lundi 12 octobre 2009 - par Willy Gardett

Légalisation du Cannabis : entre bataille électorale et santé publique

Daniel Vaillant, Maire PS du 18ème arrdt de Paris, a fait preuve d’un certain courage politique en se proclamant favorable à une légalisation du Cannabis en France. Cette révélation au cours d’une interview dans le Parisien relance le débat, alors que la Ministre de la Santé Roselyne Bachelot vient de mettre en place une énième campagne de sensibilisation aux dangers de la drogue. Sans distinguer les drogues douces des drogues dures. Dans le même temps, les USA, guidés par le nouveau prix Nobel de la paix, avancent petit à petit sur le chemin de la légalisation.

A coeur Vaillant, rien d’impossible !

« Dans le vaste problème que pose la drogue, il y a la question du cannabis. Ce produit est interdit, et pourtant sa consommation explose. » Traduction des propos de l’ancien Ministre de l’intérieur de Lionel Jospin : la pénalisation ne freine pas la consommation. Bien au contraire. Pour preuve ces deux cartes qui montrent la corrélation positive entre interdiction pure et simple du cannabis (carte de gauche) et la hausse de la consommation (carte de droite). Ainsi, la France est le pays où la répression est une des plus fortes d’Europe, tout comme la consommation de ce produit dans sa population.

 

carte-legalisation-consommation-cannabis-europe

« Ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis à travers un contrôle de la production et de l’importation, comme c’est le cas avec l’alcool ? » Belle leçon de bon sens de la part de Daniel Vaillant, qui enfonce le clou, soutenu dans la foulée par les Verts et une partie du PS. Najat Belkacem, la socialiste responsable des questions de société, est la voix de ce soutien : « La tolérance zéro pour le cannabis est une façon bien pratique de se décharger de ses responsabilités sur le reste ».

L’UMP ne l’entend pas de cette oreille, et réagit par la médiation d’Eric Ciotti, secrétaire national à la sécurité de l’UMP, pour qui l’usage des drogues « dites douces » conduirait « inexorablement » aux drogues dures du type cocaïne ou ecstasy. « Inexorablement », c’est-à-dire fatalement, sans autre issue possible. Une révélation incroyable : si 30 % des français ont déjà fumé du cannabis, ils sont donc 30 % à avoir pris de la coke et des ecstas. A moins que l’UMP ne maîtrise pas son sujet...

De quelle drogue parle-t-on ?

« Est-ce que le cannabis est dangereux ? Oui. Est-ce ça touche la santé ? Bien sûr. mais ce n’est pas comparable à d’autres drogues dures, comme le crack. » Daniel Vaillant enfile les perles, mais, comme dit l’autre, ça va mieux en le disant. Le tableau ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir) expose les facteurs de dangerosité des drogues, incluant le tabac et l’alcool. Verdict : le cannabis est la moins dangereuse, contrairement à ses consoeurs légales, tabac et alcool, qui tiennent le haut du classement, juste en dessous de l’héroïne. 

facteur-dangerosite-drogues5

Au fait, c’est quoi une drogue ? « Une drogue est un composé chimique, biochimique ou naturel, capable d’altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou de perturber les communications neuronales. » Comme par exemple les analgésiques, de l’aspirine à la morphine, ou les antidépresseurs, dont les Français sont parmi les plus grands consommateurs. Et le cannabis peut lui aussi être utilisé comme médicament. La liste des pathologies sur lesquelles il est efficace est d’ailleurs assez longue. Dans le désordre : Asthme, anorexie, glaucome, épilepsie, nausées et vomissement. Ce qui explique qu’il soit souvent utilisé par les malades du Sida ou de cancers, pour supporter les effets de la trithérapie ou des chimios. Il pourrait même être utilisé dans les cas de dépendance et d’état de manque, par exemple pour les héroïnomanes ou les alcooliques désireux de raccrocher.

L’exemple américain

L’opinion publique est aujourd’hui opposée à une légalisation du cannabis. Pourtant, de plus en plus de pays repensent leur législation en la matière, notamment les USA, qui poursuivent leur logique de légalisation indirecte, en prescrivant ce produit sur ordonnance dans plus de treize Etats, dont la Californie. Production et vente libre pourraient même rapporter plus d’un milliard de Dollars d’impôt à Schwarzzi, qui s’est dit prêt à un débat sur le sujet. Le Courrier International consacre d’ailleurs sa Une à cette question de la quasi légalisation du produit outre-Atlantique. Une couverture qui n’aura sans doute pas échappée à Daniel Vaillant, dont le courage se sera gonflé d’un « presque » allié tout juste nobelisé...

Car le cannabis est aussi une histoire de gros sous : la répression à la française coûte chère au contribuable, comme le prouve cet amusant « Compteur de la prohibition », mis en ligne sur le site Rue 89, et qui affiche, seconde après seconde, le montant du budget nécessaire à une répression inefficace, le nombre d’usagers arrêtés, 12 fois supérieur à celui des revendeurs, le nombre de condamnations ainsi que le poids en gramme de cannabis saisi.

 

Compteur de la prohibition

 

Une légalisation électoralement incorrecte, mais jusqu’à quand ?

Aujourd’hui impopulaire, la légalisation du cannabis pourrait devenir, si ce n’est en 2012, du moins en 2017, un enjeu électoral très fort. La droite, qui se revendique du libéralisme économique, aurait dû prendre cette mesure pragmatique depuis bien longtemps. Mais la pression populaire l’en aura dissuadée. Pourtant, le courage en politique est souvent récompensé. Pour preuve la victoire de Mitterrand en 1981, alors qu’il portait une réforme bien plus essentielle et pourtant tout aussi impopulaire : l’abolition de la peine de mort. Mais qui pourrait porter, dans le camp socialiste, une telle réforme ? Certainement pas Ségolène Royal, bien trop conservatrice. Peut-être un Delanoé, ami proche de Vaillant. Sa récente confession suivant laquelle il ne serait pas « en situation d’être candidat » servant de brouille piste...

La pénalisation du cannabis à l’échelle mondiale fut la conséquence, en 1961, des retombées du Marihuana Tax Act de 1937, loi américaine qui instaura la taxation de tous les acteurs de la filière Chanvre. Gageons que les nouvelles dispositions du gouvernement Obama auront l’effet inverse sur l’acceptation mondiale du produit, et accéléreront son contrôle par la légalisation.



34 réactions


  • foufouille foufouille 12 octobre 2009 11:36

    vu la crise, ils pourraient y penser
    mais faut pas rever
    le shit, ca fait pas des bons travailleurs stresses
    un flic qui fume, ca rigole et tabasse moins

    il faut pas oublier non plus que beaucoup de gens risque de le melanger avec de l’alcool


    • Candide 12 octobre 2009 22:07

      Je confirme

      En 1986, devant le magasin de fringues au bout du parvis de la gare Montparnasse
      Par les portes ouvertes des cars de CRS
      De temps en temps
      Ça sentait le shit
      (A moins que mon odorat m’ai trompé, en tout cas, c’était pas de la goldo)

      Résultat des courses : Les autonomes, ils ont tout cassé

      Pas bon pour le rendement, le teuch...
      Mieux vaut filer de la Ritaline (TM) aux gosses (Ce sont des amphet.)
      Et en cas de gros stress, la couper à la coca


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 octobre 2009 13:54

    « Compteur de la prohibition qui affiche, seconde après seconde, le montant du budget nécessaire à une répression inefficace, » C’est le fruit blette de la répression qui coûte toujours plus cher pour toujours moins de résultat vu l’élargissement des voies possibles qu’offrent les trafics. Ceux qui payent cette politique sont les derniers concernés puisqu’ils ne consomment pas.
     
    « La pénalisation du cannabis à l’échelle mondiale fut la conséquence, en 1961, des retombées du Marihuana Tax Act de 1937, loi américaine qui instaura la taxation de tous les acteurs de la filière Chanvre » Ça alors ? Encore une histoire de taxes ! Les US ont donc mis en place la prohibition qui a tant coûté dans le domaine de l’alcool, et ils vont revenir sur cette erreur pour renflouer la Californie...

    C’est curieux, après l’avoir inventé, ils ont interdit chez eux le Chlorodécon en 63 sitôt qu’ils l’ont répandu dans le monde entier. C’est lui qui a pourri toutes les îles paradisiaques et bien d’autres terres et rivières encore aujourd’hui. C’est leur méthode pour asservir le monde entier et eux-même se préserver. Faire produire dans le monde extérieur les poisons qu’ils inventent pour droguer notre terre.

    Le fait est que fumer le cannabis est incompatible avec le régime de flux tendu de l’entreprise moderne car la simple conduite automobile perd du rythme. En effet, sous l’effet du cannabis, l’on roule deux fois moins vite qu’avec l’alcool. Pour une raison simple, si l’alcool éloigne de la conscience des risques, le cannabis y rapproche.

    Le cannabis est un révélateur de conscience qui aide à se rendre compte de tout, et avec acuité. C’est parce qu’il est interdit que notre société en est à ce grave niveau de bétise intense.


    • Triodus Triodus 12 octobre 2009 14:36

      Ouulah L.S.2, juste avant de lire votre post, j’étais d’accord avec l’idée de légaliser..


    • cimonie raoul 13 octobre 2009 08:55

      wouawww ! c’est bien la premiere fois que je lis des propos aussi justes :
      "En effet, sous l’effet du cannabis, l’on roule deux fois moins vite qu’avec l’alcool. Pour une raison simple, si l’alcool éloigne de la conscience des risques, le cannabis y rapproche."

      et j’abonde :
      effectivement, le cannabis maintient en conscience et l’attitude en est modifiée. le vrai danger vient du melange alcool + tabac.


    • cimonie raoul 13 octobre 2009 08:57

      oops, fallait lire le vrai danger = alcool + cana ! (et non pas tabac)


    • Dule 14 octobre 2009 00:46

      Oui... mais en France, on l’interdisait, ou zobi le plan Marshall de ’47.

      Ca détruit à coups de bombardements (notamment des villes où il n’y avait plus un boche depuis des semaines), ça fait du chantage à l’aide à la reconstruction pour les US (en effet, chantage dont le but était de soutenir leur industrie du textile synthétique, mais aussi, chez eux, de stigmatiser les populations d’origines africaine et mexicaine, rendues responsable de la présence du cannabis aux US), et ça accepte ces magouilles financières pour l’hexagone, mais après, ça vient nous donner des leçons de morale. Bah voyons !


  • Mr Pigeon Mr Pigeon 12 octobre 2009 16:21

    Petite citation de l’Internationale :
    « nous sommes le grand parti des travailleurs, l’oisif ira loger ailleurs »

    Explication de texte :
    Travailleur = ouvrier, paysan, artisan
    Oisif = consommateur de cannabis

    On peut en déduire que le cannabis ne sera jamais légalisé,
    sinon la pseudo-gauche n’aura plus de pseudo-luttes à mener.


    • Pyrathome pyralene 12 octobre 2009 19:04

      minable pigeon...


    • Mr Pigeon Mr Pigeon 12 octobre 2009 21:52

      Réponse @ Pyralène, le génie de l’argument.

      Je me contre-fiche que le cannabis soit légalisé, oui ou non.
      Je constate que la pseudo-gauche utilise la futile dépénalisation du cannabis,
      pour mieux fuir la lutte ouvrière, qui est l’essence de la vrai-gauche.

      Tu a du t’apercevoir que malgré la loi, le cannabis est légalisé de fait.


    • Candide 12 octobre 2009 22:17

      Tout ça parce que nous croyons nos amis journaliste
      Qui prétendent qu’un parti ayant exclu la notion de classe sociale
      Mais inclus l’évidence libérale dans sa profession de foi
      Est de gauche

      J’ai grandi sur une planète ou, aux USA, il n’y avait que deux partis, de droite
      Les ’’républicains’’ conservateurs et les ’’démocrates’’ libéraux

      A priori, la droite c’est le capital
      Et la gauche le marxisme

      Je suis ouvert à autre chose, de moins dogmatique et plus intelligent
      Mais pour l’instant c’est comme ça

      Et ce que tu nommes gentiment la pseudo-gauche
      Aujourd’hui, c’est la droite


    • Dule 14 octobre 2009 00:52

      Mais c’est bien l’argument qu’a utilisé Marie-George Buffet, lors des présidentielles 2007, pour refuser toute idée de la légalisation du cannabis : « ce type de consommation les prive quelque part de leur liberté » (source).

      Flippant de connerie venant d’une soit-disant progressiste (en réalité, une productiviste fanatique, qui ne se rêve que conservatrice à la place du conservateur en poste), mais votre remarque est tout à fait pertinente, Mr Pigeon.


    • .

  • Le péripate Le péripate 12 octobre 2009 17:34

    On peut ergoter sans fin sur la dangerosité, les problèmes sociaux machins, etc..

    C’est une question de principe : les vices ne sont pas les crimes. Un vice est un crime contre soi-même qui ne regarde pas la loi. Car la loi, ce n’est (ou plutôt devrait être) que la justice, et ce parce qu’elle agit par la force. Et il n’y a nulle justice à poursuivre le fumeur de cannabis. Et tant d’autres prohibitions obligations vexations à propos de tout et de rien.


  • Pyrathome pyralene 12 octobre 2009 19:08

    Excellent article ! bien sûr qu’il faut légaliser le cannabis , dans un premier temps dépénaliser....
     La Hollande , qui le premier à l’avoir fait , est le plus faible consommateur.....
     Sans commentaire !!.......


    • cimonie raoul 13 octobre 2009 09:15

      achhh ! gross Erreur de tepenalizer ! plus serieusement, je pense que depenaliser est la porte ouverte a tous les traffics. A mon sens, la légalisation et donc le controle par l’etat est nécessaire et primordial. Depénaliser, c’est autoriser la vente de toutes les saloperies possibles et imaginables. Légaliser, c’est garantir la composition d’un produit, assurer sa distribution et la limitation de son expansion/consommation. c’est aussi mettre une fin a tous les traffics armes + drogues des cités.


  • M.Junior Junior M 12 octobre 2009 21:14

    Vaillant et le Cannabis ou comment motiver les militants à voter pour des éléphants roses !


  • xray 12 octobre 2009 21:16


    Une population malade est une population soumise. 
    Les Européens doivent voter quand on leur dit et comme on leur dit. 
    On leur donne le choix entre la Droite ou la Gauche. 
    On ne peut faire plus simple ! 

    Les
    Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
    Ils sont soumis à : 

    - Une monnaie d’occupation ; 

    - Des journalistes d’occupation ; 

    - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 

    - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe,  les Américains, ou le Vatican ? 

    Néanmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés : 

    - « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice,  la misère, les maladies, les épidémies, les conflits,  les guerres, les famines, etc. » 
    Le tout reposant sur l’ignorance et les mensonges permanents avec lesquels les individus sont douchés par les médias. 


    Drogue, SILENCE ! 
    http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/16/drogue-silence.html 



  • masuyer masuyer 12 octobre 2009 21:16

    Le problème pour le gouvernement ici, c’est que leur argumentaire sur la légalisation du jeu en ligne pourrait bien se retourner contre eux.
     smiley

    Le jeu déjà en ligne"Ce n’est pas sous la pression de la Commission européenne que nous ouvrons le marché, répond à cet argument le ministre du budget, Eric Woerth, mais parce qu’il y a 25 000 sites illégaux qui mettent en danger les mineurs et les personnels les plus fragiles". 5% des Français joueraient déjà en ligne selon Bercy. Ainsi, selon les défenseurs du projet, en légiférant, "on contribue à l’éthique et à la sincérité du jeu en finançant des actions de lutte contre la fraude", explique au journal Les Echos, Isabelle Parize, directrice générale de Mangas Gaming. Un point de vue largement partagé par le rapporteur du texte, Jean-François Lamour pour qui, "il s’agit de protéger les consommateurs en les amenant à jouer sur des sites légalisés qui de ce fait, seront contrôlés et encadrés". Ainsi, le projet de loi prévoit toute une série de sanctions pour dissuader les sites illégaux.

    Source l’Expansion, lexpansion.com


  • elec 42 elec 42 12 octobre 2009 21:41

    ou se fait le commerçe du cannabis ? dans les banlieus:si l’état lui prend son bizness,qu’est se qu’ils vont faire:tous casser.


    • Candide 12 octobre 2009 22:51

      D’autant plus que ces garçons ont le sens de l’entreprise
      Ils ’’mouillent la chemise’’
      Ils travaillent, non pas 15 heures par jour, comme tous les ministres
      Mais 24/24, 7/7

      Ils ont le sens de la bonne gouvernance de leur boite
      Pas de syndicat dans cette grande distribution
      Pas de CHSCT
      Pas d’heures sup.
      Ils construisent une économie sans trop s’embarrasser du code du travail
      A la force du poignet
      Ils se seront faits tout seuls

      Leur croissance ferait rêver le CAC40

      Si on assassine ces Mozarts du libéralisme
      Qui donc assurera la relève au MEDEF ?

      M’sieur Dassault, à Corbeil est un visionnaire, sur ce point
      Un esprit trop en avance sur son temps
      Quel gâchis...


  • Candide 12 octobre 2009 21:52

    Depuis 1995 les Guignols de l’info
    Nous amusent en montrant le PS bien embarrassé
    Quand on ’’lui’’ demande quelles sont ’’ses’’ idées

    Voilà enfin une idée

    Il se trouve que je me souviens de cet ex-ministre de l’intérieur
    Qui avait, déjà, eu le ’’courage politique’’
    A propos de la ’’tolérance zéro’’ du président Chirac
    (C’était qui à l’Intérieur déjà, sous Chirac II ?)
    De déclarer que c’était là tout le programme
    Qu’il n’avait pu mettre en place pour cause d’élections présidentielles
    Ne l’ayant pas reconduit dans ses fonctions

    Vas-y Danny-le-rouge, cause nous du cannabis

    Sérieux, parti comme ça, 2012, pour le PS, c’est gagné d’avance


  • vinvin 12 octobre 2009 23:37

    Daniel Vaillant Maire PS du 18 ème veut légaliser le cannabis ?....


    Je me demande quelle marque de cigarettes doit fumer Daniel vaillant ?.....Sans doute doit-il lui aussi fumer du cannabis (car son idée est totalement en dépit du bon sens ! )

    Les services de police et de gendarmerie font de temps a autre des contrôles aux automobilistes afin de savoir s’ ils ont fumés du cannabis, ou autres « cochonneries », et a coté de cela on veut légaliser ses substances ? Ne pensez vous pas qu’ il y a quelque-chose de con-tradictoire ? (Si, si en 2 mots....).

    Si on légalise le cannabis, alors a ce compte-là, il faut arrêter de faire chier les automobilistes qui en consomment.

    Et si on autorise la consommation du cannabis aux automobiliste, cela voudrait dire qu’ il faudrait en faire de même avec les consommateurs d’ alcool, ( sans ça ce serait une justice a deux vitesses,) vous êtes d’ accord avec moi ?

    Donc, si on légalise le cannabis, on ne doit pas réprimandé les consommateurs-conducteurs, et par la même occasion ne plus retiré le permis aux alcooliques, et restituer le permis a tous les alcooliques a qui on l’ aurait déjà retiré. (Donc il y a du boulot !.....).

    Pour finir je vais vous raconter une anecdote qui m’ est arrivée il y a quelques jours :

    Je me suis rendu a la Gendarmerie pour déposer une plainte, mais la femme gendarme qui m’ a reçue a refuser d’ enregistrer ma plainte sous le prétexte que je sentais l’ alcool ! ( J’ avais déjeuné avec un sandwich et un bière pour faire glisser le tout).Si je vous site cet anecdote c’ est par ce que il y a dans l’ attitude de cette Gendarme quelque chose de grave :
    1/ L’ alcoolisme, ( contrairement a ce que veulent bien faire passer le système juridique et judiciaire,) est une maladie et non un délit, donc si on refuse d’ enregistrer les plaintes des alcoolos, pourquoi ne pas également refuser les plaintes des Cancéreux, des Sidaiques, des Homosexuels, etc.....( cela s’ appelle de la « stigmatisation » et « DISCRIMINATION »).
    2/ pour faire respecter le règlement de la gendarmerie, cette gendarme a enfreint la loi de l’ article7 de la déclaration universelle des droits de l’ homme qui stipule que : TOUS SONT ÉGAUX DEVANT LA LOI ET ONT DROIT SANS DISTINCTION A UNE ÉGALE PROTECTION DE LA LOI. TOUS ONT DROIT A UNE PROTECTION ÉGALE CONTRE TOUTE DISCRIMINATION QUI VIOLERAIT LA PRÉSENTE DÉCLARATION ET CONTRE TOUTE PROVOCATION A UNE TELLE DISCRIMINATION.

    Alors on veut légaliser le cannabis, et le jour que des gens dépendants de ces substances irons déposés une plainte au commissariat ( car on leur aura piqué leurs joints,....) les forces de l’ ordre refuseront d’ enregistrer leurs plaintes sous prétexte qu’ ils sentirons la fumée ?

    Il faudrait peut-être savoir ce que nos politiques et la justice veulent vraiment faire, et qu’ il y ait une logistique entre les deux.

    En attendant, il est clair que nous somme gouverné par des C*ns ! 



    Cordialement.




    VINVIN. (Vin-Vin....) 




    • georges 13 octobre 2009 01:05
      " Les services de police et de gendarmerie font de temps a autre des contrôles aux automobilistes afin de savoir s’ ils ont fumés du cannabis, ou autres « cochonneries », et a coté de cela on veut légaliser ses substances ? Ne pensez vous pas qu’ il y a quelque-chose de con-tradictoire ? (Si, si en 2 mots....).

      Si on légalise le cannabis, alors a ce compte-là, il faut arrêter de faire chier les automobilistes qui en consomment.

      Et si on autorise la consommation du cannabis aux automobiliste, cela voudrait dire qu’ il faudrait en faire de même avec les consommateurs d’ alcool, ( sans ça ce serait une justice a deux vitesses,) vous êtes d’ accord avec moi ? "

      il faut tout simplement RESPONSABILISER l individu , soit on veut etre une société d interdit et de frustration soit on met l individu au centre de la société

      en France ce sont les pouvoiurs publics qui dictent chaque comportement et disent quoi faire et quoi dire dans chaque situation , ca devient invivable

      je suis majeur je fume du cannabis si je veux !


    • Triodus Triodus 13 octobre 2009 10:18

      Ben.. c’est les bagnoles qu’il faut interdire !!


    • Dule 14 octobre 2009 00:36

      "Si on légalise le cannabis, alors a ce compte-là, il faut arrêter de faire chier les automobilistes qui en consomment.


      Et si on autorise la consommation du cannabis aux automobiliste, cela voudrait dire qu’ il faudrait en faire de même avec les consommateurs d’ alcool, ( sans ça ce serait une justice a deux vitesses,) vous êtes d’ accord avec moi ?"

      Je suis à 100% pour une légalisation encadrée du cannabis, mais non, non ! Je ne suis pas d’accord avec vous, mon brave Ja-ja, ou Ko-Kol, ou Vin-vin, ce que vous voudrez !

      La conduite d’un véhicule sous l’emprise de l’alcool est parfaitement légale POURVU qu’on ne dépasse pas un taux sanguin légal de ladite substance. Bon, après, pour vous, boire de l’alcool est peut-être synonyme de boire au moins 5 litres de bières (peut-être la raison pour laquelle vous semblez ignorer l’existence de taux en-dessous desquels, à défaut de ne rien risquer sur la route, on ne risque pas les foudres de la maréchaussée, et peut-être est-ce la raison pour laquelle l’officière de police vous aura jugé trop aviné pour prendre votre déposition... d’ailleurs, si vous étiez ostensiblement bourré ,elle était parfaitement en droit de vous éconduire, et même de vous mettre en cellule de dégrisement, une gendarmerie étant un lieu public, et l’ivresse sur voie public n’étant pas manifestement des plus légale), mais rien ne vous y oblige. Et quand bien même voudriez-vous conduire, au pire, a priori, 12 ou 24 heures après, vous voilà revenu dans un taux sanguin vous y autorisant légalement (pourvu que vous n’ayez pas réitéré entre temps), et DONC, dans un état vous le permettant supposément.

      Pour avoir été longtemps consommateur de cannabis, toutes les lois du monde peuvent exister, je sais qu’après 3 ou 4 heures, je n’étais plus du tout sous des effets notables d’un joint (j’ai complètement arrêté depuis un bon moment, j’aimerais bien reprendre de temps en temps, le soir, après une journée stressante, ce qui me pousse à me demander si je ne vais pas m’expatrier en Belgique, où à défaut d’être légale, la consommation de cannabis est tolérée, ainsi qu’un taux sanguin de 2ng/ml de sang derrière un volant, sans oublier la possession de 3g de produit, et d’un plant femelle). Allez, faisons plaisir aux prohibitionnistes : prenons référence sur les taux sanguins après 12 ou 24h, pour tendre vers un risque vraiment zéro.

      Mais pourquoi fond et forme de la législation devraient-ils être différents entre l’alcool et le cannabis ?

      Aujourd’hui, la réponse est simple : c’est illégal, donc, comme on n’a pas le droit d’en consommer, on doit s’en prendre plein la gueule. La fameuse tolérance du zéro élyséen (et d’autres traine-savattes qui feraient mieux d’aller marchander leurs respectabilité et dignité contre un peu d’ouverture - ça leur irait comme un gant, à Royal, Valls et Bianco, que de figurer dans un gouvernement sarkozyste).

      Voilà bien une législation complètement crétine. D’une, le cannabis est légal dans au moins un pays d’Europe (les Pays-Bas). En outre, sa consommation est légale dans d’autres (Portugal, par exemple), et tolérée dans à peu près tous les pays d’Europe de l’Ouest, sauf la France. Donc, on peut parfaitement consommer du cannabis chez tous nos voisins sans avoir de problèmes, mais revenu ici, on est persona-non-grata - prenez ça dans vos dents, sens de la responsabilité et liberté, entre autres, de circulation (si la répression s’oriente surtout vers des contrôles routiers, il suffit d’avouer à un représentant des forces de l’ordre avoir consommé dans les 3 années précédentes - durée de prescription - pour être pénalement condamnable ; plus particulièrement, des conducteurs qui ont avoué avoir consommé la veille ou l’avant-veille se sont déjà retrouvés à la prise de sang, puis au tribunal, avec prison-sursis, lourde amende, et retrait de permis, alors qu’ils n’étaient bien entendu pas sous emprise, et n’avaient même pas subi de dépistage salivaire sur le bas-côté - ne parlons même pas du dépistage salivaire, incriminant aussi des fumeurs passifs, ou passés-non-sous-emprise - c’est ubuesque : comment voulez-vous avoir le moindre crédit pour une loi aussi inique - et on vient nous parler de prévention, avec ça : que la loi commence par torcher son propre fion, avant de vouloir faire entendre raison - quelle valeur les jeunes doivent-ils accorder à la prévention, quand il savent qu’ils peuvent être condamnés sans être sous l’emprise de quelque substance, quand juste des traces vieilles de plusieurs mois suffisent à les mettre au pilori ? Quel sens des responsabilités fait-on ainsi naître en eux ? Aucun, juste de la crainte et de la défiance... allez en parler aux dresseurs de lions, dont le coup de fouet n’a pas été assez vif... ah bah, non, on ne peut pas : ils ont fini par se faire saigner à mort...).

      En outre, quel mal y-a-t-il à consommer du cannabis récréativement, chez soi ou des amis, sans emmerder personne, et en attendant de ne plus être sous emprise pour repartir (quitte à dormir sur place, comme pour l’alcool - notez bien que je n’attends pas de ne serait-ce qu’atteindre le taux légal limite pour me refuser à prendre la voiture, quand j’ai pris plus d’un, petit, verre du sacro-saint pinard) ? Aucun.

      Bref, cette interdiction du cannabis ne tient plus que pour deux raisons : l’une moraliste (chez les judéo-chrétiens, prendre du plaisir doit être associé à la souffrance - or pas de gueule de bois, avec le cannabis, comme c’est le cas pour l’alcool) - on notera d’ailleurs qu’à gauche, ce sont surtout les ségoléniens, du prénom de leur idole jésuite, (Bianco, Valls et Royal elle-même, jusqu’ici) qui ont critiqué cette brillante idée de légalisation. L’autre est encore plus pernicieuse (faut le faire !) : tant que le cannabis est illégal, les banlieues en sont maîtresses, et peuvent en tirer un revenu confortable, qui permet aux dealers et à la chaîne de commercialisation de rouler en Porsche ou BMW, et d’acheter des écrans plasmas, tout en continuant de toucher le RMI, mais sans que l’état en tire quelque malheureux subside (argument défendu sans honte par Valls... bravo, le ségolénien - à quand une démonstration de la vertu de la paix sociale grâce aux mafias - Piketty, un autre ségolénien pourrait nous la faire ? Après ses brillantes théories sur l’imposition quasi confiscatoire aux « riches » [oui, c’est mal, ça aussi - avoir un capital stable, qui aide les banques à avoir des fonds fiables, c’est du même niveau que la grosse spéculation, c’est sûr... bah voyons : ne taxons pas les gros profits, taxons tous les gros revenus - et c’est prof d’éco, ce mec : hallucinant], il n’est plus à une connerie près).

      Qu’on légalise le cannabis, qu’on fasse de la prévention, qu’on aide ceux qui sont dépendants (à ça ou autre chose) à sortir de leur état, qu’on le taxe s’il doit être acheté à l’état, ou qu’on laisse les gens le cultiver et le récolter, qu’on définisse un taux légal au-delà duquel les activités à risques (conduite, certaines professions, ...) sont interdites, et qu’on mette en vente des détecteurs permettant de savoir clairement si on dépasse ce taux ou pas, partant de quoi, qu’on fasse des contrôle draconiens de la chose (oui, là, on ne peut plus d’accord) : en somme légalisons, pour responsabiliser une pratique plus qu’étendue, et pour arrêter de stigmatiser ceux qui, finalement, n’emmerdent personne, mais sont plutôt victimes d’une répression policière veule et insensée.


  • Christoff_M Christoff_M 13 octobre 2009 06:20

    Sensibilisation aux dangers de la drogue...

    Pour quelqu’un qui ne fait rien contre les lobbies de la picole !! qui autorise le Redbull...

    Droit de se bourrer la gueule, voir les ventes en grande surface, de se bourrer de tranquillisants de neuroleptiques et autres, mais hypocrisie sur la drogue la moins nocive...

    J’entends moins parler de la cocaine beaucoup plus dangereuse qui rend violent et cinglé...
    Aucune statistique sur les morts de la route... qui sont les consommateurs, pas les mêmes !!

    Encore une fois la France du deux poids deux mesures qui s’accentue sous Sarkozy...
    Chers dirigeants si vous voulez maintenir un peu d’ordre, un tant soit peu de démocratie, il serait temps d’arrêter la politique de l’autruche...

    Arrêtons la politique de l’école maternelle de l’état qui est bien pire sous Sarkozy ou l’état est partout et délaisse ses fonctions essentielles en s’éparpillant... et en prenant un peu trop les français pour des ados attardés !! si on veut que les gens se responsabilisent, il fut arreter de mettre un type de l’état à chaque fois que l’on fait un geste... c’est le cas de l’état sarkozyen, et c’est un échec flagrant, monsieur Besson qui ramène les cas gênants en pleine cambrousse loin de l’origine en les laissant dans la nature, qu’il démissionne...

    On ne peut pas demander à certains d’accepter une sanction, alors que les grandes surfaces distribuent allègrement des produits dangereux ou alcoolisés, accessibles aux mineurs...


  • cimonie raoul 13 octobre 2009 09:06

    une distinction n’est jamais faite lorsqu’il est question de « drogues » ; les produits naturels et les produits chimiques. Peut-etre faudrait il enfin faire la part des choses ; la feuille de coca et la cocaine sont deux choses bien distinctes. Le barette coupée, recoupée, re-recoupée n’a plus grand chose à voir avec le cannabis sativa ou indica. La feuille de tabac est bien loin de nos clopes bourrées de poison, l’alcool est le produit naturel d’une fermentation végétale et entre nos médocs et les plantes qui soignent ou chamaniques il y a toute une industrie (en passant, la stévia est désormais autorisée en Europe). Peut-etre devrait on simplement re-éduquer les gens a consommer sans excès ce que la nature nous offre ...


    • Christoff_M Christoff_M 13 octobre 2009 11:02

      exact les réactions « bizarres » viennent de toutes les saloperies et additifs, comme dans le tabac et l’alcool, le vin commençant à etre touché par les faiseurs de pognon, n’hésitant pas à ajouter des additifs chimiques, du bois et d’autres substance dont la liste s’étend tous les jours...

      la mondialisation touche tout et contrairement aux grands rêves des béats benêts siégeant dans les commissions politiques ou de contrôle, ce qu’elle nous amène le plus ce sont des copies ou des produits frelatés... tous les domaines sont touchés et on peut voir les dégâts mentaux que cela entraine chez les addicts aux médocs et aux joints bas de gamme...

      Encore une fois je vais me répeter, en haut lieu on utilise pas la même qualité de produit, le tarif n’est pas le meme, avec nos amis mondialiste, la machine infernale du commerce et du pognon a tout prix commence à montrer son visage, et les dégats ne font que commencer...

      quand on propose à des gens qui triment en une semaine ce qu’ils gagnent en un mois, que croyez vous qu’ils choisissent...

      Quand on sait que, à peine dix pour cent des containers, dans les grands ports européens, sont contrôlés et encore vite fait pour ne pas gêner le flux des mondialistes... on peut s’imaginer l’infiltration catastrophique...

      le problème c’est qui consomme et ce qu’on consomme n’est surement pas amené par la nature mais par des faiseurs d’argent et de produits frelatés... qui distribuerait cette drogue autorisée ??? qui ferait des contrôles sur l’origine et la qualité...

      Quand on sait que des grandes marques de tabac alimentent eux meme les circuits parallèles pour éviter taxes et contrôles douaniers... on peut etre sceptique sur une distribution honnête d’une drogue légère légalisée...


  • King Al Batar Albatar 13 octobre 2009 10:29

    Dépénaliser le Cannabis aurait un autre avantage, c’est de désengorger la surpopulation carcérale.

    Car les prison pullulle de jeunes délinquant ayant commis des petits délits comme le trfic de résine de Cannabis.

    Maintenant est ce que l’état francais est pret à dépénaliser, et donc a arreter des briser les chances des jeunes issu des quartiers merdiques qu’elle a elle meme creer.

    Est ce qu’il est prêt a arreter de foutre en taule la majeure partie des jeunes qu’il n’a de toute facon pas envide de voir réussir.

    Bref est elle prête à arreter cette voie de l’exclusion.


  • vinvin 14 octobre 2009 02:24

    (@DULE).


    Non Monsieur, je ne suis pas d’ accord avec vous concernant le refus de cette gendarme d’ enregistrer ma plainte.
    Vous dite dans votre post ( si vous étiez ostensiblement bourré.....) or il se trouve que je me serais pas permis ni j’ aurais pris le risque de me rendre dans un commissariat ou une gendarmerie en étant bourré de peur de finir en cellule. De plus dans mon post précédent j’ ai bien précisé que j’ avais déjeuné avec un sandwich et UNE bière, et non avec un sandwich et SIX bières.

    1/ je ne pense pas, ( mis a part d’ être vraiment allergique et ne pas supporter du tout l’ alcool,) que l’ on puisse être bourré avec une seule bière ou un verre de vin.

    2/ Supposons que en sortant d’ un restaurant ou vous auriez fait un repas, (même si vous n’ avec bu qu’ un verre de vin, vous sentiriez l’ alcool,) et supposons qu’ en sortant de ce restaurant vous vous aperceviez que l’ on vous a voler votre porte feuille avec vos papiers et votre carte de crédit, que la police vous dise, ( vous puez l’ alcool, donc revenez demain pour faire enregistrer votre plainte,) en attendant les voleurs auraient largement le temps de vider l’ intégralité de votre compte bancaire, et même vous faire un gros découvert, n’ est-ce pas ?

    Et après, c’ est qui qui va être emmerdé avec sa banque et payer, remboursé, tous ce que les voleurs auront dépensé ?

    Le commissariat ?

    Non Monsieur, ce sera vous !

    Je suis d’ accord du fait qu’ il ne faut pas se rendre dans un commissariat avec les yeux qui sortent des orbites, ou (et) un nez rouge, ou en marchant tout de travers, par contre sentir l’ alcool ne veut rien dire du tout pour la bonne raison que si vous buvez UNE bière ou CINQ cela ne sentira ni plus ni moins fort. Idem avec le pastis. que vous buviez un 51 ou un 102 ( double 51,) cela sentira la même chose. C’ est pour tous les alcools pareil !

    Seule l’ attitude, et (ou) la démarche de la personne peut laisser soupçonner un état d’ ébriété, donc que l’ on pue l’ alcool, ou que l’ on pue des pieds je vois pas la différence pour l’ enregistrement d’ une plainte.

    Je rappelle brièvement ce que j’ ai écrit plus haut : L’ alcoolisme est une maladie et non un délit, (contrairement a ce que veulent prétendre les services juridique et judiciaire,) donc je ne vois pas pourquoi on fait de la DISCRIMINATION, car si le justice refuse de défendre les alcoolique, alors a ce compte-là pourquoi ne pas également refuser de défendre les Cancéreux, les Sidaiques, les Homosexuels, etc, etc.....

    Ce qui est grave, c’ est que si la justice Française en arrive a de telle Discriminations, cela veut dire que la France n’ est plus état de droit.

    Je termine en disant que de plus, c’ est justement les gens qui souffrent de problèmes de santé, ( alcoolisme, cancer, sida, ou tout autres choses.....) qui devraient avoir encore plus le droit a la protection concernant la justice de par leur souffrances physique, et, ( ou), psychologique.




    Cordialement.





    VINVIN.



    • Dule 14 octobre 2009 13:26

      Oui, enfin, pour faire opposition, ce qui compte en premier lieu, c’est d’appeler la banque, qui va bloquer votre carte bleue.

      Après, l’enregistrement d’une plainte, ça peut de toute façon attendre quelques jours, et c’est surtout utile s’il y a une procédure de remboursement à effectuer, car c’est avant tout les assurances (ici, celle souscrite par votre banque) qui la demandent... d’ailleurs, téléphoner au numéro 24/7 de votre banque pour faire opposition est tellement la première chose à faire que dans tous les contrats, en cas de vol de CB, il y a une franchise que vous pourriez avoir à payer si vous tardez à le faire (peu importe que vous soyez déjà passez voir la maréchaussée).

      Les flics, eux, ne pourront probablement rien faire pour vous (sauf coup de bol : dans une situation qui m’est arrivée, ils ont mis 9 mois à retrouver une personne qui avait encaissé un chèque, arrivé par erreur à son domicile par la poste, à ma place, alors qu’ils disposaient de toutes les infos banquaires... alors, pensez bien qu’une CB volée...), ne sont pas forcément dispos à toute heure (dans mon village, la gendarmerie est dispo à des horaires très limités en semaine, et seulement un weekend sur deux, pour enregistrer une plainte), et sont tout au plus une exigence de l’assurance pour dissuader les fraudes à leur encontre (et pourtant, vu le talent des loustics)...

      Maintenant, vous vous plaignez de discrimination face aux représentants de la loi : cette discrimination est vécue par quiconque aurait fumé un joint il y a des semaines ou des mois, se fait contrôler hors emprise, mais se prend quand même un retrait de permis, 6 points en moins, deux ans avec sursis et 4500€ d’amende. Quand bien même ce quiconque aurait été assez responsable pour ne pas prendre le volant sous emprise...

      Cela fait des années que j’ai arrêté de fumer des joints, et pourtant, ces 6 derniers mois, un coup de sirène derrière moi (alors que je conduisais normalement), avec trois flics qui m’arrêtent au bord de la route pour me chercher toutes les merdes possibles jusqu’au « avez-vous bu ou consommez-vous des stupéfiants ? » (bien évidemment, non, mais si j’avais dit « ça m’arrive, mais là non », c’était hosto, et si une consommation occasionnelle eut été avérée, j’étais bon), et deux tests de dépistage (alors qu’on sait que ces tests incriminent des faux-positifs ; bon, m’en fous pour mon cas, ils étaient négatifs). Le seul but : a contrario de la grande tolérance qui était prônée par Sarkozy ministre de l’intérieur en 2006-2007 (pour faire croire que le nombre d’infractions diminuait, grâce à sa politique), aujourd’hui, il veut montrer qu’il agit (la blague) en tapant du poing sur la table (la blague)... pays de tarés !


  • jetpet 15 octobre 2009 10:52

    Allez quelques petits bémols sur l’article :
    -génése de la prohibition(US tax) : il est une autre théorie intéressante à mon avis : bizarrement dans les années 70 toutes les drogues non blanches ont été interdites -cannabis (Afrique, Caraibes, Asie), Coca (Amérique du Sud), Héroïne (Asie), et la promotion de l’alcool partout dans le monde (même certains pays musulmans ou l’Inde) s’est gentilment faite. Difficile de n’y voir qu’une coïncidence... sans enjeu économique voire racisto-hégémonique.
    -légalisation du cannabis, seulement ? : les problèmes de santé publique qui se profilent à travers la consommation (devenue presque banale) des autres drogues n’incitent-ils pas à une réflexion plus profonde sur toutes les drogues ? A quand des recherches (d’Etat ou privé) sur des drogues qui pourraient supplanter ou améliorer les drogues actuelles en réduisant toxicité et dépendance tout en conservant les effets recherchés par les consommateurs ? La prohibition et le tout répressif mené depuis 40 ans bientôt n’ont mené qu’inexorablement à l’augmentation du nombre de consommateurs et à leur (très inquiétant) rajeunissement. Le débat sur d’autres pistes mériteraient de s’amplifier.


  • Nowx 15 octobre 2009 11:52

    Bien entendu qui dit prévention contre la drogue dit passage du bus de la police dans les lycées. Mais voila on se retrouve fasse à une policière qui nous raconte une intervention lors d’une soirée où un jeune ayant consommer du cannabis ( et seulement du cannabis pas d’alcool) est pris d’hallucinations qui lui donne l’impression que les murs se referment sur lui, il finira, d’après elle, par se défenestrer.
    Triste histoire certes mais cependant le cannabis ne contient pas de substances hallucinogènes, alors que doit-on penser d’une police qui nous mens pour une soit disant prévention des risques ? Une politique de mensonges n’aide pas à faire avaler la pilule aux consommateurs, jeunes et autres, ainsi que des contrôles de plus en plus exagérés. La police devrait avoir des préoccupations plus importantes comme éventuellement freiner l’arrivée de la cocaïne aux portes des collèges et lycées mais visiblement c’est plus facile pour eux de s’en prendre aux petits consommateurs de cannabis.


    • Christoff_M Christoff_M 16 octobre 2009 01:28

      Exact on nous resort le canabis qui est un vieux problème, par contre silence sur les substances branchouilles distribuées allègrement dans les soirées à la mode...

      Que dire des médocs avec qui certains se font des mélanges encore plus dangereux qui aboutissent à des comportement meurtriers et sanglants....

      Je ne parle pas des boissons énergisantes et de l’alcool fort vendus à flots dans nos « chères » grandes surfaces françaises sans aucune loi et aucun controle... aller s’en prendre aux bistrots et aux vignerons après, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde !!!

      Mais nos politiques « affairistes » sont toujours prompt à favoriser les faiseurs de pognons, l’arrivée des jeux en ligne va provoquer encore des drames, et en France on en fait de la pub en montrant des « amateurs » qui ont réussi par hasard...

      Rien à changé depuis les vendeurs de sirop en carriole, si ce n’est le risque financier, la diversité de moyens et la vitesse à laquelle on peut entrainer des gens « fragiles » vers le bas...


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