jeudi 28 décembre 2017 - par hugo BOTOPO

« Je suis la VÉRITÉ et la VIE » dixit Jésus, Dieu d’AMOUR !

Cette affirmation fondatrice du Christianisme a connu au cours des vingt derniers siècles des périodes de mise en valeur et des périodes d'ignorance et d'abandon surtout lorsque la religion devenait une arme politique. Qu'en est-il aujourd'hui en cette période agitée par les découvertes scientifiques, les progrès pharamineux des technologies et les manipulations des esprits par les différents "big brothers" des diffuseurs des informations, des religions et des spiritualités de masse ?

Il n'est pas question d'analyser la véracité des textes évangéliques. Il s'agit de se pencher sur des affirmations véhiculées par les Évangiles et attribuées à Jésus-Christ, affirmations fondatrices du Christianisme. Lorsque le Christianisme est devenu religion d'État, les raisons d'État -le nationalisme, la soif de conquêtes, la lutte contre les déstabilisations populaires et religieuses (hérésies), la lutte contre d'autres religions envahissantes- ont souvent imposé des dérives humaines(Inquisition) contraires à l'esprit d'Amour porté par le Christ Jésus. Ces dérives sont communes à toutes les religions et particulièrement aux monothéismes dès qu'elles accèdent au pouvoir matériel et politique.

Les notions de Vérité, de Vie, et d'Amour doivent d'abord être examinées dans le contexte de l'époque de Jésus, puis elles seront relookées dans le contexte actuel de progrès envahissant des sciences et technologies, et plus particulièrement dans les relations déstabilisantes des technologies de l'information, des réseaux dits sociaux, des "big brothers" de manipulations commerciales, économiques, politiques, sociétales et religieuses, avec un mélange intriqué de vraies et de fausses informations.

 

La Vérité

Pour Jésus "la Vérité", sa Vérité, se rapportait surtout aux dérives des Pharisiens et des Grands-Prêtres dans la pratique du Judaïsme, en chassant les marchands du Temple (avec les commerces liés aux offrandes) et en condamnant leur hypocrisie. La Loi de la Bible, des dix commandements de Moïse, les admonestations des prophètes n'étaient que peu suivies. Devant l'occupant romain, obligées à une certaine collaboration, les Autorités juives (Pharisiens et Saduccéens) se raccrochaient à la venue prochaine d'un Messie Libérateur. Jésus, formé par l'obédience stricte des Esséniens, se pose en possesseur de la Vérité divine, celle délivrée par "son père Yavhé" et par les prophètes inspirés par Dieu. Il pousse la provocation en se reconnaissant Roi, donc le Messie, mais un Messie pacifique apportant l'Amour et non la guerre. Et il affirme que son "royaume n'est pas de ce monde", (il est d'essence divine) : tout comme dans la Genèse, où Yavhé est accompagné et entouré par les Elohim, les fils du Ciel (qui plus tard enlèveront Enoch dans un char de feu (une fusée !) vers le ciel ) ! Yavhé créateur du monde et de toute chose est aussi entouré de Lucifer, ange de Lumière déchu en ange des ténèbres : Yavhé a-t-il créé Lucifer, donc le mal ?

La Vérité de Jésus c'est le Vrai, l'incontournable, le Bien : tout le contraire du mensonge, de l'hypocrisie, de la falsification, de la fausse propagande, donc du Mal.

De nos jours, le vrai, la vérité s'exprime dans les mathématiques, vérité d'abstraction, et dans les sciences classiques de la matière et des technologies ayant fait leurs preuves. Des religions prétendent détenir la Vérité issue de leur Dieu, et en son nom des hommes dits de Dieu la travertissent pour asseoir leur pouvoir sur les humains. La Vérité en philosophie, en sociologie, en politique... est toujours changeante et adaptable aux besoins de l'époque. Certaines sciences, fondées sur des théories ou des hypothèses, se contentent de proposer un éclairage possible ou probable sur la nature des choses et des évènements, comme en astrophysique, en physique nucléaire, en mécanique quantique et surtout en de nombreuses sciences de la Vie, toujours expérimentales.

Actuellement, le développement exponentiel des techniques de télécommunication, de l'Internet, des réseaux sociaux, permet de véhiculer du Vrai comme du faux, comme des mensonges, dans le but d'exploiter commercialement ou politiquement les humains et même de les pousser à commettre des exactions et des crimes contre les autres ou contre eux-mêmes (suicides des jeunes !). La Vérité n'a plus la force de s'opposer aux forces du Mal, forces qui trouvent toujours un écho favorable dans la masse des humains : c'est un facteur de destruction potentielle de l'humanité ! 

 

La Vie

Au temps du Christ les connaissances biologiques sur la vie étaient réduites. Jésus parle de la Vie donnée par Dieu aux hommes, de la vie "biologique" dans le mystère de la procréation don de Dieu, et surtout de la Vie spirituelle sur terre et dans l'au-delà, Vie reliée à Dieu, à ses mystères infinis. Le vrai but de la Vie c'est d'être en harmonie avec son Dieu (en suivant ses prescriptions), avec les hommes (en les respectant et les aimant) et avec la nature milieu d'accueil de l'homme sur terre.

De nos jours, nos connaissances sur la vie biologique de l'homme et de la biosphère sont de plus en plus étendues et de plus en plus croisées ou interpénétrées entre elles. La Vie, don de Dieu, est remise en question par certains scientifiques très à l'aise dans l'explication du comment de la vie, mais peu diserts sur le pourquoi. La découverte de l'ADN, banque de données pour les processus de création d'un être vivant accompli à partir d'un ovule fécondé, ou pour le dédoublement de cellules, de virus ou de bactéries, n'explique en rien le processus créatif se déroulant pour former un être vivant tel que l'homme : les informations de pilotage des séquences, pour créer différentes molécules, pour les assembler en cellules, échappent à l'entendement humain. Y voir la main invisible de Dieu ou son esprit créateur peut satisfaire certains croyants sans que cela soit retenu comme une vérité intangible. Le ou les logiciels utilisant les données de l'ADN ne sont pas connus : on ne peut que souscrire à l'hypothèse de leur existence. Cependant un parallèle peut être fait avec les champs régissant le comportement de la matière, des particules et des ondes. Ces champs existent et leurs existences ne peuvent être découvertes que lors d'interactions. Il en est ainsi pour les champs nucléaires, élecriques, magnétiques et gravitationnels. Par exemple, dans un grand entourage d'une masse de matière il y a en tout point un champ de force d'attraction gravitationnel sur toute masse placée dans ce champ : ainsi toute masse sur et au-dessus de la planète terre est inexorablement soumise à une force quantifiable l'attirant vers le centre de la terre (ou vers le sol). L'espace est ainsi doué ou doté de potentiel, pour le moment sans relation directe ondulatoire ou corpusculaire avec la masse de base : ce potentiel est à la fois caractérisé par un scalaire (nombre) et par un vecteur (direction versle barycentre de la masse atttractive). L'hypothèse de l'existence d'un "champ de Vie" propriété de l'espace, agissant sur les cellules vivantes et sur leurs assemblages, dirigeant et ordonnançant les processus de fabrication des molécules (protéines, peptides...) est une hypothèse aussi plausible que la main de Dieu ! 

Il existe un domaine similaire, celui de l'action des pensées, de soi-même ou d'un tiers, sur l'activité cérébrale et sur le pilotage des milliers de milliards de cellules humaines, comme pour l'effet placebo ou la sympathie ou antipathie.

Par contre, pour tout ce qui concerne la croyance en un monde surnaturel, relié à l'esprit, à la conscience et à l'âme de l'homme, domaine des spiritualités et des transcendance, les diverses croyances religieuses, sectaires, idéologiques conservent un grand champ d'investigations, irrationnel dans son essence et pouvant être relié à la notion de Divinité.

 

L'Amour Christique

Jésus, Fils de Dieu, est venu au monde pour apporter la paix aux hommes (de bonne volonté !) pour leur dire, les persuader que son Amour infini pour les hommes, créatures de Dieu, Amour existant avant le "péché originel", pouvait à nouveau pleinement s'exprimer à la condition que les hommes s'aiment profondèment entre eux, au lieu de se haïr, de se combattre ou de s'ignorer. La passion du Christ, sa mise à mort par crucifixion, rachetait tous les péchés des hommes y compris le péché originel ! Apparemment les hommes depuis deux mille ans n'en ont pas tenu compte, les chrétiens comme les païens et les adeptes d'autres religions.

De nos jours, au vu de l'explosion des forces du mal, physiquement, psychiquement et moralement, les Hommes ont un besoin impératif des forces de l'AMOUR ! La survie de notre planète et de l'humanité en dépendent.



25 réactions


  • cathy cathy 28 décembre 2017 11:40

    Dieu a bien crée Lucifer, mais cela veut dire astre brillant. Quand il est tombé par l’orgueil son nom est devenu Satan. Voir Esaïe 42 : 12 Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ?

    Quant à la terre ne vous inquiétez par pour elle, la terre est à Dieu.
    Lévitique 25:23
    23 La terre ne sera point vendue à perpétuité ; car la terre est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants.
    Il y aura une nouvelle terre, l’ancienne va être détruite. Apocalypse 21:1 Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.
    Mais vous avez raison venons à Jésus, Il a les Paroles de la vie éternelle.


    • Gollum Gollum 28 décembre 2017 19:07

      @cathy


      D’une part ce n’est pas dans Isaïe 42 mais dans le même au chap 14.

      D’autre part le verset 12 en question concerne le Roi de Babel. On est donc très loin d’un ange dans le ciel qui aurait chuté par orgueil.



      Il n’y a pas la moindre notion de Lucifer dans la Bible au sens courant d’ange chutant dans l’Abime suite au péché d’orgueil.

      Désolé pour vous.

    • cathy cathy 29 décembre 2017 08:12

      @Gollum


      Est-ce que le roi de Tyr était dans le jardin d’Eden ? 
      Ezechiel 28:11 La parole de l’Éternel me fut adressée en ces termes : 12 Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis- lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; 13 Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.
      14 Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. 15 Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. 16 Au milieu de ton riche commerce, ton coeur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu !
      17 Ton coeur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. 18 Tu as profané tes sanctuaires par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton trafic ; je ferai surgir de ton sein un feu qui te consumera, et je te réduirai en cendre par toute la terre, en la présence de tous ceux qui te regardent. 19 Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples seront frappés de stupeur à ton sujet ; tu seras un sujet d’épouvante, et tu ne seras plus jamais !

    • Gollum Gollum 29 décembre 2017 09:44

      @cathy

      Est-ce que le roi de Tyr était dans le jardin d’Eden ? 

      S’il s’agit de l’Eden biblique (Genèse) sans doute que non. Et c’est là que cela devrait vous interroger. Comment se fait-il que la Bible situe le Roi de Tyr (alors que l’Eden n’a pas de ville) dans l’Eden d’Elohim ? Manifestement, en plus, ce Roi de Tyr n’est qu’un homme. Et pas un ange (le terme Keroub a plus du qualificatif élogieux que d’autre chose). C’est écrit noir sur blanc. D’autant qu’il s’adonne au commerce.

      Bref, ces versets ne cautionnent en rien l’existence de Lucifer.

      Il n’est pas impossible non plus que ces lignes soient un mélange de textes divers, d’où l’incohérence du texte.

    • cathy cathy 29 décembre 2017 11:40

      @Gollum
      Pour comprendre cette allégorie, il faut se référer aux évangiles, Luc chap 4

      5 Ensuite le diable le (Jésus) mena sur une haute montagne, et lui fit voir en un moment tous les royaumes du monde ; 6 Et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. 7 Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi. 8 Mais Jésus lui répondit : Arrière de moi, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

    • Gollum Gollum 29 décembre 2017 15:45

      @cathy

      Oh que voilà une belle pirouette ! smiley

    • hugo BOTOPO 29 décembre 2017 17:11

      @cathy

      Pour vous Cathy, Lucifer et donc Satan et le Mal sont une ou des créations du Dieu Yahvé.
      Créer le Mal et ses propagandistes pour pervertir les hommes, créations (créatures) de Dieu, et les condamner lors du Jugement dernier pour avoir péché contre Dieu et le Bien, c’est du cynisme et de l’hypocrisie : Dieu ne serait donc pas parfait !!! Et il était incapable de prévoir et/ou prédire l’avenir des humains, peuple élu de Dieu ou non élu.

      Votre hypothèse conforte l’hypothèse d’un Dieu et des Elohim extraterrestres, qui ont manipulé génétiquement des hominidés, les ont suivi un certain temps. Ils sont dépassés par leurs créatures qui vont conduire l’humanité à sa perte. Après, si la terre reste habitable, ils pourront recommencer leurs expérimentations de Deus ex-machina !


  • zygzornifle zygzornifle 28 décembre 2017 15:44

    en chassant les marchands du Temple (avec les commerces liés aux offrandes) et en condamnant leur hypocrisie....


    le pauvre , il reviendrait il aurait du boulot a virer les boutiques des centre commerciaux et en plus la CGT lui tomberait sur le dos ..... 

  • njama njama 28 décembre 2017 15:52

    « Je suis la VÉRITÉ et la VIE » dixit Jésus

    ben non, il n’a jamais dit ça, vous faites une citation tronquée
    revoyez le chapitre 14 de Jean verset 6, qui plus est, ce verset ne peut se comprendre sans l’ensemble de ce chapitre.

    https://www.info-bible.org/lsg/43.Jean.html#14


  • Jean Keim Jean Keim 28 décembre 2017 16:15
    L’élément fondateur de la (des) religion(s) chrétienne(s) fut essentiellement le travail d’organisation du message en une doctrine consensuelle, dans ces mouvements divers, Saul de Tarse joue un rôle majeur, tout au moins c’est ce qu’ont voulu les dirigeants de cette époque.

    Quand après avoir été questionné par les apôtres Jésus leur répond : « Je suis le chemin, la vérité et la Vie », il ne parle pas de lui, d’une quelconque identité à laquelle il s’identifie, mais il fait acte de sa nature fondamentale, est-ce si difficile ne serait-ce que seulement à entrevoir ?

    Quand une personne pointe du doigt qq. chose, certains regardent le doigt, d’autres cherchent ce qui est montré ; de même quand nous lisons ce que Jésus a dit aux apôtres : « Je suis le chemin etc. », certains s’attachent à l’homme, quand d’autres cherchent le sens de ses paroles.



    • hugo BOTOPO 29 décembre 2017 16:54

      @Jean Keim
      Les Évangiles rapportent des actes et des paroles des décennies après la mort et l’Ascension du Christ : ce sont des « vérités d’Evangile » et non des vérités historiques.

      Dans les Évangiles Jésus répond à la question « qui est-tu ? », et non à la question « quel message divin veux-tu nous transmettre ? » « Quelle est ta nature fondamentale ? » Les disciples pêcheurs n’étaient ni des intellos ni des philosophes ! Ce n’est pas leur faire injure de leur dire qu’il était un chemin à suivre, détenteur de la Vérité et source de Vie.

      L’art et la manie de passer du descriptif au symbolique est dans la nature des religions pour interpréter, à leur façon, des textes sortis de leur contexte historique : ils se cachent derrière leur doigt pour faire deviner la lune.


    • Jean Keim Jean Keim 29 décembre 2017 22:05

      @hugo BOTOPO
      Oui je crois que je comprends ce que vous voulez exprimer, néanmoins si l’histoire et le contenu des Évangiles sont en accord, c’est une bonne chose.

      Quand Jésus dit : « je suis le chemin... », décrit-il 1- un degré (d’évolution) auquel il a accédé, ou qu’il est l’élu de Dieu, son fils bien-aimé, ou 2- un état (fondamental) qui de tout temps existe en nous et se révèle si l’esprit est libre de tout obstacle ?
      Si la première proposition est la bonne alors les religions ont une justification, si la deuxième est la bonne, alors les religions, les symboles, les interprétations doctrinales, les rituels, les méthodes initiatiques, les intermediaires entre l’homme et ce qui est fondamental, etc., sont des obstacles ; les deux propositions sont inconciliables.
      Je crois que les religions ont été inventées afin de justifier le monde tel qu’il est, se résigner et s’en tenir à la promesse qu’après viendra les récompenses en dédommagement des.injustices et des souffrances endurées ici-bas.


    • Jean Keim Jean Keim 30 décembre 2017 10:47

      @arthes
      Ce que je perçois comme une évidence est que la vérité ne passe pas par des savoirs, des symboles, des méthodes initiatiques, il ne peut y avoir un savoir ultime libérateur, tout savoir se limite à lui-même, même s’il est accru il reste un savoir qui demande du temps et de l’espace, en l’occurence la définition d’une prison. La vérité si elle ne rend pas libre, y compris de ne plus faire de choix, n’est pas la vérité.

      Ainsi nous ne savons pas et ne saurons jamais ce qu’est la vérité, elle est indéfinissable comme le bonheur, comme la liberté, il est cependant loisible de percevoir ce qu’elle ne peut pas être.
      Elle est un état d’être, Jésus était cet état d’être, cela qui était s’exprimait par lui, était en lui et était lui, et Jésus qui avec les mots de son temps parlait de son identité avec le Père, n’exprimait pas la revendication d’une personnalité en attente d’une reconnaissance, mais faisait en toute liberté la volonté de la vérité en marchant dans ses pas, et cette vérité est la seule vie véritable, elle est la Vie, rien de religieux dans cela, pas de quoi célébrer un culte.
      Le Chemin, la Vérité et la Vie, juste un état d’Être... 

    • Jean Keim Jean Keim 1er janvier 2018 16:59

      @arthes

       ???

      Vous n’avez pas pissé dans un violon... puisque j’ai réagi.

      Effectivement vous m’avez suggéré un certain aspect de votre vision, et j’en ai fait de même, comme je l’écris souvent, je dis que la vérité, la liberté..., par une démarche quelconque ne sont pas accessibles, c’est inhérent à leur nature.

      Quand au Christ, je ne sais pas ce qu’il est, je ne dis rien de sa nature, il est effectivement un mystère, aussi j’emploie rarement ce mot, étymologiquement Christ et messie ont la même signification mais le dire ne nous apprend rien, ce n’est qu’une démarche Intellectuelle, ce sont des mots-clés qui collent bien avec une tradition dont il s’est démarqué.

      Les Évangiles témoignent du mystère d’un homme exceptionnel, était-il plus que cela ? Il était le fils de l’Homme, le fils de l’humanité, et son message n’a aucun contenu initiatique, aucun dogme, cela est un fait, si cet homme de son vivant avait revendiqué un culte, il serait semblable aux innombrables dieux des religions antiques ou un guru qui a pété les plombs ou encore dans la lignée du dieu de l’ancien testament.

      Donc si vous m’avez lu jusque là, et si vous accréditez mes dires, alors vous devez m’accorder que je n’affirme rien de péremptoire, et chacun est « libre ??? » de penser ce qu’il veut et de le divulguer... s’il le croit utile.

      Si les religions, y compris l’Islam, y compris le bouddhisme sont en perte d’adhérents, ce n’est pas utile d’en créer de nouvelles ou de chercher à les revigorer.

      Les religions devraient disparaître, elles n’ont plus rien à apporter, place à l’inconnu, comprenne qui pourra. 


    • Jean Keim Jean Keim 2 janvier 2018 10:08

      @Zip_N
      Dire « nous » c’est ne pas se mettre au dessus du lot, dire « nous » c’est ne pas vouloir se démarquer, nous sommes les autres, ainsi nous sommes l’humanité et tout ce que nous exprimons nous vient de ce fond commun, le processus qui s’exprime est mental, c’est la pensée et elle ne peut restituer que le contenu dans lequel elle puise, c’est dans ce cadre intellectuel que la vérité est inaccessible, je ne vois pas ce que l’hérésie vient faire ici, l’hérésie est de penser qu’il y a des hérétiques.


    • Jean Keim Jean Keim 2 janvier 2018 18:01

      @Zip_N
      Nous « voyons » ce que notre mental traduit en pensées. 


      L’humanité actuelle est en train de se détruire et son environnement avec, elle agit en fonction de ce qu’elle pense, et nous sommes cette humanité, c’est un fait mais vous pouvez le réfutez.

    • Jean Keim Jean Keim 2 janvier 2018 20:18

      @Zip_N





  • L'enfoiré L’enfoiré 28 décembre 2017 16:32

    « Qu’en est-il aujourd’hui en cette période agitée par les découvertes scientifiques, les progrès pharamineux des technologies et les manipulations des esprits par les différents »big brothers« des diffuseurs des informations, des religions et des spiritualités de masse ? »


    Que préférez-vous être dans une période agitée entre religions ?
    Allez à Jérusalem et vous verrez toutes ces religions rassemblées en un seul point qui se regardent en chien de faïence avec la haine entre les dents. 
    Les religions sont aussi des diffuseurs d’informations toujours stabilisées dans des Ecriture parfois très sibyllines qui ont oublié de se mettre à jour avec les époques.
    En Sciences, la vérité n’existe jamais de manière immuable. Elle se remet en question en permanence avec le risque de réécrire ce qui se trouve dans les livres d’écolage.
    Au fait, encore une connerie de religions : le bien et le mal.
    Retournez à la chanson qu’interprète Johnny : « Oh Marie Si tu savais Tout le mal que l’on ME fait. Si je pouvais dans les bras nus ME reposer... ».
    Le bien, c’est toujours en se regardant dans un miroir, et le mal, que l’on trouve chez les autres.   


  • Tzecoatl Claude Simon 28 décembre 2017 19:32

    En science, la sensation d’amour, c’est avoir le cerveau rempli d’ocytocine, de dopamine et de sérotonine.


  • Jean Keim Jean Keim 29 décembre 2017 07:21

    Il n’y a pas en français de vocables différents pour désigner d’une part l’amour du sexe, des sucreries, des motos, des jeux ou d’autres choses triviales ou même simplement humaines, et d’autre part l’amour qui s’invite quand l’esprit est calme, le premier amour est au plaisir ce que le deuxième est au bonheur, ceci dit c’est une bonne chose tant l’amour qui vient dans le silence échappe à toute tentative semantique et d’appréhension Intellectuelle.


  • zygzornifle zygzornifle 29 décembre 2017 09:48

    Il était bien Jésus , pas un Jupitérien , il rendait la vue aux aveugles , faisait remarcher les paralysés , marchait sur l’eau , multipliait les pains et le vin , donnant la bonne parole a qui voulait bien l’entendre, en fait maintenant il finirait en prison avec un méga procès sur le dos ....


  • Crab2 29 décembre 2017 10:19
    La laïcité sans adjectif ajouté

    Le principe de laïcité et de neutralité religieuse consubstantiel à la République s’applique à l’État, à ses services publics et à ses agents https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/12/la-laicite-sans-adjectif-ajoute.html


  • zygzornifle zygzornifle 30 décembre 2017 13:48

    2000 ans après le christ on vit avec la société de l’antéchrist , tous ses représentants sont a la tete de tous les pays du monde ....


  • Samson Samson 13 janvier 2018 01:11

    « Je suis la VÉRITÉ et la VIE » dixit Jésus

    Déjà que çà n’aide pas à comprendre, vous démarrez fort,en commençant par amputer le verset auquel vous vous référez !

    « Jésus lui dit : »Moi, je suis la Voie, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sinon par moi.«  Jean, XIV, 6

    Bref !

    Dès le début de l’Évangile selon Saint Jean, Jean le Baptiste le présente :
     » Le lendemain, il voit Jésus venir vers lui et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Jean, I, 29

    Et quelle fonction pourrait donc avoir l’Agneau de Dieu, sinon sacrificielle ?
    Dans la Genèse, Dieu agrée le sanglant sacrifice d’Abel le pasteur, mais pas l’offrande de Caïn le cultivateur, qui par dépit assassine (sacrifie) son frère, nous rappelant par là que le fondement de tout sacrifice est à l’origine humain, l’animal n’étant jamais qu’un substitut relativement « efficace ».
    La profonde originalité du Christ et du Christianisme consiste en quelque sorte à racheter ce meurtre d’Abel par Caïn, en ce sens que, fondé sur sa crucifixion librement consentie, le rituel d’Eucharistie - par le mystère chrétien de la transsubstanciation - donne à consommer et ingérer aux apôtres, puis aux fidèles, le corps torturé et le sang versé de Jésus auquel elle substitue désormais valablement - pourvu qu’elle soit agréée - cette offrande du pain et du vin refusée en son temps de Caïn, ... Profondément cannibale dans son essence, l’offrande est - singulièrement pour ce qui concerne les religions du Livre - agricole !

    Et donc non, Jésus ne se pose pas en « possesseur de la Vérité » divine, mais bien plutôt en acteur de celle-ci.
    « « N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » Matthieu V, 17

    Quant à l’Amour :
    « Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? »
     Jésus lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit :
     voilà le plus grand et le premier commandement.
     Le second lui est semblable :Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
     À ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

    Matthieu, XXII, 36-40

    « l’Amor che move il sole et l’altre stelle »
    « L »Amour qui meut le soleil et les autres étoiles« 

    ’Dernier vers de »La Divine Comédie« de Dante Alighieri

    PS :
     »Au temps du Christ les connaissances biologiques sur la vie étaient réduites.«  smiley
    Parce que vous imaginez qu’un biologiste - entouré de ses syllabus, ses fioles, ses protocoles d’expérimentation et ses terminaux dans son laboratoire, connaît mieux la »vie« qu’un papou dans sa forêt, un paysan dans son champ ou un éleveur dans ses pâturages, tout familiarisés qu’ils sont depuis leur enfance à son contact ? Tout au plus leurs connaissances respectives diffèrent-elles dans leurs manières respectives de l’envisager !
    Et non, définitivement virez cet à-priori cet à priori d’un modernisme débile et consternant : si nos ancêtres et les ancêtres de nos ancêtres étaient des »primitifs", ils n’en étaient ni incultes, ni stupides ni arriérés pour autant, sans quoi nous ne serions probablement pas là ! Et même s’il est vrai que la poudre n’avait pas encore été inventée, ils méritent tout notre respect !

    Réaction un peu tardive, mais je ne vous ai lu qu’aujourd’hui !
    En vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


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