lundi 13 avril 2020 - par Cazeaux

Les Français sur l’autel du Dieu Confinement Que la Bête meure et l’Homme aussi

 

Pour que meure « la bête » Covid 19, faudra-t-il que meure « l’homme » français, sacrifié pour le Dieu que s’est fabriqué Macron avec le concours de sa cour ?

la faucheuse, le virus, les confinés Dernière image du chef d’œuvre de Chabrol, un voilier part au loin, bientôt plus qu’un triangle blanc sur les flots. Le drame, un père joué par Michel Duchaussois entreprend de venger son petit garçon, écrasé par un chauffard, un monstre incarné par Jean Yanne.

Le dénouement, morale ou fatalité, est la mort des protagonistes, la bête tuée par l’homme, qui se suicide. Sur un lied de Brahms, s’affiche un extrait de la Bible remanié par Goethe, Il faut que la bête meure et l’homme aussi.

Ce confinement sacralisé auquel l’on nous répète toutes les cinq minutes, qu’il faut sacrifier notre bien-être, notre gagne-pain, nos études, notre santé psychique et les soins en instance devenus inaccessibles, ce confinement présenté comme « le » moyen de vaincre l’épidémie, au point de justifier les béances du traitement de la crise et de repousser semaine après semaine, le recours au seul remède qui marche et sauve des vies, augure-t-il une issue semblable au film de Chabrol, la mort de la bête-virus au prix de la vie de l'homme ?

Voyons donc combien cette curieuse idolâtrie est une absurdité et une impasse ; avant d’en mesurer les dégâts prévisibles considérables ; et de dévoiler le diable qui s’y dissimule.

 

  1. Le confinement, tel qu’il est mis en œuvre est absurde et inefficace.

Imaginez une consultation médicale pour laquelle un patient atteint de bronchite a dû attendre deux mois. Et le médecin de se contenter de lui prescrire de garder le lit jusqu’à nouvel ordre. A une toute autre échelle, c’est ce qui s’est passé pour traiter la crise sanitaire qui affecte le pays.

Deux mois d’inaction ont suivi la connaissance par le gouvernement de la survenue de l’épidémie en Chine. Le virus, très vite identifié, aurait dû susciter la prise de mesures logistiques considérables pour tenter de s’en prémunir puis de le résorber grâce à une véritable stratégie de crise sanitaire.

La première chose qu’il eût fallu faire était de fermer les frontières.

La deuxième chose devait viser la fabrication immédiate à très grande échelle, de tests, de masques et vêtements de protection ainsi que des équipements nécessaires à l’aménagement de chambres de réanimation ; quitte à nationaliser les entreprises concernées pour mieux en coordonner les process de fabrication, de stockage et de distribution.

Troisième chose, il fallait recenser les milliers d’immeubles vides, propriétés de grandes firmes et de compagnies d’assurance afin d’anticiper leur réquisition pour en faire des hôpitaux de crise.

Quatrième volet enfin d’une saine politique de défensive, l’évaluation des remèdes possibles, non selon les protocoles fastidieux et lents des temps ordinaires, mais selon les critères d’une médecine de guerre, où l’on expérimente en même temps que l’on commence à soigner.

En deux mois de temps, le virus arrivant en nos terres, nous aurions disposé pour le combattre, de toute une organisation tant industrielle que médicale en capacité de le juguler très vite et à défaut, de monter en charge pour ne pas être pris de cours par la diffusion du mal.

Au lieu de cela, le gouvernement a cherché à nier la réalité : cela ne touche que la Chine, ce n’est qu’une épidémie locale de grippe comme une autre etc. Et puis début mars, réveil brutal, il s’agit d’une pandémie et nous sommes largement visés.

En réponse, rien de ce que j’ai énoncé plus haut n’a été décidé. Un mois s’est écoulé et il manque encore cruellement de tout : masques, tests, médicamentation et équipements hospitaliers. A trois mois du début de la pandémie, le pont aérien annoncé triomphalement entre la Chine et la France est loin d’avoir tenu ses promesses. A ce jour, le stock total de masques serait de 74 millions d’exemplaires, soit moins de 10% de ce qui est nécessaire.

Il n’est pas inutile de comparer la faiblesse désastreuse de notre logistique à ce dont les forces alliées furent capables en Normandie avec la technologie d’il y a soixante-dix ans. Soixante jours après le débarquement, 440 000 véhicules et 22 millions de jerrycans avaient déjà franchi la Manche. Ils pouvaient avancer, approvisionnés par 12 000 tonnes/jour de carburant. Ces véhicules, jeeps, camions, chars légers et lourds, ces quantités de carburant, c’est autre chose, en volume, poids et complexité, que des étoffes de la taille d’une serviette en papier ! A qui fera-t-on croire que nous ne sommes pas capables de fabriquer et/ou transporter le milliard de masques et les 66 millions de tests dont nous avons besoin ? Ayons à l’esprit qu’au même moment, nous continuons à produire des armes de guerre et que le programme de bombe nucléaire coûte 5 milliards l’an, de quoi payer 2,5 milliards de masques !

Toute la stratégie du gouvernement tient à confiner, confiner, confiner. Comme si le fait de restreindre, semaine après semaine, les libertés d’aller et venir, polarisant 180 000 policiers et gendarmes sur la répression implacable des contrevenants, comme si ce confinement idolâtré allait, de soi, vaincre la pandémie.

Si le confinement des sujets malades ou porteurs sains va en effet dans la logique des choses, le confinement sans discernement est une impasse aux effets secondaires désastreux.

L’absence de discernement est ubuesque. Au prétexte qu’ici ou là, on a vu de petits groupes casse crouter aux abords d’une forêt, d’une montagne ou sur une plage, la totalité des espaces verts sont devenus interdits d’accès. Au lieu de mobiliser la surveillance sur les lieux sensibles et d’y réprimer des contrevenants qui ne se cachent pas, le pouvoir opte pour la suspicion généralisée en ne laissant, pour s’aérer, que le tour de son pâté de maison. Au lieu de laisser les gens se disperser, on les condamne paradoxalement à tous se regrouper sur la zone restreinte à laquelle ils ont droit. Tout cela pour se parer de quel risque ? Le risque que des milliers d’irresponsables deviennent subitement d’ardents passionnés de sport outdoor, abordant en cohortes, sentes ou parois sauvages et escarpées ?

De même, est-ce en raison des fleurs et des plantes qui leur donnent un côté « espace vert », que les cimetières sont fermés ? Le motif, à deviner car les arrêtés municipaux n’en donnent pas, est du même tabac : si on laissait faire, des centaines d’habitants iraient se ruer chaque jour, devant leurs caveaux familiaux, en toussant, crachant et serrant les mains à chaque personne croisée dans une allée…

Le confinement est une impasse. Un bombardement d’annonces radio-télévisées dictées par le gouvernement comme peut-être la Corée du Nord n’a jamais connu, le présente comme un remède en soi. Grâce au confinement, nous sortirons vainqueurs du virus ! Et d’en ajouter une couche semaine après semaine, avec gravité et main sur le cœur de circonstance. Prudent comme l’orthopédiste qui vous explique qu’il faut encore deux bonnes semaines d’immobilisation et l’os sera parfaitement consolidé, tel se présente notre blondinet d’autocrate. Nous devions rester confinés jusqu’au 15 avril, eh bien non, jusqu’au 15 mai ! Puis finalement, tout l’été, car imaginez-donc les risques dans les stations balnéaires surpeuplées… Et au bout du compte ? Les porteurs malades seront morts, bon débarras, mais les sains ? Ils demeureront des vecteurs de contamination, d’où une relance de la pandémie et hop ! retour à la case confinement.

Le confinement en tant que tel ne résout rien. Pour traiter une épidémie, les experts sont unanimes, il faut trier afin de distinguer les non porteurs des porteurs malades et sains ; tester donc toute la population. C’est beaucoup mais réaliste. Outre les grands laboratoires spécialisés, nos milliers de laboratoires de biologie sont capables d’en produire des quantités chaque jour. Ils n’ont besoin pour cela que de la formule génétique du virus mais les autorités ont repoussé cette offre, tout comme celle des vétérinaires, considérés comme justes bons à soigner du bétail…Un professeur de l’Ecole de Maison Alfort en a témoigné sur Europe 1.

Enfin, l’obstination du régime à rejeter la médicamentation expérimentée chaque jour avec succès par le Pr Raoult, laisse chaque jour des centaines de malades mourir. Les seuls à qui ce traitement est administré ailleurs qu’à Marseille sont les cas désespérés, en réanimation avancée. Le calcul est risible de visibilité : l’on additionne chaque jour les cas d’échec d’une chloroquine administrée trop tard, moyen pathétique d’en démontrer l’inefficacité.

 

  1. Il s’inscrit dans une logique de destruction de la santé publique et de l’économie.

Inutile d’en ajouter à ce que tant d’observateurs ne cessent de dénoncer depuis des années au sujet du démantèlement de notre système médico-hospitalier. Je me contenterais de noter qu’avec des hôpitaux, des équipements et des soignants en nombre insuffisant en temps ordinaire, il est forcément impossible de faire face à un afflux de patients, quelle qu’en soit la cause. Nous avons vu précédemment que la capacité d’accueil en termes de lits et d’appareillages pouvait et peut encore être rapidement augmentée, par réquisition d’immeubles et plan de production coordonnant les entreprises capables de reconvertir leurs outillages.

Mais il n’en est rien et pis encore, la dernière trouvaille de ceux, qu’avec justesse Onfray qualifie d’assassins, est d’inviter tout un chacun à fabriquer son propre masque ! Ceci après nous avoir expliqué dix fois, cent fois, mille fois, que le virus ne pouvait être contenu que par un tissu spécial très finement maillé, que l’on ne trouve pas même sur un masque chirurgical ordinaire. Et aujourd’hui un masque en chiffon suffirait ! Hier au supermarché, j’ai vu une femme le nez caché par un bandana en coton, un homme avec son passe-montagne Décathlon, ou telle autre personne avec un masque de bricolage…Là aussi, le calcul est risible, si l’on peut en rire. En quelques jours, les Français seront tenus de ressembler à des bandits de western sous peine d’amende, et l’on ne parlera plus du milliard de masques commandés à la Chine. Les pauvres gens seront exposés à la contamination sans le savoir et s’entendront dire et redire : confinement, confinement, confinement.

Mais il y a plus grave encore comme dégât collatéral. Chaque année, sans compter les accidents et les disparitions des personnes très âgées, l’on déplore quelques 350 000 décès pour cause de maladie et 50-60 000 suicides (la plupart étant des malades atteints de dépression). Or que se passe-t-il ? les consultations de suivi sont annulées, les examens de contrôle comme les coloscopies également, sans compter les soins dentaires, sans lesquels une bactérie peut provoquer insidieusement un choc septique avec pronostic vital engagé.

Non seulement ce blocage des soins (40 000 consultations par jour en temps ordinaire) va nécessairement faire augmenter la mortalité, mais dès le confinement achevé, se soldera par une ruée aux urgences et un nouvel engorgement des hôpitaux avec tous les risques d’infection nosocomiale que cela implique. Et par-dessus le marché, comment vont « souffler » nos soignants ? Grâce aux sifflets et applaudissements marquant, cloches de ce morne temps, les huit heures du soir ?

Pour ce qui est des suicides et des affections psychiques, il est clair que le confinement afflige de façon violente les foyers les plus fragiles et les moins fortunés ; ceux déjà touchés par le chômage, en bute à de grands enfants agités et sans espoir, traversés par un mauvais climat conjugal, souffrant de l’exiguïté du logement et parfois adonnés à l’alcool ou la drogue. Facile de crâner depuis son duplex de Montmartre ou de l’Ile Saint Louis, pour annoncer avec « philosophie » que c’est l’occasion de relire Proust ou de composer une nouvelle chanson, offerte en concert numérique sur Facebook. Quant à notre petit dictateur et son vilain barbu de 1er secrétaire, pour eux, le confinement consiste à papillonner en Falcon aux quatre coins de l’hexagone.

 

Deuxième conséquence catastrophique, l’économie. Là aussi, je ne vais pas répéter ce qui a déjà été écrit ou dit. Je noterais seulement qu’au-delà des faillites inévitables et du chômage qui y sera associé, la récession sera pour le gouvernement un prétexte pour réduire encore les dépenses à caractère social. Mais le pis ne sera pas là. Si la crise sanitaire n’est pas rapidement résorbée, il faut s’attendre à un endettement considérable des Etats comme conséquence du renflouement des banques qu’ils seront contraints d’assurer. Grand est alors le risque d’un effondrement des cours des devises engendrant des hyper-inflations avec, à la clé, la ruine de l’épargne détenue par les foyers modestes et moyens.

Les gros, comme le dit bien Onfray, s’en sortiront. Leurs fortunes sont diversifiées et gérées par des as de la finance dont les ordinateurs déplacent les fonds là où il faut à la seconde qui suit une modification du tableau international des valeurs et échanges. Les nantis achèteront encore plus de biens immobiliers, d’objets de valeur et d’or bien sûr, la matière qui ne se déprécie pas sur le long terme et permet en grande crise, de décupler sa mise.

Alors que les capacités de production et de transport à très grande échelle peuvent être mises en œuvre très vite, alors que la médicamentation existe, alors que l’activité économique est compatible avec une protection intelligente des personnes, pourquoi, en France et dans les pays comparables, l’on en reste à cette théorie du salut par le seul confinement ?

 

 

  1. Pour dévoiler le diable qui anime la dictature qui orchestre cette folie, cherchons à qui profite le crime.

Le lieutenant Columbo va frapper à la porte des grands laboratoires, les géants de l’industrie médicamenteuse. Ya un truc, M’sieur, que j’comprends pas, c’est pourquoi vous ne fabriquez pas ce médicament qui montre son efficacité, attendez que j’retrouve son nom sur mon carnet… Le président condescendant, face à ce petit flic de rien du tout, répondra que le traitement prescrit par le Pr Raoult est un pis-aller incertain, ne présente pas les garanties nécessaires et qu’en revanche ses équipes travaillent dur sur de nouvelles molécules qui répondront spécifiquement à la toxicité du virus. Ce à quoi l’astucieux policier en imperméable rétorquera : Bien sûr, M’sieur, mais une fois que vous l’aurez votre molécule, il faudra aussi la tester et s’assurer, dans le respect des protocoles, qu’elle est habilitée à la vente…et ça va nous mener à quand tout cela, hein ?

Et puis, informé par ses collègues du « labo », Columbo comprendra le mobile d’une telle démarche retardatrice : la marge. Mais bien sûr, la marge, la marge !

La nouvelle molécule sera protégée par un brevet. Sa commercialisation sera taxée par le lourd tribut des droits que les détenteurs du brevet pourront imposer. Au lieu d’une marge ridicule, dans l’hypothèse d’un traitement à la chloroquine, c’est une manne que la nouvelle molécule fera tomber du ciel. Des centaines de milliards en perspective. De quoi acheter le silence ou la complicité de la centaine des très grands décideurs qui, une fois en accord, orientent à leur guise les grandes décisions internationales. Columbo ne veut pas y croire, c’est trop cynique pour être plausible. Mais un autre indice vient le titiller.

La théorie de l’état de choc L’écrivain et réalisatrice Naomi Klein a développé, partant de la crise de 2008, une thèse que les déclarations très récentes du Medef tendent à corroborer. Les grands argentiers tireraient profit de l’émergence des crises dont leurs agissements spéculatifs sont à l’origine, dans le sens d’un raidissement des conditions de travail et d'existence des classes laborieuses.

Au prétexte que l’Etat est contraint de renflouer banques et grandes firmes en endettant encore plus les comptes publics, une amputation des droits sociaux est présentée comme une nécessité vitale pour le pays. Des « efforts » sont ainsi réclamés aux plus pauvres : moins de congés payés, amoindrissement des assurances maladie et vieillesse, augmentation du temps de travail, donc baisse du salaire réel, report ou annulation des programmes d’infrastructures de santé, de transport, d’éducation etc. Les gens ayant été terrorisés et culpabilisés durant la période de confinement, ne sont plus en état de se révolter. Convaincus par une propagande massive, assourdissante, ils acceptent une situation de type post-guerre et se résignent en attendant des jours meilleurs… qui ne viendront hélas pas.

Mais ce n’est pas tout. La crise économique due à ce confinement ubuesque peut hélas dépasser de loin toutes celles qu’on a connues depuis la guerre. Les banques centrales ont une capacité limitée de renflouage des banques et firmes proches de la banqueroute. A force de créer de la monnaie sans contrepartie réelle, le cours de la devise baisse, endettant de plus belle l’Etat fictivement providence au point qu’un effondrement de sa position sur les marchés internationaux se produise. Et là, on se retrouve avec une devise qui ne vaut plus rien et une hyper inflation qui réduit à néant l’épargne populaire. Dans ce type de contexte, se creuse plus que jamais le fossé séparant les très riches des pauvres et moyens. Et le libéralisme hausse d’un cran sa mainmise sur le monde, tant au plan financier qu’au plan politique.

Columbo en arrive à la triste conclusion que cette pandémie n’est pas un drame pour tout le monde. Les riches se font tester, puis soigner s’il le faut et à temps, avec la médicamentation refusée aux pauvres. Et ils n’ont plus qu’à attendre, avec en prime la disparition de millions de vieux dont les pensions et les soins ne leur coûteront plus un sou.

Hélas pour une fois, Columbo n’a pas de preuve accablante ni ne peut piéger ses suspects.

Lui aussi est en état de choc…

 



24 réactions


  • Yann Esteveny 13 avril 2020 12:28

    Message à Monsieur Cazeaux,

    Ce n’est pas « ubuesque ». L’assignation à résidence indéterminé de toute la population est simplement leur projet.

    Respectueusement


    • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 13 avril 2020 12:49

      @Yann Esteveny

      Un projet ubuesque, sous l’égide de l’U.E.


    • Cazeaux Cazeaux 13 avril 2020 14:20

      @Yann Esteveny

      Je crois que nous nous comprenons. Ubuesque est la situation telle qu’elle se présente. Ensuite, il y a les véritables raisons de ce traitement anti-sanitaire de la pandémie. L’explication que je donne est partagée par nombre d’observateurs. Mais, comme pour les guerres de 14 et surtout de 39/40, la responsabilité des gros intérêts industriels est probable mais difficile à prouver de façon irréfutable.


  • Baron de Risitas Jean Guillot 13 avril 2020 12:52

    Pour le coronavirus on a trouvé un remède : le confinement .

    Or le remède est pire que le mal , on se dirige vers un suicide économique et quand il y aura des pénuries alimentaires , on va assister à une guerre civile , les gens s’entre-tuerons pour trouver à manger .

    Ce qu’il faut c’est dé-confiner sans aucune protection et quand 60% de la population aura été en contact avec le virus , l’épidémie sera stoppée


  • troletbuse troletbuse 13 avril 2020 13:06

    Les riches se font traite à la chloroquine

    Les pauvres au Rivotril


  • arthes, Britney for ever arthes 13 avril 2020 14:58

    BIENHEUREUSE ESPÉRANCE 

    Ne le dites à personne, sauf aux sages,

    Car la foule toujours se moque,

    Je veux célébrer le vivant

    Qui espère en la mortelle flamme. 

    Dans la froidure des nuits d’amour

    Qui te firent naître, où tu fis naître,

    Un curieux sentiment t’envahit

    Quand brille la calme bougie. 

    Tu ne restes plus enfermé

    Dans l’ombre des ténèbres,

    Et t’entraîne une nouvelle exigence

    D’une plus haute communion. 

    Aucune distance ne t’arrête,

    Tu voles sous le charme,

    Et finalement, désireux de lumière,

    Papillon tu t’y brûles. 

    Et aussi longtemps que tu ne l’as pas obtenu,

    Ce : « Meurs et deviens ! »

    Tu n’es qu’un bien pâle invité

    Sur la sombre terre. 

    GŒTHE

    La seule référence à Goethe pour une appropriation du : « Il faut que la bête meure et l’homme aussi », je ne la trouve que dans ce « meurs et deviens » absolument sublime, trouvé dans « le Divan Oriental » , mais c’est pour préluder une métamorphose, non pas une mort physique (l’histoire du papillon psychée)



    • nono le simplet 14 avril 2020 08:03

      @Roubachoff
      tu oublies un détail, camarade ... deux même ... on est entre 5% et 10 % de contaminés, très loin des 60-70 % pour obtenir une immunité de groupe et si on se réfère à la létalité en Allemagne ou en Corée, de l’ordre de 2-2.5% il faudra laisser sur le bord de la route pas loin d’un million de français ...
      et le pire mais le meilleur aussi c’est que l’immunité individuelle, encore inconnue mais si on s’en réfère aux autres coronavirus, pourrait ne pas dépasser quelques mois, 4 à 6 mois ... ce qui voudrait dire qu’à la fin de l’automne plus d’immunité et on repart à zéro ...
      la solution c’est d’attendre le vaccin en inventant une économie provisoire ...
      au passage je te signale qu’un tiers des personnes en réa ont moins de 45 ans ... pas vraiment des vieillards cacochymes ...


    • Roubachoff 14 avril 2020 21:23

      @nono le simplet
      Non, mon petit bonhomme. Dans presque toutes les épidémies, le taux de létalité diminue à mesure qu’on dépiste les contaminés. Heureusement, parce que sinon, l’humanité n’existerait plus. 
      Pour votre gouverne, les patients jeunes en réa sont presque tous atteints de pathologie très graves. Avec un peu d’expérience de la vie, vous sauriez qu’un cancéreux de trente ans, en phase terminale, est aussi fragile qu’un vieillard. Et avec un QI supérieur à votre température, vous sauriez aussi qu’un vaccin est loin d’être la panacée universelle. En revanche, c’est le jackpot du millénaire pour le labo qui le mettra au point.
      Bon courage pour inventer votre économie provisoire. Y penser vous occupera entre deux discours de Macron.


  • Cazeaux Cazeaux 13 avril 2020 15:13

    Il est possible que ma mémoire m’ait trahi. Ce qui est sûr est que la phrase est empruntée, remaniée, à l’Ecclésiaste et que le lied de Brahms, sublime, fait partie des Vier Ernste Gesange, op 121, Denn es gehet dem menschen , en l’occurence interprêté par la grande Kathleen Ferrier https://www.deezer.com/fr/album/1304759


    • arthes, Britney for ever arthes 13 avril 2020 15:59

      @Cazeaux
      Peut être une manière de dire la même chose , à savoir qu’il faut que quelque chose meure en l’humain pour que celui ci s’élève..

      Je n’ai pas vu le film auquel vous faites référence en revanche, mais vous en parlez bien.


    • dimitrius 13 avril 2020 16:45

      @arthes
      Tu deviens presque aussi soumise que le Panda.


    • arthes, Britney for ever arthes 13 avril 2020 17:04

      @dimitrius

      Faudra que tu m’expliques ( je ne suis pas une lectrice du Panda, j’y comprends rien, c’est trop compliqué pour moi smiley )


    • dimitrius 13 avril 2020 17:09

      @arthes
      Oh il n’y a rien à expliquer , sauf que tu fais la lèche à l’auteur comme une pucelle ayant le feu cul , bon je sais que toi tu l’as en permanence , mais un peu de décence quand même merde , comme dirait le Caudillo.


    • dimitrius 13 avril 2020 17:12

      @dimitrius
      Merde quand même , j’ai oublié le « au » cul , quand même.


    • arthes, Britney for ever arthes 13 avril 2020 17:26

      @dimitrius

      Ahhh, quand même tu as rectifié, c’est BIEN.
      Sinon...
      Tu ne sais rien , mais quoi, tu fais ton jaloux ??? smiley
      https://youtu.be/drarHNLMVEk Choupinoux


    • dimitrius 13 avril 2020 18:02

      @arthes
      Superbe chanson !!!


    • Cazeaux Cazeaux 13 avril 2020 21:20

      @arthes
      Merci à vous. Ce film est probablement le meilleur film de Claude Chabrol et l’un des meilleurs films français depuis des décennies. L’interprétation de Jean Yanne est éblouissante. Le thème est sombre, le dénouement pas facile à capter du premier coup. Les choses y sont dites dans une atmosphère de drame contenu et de mystère. Et il y a bien sûr une réflexion tout en finesse, peu bavarde sur le bien et le mal qui co-existent, l’ivraie qui se mêle au bon grain, la frontière qui passe dans la profondeur des âmes.


  • Ecureuil66 13 avril 2020 22:15

    j"approuve totalement cet article 

    Par ailleurs rien n’empêche ceux qui veulent vivre confinés de le faire 

    A noter que les punitions collectives ont été interdites depuis longtemps tant dans l’armée qu’à l’école 

    je suis prêt à signer une décharge s’il le faut pour être libre et me balader dans la nature quand je veux


    • xana 13 avril 2020 22:42

      @Ecureuil66
      Moi de même. mais ce n’est que le début. Ils veulent confiner les personnes âgées, et on peut parier que ce sera pour très, très longtemps. En tous cas bien assez longtemps pour que ces gens meurent dans leurs maisons ou dans les hospices. Sinon comment pourront-ils expliquer en fin d’année que le coronavirus n’a pas fait, en fin de compte, plus de victimes que la grippe saisonnière ? Simplement on en a fait beaucoup, beaucoup plus de bruit.


    • Roubachoff 14 avril 2020 05:25

      @xana
      Nous sommes encore trop peu nombreux à comprendre que la sur-mortalité sera nulle ou presque. C’est le miracle des chiffres et des statistiques, quand des salopards s’en servent pour influencer des naïfs. Un seul exemple, les EHPAD. Assez logiquement, le taux de mortalité y est très élevé (autour de 20%). Si des personnes très faibles sont mortes en mars alors qu’elles seraient mortes en juin, elles ne mourront pas deux fois, et le chiffre global restera peu ou proue le même. Rendez-vous à la fin de l’année pour tout ça. Le réveil risque d’être rude pour ceux qui auront tout perdu... pour rien. En passant, c’est ce qui terrorise nos élites. Les troubles et les émeutes d’après. 
      Une petite idée, juste comme ça. En confinant au printemps, date où l’on sait qu’une majorité de maladies virales disparaissent ou entrent en sommeil (d’où la récurrence de la grippe en automne/hiver, par exemple) nos génies sont-ils certains de ne pas protéger avant tout le virus ? Et d’affaiblir les défenses immunitaires des gens sains, dont on sait qu’elles sont stimulées par l’exposition au soleil, après la lumino-dépression hivernale ? 


  • caillou14 rita 14 avril 2020 08:04

    N’ayant aucune solution ni imagination, il confine le peuple ?

    Bourrage de crâne du gouvernement avec étalage de son incompétence !

    Drôle d’idée d’avoir mis au pouvoir une secte dangereuse ?

     smiley


    • caillou14 rita 14 avril 2020 09:43

      @rita,
      PIRE
       le 11 Mai réouverture des écoles avec des classes de 30 gamins, et reprise du boulot, c’est envoyer tous ces gens au casse pipe sans protections ?
      Un vrai MALADE a la tête de la France ?


  • petit gibus 14 avril 2020 09:52

    Je ne vois qu’une alternative pour que les Français se réveillent enfin :

    un confinement en juillet et au mois d’aout 


    • xana 15 avril 2020 14:38

      @petit gibus
      Oui, et sortie de tout le monde le 15 août pour aller voir Macron monter sur la guillotine !


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