envers ceux qui acceuillis chez nous crachent sur nos valeurs pour nous imposer les leurs !
En quoi est-il normal de mettre des minorités « en cause » ? Les minorités ne braquent pas des banques et ne dealent pas de la drogue. Ce sont les personnes qui font ça. Après, si on prétend que c’est à cause de leur appartenance à telle ou telle minorité, comment cela pourrait-il ne pas être du racisme ??? On est en plein dans la définition !
Si l’on appliquait la loi correctement, si les valeurs et le
mode de vie du pays dans lequel on émigre étaient respectés alors, le racisme serait
la pratique de quelques cas marginaux aux neurones atrophiés et nostalgiques du
défilement au pas de l’oie. Voyagez un peu et vous verrez les citoyens de ce
pays sont plutôt accueillants.
ah bon c’est marrant pour avoir discuter avec des gens qui voyagent beaucoup ils m’ont affirmé que les francais n’etaient pas aussi hospitalier que des bengladis, des laotiens, sri lankais, maliens ou marocains bizarre non ?
"si les valeurs et le
mode de vie du pays dans lequel on émigre étaient respectés"
donc si les maghrebins mangeaient du porc il y aurait moins de racisme ???
il y aura moins de racisme quand il y aura moins de gens comme toi flippé par l’inconnu, l’étranger, incapable d’admettre qu’un tel n’ai pas la même culture, incapable de reconnaitre que sa propre culture n’est aucunement supérieure aux autres, incapable d’admettre que les cultures sont vivantes et ne sont pas des concpets statiques...
Le problème des musulmans qui vivent en France, c’est que jouer la carte de la supra identité religieuse contre l’identité nationale abouti à une impasse et à être amalgamé avec des tarés du genre talibans ou salafistes. Il faut se rendre compte que tout ceci est une impasse profonde.
Vous êtes complètement à la masse, ai-je parlé des maghrébins ?
Non ! Ai-je parlé de nourriture (Du porc) ? Non ! Ai-je dis que
les étrangers devaient appliquer la culture du pays ? Non !
Simplement la respecter. C’est toi le flippé mon pauvre ami. Apprend déjà à
comprendre ce que tu lis ! Malheureusement tu as trop de colère en toi
pour faire la part des choses.
ah bon c’est marrant pour avoir discuter avec des gens qui voyagent beaucoup ils m’ont affirmé que les francais n’etaient pas aussi hospitalier que des bengladis, des laotiens, sri lankais, maliens ou marocains bizarre non ?
Il y a une différence entre voyager et s’installer. Si demain les patrons décidaient d’envoyer les ouvriers français au Laos pour des raisons de rentabilité, je ne suis pas sûr que ses habitants resteraient aussi accueillants.
. Voyagez un peu et vous verrez les citoyens de ce pays sont plutôt accueillants.
Euh..... oui, enfin pour moi, qui voyage pas mal, je trouve l’accueil d’un tas de ressortissants de pays étrangers bien plus chaleureux que celui réservé en France, aux ............ étrangers « exotiques »....
Que ce soit au Maghreb, en Indonésie, en Afrique noire, voire dans les Caraïbes (Cuba), j’y ai toujours reçu un accueil des plus chaleureux de la part des populations locales ; je ne pense pas qu’il en soit de même en France, pour des maghrébins, des africains, des indonésiens, ou des cubains....
Encore faut-il, c’est vrai, distinguer les pays que l’on ne fait que visiter, et ceux où l’on s’installe... mais, que je sache, aucune communauté française installée dans ces pays ne subit d’ostracisme, ni d’injonction à se comporter comme les locaux...
Et puis, précisons enfin, une bonne fois pour toutes, qu’un tas de blacks, de maghrébins, asiatiques vivant en France , sont Français, avec autant de droits que les blancs. Autant de devoirs aussi, je sais ; mais est-ce que l’on reproche aux Français blancs de ne pas remplir les « devoirs », quand ils ne le font pas ?
Cela est vrai qu’il y a plus accueillant, comme moins accueillant.
L’important n’est pas là et le principal défaut de l’article c’est qu’il manque
quelque peu de mesure en faisant passer la France, limite pour un pays de
fachos. Essayant chaque jour de cultiver l’équilibre, tout n’est pas blanc,
tout n’est pas noir, j’ai du mal avec des propos frisant l’extrême.
Nous sommes bien d’accord ; rien n’est ou tout blanc ou tout noir, et le racisme existe partout, sous différentes formes, et il y a des pays moins accueillants que la France (je pense, notamment, aux pays du nord ; style Suède, ou Norvège..) ...
Mais, quand même, je trouve les Français peu accueillants pour les étrangers ; spécialement à Paris, où on a toujours l’air d’emmerder les commerçants, les barmen, sans parler des stations balnéaires où le touriste n’est vu que comme une carte de crédit sur pattes...
En fait, les différences essentielles concernent principalement le niveau de fortune des étrangers en question ; rien à voir entre l’accueil des émirs saoudiens, et celui des maghrébins de base ...
C’est vrai. Mais je parle de l’accueil, des services rendus, de la disponibilité, de la serviabilité, sans rapport d’argent... et même des services payants, où l’accueil, n’a rien à voir avec celui en France...
Je pense qu’il faut distinguer la politique des migrations qui obligent des dizaines de milliers de personnes à se déplacer pour survivre avec les problèmes sociaux qui en découlent (déracinement, perte du lien social, malentendus culturels) et dont la conséquence est l’ulcération générale, du racisme. Il faut pouvoir discuter du bien fondé de ces politiques sans se faire traiter de raciste. Sinon, on ne fait que mettre un couvercle sur une cocotte.
Sarkozy, d’un coté ne veut pas paraître raciste (Rama Yade), mais de l’autre veut instaurer la punition collective des ethnies (contrôleurs du Fisc pour gens du voyage). Il ne remet pas en cause le concept des frontières ouvertes et organiser l’immigration choisie, mais veut déchoir de leur nationalité certains.
Cette absence de cohérence montre que Sarkozy joue à semer la zizanie :
il ne veut pas abolir le libre-échange ni l’immigration de masse, car les multinationales veulent pouvoir commercer dans le monde entier sans contrainte (pour y semer le chaos) et baisser les salaires en France, mais pour continuer le plus longtemps ceci, il prend des postures de lutte farouche contre une zizanie que pourtant ses véritables visées politiques engendre, voulant se faire passer pour un « sauveur ».
Je pense que la seule solution cohérente et correcte à ce problème, c’est la fin du libre-échange, la fin des accords de Shengen, l’accès à la souveraineté monétaire de tous les pays (et en particulier les pays d’émigration) afin de permettre une politique économique qui soit propre à faire cesser cette déportation par millions des réfugiés économiques.
Toutes ces migrations sont le révélateur de l’échec de l’économie mondialisée basée sur le libre-échange et la privatisation des monnaies (ce qui n’est rien d’autre qu’une privatisation des politiques économiques).
Un article tout en accusation envers les « méchants et racistes Français de souche »... Ce n’est certainement pas en portant ce genre d’accusations, largement injustifiées, que l’on améliore le dialogue entre les gens . Je n’apprécie vraiment pas ces amalgames entre les idées d’extrème droite et l’ensemble de la population. Cette mauvaise tentative d’analyse est vraiment trop « orientée ». L’auteur ferait bien de changer de lunettes pour « regarder le monde ».
Et hop, un discours bien nauséabond sur le racisme des français...
C’est bien les italiens qui sifflent systématiquement le jouer noir de je ne sais quel équipe...
Et c’est en Espagne que j’ai vu des gens faire des bruits d’animaux au passage d’une amie de ma soeur, fort jolie, d’origine asiatique...
Vous nous sortez la logique SOS racisme avec le méchant blanc qui est raciste et les gentils étranger...
Pourtant, en région parisienne, j’ai fréquenté certaines banlieues et j’ai vu de superbe exemple de racisme entre algérien et tunisien, entre arabe et noir...
Sans compter les « sale céfran »...
Alors non, les francais ne sont pas plus raciste que les autres, sinon moins...
Si autant de français dit d’origines aussi diverses sont encore là c’est bien la preuve que les français ne sont pas racistes. Je dirais même que contrairement à la très grande majorité des peuples sur cette planète, ils arrivent à supporter la connerie exotique de façon exemplaire.
parole d’un type qui bosse dans l’export depuis 10 ans.
J’ajoute que quand les européens auront rejoint la moyenne mondiale du racisme, beaucoup regretterons la période actuelle. Avec les crises et récessions économiques à répétitions qui se préparent pour le 30 prochaines années, je ne pense pas trop me tromper en prévoyant de sérieux troubles dans ce domaine.
Je suis naif, mais, avec notre réputation raciste universelle, si j’en crois votre article. J’aimerai que vous nous expliquiez la raison pour laquelle les immigrés du monde entier se jettent sur la France, comme la vérole sur les bas clergé. Franchement j’aimerai bien savoir. Actuellement sur AVX TV , un document que je vous conseille de visionner :
le chef de la majorité UMP associe clairement immigration et insécurité. Immigration bien ciblée, puisqu’il pointe tacitement les Maghrébins et les noirs. Quelques jours avant, les Roms subissaient une attaque en règle de la part du président de la République.
Le problème c’est que les français de toutes origines ont ce sentiment, ces mêmes cibles. Les européens voire même les américains (avec leur population noire) ont des impressions analogues. Les maghrébins du pays savent clairement que leurs cousins de france foutent le bordel, ils n’apprécient pas du tout la tournure que ça prend, et ne veulent pas de *nos* arabes. Et c’est encore plus fort et plus explicite dans les communautés d’origines étrangères, où les langues se délient plus facilement à ce sujet.
Donc les propos du petit président agité vont de pair avec ce que les gens d’une bonne partie du monde voient et pensent.
Enfin, montrez moi qu’il n’y a pas de lien entre criminalité et origine ethnique. J’aurais aimé avoir des éléments allant dans ce sens. J’ai surtout des éléments allant dans le sens contraire.
Plutôt qu’une citation du collaborationniste Sarte sur le racisme, qui me semble très mal à propos, je préfère quant moi celle-ci, de la romancière Ayn Rand.
Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive
du collectivisme.
Le racisme reconnaît un groupe et attribue ses vertus ou ses défauts, sa
supériorité ou son infériorité à son origine raciale. Or il n’y a que
des esprits individuels et des réalisations individuelles.
Ce qui a au moins le mérite de permettre de comprendre quelque chose. À priori, nous n’en sommes pas encore là. Mais nous sommes dans la situation d’un socialisme dont les limites ne peuvent être que la nation (nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde Rocard). C’est le socialisme donc qui nécessairement doit fixer des limites à son action et devient inéluctablement un social-nationalisme.
il y a le racisme pseudo-scientifique bien connu de hitler il y en a un autre pseudo-religieux totalement ignoré ,le racisme de dieu qui à choisi un peuple pour lui donner le monde .lire le chapitre XVII de la genèse
Le racisme, encore et toujours. Je ne crois pas que les français soient plus racistes que les autres. Mais il est sur qu’un pourcentage certain des citoyens lambdas de cette planète ont une répulsion pour tout ce qui est étranger. Un jour, où je trainais mes guêtres avec ma copine vers Annot (dans l’arrière pays Niçois), nous avons poussé la porte d’un bistroquet. C’était vers 21h, en hiver, et quand nous sommes entrés, les quelques vieux qui étaient dans la salle, se sont instantanément arrêtés de parler en français, et se sont mis à parler le patois. (Mélange d’Italien et de Français). C’était drôle et étrange. On ne comprenait rien et tout au long de la demi-heure que nous avons passé dans l’estaminet, pas moyen d’entendre du français, à part le patron qui nous a pris la commande. Nous étions des « estrangers », donc suspects.
De fil en aiguille, et comme j’ai pas mal bourlingué en France, j’ai constaté souvent ce genre de réaction. Moi, cher monsieur, je suis un pur Bas-Alpin, ou bien moi mon ami, je suis un pur Breton, chauffe la Breizh ou pur Basque, depuis, allez trois générations.
En fait, je n’ai rien contre l’identité que peut avoir une personne qui est attaché à ses racines. Ce qui me gêne, c’est cette espèce d’exclusion, que certains vous montrent, en vous disant « tu vois, t’es pas de mon monde, casses toi, tu pues et marche à l’ombre… (Renaud) ». Moi qui suis un joyeux mélange de deux pays et né dans un autre, quelle claque à chaque fois. Bien embêté de répondre au pur Bas Alpin, quand il me posa la question fatidique « Mais t’es d’où toi ? ».
« Et bien, tu vois, moitié de çi et de ça et né là- bas. »
Hu…. Immanquablement, j’ai vu sa tronche s’allonger etson enthousiasme baisser d’un cran. Et oui, je n’étais pas de son monde. « l’Estrangers avé l’accent provençal… »
En fait, je suis de partout et de nulle part. Je me sens citoyen de ce monde, et je regarde les différentes cultures avec œil curieux, pas avec des à-priori imbéciles.
Mais alors, si des gens raisonnent comme moi, combien y’en a-t-il qui jettent de l’huile sur le feu. Que l’on ait un réflexe identitaire, pourquoi pas, mais que ce réflexe devienne exacerbé au point d’avoir des comportements haineux envers son voisin, là je ne comprends plus. Quel intérêt ? Une vie terrestre est courte, alors pourquoi cherchez la guerre à son voisin. Pour prouver quoi ? Que l’on a raison et l’autre à tort ? Ah la belle affaire ! Que de massacres, que de haine, pour quoi au fait ? Pour rien.
Pourquoi ce déchainement envers une autre religion que la sienne ? Envers un nouveau mouvement religieux ? Envers une autre couleur de peau que la sienne ?
Ca ne sert qu’à instaurer un Etat policier, qui est déjà là depuis longtemps. Les associations anti racistes existent mais sont-elles efficaces pour prêcher le respect mutuel ? Et les associations laïques ? Elles aussi devraient prêcher la tolérance et le respect mutuel ? Le font-elles ? Quand je vois certains articles, j’en doute.
Je reste persuadé que l’on peut vivre ensemble avec nos différences. Bien sûr que le monde ne ressemblera pas demain à une grande farandole où tout le monde affichera un sourire béat, et d’ailleurs heureusement. Ca c’est bon pour le cinéma. Mais pourquoi attiser de la haine ? Il y a des gens bien partout et des stupides aussi. La bêtise n’a pas de couleur de peau ou d’opinion politique ou religieuse. Il serait temps que le niveau culturel s’élève et que l’on accepte nos différences.
Encore un peu de travail.
La tolérance doit être le maître mot de n’importe quelle société civilisé.
Tant qu’il y aura un « de souche » pauvre avec dans le même pays un « étranger » mieux loti socialement, il y aura du racisme.
Le racisme est une réponse primaire, mais qui peut être étoffée de raisonnements pour le justifier (sans que cela le justifie pour moi).
Le problème étant que « nous » (les entreprises du monde occidental ainsi que les mondialistes) veulent de cette immigration pour au final tous nous presser comme des citrons.
Les miettes que l’on a reçu de la colonisation et de la révolution industrielle (qui ont surtout profité aux entreprises, banques, etc..) sont en train de partir (privatisations, délocalisations, chômage, etc...).
Il n’y a pas de gentils peuples et de méchants peuples, nous avons tous un ennemi commun, certes l’immigration peut amener des problèmes quand mal gérée, mais au final, on finira tous plumés, de souches ou immigrés.