mardi 17 avril 2007 - par Taïké Eilée

Les Français doivent-ils avoir peur de leur futur « chef » ?

"Marianne" du 14 avril 2007 fait sa "une" sur Nicolas Sarkozy, le grand favori de l'élection présidentielle, pour en dresser un portrait absolument effrayant, en guise de mise en garde à une semaine du premier tour. Une description en adéquation avec celle que livrait Michel Onfray, suite à son entretien avec lui pour "Philosophie Magazine". Des observateurs comme le journaliste Laurent Bazin ou le sociologue Emmanuel Todd nous avaient déjà gratifiés d'un tel portrait alarmant. Ces attaques successives sont-elles exagérées ? Ou sont-elles, au contraire, parfaitement bien pesées ? Si tel est le cas, il n'est franchement pas raisonnable que Nicolas Sarkozy accède aux plus hautes fonctions de l'Etat.

Parmi les nombreux "dérapages" sarkozystes, le dernier en date, sur le caractère inné de la pédophilie et du suicide adolescent, a mis le feu aux poudres. François Bayrou a jugé ces propos "glaçants". Marianne y voit le "retour terrifiant du concept du gène du crime", la "stupéfiante rémanence de l'idéologie sociobiologique de l'extrême droite païenne", et considère même, en comparaison, que les dérapages de Jean-Marie Le Pen "allaient beaucoup moins loin". L'hebdomadaire rappelle aussi que la proposition sarkozyste de création d'un ministère de l'intégration et de l'identité nationale a réussi à susciter la désapprobation de l'extrême droite autrichienne de Jörg Haider. On ne connaît pas, en revanche, la réaction du "post-fasciste" Gianfranco Fini, préfacier de l'édition italienne du livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage...

Le dernier dérapage "génétique" de Sarkozy est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. A moins d'une semaine des élections, alors que le sacre sarkozyste se profile à l'horizon, certaines langues se délient enfin, et avertissent des graves dangers qui pourraient peser sur la démocratie et l'identité française en cas de victoire du patron de l'UMP. La personnalité de Sarkozy inquiète de plus en plus, ainsi que les valeurs qu'il porte. Ses détracteurs n'hésitent plus à s'attaquer à l'homme lui-même, dont ils vont jusqu'à remettre en cause la santé mentale et à souligner la dangerosité des pulsions autocratiques.

De l'agressivité avant toute chose

C'est à une véritable analyse de la psychologie du candidat que Marianne se livre, peut-être inspirée par l'attitude de Michel Onfray sur son blog, dans une note du 3 avril 2007 intitulée "Le cerveau d'un homme de droite". Le philosophe pointait du doigt la nervosité et l'agressivité irrépressibles du ministre de l'Intérieur lors de leur rencontre, qualifiant même sa prestation de "happening hystérique".

Le manque de tact de Sarkozy est connu, qui lui a fait envisager un nettoyage "au Kärcher" de la "racaille" (outrance néanmoins efficace, puisque, selon Sarko lui-même, qui est l'inventeur de ce beau dicton : "Kärcher en septembre, 200 000 adhérents [à l'UMP] en novembre")... Manque de tact qui lui a fait dire aussi que "ce n'est pas la France qui a inventé la solution finale " - le genre de déclaration inutile qui fait du bien à notre diplomatie avec l'Allemagne... Sa vulgarité envers ses collègues n'est pas non plus un grand scoop, lui qui menace de "casser la gueule" à Azouz Begag, le traite de "connard" et de "salaud", appelle joliment Michelle Alliot-Marie "la salope"... Son irrespect des journalistes et l'intimidation qu'il pratique régulièrement sur eux est également connue : il gratifie ainsi du titre d'"enculés" des journalistes de radio, qualifie de "journalistes de merde" ceux de Libération, menace de faire "virer" la direction de France 3 nationale s'il est élu, prend à partie un journaliste du Nouvel Observateur qui a eu le malheur d'enquêter sur lui : "Je ne l'oublierai pas ! Je ne l'oublierai pas !"... Même genre de menaces exercées sur un économiste un peu trop critique, ou un industriel auquel il lance cet avertissement très bushien (initialement christique) : "On est pour moi ou contre moi !"...

Mainmise sur le quatrième pouvoir

Le journaliste Laurent Bazin, contraint de fermer son blog pour sa trop grande liberté de parole, présentait, lui aussi, Sarkozy comme un "homme à craindre et qui sait en imposer aux rédactions comme à ses collègues ministres". Il rappelait l'épisode du renvoi d'Alain Genestar, directeur de la rédaction de Paris-Match, qui avait eu l'outrecuidance de publier la photo de Cécilia Sarkozy aux bras de son amant à New York. dans un titre qui appartient - pas de bol - à un grand ami de Nicolas Sarkozy, Arnaud Lagardère. Le Nouvel Observateur avait déjà mis le doigt sur le "système de tenaille inédit et diablement efficace" conçu par Sarkozy dans les principaux médias, un réseau acquis à sa cause qui va des propriétaires des titres aux directeurs de rédactions, jusqu'aux journalistes de base. Un réseau si efficace qu'il ruine l'idée même d'un quatrième pouvoir indépendant : "La toile tissée par le président de l'UMP, du haut jusqu'au bas de la hiérarchie - et c'est inédit à ce degré -, l'amène à ignorer délibérément la séparation des pouvoirs." Marianne évoque, de son côté, le témoignage privé d'une "star de la télévision" qui craint, en cas de victoire de Sarkozy, un "contrôle quasi totalitaire des médias".

Des velléités pas très démocratiques ?

La crainte peut paraître disproportionnée, presque irrationnelle, mais Sarkozy est bel et bien perçu, par nombre d'observateurs, comme un dictateur en puissance. Marianne, qui le qualifie de "Petit César", rapporte les jugements de la presse européenne, moins soumise à l'intimidation que la presse hexagonale. Une radio suédoise évoque ainsi un "risque de dictature", un journal allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, décrit l'ancien premier flic de France comme "l'homme politique le plus ambitieux et le plus impitoyable d'Europe", le Tageszeitung de Berlin parle d'un "George Bush tricolore qui veut imposer en France l'idéologie de la droite néoconservatrice américaine", la presse scandinave y voit "un aventurier néobonapartiste qui représenterait une grave menace pour la démocratie", alors qu'en Italie on rappelle "sa proximité avec la droite post-fasciste de la péninsule"...

Le vote du peuple : un obstacle à contourner

Sarkozy a déjà témoigné de son peu de considération pour le vote du peuple souverain. Alors que le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté massivement, à 55 %, le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le candidat de l'UMP a osé se prononcer pour la ratification d'une future Constitution allégée par la voie parlementaire ! Cette proposition scandaleuse, antidémocratique, s'asseyant sur le choix des Français, aurait dû normalement provoquer un véritable tollé. Sarkozy a d'ailleurs qualifié le référendum d'acte de démagogie, parole ahurissante passée un peu inaperçue, et que rapportait Nicolas Dupont-Aignan devant Christophe Barbier le 6 mars dernier. L'ex-candidat gaulliste expliquait d'ailleurs que sa rupture avec Sarkozy était venue de son exigence du respect du peuple, qu'il ne retrouvait plus chez le chef de l'UMP. Ségolène Royal et François Bayrou ont au moins le mérite (minimum, il est vrai, car cela devrait aller de soi) de vouloir faire adopter un nouveau traité constitutionnel en réinterrogeant le peuple souverain par le biais d'un autre référendum. A noter tout de même que les trois candidats veulent revenir sur le vote du peuple, qu'ils ne respectent donc pas, dans ce que Dupont-Aignan va jusqu'à qualifier de "coup d'Etat rampant".

Diviser pour régner

Mais revenons aux soi-disant "pulsions autocratiques" de Nicolas Sarkozy, que Marianne croit déceler, et même à sa "folie". Car le "scoop" de l'hebdomadaire dirigé par Jean-François Kahn, c'est que Sarko est fou. Rien que ça... "Cet homme, quelque part, est fou ! Et aussi fragile. Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant, dans le passé, à bien des apprentis dictateurs." Sarkozy adopte, en effet, la tactique pas très rassurante qui consiste à diviser pour mieux régner : "Il ne cesse de semer la division", lance Jean-François Probst, ex-secrétaire général adjoint du RPR des Hauts-de-Seine. A l'échelle de son camp politique comme du pays tout entier, Sarkozy divise au lieu de rassembler.

On connaît son refrain sur les gens qui se lèvent tôt le matin et les autres... On sait à quel point il a participé à développer et installer l'idée selon laquelle la France est divisée en communautés, ethniques et religieuses, allant en cela contre l'article premier de la Constitution, qui déclare que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", qui "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion". Le constitutionnaliste Guy Carcassonne commente ainsi cet article premier : "Parce que seuls les individus sont titulaires de droits, égaux, la République ignore les groupes qui, par leur nature, introduiraient des discriminations (de « race », d'origine) entre les personnes. [...] Se trouvent ainsi radicalement bannis aussi bien l'affirmative action, de type américain (consistant, par des discriminations positives, à compenser, ou au moins à combattre, les discriminations négatives dont certains groupes sont victimes), que la reconnaissance de toute minorité constituée, qu'elle soit « ethnique », religieuse ou autre" (La Constitution, introduite et commentée par Guy Carcassonne, 4e édition, 2000, p. 43).

Sarkozy ne respecte pas l'esprit de la Constitution du pays qu'il prétend diriger. Un comble ! Il n'est, certes, pas le seul parmi les candidats à commettre cette lourde faute, mais il est bien le plus communautariste de tous. Sur son site de campagne, on peut apprécier une vidéo (du 26 février 2007) dans laquelle Brice Hortefeux, son principal lieutenant, affirme que "la communauté chinoise" (évidemment parfaitement homogène...) est acquise à son champion, et une autre (du 22 février 2007) où il est dit que "la communauté portugaise" (tout aussi homogène, bien entendu...) se range à fond derrière Sarko... Deux communautés, qui, est-il dit, ont la caractéristique fondamentale de se lever tôt le matin... La boucle est bouclée.

Sarko sur le divan

Mais revenons à Marianne... Un élu de l'UMP, qui le soutient pourtant, concède que Sarkozy "antagonise", "clive", "joue les uns contre les autres avec la plus extrême cruauté". Des chiraquiens comme Henri Cuq et Jérôme Monod vont chercher une explication psychologique à cette fureur de diviser : "Ce garçon n'est pas mûr. Il n'est pas fini. Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l'affrontement partout, et non à rassembler." Garçon pas mûr... Pas fini... Qui a un compte à régler avec la vie... Il est étonnant de voir à quel point reviennent souvent des considérations aussi intimes sur le personnage, à quel point sont nombreux les observateurs, plus ou moins proches, qui s'interrogent fébrilement sur la solidité psychique de l'homme. Est-ce là pure méchanceté ou légitime inquiétude ? Parmi ses alliés, nombreux sont ceux qui admettent qu'il a "un problème de nerfs, de paranoïa"... Paranoïa : "psychose chronique [...] caractérisée par un délire systématisé et cohérent, à prédominance interprétative (délire de persécution, de grandeur, de jalousie), ne s'accompagnant pas d'affaiblissement intellectuel, évoluant lentement sans aboutir à la démence." C'est rassurant...

Mais laissons là les mauvaises langues, laissons à Sarkozy le soin de parler lui-même de sa personne : "J'étais égoïste, dépourvu de toute humanité, inattentif aux autres, dur, brutal", confie-t-il à la journaliste Catherine Nay, ajoutant tout de même : "Mais j'ai changé !" Ouf ! Il a changé... On l'espère très fort, car élire un président de la République qui se reconnaît "dépourvu de toute humanité", c'est plutôt rock'n roll...

L'obsession de soi

Sarkozy apparaît obsédé par lui-même, par son destin, sa quête du pouvoir. A peu près insensible au reste. Un député UMP confie : "On dit qu'il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n'ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout, ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d'aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça." Le ministre François Goulard compare Sarkozy et Chirac- une comparaison qui s'avère cruelle : "Chirac, lui, a le souci des autres, de l'homme. Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n'y en a pas 5 % qui voteraient pour lui." Sarkozy n'a pas changé aux yeux de tous... Son manque d'humanisme lui colle fortement à la peau.

Sarkozy n'aime pas la France

Le sociologue Emmanuel Todd effectue (dans cette interview face à Jean-Jacques Bourdin) une distinction du même ordre entre Chirac et Sarkozy ; alors que le président sortant lui apparaît comme "un homme qui a le tempérament démocratique", et "pour lequel les hommes sont égaux", son possible successeur lui apparaît, à l'inverse, comme "l'homme des riches", qui "promet d'être dur aux faibles" et "ne croit pas en l'égalité". Différence profonde de valeurs.

Todd va encore plus loin : alors que Chirac est, d'après lui, "ancré dans la tradition française", Sarkozy "ne sait pas ce qu'est la France". Au moment même où Sarkozy amène le thème de l'identité nationale sur le devant de la scène politique et médiatique, le célèbre politologue affirme tranquillement que Sarkozy est "en réel conflit avec l'identité nationale" de la France, pays de l'égalité, du respect de la population, attaché à des valeurs universalistes... qui ne sont manifestement pas celles du candidat de l'UMP. Todd fustige l'atlantisme de l'élu de Neuilly, en complète rupture avec la tradition gaulliste française, dont le point d'orgue fut sa condamnation, lors de sa visite à George W. Bush en septembre 2006, de l'arrogance de la France lors de son refus - pourtant admirable - de la guerre en Irak. Laurent Fabius avait alors trouvé les bons mots : "Nous n'avons pas besoin à la tête de l'Etat de quelqu'un qui se fixe comme programme d'être le futur caniche du président des Etats-Unis."

"La France, on l'aime ou on la quitte", avait lancé Sarkozy, avec sa finesse habituelle. Todd, décidément sans concession, considère que le candidat de la droite n'aime pas la France. Celui qui se dit "fier d'être surnommé Sarkozy l'Américain", qui affirma aux Etats-Unis se sentir souvent "un étranger dans son propre pays", et qui, si souvent, stigmatisa le ringardisme du "modèle français", voulant lui substituer le si moderne modèle anglo-saxon, devrait, en toute logique (sa logique...), se demander si sa place est bien en France.

Inapte au débat

Revenons à la psychologie du chef de l'UMP, à son "abyssale hypertrophie du moi" et à ses conséquences, dont rend compte François Goulard : "Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre, qui ne peut se terminer que par la reddition, l'achat ou la mort de l'adversaire." On touche là à un point fondamental. Sarkozy ne semble pas supporter la critique. Et donc le débat, le vrai débat.

Michel Onfray, qui a approché l'animal, et qui était censé débattre avec lui, a fait l'amère expérience de l'impossibilité d'un réel échange avec lui. Sur son blog, il rend compte de cet échec : "Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée", "le débat ne prend pas", "pas d'échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne". La démographe Michèle Tribalat, également reçue par Sarkozy, a connu la même mésaventure, et lui a écrit en retour : "J'ai pu apprécier votre conception du débat. Vous n'imaginez pas qu'un autre point de vue (que le vôtre) présente un quelconque intérêt."

Onfray avance une hypothèse sur le mystère Sarkozy (voire celui de tous les grands fauves de la politique) : "La clé du personnage pourrait bien être dans l'affirmation d'autant plus massive de sa subjectivité qu'elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue." Hypothèse crédible d'une subjectivité fragile, d'autant plus que Sarkozy confie n'avoir "jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace - pour lui", confie à son tour Onfray. En voilà un deuxième que Sarkozy "glace", après Bayrou...

Onfray raconte comment Sarkozy ignore son interlocuteur, en se lançant dans d'interminables monologues, véritable frénésie verbale qui ne laisse guère de place à l'échange : "Il n'arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. [...] Poursuite du monologue. Logorrhée interminable. [...] Flots de verbes, flux de mots, jets d'acides". Même impression de la très faible capacité d'écoute du prétendant à l'Elysée chez un autre intellectuel, Pascal Bruckner (pourtant sarkozyste, lui), qui rapporte que, durant leur entretien, Sarkozy "a parlé pratiquement tout seul". Ce dernier confiait au Figaro, en mai 2005, sa méthode de discussion : "Maintenant, dans les réunions publiques, c'est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l'impression qu'on s'est vraiment parlé." Un tour de passe-passe à retravailler... les intellos constituant manifestement un public plus coriace et moins dupe des illusions de Sarko le magicien.

Une semaine pour stopper "un destin en marche"

Homme refusant le débat, Nicolas Sarkozy est (sans surprise) le principal responsable de l'absence de confrontation sur Internet avant le premier tour. Le leader des sondages avait sans doute tout à perdre dans une telle opération. Son intérêt a donc primé sur l'exigence d'une large majorité de citoyens, qui attendaient avec impatience ce débat.

Difficile de dire, enfin, si les très graves inquiétudes exprimées à son égard sont pleinement fondées, ou quelque peu fantasmées. En tout cas, jamais un candidat dit "républicain" n'aura suscité autant de doutes et de peurs, et même parfois de haine, au point de faire passer, dans une frange de la population, le Père Fouettard de la scène politique française, Jean-Marie Le Pen, pour un gentil papy inoffensif... Croisons les doigts pour qu'on n'ait pas à choisir entre ces deux-là le 6 mai. La France mérite sans doute mieux que Sarkozy le fossoyeur.



128 réactions


  • machinchose machinchose 17 avril 2007 11:59

    La fin de votre excellent article a été coupé :

    voilà donc la citation de Fabius : « Nous n’avons pas besoin à la tête de l’Etat de quelqu’un qui se fixe comme programme d’être le futur caniche du président des Etats-Unis »


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 avril 2007 12:13

      J’ai signalé l’erreur, elle vient d’être réparée. L’article est maintenant complet. smiley


    • Aldoo (---.---.43.7) 17 avril 2007 15:01

      Je trouve l’attitude de Fabius limite diffamatoire vis-à-vis des caniches !


    • Gilles Gilles 18 avril 2007 08:35

      @Paskal

      Même si je pense aussi que Sarko est trop border-line pour accéder aux plus hautes fonctions et suis radicalement opposé à sa politique, il me semble néanmoins que contrairement à ce que vous dîtes une certaine presse internationale n’arrête pas de déclarer que seul Sarko permettra à la France de se remettre sur les rails (Financial Times, The Economist....).

      Bon, se sont tous des publications trés libérale et peut être ont-il changé d’avis depuis..mais quand même il a du soutient.


    • machinchose machinchose 18 avril 2007 08:48

      Non, la presse internationale est plus que réservée. Les deux titres que vous cités sont des titres anglo-saxons, atlantistes (anglais pro américains) et ultra libéraux.

      c’est finalement assez révélateur.


    • Gilles Gilles 18 avril 2007 09:14

      D’accord Sarkozy à des relents d’autoritarisme, il est instable, égotiste...je n’en doute pas. Mais croyez vous qu’en dénonçant ses attitudes vous convaincrez le peuple de ne pas l’élire ? Peut être parmi les lecteurs d’Agoravox, mais pas pour les autres.

      Jetez un oeil sur : http://www.csa-fr.com/dataset/data2007/opi20070329-intentions-de-vote-a-l-election-presidentielle-de-2007-vague-21.pdf , un sondage qui donne les intentions de votes en fonction de la CSP et du niveau d’étude.

      Le vote Sarkozy est le plus élevé chez les gens ayant fait le moins d’études, les inactifs (chomeurs, femmes aux foyers, retraité...) et les ouvriers/employés.

      Hors, en toute honnéteté, qui peut affirmer, même à droite, que se ces catégories bénéficieront de sa politique. Au contraire même, dans tout pays, plus la politique du pays tend à droite, plus se sont ces catégories qui trinquent (dans leur ensemble). La réforme des retraites avec plus de capitalisations, réforme des régimes spéciaux, refonte du CDI selon le modèle CNE, et baisse des allocations sociales..... ça n’est pas franchement bon pour les catégories qui gagnent peu et engrangent plus de prestations sociales que la moyenne.

      Alors pourquoi votent-elles pour Sarkozy alors que les gens plus éduqués et mieux lotis en termes de revenus votent moins pour lui ? N’est ce pas justement ce que vous dénoncez chez cet homme qui leur plait ?

      Peu importe sa démagogie, ses frasques, ses références. Pour les apréhender et les remettre dans un contexte (politique, historique, psychologique...) il faut du savoir, lire, réfléchir et avoir le temps pour tout ça. N’est ce pas plus logique de penser que c’est justement parmi les moins bien lotis et les plus précaires que l’on ne fait pas ces efforts (je ne généralise pas, je parle juste de moyennes statistiques) ?

      Sarkozy apparait comme un homme fort qui parle juste, même dans l’excés, et qui saura appliquer les recettes qu’il faut. Et s’il doit le faire autoritairement, tant mieux car c’est ça dont la France qui décline a besoin : D’UN GUIDE !

      D’ailleurs la sociologie du vote Sarko se rapproche étrangement de celle de LePen (dans une moindre mesure tout de même). Ce qui les rapproche aussi c’est leur stature d’homme providentiel. Tout le monde se fiche du FN et de l’UMP en tant que parti ; se sont leurs candidats qui tranchent de par leur personalité et attirent le chaland. On vote pour Sarko car c’est justement Sarko et pas pour son programme (que peu connaissent en détail)

      Donc, pour battre Sarko, ce n’est pas en publiant une fioriture de nouveaux articles sur sa personalité de chtarbé mais en militant auprés des CSP qui votent pour lui que l’on y arrivera. Il faut aller dans les usines, les ANPE, la rue parler avec ses électeurs potentiels Hors ce n’est ni le PS ni l’UDF qui le fait ; il n’y a guère que le PC et la LCR, et qui n’offrent pas forcément une alternative crédible aux électeurs Sarko


    • Gilles Gilles 18 avril 2007 11:15

      @ machinchose

      En effet, se sont des publications anglosaxonnes et atlantistes. Se sont néanmoins des publications riches, diverses, sérieuses et argumentées, qui dénoncent aussi les abus démagogiques (comme ceux de Berlusconi). Moi même qui suis de la « seconde gauche » je lis souvent The Economist car bien que je ne partage pas leur ligne éditoriale sur pas mal de sujets leur analyse est souvent pertinente et intéressante. Sans compter qu’ils traitent énormément l’actualité internationale.

      Pour dire qu’il faut juste rester objectif. Sarko plait à uen certaines presse et qui n’est pas uen presse de caniveau


    • A. Nonyme Trash Titi 18 avril 2007 11:17

      Le roquet Fabius, cabot de première, ne sortira donc jamais de la caricature canine !

       smiley


    • PasKal 18 avril 2007 11:52

      Et quand Angela Merkel après l’avoir rencontré (et fouttu à la porte en refusant de faire conférence de presse commune avec lui) appelle ses homologues pour leur relater la rencontre et leur dit « Ce type est un cinglé ! S’il est élu mieux vaudra constituer un axe avec les Anglais... », qu’en penser ?

      On ne peut pas dire d’Angela Merkel que c’est une ’gauchiste’ tout de même.

      Si ses ’pairs’ potentiels le jugent déjà ainsi, cela promettrait une belle isolation de la France en Europe et sur la scène mondiale s’il parvenait à ses fins !


    • PasKal 18 avril 2007 12:02

      C’est curieux d’ailleurs : la presse internationale a relaté le refus de Merkel de faire cette conférence de presse commune avec Sarkosy à l’issue de leur entretien mais ...pas un mot dans la presse française ; pas même une simple évocation du fait !

      Nan !....ne me dites pas que la presse française est aux ordres, façon Radio-Paris de l’époque de l’occupation, j’vous croirais pas... smiley

      Si, c’est le cas ? Il me semblait bien aussi...

      Raison pour laquelle je ne me contente pas de la presse française de type « presse d’occupation » de sinistre mémoire mais consulte la presse de +sieurs pays étrangers ett ous sont d’accord pour dire que « Sarkosy est dangereux et en partie ’fou’(sic) » et que « Royal n’a pas la carrure » ; raison pour laquelle la plus part des journaux étrangers soutiennent très ouvertement Bayrou et croisent les doigts pour que ce soit lui qui soit élu.

      Mais cela la « presse d’occupation » française l’occulte. La bipolarisation « Droite - Gauche », c’est tellement plus simpls à commenter pour des fainéants. Mais ce faisant ils prennet le risque de faire arriver au pouvoir soit une incompétente, soit un petit mi-Franco/mi-Pinochet malade mental et alliéné qui sous prétexte de récupérer les électeurs LePenistes pour son seul profit n’aura réussi qu’à LePéniser toute la France ; et en cela ils(les journalistes qui auront refusé de faire leur boulot et se seront couchés comme de vulgaires ’putains de la République ’ devant un simple type un peu trop allumé) en seront personnellement, nommément, et individuellement responsables et comptables devant le Pays, devant notre Nation et devant nos enfants !


  • (---.---.38.189) 17 avril 2007 12:12

    Futur chef ?

    Ce n’est pas encore fait, loin, très loin de là !


    • PasKal 17 avril 2007 19:19

      Ceci dit, la personne qui m’inquiête le plus, tout de même, je me demande si pas plutôt sa ’bonne femme’ en fait...

      Quand je vois la facilité qu’elle a eu à ’claquer’ à coup de millions d’Euros l’argent du parti et des militants, comme s’il s’était agit de son argent de poche personnel, pour ses grandes messes pompeuses à la ’Lennie Riefenthal’ pour célébrer la ’gloire’ et la ’majesté’ de son « leader suprême » de mari (occasionnel ?), « phare de l’occident » et « lumière des lumières de la Droite-Extrême française », nouveau « Maréchal-nous-voilà » de Vichy-sur-seine, je me dis que si ce couple (réel ou de circonstance pour l’élection) arrivait (par malheur) à l’Elysée, les ’frais de bouche des Chirac’ pourraient bien apparaitre très rapidement comme de ...vastes plaisanteries d’enfants de maternelle jouant avec une tirelire !!

      Pas envie d’essayer ; non merci.

      De loi, de TRES loin, je préfère l’honnêteté et la simplicité non dénuée de ’classe’ à la vulgarité de ’nouveaux-riches’ obnubilés par le ’fric’ et l’apparat clinquant du strass des Palais Nationaux des Sarkosy !

      JE VOTERAI évidemment pour François BAYROU dès le 1er TOUR,

      pour m’assurer ainsi la possibilité de REVOTER pour François BAYROU au 2nd TOUR,

      et éliminer (électoralement parlant, s’entend) ce couple formé d’un urluberlu complexé (par son physique ou son enfance ; qu’importe on s’en contrefout !) et d’une femme aride et froide, à visage de momie précolombienne déséchée telle qu’elle apparait dans les pages glaçées (et glaçantes) de Match !

      DE LOIN, DE TRES LOIN, MIEUX VAUT BAYROU COMME PRESIDENT !!!


  • Martin LK (---.---.206.235) 17 avril 2007 12:19

    Ya t’il eu dans le passé, un candidat qui faisait aussi peur a ses compatriotes ?.

    Pour ma part je penses qu’il est anormal d’avoir peur d’un future président, on peut éprouver du respect, de l’indifférence, éventuellement le détester pour x raisons, mais nous ne pouvons et nous ne devons pas avoir peur d’un candidat au poste suprême.

    si c’est le cas, et dans le doute alors il ne faut pas voter pour lui. smiley)


    • machinchose machinchose 17 avril 2007 12:45

      C’est très vrai, et ce n’est pas ce qui est le moins inquiétant.


    • nessoux (---.---.25.117) 17 avril 2007 14:46

      Moi, c’est plutôt les jurys citoyens ou populaires et le règne de l’arbitraire qui m’inquiètent. Des millions de gens qui ont été broyés par ça en Chine, URSS ou Vietnam ne sont plus ici pour dire leur inquiétude.

      Sarko me rassure en fait.


    • Malkut Malkut 17 avril 2007 15:01

      @nessoux

      Si un parallèle à 10000km et 40 ans vous fait peur, vous ne devez plus sortir de chez vous... Curieusement, j’ai du mal à identifier Ségolène Royal à Joseph Staline ou Mao... Son pauvre mari n’a même pas réussi la purge du PS...


    • Martin LK (---.---.206.235) 17 avril 2007 15:12

      trés vrai, déjà que le communisme a la française n’a strictement rien a voir avec l’idéologie de l’ex URSS, je parle même pas du socialisme, effectivement a des années lumières. smiley


    • nessoux (---.---.25.117) 17 avril 2007 15:21

      J’aurais pu parler aussi de la révolution Française et de tous ses excès de guillotine. Je ne crois pas que les comportements humains aient beaucoup changé depuis cette époque ni même depuis beaucoup plus. Lisez des textes anciens pour voir...


    • nessoux 17 avril 2007 15:56

      @ Malkut

      Je n’ai aucun problème pour sortir de chez moi dans mon quartier populaire... et j’ai envie que cela continue.

      Si je pense comme beaucoup de scientifiques qu’il y a une part d’inné dans l’Homme je n’ai pas envie de passer devant un jury populaire et être condamné... Mozart vous connaissez ?


    • nessoux 18 avril 2007 09:17

      Vous avez raison, nous sommes tous identiques à la naissance. Il suffit de regarder un groupe d’enfants pour s’en rendre compte...


    • nessoux 18 avril 2007 10:46

      @ Leon

      « Son père a, par expérience, décelé ses dons... » . Vous contestez la notion d’inné mais vous parlez de dons. Un don de qui ou de quoi ? On ne peut pas dire tout et son contraire c’est trop facile...


    • R.L. 18 avril 2007 12:05

      Ah ! Parce que c’était les peuples qui décidaient en URSS et en Chine (par exemple) ? Quand on ne sait pas de quoi on parle... Quand on répète des leitmotivs d’ultras, on devient aussi... qu’eux :

      Les ressemblances entre un Lénine, un Mao et un Sarkozy sont plus que troublantes...


    • etarcomed 20 avril 2007 05:48

      Rappelons en son temps que le général de Gaulle faisait peur.

      Et Mittérand ne faisait-il pas peur à un frange de la population qui s’attendaient à voir des chars russes débarquer à Paris ?

      Donc oui, d’autres candidats ont fait peur.

      N’y a-t-il pas d’ailleurs une certaines contradiction de critiquer systématique un manque de « courage politique » ce qui veut dire « courage de prendre des mesures impopulaires mais nécessaires » et de ne vouloir qu’un candidat qui ne fait peur à personne ?


  • Unknown (---.---.241.82) 17 avril 2007 12:50

    http://www.parti-multiculturel...

    Ca vous plaira j’en suis sûr...


  • (---.---.73.174) 17 avril 2007 12:55

    Marre de tout ce « talent » de la propagande politicienne. Pour un article à ce sujet, lire :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=150

    As talent ? Les élections, l’argent, la faim et les Rafale


  • aquad69 (---.---.100.34) 17 avril 2007 12:58

    Bonjour Taïké,

    Là, vous me faîtes peur.

    Car votre article donne plus l’impression d’une stratégie froidement suivie de la part de Mr Sarkozy que de simples débordements :

    Tout ce que vous nous décrivez-là, ne serait-ce pas les apanages d’un chef que les gens admirent ? Terrible, mais fort, enfin !

    Alors, kärcher en septembre, 200 000 adhérents en Novembre ; scandales en campagne, élu en Juin ?

    Le dernier espoir, c’est que, jusqu’ici, les Français n’ont jamais choisi quelqu’un de petit ; celà avait été à l’époque le drame d’un Rocard.

    Franchement, Iznogoud Président, serais-ce possible ?

    Cordialement Thierry


  • tvargentine.com lerma 17 avril 2007 13:27

    Pourquoi devrais je avoir peur d’un candidat républicain qui sera élu (peut etre) sur un programme et un projet de société pour les citoyens ?

    Comme le rappelle Sarkozy et je le sais,seul les voyoux et les multi-recidivistes ont vraiment peur de lui ainsi que tous ces communautaristes facistes qui ont durant des années voulus imposer leur culture au lieu de s’intégrer.

    J’aime pas SARKOZY,mais si il est élu,il sera mon président et je suis sur que nous n’auront plus autant de poblèmes d’intégration ou de non-intégration car il existera enfin des règles pour rentrer dans ce pays.

    Voila pourquoi,au lieu d’ecrire sur lui à 6 jours du 1er tour,peut etre devriez vous aller tracter pour BAYROU,qui en,absence de candidat socialiste crédible à cette élection est le seul rempart à Nicolas SARKOZY.

    Mais,peut être n’aimez vous pas non plus François BAYROU ?


    • NEMROD34 NEMROD34 18 avril 2007 14:21

      « Comme le rappelle Sarkozy et je le sais,seul les voyoux et les multi-recidivistes ont vraiment peur de lui ainsi que tous ces communautaristes facistes qui ont durant des années voulus imposer leur culture au lieu de s’intégrer. »

      Tu devrais sortir un peu plus de chez toi, et parler avec les gens. Tu sais ces êtres humains qui occupent (envahissent peut-être ?) ton paysage ...  smiley


  • (---.---.88.20) 17 avril 2007 13:30

    tous le monde sait que sarkozy est dangereux mais on ne le disent pas. surtout les journalsites par peur de leurs patrons. et meme des journalistes de gauche pour des raisons de politique etrangere et purement de politique etrangere. car sarkozy est le candidat du crif et on ne peut pas dire que sarko est fasho. car tout simplement le candidat du crif ne peut étre fasho.


    • PasKal 17 avril 2007 19:32

      C’est vrai qu’il est ’dangereux’ et terrorise tout le monde, y compris son entourage.

      Je n’ose imaginer la grosse colère qu’il fera quand il verra qu’il n’est pas élu.

      Vu le caractère, y’a fort à parier qu’il va nous faire un ’gros caca nerveux’, se rouler par terre sur la moquette, et si ça se trouve faire pipi dans son pantalon...

      Et alors ?!

      Quand il aura fini sa ’grosse colère’ d’enfant pourri-gâté par sa maman qui l’aimait plus que son papa à ce qu’il parait, bah le « p’tit » se relèvera, ira pleurnicher un p’tit coup, ira se ’torcher’ pour se nettoyer et filera au lit pour calmer sa ’grosse migaine’ de coléreux et on repassera tous aux choses sérieuses : l’AVENIR DE LA FRANCE et l’on oubliera bien vite ce pauvre type pas fini, bloqué sur ses problèmes d’enfance (il serait temps à plus 50ans passés !) et de désamour d’avec son père qui l’aurait humilié étant enfant (histoir classique et dont on se contrefout).

      Si tous les ’morpions’ (comprendre ’enfants’) de la terre qui avaient eu des problèmes de relation avec leur père étant petits, devenaient tous ’apprentis-dictateurs’, on serait pas sorti de l’auberge.

      Allez, Hop !, une bonne claque (électorale) au ’gamin’ ...et au lit ! Et « CIAO le moufflet ».

      Soyons raisonnables : ELISONS BAYROU, ça vaudra bien mieux !


  • florian (---.---.155.129) 17 avril 2007 14:09

    Bel article de propagande de gauche (Même si JF Kahn est un bayrouiste). Si vous ne mettiez pas autant de coeur à démolir le personnage, ça en serait presque crédible.


  • JL (---.---.73.200) 17 avril 2007 14:40

    Pas lu ! Titre trop ambigu. Désolé.

    J’explique : le président de la République n’est pas le chef des français.

    Rien ne dit que Sarkozy sera président. Bien au contraire.

    Le verbe « devoir » est à double sens.

    Cette question est irrecevable, anti-républicaine, bonne pour les veaux et les moutons !


  • Martin LK (---.---.206.235) 17 avril 2007 14:52

    @lerma

    Forcement qu’il sera élu de façon démocratique et encore heureux,

    le sujet n’est pas de quelle façons mais par quelles méthodes et quelles idées ?, en substance il est important de se dire, si vous vous n’en avez pas peur, pourquoi un grand nombre de no concitoyens éprouvent des craintes ?, et ne me sortez pas l’argument que c’est uniquement les bandits, voyous, prostitués, etc... qui en ont peur, la ficelle est trop voyante, il est indéniable que socialement et au niveau des libertés individuelles ce sera un recul.

    désolé mais ceux qui abandonne un peu de leur liberté pour plus de sécurité ne méritent ni l’une ni l’autre.

    Concernant Bayrou, je penses que personne n’éprouve de peur envers lui, les socialistes peuvent ne pas adhérer a ses idées mais certainement pas une crainte vicerale comme pour le president de l’UMP.


  • ced06 (---.---.42.214) 17 avril 2007 15:04

    « Le peuple ne devrait pas avoir peur du gouvernement. Le gouvernement devrait avoir peur du peuple ! » V pour Vendetta


  • Jojo2 (---.---.158.64) 17 avril 2007 15:24

    AntiSarko viscéral, je ferai pourtant remarquer qu’il n’a pas à sa botte de milice armée et que je crois à la force de nos institutions et à nos réactions « imprévisibles » contre ce genre d’individu qui use de « berlusconnerie ».

    Bref, même s’il est élu, pas de quoi paniquer.

    Je trouve dommage que l’UMP soit moutonnier à ce point et n’ait pas su proposer d’alternative.


  • (---.---.64.12) 17 avril 2007 15:25

    Il inspire tout simplement de la défiance, au lieu de la confiance, donc méfiance ! smiley


  • Calmos (---.---.247.34) 17 avril 2007 15:28

    Vivement la fin de ces élections que l’on ne voit plus ce genre de torchon !!!!

    Marre de ces « écrivaillons » bobos !!!!!!

    Marre de ces posts haineux , écrits par des cocus de l’Histoire :

    Cocus par le Miteux...cocus par le Jospin....cocus par la Bécassine .....(à tel point que les plus clairvoyants pensent voter pour cet éctoplasme appelé Bayrou)

    SARKOSY SERA PRESIDENT

    Tous les torchons qu’Agoravox laisse « publier » pour le mettre plus bas que terre : ne changerons rien....


    • Soren Soren 17 avril 2007 17:15

      @ Calmos,

      « Cocus par le Miteux...cocus par le Jospin....cocus par la Bécassine .....(à tel point que les plus clairvoyants pensent voter pour cet éctoplasme appelé Bayrou) »

      C’est fort amusant de votre part de traiter tous les sympathisants socialistes de « cocus » alors que jusqu’à preuve du contaire, le vrai cocu au sens propre c’est quand même votre candidat Nicolas Sarkozy smiley

      En tout cas bravo à l’auteur pour cet excellent article !!!

      Voici aussi un extrait de l’émission « on refait le monde » difusée hier sur RTL, où un ancien journaliste du Figaro nous éclaire encore un peu plus sur la personnalité et sur les méthodes de Mr Sarkozy ...

      http://www.dailymotion.com/RichardTrois/video/x1qj28_echange-radio-sur-le-vrai-sarkozy/1


    • ouinon 17 avril 2007 17:58

      A propos de l’emission d’RTL, il faut preciser que peu avant (juste apres le Grand Juron) deux ecrivains sur les biographies de Sarkozy ont dit que les arguments dans l’article de Marianne etaient exageres. Ces auteurs ont suivi Sarkozy pendant plusieurs annees.


  • fredm fredm 17 avril 2007 15:44

    La messe est dite...

    Sur l’affaire du « mini-traité », faudrait pas exagérer :

    primo, l’idée de ce mini-traité est de reprendre le premier chapitre qui n’a quasiment pas fait débat (sauf bien évidemment pour les anti-européens de tous poils). Il s’agit de la partie concernant le fonctionnement des institutions et notamment (c’est selon moi essentiel) l’inversion du principe de subsidiarité : dire explicitement ce qui relève de l’UE plutôt que dire explicitement ce qui relève de la compétence nationale.

    secundo, ce mini-traité fait partie intégrante du programme de Sarkozy. Si on est contre, on peut voter pour quelqu’un d’autre...

    D’une manière générale, il ne faudrait pas oublier que s’il est élu, c’est qu’il y aura eu une majorité de gens pour le vouloir à la présidence et pour appliquer son programme. Et, sur l’Europe, personne ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu...

    Voilà, personnellement, je ne suis pas très chaud pour Sarkozy mais je ne baserai pas mon vote sur des on-dit, des procès d’intention, des humeurs ou des impressions. Sinon, on n’en sort plus...


    • fredm fredm 18 avril 2007 01:06

      Je ne suis pas naif sur Sarkozy et, de toutes façons, son programme est très loin de me satisfaire puisque très conservateur en réalité. En tant que libéral, je dois dire que je me sens totalement orphelin... et donc assez écoeuré par cette campagne où on trouve 5 candidats anti-libéraux (donc 50% du temps de parole) pour 0 candidat libéral.

      Mais peu importe. Ce que je voulais dire, c’est que si on se base sur ce genre de pseudo-analyse viscérale et très subjective, on ne vote pour personne. Parce que je suis sûr qu’on pourrait dresser un portrait au moins aussi romantique de Royal ou de Bayrou, de Le Pen ou de Bové et tous les autres... Pour la dame du poitou, il vous suffit d’aller lire les pamphlets d’Eric Besson, de Claude Allègre et aussi celui de son ancienne collaboratrice pour vous faire une idée.

      Non, tout ça n’est pas très sérieux. On peut ne pas aimer le personnage mais Sarkozy n’est pas plus un monstre que Chirac, Mitterrand ou d’autres hommes de pouvoir. Ségolène Royal est certainement aussi ambitieuse et visiblement caractérielle. Bayrou n’a, à mon avis, rien d’un gentil pépère et ses dents sont au moins aussi longues que celles de ses rivaux.


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 18 avril 2007 02:05

      Il ne s’agit pas seulement de dénoncer un « caractère » psycho-rigide, une « personnalité » autoritaire. Il y a aussi du fond : sur-valorisation de l’inné sur l’acquis (qui peut avoir des conséquences en matière politique), pratiques d’intimidation de journalistes (tous les candidats n’ont pas été accusés de cela), projet de passer outre le vote des Français contre le TCE en 2005 (c’est le seul à écarter l’idée du référendum), dénonciation de l’arrogance française vis-à-vis de Bush (c’est encore le seul à dire ça), mise en scène à outrance des « communautés » (son camp va jusqu’à « s’accaparer » les Chinois et les Portugais), etc.

      Il ne s’agit pas d’exempter les autres candidats de tout reproche (notamment en terme de personnalité). Tous ont leur côté autoritaire. Mais il y a des degrés. Les « pulsions autocratiques » de Sarkozy paraissent sensiblement plus fortes que celles des autres. Sur les quelques points de fond évoqués juste au-dessus (et qui ne sont pas anecdotiques), Royal et Bayrou (qui ne m’enthousiasment pas, ni l’un ni l’autre) se distinguent nettement de Sarkozy et ont des positions plus acceptables (pour moi).


    • fredm fredm 19 avril 2007 11:38

      A personalité forte, réaction forte. Et si déjà vous n’êtes pas d’accord sur les idées de l’UMP, j’imagine que ça renforce encore votre rejet du personnage.

      Sur l’affaire de l’inné et de l’acquis, les propos tenus ne sont pas aussi terrifiants qu’on veut absolument le croire. Il y a beaucoup de procès d’intention dans cette histoire.

      Pour ma part, j’y vois surtout le fait de penser qu’il existe peut-être un terrain génétique propice au développement de certaines tendance psychologiques. Pourquoi pas. On peut comprendre la peur d’une société à la Gattaca (voir le film) mais on peut aussi simplement faire du dépistage et de la prévention. C’est à nous citoyens d’être vigilants sur la ligne à ne pas franchir.


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 19 avril 2007 15:15

      "Sur l’affaire de l’inné et de l’acquis, les propos tenus ne sont pas aussi terrifiants qu’on veut absolument le croire. Il y a beaucoup de procès d’intention dans cette histoire.

      Pour ma part, j’y vois surtout le fait de penser qu’il existe peut-être un terrain génétique propice au développement de certaines tendance psychologiques. Pourquoi pas."

      Il est indéniable qu’il existe une base génétique à tous nos comportements. Mais ensuite, la vie elle-même, notre histoire, les circonstances, la relation à l’environnement jouent aussi un rôle, extrêmement important. Dire « on naît pédophile », c’est dire que l’inné est tout ce qui compte. Et pour le suicide, Sarkozy a l’air de minimiser considérablement le rôle des circonstances, de l’éducation, etc., jusqu’à rendre cette influence négligeable. Dans un autre commentaire, j’ai cité la réaction du généticien Axel Kahn, qui désapprouve Sarkozy et se montre même très dur à son endroit, en particulier il met en garde contre les possibles implications politiques de tels propos.

      Avancer un peu légèrement une opinion personnelle, comme l’a fait Sarkozy, sur un terrain scientifique qu’il ne maîtrise manifestement pas du tout, c’est une conduite répréhensible, surtout pour quelqu’un qui veut devenir président de la République. Ce n’est pas très sérieux. Et surtout, si son opinion est une conviction, elle pourrait avoir des répercussions (néfastes) sur notre société future.


  • nantor nantor 17 avril 2007 16:11

    Enfin, cela fait des mois qu’un certain nombre de gens martèle ce refrain ... j’espère sincèrement qu’il n’est pas trop tard et que suffisamment de gens se recontreront du danger que Sarkoland nous fait courir ; plus en termes de projet de société que de dictature.

    Ceci dit, j’ai trouvé le n° de Marianne peu intéressant et plein de choses qu’on savait déjà. Il est juste dommage que la fascination que semble exercer Sarkozy sur les médias n’ait pas éclatée plus tôt !

    LA SEULE CHOSE que nous voudrions savoir, c’est est-il vrai que Cécilia a déposé une main courante au commissariat pour comportement violent de son (futur-ex ?) mari ????

    Si c’est le cas, cette info mérite d’être connue par tous, si c’est faux, il faut rapidement qu’on le sache également !


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 avril 2007 17:09

      Le numéro de « Marianne » (auquel je me réfère) est, il est vrai, un peu décevant. On attendait le gros scoop, qui ne s’y trouve pas finalement. On pouvait s’attendre à cette déception. Leur annonce d’un numéro « vérité » sur le « vrai Sarkozy », qui dirait « la vérité que les autres n’osent pas dire »... tout cela sentait un peu l’esbrouffe.

      L’article de « Marianne » vaut quand même par les exemples qu’il donne, qui illustrent les problèmes que l’on connaît déjà souvent. Si tous les témoignages qu’il rapporte sont vrais (il n’y a pas de raison, a priori, d’en douter), nombre d’entre eux sont quand même sidérants... On parle quand même d’un type qui prétend être Président de la République... Ses insultes, ses menaces (courantes ou pas chez les autres politiques ?) sont très dérangeantes et même intolérables. Les jugements sur lui que portent nombre de membres de son propre camp (et qui le soutiennent !) ont aussi de quoi surprendre.

      Il y a d’autres infos fortes (si elles sont vraies) contenues dans l’article de « Marianne » que je n’ai pas reprises dans le mien. Par exemple, on accuse Sarkozy d’avoir lui-même mis la justice ou la presse sur des affaires qui pouvaient mettre à mal des rivaux dans son propre camp, comme Hervé Gaymard (Sarko aurait révélé au « Canard enchaîné » l’affaire de son appartement...).

      Mais je trouve le style de leur article très tapageur, ils veulent clairement faire du sensationnel, répétant à outrance que Sarko fait « peur »... C’est le risque : à force de crier au loup, on peut finir par se lasser et ne plus y croire.

      Je tenais moi-même à faire l’article que j’ai fait, mais j’ai conscience qu’il peut lasser certaines personnes, qui lisent depuis quelque temps maintenant nombre d’articles (sur AgoraVox) allant dans le même sens, et reprenant, en partie, les mêmes arguments, le même chiffon rouge qu’on agite... Mais tout le monde ne fréquente pas encore assidûment AgoraVox...

      J’ai repris le fil conducteur « psychologique » de la critique de Sarkozy par « Marianne », l’élection présidentielle étant (entre autres choses) le choix d’une personnalité (avec ses valeurs), en essayant de ne pas négliger pour autant complètement le fond (TCE, communautarisme, atlantisme, liberté des médias...).

      J’ai pris l’article de « Marianne » comme base, en quelque sorte, en le mettant en relation avec d’autres sources : blog d’Onfray, de Bazin, intervention de Todd, renvoi (au tout début) à un bon article de Nicolas Cadène sur AgoraVox... sans oublier de rattacher tout cela au récent échec du débat souhaité par AgoraVox et d’autres médias...

      Sur le fond : Sarkozy veut changer la France, on ne doute pas (trop) qu’il puisse le faire. Mais la fera-t-il progresser, ou ira-t-il jusqu’à la dénaturer, jusqu’à ruiner son identité (de valeurs) à laquelle il se dit pourtant si attaché ? La France, dans 5 ans, s’il est élu, sera-t-elle encore la France ?

      Sarkozy, l’homme qui fait les questions et les réponses, qui donne l’illusion (comme il le reconnaît lui-même) qu’on a réussi à discuter avec lui, qui brandit l’identité nationale pour éviter de parler de la France face à la mondialisation (qu’on régule ou pas ? et comment ?), qui invoque De Gaulle en mettant le gaullisme à mort, qui parle « comme les gens » (qu’il méprise manifestement), alors qu’il est (selon la formule de Todd) « l’homme des riches »... Comment avoir la moindre confiance en lui ? Comment peut-on se faire berner à ce point ?


    • nantor nantor 17 avril 2007 17:36

      Je suis assez d’accord et j’espère sincèrement que votre article réussira à en faire changer d’avis, ne serait-ce qu’un ou deux ...

      En tout cas, j’avoue, pour reprendre le titre de votre article, que j’ai un peu peur. Pas peur au sens premier, mais plutôt de l’inquiétude pour notre pays. Si ce pays se réveille avec Sarko président, je ne crains pas qu’il devienne facho ou dictateur (quoique ...) mais je suis certain qu’il va nous endormir (ne craignez rien, dormez, je m’occupe de tout) et nous allons nous réveiller dans une société entre l’Angletterre de Tatcher / l’Amérique de Bush / l’Italie de Berlusconi. « Travaillez plus, gagnez plus, endettez-vous plus » quel programme !!!

      Etant plutôt un adepte du « on récolte ce qu’on sème » ou « on a que ce qu’on mérite » plutôt que du calimeresque « c’est vraiment trop injuste », hé bien, je me dis que la France aura le président qu’elle mérite ... donc plus de tristesse que de peur.

      Et au fait, vous n’avez pas répondu à ma question sur LA rumeur qui agite le web en ce moment ?????


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 avril 2007 17:42

      Au sujet de la rumeur, je n’en avais pas entendu parler jusque-là. J’aurais tendance à penser que ce n’est qu’une (fausse) rumeur... Ça ne paraît pas très crédible.


  • Léondit 17 avril 2007 16:45

    Peur, non, mais il faut être lucide :

    Un fou veut s’emparer du pouvoir par les urnes (du déjà vu, dans notre histoire européenne...), et puisque « le pouvoir rend fou » (Saul Below), le président Sarkozy serait encore plus fou qu’il ne l’est déjà. Avanti pour cinq ans de guerre civile à la française, orchestrée par un violent « générique »... Nicolas Sarkozy est le symptome, gros comme un kyste au milieu de la figure, de l’état de la France : malade au stade terminal.

    Comme dans les films d’Hitchcock, sera-ce « the last rescue » !?... Le sauvetage de dernière minute !?... La France ne mérite pas de sombrer dans le gouffre où l’entraînerait un prophète de malheur, doublé d’un suicidaire inconscient...

    Premier tour : exit Sarkozy Deuxième tour : Royal - Le Pen

    Allez, indécis !... Encore un effort pour rester républicains...


  • miaou miaou 17 avril 2007 16:45

    Personnage effrayant, qui nous fera regretter Chirac. Qaund je pense qu’on avait tant gloser sur les « gaffes » de Ségolène. Que prévoit donc la Constitution en cas d’incapacité du Président de la République ?


  • bede 17 avril 2007 17:03

    De quelle république parle-t-on ?

    Nous ne votons pas pour un homme seul, il y a, me semble-t-il, un certain nombre de députés élus par le peuple, un certain nombre de sénateurs, élus pas tout à fait par le peuple, sans parler de toutes nos instances régionales et locales. Alors jouer à se faire peur et à nous faire peur, la ficelle est un peu grosse. smiley

    La gauche nous a toujours fait le coup, le coup d’état permanent nous disait Tonton, jusqu’à accéder au pouvoir. La gauche n’a pas changé la constitution, c’est qu’elle présentait toutes les garanties démocratiques. Alors où est le danger. smiley

    Sarko, parano, ils le sont tous, nos hommes de pouvoir. Pas besoin d’aligner les diplomes pour savoir çà. D’aussi brillants sociologues, politologues et autres journaleux l’ont largement démontré. Sarko dangereux, peut-être, mais pas plus que Segolène, que Chirac, Mitterrand, Giscard, Pompidou ou le Grand Charles.

    La république a survécu à tous ces « malades », jouer à se faire peur ou à faire peur permet surtout de ne pas comparer programme contre programme. Tellement plus simple quand notre Bayroux n’en a pas et que notre Ségolène en change comme de tailleur. smiley


  • TSS 17 avril 2007 17:22

    une phrase de mr Sarkhosy me reste en mémoire,prononcée au meeting du zenith : « ce qui m’interesse ce ne n’est pas tant de presider la France,c’est le pouvoir » rien que cette phrase me donne à penser que si il est elu le peuple de France n’a pas fini d’en baver !!


  • Bulgroz 17 avril 2007 17:38

    Il va falloir s’y faire, Sarkozy sera el nuevo presidente et avec JM Lepen en 2ième position, on assistera à la carbonisation définitive et peu glorieuse de la gauche émigrationiste, des altermondialistes voyoux, des troskistes fonctionnaires et des faux verts.

    Tout ce joli monde sera réduit à sa plus simple expression.

    Demain, avec Nicolas Sarkozy, les choses seront plus simples :

    Entrer illégalement sur le territoire Français est illégal

    Une racaille est une racaille

    etc...

    Une nouvelle ère va commencer, la gauche ne compte plus.

    Que va t on faire de tous ces perdants haineux réduits à traquer les mots prononcés par celui qui sera élu par une majorité de Français ? Que va t on faire d’eux. ?

    C’est malheureux à dire mais c’est comme pour les 35 heures, personne ne nous les prendra.

    Tous ces gens dits de gauche seront utiles à rien et à personne.

    Nous assistons en direct à leur dernier chant du cygne, c’est pitoyable mais en même temps, cela augure de l’avenir.


    • nantor nantor 17 avril 2007 17:47

      Ahhhhhhhhh, ce bon vieux Zorglub, comme quoi, malgré le frénétique Sarkozy il reste des référents solides dans ce pays !


  • nantor nantor 17 avril 2007 18:06

    La photo qui accompagne cet article m’a fait penser à cette vidéo de science-fiction ... qui simule la mort de Sarko après des années de présidence

    A regarder avec délectation ****


  • patrick patrick 17 avril 2007 18:29

    La grande Braderie de la diabolisation de Sarkozy bât son plein sur AV.

    Entre les articles et les commentaires, c’est à celui qui en dira le plus sur les vices de l’homme.

    La peur qu’il inspirerait tient lieu de contre-programme. La critique de l’homme passe avant celle des projets. Faut-il qu’il dérange la gauche moribonde, faut-il qu’il soit le seul à proposer, le seul à animer le débat pour qu’on ne trouve rien d’autre que des attaques ad hominem pour le contredire ?

    Le grand concours de celui qui sera le plus vil est en marche. Est ce comme cela que la démocratie fonctionne ?

    JF KHAN fait un lancement d’enfer de son article destructeur. On n’y retrouve qu’un catalogue de lieux commun, des affirmations appuyées par des « selon certains » et des « on dit que ».

    Continuez à victimiser Sarko, à chaque fois il se renforce dans l’opinion publique. Chers internautes, vous oubliez un peu vite que les élections ne sont pas destinées à nommer un Président de la Blogosphère et que la France n’est pas la Toile.

    Depuis quelques mois, AV est passé de la moquerie plutôt sympatoche de Madame Royal à la Déification de BAYROU LE BEL. Ces deux personnages, intéressants par ailleurs, butant sur la cote de NS, il est alors devenu indispensable de détruire celui qui paraît avoir la faveur des Français.

    Il ouvre des pistes, propose des réflexions, suggère des solutions et tout cela exaspère ces orphelins de la gauche et les tuifereres du Béarnais.

    Bien sûr, il est difficile d’attaquer Bayrou sur ses idées et son programme, il y a si peu de choses. Trois ou quatre mesurettes boustées par une idée simple (simpliste) faire travailler la droite, le centre ( c’est quoi ça) et la gauche.

    En voilà une idée qu’elle est bonne ! Les 16 députés UDF (enfin les 7 ou 8 qui lui restent fidèles) vont constituer une large majorité présidentielle en s’alliant avec leurs ennemis locaux pour la grandeur de la sauce béarnaise.

    Certes, un moment viendra et en cela Rocard, Kouchner et Allègre ont raison, où le PS devra chercher à se recomposer vers le Centre puisque l’extrême gauche est morte. Ce n’est pas avec les 3% de Buffet et le 1% de Voynet que la Gauche plurielle va revivre. Mais à ce moment-là on verra bien que Bayrou aura perdu. Il ne gouvernera pas avec la Droite + la gauche, mais sera un des éléments d’un Gauche sociale démocrate avec DSK.

    Le reste de la Gauche ira avec Mélanchon et Fabius vers d’autres aventures gaucho trotskystes et glissera vers la disparition. C’est écrit comme cela dans tous les pays. Les socialistes français feront comme les Espagnols, les Anglais, les nordiques, ils prendront conscience que le Monde a évolué et que le Mur de Berlin est tombé depuis longtemps.

    Vous qui critiquez (le mot est faible) Sarko, lisez donc le bouquin « Qui connaît Madame Royal » et quelques autres, Demandez aux Poitevins comment fonctionne la Dame. Alors vous aurez bien plus peur de sa conception de la démocratie, du pouvoir personnel, de sa qualité d’écoute, de son ego que de Sarko.

    Penchez vous sur ses déclarations, sur ses jugements aussitôt contredit, sur sa duplicité quand elle déclare le tiers de ses biens ou de la façon dont elle traita ce pauvre instit accusé de pédophilie.

    Et puis souvenez vous que la peur, ça ne marche pas, les Français sont trop malins et honnêtes pour accepter cela. Les moins jeunes se souviendront des manifestants opposés à de Gaule hurlant « le fascisme ne passera pas ». D’autres penseront à l’évocation que l’on fît de l’arrivé des chars russes à Paris en cas de victoire de Mitterrand en 81. Les derniers retrouveront les déclarations sur la dangerosité de Chirac et ainsi de suite.

    Je vais voter pour Sarkozy sans état d’âme, sans peur ni crainte. La République Française n’a rien à craindre sauf d’évoluer et de sortir du nombrilisme et de l’isolement. La démocratie française a résisté à bien des choses et ce n’est pas Sarko qui la mettra en péril. Et la démocratie se fout pas mal des boules puantes, de savoir si Cecilia est là ou ailleurs. La démocratie EST et elle permet à n’importe quel individu de cracher son fiel comme de dire son plaisir.

    La Vérité n’est pas sur Internet, elle est au fond des urnes !

    Bonne soirée.


    • karg se 17 avril 2007 19:11

      Le programme éco de sarkozy est délirant, je parle même pas de celui pour l’éducation et la justice.

      L’élection présidentiel c’est avant tous une affaire de personnalité, personne ne la gagne avec un bô programme.


    • float float 17 avril 2007 19:50

      Vous posez la question suivante :

      « Faut-il qu’il dérange la gauche moribonde, faut-il qu’il soit le seul à proposer, le seul à animer le débat pour qu’on ne trouve rien d’autre que des attaques ad hominem pour le contredire ? »

      A mon tour, j’aimerais poser une question qui me taraude depuis un bon moment : Faut-il qu’une question soit systématiquement fallacieuse pour que sa réponse puisse éventuellement aller dans le sens de M. Sarkozy ?

      Cette rengaine, on commence à la connaître sur le bout des doigts : « Sarkozy propose, il suscite des débats nouveaux, il brave la pensée unique, il a le courage de ses opinions »... Et je m’étonne qu’il y en ait encore que cette posture stratégique dupe ! Le débat n’a pas attendu M. Sarkozy pour animer la vie politique... Il serait même menacé dans le cas de son élection, tant les fonctions du président de la république seront étendues et le rôle de l’opposition, déjà très fragile, totalement décrédibilisé.

      Vous pensez peut-être au débat sur l’immigration : totalement assimilé à celui sur l’identité nationale, ce débat est mort dès qu’il est né, du fait-même de sa formulation. A la place, nous avons assisté à une surenchère aussi superficielle que stérile sur le thème de l’identité nationale, utilisant les symboliques les plus pauvres et méprisant sans aucun complexe toutes les réflexions sociologiques et philosophiques sur le sujet. A l’arrivée, les seuls satisfaits de ce débat sont ceux que l’amalgame entre immigration et identité nationale n’ont jamais choqué... C’est-à-dire ceux, seuls, qui considèrent l’immigration comme une menace pour l’identité nationale. Beau débat, en somme.

      Ou alors pensez-vous à la question du déterminisme ! Vous êtes certainement le dernier des Sarkozystes, à ma connaissance, à n’avoir pas été frappé, au-delà de la passerelle évidente vers l’eugénisme qu’elle représente, par l’incohérence profonde de cette affirmation avec les incantations incessantes de M. Sarkozy à la politique du mérite. Quelle cohérence entre la valeur travail soit-disant centrale, et la méritocratie, d’une part, et le déterminisme génétique et autres discriminations positives ou allègement des droits de succession, d’autre part ? Là-dessus, on est d’accord, Sarkozy a le mérite (mais peut-être y était-il prédisposé) de soulever le débat par le fait même de l’incohérence rare de son projet politique et de sa conception de la société française.

      Plus loin, vous sous-entendez que Sarkozy est l’homme qui sortira la France du nombrilisme et de l’isolement... C’est bien-sûr la finalité de mesures comme celle de fragiliser les négociations syndicales et interprofessionnelles au profit d’une négociation renforcée d’individu à individu, entre l’employé et son employeur, partant du postulat, que (je cite le programme de l’UMP) « c’est l’individu qui est le plus à même de juger de ses propres évolutions professionnelles » (je vous laisse, bien-entendu, prévoir la liberté et la force de négociation qu’aura effectivement ledit individu s’il n’est qu’employé)... Sortir la France du nombrilisme et de l’isolement, c’est aussi certainement l’objectif des divers encouragements au communautarisme prévus par M. Sarkozy, ou encore de la discrimination positive, toujours elle.

      Bien que d’accord sur certaines critiques que vous formulez à l’égard de Bayrou et Royal, je me dois de vous dire que vous semblez aveuglés par la grandiloquence émouvante de votre fin de commentaire... Vous semblez encenser les arguments de M. Sarkozy sans même les entendre, du seul fait que vous lui êtes reconnaissants de soulever des questions houleuses. Comme vous semblez aimez le débat, et la maieutique de surcroît, je finirai par en lancer un à mon tour :

      Faut-il en appeler à tous les amalgames populaires, et braver toutes les leçons de la sociologie ou de l’éthologie modernes, pour être considéré comme le nouveau Socrate ?


    • NEMROD34 NEMROD34 18 avril 2007 14:37

      « Le grand concours de celui qui sera le plus vil est en marche. Est ce comme cela que la démocratie fonctionne ? »
      Si c’est le cas sarkotler et son parti en son les initiateurs, ne l’oublions pas ...
      « Chers internautes, vous oubliez un peu vite que les élections ne sont pas destinées à nommer un Président de la Blogosphère et que la France n’est pas la Toile. »
      En effet ce sont des idées qui sont élues, ou rejetés ...

      « Il ouvre des pistes, propose des réflexions, suggère des solutions et tout cela exaspère ces orphelins de la gauche et les tuifereres du Béarnais. »
      Oui pistes et solutions connues et nauséabondes, libre à lui de les proposer, libre au peuple de les rejeter et faire savoir pourquoi non ?
      Ce n’est pas (encore) un crime, mais de la démocratie, vous savez ce mot dont on se gargarise s’en jamais le respecter ?
      « puisque l’extrême gauche est morte. »
      Je ne sais pas pourquoi, mais je souris à l’idée d’une très grande surprise ...
      « ou de la façon dont elle traita ce pauvre instit accusé de pédophilie. »
      Sans adhérer une seule seconde à la façon dont c’est passée cette histoire, je ne peu m’empêcher de penser que parler de programmation génétique pour la pédophilie ou autre chose, dédouane la personne de ses actes ...
      « La République Française n’a rien à craindre sauf d’évoluer et de sortir du nombrilisme et de l’isolement. »
      A par disparaître purement et simplement, lentement mais surement rien à craindre en effet ...

      « La Vérité n’est pas sur Internet, elle est au fond des urnes ! »
      Tout à fait !
      Attendons de la connaitre (bien que les urnes disparaissent pour des machines facilement programmable dans le bon sens ...
      http://www.youtube.com/watch?v=kTeeDmQRm9Y
      http://www.youtube.com/watch?v=t_ZNCfwRrZM
      http://www.youtube.com/watch?v=5WMG34cv0zM )


    • NEMROD34 NEMROD34 18 avril 2007 14:43

      A ce sujet :
      - Qui organise les élections ? Le ministre de l’intérieur.
      - Qui à organisé les élections ? Sarkotler
      - Qui est candidat ? Sarkotler
      - En quelle année on utilise les machines la première fois ? Pour des élections où participe sarkotler pour la première fois.
      - Quel est le problème de ces machines ? Le suivant :
      http://www.lexpress.fr/info/france/elysee_2007/actu.asp?id=10797


  • Esperanto 17 avril 2007 18:53

    Excellent article à diffuser partout (ce que j’ai fait) tant qu’il est encore temps !! Bravo !


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 avril 2007 21:36

      Merci !!! smiley


    • patrick patrick 17 avril 2007 19:05

      et oui calmos , le desespoir rend mechant ! ils deviennent pathetiques


    • karg se 17 avril 2007 19:16

      oh oh, faitent attention sarko a quand même le gène du looser et à part à Neuilly il n’a jamais vraiment gagné une élection. Vous trouvez que ça grandit vôtre candidat la critique ? C’est marrant mais critiquer Royal (ce que vous faites) serait en revanche une saine critique qui ouvre les yeux des francais ?

      Il y encore beaucoup d’indécis, et si Agora vox publie un avalanche d’article anti sarko alors que la moyenne des publication m’a souvent paru pencher à droite, c’est aussi parce que les derniers délires de vôtre champion n’ont pas seulement remobiliser les forces républicaines mais aussi ouvert les yeux de certains sarkolâtres.


  • jeannal 17 avril 2007 19:26

    Ouh Là là ! Le grand méchant loup est de retour ! Le Pen : un enfant de choeur modèle de dialogue et de démocratie, l’extrème gauche : très ouverte aux opinions différentes et à une société « plurielle », François B (pas H) et Ségolène : couple modèle, gentil, attentionné et surtout précis dans leur projet ! Allons allons, soyons sérieux et mesurés, comment peut on tenir des propos aussi brutaux et outranciers ? A vous lire, il semblerait que Sarko ait déteint sur vous ! Continuez comme cela, il ne pourra qu’en tirer bénéfice car l’outrance vous rend non crédible. Pour ma part, j’hésitais encore un peu mais plus maintenant : je voterai Sarko dimanche. Je dois faire partie de français qui ne sont pas lucides mais j’assume et comme dit JFK dans son magazine, on ne pourra pas dire que je ne savais pas. Effectivement, je sais que Sarkozy est une chance unique pour la France.


  • patdu49 patdu49 17 avril 2007 20:41

    mon dernier coup de gueule vidéo, faire circuler svp


  • clairette 17 avril 2007 21:14

    Merci à l’auteur pour son excellent article.

    J’ai lu avec effarement les pages de Mariane consacrées à Sarkozy. Il m’inquiétait depuis de nombreux mois, mais là j’ai vraiment très peur... Les faits étaient connus ; mais les attitudes, les invectives, le manque de maîtrise de soi, bref, les dérapages vont bien au-delà...

    Je vais me ronger les ongles jusqu’au sang en attendant les résultats du premier tour !


    • patrick patrick 17 avril 2007 21:46

      @ clairette

      evitez la parano qd meme !!!!


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 avril 2007 22:16

      L’article de « Marianne » est assez alarmiste (et alarmant) dans le portrait qu’il trace de Sarkozy. Les témoignages abondent, qui nourrisent cette méfiance envers le candidat de l’UMP. Je ne sais pas si cette peur est pleinement justifiée - ce que je précise d’ailleurs dans mon article. Les slogans du type « Sarko facho », qu’ils visent juste ou qu’ils soient complètement à côté de la plaque, sont de toutes façons contre-productifs, fatigants, exaspérants... La diabolisation, de manière générale, est rarement la bonne méthode, et ce n’est pas une attitude intelligente. Il faut donc tenter de garder la mesure. Mais ce n’est pas simple face à ce bonhomme-là, qui fait tout ce qu’il faut pour susciter la suspicion quant à sa dangerosité.

      Ses propos sur le déterminisme génétique des suicidés et des pédophiles (la liste ne s’arrêtant sans doute pas là) dénotent une conception de l’homme (et a fortiori de la société) très préoccupante. On a raison de s’en préocupper. Sarko, « sans complexes », veut lancer le débat... sortir de la « pensée unique »... Un peu comme Le Pen il y a dix ans qui voulait « ouvrir un débat » sur l’inégalité des races ? Je ne compare pas les deux personnages, je compare leurs propos, car ils me semblent comparables. Dans les deux cas, ce n’est pas anodin, et c’est aux scientifiques de se prononcer sur de tels sujets, pas aux politiciens incompétents en la matière, qui n’ont pas à lancer ce genre de « débats ». Et les scientifiques, à ce que j’en sais, ont donné tort aux deux hommes. Pas de déterminisme génétique (et pas d’inégalité entre les races, dans la mesure où il n’existe pas de « races » -au sens biologique du terme- à l’intérieur de l’espèce humaine). Je note qu’hier, Patrick Poivre d’Arvor, sur TF1, a interrogé Sarkozy sur cette déclaration, lui a demandé si parfois il pouvait reconnaître qu’il avait tort, faisant remarquer qu’il se montrait très sûr de lui et qu’il faisait peur à nombre de Français. Nicolas Sarkozy n’a pas répondu, il a esquivé la question.

      Alors, non, il ne faut pas céder à des peurs irrationnelles, il ne faut pas scander des slogans toujours un peu bêtes, mais les raisons objectives de désaccord et même d’aversion envers Sarkozy existent bien et ont tendance, de plus en plus, à se multiplier. Dérapages en cascades, comportement autoritaire et déclarations incendiaires envers ses propres soutiens (« Marianne » donne pas mal d’exemples), menaces aux journalistes, faible respect de la séparation des pouvoirs, dénonciation sur le sol américain de l’arrogance de Dominique de Villepin dans son discours mémorable à l’ONU, envie de chambouler l’esprit républicain (non communautaire et laïc) français... Alors, certes, sans doute Sarko n’est-il pas un dictateur en puissance, comme Le Pen n’était sans doute pas non plus la réincarnation de Hitler (sortons des fantasmes et des raccourcis faciles !), mais comme le disait Jacques Chirac lui-même (cité dans « Marianne ») : confier le pouvoir à Sarkozy, c’est « comme organiser une barbecue partie en plein été dans l’Estérel ». Incendie garanti.


  • tchoupi 17 avril 2007 21:33

    Je vote Sarko et je ne vais manger personne. Juste botter les fesses gentillement aux gens qui ont besoin qu’on les secoue, et motiver ce qui n’ont pas besoin qu’on les secoue mais qui sont dans la difficulté. Voire les aider si je peux et si je constate qu’ils montrent de la bonne volonté pour s’en sortir. J’aiderai aussi ceux qui montrent de la mauvaise volonté, à condition que celà provoque un changement chez eux. Sinon, j’ai ma vie aussi, donc ceux qui restent j’en ai rien à faire.


  • jrev jrev 17 avril 2007 21:56

    personne ne peut faire que ce qui est destiné à arriver n’arrive pas... Si le candidat que j’ai choisi n’est pas au deuxième tour, alors je voterai blanc. Je ne vais pas cautionner une division artificielle, introduite et cultivée par l’ensemble politico-médiatique qui nous gouverne. Si les Français préfèrent la dépendance à la liberté, il faut peut-être qu’ils souffrent encore cinq ans avant de comprendre que la liberté est un combat qui les concerne personnellement. Si nous votons avec notre coeur, nous ne seront pas déçus.


  • franc3704 17 avril 2007 22:07

    regardez Sarko bien dans les yeux et souvenez-vous de ce que disait Pierre Desproges de Le Pen, çà lui va comme un gant ; « il y a plus d’humanité dans l’oeil d’un chien qui remue la queue que dans la queue de Le Pen qui remue un oeil ». Regardez le bien sur son affiche et sauvez vous en courant !


  • lyago2003 lyago2003 17 avril 2007 22:11

    Je comprends que cela vous trouble, vous n’avez plus l’habitude d’entendre parler un homme libre. Nicolas Sarkozy offre bien une rupture avec les hommes politiques habituels et vos réactions me le prouve encore une fois. Je respecte le fait que vous êtes allergiques à ce candidat, libre à vous. Respectez le fait que moi et beaucoup d’autres avec moi préférons voter pour un homme libre, justement parce qu’il lance le débat sur tout ces sujets qu’il était interdit d’aborder dans notre Etat soviétique... Moi je vote pour lui pour ses petites phrases justement, J’aime les nettoyeurs à haute pression, je trouve aussi qu’il faudrait débarrasser les quartiers difficiles des racailles qui empoisonnent la vie des jeunes sérieux de ces quartiers.Et les pédophiles j’en côtois suffisamment professionnellement pour vous dire qu’il ne faut pas avoir peur d’ouvrir la discussion sur ces sujets sensibles et qui intéressent pleinement beaucoup de parents.... Pourquoi ne parlez-vous pas plutôt de ce prêtre qui a répondu à Nicolas Sarkozy sur ce sujet, quoiqu’il est vrai que les prêtres connaissent bien ce sujet.............


    • jujubinche 18 avril 2007 11:46

      « tout ces sujets qu’il était interdit d’aborder dans notre Etat soviétique »

      La france de chirac décrite avec clairevoyance.

      Les défenseurs de sarkozy sont de vrais caricatures.


  • alain13 17 avril 2007 23:39

    Génétique et dépression : un procès bien politicien fait à Nicolas Sarkozy

    Décidément, la génétique est une chose trop sérieuse pour être confiée aux généticiens. En effet, après une interrogation bien prudente de Nicolas Sarkozy lors d’un débat philosophique sur la place de l’inné et de l’acquis dans les troubles du comportement humain, le tocsin a été sonné par d’éminents spécialistes comme François Bayrou et Jean-Marie Le Pen, et un procès en diabolisation a été instruit par la presse dominante du politiquement correct. Hélas, l’épiscopat, après une lecture hâtive de communiqués de presse tronqués, est intervenu de manière erronée sans vérifier ses sources. Seule Ségolène Royal a eu le mot juste en disant « qu’il fallait laisser les scientifiques répondre ».

    Il n’y a pas de gènes de droite et de gauche mais des gènes d’origine maternelle ou paternelle. Et c’est là où parfois cela fait mal car pour des raisons génétiques (mutations de l’ADN ou du nombre de copies de gènes) ou épigéniques (anomalie du fonctionnement des gènes survenant durant la vie fœtale), nous naissons inégaux : certains ont des anomalies du développement tellement visibles qu’on les détecte dès la naissance. Tous les autres ont des caractéristiques génétiques qui les rendent plus ou moins vulnérables aux maladies, car leur vieillissement s’accélère, ou parce qu’ils sont hypersensibles aux effets néfastes de notre mode de vie (par exemple ils deviennent plus souvent obèses, diabétiques ou font plus de cancers). Ces maladies de civilisation sont donc à la fois 100% génétiques et 100% environnementales. Sait-on par exemple que les malades victimes de la version humaine de la « maladie de la vache folle » ont reçu une mutation du gène du prion venant de leurs deux parents ? Sans la folie des éleveurs britanniques aucun ne serait cependant devenu malade mais ils avaient tous une « fragilité » potentielle génétique qui a rendu possible la maladie de Creutzfeld Jacob.

    Les maladies psychiatriques n’échappent pas, bien au contraire, au lot commun. Que cela plaise ou non, la dépression est un trait en partie génétique et des gènes de prédisposition ont bien été identifiés chez l’homme et l’animal. Les familles de déprimés existent et si on dépistait mieux leurs troubles, et on suivait leurs enfants, moins d’adolescents se suicideraient. Le prestigieux journal « Nature » va publier dans quelques jours une carte d’identité du génome des personnes ayant une maladie maniaco-dépressive. Ce qu’a dit Nicolas Sarkozy sur la dépression ne me choque donc pas car il faut arrêter de culpabiliser les enfants déprimés et leurs familles, en niant le caractère biologique endogène de leur trouble. Il s’agit au contraire de les aider, et si la science génétique peut permettre de trouver les « causes » de leur maladie, peut-être pourra-t-on un jour la guérir ! La même chose est vraie pour nombre d’addictions (drogues, et même alcool, cigarette et dépendance alimentaire) qui sont favorisées par certains de nos gènes.

    Aucun candidat à la Présidence n’a dit que l’Homme devait être exonéré de ses responsabilités du fait de ses gènes, et que tout était réglé à la naissance. Et personne heureusement ne prône l’eugénisme et l’avortement de masse. Donc pas de fantasmes ! Mais la science a établi que la personnalité humaine a plusieurs facettes dont certaines sont très héréditaires notamment la recherche de la nouveauté (novelty seeking). Mais sur ce fond génétique, l’environnement, l’éducation, la culture et le libre-arbitre vont contribuer ensemble à faire d’un jeune homme aimant un peu plus que les autres l’innovation et la prise de risque un futur délinquant drogué ou un Picasso ou un Einstein. Ou un chef d’entreprise créant des milliers d’emplois...

    La question des comportements sexuels est plus compliquée mais comme l’explique Axel Kahn dans son dernier livre (« l’homme est un roseau pensant » éditions Nil), la reproduction sexuée existe depuis 1 milliard d’année et sa pratique est fortement ancrée dans nos gènes. On ne naît pas prédestiné à la pédophilie mais si on oblige ces délinquants à des traitements médicamenteux au long cours, c’est qu’ils ont peut-être une « maladie » organique chronique, qui ferait intervenir l’inné et l’acquis dans son développement.

    Je suis plutôt reconnaissant qu’un candidat à la Présidence ait osé s’intéresser à ces problèmes complexes d’une manière si humaine. Les personnes que je connais qui souffrent car ils sont impuissants à aider leurs proches qui sont terriblement déprimés depuis leur enfance, ont forcément un jugement moins tranchant sur ces questions que les donneurs de leçon du bien penser. La réalité est tellement plus complexe. Et arrêtons de juger et de diaboliser ceux qui osent s’interroger un peu de travers car ce n’est certainement pas de moutons de Panurge lobotomisés que la France a besoin.

    Professeur Philippe Froguel

    Professeur de Médecine Génomique, Imperial College London et Directeur de Recherche en génétique au CNRS


    • Le panneau 18 avril 2007 02:20

      Merci pour ce post éclairé professeur, tout le problème réside en fait dans la subjectivité de l’adjectif « humain » que vous accordez généreusement à Sarkozy et qui me semble dû à une approche partisane plus que rationnelle.

      Pour moi l’aveu de Sarkozy est une faute, sans doute la plus grosse qu’il ait commise ces 5 dernières années, car elle trahit le simplisme qu’il a érigé en idéologie, et dévoile de manière spectaculaire ce qu’on avait un peu oublié vis à vis de ce mode de pensée.

      Ce réflexe de vouloir établir des principes scientifiques à partir de nos simples intuitions, sans précaution, surtout quand ça touche l’humain et la distinction génétique, ne peut que nous rappeler la pire catastrophe que l’humanité ait connue. Cette faute, Sarkozy l’a repétée quelques jours après en arguant qu’il était anormal de violer un enfant de 3 ans, qu’un humain normalement constitué ne pouvait pas le faire. Oui je pense pareil au fond de moi, mais je m’interdis d’en faire une hypothèse publique sur des bases émotionnelles subjectives. Sarkozy n’a manifestement jamais cherché des cautions scientifiques. Son jugement personnel lui suffit.

      Sarkozy a choisi, sans doute par stratégie marketing, ce simplisme intellectuel faussement critique qui consiste à dire « je ne crois que ce que je vois » et à appliquer une logique binaire manichéenne pour décrire la complexité du monde (normaux/anormaux, hônnetes/ malhonnetes, travailleurs/paresseux). Où bien sûr les notions péjoratives sont toujours réservées à autrui. Cela permet de flatter et susciter l’adhésion de ceux, nombreux, qui sont dans cet état d’esprit.

      « Je ne crois que ce que je vois » a aussi été quelque part sa devise, efficace d’un point de vue idéologique, dans sa croisade contre l’insécurité, et plus généralement à tous les débats politiques. Stratégie efficace électoralement mais inquiétante pour la civilisation. On peut se rappeler qu’au moyen âge on brûlait des femmes puisqu’on avait des preuves visibles qu’il s’agissait de sorcières. J’espère me planter sur Sarkozy. Ou que la majorité prendra conscience comme moi de sa dangerosité..


    • Gilles Gilles 18 avril 2007 09:29

      Monsieur Alian 13, malgrè la perspicacité éclairé de votre commentaire, vous oubliez quelque chose :

      Sarkozy ne s’adresse pas à vous, scientifique, qui connaissant le sujet plutôt bien êtes capables de remettre ces déclarations dans un contexte élargis et de raisonner. Sarkozy s’adresse à l’ensemble du peuple, et parmi eux, il y en aura une proportion à mon avis importante qui interprétéra les propos de Sarkozy sur la pédophilie à l’aune de leur faibles connaissances en la matière complémenté par une floppé de préjugés habituels.

      Certains comprendront que la pédophilie, le suicide sont héréditaires. D’autres, par extension, en pensant à d’autres déclarations de Sarko sur le dépistage de la délinquance à la maternelle ou sur son hétérosexualité de naissance, associeront toutes ces déclarations pour penser que l’homosexualité ou le comportement délinquants sont aussi héréditaires, voir inscrits dans les gênes.

      En gros, beaucoup de gens tomberont dans le piège de la pensée simpliste. C’est le but recherché !


    • NEMROD34 NEMROD34 18 avril 2007 15:52

      "Aucun candidat à la Présidence n’a dit que l’Homme devait être exonéré de ses responsabilités du fait de ses gènes, et que tout était réglé à la naissance. Et personne heureusement ne prône l’eugénisme et l’avortement de masse. "

      Aucun non plus ne préconise un dépistage du « gène de la délinquance » dès 3 ans ...

      Et pour quoi faire ? Pour faire joli ! Par intérêt scientifique ...

      En plus la justice ne reconnait pas les malades comme irresponsables quand il s’agit de psy... Là ça serais encore mieux : c’est génétique, rien ne peut aller contre !

      Les nazis aussi avaient des savants pour expliquer le bien fondé de leurs théories !

      Ce n’est pas un point godwin mais un juste parallèle puisqu’on parle bien de prédispositions génétique non ?

      Puis l’argument d’autorité à 2 francs merci bien ...

      En physique quantique et bien d’autres domaines, des spécialiste ne sont pas d’accord, je pourrais en moins de 5 minutes sortir un article qui dirait le contraire de ce qui est dit là ...

      Alors ais au moins le courage de tes opinions : sakotler est l’homme qu’il nous faut , le sauveur, le messie et ceux qui sont contre sont génétiquement idiot.

      On ira plus vite ... smiley


  • aixetterra... aixetterra... 18 avril 2007 00:22

    @ l’Auteur,

    SARKOZI président, nous n’échapperons pas à la GUERRE !

    Mes deux mains à couper !

    Aixetterra.


  • Marion Bald 18 avril 2007 00:37

    L’article du médecin Philippe Froguel décrit ce que tout le monde sait, que certains troubles frappent certaines familles, vous l’avez tous constaté autour de vous, pourquoi ces cris de fous furieux après la fameuse phrase de Sarkozy ? Dépistées, ces tendances peuvent être soignées, corrigées, guéries. Ignorées, elles pèsent lourd sur ceux qui en souffrent, vous me semblez retomber dans l’obscurantisme des Maoïstes de 68 !!! À cette époque, on accusait les parents d’enfants schizophrènes ou autistes d’être responsables de la maladie de leur enfant. Les avancées de la psychiatrie ont redressé les choses, après que tous les bien pensants de cette époque aient porté au désespoir ces malheureux parents.

    Par ailleurs, l’article de Marianne est si violent, les avis des lecteurs tellement contents d’eux-même dans leur vulgarité sont si atterants, que je n’ai réussi à poursuivre ni la lecture de votre article, encore moins la bêtise et la superficialité des commentateurs.


    • Marion Bald 18 avril 2007 00:43

      L"’article de Philippe Froguel décrit ce que nous savons tous, que certains troubles courent dans certaines familles. Pourquoi ces cris de fous furieux après cette petite phrase de Sarkozy ? Dépistées, ces tendances peuvent être guéries, allégées, ignorées, elles pèsent lourd sur ceux qui en souffrent. Vous me semblez retomber dans l’obscurantisme des maoïstes de 1968 quand tous les parents d’enfants schizophrènes ou autistes étaient accusés d’être responsables de la maladie de leur enfant. Les progrès de la psychiatrie ont mis les choses au point après que ces fous de l’époque aient accru la souffrance de ces malheureux parents.

      Par ailleurs, l’article de Marianne est si violent, et les commentaires des lecteurs, si contents d’eux-mêmes, si vulgaires et superficiels, des cris d’une foule manipulée et folle, que je n’ai poursuivi ni la lecture de l’article ni ceux des commentaires.


    • Taïké Eilée Taïké Eilée 18 avril 2007 01:35

      Citation exacte de Sarkozy : « J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense. »

      Pour Sarkozy, la part de l’inné est donc prédominante : le pédophile l’est dès sa naissance, pas besoin d’interaction avec le monde extérieur, pas besoin d’histoire, d’évolution, tout est joué d’emblée. Le jeune qui se suicide était faible dès le départ ; l’influence de ses parents, de son milieu, de son histoire singulière... est quasi nulle, négligeable. « Les circonstances ne font pas tout... » On est bien d’accord. L’ennui, c’est que, dans les propos de Sarko, on a l’impression que les circonstances ne font rien (ou presque).

      Voici la réaction du généticien Axel Kahn : « La vision d’un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l’agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse ».

      Puis, le 13 avril, sur un forum du site du Nouvel Obs : « Il existe incontestablement une base génétique à certaines formes de dépression qui peuvent conduire au suicide. Dans des cas privilégiés, le mécanisme en a été découvert : une sensibilité émotionnelle accrue aux malheurs de la vie. Les gènes en cause entraînent par conséquent une fragilisation à la dureté de l’existence, et ne sont certes pas, stricto sensu, des gènes du suicide. Dans une même population, le taux de suicides varie notablement en fonction des circonstances historiques, politiques, économiques... »

      Minorer l’importance des circonstances extérieures n’est pas neutre. Voici l’interpétation politique qu’en donne Axel Kahn : « De manière fort explicite, Nicolas Sarkozy endosse des thèses qui sont historiquement celles de la droite anglaise, puis américaine depuis la fin du 19ème siècle. Dans le monde entier, au début du 20 ème siècle, ces conceptions prédominèrent et constituèrent le soubassement des politiques eugénistes, jusqu’à leur barbare expression nazie. N.S. confirme par conséquent son affiliation culturelle et idéologique. »

      A chacun de juger de la valeur de cette analyse.


    • Gilles Gilles 18 avril 2007 10:37

      Vous ne comprenez pas Marion. Le problème n’est pas le dépistage de maladies ou comportements associaux puisque cela se fait déjà pour les maladies génétiques avérées et la médecine scolaire traite aussi les cas sociaux (comme les effectifs d’assistance sociales baissent, se sont les médecins qui prennent le relai)

      Ce qui gène chez la proposition de Sarkozy c’est surtout la méthode, le fichage selon des critères qui sont trés loins de faire l’unanimité chez les professionnels et surtout, que l’on puisse en déduire le comportement futur des jeunes à l’adolescence ou à l’âge adulte. Il ne donne pas l’impression de vouloir « guérir » mais de justifier ces principes simplistes en stigmatisant des gens


  • Le panneau 18 avril 2007 01:08

    Oui. Sarkopperfield fait disparaitre la France, mais ce n’est pas qu’une illusion.

    Ce qui est surprenant, c’est que quand je l’écoute ou le regarde, sur l’instant, je le trouve attachant... Mais qund je réanalyse tout ce qu’il a prononcé, comment et pourquoi, ça me glace le sang, surtout quand je vois que les autres restent magnétisés par sa personnalité...

    Bah oui, Sarkozy est un petit Joe Dalton aussi attachant que caractériel qui flingue toute ce qui ose s’opposer à lui depuis Neuilly en passant par l’UMP voir plus haut encore. On aurait espéré que Chirac se révèle en Lucky Luke sur la fin, ça restera hélas un Averell... Seul l’avenir proche nous dira s’il existe dans ce pays de vrais personnages pour le calmer avant qu’il ne soit trop tard...

    Sa tactique est simple, tous ceux qu’il croise sur sa route ont forcément un point faible. Bah oui, quel humain un minimum honnête peut prétendre n’avoir rien à se reprocher ? Sarkozy a le don pour flairer la faille et décocher très vite l’insinuation culpabilisante ou accusatrice la plus appropriée, même la plus basique, et porter un coup bas qui neutralise son adversaire.

    A ma connaissance, jamais un candidat n’avait osé insinuer publiquement en direct un journaliste un peu trop irrévérencieux de faire campagne pour son principal adversaire. Sarko l’a fait (contre Demorand sur France Inter). En toute impunité. Il n’a honte de rien, tant que ça le rapproche du pouvoir. S’abrite derrière son côté « naturel ». Mais qui peut encore se laisser berner par cette fausse naïveté ?

    Sur le plan de l’action politique, Sarko est aussi inefficace qu’inquiétant. Face aux problèmes, ils nous a dit et répété qu’il fallait arrêter de réfléchir pour enfin agir. Certes, mais en fait il a cru bon s’affranchir de l’utilisation de l’intelligence pour la remplacer par la gesticulation, plus télégénique mais malheureuement illusoire.

    Face aux problèmes, Sarko n’a pas de temps à perdre pour trouver une solution. Non un coupable à dégommer lui suffit. Ou à défaut un bouc émissaire. Si besoin au passage on invente de nouvelles sanctions. Et hop le problème est réglé. Mais l’illusion tient-elle encore dans l’opinion ?

    Oui, faute de contradicteurs audibles. Car c’est cela qui est inquiétant. Son côté impitoyable et sa science du pouvoir permettent d’asseoir sa tyrannie. On revit des scènes qu’on aurait cru d’un autre continent ou d’un autre âge —>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-897144@51-823374,0.html

    Il s’affranchit de toute auto-critique. La culture du résultat, pour tout le monde, sauf pour lui. Et persister à vouloir le critiquer, lui, l’homme intègre et humble (sic), constitue une preuve de connivence, de complicité avec ses ennemis, à savoir les fraudeurs et tous autres monstres dissimulés dans la population.

    Sarkozy a réussi a imposé l’idée que le système est juste, mais que ce sont les individus qui sont mauvais. Tous les dysfonctionnements constatés sont le faits de gens déviants, incompétents ou malhonnêtes, qu’il faut sanctionner. En cas de problème chez soi, le premier réflexe est de soupçonner son voisin, surtout s’il est dans une catégorie à risque ou en concurrence avec soi.

    Voilà comment l’ordre établi est bien gardé, les chatelains de Neuilly peuvent dormir tranquilles pendant que 60 millions de pitbulls se lèvent tôt, ou tard, pour s’entrebouffer. « L’identité des français », à la base n’avait rien à voir avec celle des pittbulls. L’identité c’est Sarko qui a contribué à la faire perdre, en mettant sciammant du kérozène dans son karcher. Et en venant pavoiser sur une esplanade, façon Sharon, devant des enragés immatures pour déclencher la guerre qui le maintient au pouvoir...

    C’est ça qui est le plus déprimant. Si les sondages disent vrais, c’est qu’autant de mes concitoyens tombent dans le panneau. En votant Chirac, la France s’était tirée une balle dans le pied. Mais là si elle vote Sarkozy, ce sera dans le coeur...


  • flop flop 18 avril 2007 07:05

    le plus déprimant, c’est que se dit remonte à la surface médiatique aujourd’hui, on le discerne assez clairement depuis longtmps pour peu qu’on sache lire ou regarder . Mais « tout le monde » de ces gens du milieux politique ou journalistique, voir universiataire ont fait comme si rien n’était différent, comme si mr Sarkosy ne posait pas un problème autre alors que le banal problème de l’affrontement .


    • flop flop 18 avril 2007 07:17

      en fait, on peut encore parier sur le fait que les gens de droite sont aussi majoritairement des démocrates et que dans le secret des urnes, il lacheront ce personnage incongru de la démocratie Après tout, monsieur Bayrou, pour peu qu’on lui donne du poid serait en mesure de faire avancer les choses d’une manière beaucoup plus responsable

      .... au fait, entre nous, ne pensez-vous pas que notre ex 1° ministre est scientologue ?


  • Aurélie 18 avril 2007 07:12

    Concernant la soupe médiatique sur les propos de NS dans le magazine philosophie, faites comme moi : lisez l’article intégral paru dans ce mag... et vous verrez comment on s’y prend pour déformer les propos d’un candidat !


    • flop flop 18 avril 2007 07:36

      c’est ce que j’ai fait, et si je ne trouve pas les propos déformés, je trouve que l’accent n’a pas été mis sur les remarques les plus significatives. Je n’ai pas entendu , par exemple, que l’on ai repris l’ affirmation de N.S. qui dit que « les règles sont là pour être dépassées ». C’est stupéfiant pour un homme qui pourait avoir à prendre la responsabilité de la nation, d’autant plus que cet homme fut dans son temps ministre de l’intérieur, avec l’energie que l’on sait (même si je ferai mieux de parler de dépense hirsute d’enegie). On pourrait penser que c’est une position primaire, voire infantile que de penser que l’on est pas soumis au même loi que les autres Mais plus gravement, c’est surtout une position aristocrate, dont la panacée est Sade, que de penser que les lois sont pour les autres ( quelque part,la 1° solution n’excluant pas complètement la seconde)

      Dois-je dire que je pense que Mr Sarkosy a déjà préparé le terrain en initiant force de loi innaplicable, autrement que dans un arbitraire éhonté , soit parce que les décrets d’application ne sortent pas, soit parce qu’on ne donne pas les moyens aux institutions de les faire appliquer, soit qu’elles sont en contradiction avec celles qui les précédaient .

      Quels sont ceux qui montés au crénaux pour dire que ce monsieur et ses potes étaient en trai de pourrir la justice ?


  • vivelecentre 18 avril 2007 07:44

    a patrick

    Merci de vos paroles, je les reproduis encore une fois içi , il faut denoncer ce ridicule lynchage de Sarkozy, oeuvres des supporters de Bayrou a cour d’argument :

    "La peur qu’il inspirerait tient lieu de contre-programme. La critique de l’homme passe avant celle des projets. Faut-il qu’il dérange la gauche moribonde, faut-il qu’il soit le seul à proposer, le seul à animer le débat pour qu’on ne trouve rien d’autre que des attaques ad hominem pour le contredire ?

    Le grand concours de celui qui sera le plus vil est en marche. Est ce comme cela que la démocratie fonctionne ?

    JF KHAN fait un lancement d’enfer de son article destructeur. On n’y retrouve qu’un catalogue de lieux commun, des affirmations appuyées par des « selon certains » et des « on dit que ».

    Continuez à victimiser Sarko, à chaque fois il se renforce dans l’opinion publique. Chers internautes, vous oubliez un peu vite que les élections ne sont pas destinées à nommer un Président de la Blogosphère et que la France n’est pas la Toile.

    Depuis quelques mois, AV est passé de la moquerie plutôt sympatoche de Madame Royal à la Déification de BAYROU LE BEL. Ces deux personnages, intéressants par ailleurs, butant sur la cote de NS, il est alors devenu indispensable de détruire celui qui paraît avoir la faveur des Français.

    Il ouvre des pistes, propose des réflexions, suggère des solutions et tout cela exaspère ces orphelins de la gauche et les tuifereres du Béarnais.

    Bien sûr, il est difficile d’attaquer Bayrou sur ses idées et son programme, il y a si peu de choses. Trois ou quatre mesurettes boustées par une idée simple (simpliste) faire travailler la droite, le centre ( c’est quoi ça) et la gauche.

    En voilà une idée qu’elle est bonne ! Les 16 députés UDF (enfin les 7 ou 8 qui lui restent fidèles) vont constituer une large majorité présidentielle en s’alliant avec leurs ennemis locaux pour la grandeur de la sauce béarnaise.

    Certes, un moment viendra et en cela Rocard, Kouchner et Allègre ont raison, où le PS devra chercher à se recomposer vers le Centre puisque l’extrême gauche est morte. Ce n’est pas avec les 3% de Buffet et le 1% de Voynet que la Gauche plurielle va revivre. Mais à ce moment-là on verra bien que Bayrou aura perdu. Il ne gouvernera pas avec la Droite + la gauche, mais sera un des éléments d’un Gauche sociale démocrate avec DSK"


    • Barth 18 avril 2007 08:32

      Il suffirait simplement de dire que ce qui a été écrit, cité, est faux, n’a jamais été dit, que le dossier est un tissu d’inexactitudes et de mensonges, plutôt que d’écrire ces âneries débiles.

      Mais effectivement, il semblerait que vous ayez un peu de mal à démentir et vous vous réfugiez dans l’insulte.


  • mm62bleu 18 avril 2007 09:12

    Un tel article associé à tous les torchons du journal Marianne prechent par leur excès pour le vote SARKOZY.

    Continuez, ... A trop diaboliser, on s’égare et c’est bien connu "tout ce qui est excessif est ... !

    Plus du tiers des Français ont avec raison décidé de voter N. SARKOZY dès le premier tour et les indécis suivront au second tour pour assurer sa victoire.

    Et ce n’est pas ce genre de divagations qui les feront changer d’avis !


  • tchoo 18 avril 2007 10:08

    Cet article de marianne, ne nous a pas appris grand chose que nous ne savions déjà. Son grand mérite est de regrouper toutes ces infos dans un seul article, en une sorte d’inventaire. Cette longue liste peut faire peur, pour ma part cela fait longtemps que le bonhomme me fait peur. Et si il n’y avait qu’une seule raison pour la France, de l’éviter, c’est qu’un Président de la République doit être un rassembleur. Ce n’est pas ce que Nicolas SARKOSI nous a montré jusqu’a maintenant, pour luis c’est plutôt « diviser pour mieux régner »


  • bundy 18 avril 2007 10:27

    Bonjour a tous vous voulez voir du vrai Sarko pur et dur, le sarko qui se révèle tel qu’il est. Alors allez voir ces 2 vidéos : http://johnpaullepers.blogs.com/john_paul_lepers_leblog/ Edifiant !!


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