samedi 13 février 2016 - par hugo BOTOPO

Dépasser les RELIGIONS ... pour atteindre DIEU !

Les religions organisent la vie de leurs croyants (ou adeptes) et les soumettent à des contraintes souvent imposées pour gagner le paradis dans un au-delà de la mort physique. Certaines menacent même de mort ou au minimum de l'enfer (terrible et sans vision de Dieu) les récalcitrants, les déviants des dogmes imposés et tous ceux qui ne se convertissent pas dans leur "vraie religion".

On constate un renouveau médiatique du fait religieux qui va jusqu'à prétendre que l'Homme ne peut se passer de religion(s) et donc de la croyance en l'existence de Dieu(x) car les idéologies "humanistes" (des temps modernes) se sont effondrées. A voir les violentes et sanglantes confrontations entre des religions et au sein des religions, il est impératif de reconsidérer le phénomène religieux et ses dérives intrinsèques.

Depuis des millénaires l'homme s'est interrogé sur des manifestations de forces dans son milieu abordable de vie et sur le monde immatériel de pensées et son devenir au delà de la mort physique. Pour des peuples dits premiers et toujours présents comme des amérindiens de l'Amazonie ou des aborigènes d"Australie et de Nouvelle-Guinée, l'homme vit en harmonie avec des forces spirituelles animant le vivant et les deux mondes, intérieur et extérieur. Dans l'Antiquité, les phénomènes naturels inexpliqués étaient attribués à des Dieux (de la mer, du vent, du tonnerre, du soleil...) auxquels se sont ajoutés d'autres dieux à implorer ou à redouter (de la guerre, de la chasse, de l'amour, des récoltes, des enfers...). Certains principaux philosophes et savants de l'époque, en particulier Épicure et les Stoïciens, ont montré à leurs congénères qu'une vie humaine harmonieuse et respectueuse de tous les humains, esclaves inclus, était non seulement possible mais souhaitable, et ce en dehors de toute religion. Cette façon humaine de voir le monde, sans référence à des divinités, était valable aussi bien pour les Chinois (voir Confucius) que pour des Grecs.

Toutefois, dans le monde antique quelques pays dont nous pouvons appréhender les cultures, ont développé de fortes structures religieuses conditionnant le mode de vie de leurs habitants : L'Egypte et les douze tribus du peuple Juif en sont deux exemples remarquables.

Pour les Egyptiens, pendant deux millénaires de nombreux Dieux avaient leurs cultes codifiés et contrôlés par un clergé puissant. La tentative d'Akhénaton d'imposer un Dieu unique, Aton-Ré, Dieu du disque solaire, avec Akhénaton pharaon roi-soleil, hypostase vivante auto-divinisée, ne lui survécu pas et les prêtes d'Amon et de diverses divinités effacèrent toutes les traces matérielles de cette hérésie et reprirent le pouvoir spirituel (et en partie matériel). La fréquentation du peuple Juif avec sa religion d'un Dieu Unique Yahvé, ne déteignit pas durablement sur le grand peuple égytien.

Les douze tribus d'Israël, peuple sémite parmi d'autres peuples sémites, ont balayé la multitude de dieux et d'idoles ayant pignon sur rue, pour n'adorer qu'un Dieu Unique, Yahvé. Ils ont même développé une vision cosmologique du monde et une histoire de la création de l'humanité. Cette dernière étroitement imbriquée dans le Judaïsme, première religion monothéiste ayant survécu pendant des millénaires jusqu'à nos jours. La Bible, à la fois livre "historique" et livre religieux fondateur et prescripteur des dogmes et pratiques du Judaïsme, recèle des informations extraordinaires qui ne sont pas sorties de l'imagination des transmetteurs des textes sacrés, écrits quelques siècles avant JC, suite à des transmissions orales pendant des millénaires. Les diverses traductions sont souvent adaptées au public devant les prendre en compte : des formulations imagées sont parfois substituées au texte original trop clivant. Une première lecture de la Bible présente les tribulations d'un peuple avec les défauts caractéristiques des humains : violences, méchancetés, hypocrisies, cynismes, mensonges, débauches, guerres, massacres, assassinats... Ce peuple est sous la surveillance d'un Dieu, l'Éternel, entouré d'Elohim ou anges actifs, tour à tour messagers ou bras armés pour les punitions et des massacres purificateurs (ange exterminateur). Ce Dieu est souvent présent auprès des hommes, en paroles et parfois en pleine vue. Les Elohim et Yahvé (pour Adam et Eve) ont des apparences humaines et même les fils du ciel ont des chromosomes et de l'ADN parfaitement compatibles si ce n'est identiques avec ceux des humains, puisque dans la Genèse "les fils de Dieu (ou du Ciel) virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisissaient". Et ils eurent des enfants : tout cela ne plut pas à l'Éternel ! L'écrivain ésotérique Jean Sendy, vers la fin des années 60, développa la thèse rationnelle de la nature extra-terrestre de Dieu et de ses Elohim décrits tout au long de la Bible. L'arbre de vie et l'arbre de la connaissance (du bien et du mal) à ne pas toucher ni manger de leurs fruits serait le vaisseau des Elohim, posé sur terre, et renfermant les Vérités du monde, et le serpent ne serait que Lucifer, l'ange de lumière, le révolté qui inciterait Eve et Adam à partager les connaissances célestes des extra-terrestres. Cette interprétation en vaut bien d'autres ! Toujours est-il qu'Adam et Eve "gouttèrent aux fruits de la l'arbre de la connaissance, en particulier du bien et du mal". Ils ne "gouttèrent pas aux fruits de l'arbre de vie", donc n'eurent pas accès à l'immortalité ou à la vie éternelle. Dieu en les chassant du paradis invita les déchus à croître en nombre et en sagesse et connaissances, parfaisant leur accès à la connaissance afin de devenir Dieu ou à l'égal de Dieu ! La version extra-terrestre est confirmée par le char tiré par des chevaux de feu emmenant Enoch au Ciel, et par la description d'Ézéchiel de vaisseaux et de leurs occupants porteurs de messages divins. Pour Jean Sendy l'Arche d'Alliance que Moïse ne devait absolument pas voir (sous prétexte de l'impossibilité et l'interdiction de voir le visage de Dieu) et permettait d'entendre la voix de Yahvé et de converser avec lui n'était qu'un poste de communication radiophonique ou équivalent.

La Bible décrit les vicissitudes historiques du peuple Juif, et les rappels à l'ordre moral par ses chefs, ses anges et ses différents prophètes "branchés sur les directives de l'Éternel". Pour les Juifs, dépasser le Judaïsme pour atteindre Dieu, consisterait littéralement à développer les sciences et techniques aboutissant aux voyages spatiaux extra-terrestres, tout en conservant une morale de vie, en particulier les 10 commandements des Tables de la Loi. L'évolution du Judaïsme au cours des siècles, avec le Talmud et la Yorah, l'a conduit sur des interprétations plus spiritualistes et transcendantales : revenir à la description fondamentale ne peut qu'être une hérésie ! L'admettre serait destructeur de la notion implicite de "Peuple élu de Dieu" et admettre que les Juifs ne sont que des humains semblables et égaux aux autres humains. Pourtant ce serait fort utile ! Si effectivement la terre a été visitée par des extraterrestres d'autres civilisations anciennes ont été en contact avec eux : ces derniers ont certainement donné des coups de pouce à leur évolution et pour certaines à de leurs réalisations.

En ce qui concerne les Chrétiens, surtout ceux des multiples variantes du Protestantisme, l'Ancien Testament est aussi un texte fondateur. Le juif Jésus se dit "Fils de Dieu", (différent du Messie annoncé dans les textes sacrés), donc pour les Juifs il blasphème en se présentant fils de Yahvé. Jésus ne prétend pas clairement que Dieu son Père est le Yahvé des Juifs. Par contre, il se prétend Roi, "mais son royaume n'est pas de ce monde", donc très probablement du monde du Ciel, des Elohim ou des Anges. Jésus reste en continuité avec les extra-terrestres de la Genèse en déclarant : "je suis la Vérité (connaissances) et la Vie" en pleine référence aux deux (arbres) interdits du jardin d'Eden ! Les anges restent présents dans la vie de Jésus : Gabriel pour l'annonciation, ange devant le tombeau vide, et dans d'autres circonstances après la résurrection. Ces anges, tout comme dans l'ancien testament, ont une forme totalement humaine, sans ailes. Dans les premiers siècles du christianisme les pères de l'Église discutaient âprement sur le sexe des anges, étant donné les rapports sexuels dans la Genèse entre les anges-elohim et les filles des hommes ! Après le Dieu omniprésent et punisseur de l'Ancien Testament, Jésus-Christ introduit le Dieu d'Amour qui aime tous ses enfants et qui pardonne ; et surtout qui demande aux hommes de faire de même ! Donc de se comporter à son image : quel beau programme pour l'humanité !

Jésus propose donc aux hommes de se conduire comme lui, comme Dieu, donc d'atteindre Dieu par leur spiritualité, par leurs actes d'Amour et par leur volonté constamment renouvelée, car l'homme peut succomber à sa nature humaine, à son comportement animal ou bestial.

Les hiérarchies successives des Christianismes ont balayé et ignoré la vision matérialiste et extra-terrestre de Dieu, des Elohim et des Anges, pour se consacrer à la promotion de la vision spiritualiste et transcendantale. L'achèvement de cette transformation a été couronné au premier Concile de Nicée (en Turquie actuelle) en l'an 325 par l'introduction du Saint-Esprit comme troisième personne divine, consubstantielle aux deux déjà reconnues, Dieu le Père et Jésus-Christ ou Dieu le Fils. Ce concile précisa et renforça les canons et les dogmes du Christianisme (comportant déjà quelques variantes ou déviances). Le Dieu d'Amour, de Pardon et de Miséricorde, se substituant au Dieu Juif directif et volontiers punisseur, et faisant appel à la sensibilité, à la morale innée, à la (bonne) conscience de l'âme humaine, a été enfermé dans les visions autoritaristes et autarciques des chefferies religieuses : aujourd'hui le Pape François se heurte à la forteresse de la Curie romaine et de ses éminences, pour ramener l'Église dans ses fondamentaux révélés par Jésus !

 

Pour l'Islam, la création est aussi l'oeuvre du dieu unique "Allah" et sa description est similaire à la création selon la Bible, avec une durée de six Jours (la durée du jour semble être considérablement plus longue que celle des jours de la bible), avec, en particulier, la création des anges et des animaux, puis celle d'Adam, le premier Prophète, à la fin du sixième jour. L'histoire est assez commune jusqu'à Abraham également grand Prophète de l'Islam et fondateur du peuple d'Ismaël. L'Ange Gabriel, toujours sans ailes, a un grand rôle dans les révélations d'Allah aux hommes et au grand Prophète Mohamed (ou Mahomet) et Jésus est même un autre prophète selon l'Islam. 

La présentation "extra-terrestre" dans la Bible est moins présente dans le Coran. Cependant ces deux religions, assurant la cohésion sociale, canalisent la violence et l'utilisent en cas de besoin contre les adversaires ou ennemis de leur religion (avec guerres et massacres) et pour punir les déviants et récalcitrants au sein de leur religion. En tant que contraintes ou exercices imposés pour une bonne pratique, l'Islam est assez comparable au Judaîsme, et il est d'une pratique plus simple que l'assujettissement à la liturgie catholique : il se rapprocherait davantage aux rites des protestantismes, privilégiant le dialogue spirituel avec Dieu à celui avec les prêtres (surtout pour la confession). Les cinq piliers fondamentaux de l'Islam dans le rapport du croyant à son Dieu sont typiques des trois religions monothéistes, à savoir :

- reconnaître un seul Dieu unique, Allah pour les musulmans,

- adorer et prier ce Dieu cinq fois par jour,

- faire l'aumône aux pauvres, au minimum à 10% de ses revenus,

- jeûner pendant la lunaison du ramadan,

- faire au moins une fois dans sa vie le pèlerinage aux lieux saints de la Mecque.

A ces piliers s'ajoutent des règles fondamentales de vie sociale analogues aux 10 Commandements Judéo-chrétiens. Par la suite, comme pour les deux autres religions monothéistes, les grandes Autorités religieuses ont constitué un grand corpus de règles de vie à l'intérieur de la communauté et pour les rapports souvent conflictuels avec le monde extérieur. Les croyants passent d'un rapport intime et spirituel avec leur Dieu unique à une vie rythmée et codifiée par des Institutions religieuses contrôlées par des hommes souvent de très bonne Foi. Allah est caractérisé par 99 Noms, présentant ses qualités positives intrinsèques de Miséricorde, de Tolérance, de Pardon, de Compassion, de Sagesse, d'Omniscience, de Puissance, de Créateur de toute chose et de tout être....Les caractéristiques négatives pouvant affecter l'homme, croyant ou non croyant, sont attribuées à l'action de "Shatan" et autres êtres diaboliques.

Renouer le contact spirituel direct avec Dieu, Allah, pour atteindre, dans une communion avec les forces divines, l'être absolu, est ou serait le but ultime des musulmans. Cette tension vers la spiritualité libérerait les musulmans des dérives islamistes et parfois terroristes ! Qu'Allah inspire et guide les musulmans !

 

Pour le Bouddhisme la référence à la genèse du Monde, à un Dieu unique n'existe pas : c'est un cheminement de vie, avec des phases de réincarnation, donc de vies multiples afin de se purifier et d'atteindre l'Éveil, la pureté de l'être, dans un Nirvana. Les règles de vie, analogues aux 10 commandements et au rejet des 7 péchés capitaux, associent la vie sociale fraternelle et harmonieuse à une spiritualité accentuée par la méditation visant à communier avec les forces de la nature vivante, les êtres vivants possesseurs d'une âme et le monde de la transcendance, du Nirvana. Tout est dans tout et l'homme n'est pas appelé à dominer le monde terrestre mais à le respecter. Le Bouddhisme n'est ni guerrier, ni conquérant de territoires matériels. Le Bouddha, vénéré n'est pas adoré comme un Dieu unique !

Si le Bouddhisme s'est développé en Inde et au Tibet, sa version laïque, sans référence à un Bouddha, ni à la réincarnation des âmes a été codifiée par le chinois Confucius avec un minimum de spiritualité inhérente à l'homme. Par contre, Lao Tseu avec le taoïsme a mis une touche de spiritualité liée à des forces surnaturelles, le "Tao", la "Mère du Monde", le principe qui engendre tout, la force fondamentale qui coule en toute chose de l'univers : ce n'est absolument pas un Dieu ou une divinité comme dans les conceptions monothéiste du monde. C'est dans ces doctrines philosophiques et en partie religieuse que l'on retrouve le principe de complémentarité du Yin et du Yang.

 

Il est remarquable que les premiers philosophes grecs, le Bouddha, Confucius et Lao Tseu soient quasi contemporains, quelques siècles avant JC. Leur compréhension du monde, des hommes et de la nature est en phase avec notre vision du monde moderne, celle en droite ligne des Lumières pour la partie démocratie et libertés individuelles. Elle serait (en moindre mesure chez les grecs) plutôt en avance pour la partie universalité des forces de la nature, des forces vitales et des forces spirituelles et transcendantales.

Il n'y a plus qu'un pas à franchir pour assimiler soit le principe qui engendre soit les forces fondamentales qui organisent toute chose et tout être vivant, aussi bien dans la cosmologie moderne du big bang, que dans la transcendance qui anime et constitue l'essence de l'homme en le différenciant de l'animal, pour assimiler, disions-nous, à une Divinité, au Dieu unique des religions du Livre.

Ainsi ATTEINDRE DIEU c'est s'intégrer en toute humilité dans les forces fondamentales et existentielles de l'univers matériel, du champ de forces vitales qui engendrent et organisent la Vie biologique. Atteindre Dieu, c'est respecter le monde vivant, la nature et tous les hommes (et chaque homme) issus des forces fondamentales. C'est respecter les différences, les variations du chemin conduisant à l'harmonie avec le Principe Créateur.

 

L'Homme est beaucoup plus qu'un système d'équations rationnelles régissant le vivant qui le prédéterminerait. L'Homme peut se révolter et contrer la bonne marche du monde, de la nature et de la vie en société : il a une transcendance que l'on attribue à Dieu ou à un monde de spiritualité. Son système rationnel peut devenir irrationnel avec l'apparence d'une logique propre qui n'est qu'une déviance des trajectoires logiques selon les forces fondamentales. La Vie est construction tendue vers un achèvement. La Vie a besoin de Temps, d'affinement. La Révolte contre les forces créatrices s'exprime par la destruction souvent rapide et violente : elle donne l'impression de toute puissance sur la nature et le monde. Certains disent que les forces de la révolte et de la destruction des âmes et du corps sont dues à des forces du mal, à des entités maléfiques comme Lucifer, Satan et les démons. D'autres prétendent que les forces du mal, les inclinations au mal sont inhérentes à l'homme et présentes en son coeur ou en son âme, de façon innée ou acquise. Alors que, par essence, Dieu est miséricordieux et accorde son pardon, beaucoup d'éminents religieux s'octroient le droit de punir et/ou détruire l'homme victime des forces du mal : ils ne détruisent pas le Mal, mais seulement un support victime de forces maléfiques. Au contraire ils devraient comprendre l'homme "possédé" et l'accompagner dans un cheminement spirituel vers Dieu. Ensemble avec la victime ils doivent dépasser les règles humaines des religions pour tendre vers Dieu.

 

Même si le spiritualisme religieux est entrain de subvertir l'homo sapiens sapiens, il existe encore en Occident des poches de résistances à la prépondérance des religions et des religieux sur la vie organisée dans des sociétés humaines et humanistes. Les deux IDÉALOGIES (fondées sur des idéaux et non des idéologies) sont la laïcité et l'athéisme  : toutes les deux veulent que les sociétés s'organisent selon des critères rationnels et démocratiques, et que les religions, domaine des croyances, doivent rester dans le domaine individuel et privé, en respectant le libre arbitre et la liberté de choix de tous les individus. Les athées ont aussi leur croyance principale à savoir que Dieu n'existe pas, surtout le Dieu des religions monothéistes. Mais l'athéisme n'est pas une religion avec des dogmes et des pratiques codifiées

Cependant les laïcs militants (et les agnostiques) et les athées convaincus ont des réflexions sur le monde, sur la nature, sur les forces de vie, sur les diverses forces qui régissent l'univers et la matière, et sur les comportements neurologiques et psychologiques de l'humain. Ils méditent sur l'homme, sur son devenir, sur sa conscience, sur le bien et le mal qui animent l'homme. Sans le vouloir et s'en rendre compte ils tendent vers une certaine transcendance dépassant l'homme, vers un domaine que les religions attribuent à Dieu. En quelque sorte ils tendent vers une analyse de Dieu, une analyse purement humaine et rationnelle, débarrassée des croyances religieuses !

 

Par contre, la planète des hommes est de plus en plus envahie par une nouvelle religion dévastatrice et dominatrice, sans règles morales : c'est le culte de la Divine Finance, de l'Argent-Roi, avec ses dogmes fondateurs des lois du marché libre, de l'exercice sans entrave de la loi du plus fort afin d'atteindre le Graal, le saint-profit à maximiser. Avec ses temples et ses grands prêtres. Cette "religion" dominatrice et lumineuse est "Luciférienne" : elle se passe de méditations et de réflexions spirituelles sur l'avenir de l'humanité et du monde ; elle reste dans l'immanence hors de toute transcendance. La "spiritualité" qui anime ses adeptes se fond dans la circulation de 0 et 1 dans des réseaux informatiques de circulation de masses d'argent VIRTUEL. Il suffirait d'une coupure généralisée des réseaux électriques et informatiques pour que les croyants en la Divine finance et dans la toute puissance des marchés, soient désemparés et ramenés à des comportements préhistoriques !

Chaque homme, tout homme se doit de sortir de son animalité, de sa bestialité, pour intégrer, dans l'humilité et le respect, ses forces et pulsions neuronales et spirituelles dans le système de forces diverses et universelles qui créent et animent le monde ! C'est la façon d'atteindre ce que certains hommes nomment DIEU !

 



35 réactions


  • Donbar 13 février 2016 21:06

    Comment les Protestants peuvent-ils rester attachés à un dieu aussi effroyable, aussi inhumain si l’on peut dire, que celui de l’Ancien Testament ? À tout prendre, le dieu des savants et des philosophes est plus fréquentable.


    • robin 15 février 2016 15:53

      @Donbar
       
      Ils ne sont pas attachés à l’ancien testament puisqu’ils reconnaissent Jésus et s’efforcent de suivre son enseignement .


  • Samson Samson 14 février 2016 01:26

    «  Ils méditent sur l’homme, sur son devenir, sur sa conscience, sur le bien et le mal qui animent l’homme. Sans le vouloir et s’en rendre compte ils tendent vers une certaine transcendance dépassant l’homme, vers un domaine que les religions attribuent à Dieu.En quelque sorte ils tendent vers une analyse de Dieu, une analyse purement humaine et rationnelle, débarrassée des croyances religieuses ! »

    Mouais !!!

    Qu’on ait ou pas la foi ne relève que de notre conviction profonde - soit notre certitude intime -, mais cela conditionne à son aune notre existence et notre appréhension du monde.

    Faute de foi, il peut donc être tentant pour l’athée de vouloir réduire la beauté à ses équations ou la réalité du monde aux perspectives fort étroites qu’en dégage le rationalisme mais, toujours confronté à l’inexplicable ou l’inexprimable d’une réalité « plurielle », cela le réduit à une réinterprétation strictement matérialiste - et parfois hautement folklorique par débarquements d’aliens ou autres « petits gris » interposés - de ces mythes même auxquels il s’empresse de dénier toute autre forme de vérité ou d’autorité.

    Mémoires de nos pères transmises par les religions et vivifiées de leurs cultes et rituels, les mythes offrent au croyant le cadre référentiel à sa « foi », un guide de l’âme durant son incarnation et un langage pour exprimer l’Indicible : leur merveilleux participe pleinement de l’enrichissement d’un imaginaire dont il ne tient en aucun cas à se « débarrasser ».
    Faute de l’avoir « expérimenté », vous ne pouvez comprendre en quoi consiste une « transcendance » qui conditionne un intellect auquel elle ne se limite en aucun cas : convenons simplement que cela dépasse votre entendement ! smiley

    Quant aux Goldman Sachs boys de la BC€, du FMI ou de l’OMC et leurs tristes laquais qui nous assujettissent, vous avez parfaitement raison et qu’ils en soient maudits : ce sont nos destins qu’ils offrent en holocaustes aux sombres autels du Moloch-Baal financier !


    • Samson Samson 14 février 2016 13:29

      @sarcastelle
      Faut-il la faire ? Quelle qu’en soit l’origine - neurologique ou autre, naturelle ou pas -, il convient d’en différencier origine et contenu. Si une mauvaise digestion ou une épilepsie partielle suffisent à expliquer une activité onirique particulièrement forte ou agitée, elle ne nous éclaire en rien sur la narration et le discours même du rêve ou de la vision.

      Avant l’émergence des ivresses bachiques associées au vin ou à l’alcool, les chamanes usaient notamment de champignons (amanite, psilocybine,ergot de seigle, ...) dans les rites de passage vers l’an neuf, ce qui éclaire d’un jour plaisant les figures de Saint-Nicolas ou du Père Noël apportant les cadeaux par la cheminée : d’après Mircéa Eliade, le chamane, revêtu d’un vêtement correspondant en l’occurrence à l’amanite tue-mouche qu’il avait consommé, montait par la cheminée de la yourte jusqu’au 7ème ciel et en redescendait avec les cadeaux des dieux, soit les nouveaux mythes, rituels, chants et danses associés au nouveau cycle. smiley


    •  C BARRATIER C BARRATIER 14 février 2016 16:17

      @Samson

      Moi, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur, mon cheminement semble être le sien, je n’aurais pas songé cependant à nommer Dieu que je rejoignais dans la transcendance purement humaine des transcendances de croyants. Peu importe elles sont humaines également. Je suis surpris de trouver cela dans le conficianisme que je ne connais pas. Mais quel plaisir de me situer. J’ai consacré tout un site que j’ai appelé Retraites dans la Republique, car je venais de m’înstaller dans ma retraite a Chessy.Mon site est chez Free (chessy 2008) et on le trouve aussi en cherchant le Guide du forfait communal que j’ai approfondi autour de questions de finances publiques. L’article, en table des News de mon site que cet article d’Agoravox me fait redécouvrir s’appelle Sens de la. Je sens de l’univers. Site Retraites dans la République, table alphabétique des News, lettre S. Au plaisir d’échanger. Car je n’existe qu’en inter relation avec es autres.


    • hugo BOTOPO 15 février 2016 15:00

      @sarcastelle
      Bonne interrogation ! Elle concerne aussi les chamanes et les sorciers qui consomment des substances spécifiques. Et aussi les derviches-tourneurs qui se mettent en transes par la désorientation du cerveau et des sens.
      Faire le vide en soi, se couper des données fournies par nos sens normalement en éveil, pour être à l’écoute de son moi profond ou de « vibrations » extra-sensorielles, pour espérer se plonger dans une transcendance, n’a rien à voir avec la consommation de substances générant des perturbations ou des « orages » dans le cerveau.


    • robin 15 février 2016 15:54

      @sarcastelle

       et qui vous dit que les dites substances vous feraient voir forcément des chimères ?


  • Le p’tit Charles 14 février 2016 09:12

    DIEU, c’est la boite de Pandore..vaut mieux pas l’ouvrir.. !


  • Montdragon Montdragon 14 février 2016 13:48

    Mon Dieu quel texte !
    Sativa et Ephedra sont les deux mamelles de la mystique apparemment.


  • philouie 14 février 2016 16:56

    bof
    article qui ne dépareait pas dans psycul-magazine.
    Autant dire qu’il en dans l’air du temps qui veut qu’on libère l’homme de l’emprise religieuse pour mieux l’aliéner au consumérisme marchand.


    • hugo BOTOPO 14 février 2016 17:45

      @philouie
      Bof, bof !
      Je condamne implicitement le consumérisme marchand, une « béâtitude » dans le monde de la Divine Finance et du saint-profit.


    • philouie 15 février 2016 08:00

      @hugo BOTOPO
      J’aime bien le « implicitement ».
      Et bien justement vous avez du remarquer que le consumérisme marchand est un leader idéologique puisqu’il assujettit les média à travers la publicité.
      Qui va s’opposer à lui ?
      Est-ce des individus isolés qui sont soumis au bourrage de crane quotidien ? Non, et il suffit de la constater.
      Il faut donc un discours idéologique qui vienne contrecarrer le discours des marchands et c’est le discours religieux qui peut le faire.
      Mais ce n’est pas tout.
      Par exemple quand les religions prônent un jeûne annuel, ne voyez vous pas qu’il s’agit d’une éducation de soi et que la finalité de cette éducation consiste à apprendre à la fois le manque et le partage ?Les biens ne sont pas extensible à k’infini, l’humanité ne peut vivre en paix que si elle apprend à se contenter de ce qu’elle a et a le partager.
      Mais ce jeûne, c’est une contrainte, c’est un effort et comme pour toute éducation, il faut s’y astreindre.
      Le pouvoir marchand et son idéologie hédoniste nous enseigne que non, il ne faut pas limiter notre jouissance, que ça ne sert à rien, qu’il faut profiter de la vie. Ce n’est pas lui qui va nous aider, ce n’est pas son intérêt.
      Qui le fera ?


    • philouie 15 février 2016 08:07

      @
      Pour le dire autrement, le salut doit être collectif.
      Penser le salut en terme individualiste, à travers une spiritualité sans religion, est aujourd’hui suicidaire.


    • Shawford 15 février 2016 10:02

      @philouie

      à travers une spiritualité sans religion

      C’est une connerie monumentale ce que tu dis philouie (mais si ça t’amuse fais comme tu veux l’ami hein).

      Ou plutôt, nous avons commencé un dialogue à ce sujet sur la base de ce documentaire, aurais je pissé dans un violon ?


    • philouie 15 février 2016 13:31

      @Shawford
      D’abord effectivement je dis les conneries que je veux, ensuite, sur ton documentaire, je me souviens t’avoir fait une réponse et je ne crois pas que tu l’ai commenté.
      Pour le reste, crois bien que je préfèrerais une spiritualité sans religion mais je crains que ce ne soit pas possible.


    • Shawford 15 février 2016 14:19

      @philouie

      Au temps pour moi, je te devais en effet une réponse à ce que tu avais écrit (pfiou c’est fastidieux de revenir dans les commentaires de 5 en 5 sur le profil smiley), à savoir :
      J’ai regardé votre vidéo. Il y aurait matière à débat. Quelques remarques rapides :
      Pour ma part, mon approche est plus psychologique que neurologique, néanmoins je note des points de convergence qui ne sont pas pour me déplaire.
      Sur la conscience de soi, je n’ai pas trop compris comment il la justifie, mais c’est un élément essentiel de la pratique religieuse. de l’examen de conscience chrétienne, à la simple prière musulmane, la forme la plus élaborée se trouvant peut-être chez les bouddhistes avec le sutra des 4 établissements de l’attention.
      Par ailleurs, et là aussi je n’ai pas tout à fait capté, mais de mon coté je ne crois pas à l’individualité de la conscience, bien que cette individualité s’acquière par le processus d’individuation. Je le formule ainsi : l’homme vit d’abord en meute qui est un substitut à la Mère, c’est à dire au Créateur. Dans la meute c’est « on » qui pense.
      Enfin je crois beaucoup, pour la résolution de nos problèmes, à l’amour et à la nécessité d’une qualité de maternage que nos sociétés ont complétement perdu de vue.

      Bon ce que j’en ressors c’est que tu oublies ou mésestimes l’apport central de ce documentaire qui fait une synthèse assez prodigieuse de l’apport des neurosciences dans la conscience de soi et sociale, à savoir l’empathie.

      Celle ci, l’empathie et l’état d’esprit qui va avec, est non seulement utile dans les rapports aux autres sur le plan psychologique, mais plus surement elle est indispensable à soi même.

      Car en montrant précisément la nature des neurones miroirs qui nous connectent de facto à l’ensemble de nos semblables, on se doit d’en tirer les conclusions suivantes :

      - seul le fait de regarder chez eux comment ils nous voient eux mêmes peut permettre d’appréhender notre conscience pour ce qu’elle est, sinon c’est juste un état indistinct et fluctuant qui est soumis de façon invariante à la dissonance cognitive,

      - seule l’attitude consistant à essayer de se mettre à la place de l’autre et non pas édicter son propre point de vue pour chercher à le convaincre du bien fondé de ses propres convictions personnelles peut nous permettre d’appréhender ce qu’est réellement notre propre conscience,

      - par delà en mésestimant en permanence cette nécessité absolue de se connaître soi même grâce au regard que nous renvoie les autres, tout notre pathos est un passeport direct pour le néant individuel et par voie de conséquence collectif.

      De façon plus claire et adaptée à notre dialogue et à l’article ici présent, la science actuelle nous enseigne très clairement que nous sommes un super organisme, et que seul notre égo défaillant associé à la volonté de la société dans son ensemble et ou d’une frange dominante de celle ci de faire taire ces découvertes (ou de ne favoriser en rien l’essor de telles connaissances et c’est pas nouveau, suffit de voir par exemple comment Henri Laborit est à des milliards d’années lumières d’avoir la reconnaissance qu’il mérite) nous empêche d’avoir une spiritualité et une ouverture à l’autre capable de changer de façon irréversible et complète le fonctionnement absurde de l’espèce humaine.

      Alors je te demande pas de me croire sur pièce mais de bien réfléchir ici à l’apport décisif qu’un tel documentaire se devrait de t’apporter, de nous apporter à tous.

      A défaut, tu te vautres juste dans une croyance qui si elle vaut ce qu’elle vaut en tant moyen de parer à ta dissonance cognitive, exclut toute possibilité d’évolution réelle de ta, de notre mentalité, de nos idiomes et de notre vivre ensemble.

      Et à tout le moins si les musulmans vous prétendez vraiment vous accorder avec tous les apports de la science expérimentale, s’il te plait philouie, ne te cache pas derrière ton petit doigt, ose, sois un précurseur, démontre que tu serais capable de te tourner vers de tels préceptes en ton âme, conscience et raison.
      Sans rien renier du respect de ta culture, tu mettrais alors pour de bon un vent complet à tous tes contradicteurs ici ou ailleurs (qui je te rassure ne valent pas mieux que toi dans leur quasi absolue majorité vis à vis de ce que j’ai essayé de faire passer ici comme idée, laquelle ne peut être entendue valablement qu’en se penchant sérieusement pour commencer sur ce documentaire qui doit être vu et revu pour vraiment en saisir toutes les acceptions).


    • hugo BOTOPO 15 février 2016 15:38

      @philouie
      Les diverses églises du protestantisme américain sont en phase avec le consumérisme outrancier, avec la recherche du saint-profit et la mise sous tutelle des médias par la publicité. Ces églises sont des adeptes du bourrage de crâne !

      Merci de préciser que le discours religieux est un discours idéologique, mais pas nécessairement impliqué pour contrecarrer le discours des marchands.

      J’ai séjourné dans un pays majoritairement islamique pendant un ramadan en juillet : les ouvriers pauvres travaillaient, jeûnaient et souffraient pendant les longues journées et après un bref repas du soir dormaient. Les riches bourgeois pieux et les religieux se reposaient toute la journée, à l’ombre, en priant plus ou moins longuement, puis la nuit se restauraient d’un long et copieux repas se terminant par un bon petit déjeuner avant le lever du soleil : les astreintes sont d’intensité variable !

       


    • hugo BOTOPO 15 février 2016 15:46

      @philouie
      Quel salut ? Dans ce monde ou dans un autre monde hypothétique ?
      Mieux vaut une spiritualité (avec ou sans option de salut) individuelle qu’une religion sans spiritualité comme on en voit tant aujourd’hui !


    • philouie 15 février 2016 19:21

      @hugo BOTOPO
      Quel salut ? Dans ce monde ou dans un autre monde hypothétique ?
       
      ça m’est un petit peu difficile de répondre, parce que je sors de l’enseignement de l’Islam ce que j’évite habituellement de faire.
      Mais pour moi, l’autre monde, le jugement dernier etc... sont des métaphores. Non pas qu’ils ne sont pas réels mais qu’il rendent compte d’une réalité qui ne nous est pas accessible autrement que par la métaphore.
      Le salut est individuel et collectif : ensemble et en même temps. Il est également dans l’autre monde et dans ce monde. Comment comprendre ? Il n’y a pas de bonheur individuel parce qu’il n’y a pas de paix individuelle, de sorte que paix et bonheur de l’individu proviennent de la paix et du bonheur de la communauté. Mais à l’inverse, si je ne suis pas capable, individuellement de construire paix et bonheur, la communauté ne sera pas en paix, ni heureuse. Il y a donc une forme de dialectique en terme de salut entre l’individu et la communauté. Il faut une somme d’efforts individuels qui produira le bien de la communauté et qui permettra en retour le biens des individus. Il en est de même au-delà de la mort, c’est à dire que la vie continuant, bien et mal, ne s’annulent pas avec la mort mais se prolongent au-delà de la mort.. C’est peut-être une conception qui a plus à voir avec le Karma Bouddhiste mais qui part de l’idée que tout est lié.


  • Pascal L 14 février 2016 19:14

    Hum, cette idée qu’il existe une équivalence entre les différentes religions est très franc-maçonne et ignore la plupart des fondamentaux des religions.

    « Il n’y a plus qu’un pas à franchir pour assimiler soit le principe qui engendre soit les forces fondamentales qui organisent toute chose et tout être vivant, […] à une Divinité, au Dieu unique des religions du Livre. » 
    Cette approche ne peut pas être assimilée au Dieu unique des religions du livre. Il s’agit plutôt de principes tirés du bouddhisme ou de l’Indhouisme, tels qu’ils ont été importés en occident à la fin du XIX° siècle pour fonder les sectes occultistes et plus tard le New Age ou certaines obédiences franc-maçonnes. 
    Dans la Bible, il n’existe pas de forces fondamentales qui organisent toutes choses et dont nous ferions partie, au moins en esprit. La Bible est entièrement basée sur l’altérité entre Dieu et les hommes. Selon la Bible, les hommes ne sont pas des Dieux et ne le seront jamais, même avec des exercices spirituels. Cette différence permet de créer cette relation d’amour envers Dieu et les autres hommes, relation que nous ne pouvons vivre que dans l’altérité. Chaque homme est différent des autres et doit être aimé pour ce qu’il est. Pas question de se fondre dans un grand tout indifférencié.
    La tentation de se prendre pour Dieu est très forte dans notre société, y compris chez les Chrétiens, mais elle est complètement rejetée par le Christ (c.f. Luc 4, 1-13, sur les tentations du Christ au désert).

  • Le421... Refuznik !! Le421 14 février 2016 20:43

    N’en reste pas moins que dans mon pays, les trois quarts ou presque des citoyens sont agnostiques.
    Reste un quart toutes religions confondues.

    Et quel raffut autour de cette sphère qui ne devrait qu’être privée...


  • A l’auteur Oui bien sûr... !


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 15 février 2016 00:24

    Et pour les feignants, est-ce que Dieu pourrait nous atteindre ? ^^


  • robin 15 février 2016 16:02

    Quand je regarde une Eglise j’ai l’impression d’y voir le bâtiment qui dessert une fusée interplanétaire (clocher) les évents pour l’échappement des gaz et même les tuyères (cloches qui rappelaient le vacarme des fusées extraterrestres) .

    Sur certaines Eglises on a même sur les toits en pointe des clochers des multitudes de petites structures régulièrement espacées qui ressemblent aux évents d’une propulsion utilisant la supercavitation. Beaucoup de monuments religieux semblent ressembler à des tentatives maladroites de redessiner les vaisseaux d’antan.


  • franc 15 février 2016 17:22

    Quand je parle de croyance comme synonyme d’un système religiositeux je parle de l’ensemble de croyances relatives aux dogmes et à la pratique des rites concernant ce système religieux ,je ne parle pas de l’acte de foi à un axiome premier d’ordre philosophique comme l’existence de Dieu ou non .L’existence de Dieu ou non n’est pas relatif à un acte de croyance d’un dogme mais à un acte de foi d’un axiome ,la différence est fondamentale .

    -

    le dogme n’exige aucune justification rationnelle et relève de l’opinion arbitraire alors qu’un axiome se doit être rationnel et relève de la raison universelle et m^me d e la vérification expérimentale .

    La proposition de l’existence de Dieu ou sa réfutation est indémontrable ,aussi l’accord ou le désaccord à cette proposition ne contredit pas la raison et donc se justifie rationnellement comme le montre le déiste Descartes pour son accord et comme le montre tout autant les athées rationalistes en disant que le concept de Dieu est un produit de l’esprit humain et donc que l’idée de Dieu est dans l’être humain et qu’on ne peut absolument pas sortir d e l’esprit humain et qu’ en dehors de l’esprit humain donc il n’ ya rien ,c’est tout à fait logique pour les deux propositions opposées .D’aucuns disent que Descartes na pas démontré l’existence de Dieu mais la nécessité de l’idée de Dieu.

    -

    L’existence de Dieu est un axiome premier pour le déiste et l’inexistence de Dieu est aussi un axiome premier pour l’athée , c’est un acte fondamental de foi ,ce n’est pas une croyance analogue à la croyance que Jésus a marché sur l’eau ,ressuscité Lazare ou que Mahomet a fait le tour de l’univers sur un cheval ailé.

    -

    Maintenant Descartes comme Marx sont des êtres religieux ou ont tous deux une spiritualité bien qu’ils ne croient à aucun dogme croyancieux ou ne pratique aucun rite d’un système religiositeux .

    -

    La religion vient du mot religere et qui veut dire être relié .L’être religieux est un être qui est relié à une entité transcendantale dispensatrice d’une vérité universelle et d’un bien absolu ou garantissant l’idée de bien absolu ou d’une vérité universelle pour le fondement d’une morale et d’une spiritualité

    -

    pour le déiste ou le théiste ,Dieu ou le divin est cette entité transcendante ou transcendantale représentant le Souverain Bien ,le Bien Absolu ,par lequel on est relié si l’on est religieux ou qu’il faut être relié si l’on veut être religieux .Il n’ ya pas besoin de dogmes supplémentaires de nécessité de pratiques en plus de rites quelconques arbitraires et non fondées sur la raison pour être religieux ou un être spirituel. ;C’est ainsi qu’un mystique qui n’a aucune croyance pariculière et ne pratique aucun rite religiositeux mais habité par la seule foi en l’être transcendantal absolu est un être religieux et spirituel.

    -

    mais l’athée rationaliste et non pas nihiliste ,est un être aussi qui est relié à une entité transcendantale appelée Raison ,raison universelle ,absolue et transcendante qui garantit le fondement d ela vérité et du bien .et du coup l’athée rationaliste est aussi un être religieux par définition ;et le système religieux ou spirituel du rationaliste est fondé sur un système du bien et du mal fondé et déterminé par la raison.

    -

    d’autre part d’un c^té ,le système religiositeux de croyance des dogmes et de pratique de rites peut venir en plus pour renforcer ou rappeler au quotidien le sens de l’acte de foi premier et fondamental à condition que ces dogmes et ces rites soient conformes à l’idée du bien de l’axiome religieux fondamental et à sa vérité universelle ,sinon d’un autre côté ,ces dogmes et rites se retournent contre le sens de la foi première et fondamentale et deviennent des obstacles et m^me des éléments nuisibles à la religion et ennemis de l ’spiritualité en m^me temps que de l’humanité en étant opposé à la raison universelle absolue et transcendante

    -

    et le fait qu’il existe une multitude de systèmes religiositeux avec des dogmes et de rites différents et variée tout en dispensant une morale commune universelle et spirituelle conforme à la vérité du système de bien et de mal déterminé par la raison universelle et transcendantale ,montre qu’il ya une différence fondamentale entre le système religiositeux de croyances et de rites avec la religion sous jacente ou la spiritualité uniquement fondée sur l’acte de foi fondamental de l’axiome premier du Souverain Bien ou de la Raison transcendantale.

    -

    Ce n’est pas la spiritualité qui utilise la croyance mais la croyance qui peut servir ou non à la spiritualité


    • Pascal L 16 février 2016 11:44

      @franc
      « La proposition de l’existence de Dieu ou sa réfutation est indémontrable »

      C’est parfaitement exact et c’est qui permet la liberté de croire ou de ne pas croire.
      Par contre, beaucoup de pratiques religieuses sont accompagnées par des signes qui ne sont pas non plus explicables de manière rationnelle, mais qui peuvent largement soutenir l’idée d’une vérité dans le dogme religieux.
      Ainsi l’occultisme, le chamanisme, voire le bouddhisme pratiquent régulièrement des formes de médecine magique qui ont l’avantage de fonctionner alors que la science ne permet en aucun cas d’expliquer de manière rationnelle ces guérisons. Cela conforte dans l’esprit du croyant l’idée de l’existence d’« esprits » avec un pouvoir de guérison et donc d’un au-dela plus ou moins accessible.

      Pour le christianisme, les choses se passent un peu différement, mais les signes sont toujours présents. Les esprits y sont considérés comme néfastes et associés au tentateur, mais le Christ lui-même peut distribuer des grâces ( 1 co 12, 28-31) ou montrer des signes (guérisons ou autres). Personne n’est obligé d’y croire, mais la puissance de ces signes provoque toujours des milliers de demandes de baptême par an rien qu’en France. La plupart des futurs baptisés n’avaient aucune envie de croire à quelque chose avant que ces signes ne se manifestent. Tout le monde ne reçoit pas ces signes. Le Christ ne se manifeste jamais pour rien même si, contrairement aux esprits des occultistes et des chamans, il ne demande rien d’autre en retour que d’accepter de recevoir ces signes. 

  • Christian 16 février 2016 16:28

    Ce qui me surprend c’est que lorsque un athée tient à parler des croyants, il n’arrive pas à comprendre que si la complexité de fonctionnement de la nature existe et est perçue par les scientifiques, alors il ne se pose pas la question essentielle qui est de comparer cette complexité avec le simple fait de parvenir à établir un dialogue comme la prière.


  • JC_Lavau JC_Lavau 16 février 2016 22:54

    Ils sont fous ces croyants !
    (René Goscinny).


  • julien 9 mars 2016 09:45

    Bonjour,

    très concrètement, la religion, avant d’être une structure à laquelle on se soumet, est une inconnue à étudier, pour ceux dont la question de l’existence de Dieu est comme une faim insatiable, une passion, une fascination.
    Tout ce qui est mal, c’est l’Homme qui le fait, parce qu’il n’étudie pas, il a peur, peur d’être libre, et d’investiguer le monde par lui même, sans se rattacher à une seule croyance, ni n’être dominé par sa peur. La religion, on met son nez dedans non parce que l’on croit ou non, mais parce que l’on cherche. A défaut, la structure à laquelle on se soumet, n’est rien d’autre qu’une dictature, sous une forme différente. On en connais les conséquences, et Dieu n’est pas à l’origine des comportements dérivants de l’Homme, car le propre de l’Homme, c’est d’être libre, alors Dieu ne peut que se découvrir selon la volonté de chacun, et la sincérité de sa démarche.
    La religion est une science, l’esprit critique y est admis, et si des sages ne sont pas à leur tête, bien sûr qu’un tas de dérive se manifestent, car le péché original, c’est la volonté d’un monde sans dieu, où l’Homme aurait le pouvoir, cette chose qui le sécurise tant, à l’image de ce monde aujourd’hui, qui n’a rien d’un hasard, mais de la totale liberté de l’Homme, à vouloir faire l’expérience d’être son propre Dieu...
    Dieu ne juge pas, c’est l’Homme qui juge, parce qu’il connais désormais le bien et le mal. Il vit la dérive de ses propres fautes, d’où le repentir, et le pardon, notions si présentent dans le christianisme.
    A aucun moment Adam ne demande pardon, il se cache, il a honte, il se juge, c’est lui qui s’éloigne de Dieu, et voilà comment, l’Homme sans Dieu, cré ce monde fou. 
    La spiritualité est aussi une science, celle de la connaissance de soi, qui n’est pas celle de la connaissance de Dieu, et , si peu s’intéressent à ce Dieu de peur que l’Homme à inventer et imaginer, qu’il, s’applique au moins à se connaitre, à se comprendre lui même. C’est un devoir, une responsabilité que chacun porte en lui, qui ne parle pas de Dieu, et qui ne s’intéresse pas aux religions, mais au monde de l’Homme, et à l’Homme lui même

  • julien 9 mars 2016 10:06

    onjour,

    très concrètement, la religion, avant d’être une structure à laquelle on se soumet, est une inconnue à étudier, pour ceux dont la question de l’existence de Dieu est comme une faim insatiable, une passion, une fascination.
    Tout ce qui est mal, c’est l’Homme qui le fait, parce qu’il n’étudie pas, il a peur, peur d’être libre, et d’investiguer le monde par lui même, sans se rattacher à une seule croyance, ni n’être dominé par sa peur. La religion, on met son nez dedans non parce que l’on croit ou non, mais parce que l’on cherche. A défaut, la structure à laquelle on se soumet, n’est rien d’autre qu’une dictature, sous une forme différente. On en connais les conséquences, et Dieu n’est pas à l’origine des comportements dérivants de l’Homme, car le propre de l’Homme, c’est d’être libre, alors Dieu ne peut que se découvrir selon la volonté de chacun, et la sincérité de sa démarche.
    La religion est une science, l’esprit critique y est admis, et si des sages ne sont pas à leur tête, bien sûr qu’un tas de dérive se manifestent, car le péché original, c’est la volonté d’un monde sans dieu, où l’Homme aurait le pouvoir, cette chose qui le sécurise tant, à l’image de ce monde aujourd’hui, qui n’a rien d’un hasard, mais de la totale liberté de l’Homme, à vouloir faire l’expérience d’être son propre Dieu...
    Dieu ne juge pas, c’est l’Homme qui juge, parce qu’il connais désormais le bien et le mal. Il vit la dérive de ses propres fautes, d’où le repentir, et le pardon, notions si présentent dans le christianisme.
    A aucun moment Adam ne demande pardon, il se cache, il a honte, il se juge, c’est lui qui s’éloigne de Dieu, et voilà comment, l’Homme sans Dieu, cré ce monde fou. 
    La spiritualité est aussi une science, celle de la connaissance de soi, qui n’est pas celle de la connaissance de Dieu, et , si peu s’intéressent à ce Dieu de peur que l’Homme à inventer et imaginer, qu’il, s’applique au moins à se connaitre, à se comprendre lui même. C’est un devoir, une responsabilité que chacun porte en lui, qui ne parle pas de Dieu, et qui ne s’intéresse pas aux religions, mais au monde de l’Homme, et à l’Homme lui même

  • hugo BOTOPO 9 mars 2016 15:24

    Julien
    D’accord pour votre dernier paragraphe sur la spiritualité ; avec ce complément :
    A « la connaissance de soi » il convient d’ajouter : « et de l’univers dans lequel il vit, dont il fait partie, donc aussi connaissance des relations Homme/univers ».
    Le récit biblique d’Adam est un récit humain, une légende utile pour répondre à la question de l’origine de l’Homme à une époque où la science biologique ne proposait rien, sans ADN, sans la chimie moléculaire, sans l’évolution biologique. Les religieux juifs ont fait parler Adam, Dieu, et les descendants selon un schéma à leur convenance, et dans une certaine logique.
    Qualifier de science la religion et la spiritualité du fait des raisonnements humains, est exagéré sans préciser science humaine donc aléatoire et changeante, et non rationnelle comme les mathématiques, la physique...
    La religion pratiquée dans un groupe, contrairement à la spiritualité, démarche individuelle, avec un besoin d’Autorité, donc de pouvoir, bascule quasi systématiquement dans la dictature.


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