jeudi 10 avril - par Sylvain Rakotoarison

Robert Badinter au Panthéon : faut-il s’en réjouir ?

« Les lois de la vie et de la mort comme suspendue, vaincue, abolie. Alors, s’ouvre le temps de la reconnaissance de la Nation. Aussi votre nom devra s’inscrire, aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent, au Panthéon. » (Emmanuel Macron, le 14 février 2024 à Paris).

Selon une information diffusée ce mardi 8 avril 2025 dans la soirée et confirmée par l'entourage du Président de la République Emmanuel Macron, l'ancien garde des sceaux Robert Badinter, qui est mort l'année dernière, le 9 février 2024, entrera au Panthéon le 9 octobre 2025, qui est la date du quarante-quatrième anniversaire de la promulgation de la loi n°81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort.

La panthéonisation de Robert Badinter a été envisagée dès son décès et même bien auparavant. La principale personne concernée ne s'était pas opposée, de son vivant, à cette idée, même s'il lui était pénible d'être l'objet d'honneurs publics. Il avait ainsi refusé toute décoration nationale, que ce soit l'Ordre national du Mérite ou la Légion d'honneur. Il avait été d'ailleurs un moment envisagé une panthéonisation du couple Badinter, avec également sa femme Élisabeth Badinter lors du décès de celle-ci, au même titre que l'époux de Simone Veil, Antoine Veil, a été transféré à ses côtés au Panthéon (mais je trouvais cette planification un peu morbide).
 

Finalement, il a été conclu que Robert Badinter ira au Panthéon... sans ses cendres qui resteront inhumées là où elles se trouvent actuellement. Cela avait déjà été le cas pour Geneviève Anthonioz-De Gaulle et Germaine Tillion.

Lors d'un hommage national à l'avocat de François Mitterrand, le 14 février 2024, Emmanuel Macron avait annoncé sa panthéonisation probable, mettant Robert Badinter aux rangs de ceux qui ont « tant fait pour le progrès humain et pour la France ».
 

Le transfert des cendres d'une personnalité, en principe de nationalité française (mais il y a eu des exceptions), est décidée par un décret du Président de la République, sur proposition du Premier Ministre et sur rapport du Ministre de la Culture.

Je suis toujours gêné par le principe de la panthéonisation qui est l'équivalent républicain et laïque d'une sorte de béatification voire canonisation pour les chrétiens. Il est difficile de sélectionner ceux qui devraient en être et ceux qui ne devraient pas en être, d'autant plus que cela dépend beaucoup du moment, de l'évolution de la société et aussi de la connaissance qu'on peut avoir des personnes (ainsi, l'abbé Pierre avait été souvent cité pour faire partie des prochains panthéonisés ; on se rassure qu'il ne le soit finalement pas !). On a aussi panthéonisé des maîtres de cérémonie de panthéonisation, par exemple, André Malraux pour Jean Moulin.

Heureusement, dans un éclair à la fois de lucidité et d'extrême orgueil, beaucoup de grands personnages de l'État ont refusé de leur vivant ce genre d'hommage, le premier d'entre eux étant De Gaulle lui-même qui craignait de ne pas pouvoir se reposer en paix. Devenir comme une œuvre d'art dans un musée, visitée par des milliers de touristes, n'est pas forcément du goût de tous les macchabées qui aspirent plutôt à la tranquillité.
 

L'idée de panthéoniser Robert Badinter a pourtant un véritable sens, celui d'avoir su, au-delà des oppositions feutrées ou même féroces (il suffit de voir les réactions ces prochains jours sur cette information ; Robert Badinter bénéficie encore d'un haut niveau de haine qui montre à quel point il fallait du courage pour aller jusqu'au bout de son projet), ...d'avoir su mener à bien l'abolition de la peine de mort qui n'est pas une question de politique pénale, ni de politique tout court, mais une question de société, de philosophie : la justice, au nom du peuple français, avait-elle le droit de supprimer des vies ? C'est un choix de société. La réponse depuis le 9 octobre 1981 est non, et le Président Jacques Chirac, qui, lorsqu'il était député, avait voté cette abolition de la peine de mort (comme d'autres personnalités de l'opposition, entre autres Philippe Séguin), a même renforcé le dispositif en rendant constitutionnelle cette abolition, ce qui reste une garantie pour tous les justiciables en France.
 

Ainsi, on peut voir une analogie entre Simone Veil, qui a mené à bien la loi sur l'IVG en 1974-1975, et Robert Badinter la loi sur l'abolition de la peine de mort en 1981. Aucun des deux n'avait vraiment prévu la chose dans leur existence. Jean Lecanuet aurait dû le faire pour l'IVG et Maurice Faure pour la peine de mort. Les deux lois ont été, par la suite, intégrées dans la Constitution. Enfin, dernière analogie qui n'est pas sans intérêt, les deux ont connu l'atrocité des camps d'extermination (elle comme déportée ; lui, qui a failli être déporté, touché de plein fouet), y perdant chacun une partie de leur famille, ce qui en a fait des êtres toujours associés à une certaine gravité historique (les parents de Robert Badinter étaient tous les deux d'origine moldave et ont obtenu la nationalité française quelques semaines avant sa naissance).

Ministre de la Justice de 1981 à 1986, Président du Conseil Constitutionnel de 1986 à 1995, sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011, Robert Badinter a incarné pendant sa vie publique une certaine idée de faire de la politique, celle de l'intellectuel, celle du moraliste, mais certainement pas celle de l'ambitieux. Il a pris les chemins détournés de la politique pour suivre, paradoxalement, son ambitieux ami François Mitterrand pour qui il voua une fidélité mise parfois à rude épreuve. La République a de quoi s'enorgueillir d'avoir eu parmi ses serviteurs un homme tel que Robert Badinter. C'est parce qu'ils sont rares qu'il faut savoir les honorer et en faire des exemples républicains (sans qu'ils en soient pour autant des modèles).


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (09 avril 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Robert Badinter au Panthéon : faut-il s'en réjouir ?
Élisabeth Badinter.
Robert Badinter transformé en icône de la République.
Hommage national à Robert Badinter le 14 février 2024 à Paris (texte intégral et vidéo).


Robert Badinter, un intellectuel errant en politique.
Le procureur Badinter accuse le criminel Poutine !
L'anti-politique.
7 pistes de réflexion sur la peine de mort.
Une conscience nationale.
L’affaire Patrick Henry.
Robert Badinter et la burqa.
L’abolition de la peine de mort.
La peine de mort.
François Mitterrand.
François Mitterrand et l’Algérie.
Roland Dumas.


 

 



32 réactions


  • Fergus Fergus 10 avril 09:13

    Que Badinter soit panthéonisé n’a évidemment rien de scandaleux. Mais ce genre de « béatification voire (de) canonisation » à la sauce républicaine est de facto chargé d’une vanité de peu d’intérêt, la grandeur posthume d’un homme étant dans la mémoire collective de ce qu’il a réalisé, pas dans le fait qu’il dispose d’une tombe ou d’un cénotaphe dans une crypte du Panthéon.


    • ZenZoe ZenZoe 10 avril 10:51

      @Bonjour Fergus
      La grandeur posthume d’un homme étant dans la mémoire collective de ce qu’il a réalisé, pas dans le fait qu’il dispose d’une tombe ou d’un cénotaphe dans une crypte du Panthéon

      Oui, tout à fait, et je dirais même mieux : tout à fait !


  • Fergus Fergus 10 avril 09:16

    Question : par quel moyen de communication avancé « tous les macchabées qui aspirent plutôt à la tranquillité » vous ont-ils fait part du dérangement que leur cause les allées et venues des vivants dans leur lieu de sépulture ? smiley


  • Étirév 10 avril 09:21

    BAD...inter
    Le 25 juillet 1986, L’Hebdomadaire « Minute » révélait une autre affaire : « Le 18 février 1986, une patrouille, remarquant un automobiliste en train d’effectuer une manœuvre pour échapper à un contrôle de police, le prend en chasse. L’ayant rattrapé à l’angle des rues Vergniault et Tolbiac, elle le découvre en possession d’un couteau à cran d’arrêt et de 20 grammes de résine de cannabis. Mais il y a plus grave dans son cas : il transporte également un peson, l’instrument de mesure de précision qui sert aux trafiquants à peser la drogue. En vertu de la législation en vigueur, son compte est bon ; garde à vue, mise à disposition du commissaire chef de la brigade des stupéfiants, présentation au parquet. Mais rien de tel ne se passe pour le jeune homme en question : arrêté à trois heures du matin, il sera remis en liberté à trois heures quarante. Pour une raison qui semble lumineuse : il s’appelle Michel Badinter, neveu de Robert Badinter, encore ministre de la Justice au moment des faits. Le neveu Badinter demeurant rue Wurtz, sans profession, a été libéré sans même qu’on lui ait pris sa photo ni ses empreintes digitales, contrairement aux instructions en cours actuellement. Et cela sur intervention de l’état-major de la police judiciaire et du substitut de service, qui a été réveillé pour l’occasion. La protection des pourris et des pourrisseurs étant assurée par la justice même qui devrait les poursuivre implacablement, on ne s’étonnera pas que la consommation de cocaïne fasse dans les milieux branchés des progrès effrayants. Et comment ne pas rappeler l’affaire Christina Von Opel, richissime héritière de la famille de constructeurs d’automobiles, condamnée à dix ans de prison en novembre 1979. La police avait trouvé dans sa villa de la Côte d’Azur une tonne et demie de haschisch. Peu de temps après l’arrivée des socialistes au pouvoir, Christina Von Opel bénéficiait d’une grâce présidentielle en tant que mère de famille. Il est vrai que toutes les mères de famille emprisonnées n’ont pas la chance de voir leur avocat devenir ministre de la Justice. Vous l’avez deviné : son avocat était Robert Badinter…
    En octobre 1986, lorsque Marylin et Robert Vigouroux (maire de Marseille) se rendirent à Panama pour parrainer la reconduction du contrat de la S.E.M. (Société des Eaux de Marseille), ils y furent reçus comme des chefs d’Etat. Une exposition sur la mode avait été organisée par Marylin Vigouroux à l’ambassade de France et le couple séjourna sur l’île privée du général Noriega. Quelque temps après, « éclatait » le scandale Noriega-trafic de drogue. Cela n’empêcha pas Robert Vigouroux de rencontrer une nouvelle fois le général Noriega lors d’une escale à Panama en 1988. Le maire de Marseille revenait du congrès de la Fédération Mondiale des Villes Jumelées (F.M.V.J.) qui s’était tenu à Lima et le protocole d’accord de jumelage entre Panama City et Marseille fut alors signé.

    À toutes fins utiles, précisons que la F.M.V.J. est une association fondée en 1957 et dotée de moyens importants pour arriver, à travers des jumelages entre diverses villes du monde, à abattre les frontières entre les nations en vue d’un « conglomérat plus vaste » ; il s’agit d’une organisation mondialiste dont les statuts, il convient de le rappeler, furent rédigés par Robert Badinter, membre du B’nai B’rith.
    Suite


    • Seth 10 avril 14:55

      @Étirév

      Car il est vrai que Minute est un journal connu pour son objectivité et son impartialité.  smiley

      Quand ça commence comme ça on saute et on passe à la suite.

      Mais j’ai probablement tort : Etirev étant connue comme un Pic de la Mirandole sachant tout sur tout, ayant tout lu et tout cerné et nous délivrant donc la pâtée de la connaissance absolue sur tout à nous pauvre béotiens.  smiley


  • L'apostilleur L’apostilleur 10 avril 09:29

    « ...une question de société, de philosophie : la justice, au nom du peuple français, avait-elle le droit de supprimer des vies ? C’est un choix de société. La réponse depuis le 9 octobre 1981 est non.. »

    Au nom du peuple français... dont l’opinion tergiverse.

    Près de quarante ans plus tard,en 2020 55% des français étaient favorables au rétablissement de la peine de mort.

    Combien de temps faudra-t-il attendre pour trouver une majorité de français favorables ?

    Qui s’est élevé contre l’assaut mortel des forces de l’orde contre les frères Kouachi ?

    ...


  • mursili mursili 10 avril 09:37

    Eh ben dis-donc, ça n’a pas traîné...

    https://www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&id_article=253019&id_forum=6693780

    Entre ici, Robert Badinter, avec ton cortèèèège... !!!

    Il est vrai qu’après avoir réglé la question de l’Abbé Pierre, la voie était libre...


    • Et hop ! Et hop ! 10 avril 14:45

      @mursili

      Ils panthéonisent Robert Badinter qui a supprimé en 1981 la peine de morts : 61 de 1950 à 1981 = 1,97 / an, soit 85 vies d’assassins sauvées.
      Il rejoint Simone Weil qui a libéralisé en 1975 l’avortement, soit : 200 000 / an x 50 ans = 10 000 000 de naissances d’enfants perdues.
      Bilan démographique : 10 000 000  85 = 9 999 915.


    • Seth 10 avril 16:28

      @mursili

      Ça va donner une occasion au grand fan de cérémonie micronuscule en costume et cravate noire et chemise blanche, grand fan des cérémonies funèbres aux Invalides, de nous déclamer un discours bien senti.  smiley

      C’est un logorrhéique qui adore la parole vide et le spectacle qui lui fut enseigné par mémé la chronophile.  smiley


    • mursili mursili 10 avril 17:57

      @Seth

      Ah oui, Macron va faire le discours ? Pourquoi lui ? Pourquoi pas Dati ?
      Pour Jean Moulin, c’était Malraux, pas De Gaulle qui avait prononcé l’hommage, un bel hommage d’ailleurs...
      https://www.youtube.com/watch?v=vZbeMLga6gA
      Remarquons au passage qu’on a perdu depuis l’art des trémolos dans la voix, Jupiteux va devoir s’entraîner.
      Malheureusement je ne pourrais pas y être parce que le 9 octobre tombe cette année un jeudi et ce jour-là j’ai zumba.
      Comptons sur Rakoto pour nous raconter ce moment mémorable puisque le maître Schiffer nous a lâchement laissé tomber.


    • Seth 10 avril 19:01

      @mursili

      Trémolos ou trilles ? smiley


  • L'apostilleur L’apostilleur 10 avril 09:39

    Y aurait-il une pétition pour chasser « l’antisémite » Voltaire du Panthéon pour l’arrivée de Badinter, comme pour Simone Veil ?

     

    Motif :

    « Vous ne trouverez en eux qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissen ... Cette citation de Voltaire à propos du peuple juif est intolérable. Nous ne pouvons accepter la présence d’un antisémite forcené au Panthéon aux côtés de Simone Veil."


    https://www.change.org/p/emmanuel-macron-par-respect-pour-simone-veil-chassons-voltaire-du-panth%C3%A9on


  • Octave Lebel Octave Lebel 10 avril 11:57

    Qui ne voit pas que toutes ces panthéonisations sont devenues des hochets et prétextes pour des gens qui n’ont plus rien à dire ni à proposer qu’ils puissent énoncer clairement et proposer dans un cadre authentiquement démocratique qui ferait envoler estrades, micros, caméras et beux costumes et belles toilettes smiley


  • Phil 10 avril 12:59

    Un aspect du gars en question pas très reluisant :

    « On peut s’être battu pour l’abolition de la peine de mort, en France, et être favorable à la mise à mort de tout un peuple, en Palestine. C’est ce que n’a cessé de nous démontrer Robert Badinter en venant, sans discontinuer, au secours d’Israël. »

    https://investigaction.net/badinter-etait-pour-la-peine-de-mort-des-palestiniens/


    • leypanou 10 avril 16:03

      @Phil
      c’est cela qui a discrédit ce politicien qui était obsédé par certains bi-nationaux comme franco-russe ou franco-chinois alors que d’autres bi-nationaux ou même mono-national ont pour priorité les intérêts d’un autre pays.


    • Phil 10 avril 18:32

      @leypanou
       « ou même mono-national ont pour priorité les intérêts d’un autre pays »
      Oui, mais là « c’est pas pareil ».  smiley


  • xana 10 avril 13:36

    Franchement, mon pauvre rakoto, on s’en fout de la canonisation de Badinter.

    Ce que fait un gouvernement sera défait par le prochain. C’est juste pour récolter quelques voix à droite ou à gauche...

    Saint aujourd’hui, maudit demain, pour quelques voix à une élection qui de toutes façons ne sera pas démocratique. Et nous, les Français dont la voix ne compte pas, on s’en fout de ces magouilles !


    • Eric F Eric F 10 avril 14:58

      @xana
      ’’Ce que fait un gouvernement sera défait par le prochain’’
      Sauf que la dépanthéonisation est rarissime (sauf à la Révolution).


    • Seth 10 avril 15:05

      @xana

      Panthéoniser Badinter ne mange pas de pain : ça revient à sanctifier une gogoche bourge (sa médème, née Bleustein-Blanchet-Publicis, disposant toujours d’un petit bas de laine confortable de 922 millions d’euros en « philosophant » à ses heures perdues) et qui aujourd’hui s’entend très bien avec le micronuscule.

      Le Panthéon (aux grands hommes la patrie reconnaissante) est une vitrine de ceux que l’on a suivant les nécessités du moment et souvent par la volonté d’un seul désignés comme « grands hommes », ce qui ne veut rien dire du tout.


  • Et hop ! Et hop ! 10 avril 15:02

    « (ainsi, l’abbé Pierre avait été souvent cité pour faire partie des prochains panthéonisés ; on se rassure qu’il ne le soit finalement pas !) »


    Il ne serait pas le premier à en avoir été expulsé : Mirabeau, Saint-Fargeau, Marat...

    Mais je ne crois pas qu’il y ait un seul prêtre, religieux, ni vrai catholique, ce sont plutôt tous des athées, des militants anticléricaux, le Panthéon est plutôt un lieu de sépulture anti-chrétien.



  • anaphore anaphore 10 avril 15:29

    Il va plus y avoir de places à ce rythme.... on peut réserver ?


  • François Mitterrand disait  : « J’ai deux avocats, Robert Badinter pour le droit et Roland Dumas pour le tordu ».


  • Eric F Eric F 10 avril 17:36

    A vrai dire, on le panthéonise pour l’abrogation de la peine de mort en France, mais c’était dans l’air du temps, déjà effectué dans de nombreux pays, et ça figurait au programme électoral de Mitterrand et au programme commun..


  • olivier cabanel olivier cabanel 10 avril 21:12

    @ l’auteur

    la terre est à feu et à sang, et vous posez d’étranges questions...


  • blafeur 11 avril 23:13

    « Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante ». Il faudrait quand même y mettre des patriotes.

    C’est pas le cas de Jean Monnet fervent militant de la supranationalité, du transfert de souveraineté des nations à des organismes supranationaux (l’UE).


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