mardi 15 mars 2016 - par Solon le Jeune

La révolution est-elle possible en ce moment ?

 Le projet de loi El Khomri a mis le feu à une poudrière. La politique du PS est contestée « sur sa gauche » par des syndicats et des associations, même l'UNEF et le MJS qui sont pourtant, en théorie, assez proche de la ligne politique du parti. Seulement voilà il y a un décalage entre le gouvernement et ce qu'on pourrait appeler les gens de gauche ou même de centre-gauche. Plus que la loi en soi, Hollande pourrait se prendre en retour de bâton toutes les réformes qu'il n' a pas mise en place contre son ennemi n°1 : la finance. Notre président était censé inverser la courbe du chômage et remettre l'économie dans le droit chemin, nous voyons aujourd'hui l'ampleur de l'échec... Au bout de 40 années d'échec je crois qu'on peut tous considérer que la gauche comme la droite du gouvernement sont incapables de faire face aux problèmes actuels et de redresser la France. Dans une démocratie normale quand un parti échoue l'opposition critique intelligemment et prend le relais. Sauf que... attendez... en ce moment les deux partis d'alternance échouent... La porte s'ouvre donc aux autres partis. On se retrouve avec une pléthore de petits partis qui ont, pour la plupart, des idées intéressantes mais dont tout le monde s'en fout parce qu'on ne les voit pas à la télé et ne peuvent donc pas faire de score honorable. Et puis il y a le grand méchant FN, bête immonde super-médiatisé pour servir de repoussoir car il y a un vrai tabou sur ce parti dans les classes moyennes (merci Mitterrand). Ce tabou est tellement puissant qu'on peut franchement penser que l'illusion d'alternance gauche-droite peut continuer encore et encore pendant plusieurs décennies. Du coup on peut légitimement se demander si dans notre système actuel (merci les médias) le changement par les urnes ne serait pas, comment dire, bloqué. Voyons donc la possibilité de changement « par la rue », sorte de révolution pacifique.

 Déjà on sait que traditionnellement les gens sortent par réaction. Ainsi on a vu la contestation dans la rue par des « gens de droite » lors de la manif pour tous ; et de façon plus commune par des « gens de gauche » contre des lois néo-libérales (sur les retraites, l'économie, aujourd'hui le travail...). Sauf que concrètement on n' a pas eu de manifestation d'attaque. Les manifestants sont toujours sur la défensive, ils réclament le retrait de tel loi, la démission de tel homme politique mais rien de plus (en fait mercredi dernier il y avait des manifestants réclamant les 32h et pour ma part j'avais un panneau réclamant le revenu de base, mais ces initiatives sont des exceptions). Or tous les Français veulent des réformes, mais pas les mêmes, et surtout rarement celles proposées par les élites du gouvernement... Et puis ces lois sont clivantes, faites pour l'opposition gauche-droite parce qu'il y a une partie de la population qui était favorable au mariage pour tous (la majorité des français vraisemblablement même si faute de référendum on ne saura jamais vraiment) et qu'aujourd'hui il y a une partie de la population qui est favorable à au moins une réforme du code du travail. Bref on se prend la tête sur des sujets finalement assez bénins par rapport aux grands tabous politiques.

 En effet, peut on encore parler de démocratie alors qu'il y a un tabou au sein des élites des grands partis sur plusieurs sujets qui pourtant devraient intéresser et même, je crois, rassembler les Français : la construction européenne (en ce moment plutôt la déconstruction), la politique économique, et nos institutions (car si la démocratie a failli c'est bien qu'on a aussi un problème institutionnel) ? Il y a quand même une idée, un mot d'ordre qui rassemble peu importe les opinions politiques (ou presque bien sûre...) : la Démocratie, le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple. C'est là qu'on aurait un intérêt commun. On devrait demander avant tout la souveraineté populaire qui pourrait se caractériser par une loi très simple : la possibilité de gouvernement du peuple par « pétition-référendum ». Je m'explique :

 Le gouvernement par pétition-référendum consiste à ce que des associations mettent en place des pétitions qui proposent des projets de loi. Dès qu'une pétition passe un certain cap, prenons 1 million de signatures par exemple (pour être honnête on devrait aussi forcer les médias, audiovisuels notamment, à présenter les pétitions dépassant les 100 000 signatures mais c'est un autre débat), l’État serait obligé de faire un référendum et de se plier à la majorité (je sais que c'est difficilement pensable vu le sort du dernier référendum mais faisons un petit effort ;-) ).

 Du coup le but des manifestations actuelles ne devrait pas, ou pas seulement, être de réclamer le retrait du projet de loi El Khomri, mais carrément de demander la souveraineté populaire. Parce qu'à partir de là tout devient possible. On pourra poser sincèrement la question de l'avenir de l'Union Européenne, de l'euro, de nos institutions (une 6ème république ? :-) ) ou même présenter des réformes économiques et financières comme la taxe Taubin, la nationalisation des banques, une annulation partielle de la dette publique etc... (je milite personnellement pour le revenu de base mais je ne suis pas un radical, je voudrais juste qu'un débat soit posé et aboutisse à un référendum). Or bonne nouvelle demander à ce que le peuple décide de ce qui est bien pour lui ça rassemble aussi bien les gens de gauche que ceux de droite, et même ceux du centre ou encore les peu politisés. En fait toute la « masse silencieuse » qui se laisse marcher dessus depuis trop longtemps déjà pourrait enfin se montrer sans avoir peur de se faire remarquer, de défendre une opinion trop ci ou ça, pas assez consensuel ou je ne sais quoi.

 C'est là que je m'interroge sur les modalités, les possibilités de faire cette manifestation/grève/marche. Parce que pour qu'un tel événement se produise il ne faudra pas juste qu'un type mette un jour un statut facebook du style « et si on allait demander la démocratie tous ensemble ? Partagez et suivez moi, rendez-vous demain rue de la République ». Non. Il faudra un élément déclencheur. Je ne sais pas quel est cet événement, désolé. Vu que la France ne s'est pas révoltée lors du traité de Lisbonne (oui lorsque nos élites ont décidé de ne pas respecter le résultat du référendum sur la constitution européenne...) on sait juste qu'il faudra que ce soit du lourd parce que notre pays paraît incroyablement frileux et conservateur... Avant de finir l'article je vais juste envisager ici la possibilité, ou non, de détourner la manif' contre la loi El Khomri pour la faire aller plus loin, comme je viens de l'expliquer.

 

 Pour l'instant les manifestants sont avant tout des personnes syndiquées et des étudiants. Dans les rues on voit surtout des drapeaux (ou divers signes d'appartenance tels que des voitures, des ballons etc...) aux couleurs desdits syndicats. Ces personnes sont mobilisées par les réseaux habituels avec des tracts ou incitations sociales diverses dans les facs et les lycées. Dans les assemblées générales des facs on a donc des syndicalistes qui crachent (et ils ont bien raison) sur Valls, la politique du gouvernement, la loi El Khomri, et parfois proposent (là c'est moins consensuel) des réformes comme 32 heures ainsi que d'autres choses qui n'ont rien à voir avec le reste tel que la fin du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes ou la fin de l'état d'urgence. Vous me direz ces gens qu'en ont ils à faire de la démocratie, tout ce qu'ils veulent c'est renverser le capitalisme. En fait c'est plus compliqué que ça. Déjà certain ont des projets construits, si vous voulez en avoir une idée je vous propose de regarder la vidéo d'Usul sur le salaire à vie (taper Usulmaster Bernard Friot sur Youtube). Du coup si le gouvernement par pétition-référendum passe, ils pourront faire une pétition pour le salaire à vie. Et puis il ne faut pas oublier que les rouges n'ont pas vraiment bonne presse dans nos médias (et ils l'ont bien compris, il suffit de voir le film « les nouveaux chiens de garde » pour comprendre qu'ils sont même à la pointe en la matière...). Ils pourraient donc soutenir l'initiative d'un changement de financement de notre système médiatique. D'ailleurs il y a déjà plein de projets en cour de ce point de vue, un des plus simples étant d'interdire à toute personne physique ou morale de posséder plus de deux organes de presse. Résumons : les gens de « la vraie gauche » sont en ce moment à la tête des initiatives de mobilisation contre la loi El Khomry et ils pourraient être intéressés par le projet de souveraineté populaire.

 Mais il faudrait quand même qu'ils ne soient pas les seuls à essayer de mobiliser parce qu'une manif de gauche ne sera jamais suffisante en nombre pour aboutir au projet que j'ai décrit. En plus, paradoxalement pour des révolutionnaires, ils reprennent des vieilles recettes (grève, marche dans la rue, peut-être blocus) qui ne sont pas assez efficaces : elles demandent des engagements qui ont un coût social important, surtout pour les travailleurs (perdre le revenu de sa journée de travail), et rapportent peu car au final on a juste un nombre abstrait de personne descendu dans la rue et plus ou moins caricaturés par les médias comme des sauvages incapables de penser le changement, des sortes de super-réacs lobotomisés, « manipulé » par toute une « propagande d'extrême-gauche ». Au contraire d'autres initiatives peu « coûteuse » socialement pourraient être promu, que ce soit le fait de spammer de mail et de lettre les députés, voir les élus en général, ou encore de taguer des petits slogans la nuit sur divers bâtiments. Si on peut considérer que nos élus ne sont plus légitimes depuis au moins 2005 il faudrait aussi que le mouvement se dote de sa propre légitimité. Le meilleur moyen serait d'organiser des élections de représentants (3 par exemple) quitte à utiliser Facebook. Le but est que les médias puissent interviewer et discuter avec des représentants du mouvement autre que les chefs de syndicat.

 C'est donc ce mécanisme de mobilisation qu'il faut dépasser pour faire intervenir des personnes issues d'une plus grande partie de la société. Comment cela pourrait-il se faire ? Déjà je pense que les organisateurs actuels devraient miser plus sur l'humour. Si au lieu des drapeaux des divers partis/assos/syndicats on avait surtout des pancartes humoristiques (caricatures, jeux de mots du style « El Khomry, la gauche qui mérite des droites », « la revanche des sans-dents : la rue ») pour attirer l'attention, l'humeur serait moins grave, plus détendu, et donc plus incitative et surtout consensuelle. D'ailleurs les financements devraient aller dans ce sens (la multiplication des pancartes) car il y a beaucoup trop de personnes anonymes qui ne font qu'acte de présence : plus il y a de pancartes et plus le discours est puissant.

 Ensuite il faudrait d'autres moyens, comme une utilisation plus intense des réseaux sociaux. Bien sûr ces médias touchent essentiellement les jeunes ; mais il ne faut pas oublier que les jeunes sont en contact avec leurs parents, et plus largement de la famille, des amis, des professeurs etc...

 

 L'atout du XXIe siècle est la rapidité de transmission des informations, la viralité, comme on l'a déjà vu a de nombreuses reprises aussi bien pour Charlie et le Bataclan que pour des jeux d'alcool. Imaginez s'il devenait à la mode de se filmer en disant « je suis pour la souveraineté populaire » et de poster la vidéo sur Facebook (ou tout simplement de mettre une photo de profil ou de couverture sur ce sujet). Voir imaginez qu'on harcèle des stars, des hommes politiques jusqu'à ce qu'ils soutiennent aussi la cause. En allant plus loin on pourrait même faire circuler des images des hommes étant contre ce combat avec marqué « honte sur les néo-cons » et leur photo. On devrait donc faire propager des articles d'information sur la souveraineté populaire et d'autres du style « top 5 des arguments pour envoyer tes vieux dans la rue » avec un ton mi-sérieux mi-humoristique pour faire passer le message. Là dessus les youtubeurs du #onvautmieuxqueça pourraient vraiment servir de relais (et pourquoi pas même d'autre, traditionnellement moins attirés par la politique mais qui seraient intéressés par le projet en tant que simple citoyen). Du coup si on me demandait par où commencer la révolution je dirais en envoyant cet article, ou la proposition de façon résumée, aux youtubeurs déjà impliqués, et a tout le monde en général. N'oubliez pas non plus les moyens d'actions que j'ai décrit car la grève et les blocus ne sont peut-être pas les meilleurs ; et se doter de représentants me paraît vraiment important (c'est le genre de mesure à demander aux Assemblées Générales). Enfin n'hésitez pas à commenter, à en parler autour de vous, le changement approche alors soyons prêt pour le faire et aller dans le bon sens.

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La démocratie à portée de main
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Le « choix politique »
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La révolution en marche


34 réactions


  • César Castique César Castique 15 mars 2016 17:21

    « Résumons : les gens de « la vraie gauche » sont en ce moment à la tête... »


    Les gens de la « vraie gauche », c’est 15 % à tout casser au fond des urnes, et ils ne sont même pas d’accord entre eux pour se considérer réciproquement de la « vraie gauche ».

    Ce qu’ils devraient essayer, c’est de carburer au migrant. Ça rend bien à l’heure actuelle. On vient encore de le vérifier outre-Rhin, avec l’Alternative für Deutschland (AfD).

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mars 2016 08:45

      @César Castique
      Il semble que la trêve dure en Syrie, quand ce sera réglé, une bonne partie des 4 ou 5 millions de Syriens rentreront chez eux, c’est ballot.


    • Le421... Refuznik !! Le421 16 mars 2016 19:43

      @César Castique
      Les gens de la vraie gauche sont 15% à tout casser.
      C’est d’ailleurs pour cela qu’on a banalisé le mariage gay.
      Les gens adorent se faire encu... !!
      Ils en redemandent sans arrêt !!
      Votons à droite pour que ça continue, la vaseline est en promo !!

      Et moi, pauvre malheureux, le moindre suppositoire me fait pleurer demi-heure.
      C’est dire si je suis à gauche.


  • Legestr glaz Ar zen 15 mars 2016 17:47

    Il existe une réponse à votre question. La souveraineté populaire existe lorsque le peuple est souverain, lorsqu’il peut modifier tout ou partie de sa constitution, lorsqu’il peut dénoncer et faire retirer une loi qu’il juge inopportune. Ceci s’appelle « la démocratie directe ». Elle n’est pas parente ni alliée avec la « démocratie représentative » qui gouverne aujourd’hui nos destinés. Cette « démocratie représentative qui représenten, non pas l’intérêt collectif mais les intérêts particuliers d’un petit nombre, la nouvelle »aristocratie« en quelque sorte. Cette démoratie »directe« existe dans un seul pays au monde : la Suisse. En effet, dans ce pays, le peuple est »le« souverain. Il dispose pour cela de deux leviers, inscrits dans la constitution. D’une part, »l’initiative populaire« , qui lui permet de modifier tout ou partie de la constitution. D’autre part, »le référendum facultatif« , qui permet, au peuple, s’il le souhaite (d’où le nom de »facultatif") de défaire une loi jugée scélérate.

    Il existe un parti en France, L’UPR, L’Union Populaire Républicaine, qui veut rassembler les Françaises et les Français au delà des clivages et qui propose dans son programme de gouvernement la mise en place, en France, de la « démocratie directe ». En présence de celle ci le peuple sera souverain et pourra se saisir de tous les sujets, très exactement de tous ! Les sujets économiques et les sujets sociétaux. C’est la majorité qui décidera, enfin. Il n’y a pas d’idéologie à l’UPR, ni de gauche, ni de droite, mais tous les sujets clivants seront posés sur la table et soumis à la délibération populaire. Il ne s’agit donc pas de fonder une société allant dans le sens du national-socialisme, du libéralisme ou du communisme par exemple. Il s’agit de recueillir l’avis de la majorité des Françaises et des Français sur les sujets qui sont déterminants pour leur avenir et le modèle de vie qu’il souhaite pour la France.

    La démocratie « directe » c’est cela : se situer au delà des clivages et proposer au peuple de France de se déterminer pour conduire lui même son destin. Un geste simple pour cela. Une bulletin dans l’urne pour le parti qui propose cette démocratie « directe ».


  • Aurevoiràjamais Aurevoiràjamais 15 mars 2016 20:11

    Etudiant en histoire, vous n’êtes pas sans savoir que la révolution française n’est pas due à un soulèvement soudain et brutal du peuple de France contre son roi et la noblesse !

     Pour « organiser » une révolution (colorée ou non) il faut certes un contexte tendu, de contestation, de rejet partiel, mais également une fronde puissante influente et organisée distillant des messages clairs compréhensibles par tous. Seul un conglomérat composé d’intellectuels, de guerriers et surtout appuyés de financiers puissants et de groupes de presses pourrait faire trembler nos élites !

    Malheureusement aujourd’hui, les seuls à vouloir changer de système sont des petites gens, sans réseaux, sans idéologie clairement définie, souvent des personnes endettées qui ne parviennent même pas à s’entendre sur l’état dans lequel se trouve notre pays.

    Quels piliers utiliser pour rassembler ?

    L’arrière garde nationaliste ? des faschos, collabos, antisémites, xénophobes...

    Nos racines Catholiques ? Une religion d’oppression, composée de misogynes et de pédophiles...

    Les vieilles familles descendant de la noblesse royale ? la plupart sont convertis à la franc maçonnerie (ce qui leur a pour certains évité la décapitation) d’autre sont noyés sous les dettes en tentant de sauver leur patrimoine devenu trop lourd à entretenir, les plus malins sont complètement intégrés dans les hautes sphères de la finance ou des grandes entreprises...

    Ces constats sont bien évidemment faux mais la propagande est incessante et omniprésente sur l’ensemble des médias (sauf peut-être le net)

    Le peuple est bien seul aujourd’hui, arrosé de football, de télé, de drogues en tout genre, de loterie, il est déconnecté des réalités et voit des théories du complot à chaque fois qu’on lui expose un fait un peu perturbant risquant de troubler sa quiétude artificielle !!!

    Les années à venir vont être très difficiles c’est une certitudes. Pauvre de nous...


  • Robert GIL Robert GIL 15 mars 2016 21:31

    Et comment se fait-il que les peuples ne se réveillent pas quand ils voient ces horreurs et ce qu’on fait dans leur dos ? Alors, ceux qui ont encore conservé une certaine dose de santé mentale, qu’attendez-vous pour réagir, pour constituer des réseaux, réfléchir à un autre paradigme de société, basée sur la solidarité et la fraternité entre tous les peuples, et une économie au service de l’homme et non l’homme au service de la finance ? Que le monde soit pris dans une catastrophe d’ampleur planétaire, à la fois économique, sociale et écologique ?

    Il est urgent d’éradiquer le capitalisme, parce que le système obéit à une logique implacable, centrée sur l’obtention du profit, ce qui concentre la richesse et augmente incessamment la pauvreté et l’inégalité économique et sociale.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 mars 2016 22:09

      @Robert GIL
      "Il est urgent d’éradiquer le capitalisme," Si on ajoute les électeurs de LO et du NPA, ça doit faire 5 ou 6% des Français ?


      La majorité ne veut plus défiler derrière les vieilles badernes qu’on se trimballe depuis 40 ans ! Ils veulent des têtes nouvelles, des idées nouvelles et plus les pompiers pyromanes qui ont construit l’ Union européenne et qui viennent pleurnicher ensuite que le capitalisme est dérégulé...
      Quelle groosse malheur, le capitalisme sauvage... !!
      Evidemment, les Traités ont enlevé toutes les lois qui le régulaient.

      78% des Français prêts à voter pour un candidat lambda.
      C’est dire le ras le bol de cette classe politique !

    • Robert GIL Robert GIL 16 mars 2016 08:02

      @Fifi Brind_acier
      voter pour un representant de l’elite comme asselineau qui est pour le capitalisme et la soumission des salariés ... vous nous prenez pour des cons ! Vous les gens de droite et d’extreme droite vous etes trés fort pour brouiller les cartes et prosperer sur la misere sociale ... les fachos vous etes toujours les memes, vous avancer masqués !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mars 2016 08:31

      @Robert GIL
      « Un représentant de l’ élite »...
      Si vous commencez à confondre les fonctionnaires avec le CAC 40, vous êtes mal barré...
      « Fachos & complotistes », c’est tout ce que trouvent à dire les euro-atlantistes de Gauche, devant le désastre européen.


      Vous feriez mieux de vous demander pourquoi des ouvriers et des chômeurs votent FN ??
      C’est à cause de votre belle Europe de la prospérité que vous aimez tant et de la Gauche néo conservatrice qui a abandonné les ouvriers et les employés au profit des minorités.
      C’est vous qui nous prenez pour des tanches.

  • cleroterion cleroterion 15 mars 2016 21:37

    Je pense que vos professeurs d’histoire ont dû oublier de vous apprendre que la France n’est pas une démocratie et que c’est même le stricte contraire. Je vous invite pour cela à lire les articles que j’ai écris à ce sujet.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 mars 2016 22:14

      @cleroterion
      Il ne peut y avoir de démocratie que dans un Etat indépendant et souverain.
      Quand les lois sont décidées en France.
      Et pas à Berlin, à Francfort, à Bruxelles ou à Washington....


      Le complément des élections, ce sont les referendum d’initiative populaire.
      C’est ce que propose l’ UPR, sortir de l’UE d’abord et rendre la démocratie aux Français.

    • cleroterion cleroterion 15 mars 2016 22:41

      @Fifi Brind_acier
      Je suis d’accord sur le fait qu’il faut d’abord instaurer le référendum d’initiative populaire, puis la démocratie. L’UPR n’est pas indispensable pour cela.


    • Robert GIL Robert GIL 16 mars 2016 08:16

      @Fifi Brind_acier
      sortir de l’euro sans sortir du capitalisme c’est encore un slogan de droite pour eviter que les salarié s’en prennent au syteme en place ... asselineau manipule les gens au profit du medef ! L’upr est une machine mise en place par la droite europeenne ( dans chaque pays europeen il y a son equivalent ) pour canaliser la colere des gens dans la mauvaise direction ! Si l’europe explose, dans chaque pays le capitalisme sera preservé et les affaires pourront continuer ...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mars 2016 08:20

      @cleroterion
      Sauf que pour mettre en place le RIP, il faut arriver au pouvoir + sortir la France de l’ UE, et que pour cela, il n’y a que l’ UPR., c’est ballot !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mars 2016 08:23

      @Robert GIL
      L’UPR a un programme copié sur celui du Conseil National de la Résistance, largement rédigé par les Communistes, alors lâchez nous les baskets !


      Le communisme est rejeté par la majorité des Français, il ne peut pas rassembler largement, pour sortir de l’ UE, même le PCF avait compris cela en 1943.

  • gogoRat gogoRat 15 mars 2016 23:50

     “Voyons donc la possibilité de changement « par la rue », sorte de révolution pacifique.”
     ?? 
     révolution : un changement ? Ce qui tourne jusqu’à aboutir à une révolution (360°) nous ramène au point de départ ! Avec peut-être un ou quelques autres califes à la place du calife, mais probablement en pire, parce que l’illusion d’un changement écarte alors la vigilance et le bon sens critique. (Sans parler de tous les pousse-à-la-révolution, qui resteront souvent tapis dans l’ombre, ou la seule exhortation verbale, et n’en sortiront qu’à la chute du pouvoir critiqué : pour prétendre alors incarner la nouvelle tête ’éclairée’ )
     
     Un changement par la rue ? pacifique ? légitime ? pour quel pourcentage des changés ?
     
     
     Plus intéressante est l’idée suggérée par ces mots :
     la possibilité de gouvernement du peuple par « pétition-référendum »
     
     Mais là encore, c’est mettre la charrue avant les bœufs, C’est présupposer les solutions avant d’avoir posé le problème et les objectifs recherchés.
     Le changement pour le changement : un objectif ? légitimé comment et par qui ?
     La technique de pétition, la technique de référendum : des solutions indépassables ? légitimées comment et par qui ?
         
     
     Pour qui accepte de vouloir améliorer un objectif démocratique excessivement dévoyé, il peut être judicieux de se souvenir de la notion de ’volonté générale’.
     
     L’objectif recherché pourrait alors consister en un essai de prise de conscience, individuelle et collective, de cet intérêt général. Non pas sous forme d’un package monolithique, livré clé en main , tout bien ficelé par des politicards, mais "à la carte’ : évalué proposition par proposition !
      
     
     Si jamais cet objectif pouvait ne serait-ce qu’être approché de façon plus consensuelle qu’aujourd’hui, l’exercice du pouvoir (sous quelque régime que ce soit, n’en serait-il pas ipso-facto transformé ?

     Pourquoi alors ne pas se souvenir de cette bonne vieille technique des ’cahiers de doléance’ ?

     Serions-nous incapables de tirer parti des formidables arts et techniques modernes actuellement maîtrisés par l’humanité, pour moderniser ce concept et le transformer en « pétition-référendum »permanent, temps-réel, asynchrone et accessible à tous ?
     


  • sacavin 16 mars 2016 02:39

    Je trouve le message de l’auteur touchant car on doit être plusieurs millions en France a se demander quand va arriver cette révolution...On veut une révolution pour redonner un peu de bon sens aux divers réflexions politiques du pays. On ne veut plus des formatés de l’ENA, privilégiés financièrement de leurs naissances à leurs morts, totalement éloignés des problèmes de ceux qu’ils sont censés représenter. Et pour être honnête, on veut aussi une révolution pour rétablir un peu l’équilibre, je veux dire, pouvoir enfin tendre un bon gros majeur aux connards qui sacralisent l’argent depuis des décennies comme les bureaucrates européens ou les milliardaires qui financent les guerres...
    Aujourd’hui, quand je vois qu’on est en train de nous faire croire que travailler plus pour gagner moins va permettre d’améliorer la situation, je me vomis dessus. Et comme souvent, c’est les mecs du dessus qui sont derrière cette loi, à coup de directive ou de recommandation.


    Je pense qu’une révolution passe par une ré-information du peuple. Quand on a écouté Friot, Chouard, ou Garaud, on ne croit plus à l’enfumage de Valls, Le Pen ou Juppé. 

    La révolution nécessite un leader (Nicolas Hulot ou Richard Bohringer, peu importe, quelqu’un qui a la vision et, ok, une coupe un peu plus glam que celle d’Hulot). Franchement, si Asselineau avait la gueule de Brad Pitt, on en serait pas là je pense.

    Et enfin, il faut un élément déclencheur - plus violent que le 13 novembre 2015 visiblement...


    Aïe aïe aïe...



     


  • Le p’tit Charles 16 mars 2016 07:56
    La révolution est-elle possible ?...c’est selon, la volonté du peuple, mais vu sa réaction (dans son ensemble..) le doute s’installe..Les rares tentatives contre la « Royauté » n’ont pour l’instant abouti à rien..juste un grain de sable dans l’univers.. !

  • zygzornifle zygzornifle 16 mars 2016 09:28

    bah si il y a un risque de révolution le gouvernement aura vite fait de monter tout le monde les uns contre les autres, public contre privé, chômeurs contre salariés etc......


  • Solon le Jeune Solon le Jeune 16 mars 2016 09:42

    Je suis content de voir que l’article a fait réagir smiley Je crois que la souveraineté populaire ou gouvernement par pétition-référendum ou référendum d’initiative populaire (qui pour moi revient au même) fait vraiment consensus tant on est tous exaspéré par la classe politique. 


    Pour répondre à quelques commentaires par ci par là : 
    Effectivement l’UPR propose cette souveraineté populaire, c’est vraiment très bien, mais il risque de mettre beaucoup de temps avant d’arriver un jour au pouvoir (s’il y arrive). Dans notre système (médiatique notamment) je ne crois pas au changement par les urnes, mais peut-être par une pétition pour que le peuple prenne en main sa souveraineté. Une telle pétition ne pourra être lancé que par un mouvement déjà bien construit, et c’est ce qui est train de produire dans les facs étudiantes, donc à voir (ça ne coûte rien d’essayer).


    à Aurevoiràjamais :

    Oui j’adore la révolution française et effectivement on a d’abord eu une fronde de la noblesse, puis une révolte de l’élite du tiers état qui n’avait pas du tout vu venir le soulèvement populaire qui a suivi. Mais pour donner un peu d’optimisme, effectivement il n’y a plus beaucoup de structure capable, aujourd’hui, de créer un mouvement de masse. Mais on a des réseaux sociaux sur internet, on est constamment en relation avec notre famille, nos amis, nos collègues de travail etc... Et puis on ne vit plus tous cloîtré dans le même village de génération en génération, on se disperse sur le territoire français donc tous les réseaux sociaux (pas dans le sens d’internet, mais des gens qu’on connait, avec qui on discute) n’ont jamais été aussi inter connecté et nombreux. Et si à l’age du numérique on avait plus besoin de grosse organisation pour diffuser un message ?


    à Cléroterion :

    Je n’ai pas eu besoin de prof d’histoire pour comprendre qu’on ne vivait pas dans une vrai démocratie mais plutôt une sorte de pseudo oligarchie avec quelques contre-pouvoir marchant sur fond de servitude volontaire et de maintient dans l’ignorance de la population. Et justement c’est pour ça que j’ai écrit l’article (voir le paragraphe 3).


    à Zygzornifle :

    Oui et c’est ce qu’il fait en ce moment d’ailleurs (JT de TF1 contre les cheminot, réaction des « Républicains » contre la hausse du point d’indice des fonctionnaires etc...). C’est pour ça qu’on doit tous défendre la souveraineté populaire, là dessus on est vraiment indivisible smiley

  • roby roby 16 mars 2016 11:34
    Pourquoi les politiciens font tout le contraire de ce qui est sain, fiable, juste, raisonné, logique.
    Pourquoi les médias mentent sur tout ce qui est essentiel ?

    Réfléchissez par vous-mêmes.


  • franc tireur 16 mars 2016 13:26

    warf la revolution c est seulement quand les gens ont faim , desespérés ils sont prets a tout . la c est pas du tout le cas . les francais savent que quelque chose cloche gravement mais ils sont trop préoccupés a laver le cul du petit dernier, lui trouver une bonne ecole et protéger leur assurance vie. les grands enjeux nationaux ils ont pas le temps ca les dépasse . l’autre jour ma soeur se lamentait d avoir voté hollande et se disait cocue . quelle becasse , avec un minimum de bon sens qui pouvait croire en ses promesses sur la finance et le changement . la sottise des electeurs est parfois stupéfiante .il faudrait repolitiser tout ca mais est ce encore envisageable ?


  • franc tireur 16 mars 2016 13:29

    on assiste seulement et depuis des decennies a des defilés successifs de corporatisme afin de protéger les petits acquis/privilèges .c est médiocre, cliché d’une époque ou le chacun pour soi ecrase tout


  • lloreen 16 mars 2016 14:15

    La seule véritable révolution sera celle de la fin de l’ argent(=illusion). Un monde sans argent sera un monde dans lequel il fera bon vivre.
    Quant à savoir la date à laquelle elle se fera...mystère.
    Le déclencheur sera certainement le moment où la grande majorité aura enfin compris à quel point elle se fait par des associations d’ escrocs et de criminels.

    Pour en prendre conscience il suffit de bien vouloir consentir à déciller ses yeux et ouvrir son esprit à autre chose que des promesses sans lendemain et des mensonges sans queue ni tête de la part de « sauveurs » successifs dont le seul but est l’ enrichissement et l’ intérêt personnel.

    Il suffit de voir le décalage entre les discours de n’ importe lequel d’ entre les politiciens et la réalité pour savoir qu’ aucune solution ne viendra jamais d’ eux.

    En attendant l’ heure de l’ ultime réveil, voici déjà une information à relayer : celle de la création du conseil national de transition de France dont l’ appel au rassemblement est dans ce lien que je vous invite à ouvrir.

    https://www.youtube.com/watch?v=oiBUWwfLB_k

    Le site du conseil national de transition, qui est un outil légal reconnu par l’ OTAN et l’ ONU.
    http://www.conseilnational.fr/

    Une révolution pacifique a eu lieu en Islande en 2009 parce que c’ est la date à laquelle la population islandaise a décidé de mettre fin au dictat de la haute finance et de quelques politiciens acquis à sa cause.
    Il va sans dire qu’ une telle révolution est possible dans chaque pays pour autant que la masse de sa population décide de prendre les choses en mains.
    http://www.wikistrike.com/article-revolution-loin-des-medias-l-islande-reecrit-entierement-sa-constitution-99142021.html

    Depuis la révolution islandaise, une partie de la dette hypothécaire des ménages islandais a été annulée par deux fois.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/30/l-islande-va-annuler-jusqu-a-24-000-euros-de-dettes-par-menage_3523345_3234.html

    http://fr.express.live/2014/11/20/lislande-annule-encore-une-fois-une-partie-des-emprunts-immobiliers-des-menages-exp-209361/


  • lloreen 16 mars 2016 14:17

    pardon : (à quel point elle se fait) spolier...


  • robin 16 mars 2016 16:16

    Le peuple seul est incapable de faire une révolution, à moins de n’avoir plus rien à perdre ce qui est encore loin d’être le cas : trop de problèmes économiques , trop d’aveuglements , trop d’intérêts disparates, trop de désinformation, trop de j’m’en foutisme etc...


  • touriste 17 mars 2016 18:00

    Il faut quand même préciser ce que veut dire « faire la révolution ».


    Une première idée, pas très bonne à mon avis, serait d’imaginer une insurrection qui renverse le pouvoir. Et puis voilà.

    Mais pour le remplacer par quoi, par qui, comment ?

    Et là je ne parle pas de théorie, de ce qui est souhaitable, mais de ce qui ce passe vraiment, concrètement, (je suis marxiste ouh la honte :) et donc je m’intéresse d’abord aux choses matérielles.

    Le pouvoir renversé, celui de gauche par exemple, qu’est ce qui nous assure qu’un autre camp, celui de droite par exemple, ne va pas récupérer le pouvoir vacant ? Ou encore un autre parti ?

    Sans réellement changer la société, en tout cas pas en mieux.

    Bien sur, en théorie, si tous les français avaient une licence en droit constit et en histoire, les événements prendraient une autre direction. Plus rationnelle et plus raisonnable.

    Mais en pratique, on a des exemples (Russie, Chine ..) qui montrent que tout est possible, surtout ce qu’on ne veut plus ..

    Ce qui nous amène à une deuxième définition de la « révolution ».

    Quel type de société nous voulons et quel programme politique est capable de nous y mener ?

    Alors là on se dit qu’il va falloir envisager deux projets.

    D’abord une épreuve de force contre le gouvernement actuel, c’est à dire de trouver comment rassembler et comment agir. C’est loin d’être évident. L’ennemi est puissant et rusé !

    Ensuite dans l’hypothèse ou la première épreuve est surmontée, il faut aussi trouver un moyen de mettre en place un régime nouveau, forcément démocratique sinon c’est pas la peine !

    Léger problème, comment arriver à convaincre la majorité de la population qu’il faut débattre, voire éventuellement se faire nous même une Constitution ?

    Concrètement (toujours !) c’est faisable mais ca suppose qu’on donne les moyens à chaque citoyen de prendre son destin en main. 

    Le minimum c’est déjà d’avoir du temps libre pour s’informer et discuter, et donc de passer la semaine de travail à une trentaine d’heure ou moins. 

    Par parenthèse, la conséquence économique c’est qu’on se rabattra sur les productions essentielles (alimentaire, transport, telecom, énergie ..) et on ajournera la production du superflu pendant un temps.

    Parce que si vous imaginez la ménagère lambda avec le boulot, les enfants, les courses, et prenant le temps de se former et de lire un pré projet constitutionnel de 200 pages, c’est que vous avez un problème avec la réalité !

    Tout cela nous amène à revoir ce que signifie la « révolution ».

    Techniquement c’est le renversement du pouvoir actuel. Forcément par la violence puisqu’il opposera forcément la violence à nos revendications. (Hollande, Valls et le MEDEF en agneaux, sans rire ?)

    Cela dit même une dictature ne peut rien contre un mouvement populaire massif. Si on est majoritaire la violence que nous subirons sera minime. 

    Politiquement il nous faut un programme pour savoir dans quelle direction nous allons.

    Et forcément, sauf pour l’aile fascisante, on veut un programme produit par le peuple pour le peuple. Pas un gourou nous menant sur le chemin de l’Aube Radieuse. (Bye bye « grand timonier » ou « petit père du peuple » :)

    Tout ce baratin c’est pour essayer de montrer que l’affaire est complexe et nécessite pas mal de réflexion et de discussions ...

    Ce qui se passe en ce moment au sujet de la loi El Khomry c’est juste l’action des salariés pour conserver les maigres protections acquises contre l’arbitraire patronal.

    Et rien que pour cela, l’expérience de 2003 et 2010 montre que des manifestations massives sont inefficaces si elles ne se traduisent pas par une grève générale.

    Une idée qui est peut être encore loin d’être adoptée par la majorité des salariés ?

    Alors une véritable révolution, et non un simple changement de gouvernement, c’est encore plus aléatoire. Ce qui d’ailleurs ne doit pas empêcher d’y songer !

  • Sam Lowry 12 juin 2017 20:21

    Bonjour,
    Je viens de créer une organisation dédiée à ceux et celles qui souhaitent passer à l’action de manière radicale pour renverser l’oligarchie qui nous gouverne.

    Si cela vous intéresse, je vous donne rendez-vous sur mon site Projetchaos.fr .

    Vous pouvez me poser des questions sur mon projet par le biais de ce mail : [email protected]


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