vendredi 13 avril 2018 - par Sylvain Rakotoarison

Le Maître d’école

Enfin un Président de la République préoccupé par la France et l’intérêt national, capable d’avoir une vision, et de la présenter pour donner un sens à sa politique !



Annoncée depuis cinq jours à grand renfort de publicité, la prestation télévisée du Président de la République Emmanuel Macron a été une grande réussite audiovisuelle. Il était l’invité du journaliste Jean-Pierre Pernaut ce jeudi 12 avril 2018 à 13 heures pendant plus d’une heure, en direct dans une salle de classe d’une école primaire, à Berd’huis, un village rural dans l’Orne. Une décentralisation très "pernautienne" qui ne manquait pas d’allure, avec vue sur la cour de récréation et des écoliers qui jouaient (pendant la première demi-heure avant de reprendre leurs cours de l’après-midi).

J’ai trouvé Emmanuel Macron excellent dans son exercice de communication et de pédagogie, qu’il renouvellera sur BFM-TV le dimanche 15 avril 2018 à 20 heures 30 (au grand dam des journalistes de France Télévisions). Je dois même dire que ce fut la meilleure émission interview du Président de la République depuis une trentaine d’années.

S’il y en avait un qui pourrait recevoir des leçons de l’autre, ce serait bien François Hollande, son prédécesseur qui se répand en ce moment dans les médias pour vendre son livre sorti le 10 avril 2018 ("Les Leçons du pouvoir"), une sorte d’autojustification pleine d’amertume, qui pourrait les recevoir de son successeur et pas l’inverse !

En effet, François Hollande, visiblement, n’a jamais eu le don de pédagogie : personne, pas même ses amis, n’a jamais su, ni compris, quelle était la philosophie générale de son action présidentielle pendant tout son quinquennat. Aucune vision, aucune décision, aucune volonté. Emmanuel Macron, c’est le contraire, au point que, dans le microtrottoir diffusé au cours de l’émission, une personne qui trouvait François Hollande "pas assez", trouvait Emmanuel Macron un peu "trop" !

Mais est-ce trop d’avoir une vision, de la faire partager et d’en fixer une action politique ? Car Emmanuel Macron n’a cessé de cadrer son action dans le contexte de l’évolution du monde et de la nécessité de la France à s’adapter à cette évolution si elle veut toujours avoir la force de ses ambitions. Du coup, il n’a pas hésité à critiquer les trente à trente-cinq dernières années où la France n’a cessé de vivre au-dessus de ses moyens en faisant payer chèrement aux générations futures une dette au carré : le train de vie et les intérêts. Il a plusieurs fois reproché à ses prédécesseurs d’avoir résolu les problèmes en donnant de l’argent à des catégories revendicatives et d’augmenter la dette ou les impôts, ou les deux, sans vouloir changer, transformer profondément la France.

Ainsi, à ceux qui trouvaient qu’il en faisait trop et qu’il allait trop vite, il a répliqué que beaucoup, au contraire, trouvaient qu’il n’allait pas assez vite, car ils ont besoin de changement, d’avoir un emploi, un logement, etc. Le discours est bien rodé et comme il était dans une salle de classe, juste assis dans un fauteuil, sans table devant lui, il n’avait aucune note, aucune fiche, et sa diction était donc spontanée. J’imagine que sa pratique du théâtre lui a bien servi pour cette prestation où il se montrait à l’aise sur tous les sujets.

Commençons par quelques défauts de l’émission. D’une part, l’unique journaliste, connu et réputé pour son amour de la France du terroir et tout ce que cela peut indiquer sur le plan politique, était plutôt dans une attitude d’allégeance, ne prenant que rarement le Président de la République à rebrousse-poil. On imagine que Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel seront un peu plus percutants dans trois jours.

D’autre part, mais c’est à cause de la durée limitée, beaucoup de sujets essentiels n’ont pas été abordés. Les affaires étrangères (à part, très rapidement en début d’émission, l’utilisation des armes chimiques confirmée en Syrie), la construction européenne, la bioéthique, la réforme des institutions, et même la laïcité (très furtivement évoquée).

L’émission était principalement consacrée aux enjeux économiques et sociaux et aux espaces ruraux. Il a donné deux grandes lignes de sa philosophie générale : maintenir le socle, les fondations de la nation, en préservant l’ordre républicain (exemple : évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes) et en rendant plus efficace la formation initiale, de l’école maternelle (avec l’école obligatoire à 3 ans, ce qui permettra de scolariser 26 000 enfants de plus) jusqu’à l’université. Et ensuite, construire les murs de la maison France en faisant les nombreuses transformations pour redevenir une nation forte sur le plan agricole et industriel, avec trois mots-clefs : libérer, protéger et unir.

Libérer l’économie pour permettre de créer plus de richesses. Il a repris l’analogie du premier de cordée en disant que la corde est essentielle. Le premier de cordée n’ira pas loin si le dernier de cordée ne peut pas monter. Cela signifie aussi protéger : protéger en donnant une meilleure formation (plusieurs milliards d’euros, le nombre exact m’a échappé, sont prévus), afin de permettre de pourvoir à des centaines de milliers de postes non pourvus actuellement dans l’industrie par manque de compétences. Emmanuel Macron a rajouté l’intelligence artificielle et les retraites dans son volet protection. Enfin, unir, par la volonté de vivre ensemble avec des opinions et des croyances différentes.

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Dans le détail, il s’est donc exprimé sur de nombreux sujets d’actualité.

Ainsi, sur le terrorisme, Emmanuel Macron a rappelé que l’ennemi était un islamisme radicalisé qui refuse les lois de la République, et qu’il distingue évidemment de l’islam "ordinaire" qui, comme les autres religions, admet la primauté des lois sur la religion. Il l’avait déjà déclaré lors de son hommage au colonel Beltrame le 28 mars 2018, mais il me semble que c’est le premier Président français à désigner aussi précisément "l’ennemi intérieur".


Sur la hausse de la CSG pour les retraités depuis janvier 2018, non compensée par une baisse de cotisation sociale puisqu’ils sont à la retraite et n’ont pas de salaire, Emmanuel Macron a voulu leur dire merci de l’effort qu’ils accomplissaient pour la France, les encourageant aussi à faire du bénévolat pour les cours de soutien ou le service national universel.

En revanche, il a réfuté le slogan "Président des riches" pour deux raisons : depuis le 1er avril 2018, il a revalorisé le minimum vieillesse et cela ne s’est pas beaucoup ébruité dans les médias, et en novembre 2018, beaucoup verront leur taxe d’habitation baisser d’un tiers, ce qui sera plus important que la hausse de la CSG. La seconde raison, c’est que l’exonération de l’ISF pour ce qui n’est pas immobilisé, c’est un levier de sa politique d’investissement privé pour renforcer les entreprises.

Ses mots aux retraités furent ceux-ci : « Votre génération part au même âge que vos parents mais vous allez vivre dix, quinze ans de plus. Et aujourd’hui, avec le chômage, on a des millions de gens qui ne participent pas [à payer] votre retraite.  ». Puis : « Je veux expliquer à tous nos retraités : il n’y a pas de souverain mépris, j’ai besoin de vous, je fais appel à vous. (…) Oui, j’ai demandé à nos anciens un effort parce que c’est ma responsabilité, je ne les ai pas pris en traître. (…) Je leur dis merci. Et je leur dis surtout une chose : je n’ai jamais pris un retraité pour un portefeuille. ».

Il a répété une évidence, que ses prédécesseurs connaissaient, mais seulement vaguement pour n’avoir jamais vraiment connu personnellement la situation d’une entreprise : pour redistribuer les richesses, pour conserver le modèle social, il faut d’abord créer les richesses, et donc faire repartir l’économie. C’est cela qui sous-tend toutes les mesures économiques du gouvernement.

Autre mesure en faveur du pouvoir d’achat : l’intéressement qui sera sans aucun forfait social pour les entreprises de moins de 250 employés (cela devrait concerner 60% des salariés français). François Hollande avait augmenté ce forfait social de 8% à 40%, ce qui était dissuasif dans les PME. Ainsi, la réforme du code du travail permet plus de flexibilité du marché du travail, mais en contrepartie, quand ça va mieux pour l’entreprise, ce n’est pas le patron seul qui doit en tirer les bénéfices mais tous les salariés à travers l’intéressement.

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Sur la réforme de la SNCF, là encore, Emmanuel Macron a été convaincant (dans les sondages, "l’opinion publique" semble se retourner en faveur du gouvernement et contre les grévistes). Évoquant son grand-père cheminot muté à Amiens, sa ville natale, il a donc une certaine crédibilité en disant qu’il n’a jamais voulu pointer du doigt les cheminots ni les considérer comme des privilégiés. En revanche, il a redit sa détermination à transformer la SNCF pour permettre de rendre le service public plus efficace et continuer à maintenir les petites lignes, donnant l’exemple allemand qui a même renforcé le réseau des petites lignes. Emmanuel Macron a rejeté les mauvais procès : pas de privatisation, la SNCF restera toujours à capitaux 100% d’État, pas de remise en cause des acquis sociaux, tous les cheminots qui ont été recrutés avec le statut resteront avec ce statut. C’est seulement pour les nouveaux embauchés que cela se fera dans le cadre normal d’un contrat de travail de type CDI. Il a cité l’exemple de La Poste qui recrute depuis longtemps avec ce type de contrat alors qu’avant, c’étaient tous des fonctionnaires. Le service public n’a pas perdu en qualité pour autant. Ni les employés n’ont perdu en avantages sociaux. Et l’État investira 10 millions d’euros chaque jour pendant dix ans. Son idée est de repenser la mobilité en France, mais il n’a fait qu’effleurer le sujet.

Sur l’hôpital aussi, il a repris sa philosophie générale. Il faut transformer en profondeur l’hôpital, son fonctionnement, en abandonnant par exemple la facturation par actes qui était une grossière erreur et en introduisant un parcours de santé. Pour Emmanuel Macron, ce qui compte, ce n’est pas de trouver de nouveaux financements (même s’il a déclaré vouloir investir massivement dans les services d’urgences), mais imaginer de nouvelles méthodes d’organisation, plus adaptées à la vie actuelle. Il l’a dit aussi pour l’école, déclarant que malgré la baisse des effectifs, il y aurait de nombreuses créations d’écoles, même si à côté, certaines écoles doivent fermer, prenant l’exemple d’un collège qui n’avait plus que 30 élèves, ce qui n’était pas bon non plus pour les élèves eux-mêmes.

Quand il a parlé de nouvelles méthodes, cela pouvait signifier nouvelles mentalités. Par exemple, quand on habite dans un village rural, ne pas scolariser ses enfants dans la ville où l’on travaille mais là où on habite pour préserver la pérennité de l’école. Ou encore, pour faire vivre les petites lignes de voie ferrée, prendre plus souvent le train plutôt que la voiture, etc.

Jean-Jacques Pernaut n’a pas pu s’empêcher de parler de la "cagnotte", qui correspond à une augmentation des recettes de l’État par rapport à ce que le budget initial avait prévu (que le journaliste a évalué à 48 milliards d’euros cette année). Emmanuel Macron a été le seul Président cohérent et raisonnable face même au mot "cagnotte" en rappelant les relations entre les emprunteurs et leur banque. Tant qu’il y a une dette, il n’y a pas de cagnotte. Il a fustigé la décision du gouvernement de Lionel Jospin en 2000 d’avoir dépensé tout le surplus des recettes prévues au lieu de diminuer la dette. Et ces dépenses n’ont pas amélioré l’état du pays pour autant. La seule décision admissible, c’est d’utiliser ce surplus à réduire l’endettement (95% du PIB).

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À propos de l’occupation de plusieurs facultés, Emmanuel Macron s’en est pris aux activistes : « Qu’il y ait du débat, c’est une très bonne chose. Je constate quand même dans beaucoup d’universités occupées, ce ne sont pas des étudiants mais ce sont des agitateurs professionnels, des "professionnels du désordre" dont parlait Maichel Audiard. ». Et de conclure en bon père de famille que les étudiants auraient intérêt à préparer leurs examens : « Les étudiants doivent comprendre une chose. S’ils veulent avoir leurs examens en fin d’année, ils doivent réviser. Car il n’y aura pas d’examens en chocolat dans cette République. ».

Les "examens en chocolat", l’expression fera certainement florès, comme une autre expression : « Il ne faut pas raconter de carabistouilles à nos concitoyens. » à propos des désinformations sur les dotations de l’État : « Pour la première fois depuis huit ans, toutes les petites communes ont eu leurs dotations maintenues. ».

Enfin, je termine sur un sujet sur lequel je reviendrai et qui a été surmédiatisé pour son importance : la limitation à 80 kilomètres par heure sur les routes à une voie. Emmanuel Macron s’est voulu pragmatique : il a estimé qu’il était de son devoir de faire un test grandeur nature pendant deux ans. Si aucune amélioration n’était visible pendant ces deux ans sur la mortalité routière, alors, il reviendrait sur la mesure. Il a rappelé avec un petit sourire que lorsqu’il était en campagne, Jacques Chirac avait le même type de discours que le Président Pompidou, du genre : "les automobilistes, foutez-leur la paix !", et finalement, quand il est arrivé à l’Élysée, il a pris les mesures courageuses et impopulaires qui ont amélioré la sécurité routière.

Bref, pour chaque sujet à polémique, ou à crispation, Emmanuel Macron a réussi à trouver les mots et le ton pour expliquer pourquoi il avait pris ces décisions, quelles étaient ses motivations et qu’est-ce qu’il en attendait. Il n’a pas évoqué du tout l’Europe quand il a parlé de dettes, de réindustrialisation, etc. parce que les mesures qu’il a prises ne sont pas "dictées" par la Commission de Bruxelles (qui ne fait qu’appliquer la décision des chefs d’États et de gouvernements) mais parce qu’elles sont dans le seul intérêt national.


C’est pourquoi François Hollande avait des leçons de présidence à prendre de son successeur, parce que lui, en refusant à expliquer aux Français sa politique économique, peut-être que lui-même n’y comprenait rien, il a laissé développer l’idée saugrenue que le Président de la République française n’était qu’un pion de Bruxelles. Emmanuel Macron démontre le contraire, et redonne fierté aux Français sur leur avenir et leur destin.

Le moment est donc crucial, entre une France angoissée qui sombre dans la rouspétance permanente et l’insatisfaction perpétuelle, et une France confiante qui se modernise, qui veut croire en ses forces et qui, en réussissant, permettra aux plus démunis de recevoir la juste part de la solidarité nationale. C’est cette modernisation des esprits qui fait peur à toute cette gauche archaïque et revendicative, sur des schémas qui ne sont pas loin d’être plus vieux d’un siècle, mais qui sont maintenant complètement anachroniques.

Il fallait un Président de la République libre des partis gouvernementaux, libre de toute langue de bois, libre aussi de ses propres ambitions personnelles, pour avoir ce langage clair d’adulte à adulte. En ce sens, Emmanuel Macron a réussi son pari, celui de donner sa part de vision dans un monde particulièrement troublé. Pour l’anecdote, il a confirmé que son Premier Ministre Édouard Philippe était sur la même longueur d’onde, mais cela, personne ne l’avait douté…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 avril 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron sur TF1 le 12 avril 2018.
Emmanuel Macron s’adresse aux catholiques.
Discours du Président Emmanuel Macron au Collège des Bernardins le 9 avril 2018.
La France d’Arnaud Beltrame.
Discours du Président Emmanuel Macron aux Invalides le 28 mars 2018.
Emmanuel Macron et les quarante bougies.
Emmanuel Macron et la révolution européenne.
Emmanuel Macron sous le sceau de l’Histoire.
Emmanuel Macron et la fierté nouvelle d’être Français ?

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37 réactions


  • pierre 13 avril 2018 16:42

    quelque part, cela me souvient le giscard et son accordéon qui venat manger une omelette chez de braves sans dents.


    • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 09:11

      @pierre


      et s’il remarquait un semblant de richesse dissimulée le lendemain le fisc débarquait ....

      J’aurai bien vu JPP l’accompagner ....

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2018 17:22

    On vient se réfugier chez les cathos. Les nazis ne leur posent généralement pas trop de problèmes. WAUQUIEZ en est un bel exemple.


  • BA 13 avril 2018 17:30

    Entre 2002 et 2004, à l’ENA, dans la même promotion qu’Emmanuel Macron, il y avait une certaine Sibyle Veil.


    Macron a donné ses consignes : sa copine de promotion doit devenir présidente de Radio France.


    Macron continue de placer ses copains de promotion aux postes-clés : l’ENA, c’est la mafia.


    En plus, Sibyle Veil est mariée avec Sébastien Veil, qui est de la même promotion de l’ENA 2002 – 2004.


    Sébastien Veil est un des Young Leaders de la promotion 2009.


    Une belle bande de traîtres.


    - Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 1981, on trouve un jeune politicien de droite Alain Juppé, et deux futurs ministres de la Défense : François Léotard, qui était de droite, et Alain Richard, qui était au Parti Socialiste.

    - Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 1996, on trouve Pierre Moscovici et François Hollande. Ils étaient au Parti Socialiste.

    - Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 2006, on trouve Najat Vallaud-Belkacem et Laurent Wauquiez.

    - Quand on regarde la liste des Young Leaders de l’année 2012, on trouve Edouard Philippe et Emmanuel Macron.


    https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/2009/



  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 avril 2018 17:58

    Ceci est un publi-reportage . Je répète : Ceci est un publi-reportage.


    • marmor 13 avril 2018 19:51
      @Robert Lavigue
      Le type est prêt à toutes les bassesses pour faire le buzz, mais là il dépasse les bornes, et nos lazzis risquent de se transformer en réquisitoires.

    • Henry Canant Henry Canant 13 avril 2018 23:36

      @Robert Lavigue
      Je crois que tu te trompes sur Nabum, il est persuadé être le centre du monde.Quant à la truie lubrique, elle a balancé un de ses ex 



      Je me fous de ce qu’elle fait de ses orifices mais qu’elle vienne pas polluer de ses débats via Nabum sur ce site citoyen.

  • jeanpiètre jeanpiètre 13 avril 2018 19:34

    Pedagogie ,ou comment dire qu on prend les citoyens pour des enfants incultes


  • Venceslas Venceslas 13 avril 2018 19:54

    J’ai voté « mauvais » pour l’article, car il n’y avait pas la mention « excécrable ».


    • Emohtaryp Emohtaryp 13 avril 2018 22:29

      @christophecroshouplon

       Son auteur, qui ecrit bien, aurait sa place sur les medias mainstream

      Oui, il a tous les « éléments de langage » approprié à la propagande mainstream, m’étonnerait pas que ce type qui ne répond jamais ne fasse point partie de la petite bande à la pressetituée.....

    • Ciriaco Ciriaco 13 avril 2018 23:22

      @christophecroshouplon

      C’est aussi grâce ce genre d’article qu’on peut mesurer la profondeur d’esprit chez ceux qui nous jetterons toujours dans les ronces pour nous démontrer à quel point leur pensée est la plus avancée qui soit.

      Il y a certes un côté effrayant dont ne peut se départir que par le rejet primaire qu’il crée, mais ironiser de fait, pour vous soulager, sur cette dialectique politique... dite de surcroît « pédagogique », vous replongerait immanquablement devant ce mur accablant, car c’est ce qu’il y a d’intelligent en vous que vous n’aurez pas pu partager.

      C’est cela que cet ordre particulier, celui du mainstream effectivement, impose. Alors il faut faire l’effort, et cet effort c’est celui du silence, des rides et des cheveux blancs. Au sein d’une allure médiatique de fait bien plus simple, et pourtant justement d’une simplicité pour le moins étrange, perverse, assommante et sans trêve, qui ne laisse rien au hasard.

      Une partie cependant ne se découragera pas, qu’il en vienne un pour comprendre cela, et nous nous lèverons toujours.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2018 20:52

    On essaie de nous faire croire que tout cela n’a pas été arrangé en coulisse. Effectivement après la nullité de Hollande, Macron ne pouvait qu’apparaître comme : LE SAUVEUR. Juste une question de contraste qu’exploite bien les peintres et les poiltichiens. Bien joué. Poker menteur. A dû lire Machiavel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tricheur_%C3%A0_l%27as_de_carreau


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2018 20:55

    Vieux procédé de vente. On vous refile un objet qui va tomber en panne pour ensuite venir avec une belle voiture flambant neuve. Avec celle-là, vous n’aurez plus de problème.


  • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 13 avril 2018 22:36

    Interview dans une école primaire avec Macron le pédagogue.

    Message aux Français : vous êtes aussi niais que des gamins de 5 ans, et Sylvain Rocococroaherisson est au premier rang des benêts.

  • CARAMELOS CARAMELOS 13 avril 2018 22:41

    Il est conseillé en com auprès de Jupiter l’auteur de l’article ?


  • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 09:05

    Enfin un Président de la République préoccupé par la France et l’intérêt national, capable d’avoir une vision, et de la présenter pour donner un sens à sa politique !


    C’est beau ça , vous pouvez me la refaire ?


  • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 09:07

    Le problème de Macron c’est que dans 4 ans il n’y aura plus de SAV , obsolescence programmée du citoyen est en marche .....


  • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2018 12:45

    Maître de pécole pour ceux qui connaissent cette maladie ....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 avril 2018 12:55

    Se revendiquer de Simone Weil. A vomir,...


  • Blé 14 avril 2018 13:07

    Si Macron se préoccupe de la France, cela ne signifie en aucun cas qu’il se préoccupe des français sauf ses potes rentiers, multimilliardaires et multimillionnaires.

    Les routes nationales et départementales en France sont de plus en plus « trouées » et pas de moyens pour les réparer. Or, on sait que les nids de poules sur les chaussées occasionnent pas mal d’accidents même en faisant très attention. Macron s’en moque royalement, il a un chauffeur, un avion et tout un staff pour se déplacer.

    Macron aime le théâtre, s’installer dans une classe de maternelle pour se faire interviewer c’est vraiment prendre les français pour des imbéciles. Pour ma part, connaissant le personnage comme je le connais (à par sa pomme, rien ne compte) je me dispense de l’écouter et surtout je me dispense d’entendre ou de lire les commentaires de gens qui lui lèchent les pieds.


  • agent ananas agent ananas 14 avril 2018 15:01

    Je dois même dire que ce fut la meilleure émission interview du Président de la République depuis une trentaine d’années.

    Je ne savais pas qu’il était en poste depuis si longtemps ... smiley
    Quoiqu’il en soit, ses talents de communicateur lui seront utiles lorsqu’il sera jugé pour une action militaire illégale au profit d’une puissance étrangère et contre l’intérêt national.
    ... La révolution est au coin de la rue ...


  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 14 avril 2018 18:45

    J’ai ressassement regardé le film « Pentagon papers » même si ça reste un film équipé de toute une aura hollywoodienne.
    Ce fait historique montre à quel point le journalisme des années 70 est au antipode du journalisme d’aujourd’hui...Avant(en 1971) ils cherchaient à informer, maintenant leur puanteur et leur arrogance les transforment en prescripteurs d’opinion....Pauvre con !

    Le citoyen d’aujourd’hui, avec le web, le mobil et la TV interactive, n’a pas besoin d’un guignole pour être informé, si, il le veut...Compris !

    Malgré toutes les saloperies et les empoisonnements commis par les industriels et l’état.

    Le silence complice de l’état, du milieu médical, et des industriels sur la salmonellose tueuse présente dans les fromages au lait cru....Mais cela ne m’étonne pas l’intérêt du fric passe avant les victimes décédés ....
    Tous Pourris ...Tous les hommes et les femmes complices de cette cruauté organisée ...........
     
    Casses toi !

        


    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 14 avril 2018 18:47

      J’ai récemment regardé le film « Pentagon papers » même si ça reste un film équipé de toute une aura hollywoodienne.
      Ce fait historique montre à quel point le journalisme des années 70 est au antipode du journalisme d’aujourd’hui...Avant(en 1971) ils cherchaient à informer, maintenant leur puanteur et leur arrogance les transforment en prescripteurs d’opinion....Pauvre con !

      Le citoyen d’aujourd’hui, avec le web, le mobil et la TV interactive, n’a pas besoin d’un guignole pour être informé, si, il le veut...Compris !

      Malgré toutes les saloperies et les empoisonnements commis par les industriels et l’état.

      Le silence complice de l’état, du milieu médical, et des industriels sur la salmonellose tueuse présente dans les fromages au lait cru....Mais cela ne m’étonne pas l’intérêt du fric passe avant les victimes décédés ....
      Tous Pourris ...Tous les hommes et les femmes complices de cette cruauté organisée ...........
       
      Casses toi !



  •  C BARRATIER C BARRATIER 14 avril 2018 20:51

    Sa pédagogie manipulatrice n’a pas fonctionné sur les retraités
    Pour le reste, il a été tres bon


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