vendredi 15 septembre 2006 - par gilles

Présidentielles, la vérité comme exigence morale

 Les Français veulent savoir avant de se déterminer. Ils refuseront la signature de chèque en blanc comme ils l’ont fait depuis la fin de la dernière guerre. Les candidats leur doivent, par éthique, la vérité,sur la situation réelle du pays, les causes de son immobilisme structurel, et un éclairage sur le comment et le pourquoi des réformes qu’ils proposeront au pays à partir de 2007 s’ils sont élus président.

Les dernières déclarations de notre premier ministre posent encore problèmes.

De quoi s’agit il ? L’ancien ministre du travail François Fillon nous informe que les régimes spéciaux de retraites feront l’objet d’une étude et d’un réajustement équitable, du fait même que seul le régime général et les impôts paieront le déficit croissant de ces régimes.

De son côté, Nicolas Sarkozy, reprenant une idée déjà annoncée et largement partagée à gauche, réaffirme l’hypothèse de la création d’un nouveau service civique qui concernerait tous les jeunes Français.

Pourquoi cette opposition frontale devant ces deux questions ? Pourquoi ne pas expliquer simplement que ces deux sujets et beaucoup d’autres seront non seulement de toute manière abordés au cours de la campagne, mais que des solutions justes devront être proposées pour les résoudre, que ce soit la droite ou la gauche qui arrive au pouvoir en 2007.

Il appartient aux différents partis et à leurs instances de proposer la politique qui sera suivie par leurs représentants lorsqu’ils seront en fonction.

C’est donc en l’occurrence au président de l’UMP qu’échoit cette responsabilité, et à personne d’autre.

Il faut en effet reconnaître un certain courage à Nicolas Sarkozy comme à Ségolène Royal de ne pas esquiver les sujets qui portent en eux potentiellement la division du pays.

Nous souffrons depuis plus de 25 ans de ces mensonges par omission de trop de nos politiques qui, n’osant aborder les problèmes, en renvoient le règlement aux calendes grecques.

Là se situe la véritable rupture, tant attendue à droite, comme à gauche.

Outre ces deux sujets, les Français voudront savoir avant de s’exprimer dans les urnes de quelle manière les candidats potentiels régleront les problèmes suivants :

Le règlement de la dette, non seulement le retour à l’équilibre des dépenses mais le remboursement des 1100 milliards accumulés depuis 1981

La nouvelle politique de la Sécurité sociale et les nouveaux financements de futures dépenses incompressibles liées au vieillissement de la population

La nouvelle politique d’égalité des chances en matière scolaire, tant dans le primaire que dans le secondaire, et surtout dans le supérieur.

La nouvelle politique de relance économique plus particulièrement axée sur le développement de PME, nécessité d’un meilleur encadrement et surtout un accompagnement réel, à l’identique des autres grands pays européens, dans la conquête des marchés à l’export

La réduction drastique du nombre de fonctionnaires que compte notre pays. 25 à 30% de la population active à ce jour : Décision incontournable et sans doute plus qu’impopulaire et source de grèves incessantes sans une pédagogie explicative de longue haleine. Nous n’y échapperons pas ; de nombreux pays comme le Danemark, la Suède, le Canada et aujourd’hui l’Allemagne l’ont déjà entreprise.

La nouvelle politique de santé qui découle du paragraphe précédent et de l’impérieuse nécessité de tenir compte du manque programmé d’anesthésistes et de chirurgiens au cours des dix prochaines années

La nouvelle politique étrangère de la France, et surtout de l’Europe, qui sera rendue lisible dans la conduite de notre politique de défense.

Toute réduction de crédits ou de format ayant pour conséquence l’acceptation de dépendre définitivement des USA, du fait qu’à part le Grande-Bretagne, aucun autre pays ne dispose de forces nucléaires autonomes.

La nouvelle politique de recherche, mais surtout la politique d’investissement qui sera mise en place pour accompagner les chercheurs privés, seuls capables de créer les entreprises qui garantiront demain nos emplois industriels, car nous savons tous que 50% de nos emplois actuels sont déjà condamnés à échéance de moins de cinq ans par l’ouverture des marchés européens.

La nouvelle politique qui concernera la représentation nationale dans ses institutions et l’interdiction qui sera faite demain de cumuler plus de dix ans de mandats. L’obligation équitable qui sera faite aux fonctionnaires élus de quitter l’administration.

La politique sociale, qui devra être le cœur de cette campagne, et qui devra rallier sur ses objectifs autant le patronat sans lequel rien de crédible n’est envisageable que les syndicats sans lesquels rien n’est possible non plus.

Politique qui devra se fixer pour objectifs de rendre un avenir aux dix millions de Français qui en sont aujourd’hui privés, de leur accorder de nouveaux droits en particulier dans la sécurisation de leurs parcours professionnels à l’identique de ce qui se pratique depuis toujours dans les grands groupes ou grandes sociétés.

Politique difficile mais qui n’est réalisable qu’avec un consensus de l’ensemble des acteurs économiques avant même celui des politiques.

Ces quelques thèmes incomplets sont ceux que les Français souhaitent voir aborder par ceux qui prétendent demain agir dans l’intérêt de tous.

Les esquiver, comme semble le souhaiter le Premier ministre, est à l’opposé de nos attentes légitimes.

La rupture avec ces pratiques est une exigence morale.



25 réactions


  • Prêtresse Prêtresse 15 septembre 2006 12:24

    Bonjour Gilles,

    La vérité viendra t’elle au-delà du règne de Dieu ?

    Les guerres « de l’esprit » sont des guerres de ruse, de maléfice et de mensonge.

    — -


  • La Taverne des Poètes 15 septembre 2006 12:42

    Et la politique comme exigence humoristique ?

    Vous voulez vous marrer un peu ?

    Allez voir ma page web qui reprend deux articles rejetés par AgoraVox :

    - Le dîner de néo con
    - « Ceci n’est pas un programme »

    (copier le s’il ne fonctionne pas) http://site.voila.fr/histoires_courtes/articles_refuses.htm?0.45872757246008544

    Bonne poilade !


  • (---.---.59.170) 15 septembre 2006 14:58

    Sur toute ces question, Sarkozy a déja bien avancé (et ca déménage souvent !)

    ICI

    Choisir « Conventions », le sujet, puis le discours de cloture de Nicolas.


  • panama (---.---.198.59) 15 septembre 2006 15:06

    Gilles, la politique n’est pas une cour d’assises.

    Vous exigez la vérité, et c’est tout à fait légitime.

    Mais voulez-vous vraiment désespérer les français ? Laissez-les avec leurs illusions de grandeur. Laissez à nos concitoyens la part du rêve.

    De toute façon, politiquement parlant, autant se tirer une balle dans la tête !


  • cflorian 15 septembre 2006 15:55

    je partage totalement vos attentes envers les candidats, mais je n’est que peu d’espoir. difficile de croire en effet qu’ils vont changer du jour au lendemain pour nous parler du fond plutot que de la forme. il faudrait qu’ils se fixent des objectifs clairs puis qu’ils nous expliquent comment les atteindre. au lieu de ça, ils réagissent sur des sujets d’actualité et médiatiques. exemple : au lieu de se braquer sur la carte scolaire, avoir une vision globale de l’école. j’attend des débats sur les changements institutionnels obligatoires, la réduction de la dette et des dépenses, la relance d’une europe politique...


  • gilles gilles 15 septembre 2006 16:32

    La campagne ne fait que commencer, chacun « aiguise » ses arguments ; les vraies question ne sont toujours pas abordées mais avec l’entrée en lice d’un jean pierre CHEVENEMENT nous pouvons être certains que ces questions de fond seront enfin mises sur la scène du débat public. Pour choisir, pour effectuer le bon choix cela ne peut se faire qu’en toute connaissance de cause. Aucun candidat n’échappera à la phase d’analyse de notre situation présente qui n’est que la résultante des décisions prises ou non depuis 25 ans. L’évolution du monde nous obligera comme l’écrit si bien jacques ATTALI à reconnaître nos erreurs pour corriger le cap à donner au pays au risque dans moins de 5 ans de nous trouver comme l’Argentine dans une situation catastrophique si les mesures difficiles ne sont pas enfin prises à très court terme. Le fondement de notre avenir repose sur l’économie, il n’y en pas de gauche ou de droite, il n’y a que la bonne économie celle qui crée les richesses en volume suffisant pour satisfaire l’ensemble du peuple. peu importe que le chat soit noir ou blanc du moment qu’il attrape les souris (dicton Chinois) Il en est de même en économie et des prof comme Raymond BARRE ou Frech à Montpellier dient depuis toujours la même chose. La politique n’intervient qu’en deuxième phase c’est à dire dans la redistribution des richesses dans l’équité des besoins et seulement là elle peut être sociale. Avant de partager il nous faut d’abord accroître le gateau afin que les parts qui seront distribuées deviennent plus grosses en particulier pour les plus petits et plus fragiles du peuple.


  • gilles gilles 15 septembre 2006 17:18

    L’éthique de la vérité dans le débat public, la réponse d’Arnaud MONTEBOURG suite à un article publié dans Gala pose lui aussi ce problème fondamental. Tous les coups ne sont pas permis en politique, mais attention à ne pas cracher en l’air et ensuite de rester sur place.

    15.09.2006 L’HONNEUR De SAINT JUST LA REPONSE D’ARNAUD MONTEBOURG Quelque soit son appartenance politique, il est des coups bas qui sont indignes de la vie démocratique. certes Arnaud Montebourg est bien de Gauche, qui peut en douter ? Il est le mouton noir et le poil à gratter de nombre de politiques français et non des moindres. Son ralliement récent à la candidate plébicitée dans tous les sondages lui à déjà coûté des remarques acerbes de certains de ses compagnons de route qui ne veulent ou ne peuvent comprendre que sans être présent dans les instances de gouvernement il ne sert à rien d’avoir seul raison et de clamer dans le désert ! L’article qui vient de paraître dans la presse n’est pas innocent, j’ajouterai même pervers, la réponse cinglante du jeune député que certains comparent sans doute à juste titre à Saint JUST est plus que légitime. Réponse d’Arnaud Montebourg à D. Schneidermann, à paraître dans le journal Libération

    Est il possible d’être dans Gala sans l’avoir voulu, ni souhaité, ou en l’ayant refusé ? C’est ce qui est arrivé au responsable public que je suis, et ce qui vous permettra de juger des moeurs journalistiques de notre époque.

    Le journaliste auteur de cet article aussi désobligeant que grotesque n’est autre que Daniel Bernard, journaliste au journal Marianne, publication dont j’apprécie les analyses et avec laquelle comme dirigeant politique je dialogue régulièrement. Daniel Bernard était d’ailleurs à Frangy en Bresse pour enquêter sur la nature de l’alliance que j’étais en train de nouer avec la candidature de Ségolène Royal. Il s’attarda après le tumulte quand le soir fut venu et me posa fort légitimement quelques questions sur l’évolution de la situation politique. Je fus surpris en lisant son journal de ........ suite de cet article sur http://presidentielles2007projet.hautetfort.com/


  • gilles gilles 15 septembre 2006 21:02

    PRESIDENTIELLES 2007 LE MALAISE FRANCAIS LE MALAISE FRANÇAIS

    Eléments de réflexion et d’analyse de la situation du pays dans la perspective d’un nouveau contrat social

    Depuis 1995 notre président alors candidat eut l’ingénieuse idée de synthétiser par une phrase le mal vivre que subissait depuis déjà 20 ans le « petit » peuple de France

    LA FRACTURE SOCIALE

    Satisfaction des intellectuels qui pouvaient alors mettre un nom et conceptualiser avec suffisance une situation diffuse qui frappait insidieusement notre pays.

    Nommer ce mal devenait en soi suffisant pour cette infime partie des français que sont les élites.

    10 ans se sont déjà écoulés, le mal non seulement subsiste mais empire, si les conséquences sont visibles, si les déchirures de notre société sont des faits acquis, jamais nos élites n’ont su ou voulu donner une explication rationnelle et globale à une situation qui résulte de notre histoire récente des trente dernières années.

    Nous sommes depuis 25 ans dans une impasse. Il faudra beaucoup de courage à nos hommes et femmes politiques pour le reconnaître.

    IDENTIFIER les causes, EXPLIQUER les raisons qui ont conduit le pays à cette situation n’est pas sans risque pour les leaders politiques, mais n’est ce pas par éthique leur rôle que d’éclairer les décisions mêmes douloureuses qui doivent être prises dans l’intérêt général. De notre NATION ?

    La France est toujours un grand pays. Son poids démographique actuel relativise aujourd’hui cette idée, mais il faut se souvenir de l’histoire millénaire de ce peuple pour comprendre sa place si particulière dans l’histoire du monde actuel.

    Tous les révolutionnaires se sont réclamés à un titre ou à un autre « du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

    Pour proposer au pays un nouveau deal social en rupture avec le mensonge et non avec l’esprit des lumières ou des révolutionnaires de1789 (ou de 1848). Il faudra élaborer un objectif commun identifiable par chacun qui puisse comprendre ce qui nous a conduit là où nous en sommes aujourd’hui.

    Il est INDISPENSABLE de dresser une situation sans complaisance aucune, qui précise les blocages et les incohérences que vit notre pays avant même de proposer une solution pour y remédier.

    Les causes sont multiples et inter agissent entre elles, cependant en se limitant à des faits qui devront être vérifiés nous pouvons dégager plusieurs idées directrices dans la perspective de cette analyse.

    FAITS AVERES et à VERIFIER

    1/ 25% de la population active française travaille dans la fonction publique

    2/ 20% de la population active est inscrite à l’ANPE (9% de chômeurs et 10% sans travail mais non chômeurs au sens de la définition du BIT)

    3/ 10% d’une classe d’âge quitte le système éducatif sans maîtriser la lecture et l’écriture (soit 75 000 jeune français qui seront définitivement écartés du marché du travail)

    4/ 65% d’une e d’âge atteint le niveau du bac, mais le nombre de bac ex math élem puis C et enfin S n’a progressé que de moins de 10% en quarante ans.

    5/ 10% de la population vit sous le seuil de la pauvreté

    6/ Depuis 1982 le déficit annuel de l’état représente 25% de son budget soit près de 50 milliards d’euros actuels. Le pays vit à crédit depuis cette date.

    7/ Le déficit cumulé depuis 1982 représente 1100 milliards d’euros

    8/ L’intérêt de cette dette représente le deuxième poste budgétaire de l’état chaque année soit environ 40 milliards d’euros.

    Nous devons emprunter pour payer les intérêts de la dette

    9/ La France atteint près de 53% de prélèvements obligatoires, les impôts ne peuvent plus augmenter sans risquer de voir s’expatrier les cadres entrepreneurs et les sièges des entreprises comme le permet la législation européenne (en cours depuis 5 ans à 10 ans)

    10/ La politique du « on ne touche pas aux droits acquis » des années 84 à 1988 a eu pour conséquences une mise en faillite très importante de PME et la mise au chômage de près d’un million huit cent mille employés

    11/ Les entreprise Françaises PME et TPE moins de 10 salariés manquent d’encadrement contrairement aux entreprises européennes.

    Ces entreprises représentent 93% du tissus des entreprises françaises à ce jour.s

    12/ Les fonctions publiques territoriale et hospitalière recrutent de jeunes fonctionnaires à bac plus 3 ou 4 pour occuper des postes dévolus à des niveau BEPC sans aucune perspective de carrière

    13/ Comparativement aux grands pays occidentaux la France emploi un trop grand nombre de fonctionnaires qui sont de ce fait très mal rémunérés

    14/ 50 grandes entreprises françaises réalisent 50% du commerce extérieur du pays, environ 5000 atteignent 90% et 125000 la totalité de nos échanges extérieurs.

    Toute comparaison avec les autre grands pays européens est déplacée

    15/ Contrairement aux autres pays européens la France ne dispose d’aucune structure EFFICACE pour accompagner ses PME à l’export

    Le rapport d’efficacité de la seule structure existante est de un à cent seulement

    16/ Par éthique les fonctionnaires français n’acceptent pas que les services de l’Etat puissent aider des entreprises privées à s’enrichir

    17/ Les différents budgets de la sécurité sociales gérés par les partenaires sociaux institutionnels (syndicats FO puis CFDT en liaison avec le MEDEF absent sont systématiquement en déficit alors qu’ils représentent plus de 130% du seul budget de l’état lui-même en faillite depuis 1982.

    18/ A partir de 2006, la première classe d’âge du baby boom 1946 arrivera en retraite soit 960 000 personnes

    Le remplacement sera assuré par des es d’âges qui comptent moins de 750 000 jeunes soit un différentiel de près de 200000 postes libérés chaque année.

    La France sortira d’un particularisme depuis 1966 ou mieux 1968 où structurellement l’arrivée massive des classes d’âges nées après guerre voyait arriver 950000 jeunes pour remplacer des classes d’âges de moins de 600000 personnes.

    Toutes les statistiques montrent que malgré les créations d’emploi la France a connu structurellement une perte de 150000 emplois par an depuis 1968

    19/ La décentralisation conduite en France de 1982 à 1985 a été réalisée avec l’embauche de près d’un million trois cent mille nouveaux fonctionnaires (800 000 et 500 000 autres recrutés ensuite par la droite et la gauche)

    20/ Le volume de l’encadrement de notre population active est d’environ 15% soit pour 25 millions de postes approximativement 3750000 postes

    21/ Le nombre de postes de cadres proposés annuellement est très inférieur au nombre de diplômés annuels

    À partir des 3 750 000 postes définis au paragraphe précèdent, en tablant sur une durée de vie professionnelle de 40 ans ce ne sont que moins de 100 000 postes qui se libèrent chaque année.

    En comparant ces chiffres avec les 60% de bacheliers annuels (soit 432000) et les 230000 nouveaux diplômés au niveau d’une licence chaque année, il est évident de comprendre qu’un diplôme n’est plus la condition pour obtenir un emploi de cadre.

    A titre de comparaison en 1963 5% d’une classe d’âge obtenait sa deuxième partie du bac soit moins de 50 000 bacheliers par an, avec un taux d’encadrement de 10% à l’époque le besoin annuel était supérieur au nombre de bacheliers.

    TOUT bachelier avait donc vocation à devenir cadre ce qui est absurde aujourd’hui.

    22/ Mixité sociale

    Jusqu’en 1960 la mixité sociale était un fait historique lié à l’histoire même de nos cités depuis le haut moyen âge.

    La coexistence sociale se stratifiait par étages dans les habitations de nos villes.

    23/ Les banlieues

    L’apparition des nouvelles banlieues en 1960 marque un progrès considérable dans les conditions de vie des plus défavorisés ; accès à la salle de bain, aux sanitaires inclus dans le logement.

    Cette époque marque également la séparation des couches sociales dans les villes qui porte en germe des difficultés prévisibles.

    24/ L’encadrement des banlieues

    La vie dans ces nouvelles cités est marquée par une forte présence des syndicats des prêtres ouvriers et surtout du parti communiste Les enfants sont encadrés en permanence par les patronages religieux ou les structures laïques qui éduquent remarquablement la jeunesse dans l’esprit de la république.

    Les hussards de la république y sont encore très nombreux, l’exigence de leur enseignement rime avec la sévérité de leur discipline, fondement indispensable à la réussite scolaire seule garante de la réussite professionnelle.

    Les garçons sont encadrés par des instituteurs très stricts sur le plan de la discipline, indispensable à l’éducation des jeunes adolescents.

    Les syndicats ouvriers sont omni présents dans l’accompagnement de toutes le familles présentes. Leurs rôles sociaux sont considérables mais reposent sur la compétence et le dévouement des responsables qui sont encore très nombreux.

    25/ L’évolution des banlieues depuis 1975

    Avec l’évolution de flux migratoires liés au regroupement familial plus ou moins bien contrôlés, les élites ouvrières vont déserter ces zones de vie collective pour rejoindre les zones pavillonnaires et pour beaucoup accéder à l’encadrement en intégrant ainsi les classes moyennes.

    Les zones de banlieues, après la fuite légitime de leurs élites la déliquescence de l’encadrement syndical et religieux vont voir s’entasser les plus pauvres des nouveaux migrants. Cette nouvelle population démunie, la moins capable à s’adapter quand elle sait encore parler notre langue sera incapable seule de s’adapter au changement et ne disposera plus en interne des aides préalables si ce n’est celles de services sociaux complètement inadaptés et surtout insuffisants.

    suite post suivant...


    • gilles gilles 15 septembre 2006 21:04

      26/ Une éducation VIRILE pour les adolescents

      L’éducation des jeunes adolescents Garçons nécessite à partir de 14 ou 15 ans la présence d’hommes qui s’ils ne sont pas autoritaires doivent au moins faire preuve d’une grande autorité sans la quelle aucune éducation n’est possible.

      La discipline pouvoir d’imposer l’obéissance nécessite parfois des rapports de force indispensables à l’éducation de jeunes garçons, pratique courante de nos anciens et vénérés Maîtres qualifiés d’Hussards de la République des années 50 et 60

      La féminisation à outrance de l’enseignement jusqu’aux collèges ne répond pas à cette évidence et se traduit par un laxisme généralisé dont les enseignantes ne peuvent seules assumer la responsabilité.

      Les conséquences sont la fuite pour ceux qui le peuvent vers l’enseignement privé et la mise sur le marché après 16 ans de près de 75 000 jeunes qui ne savent pas lire

      10% d’illettrés en 2005 alors que les statistiques du contingent en dénombrent seulement 2,5% en 1962

      Ces mêmes élèves qui en milieu scolaire étaient complètement inadaptés trouvaient pour 98% d’entre-eux leur place au sein d’une communauté MASCULINE au cours de leur service militaire

      La transition et la compréhension des règles inhérentes à leur nouveau milieu s’effectuaient en moins de 48heures ce qui peut paraître paradoxal pour des jeunes habituellement considérés comme irrécupérables.

      Plusieurs parmi eux ont quitté la vie militaire comme sous-officiers et ont ainsi pu s’insérer dans la vie active à l’issue de cette expérience humaine PARTAGEE avec d’autres jeunes français issus de toutes les classes sociales du pays.

      27/ Classes préparatoires et grandes écoles Françaises.

      Le nombre des élèves qui intègrent des classes préparatoires est sensiblement équivalent à celui des années 1960.

      Ces élèves font l’objet d’une sélection rigoureuse depuis la sixième et ils sont bien souvent les seuls.

      Titulaires d’une mention au bac C ou S dans la majorité des cas ils devront fournir des efforts considérables pendant deux ou trois ans avant d’intégrer la grande école de leur choix

      Leur nombre est quasiment identique depuis les années 60, leur taux de placement en entreprises est de 100% à leur sortie

      Ce sont donc 20 à 30 000 postes de cadres qui sont hypothéqués chaque année sur le marché du travail

      Comparativement aux 100 000 postes de cadres disponibles chaque année il ne reste que moins de 60 000 postes pour les étudiants issus des filières universitaires.

      Soit 170000 titulaires d’une licence qui n’accèdent pas à un emploi de cadre sans y intégrer le 400 000 bacheliers. (sans tenir compte des postes hypothéqués par le retour à l’emploi des jeunes cadres au chômage)

      L’adéquation entre les besoins du marché du travail et les filières suivies n’étant jamais réalisées dans le monde universitaire où l’idée même de sélection est à proscrire.

      Cette approche irresponsable et élitiste du monde universitaire conduit des dizaines de milliers de jeunes diplômés directement à l’ANPE sans aucun espoir de débouchés dans les formations reçues à court moyen ou long terme.

      28/ Formation professionnelle comme rattrapage de l’éducation nationale

      L’inadaptation du milieu scolaire aux besoins réels du monde du travail a conduit ce dernier à mettre lui-même des structures de formations complémentaires de manière à former ses personnels à ses besoins (Après le refus de l’éducation Nationale de prendre en charge cette mission)

      Un budget équivalent à 50% du budget de l’éducation nationale est nécessaire à cette tâche indispensable, la qualité des enseignants y est cependant bien moindre que celle de l’éducation nationale même si l’enseignement y est plus pragmatique et en phase avec les besoins réels. (Un tiers de ce budget est nécessaire à la qualification des jeunes issus du milieu scolaire Français)

      29/ Taille des entreprises

      La fiscalité française impose des entreprises réduites, 93% comptent moins de 10 personnes, 96% moins de 20 personnes

      30/ Le frein à l’emploi des PME

      Les charges qui pèsent sur les entreprises depuis 1986 conjuguées aux rigueurs voire aux rigidités du code du travail nuisent à l’embauche au sein des PME françaises.

      La viabilité d’une entreprise repose avant tout sur l’équilibre entre ses marges et ses dépenses

      Comme les sociétés sont imposées à 33% de leurs bénéfices elles ont tout intérêt à maintenir un équilibre précaire en se limitant à économiser le strict nécessaire correspondant à l’amortissement des avoirs (non imposables)

      De ce fait elles ne disposent d’aucune marge de manœuvre ce qui les place en situation très précaire dès la moindre baisse de commandes.

      Comme elles ne peuvent licencier leur personnel ou modifier les salaires elles sont tout naturellement conduites à déposer le bilan comme cela leur a été imposé de 1983 à 1990

      Aujourd’hui celles qui ont pu survivre à cette période ne peuvent embaucher qu’avec des CDD qui correspondent aux commandes en cours ou voire de contrats intérimaires pour les mêmes raisons à savoir pouvoir se séparer des salariés dès lors que les commandes baissent.

      31/ L’insuffisance de l’encadrement des PME française

      Dans près de 96% des entreprises françaises (moins de 20 personnes) le Chef d’entreprise (souvent créateur) ne dispose pas de personnel d’encadrement autonome susceptible de prendre seul en charge l’une des trois fonctions principales de la société

      (Fonction production, fonction commerciale, fonction gestion administrative financière et gestion du personnel)

      De ce fait il partage son temps (12h00 par jour en moyenne) entre ces trois fonctions indispensables et n’en remplit aucune à plein temps.

      L’injection d’un cadre ou mieux encore de deux si le marché le permet a pour résultat immédiat un doublement ou un triplement de son chiffre d’affaires en moins de douze mois avec la création de nouveaux emplois.

      Si le temps s’ajoute pour le chef d’entreprise son chiffre d’affaires est la multiplication des trois fonctions principales que sont la production le commercial et la gestion administrative.

      L’absence de cadre impose une limitation de l’activité des PME qui contrairement à nos voisins disposent dans les PME d’effectifs plus nombreux (40) et surtout de la présence d’au moins 3 cadres autonomes dans leurs fonctions

      32/ L’insuffisance des salaires

      Les salaires sont insuffisants pour vivre avec décence dans la société telle que nous la connaissons. Près de 10 millions de personnes disposent de moins de 847 euros mensuels pour vivre. Cela est inacceptable, non seulement pour les syndicats qui sont dans leur rôle légitime mais plus encore pour les dirigeants du pays MEDF inclus

      33/ Economie de marché seule créatrice de richesses suffisantes

      L’économie de marché est la seule capable de générer des richesses en abondance pour satisfaire les besoins légitimes de chacun.

      Cette évidence partiellement acceptée par les plus pragmatiques des socialistes est encore refusée par un nombre croissant d’électeurs de la gauche française

      Les anciens peuples des ex pays de l’est qui ont eu à pâtir du joug communiste pendant 60 ou 70 ans sont en ce qui les concerne beaucoup plus réalistes.

      Les hommes n’étant pas égaux par nature même s’ils le sont en droit une répartition équitable doit toujours être assurées par les politiques dirigeants pour accueillir chacun à sa place au sein de la société sans pour autant l’assister, sa dignité est à ce prix.

      Chacun doit pouvoir travailler et s’assumer seul, les aides doivent corriger les inégalités naturelles en veillant à donner à chacun ce qu’il est capable d’assumer, cela s’appelle la fraternité.

      Personne ne doit être exclu de la communauté, cette responsabilité est l’honneur de ceux qui ont été choisis par le peuple pour les diriger.

      34/ L’accompagnement social

      Les dépenses liées aux différentes politiques d’aide à l’emploi représentent près de 53,6 milliards d’euros soit le deuxième poste budgétaire de l’état.

      Cette somme répartie aux 4 millions de sans emplois inscrits à l’ANPE représenterait 13400€ par an soit : 1100 euros mensuels


  • gilles gilles 15 septembre 2006 21:10

    PRESIDENTIELLES 2007 LE VRAI COURAGE DES CANDIDATS

    Depuis l’ouverture de ce blog en novembre 2005, nous ne cessons de réclamer ce que demain tous les Français exigeront de ceux qui postulent aux plus hautes charges de l’état.

    Un VERITABLE projet de société qui s’inscrive sur au moins de 10 à 15 ans.

    Un projet qui tienne compte non seulement de la situation économique, sans la quelle rien n’est possible, mais un PROJET POLITIQUE au quel tous les Français sans exemption pourront adhérer car répondant aux aspirations de tous.

    Les Français ne sont pas les ignares que certains se plaisent à décrire, 50% de notre population est aujourd’hui connectée à internet, ce qui place la France en tête de tous les pays Européens.

    Les Français n’attendent pas que les candidats leur annoncent que demain ils seront capables de régler l’ensemble des problèmes aux quels est confronté notre pays et plus particulièrement les 10 millions de nos compatriotes les plus fragiles qui n’ont plus d’avenir et qui trop souvent survivent dans une société qui a perdu l’ensemble de ses repères.

    Les FRANÇAIS attendent d’être considérés comme des adultes et que les candidats leur disent la vérité.

    L’édito de la semaine de Jacques ATTALI mis en ligne sur son blog résume avec une plume acérée ce constat qu’il conviendra de conserver en mémoire tout au long de cette campagne qui débutera avec âpreté dès l’automne.

    « Tout le monde le sait, les candidats devront dire la vérité sur les menaces qui pèsent sur la France sinon....

    Avec les universités d’été des partis, commence la campagne électorale, on entendra les candidats à la candidature, et ceux qui rêvent de les accompagner au pouvoir, promettre de DIMINUER LES IMPÔTS, d’AUGMENTER LE DEPENSES, de réduire le CHÔMAGE, d’ASSURER LA SECURITE, de ROMPRE AVEC LE PASSE et de faire MIEUX QUE LES AUTRES sur tous les sujets.

    A mon sens il faudra surtout les juger sur Un POINT : leur capacité à DIRE LA VERITE sur les menaces qui pèsent sur la France.

    Elles ne sont pourtant pas difficiles à énoncer,tout le monde sait que la situation est CRITIQUE,que le pays est endetté, vieillissant,travaille top peu,décline et qu’il est même en train de décrocher.

    Tout le monde sait que rien n’a été fait de SERIEUX depuis 10 ans et que si rien n’est fait encore pendant 5 ans,LA CHUTE se fera de plus en plus BRUTALE.

    Les actions à entreprendre sont CLAIRES, SIMPLES, MATHEMATIQUEMENT INDISCUTABLES, elles peuvent être résumées en quelques lignes »


  • Remy (---.---.29.19) 15 septembre 2006 23:05

    Gilles, concerné (comme beaucoup de nos concitoyens j’espère) par le sujet de votre texte et peut être aussi parce que nous habitons le même département..., j’ai eu le courage de vous lire jusqu’au bout ! et je suis dans un état d’esprit plutôt dubitatif. Je ne suis pas toujours d’accord avec votre constat ou votre analyse, notamment sur les rigidités du code du travail. Une entreprise ou un commerce qui à des clients en conséquence n’a aucun problème à gérer sa société avec le code du travail actuel. Sur l’Education Nationale, je ne pense pas qu’une « reprise en main » par des hommes suffirait à résoudre un problème qu’on n’a laissé depuis trop longtemps dérivé, même si je constate, comme vous, une importante féminisation de l’enseignement, que je ne m’explique pas et qui me semble t-il, à certains inconvénients. C’est vrai que l’on ne parle pas assez souvent du traitement social du chômage( par toutes sortes de subventions versées aux entreprises qui atteignent des sommets) alors que souvent est mis en exergue le coût des aides sociales versées aux chômeurs, (souvent d’ailleurs dénoncé par les même qui touchent des subventions). Si j’avais un peu près l’ensemble de vos infos, je n’en n’avais jamais fais une synthèse aussi poussée. Dubitatif parce que j’en ressort avec la sensation diffuse d’une profession de foi, qui ne tient pas assez compte du politique, de l’homme( ou de la femme) et de son idéal passé à la lessiveuse du pouvoir. De ces propres dérives, sans parler des groupes d’influences. Votre analyse, dans l’absolu, oui... dans la réalité...


  • C.D.MAB (---.---.158.153) 16 septembre 2006 01:12

    Permettez-moi de vous dire pourquoi je veux croire à l’engagement politique.

    Je pense qu’il y a trois problèmes essentiels que le leader politique de mon choix doit être en mesure d’expliquer aux français et de leur faire avaler.

    1)Les relations entre les acteurs du monde du travail demeurent sur des bases du XIX° siècle et ni les entreprises, ni les salariés ne bénéficient de l’apport que produirait une réelle association au pouvoir des salariés et de leurs représentants - je ne réinvente pas le communisme, je vis au XXI ° siècle et je recherche aussi l’efficacité par la mobilisation de tous.

    2)La France à venir ne peut se concevoir que dans une UE (à 6,15 ou plus ?) intégrée sous tous ses aspects.

    3)La France et l’UE doivent s’investir positivement dans toutes les structures mondiales pour peser sur elles, la mondialisation peut se faire avec nous et non pas sans nous.

    Qui peut faire cela ?

    La droite gaulliste est morte, l’autre droite me semble trop proche des puissances financières qui ne rêvent que de l’inorganisation du monde.

    La gauche du non au TCE ? elle vit au XIX ° siècle.

    Seuls des hommes comme DSK ont les connaissances, la reconnaissance internationale et l’envie de se consacrer à un tel boulot.

    Avis partisan ? Oui,je ne m’en cache pas.


  • gilles gilles 16 septembre 2006 13:39

    bonjour remy, tout d’abord merci de votre commentaire, je ne pense pas rédiger une profession de foi, mais j’ai ouvert ce blog depuis plus de 10 mois. Le début de la campagne s’est focalisé sur des aspects que certains qualifient de « people » Chacun restant sur l’artificiel ou se cantonnant à attaquer sans analyse crédible les positions du camp adverse et ce sans débat réel. Le blocage de notre pays est une réalité, que subissent près de 10 millions de français qui ne vivent qu’avec moins de 847€ par mois. Ceci n’est pas tolérable pour un pays aussi riche que la France. Il convient donc de mettre à plat la situation réelle du pays, d’essayer de comprendre comment les effets de certaines mesures prises en leur temps dans l’intérêt du pays se sont en fait avérées contre productives voir perverses pour le peuple lui même et surtout les plus fragiles qui existent et existeront toujours dans toute société humaine. Décrire les conséquences et ne pas connaître les raisons engendre l’inefficacité. la fracture sociale identifiée depuis 1995, n’a eu aucun résultat car personne dans la classe politique ne veut expliquer les causes réelles et regarder en face la réalité. Comme je l’ai écrit plusieurs fois sur mon blog peu importe d’imputer la responsabilité de cette situation à la gauche ou la droite, ceci n’a aucun sens, c’est du passé et notre situation est la résultante de ce passé. prendre conscience de notre situation en analysant objectivement les erreurs commises à travers leurs conséquences est la seule manière intelligente demain de pouvoir y remédier. L’aspect humain est et restera fondamental, car que ce soit la droite ou la gauche qui accèdera demain au pouvoir, tous les programmes devront être axés fondamentalement sur l’avenir à rendre à tous les exclus de notre économie. Aucune redistribution équitable n’est possible sans une création de richesse suffisante, mais aucune paix sociale est durable sans une certaine équité. L’aspect humain n’est donc pas hors de mes considérations mais occupent une place centrale, cependant ce facteur pour être possible est intimement lié à l’efficacité de notre économie qui depuis 1981 (hors multi nationales dont les capitaux ne sont plus Français)est de plus en plus limitée par les effets pervers de notre administration et les cons"équences de notre déficit structurel de fonctionnement. Comme beaucoup le pensent à droite comme à gauche il n’y a pas d’économie de droite ou de gauche il n’y a que la bonne économie celle qui cée des richesses en suffisance. peu importe si les dirigeants gagnent des fortunes considérables du moment que les plus petits du pays obtiennent de quoi vivre avec décence. En économie pour partager, il convient d’abord de faire croître le gateau afin que les parts des plus petits augmentent en proportion et non pas faire l’inverse comme nous les faisons depuis 1982 gauche et droite réunies. Notre pays dispose de toutes les clés pour y parvenir, les compétences les personnes, l’intelligence, il suffirait de libérer toutes ces énergies qui encore aujourd’hui sont muselées. ceci ne peut cependant avoir de sens qu’en étant équitable jusqu’au bout à savoir réintégrer tous ceux que nous avons conscienement ou non laissés sur le bord de la route depuis 30 ans.C’est le sens de la fraternité républicaine sans la quelle rien de durable ne peut être entrepris.


    • gilles gilles 16 septembre 2006 13:52

      Toujours pour Rémy concernant la rigidité du code du travail il faut remettre en perspective ce que j’ai analysé dans une note antérieure, à savoir l’élimination après 1982 de plus d’un million huit cent mille salariés.catastrophe qui avait été masqué à l’époque par un recrutement massif de plus de 800 000 fonctionnaires (la droite en recrutera encore 500 000 de plus au cours des années suivantes) à l’époque nous ne souhaitions pas que les entreprises aient la possibilité de licencier ses personnels. les conséquences ont été dramatiques, quand une société ne dispose plus de finances pour faire face à ses dépenses, il ne lui reste que les licenciements économiques ou le dépôt de bilan. pour des raisons purement politiques cette deuxième solution a été privilégiée dans notre pays contrairement à tous les autres pays occidentaux. la conséquence a été l’élimination des plus fragiles, cat les petits patrons ont toujours pu recréer des sociétés plus petites en récupérant leurs plus jeunes et meilleurs salariés de l’époque. Le gouvernement (de gauche) de l’époque leur a même permi de recruter des interimaires (loi Aubry )en créant un sous prolétariat indécent dans un pays aussi riche. toutes ces mesures ont été prises dans l’urgence pour faire face à l’intolérable sur le plan social, mais depuis nous nous sommes enfermés dans une spirale catstrophique dont nous devons sortir. sans pour autant faire supporter aux plus fragiles les erreurs commises par nos politiques de quel bord qu’ils soient. Nous en avons les capacités mais en avons nous la volonté ?


  • www.jean-brice.fr (---.---.169.208) 16 septembre 2006 14:27

    CHER GILLES, JE CROIS QUE VOUS VOUS DONNEZ BEAUCOUP DE MAL POUR RIEN : la politique qu’il faut faire EXISTE DEPUIS TRENTE ANS, mais les vichystes giscard et mitterrand n’ont jamais voulu la faire par idéologie ! quant à chirac, son seul souci était de conquérir le pouvoir ; du jour où il l’a eu, il n’a plus su en quoi faire !!! maintenant il est trop tard pour lui et pour toute la caste d’énarques qui s’est suffisamment sucrée. 2007 DEVRA PROPOSER QUELQUE CHOSE DE SOLIDE OU LA FRANCE EN TANT QUE NATION DISPARAITRA ...


    • gilles gilles 16 septembre 2006 15:36

      je ne partage pas du tout votre point de vue que j’accepte cependant. Nos potentiels sont énormes dans notre pays. pourquoi traiter Mitterand et giscard de vichystes ? Il me semble me souvenir que la quasi totalité des députés avaient voté à Bordeaux pour le maréchal PETAIN (aucun autre président du conseil de la troisième république avait été élu avec une telle majorité). Giscard avait à peine 20 ans et mitterand quelques années de plus. Il me semble me souvenir également que le parti communiste français était contre toute guerre contre l’allemagne qui était l’allié objectif et de fait de la Russie (l’union soviétique) et ce jusqu’en 1941, les faits historiques sont là pour le démontrer. que les résistants Communistes français à qui nous devons tous rendre hommage ne sont entré en resistance qu’à partir de l’invasion de la patrie du communisme alors que ce mêmes communistes français avaient saboté l’armement de la défense française en 1939 et pire encore en 1940. C’est notre histoire et nous devons l’assumer avec ses phases noires. accepter que voir que notre pays n’a pas été et de lloin ce peuple de résistants comme nous l’ont suggéré les gaullistes depuis 1944, et que les résistants ont été très peu nombreux jusqu’en 1944 dans notre pays et que sans l’instauration du STO ils ne seraient restés qu’une çnfime minorité. C’est aussi l’histoire de France que nous devons accepter de regarder en face et ne plus nous bercer des illusions romantiques de la légende. Dire et reconnaître que la deuxième Division Blindée Française qui comptait moins de 15 000 hommes a été lancée sur paris à partir des zones arrières de l’armée US uniquement dans le but d’éviter que le parti communiste français s’empare du pouvoir à PARIS en aôut 1944. Trois corps d’armées US se trouvant alors dans la région parisienne, mais depuis 1946 cette présence est occultée dans nos manuels scolaires et nous découvrons pour bon nombre de français nés à cette époque la dure réalité plus de 50 ans après. Nous ne pouvons limiter notre compréhension des enjeux aux seules trente dernières années. nous ne sommes plus seuls sur la terre ni en europe,Quand un bateau commence à s’enfoncer, il convient de savoir pourquoi, d’identifier les raisons de connaître les voies d’eau, alors seulement à ce moment il est possible pour le capitaine de faire boucher les trous de faire écoper et de donner un nouveau cap pour le bateau, mais avant que ce bateau prenne la bonne direction il faut du temps, ce qui importe peut se résummer ainsi, savoir pourquoi ensuite le faire avec un équipage qui comprend qu’il s’agit de la meilleure et de la seule solution qui concerne tout l’équipage car tous sont sur le bateau.


  • vigie 16 septembre 2006 17:02

    Rectificatif : petites et grandes vérités aux royaume des avantages,si égalité il y a alors elle doit etre pour tout le monde .

    LA VERITE SUR LES PRIVILEGES DE NOS PARLEMENTAIRES

    (JOURNAL « Marianne » - 27 janvier 2003)

    Alain Juppé et Laurent Fabius ne sont pas les deux seuls retraités à jouir d’un traitement de faveur. Les parlementaires, ô anomalie républicaine, disposent eux aussi d’un régime de pension un peu trop profitable. A l’aube de la douloureuse réforme des retraites, ce privilège pourrait bien ne pas résister à une nouvelle nuit du 4 août. Philippe de Villiers, qui a humé ce vent abolitionniste, devait déposer, ce lundi, une proposition de loi "demandant l’alignement du régime de retraite des parlementaires sur celui des Français les moins favorisés : les salariés du privé".

    Ce n’est pas la philanthropie qui guide le président du Mouvement pour la France. "Je fais cela pour les emmerder. Tous. A commencer par Juppé, qui aurait dû - c’eût été moins nocif - prendre sa retraite de la politique !". Pour être opportuniste, l’initiative promet, à coup sûr, de faire bouillir le Palais Bourbon. Les députés y sont, en effet, assez largement arc-boutés sur leurs avantages acquis. Et ils sont nombreux. Dans la plus grande discrétion, nos élus jouissent de « privilégiatures » - le mot est de deVilliers - qui en font des donneurs de leçons peu légitimes. A fortiori quand ils prétendent faire accepter aux Français, au nom de l’égalité républicaine, l’allongement de la durée de cotisation, l’harmonisation de la durée de cotisation, l’harmonisation

    des secteurs privé et public et l’abrogation des régimes spéciaux.

    Un élu du peuple devrait être exemplaire. Les parlementaires le sont dans le mauvais sens. Quoique calqué, dans ses grandes lignes, sur celui de la fonction publique - 37,5 annuités de cotisation -, leur régime de retraite recèle un privilège d’envergure : l’obligation, pour un député, ou la faculté, pour un sénateur, de cotiser doublement pendant les 15 premières années de mandat. Il leur en coûte, certes, près de 20% de leurs indemnités (850 E par mois pour un sénateur, 1.100 E pour un député). Mais, rapportées au gain rondelet, les sommes cotisées paraissent modiques. "Quand je suis arrivé, explique Jean-Christophe Lagarde, député-maire U.D.F. de Drancy, on m’a expliqué que je toucherai 1.500 E mensuels de retraite après un mandat - 5 ans de cotisation -, puis le double après le second". Vrai. Et le système va ainsi crescendo jusqu’au plafond : après 22,5 années de cotisations, un député empoche le jackpot : près de 6.000 E mensuels.

    Au Sénat, la trajectoire pécuniaire est assez similaire, quoique moins exponentielle (le mandat dure 9 ans).

    Après un mandat cotisé double, l’élu percevra une pension de 2.800 E, puis 5.000 E après le deuxième...

    Jusqu’à 5.900 E après le troisième mandat. L’ouverture du droit à pension, en outre, compte parmi les plus précoces : 55 ans pour un député ; 53 ans pour un sénateur. L’un et l’autre peuvent, ultime dérogation, cumuler d’abord leur indemnité, puis leur retraite de parlementaire avec toute autre rémunération ou pension. Seul est proscrit le cumul des retraites de député, de sénateur et de conseiller économique et social. Voilà qui, mis bout à bout, permet de mieux comprendre pourquoi les ministres issus de l’Assemblée ou du Sénat se sont, cet été, battus - avec succès - pour continuer de cotiser à ce très profitable régime de retraite, assez largement embrumés.

    A preuve : sur la vingtaine d’élus interrogés, moins de la moitié en a percé sinon les mystères, du moins les principes fondamentaux. « C’est de la pure capitalisation », croit savoir Maurice Leroy, député U.D.F. de Loir-et-Cher, à l’instar de Jean-Marie Le Guen, son confrère P.S. de Paris.

    Pour un peu, cette ignorance pourrait être cocasse. Elle est surtout inquiétante. Créée en 1904, la Caisse de pensions des députés, autonome - en vertu de la sacro-sainte séparation des pouvoirs,est alimentée par une cotisation des élus et abondée par l’Etat, via une subvention inscrite au budget de l’Assemblée. Point de réserves, donc, mais une pure répartition. A ne pas confondre, il est vrai, avec la Caisse de retraite des sénateurs, système mixte qui a tout d’un fonds de pension à cotisations et prestations définies. Explication : depuis sa création en 1905, cette réserve sénatoriale, aujourd’hui dotée de plus de 500 millions d’euros, s’est maintenue, tandis que l’Assemblée, sous la houlette de Philippe Seguin, a choisi de reverser sa « cagnotte » à l’Etat au milieu des années 90.

    Retraités et cumulards.

    « La retraite est loin », plaident-ils en choeur, pour excuser les lacunes abyssales qu’ils ont sur leur propre système. Privilégiés et conscients de l’être, tous préfèrent n’en point trop parler. Le centriste Bernard Bosson y consent, qui ne résiste pas au plaisir de stigmatiser les riches cumulards.

    « Ne faisons pas de l’antiparlementarisme, mais soyons les premiers à dénoncer le cumul, avant que la lucidité des journalistes ne le perce à jour », plaide le député maire U.D.F. d’Annecy. Le socialiste Henri Emmanuelli relève, un rien perfide : "Chirac, lui, touche, outre son traitement de président, sa retraite de parlementaire et celle de fonctionnaire. ça, c’est inadmissible !". Le député P.S. des Landes n’est pas fonctionnaire...

    D’autres élus préfèrent se draper dans la mauvaise foi. "Je ne vois pas en quoi le régime est spécial, prétend Henri Weber, sénateur P.S. de Seine-Maritime. Le droit à la double cotisation n’est que la juste compensation offerte à qui est assis sur un siège éjectable« . Et d’asséner : »Il y a plus urgent que cette réforme !« . Complicité de caste, Philippe Marini, sénateur U.M.P. - R.P.R. de l’Oise, surenchérit dans la défense des droits acquis.  »Ce système date de la IIIème République : il préexistait au régime général. Il a fait la preuve de son efficacité sur la durée".

    Voire. Marini, lui, c’est sûr, fait la preuve de son libéralisme légitimiste. Surtout quand il ajoute : "L’ancien doyen Geoffroy de Montalembert, mort en fonction à 94 ans, a cotisé 47 ans durant sans toucher, jamais, un sou de retraite." Le cas est unique. Qu’importe. Marini conclut, radical : "Il n’y a aucune raison d’aligner notre régime sur celui de l’agent S.N.C.F. de base ! Soit on estime qu’il faut des parlementaires et on les traite correctement, soit on se résout à n’en plus avoir". Tous ces privilégiés raisonnent à l’identique. Et le socialiste Le Guen de couronner l’argumentaire : "Nous, nous n’avons le droit ni aux Assedic ni aux primes de licenciement..." Tout juste omet-il de mentionner le pécule dont est assortie la fin de mandat des députés remerciés : six fois l’indemnité parlementaire de base.

    Bosson, lui, tente de jouer la carte de la mesure : "Qu’il y ait un régime spécial, c’est normal. Poincaré, qui fut président de la République, est mort avec l’aide sociale. Veut-on des hommes libres ou des pauvres types aux ordres, de peur de n’être pas réélus ?« . Le même a toutefois le courage de reconnaître : »Bénéficiaire d’un régime dérogatoire, je ne me sens pas bien dans mes godasses pour trancher le débat sur les retraites pour tous les Français. Or ce devrait être le rôle d’un parlementaire".

    Il n’ira pas plus loin. Lucien Degauchy, député U.M.P. de base, et de l’Oise, ne craint pas, lui, de franchir le pas, fût-ce seulement en paroles : "Je suis pour une uniformisation des régimes : pourquoi ne pas permettre aux autres de cotiser double ?« . Plus réfléchi, François Goulard, député U.M.P. - D.L. du Morbihan, confesse : »C’est le régime dérogatoire d’une nomemklatura. Une anomalie« . Le député prône... »un alignement sur le régime général des salariés« . Sans grande illusion sur sa chance d’entraîner les parlementaires jusqu’à l’autel du sacrifice. »Rien d’étonnant à ce que notre régime soit favorable : c’est nous-mêmes qui le faisons« rappelle avec bon sens Yvette Roudy, députée P.S. du Calvados à la retraite. André Santini, député U.D.F. des Hauts-de-Seine, ne dit pas autre chose : »Je vais être très vigilant... à ce que rien ne change !"...


  • Remy (---.---.29.19) 16 septembre 2006 17:59

    Gilles je suis franchement étonné de votre réponse si évidente sur « les vichystes » et surtout du fait de la présence des trois corps d’armées US dans la région parisienne qui n’ont pas avancés à cause d’une volonté « politique » de faire entrer la 2eme DB à Paris, ce fait n’est pas connu de tout le monde mais bref ce n’est pas le sujet. En dehors des reformes structurelles, sur lesquelles nous sommes presque sur la même longueur d’onde. Je me permet de reprendre une de vos phrases« Aucune redistribution équitable n’est possible sans une création de richesse suffisante mais aucune paix sociale n’est possible sans une certaine équité » Cela ferait un tres beau slogan pour les élections à venir ! mais comme vous l’avez dit la France est un pays riche, que nous soyons à la quatrième place ou à la sixième mondiale au niveau du PIB ne change fondamentalement pas grand chose au problème de la redistribution des richesses. La France se situe vers la quinzième place au classement mondial sur ce point (source OCDE), classement où les premières places sont occupées par des pays d’europe du nord qui se situent derrière nous au classement du PIB... il y a donc bien un problème d’équité déjà existant et les 10 millions de français qui vivent avec les 847 euros dont vous parlez le savent peut être pas, bien que... Cette situation n’est pas nouvelle, les alternances politiques de ces 30 dernières années n’ont pas apporté de réponse, ni même un début de questionnement sur cette évidence... de la part de nos gouvernants de droite ou de gauche. Pourquoi croyez vous qu’il en sera autrement cette fois ? je n’en vois pas les moindres prémisses dans les préoccupations de nos présidentiables actuels. Même si des personnes, comme vous ou moi, sommes persuades qu’une porte est ouverte sur un futur diffèrent si on faisait déjà un pas dans cette direction. Tant qu’il n’y aura pas de volonté politique, le bateau dérivera encore un moment avec son vieux moteur diesel à la place de disposer d’un moteur à pile à combustible.


    • gilles gilles 16 septembre 2006 19:22

      Nous partageons sans aucun doute une grande part de la même analyse qui débouche sur un constat. contrairement aux 30 dernières années, la France devra au cours des cinq prochaines années trouver des solutions à ses déséquilibres en particulier financiers. Les autres blocages de la société n’en sont que des conséquences, vouloir corriger les conséquences sans s’en prendre aux causes réelles est non seulement illusoire, bête mais de surcroît démagogique de la part de nos candidats. Devant les 1100 milliards de déficit de fonctionnement de notre état, car depuis 1982 nous vivons à crédit à hauteur de plus de 25% de notre budget annuel sans consentir aucun crédit d’investissement contrairement à nos voisins Allemands, nous allons droit dans le mur. je ne prends pas en compte les 800 milliards d’euros qui seront nécessaires au paiement des retraites des fonctionnaires qu’aucun ministère ne provisionne aujourd’hui ni le devenir des 6 millions de salariés qui bénéficient de régimes spéciaux qui seront payés faute de financement interne par le budget, donc les impôts et le régime général des retraites. l’accumulation de tous ces dysfonctionnement et l’impossibilité à très court terme de faire face à nos obligations deviendra dramatique dès lors que les banques ne voudront plus nous prêter l’argent nécessaire à nos dépenses de fonctionnement. c’est cela la dure réalité, nous avons beaucoup de chance depuis 25 ans mais cela risque d’évoluer très rapidement avec une augmentation des taux d’intérêts et la prise de conscience des banquiers que nous risquerions de faire faillite comme l’Argentine il y a quelques années. Ce n’est pas un scénario catastrophe mais la triste réalité déjà prévue par tous les analystes financiers. La chute du dollar programmé par l’administration de monsieur BUSCH d’ici la fin de l’année, le captage de tous les capitaux flottants par cette même administration d’ici noêl avec la prochaine loi de suppression des droits de succession et surtout l’envolée du prix du barril si la situation en IRAN dégènère avec des prix qui aussi incroyable que cela puisse paraître pourront atteindre voir dépasser 250 dollars. Le ralentissement attendu par tous les experts de l’économie des USA sans doute début du deuxième semestre 2007 ne peut nous laisser déconnectés des réalités du monde. dans ces conditions avec un pays qui totalise un déficit annuel de plus de 50 milliards d’euros soit 25% de son propre budget, qui atteint déjà des sommets en matière de fiscalité avec plus de 53% de prélèvement fiscaux, quelle marge de manouevre reste t il aux futurs dirigrants sans une prise de conscience rapide et complète des causes de tous nos blocages ? Comment pourront nous supporter encore longtemps les 6 millions de fonctionnaires de notre pays qui en y ajoutant plus d’un million d’emplois financés par le budget par le truchement des associations représente en fait 33% dela population active de notre beau pays. cela a un coût, 20% d’exclus du monde du travail avec le lot de misère que subissent ceux qui ne peuvent s’adapter aux cadences de plus en plus dures imposées aux entreprises et qui résulte pour une grande part de ces incroyables dysfonctionnement. je pourrai encore être plus incisif pour l’avoir vécu, nos fonctionnaires d’état qui représentent la qusi totalité de nos gros bataillons de syndicalistes sont viscéralement opposés à ce que l’état puisse aider nos entreprises et en particulier les plus petites à s’enrichir. cette attidute idéologique est contraire aux pratiques pragmatiques de tous les autres pays occidentaux. nous sommes là encore une exception, lutter contre les profiteurs du monde salariés sans prendre conscience qu’en limitant ou étouffant nos moteurs, c’est avant tout la richesse que nous réduisons et qu’ainsi les plus faibles n’ont plus rien à se partager. Cela aussi doit être dit sur la place publique, pourquoi notre pays n’accompagne t il pas plus de 500 PMe par an à l’export alors que l’Allemagne parvient à en introduire près de 30 000 et la grande bretagne près de 15 000. 1 milliard d’euros d’exportation représentent 15 000 emplois, qu’attendons nous pour faire aussi bien que tout le monde ? Nous avons là encore une spécificité bien Française, l’argent public au public, c’est un dogme absurde mais bien français. Notre état, plus exactement sa haute administration se plie aux exigences des politiques et mettra en place une machine à gaz où les entreprises bénéficieront de remise d’ilmpôts sur des affaires qu’elles n’ont pas encore faites. c’est tout cela qu’il conviendra de changer et très vite au risque d’un réveil douloureux mais n’ayez crainte les effets comme toujours seront subis par les plus fragiles du pays.


    • www.jean-brice.fr (---.---.133.236) 17 septembre 2006 09:59

      Avant il faudrait savoir ce qu’est l’esprit vichyste : c’est la soumission à l’étranger, c’est ce que nous faisons depuis trente ans ! il existe une autre politique qui a été lancée le 4 Février 1965 par DE GAULLE et RUEFF. Mais personne ne veut la faire car il faudrait RESISTER aux américains ...


    • www.jean-brice.fr (---.---.133.236) 17 septembre 2006 10:03

      La veulerie de notre classe dirigeante, sarkozy en tête, ne peut plus durer très longtemps car le peuple français en a marre : si nous ne changeons pas de POLITIQUE, nous aurons la REVOLUTION ou pire LA GUERRE CIVILE ...


  • gilles gilles 17 septembre 2006 18:07

    PRESIDENTIELLES 2007 LE DEVOIR DE VERITE

    Depuis l’ouverture de ce blog en novembre 2005, nous ne cessons de réclamer ce que demain tous les Français exigeront de ceux qui postulent aux plus hautes charges de l’état.

    Un VERITABLE projet de société qui s’inscrive sur au moins de 10 à 15 ans.

    Un projet qui tienne compte non seulement de la situation économique, sans la quelle rien n’est possible, mais un PROJET POLITIQUE au quel tous les Français sans exemption pourront adhérer car répondant aux aspirations de tous.

    Les Français ne sont pas les ignares que certains se plaisent à décrire, 50% de notre population est aujourd’hui connectée à internet, ce qui place la France en tête de tous les pays Européens.

    Les Français n’attendent pas que les candidats leur annoncent que demain ils seront capables de régler l’ensemble des problèmes aux quels est confronté notre pays et plus particulièrement les 10 millions de nos compatriotes les plus fragiles qui n’ont plus d’avenir et qui trop souvent survivent dans une société qui a perdu l’ensemble de ses repères.

    Les FRANÇAIS attendent d’être considérés comme des adultes et que les candidats leur disent la vérité.

    L’édito de la semaine de Jacques ATTALI mis en ligne sur son blog résume avec une plume acérée ce constat qu’il conviendra de conserver en mémoire tout au long de cette campagne qui débutera avec âpreté dès l’automne.

    « Tout le monde le sait, les candidats devront dire la vérité sur les menaces qui pèsent sur la France sinon....

    Avec les universités d’été des partis, commence la campagne électorale, on entendra les candidats à la candidature, et ceux qui rêvent de les accompagner au pouvoir, promettre de DIMINUER LES IMPÔTS, d’AUGMENTER LE DEPENSES, de réduire le CHÔMAGE, d’ASSURER LA SECURITE, de ROPRE AVEC LE PASSE et de faire MIEUX QUE LES AUTRES sur tous les sujets.

    A mon sens il faudra surtout les juger sur Un POINT : leur capacité à DIRE LA VERITE sur les menaces qui pèsent sur la France.

    Elles ne sont pourtant pas difficiles à énoncer,tout le monde sait que la situation est CRITIQUE,que le pays est endetté, vieillissant,travaille top peu,décline et qu’il est même en train de décrocher.

    Tout le monde sait que rien n’a été fait de SERIEUX depuis 10 ans et que si rien n’est fait encore pendant 5 ans,LA CHUTE se fera de plus en plus BRUTALE.

    Les actions à entreprendre sont CLAIRES, SIMPLES, MATHEMATIQUEMENT INDISCUTABLES, elles peuvent être résumées en quelques lignes »


    • www.jean-brice.fr (---.---.237.6) 18 septembre 2006 09:31

      Pourquoi rien de sérieux n’a été fait depuis TRENTE ANS : à cause de la DEMAGOGIE ET DU DOGMATISME DE MM. GISCARD ET MITTERRAND ! On a continué la politique de la IVème République en redonnant le POUVOIR AUX PARTIS (loi organique du 18/6/76 votée en catimini par le congrès). Pour en savoir plus , allez sur www.jean-brice.fr


  • La Taverne des Poètes 17 septembre 2006 21:44

    Ouf ! Lourd programme de lecture pour un week end. Je m’étais permis d’alléger le propos en vous suggérant mes deux textes humoristisques. Mais bon soyons sérieux un peu... (tout de même, je crains que vous ne manquiez un peu d’humour, ce qui est un recul nécessaire)

    Je suis globalement d’acccord avec vos idées mais aussi avec votre démarche rigoureuse et constructive qui se veut délestée des idéologies de droite et de gauche.

    Comme c’est le week end (=droit au repos) , je ferai court pour les points de désaccord :

    - Les Français ne travaillent pas assez. Faux. La productivité des salariés français est supérieure à celle des Américains(pour les non économistes : la productivité est le rapport de la production à l’unité de temps).

    - La discipline à l’école a disparu avec les Hussards de la République des années 50 et 60 et à cause de la féminisation à outrance de l’enseignement : Ce n’est qu’en partie vrai. Le problème est dans la société et pas spécifiquement à l’école : l’accroissement du nombre des familles monoparentales et la baisse du rôle paternel sont des facteurs plus flagrants que le nombre de femmes titularisées dans l’Education nationale. D’autre part, l’éducation doit se faire par les parents, l’enseignement par l’école. D’où l’ambiguité actuelle selon moi du nom d’« Education nationale » qui conduit les parents peu favorisés socialement ou culturellement à se reposer sur l’école comme responsable de l’éducation des enfants.

    - Le politique doit se contenter du rôle de redistribuer les richesses : je ne suis pas d’accord, le politique doit être plus ambitieux que cela.

    - Enfin, point de vue totalement subjectf et personnel : votre faible sens de l’humour et votre référence à l’« exigence morale »et à Chevènement comme seul recours possible me font frissonner. Point trop n’en faut... Au-delà de la stricte exigence morale, un peu de rêve est-il permis ? smiley


  • gilles (---.---.102.41) 20 septembre 2006 17:14

    merci de votre commentaire, je reconnais que mes textes manquent parfois d’humour, mais le sujet ne si prête pas trop.j’ai mis vote site en lien sur mon blog. je pense qu’il est prématuré de prendre parti pour un camp ou pour l’autre, nous sommes encore dans ne période d’analyse et de compréhension des enjeux.


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