samedi 23 octobre 2010 - par
Ce texte, présenté notamment par le patron du groupe UMP, Gérard Longuet, est un compromis entre plusieurs textes similaires proposés par des sénateurs de la majorité. Il prévoit l’organisation, "à compter du premier semestre 2013", d’une réflexion nationale sur une réforme "systémique" des régimes de retraite français.
La réforme systémique dont il est question s’inspire de ce qui existe dans d’autres pays européens, comme la Suède, et rejoint les propositions de syndicats comme la CFDT.
L’amendement propose que cette réflexion porte sur les conditions de la mise en place d’un "régime universel par points ou en comptes notionnels" et sur les moyens de "faciliter le libre choix des assurés" sur les modalités de leur cessation d’activité.
Jean Arthuis estime que "le gouvernement est obligé de reconnaître que sa réforme est une réforme de colmatage et ne répond pas à l’exigence de mettre les Français à égalité devant la retraite". Le président de la commission des finances du Sénat enfonce le clou « prévoir une réforme systémique pour après les élections, c’est reconnaître les faiblesses de sa réforme actuelle. »
Le porte-parole de l’UMP Dominique Paillé, lui-même, admet que cet amendement sénatorial "est la confirmation que le sujet des retraites ne sera pas clos avec le vote de la réforme".
Les rodomontades du Président Sarkozy et le ton coupant qu’il utilise lors de ses interventions publiques apparaissent plus destinés à rassurer le monde financier et politique qu’à convaincre les Français eux-mêmes.
Pour Eric Aubin, membre de la direction de la CGT, le gouvernement n’est pas sérieux en proposant de rouvrir le débat en 2013, une fois votées les mesures d’âge. Il a ajouté. "Ce n’est pas de nature à modifier quoi que ce soit à notre appréciation de la réforme, à notre mobilisation et à notre état d’esprit." Pour lui l’amendement sénatorial une tentative "évidente" de diviser le front syndical.
Son homologue de la CFDT, Jean-Louis Malys, assure lui aussi que le vote de l’amendement ne "change absolument rien".
Nous verrons bien.
Sarkozy admettrait-il que sa réforme a été baclée ?
Une réforme baclée ? C’est ce que l’on pourrait penser puisqu’il a donné son feu vert au vote d’un amendement qui ouvre la porte à un nouveau débat après.. l’élection présidentielle de 2012.

La réforme systémique dont il est question s’inspire de ce qui existe dans d’autres pays européens, comme la Suède, et rejoint les propositions de syndicats comme la CFDT.
L’amendement propose que cette réflexion porte sur les conditions de la mise en place d’un "régime universel par points ou en comptes notionnels" et sur les moyens de "faciliter le libre choix des assurés" sur les modalités de leur cessation d’activité.
Jean Arthuis estime que "le gouvernement est obligé de reconnaître que sa réforme est une réforme de colmatage et ne répond pas à l’exigence de mettre les Français à égalité devant la retraite". Le président de la commission des finances du Sénat enfonce le clou « prévoir une réforme systémique pour après les élections, c’est reconnaître les faiblesses de sa réforme actuelle. »
Le porte-parole de l’UMP Dominique Paillé, lui-même, admet que cet amendement sénatorial "est la confirmation que le sujet des retraites ne sera pas clos avec le vote de la réforme".
Les rodomontades du Président Sarkozy et le ton coupant qu’il utilise lors de ses interventions publiques apparaissent plus destinés à rassurer le monde financier et politique qu’à convaincre les Français eux-mêmes.
Pour Eric Aubin, membre de la direction de la CGT, le gouvernement n’est pas sérieux en proposant de rouvrir le débat en 2013, une fois votées les mesures d’âge. Il a ajouté. "Ce n’est pas de nature à modifier quoi que ce soit à notre appréciation de la réforme, à notre mobilisation et à notre état d’esprit." Pour lui l’amendement sénatorial une tentative "évidente" de diviser le front syndical.
Son homologue de la CFDT, Jean-Louis Malys, assure lui aussi que le vote de l’amendement ne "change absolument rien".
Nous verrons bien.