mardi 27 juin 2023 - par Mervis Nocteau

Lettre ouverte aux « païens » dont je suis, aux monothéistes en général, ainsi qu’aux « athées »

 

Être païen aujourd'hui, c'est curieux pour tout le monde. Le pape a beau fustiger notre époque en parlant de "repaganisation" en général, tout le monde se demande "mais de quoi il parle ?"... en dehors des milieux païens. Et il a beau condamner la pédophilie au sein de l'Eglise, en la comparant à d'antiques sacrifices païens, il ne trompe pas la recherche scientifique : malgré des sacrifices humains, c'est vrai, la recherche scientifique observe surtout le sacrifice de condamnés, de prisonniers, de volontaires gâtés, et même de rois en temps de malheur... et des nécropoles infantiles, de rares fois liées à une sélection "validiste" vues les rudesses d'époque, et massivement liées à la mortalité infantile élevée : c'était toujours le cas, voilà moins de deux siècles seulement, dans nos contrées.
Pour prendre de la hauteur : la peine de mort est largement pratiquée sur Terre, et n'a contre elle que la crainte d'imprudentes erreurs judiciaires - malgré les précautions, aujourd'hui instaurées, dans les pays développés - ainsi que des pruderies du type "qui sommes-nous pour..." pour nous débarrasser de criminels ? "Nous serions comme eux si nous faisons ça" : en quoi une méthode similaire, suscite-t-elle une identité naturelle ? Rien : c'est de la métaphysique émotionnée.
Hélas, il faut s'appesantir sur des phénomènes marginaux tels que les sacrifices humains, pour défendre le néopaganisme, du moins de l'Europe pré- et péri-monothéistes : pré- = ibère, celte, germano-scandinave, hellénique, romaine... péri- = scandinave viking, balte, slave, scythe... toujours durant la féodalité. Des phénomènes qui, déjà antiquement, étaient exagérés par les Romains concernant leurs voisins, afin de se donner bonne conscience pour les conquérir - tout comme on fit avec le colonialisme dernier, ou comme on fait face à la Russie - et qui le furent, évidemment, par les ecclésiastiques, afin de diaboliser ceux qu'ils combattaient (et qui les combattaient, d'ailleurs, aussi, en répondant aux tortures par des tortures).
Bref : dans nos contrées, le sacrifice humain, c'est surfait, et surtout, c'est un thème abusif, rapport à d'autres dérives ecclésiastiques, coloniales - qui sont aussi en partie ecclésiastiques, - industrielles et occidentales. Or, tout le monde sait que l'Europe n'est pas forcément l'Occident : revenons vers cette Europe non-occidentale, de nos jours bouffés par l'Amérique comme un burger anti-russe.

Le paganisme donc, c'est aujourd'hui curieux, parce que l'époque moderne, s'est faite sur un préjugé progressiste. Au départ, ce préjugé est techno-scientifique.
En philosophie, Auguste Comte - qui rêvait d'un monde dominé par les entrepreneurs, pas comme dans Cyberpunk 2077, mais c'est quand même son Devenir... - Auguste Comte, disais-je, parla de "positivisme". Le terme de positif a d'abord un sens juridique - en justice, on appelle positive une preuve, un fait, matériels ou empiriques : le positivisme ne jurent donc qu'à l'oeil, au témoignage corroboré, au faisceau de faits, une expertise, d'autres témoignages concordants. On peut dire que c'est méthodique dans son genre, le nez dans le guidon des choses.
Mais le positivisme, a un préjugé progressiste au plan moral, aussi. Connement, ça sonne comme la positive-attitude... mais le préjugé moral est le suivant : "l'Histoire religieuse de l'humanité, est l'Histoire d'une rationalisaton". D'abord des esprits foisonnants - Dieux ou autres, - ensuite un résumé en Dieu - invisible comme la pensée raisonnante, - puis avec tout ça - et après encore en philo - des pensées métaphysiques - de plus en plus raisonnables selon le positivisme, - jusqu'aux sciences - heureusement enfin hallelujah.
Le problème, c'est que les techniciens, métaphysiciens & savants n'ont pas attendu le monothéisme, pour exister, et le monothéisme fut et est toujours, largement un frein, pour les savoirs justes, de nos jours : parce que des monothéistes prétendent avoir le seul vrai Dieu, plus ou moins sur la base de leurs textes - mais plus moins que plus, quand on lit la Bible : ce Dieu ne demandait que l'exclusivité... - bref, parce que des monothéistes ont un Dieu exclusif, ils ont toujours du mal à encaisser les savoirs, qui contredisent leurs écritures saintes - sionistes, créationnistes, (petits) djihadistes, etc. - ou bien ils adaptent l'Histoire universelle, dans une perspective eschatologique - millénaristes, évocréationnistes, apocalyptistes, etc. En général ils pratiquent la dissociation cognitive entre le savoir et la croyance.
Où bien sûr, certains historiens de l'Antiquité nous rappellerons que, tout n'était pas rose, dans les religions polythéistes : après tout, Socrate fut condamné pour impiété. Peut-être, mais justement, le phénomène est suffisamment rare, pour être souligné, et Socrate n'était ni homérique, ni hésodien, dans sa vision de Dieux parfaitement justes : il était étranger. Atavisme clanique dans le civisme hellénique, quand dans un clan, quelqu'un remet radicalement tout en cause, on l'exclut - Socrate avait le choix de s'exiler, il préféra lui seul, se suicider. On ne fait pas pire, mais pas mieux non plus, de nos jours, avec les gêneurs. Or les suicidaires, se vengent contre le monde, en se suicidant, et je ne parle pas des suicides morbides ou séniles (euthanatiques) : les stoïciens frimèrent avec le suicide philosophique, on en connaît peu qui se suicidèrent, in fine, en dehors de circonstances tordues, telles que la commande de Néron à Sénèque.
Ainsi, c'est lorsque l'Europe chrétienne fit sa Renaissance - Renaissance des lettres antiques, dans le christianisme, occasionnant l'humanisme - que les Européens performèrent les sciences, telles que nous les connaissons méthodiques, comme aujourd'hui.

A lire aussi : « Lettre ouverte aux païens dont je suis,
et aux monothéistes en général »

C'est là que, comme dans ma première lettre ouverte aux païens dont je suis, et aux monothéistes en général - lettre qui ne s'adressait alors pas aux "athées", pour l'anecdote - il faut saluer l'existence du Dieu exclusif. Pourquoi ?... Parce que, à défaut d'être "le seul vrai Dieu", il reste le Dieu de la Vérité.
Vous savez, il y a des Dieux et des Déesses du tonnerre, de l'océan, de la guerre, de l'amour... cela ne signifie pas qu'ils se contentent de tonner, nager, guerroyer, énamourer. Un Dieu de la forge, tel que Gobannos chez les Celtes, se bat aussi, brasse la cervoise des Dieux, tout en incarnant le feu divin. Tanit, chez les Ibères, cumule l'amour et la guerre, mais domine aussi le culte ibère : cela motive sûrement le combattant dans son aspiration. Ou bien le Dieu Apollon, cumule soleil et art formel, et vit des amours malheureuses. Il n'y a pas d'imperméabilité. Ainsi le Dieu exclusif, a beau arguer intégralement d'exclusivité, il se trouve qu'il commet bien d'autres démarches, qui n'ont rien spécialement à voir, avec la Vérité. La guerre, l'alliance, etc. qui étaient basiquement du ressort d'autres Dieux, tels que le babylonien Erra ou l'avestique Mithra.
Naturellement, il fait ça pour la défendre, la Vérité. Or, dans un polythéisme sain, malgré la reconnaissance de ce Dieu de la Vérité, d'autres Dieux et Déesses, entreprennent des démarches véritables, véraces, véridiques, et vraies. Il n'y a pas d'exclusivité. Tout est transversal, comme la Vie. On peut même raisonner, en comprenant que les mensonges, en tant que mensonges, sont vrais : ce sont vraiment des mensonges, par essence, dans leur nature. De sorte qu'un Dieu, tel que Loptr chez les antiques Germano-Scandinaves/Loki chez les Scandinaves vikings, a aussi une vérité. Seuls les dupes, sont en fait dans le faux : le mensonge, en soi, a la vérité de l'artifice - et au diable Platon.

En tout cas, c'est parce que le Dieu exclusif, est un Dieu de la Vérité, que, culturellement, les sciences purent être inventées. C'est avec son souci d'exigence véritable, vérace, véridique, vrai, de la Vérité, qu'il mit lui-même fin à son propre règne. En effet, c'est dans un esprit de vérité, que les "athées" le contestent régulièrement. Du moins, au nom des sciences.
Je vais ici expliquer, pourquoi je mets le mot athée, entre guillemets : son usage est fautif. Athée signifie couramment, le sens qu'on suppose. Mais athée signifie proprement sans aucun Dieu - à l'état pur, un athée peut avoir une spiritualité. Par exemple, il peut être shaman, et croire aux esprits, c'est juste qu'il ne leur donnera pas une envergure divine. En fait, beaucoup "d'athées" adorent croire aux fantômes, au New Age, et tout un tas de théories complotistes, à caractère spiritualiste : c'est triste à voir. De même, le mot païen est mauvais, d'ailleurs, car il vient du latin paganus, signifiant rustre, et son emploi se généralise dans la Rome vaticane, par exclusive divine, toujours...

Le Dieu exclusif, est le Dieu de la Vérité, en effet, même pour un "païen" - un polythéiste. Tout d'abord, parce qu'on n'en connaît pas exactement d'autres. Il y a un purisme du Dieu exclusif : c'est d'ailleurs par purisme, qu'il s'est rendu exclusif. Mais aussi, pour d'autres raisons, dont l'une fut évoquée dans la première lettre...
La Vérité est fragile, la Vérité est faible. Nous le voyons bien de nos jours. Faussetés, fallaces, propagandes, obsessions événementielles, obsessions perspectives, ploutocratie, médiacratie, médiocratie, usucratie, résocratie, ochlocratie : du haut en bas de l'échelle sociale, la Vérité est menacée. Comme dans la Bible, on a du mal à la voir en face, elle est pauvre, et marginale ; comme dans le Coran, il y a des personnes qui encourent la colère, des égarés, des dénégateurs. Oui, c'est vrai.
Mais, le plus curieux, c'est qu'alors, ce Dieu de la Vérité, se prend pour la pure Vérité. Il faut dire, qu'il a de quoi : c'est le Dieu de la Vérité après tout... Hélas, en tant que tel, il ne supporte ni l'artifice, ni l'erreur, ni le détournement intellectuel (condamné pour purement diabolique) ni le détournement passionnel (condamné pour diaboliquement tenté).


Voilà comment, le Dieu de la Vérité, elle qui est si faible, devient le Dieu Vengeur, Colérique et Jaloux, ainsi que le Dieu Ascétique, Disciplinaire et Juridique : il voudrait que la Vérité détienne l'autorité suprême, et il en devient autoritaire, exclusif et violent. Mais il est vrai que l'autoritarisme, l'exclusivité et la violence, sont des expressions pures de l'instinct débridé : le Dieu de la Vérité n'a donc aucun problème à les employer. En tant que telles, elles sont idiotes (pareilles à elles-mêmes), tautologiques, exprimant un agir pur. Bref véritables, véraces, véridiques, vraies. Comme lui, elles sont ce qu'elles sont ("Je suis celui qui suis" ou "J'adviens tel que j'adviens", plus proche de l'araméen). C'est terrible, et on tremble devant lui.

Et pourtant, il abuse gravement, pardonne aux pires pécheurs, et du moins les aime. Car aimer, c'est prendre comme tu es, reconnaître tel quel. Seul un Dieu de la Vérité, peut faire ça, en effet. Ce qui ne l'empêche pas de te condamner : c'est tragique, pour lui, mais si tu refuses la Vérité, il te refuse, par tous les moyens, même les plus extrêmes, tels que la Géhenne éternelle - selon le mythe monothéiste. Où "forcément", c'est "lui" qui "a créé l'univers", en ce sens que l'Être de l'univers, est vrai. Le Dieu de la Vérité, a des prétentions sur l'Essence Cosmique. Son Verbe, en effet, ne peut qu'en énoncer la Vérité.
Toutefois, un polythéiste ne pense pas que ce Verbe, a besoin d'être chronologique : c'est abusif. Le "Commencement" des temps, n'a rien à voir là-dedans, il n'y en a peut-être pas, l'Être Cosmique est peut-être Cyclique. D'ailleurs, le Dieu exclusif se veut éternel, indépendant du temps. Son "Commencement", pour un polythéiste, signifie sa primeur, ou la pérennité de son principe, c'est-à-dire que tout est divinement vrai, que la Vérité trame le Tout. Nul besoin de Création continuée ni continue, selon les créationnistes et les évocréationnistes, monothéistes. Tout est toujours-déjà divinement manifesté.

De nos jours, même les "athées", poussent les vices du Dieu de la Vérité, à l'extrême. D'abord les scientifiques de la nature : nous l'avons vu, avec le positivisme. Il faut voir, aussi, le physicalisme. Des thèses au fond fantaisistes, car demeurant fidéistes, telles que celle du livre Dieu, la science, les preuves émergent alors : on admire l'univers au miroir de nos modélisations, donc on admire nos modélisations, tout ça pour dire, à la fin, que, "quand même, ça relève du miracle, un tel Dieu doit bien exister".
Même chez les "athées", le dogmatisme est sous-jacent, le matérialisme est spirituellement ressaisi, et les New Agers abondent (pseudo-physique quantique hindoue de psychologie transpersonnelle, etc.). Des dérivations, parfois des sectes, souvent une mentalité sectaire sans communauté, des formes de complotismes hagards. Finalement, les scientifiques préfèrent l'entre-soi. Mais répétez après moi le mot d'Einstein : "Dieu ne joue pas aux dés." Le problème, c'est que hasard vient de l'arabe, pour jeu de dés, et qu'après tout, l'existence du Verbe divin comme de nos modélisations si précises, peut métaphysiquement relever du hasard. Ce serait même leur liberté.

A ce point, il faut évoquer d'autres scientifiques. En sciences humaines, c'est la prétention à la Vérité, qui nous fourvoie, par exemple, dans le wokisme, entendu comme "vengeance de la Vérité (de certaines vérités) utilisées de façon abusives, comme prétendus arguments ad personam". Par exemple, les gauchistes accusent régulièrement les droitistes, de ne citer que les études scientifiques, qui appuient leurs idées anti-gauchistes ; au contraire, que font les gauchistes ? Ils citent les études, qui appuient leurs idées anti-droitistes. Tout le monde se renvoie les dés pipés.
Et moi-même, regardez : j'utilise bien les sciences humaines, pour la reconnaissance du polythéisme moderne, c'est-à-dire du renouement avec le polythéisme antique.

Je dis bien : renouer avec le polythéisme antique, car il y a des "néopaganismes" sans lien. Les prétendus druides, aujourd'hui, sont loin des druides, par exemple. En tout cas, c'est généralement le cas. Ils descendent, précisément, de la Renaissance, pourrait-on dire. Ils font suite à l'humanisme, aux interprétations aventureuses, de cette époque pionnière pour le néodruidisme. Par exemple, la confusion du mégalithisme et du druidisme, alors que les mégalithes remontent à plusieurs millénaires avant les Celtes, et même avant la déferlante indo-européenne, de laquelle advinrent contingemment les Celtes.

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Et pourtant, leur néodruidisme s'est développé, dans les contrées d'héritage post-celtique, au moins linguistique, dans la modernité, mais aussi légendaire, féodalement : Irlande et (Grande) Bretagne seulement... l'Espagne étant une errance moderne, héritée de la propagande raciste franquiste - du moins, concernant le Portugal, la Galice, les Asturies, antiquement italiques (on ne peut pas le dire autrement des Lusitaniens), helléniques (Galiciens, Asturiens) et puniques (Basques) certes avec des influences proto-celtes (hallstatiennes), celtes (laténiennes) et ibères (helléno-puniques) : ils ont tous une base indo-européenne, génétiquement, au départ. Prenons cette errance en exemple :
On peut dire qu'il y a bien eu des Celtibères au centre, sur les deux derniers siècles avant l'ère du Crucifié, qui ont doucement essaimé, çà et là, vers la Lusitanie, la Galice et les Asturies, certainement sous le coup de la romanisation, qui elle-même charria, et généralisa, des toponymes de type celte. Vraiment, on est sur du celt-ibéro-romanisme, pas du tout comparable aux Gallo-Romains dont le celtisme, précédait de longtemps. Le celtibérisme, c'est un essaim pré-romain, vite dissipé, et le festival interceltique de Lorient est dans l'erreur, depuis qu'il intégra le Nord-Ouest hispanique, dont les langues sont latines au point que, aujourd'hui, on dit des Galiciens qu'ils sont préposés à l'apprentissage du latin, avec leur variété linguistique. Cela remonte à l'époque lusitanienne, d'implantation italique... sans compter qu'à l'époque celtibère, les Romains témoignent, que les Galiciens se revendiquaient de Sparte.
Voilà bien tout l'enjeu néodruidique. C'était un exemple. Le Dieu de la Vérité réclame ses droits, en historiologie. Et pourtant, un néoceltibérisme est né, au Portugal, en Galice, dans les Asturies. Le celtisme est un phénomène culturel, logiquement. En tant que tel, à "Dieu" ne plaise, le celtibérisme est vrai, comme tel, phénomène culturel.

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Les questions qui se posent là, sont vieilles comme la philosophie polythéiste : ce sont les paradoxes d'Eubulide de Milet et de Plutarque de Chéronée : le paradoxe d'Eubulide de Milet, plus connu sous le paradoxe du sorite, c'est-à-dire du tas, demande la chose suivante : "si je rassemble des cailloux un par un au même endroit, à partir de quand puis-je dire qu'ils forment un tas ?" et le paradoxe de Plutarque de Chéronée, plus connu comme le paradoxe du bateau de Thésée, demande la chose suivante : "si j'hérite du bateau de Thésée, ainsi que mes héritiers sur plusieurs générations, et qu'il faut en changer progressivement les pièces défaillantes, au point que plus aucune pièce d'origine ne s'y trouve, puis-je toujours dire que c'est le bateau de Thésée ?" - des questions qui se posent avec la médecine prothétique, la médecine palliative, et le transhumanisme : "Où commence et où finit l'humain ?"... En fait, nous nous retrouvons là, face à des problèmes définitoires, qui engagent la logique pure, le logos, le Verbe, justement. Si le Dieu exclusif était un robot, il grillerait une diode. Mais, heureusement, nous avons ChatGPT, qui est mieux programmé :

Moi : Comment résous-tu ces paradoxes ?
ChatGPT : Les paradoxes philosophiques, tels que le paradoxe du tas ou le paradoxe du bateau de Thésée, sont souvent des questions complexes qui suscitent des débats et des réflexions parmi les philosophes. Il n'y a pas de résolution définitive à ces paradoxes, car ils soulèvent des questions fondamentales sur des concepts tels que l'identité, le changement, la continuité, etc. Cependant, différents philosophes ont proposé diverses approches pour les aborder. Voici quelques-unes des approches couramment utilisées :
1. Réexaminer les présupposés : Les paradoxes peuvent découler de présupposés sous-jacents ou de problèmes dans la formulation des questions. En réexaminant ces présupposés ou en clarifiant les termes utilisés, il est parfois possible de trouver une résolution ou une compréhension plus claire du problème.
2. Explorer des distinctions conceptuelles : Les paradoxes peuvent souvent découler d'une confusion entre des concepts apparentés, tels que l'identité et la similarité. En explorant et en clarifiant ces distinctions conceptuelles, on peut apporter des éclaircissements sur la nature du problème.
3. Considérer différentes perspectives : Les paradoxes peuvent parfois être résolus en examinant différentes perspectives ou cadres conceptuels. En adoptant des points de vue variés, il est possible de trouver des réponses ou des approches qui prennent en compte les différentes facettes du problème.
4. Proposer des solutions alternatives : Certains philosophes ont suggéré des solutions alternatives aux paradoxes, souvent en remettant en question les suppositions sous-jacentes ou en proposant de nouveaux cadres conceptuels. Ces solutions peuvent ne pas être largement acceptées, mais elles peuvent fournir des perspectives intéressantes pour aborder le problème.


Il est important de noter que la résolution de paradoxes philosophiques reste souvent sujette à débat, et différentes écoles de pensée peuvent avoir des perspectives différentes sur la manière de les aborder. Ces paradoxes continuent de susciter l'intérêt et la réflexion des philosophes, et leur exploration continue contribue à notre compréhension des questions philosophiques fondamentales.

Bref, le Dieu exclusif a des présupposés, des distinctions conceptuelles établies, sans considération perspective ni solution alternative. Et pourtant, bien que les Anciens Celtes soient "les Vrais Celtes anciennement", nous avons affaire à des Néo-Celtes, vrais en tant que tels (autoproclamés néo-celtiques), quoi qu'ils divergent parfois fâcheusement des Anciens Celtes. Et, ce, d'autant plus historiquement, qu'ils héritent de contrées de langues celtiques contemporaines... et encore, ce, d'autant plus historiquement, qu'ils parlent ces langues, en fait - exactement comme les Basques sont Post-Ibères. On a plutôt affaire à des Post-Celtes anciens, des celtophones advenus historiquement, dans la chrétienté puis la modernité. Et pourtant, si ces celtophones revendiquent un héritage, et même si des non-celtophones non-locaux, revendiquent un renouement gaulois, en tant que tels, ils ne sont pas faux : "Dieu" ne peut que faire la réponse du Perceval de Kaamelott, là. Il est impuissant.

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Et en même temps, il est tout-puissant. Puisque tout est vrai, le Dieu de la Vérité est partout : avec les Anciens Celtes, comme avec les Néo-Celtes les plus éloignés, de ce qu'on peut qualifier de post-celtique. Son Verbe trame tout le monde, puisque la Vérité a la primeur en tant que principe pérenne, c'est-à-dire que tout est divinement vrai, que la Vérité trame le Tout.
A ce stade, vraiment, on se croirait chez les sophistes. Les sophistes sont donc dans le vrai, mais on a perdu le Dieu exclusif, du monothéisme, au contraire, pour le Dieu de la Vérité, entre tous les Dieux et les Déesses polythéistes. C'est un Dieu inclusif, qui inclut même les exclusions. Qui les admet, les reconnaît, les tolère, les laissent s'épanouir, les laissent s'affronter, les laissent s'entretuer parfois. Qui s'en fout, parce que la Vérité est la Vérité, et il sait qu'elle a beau être faible et détorquée, elle reste pérenne et inviolable, éternellement.
De quoi rendre fou, en fait. Et c'est là qu'on aurait tort, de négliger les autres Dieux et Déesses. Car il est bien vrai que, pour vivre, il faut digresser. C'est la Vérité de la Vie, que d'être transversale : Darwin ne nous contredirait pas, avec toutes "les impasses évolutives" observées. Au hasard, le New Age...

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Et c'est là que je suis obligé de proposer un moratoire, auprès de tous les reconstructionnistes scrupuleux : ils veulent reconstruire une Antiquité, qui elle-même était pétrie de dynamiques folles, que nous ne sommes capables de reformer qu'à grands traits synthétiques, au prisme des traces. Leur démarche est sisyphéenne, au sens camusien, mais, au sens antique, elle est effectivement perçue comme criminelle et punitive, aujourd'hui.
C'est pourquoi les "païens" plus légers, s'offusquent des négations reconstructionnistes des Devenirs, entre-temps. Il est vrai qu'il y a des détournements fous, au point qu'on puisse dire que des amas ne correspondent pas aux tas observés, que des bateaux n'ont jamais pu être de Thésée. Mais il y a un immense no man's land, entre les thèses historiologiques et les récupérations. C'est à n'y rien comprendre, et tout le monde en profite, même un peu les reconstructionnistes, en faisant semblant de prendre les thèses historiologiques, pour des corps doctrinaux. Nous sommes devant l'impossible du Réel, psychanalytiquement. Mais de même, les imaginaires instituants abondent et trament vraiment les sociétés.
Néanmoins, il vaut mieux s'appuyer sur les thèses historiologiques, que les délaisser.

Prenons l'exemple des wiccans : c'est une adaptation moderne, Gerald Gardner ne s'en cachait pas, tout en se réclamant d'une inconnue Dorothy, prétendue sorcière traditionnelle de son état. Et la sorcellerie, héritière rurale des abâtardissements "païens", c'est quand même quelque chose, de même que la gnose, héritère érudite des spéculations "païennes". Tout cela s'appelle le Devenir. Par exemple : les Anciens Celtes et Germano-Scandinaves ne célébraient pas le solstice d'été, mais les chrétiens y placèrent à peu près les feux de la saint Jean, sur la base subvertie de la fête slave de Koupala, dédiée au soleil évidemment : de fil en aiguille ecclésial et sorcier, on s'est imaginé que les Celtes et Germano-Scandinaves fêtaient le solstice, et on les fête désormais en leur néo-nom, sur la seule base d'un moine nommé Bédé le Vénérable, qui évoqua une certaine fête de Litha, dont on ne sait absolument rien, et qui pourrait être issue de son imagination symétrique. Il est vrai, que ce n'est pas le polythéisme ancien, et pourtant des Dieux et Déesses sont mobilisés. Au sens large, non-gardnerien, involontaire, plastique, moi aussi, je suis un wiccan... et tous les "néopaïens" sont des wiccans. Rien n'empêche de rassembler toutes nos mouvances, autant qu'elles sont, sous ce terme de wiccanisme, des plus fascistes au plus anarchistes, des plus nordicistes au plus transculturalistes, des plus identitaristes au plus mondialistes.

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Wiccan, racine indo-européenne pour sacrifice. Car les polythéistes veulent la connaissance, mais toute la connaissance : pas seulement ce qu'on appelle scientifique, couramment... et elle implique bien des sacrifices, spirituellement, divinement, religieusement. Sous cet angle, ecclésialement, le Christ, en tant que sacrifice ultime, est un sacrilège : les "athées" lui doivent bien ça, qui désacralisent tout, et narguent toute tentative de resacralisation. Enfin c'est culturel, car théologiquement c'est tout de même l'autosacrifice d'un Dieu, Dieu de la Vérité, pour que la Vérité éclate, en effet, et la manifester et l'imposer. Mettons qu'un tel autosacrifice résonne divinement dans l'éternité.

Pourtant culturellement, cette nouvelle religion agitatrice sociale, pour se démarquer, renonça à la pratique du sacrifice remplacé par le mémorial de la Cène, au prétexte de cette éternelle résonance. Voilà pourquoi les chrétiens doivent toujours et tant, insister sur la Passion du Christ, au détriment de sa Résurrection : ils perdirent ainsi le sens traditionnel, et leur monde devint moderne, au bonheur des "athées", jusque dans le New Age, etc.
Un retour au sacrifice semble inévitable, que conservent les juifs et les musulmans dans leurs genres, raison de leur actuelle pérennité... quoi que, comme les chrétiens, ils commettent la tragique erreur de l'exclusivité. Comme Platon et d'autres, ils sont nombreux à préférer l'esprit de système et croient pouvoir être sauvés par le purisme de la Vérité, mais la Vérité c'est que la Vérité n'est pas la pureté, et la compagnie des Dieux et Déesses redevient salutaire, pour ne pas tomber dans l'égoïsme d'un seul Dieu...
... sans quoi, comme dans les péplums, nous en restons les victimes juives, les esclaves du Christ, les soumis islamiques - subordination, il est vrai, que ses meilleurs mystiques ont su comprendre comme acceptation, plutôt que contrition, la contrition n'étant qu'un moyen doloriste, singulier : le diable n'était que l'épouvantail, l'ombre projetée de "Dieu", pour qu'on ait la foi. Nul besoin de foi, quand on sacrifie : un coeur suffit, sans mauvais jeu de mot, mais ce coeur peut être celui d'un animal. Car les hommes et les Dieux ont vocation à se déjouer les uns les autres, au hasard, dans le sacrifice.
Le Dieu de la Vérité nous avait bien eus...

La boucle est bouclée.

 



152 réactions


    • Pascal L 3 juillet 2023 16:46

      @Divitiac I. Desgoths
      Il y a amour et amour. En Grec, il y a plusieurs mots différents : filia pour l’amour de la famille, enfants, parents... Eros pour l’amour dans le couple et Agape pour l’amour inconditionnel de Dieu. Ce dernier amour ne peut pas cohabiter avec le mensonge et la violence à cause de son inconditionnalité. Le plus violent est certainement Eros et il ne faut donc pas confondre. Il me semble que vous avez été blessé par cet amour là et que vous n’arrivez pas à vous en remettre.
      Ce que Dieu m’a annoncé s’est toujours passé très exactement comme annoncé, sans pièges. Vous voyez de la perversité en Dieu. C’est certainement vrai pour l’islam dont le Dieu est incapable d’aimer inconditionnellement et conduit certaines catégories de personnes vers l’enfer sans qu’ils puissent se défendre. Le Dieu que je connais juge le péché, mais jamais le pêcheur. Relisez les Evangiles, Jésus n’a jamais condamné personne et cette absence de condamnation permet une relation de confiance.

      Maintenant, vous affirmez que je mens, c’est un sophisme qui ne s’appuie sur aucun fait vérifiable. Donnez-moi des faits que je puisse me défendre.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 3 juillet 2023 17:28

      Combien de temps continuera-t-il à (se) mentir ? Ça des théories il en connaît, mais il ne lit pas : je lui parlais d’une Reconnaissance en Vérité comme Amour du Dieu, exactement ce qu’il appelle Agapé. Mais il (se) ment. Il a décidé d’être hostile à ma démarche, et ne fait que palabrer, en ne sachant pas ce que c’est que le factualisme, et (se) mentant avant son éthique de conviction hostile, simplement hostile, exactement comme l’égoïsme de son Dieu, qui est aussi celui de Mahomet, ne lui en déplaise.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 3 juillet 2023 17:30

      Il pratique sa forme de jésuitisme, son exégèse, sa disputatio, sa taqyia propre. Face à cela, la liberté d’expression est de trop.


    • Pascal L 3 juillet 2023 20:01

      @Divitiac I. Desgoths
      toujours des sophismes et toujours aucune démonstration digne de ce nom.
      « une Reconnaissance en Vérité comme Amour du Dieu » Est-ce du Français ? Je ne comprends pas cette phrase. Je ne vois pas le lien entre Reconnaissance et Amour...
      « du Dieu » L’article indéfini suppose la multiplicité des dieux, mais avec une majuscule, il est forcément unique. Quel Dieu ? 
      « égoïsme de son Dieu » des faits, des faits, des faits vérifiables...
      « qui est aussi celui de Mahomet » Les descriptions d’Allah dans le Coran n’ont rien à voir avec celles de Dieu dans la Bible. Il n’est pas possible d’affirmer qu’il s’agit du même Dieu ou alors démontrez-le... Vous semblez être très ignorant de la Bible et du Coran.
      «  éthique de conviction hostile » mais d’où vient l’hostilité alors que vous êtes fermé à tout dialogue. Encore un sophisme (inversion accusatoire).
      « la liberté d’expression est de trop » pour vous... Expression de mépris à mon égard. Vous refusez toute forme de dialogue et je constate la même chose lorsque j’essai de dialoguer avec des salafistes. Les salafistes sont enfermés dans une culture de l’excuse invérifiable qui tient lieu de vérité. Ils ont toujours plus à perdre avec la vérité qu’avec le mensonge. Ils ne peuvent voir que le Coran contient plus de 1000 incohérences alors qu’il est parfait pour eux.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 08:07

      @Pascal L
      Votre égocentrisme est psychotique, sociatrique quand il est partagé, fidéocentrique, et vous ne savez pas ce qu’est un fait ès sciences ou autres métaphysiques ontologiques factualistes idoines. C’est cela, qui devra être puni un jour.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 08:22

      Ceci étant dit, même vos détorcations, comme telles, sont divinement vraies. Ce sont d’autres sophismes, parce que les sophismes, c’est la vie.


    • Pascal L 5 juillet 2023 11:47

      @Divitiac I. Desgoths
      Cette fois ci nous avons l’Argumentum ad personam, le sophisme de dernier recours, celui que l’on sort lorsque l’on dispose de plus aucun argument. Je vous ai posé une question sur les faits vérifiables que vous pouviez m’opposer. L’absence d’argument sur ce sujet est déjà une réponse.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 5 juillet 2023 13:05

      @Pascal L
      Vous n’avez que vos dénégations qui, de fait, sont maladives. Je dis cela pour vous aider, navré que vous le preniez si mal, mais on est vraiment sur quelque chose comme une schizophrénie paranoïde. Désolé.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 5 juillet 2023 13:08

      Quand vous cesserez de dénier mes arguments... je n’en appelle jamais, moi, à mon expérience intérieure, en l’appelant « un fait » comme vous. Vous êtes aussi fana que vos salafs en vérité. C’est du tabassage. Vous appelez amour votre forcing. C’est, de fait, maladif. Gravement. Ceci explique bien des destructions & massacres anti-polythéistes, etc. par le passé et dans le monde encore récemment à cause de l’islamisme, à ce qu’on sait (mais combien d’éléments, sont tenus secrets par divers services aux motivations monothéistes ?). J’aurais dit allez au diable, si ce n’était pas votre Dieu et ses manigances.


    • Pascal L 5 juillet 2023 13:58

      @Divitiac I. Desgoths
      Alors ? toujours pas de faits vérifiables à m’opposer ? La Vérité ne peut pas se construire sur des arguments d’autorité. La démarche scientifique s’applique aussi dans ce domaine et elle ne peut exister que si les hypothèses peuvent être contestées avec des arguments solides.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 5 juillet 2023 15:33

      @Pascal L
      Je ne vous le fais pas délire !


  • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 28 juin 2023 18:03

    William Shakespeare : L’enfer est vide, tous les démons sont ici.

    Geronimo H : et ailleurs..


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 28 juin 2023 18:10

      @Géronimo howakhan

      Un démon , pour moi, est certes bien humain.
      Y a t’il plus que cela ? Je ne sais pas.
      Sa psyché a une particularité, seule la pensée analytique fonctionne, et elle fonctionne mal.
      C’est un outil, une machine, qui a un role vital pour ce qui est pratique, dans tout ce qui est non pratique elle est non seulement inapte mais dangereuse...
      Depuis Adam et Eve en tant que texte hermétique, , ne surtout pas chercher à comprendre , le sens se montre de lui même ou pas, nous sommes sur ce chemin,
      ce fut un choix...
      Aujourd’hui cela s’écroule de lui même...laissons le s’écrouler..
      ceci ne dit rien de la suite car si les « démons » qui ont un role vital et précis à jouer sont bien dans leur rôle, sans le savoir bien sur,
      par contre nous les auto proclamés gens bons sommes ceux qui déconnons réellement..
      Si le « démon » est éveillé c’est bien sur à cause de nous..
      ah ??


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 28 juin 2023 18:11

      @Géronimo howakhan

      ceci implique que nous avons mis en panne nos autres capacités......sans celle-ci nos vies n’en sont pas d’où cette haine rouge sang..qui est la tentative impossible de fuir la souffrance de nos non vies..
      ça fait très mal, les autres vont payer..


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 29 juin 2023 14:27

      @Géronimo howakhan
      C’est curieux cette athéodicée...


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 09:54

      En fait, comme nombre « d’athées », vous conservez bien des réflexes théistes, leur esprit de vengeance ordinaire...


  • SilentArrow 29 juin 2023 08:00

    @Divitiac I. Desgoths

    À vous lire, on se rend compte que les choses qui n’existent pas sont aussi compliquées que celles qui existent.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 29 juin 2023 13:30

      @SilentArrow
      Votre existentialisme est un positivisme.


    • SilentArrow 30 juin 2023 11:23

      @Divitiac I. Desgoths
       

      Votre existentialisme est un positivisme.

      Je suis heureux de l’apprendre.

    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 12:06

      @SilentArrow

      Dit autrement, vous ne reconnaissez d’existence, qu’à raison que vous pouvez observer, et quand on vous parle de ce qui, pour vous, « n’existe pas », vous ironisez. Vous continuez d’ailleurs là, pour qui me prenez-vous. Et néanmoins, ironie ou pas, ce qui fonde cette ironie, c’est le positivisme. Mais, contre-ironie de ma part, puisqu’il faut que je vous l’explique : pour l’existentialisme, l’existence humaine est précisément ce qui n’a pas d’essence, au sens de substance positive, déterminée. Il en va de même, ainsi, des Dieux, puisqu’ils participent de notre état d’être, et au-delà.

      Alors @Tous, je ne sais pas s’il faut parler de négativisme ou bien de diapositivisme là... mais certainement n’est-on pas sur du positivisme au sens comtien. Où pourtant, l’expérience du divin est positive en tant que telle, expérience, de même que tout est divinement vrai selon le Verbe du Dieu de la Vérité, puisqu’il énonce l’essence de tout.

      Dit petitement : ce n’est pas parce qu’on observe des dynamiques sérotoninergiques (entre autres) sans entrer dans le vécu d’unr personne, que ces dynamiques résument ce vécu.

      Au contraire, le vécu ne saurait n’être que le résidu de ces dynamiques, puisqu’il meut chacun... selon son vécu, quoi que les dynamiques sérotoninergiques passent pour les mêmes.

      Dit existentiellement toujours : les vécus sont hodologiques, relèvent des êtres-en-situation.


    • SilentArrow 1er juillet 2023 12:19

      @Divitiac I. Desgoths

      Je n’ai pas été clair. Ces dieux existent bel et bien, mais uniquement dans le crâne de ceux qui y croient. Ils n’ont pas d’existence à l’extérieur de ces crânes. Un peu comme un virus informatique qui n’existe vraiment que quand il est installé sur un ordinateur.

      Si je ne crois en l’existence de ces dieux à l’extérieur des crânes humains, ce n’est pas parce que je ne les vois pas, c’est parce que je vois dans les textes dits sacrés ou dans les légendes mythologique la façon dont ils ont été fabriqués.

      À chaque fois qu’une nouvelle religion apparaît, il y a un énorme travail de recyclage de ce qui faisait recette dans les religions précédentes. On reprend le même dieu, on lui débosselle la carrosserie, on lui fait une vidange d’huile et un plein d’essence, un coup de peinture et c’est reparti pour quelques siècles.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 12:42

      @SilentArrow
      Là, vous me fâchez. Les différentes portées des cultes polythéistes ont été subvertis et détournés, sans parler des saccages, des interdictions ni des massacres, pour faire de l’hénothéisme d’un seul Dieu (soit-il Dieu de la Vérité) le monothéisme de tous, à l’exclusion de tous les Dieux. Vous avez une foutue berlue, pour parler de continuité et de rafistolage. Enfin vous confondez l’ordre spirituel et l’ordre culturel, car culturellement il est évident qu’il y a eu des substrats, des survivances, des mutations. Mais votre mélange spirituel/culturel n’est pas heureux, et même pas au plan sémantique, purement sémiologique, charriez par le culturel et dont le culturel se trame aussi. Bref, votre « science » laisse gravement à désirer.

      Et vous continuez à « diaboliser » en renvoyant la croyance au néant, mais de manière « athée », non-spirituelle voire contre-spirituelle : c’est ce que vous faîtes en renvoyant cela dans les crânes. Car remarquez alors l’existence psychosociale des Dieux & Déesses : ils sont consubstantiels à l’hodologie, l’être-en-situation, dont je parlais. Le fait est que vous n’avez pas besoin d’y croire, pour être obligé de composer avec. Or, je vais vous faire une « confidence » : je ne crois pas spécialement dans les Dieux & Déesses, il n’y a pas besoin, en tout cas, de fidélité à ces Divinités, pour qu’elles soient, spirituellement comme psychoscialement (sinon vous ne seriez pas là à en discourir non plus).

      C’est, pour l’anecdote, la raison pour laquelle le terme d’athée est employé communément : de fait, bien que des termes tels que empiriste, vitaliste commun, ou même existentialiste, ainsi que nihiliste, devraient être appliqués aux « athées » (en tant qu’ils se croient eux-mêmes fidèles à « l’expérience »/« la vie »/« l’existence » ou bien croient à « rien, néant »)... il se trouve qu’ils doivent sans cesse se définir par rapport à la présence spirituelle comme psychosociale du -thée, theos, divin. Spirituelle au plan vécu/intrinsèque/esotérique, psychosociale au plan étudié/extrinsèque/exotérique. Et c’est au nom de ce dernier plan, que le premier plan devrait être nié ?

      Ce premier plan est celui du sémiologique au moins, que les sciences rabattent sur l’information. C’était ce que vous vouliez dire aussi, je suppose, par « dans les crânes ». Sauf que cette information, d’une part, comme le langage sur lequel des linguistes rabattent parfois le divin (à « des mots », des maladies linguistiques) en croyant qu’une novlangue orwellienne y changerait quelque chose... cette information n’est pas que « dans les crânes » : elle est socialisée, comme tout langage. D’autre part, l’essence de l’information est toujours indéterminée, quoi qu’on en cerne les supports et les y résume par positivisme/physicalisme/naturalisme. C’est là que nous touchons au Verbe de Vérité, du Dieu de la Vérité, où tout est divinement vrai, sophistiquement, puisque c’est verbal. Et quand bien même tu jugerais cela verbeux par péjoration, il n’en reste pas moins que c’est verbal, y compris ce jugement de « verbeux ».

      Tu crois ainsi pouvoir décréter quelque chose comme « faux », mais c’est impossible : tu n’as fait que le mettre en perspective, avec tes formes d’exclusions/diabolisations, seraient-elles « athées ». Et tu restes limités.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 12:47

      Au reste, les mythes peuvent être « lus » à différents niveaux, dont ne se privent pas les polythéistes, ni des monothéistes d’ailleurs  en dehors des fondamentalistes, que l’on retrouve infiniment chez les monothéistes, rapport aux polythéistes, qui sont difficelement fondamentalistes, à cause de l’écléctisme du poly, plusieurs.


    • chantecler chantecler 1er juillet 2023 12:54

      @SilentArrow
      Pas de dieux sans prosélytes .
      Et vraiment ces prosélytes sont aussi chiants , collants qu’envahissants.
      C’est un bond de plusieurs centaines voire milliers d’années en arrière auquel on assiste ...
      Qu’ils les bichonnent leurs dieux , qu’ils y croient , qu’ils les honorent , mais qu’il arrêtent de m’emmerder avec !
      C’est aussi insupportable que les plate formes téléphoniques !


    • Enki Enki 1er juillet 2023 13:18

      @Divitiac I. Desgoths

      Au reste, les mythes peuvent être « lus » à différents niveaux, dont ne se privent pas les polythéistes, ni des monothéistes d’ailleurs  en dehors des fondamentalistes, que l’on retrouve infiniment chez les monothéistes, rapport aux polythéistes, qui sont difficelement fondamentalistes, à cause de l’écléctisme du poly, plusieurs.


      C’est plus clair : un dieu monothéiste n’est pas du tout de même nature ni fonction qu’un dieu polythéiste.

      C’est bien pour cela que je rejette le mot « paganisme », (ou neopaganisme), qui est une malfaçon sémantique. Comme si vous vous revendiquer hérétique, alors que vous avez autre chose à présenter que le christianisme. Ça marche pareil avec le mot complotiste aujourd’hui, pour salir ceux qui ne pensent pas comme la doxa. Je ne pense pas comme la doxa et je ne me revendique pas complotiste, je ne rentre pas dans cette pathologie.

      Wikipedia, indique que les neopaganistes sont des new age. Vous êtes d’accord ? Le new age ne veut rien dire en soi non plus, c’est encore un mot fourre-tout, dans lequel il y a des sujets intéressants et d’autres délirants. Si vous rejetez le new age et revendiquez le neopaganisme, vous ne faite que vous battre avec des chiffons sémantiques, des étiquettes vides.

      C’est en ce sens que je pose les trois paradigmes fondamentaux : monothéisme, matérialisme et monisme. C’est bien plus éclairant et à chacun de se positionner sur ce qu’il est, au lieu de se positionner contre qui il est sans savoir lui-même qui il est.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 13:41

      @chantecler
      Vous êtes le prosélyte de votre « athéisme ». Mais, avant tout, votre « athéisme » ou matérialisme, comme dit @Enki (qui doit toujours relire ma lettre à son niveau) fut développé sans haine dans le polythéisme (@Enki dit monisme) sans vrai souci, contrairement au monothéisme, qui nous a tous tabassés avec son prosélytisme. Car le prosélyte, c’est d’abord lui, qui nous oblige à nous faire reconnaître, après lui. Vous vous trompez pitoyablement d’ennemi, au reste si vous me niez ou niez ma perspective, surtout avec votre vulgarité, il est normal que j’en débatte et lui oppose des arguments.
      D’ailleurs je n’ai parlé que du Verbe, mais c’est la même chose entre les réalités ésotériques et exoteriques des autres Dieux & Déesses : le Dieu prétendu unique parle juste plus facilement à tout le monde, par son abstraction Verbal et son domaine la Vérité, y compris aux « athées ».
      Maintenant si ces questions vous fatiguent, inutile de vous fatiguer à nuire aux autres.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 1er juillet 2023 14:06

      « La Vérité, tu l’aimes ou tu l’habites. »


    • SilentArrow 2 juillet 2023 10:52

      @chantecler

      Quand des témoins de Jéhovah frappent à ma porte, je leur dis que j’aimerais bien discuter avec eux, mais que je n’ai vraiment pas le temps car j’ai encore un tas de péchés à commettre avant d’aller dormir.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 2 juillet 2023 11:17

      @SilentArrow
      Je leur ai déjà fait le coup de « je suis le diable », mais j’étais plus jeune, je ne devais pas être le premier, et surtout : ils ne m’ont pas pris au sérieux. D’un point de vue psy, votre réaction comme la mienne alors, témoignent d’une systémie monothéiste toujours. Par empathie cognitive, nous nous prêtons à leur système, pour nous en débarasser. C’est à la fois ingénieux mais contaminé, et finalement irrespectueux. Pourquoi faudrait-il en faire des caisses devant eux ? A l’époque où du démarchage commercial avait lieu porte à porte, on mentait sûrement déjà sur le temps dont on disposait, mais on n’avait pas besoin de se gausser d’avoir des péchés à commettre ou d’être le diable. Pourquoi ce besoin de rejet, alors qu’il suffirait d’un refus ? Pourquoi ce besoin de moquerie ? Eh bien, parce qu’il y a un pacifisme légal-christique des chrétiens, en l’occurrence Témoins de Jéhovah : nous sommes de la même civilisation. Je ne crois pas que vous pavaneriez devant, au hasard, des Frères musulmans : par crainte d’être taxé de xénophobe voire raciste, et par crainte d’être agressé, peut-être aussi par ouvertitude à l’Autre civilisation, singulièrement mieux respectée que la vôtre (j’évoque toutes les raisons, cochez celles dans lesquelles vous entrez). Mais, il est vrai, les Frères musulmans ne démarchent pas (encore ?) ainsi. De manière générale, si vous rejetez, c’est que votre intention va au-delà de la négation de la spiritualité : vous êtes dans une dénégation, vous êtes dans un refoulement, ou une forclusion. C’est malsain(t) or, malsaint (avec un T), c’est toujours saint dans son genre. Jacques Lacan en avait bien parlé, mais il s’imaginait qu’on n’en sortait pas si mes souvenirs sont justes  et, s’il s’imaginait qu’on en sort, tant mieux, mais on n’a pas besoin de l’invoquer ni de le lire non plus pour ça.


    • Enki Enki 2 juillet 2023 15:10

      @Divitiac I. Desgoths


       @Enki (qui doit toujours relire ma lettre à son niveau) 


      Oui, j’ai lu votre lettre. A mon niveau, j’ai eu de la peine à suivre vos explications : vous passez d’un sujet à l’autre pour pointer à chaque fois ce qui ne va pas, mais à la fin, je n’ai rien ramassé. Peut-être que je comprends mieux en lisant vos commentaires. Vous n’êtes pas matérialiste, et là-dessus nous sommes d’accord. Après vous hésitez entre monothéisme et moniste, vous êtes flottant. Et c’est ça qui m’intéresse : ce que vous avez dans le ventre, non pas pour savoir si vous êtes comme moi, mais pour confronter plus aisément des états de pensées. Et vous avez le droit d’avoir des incertitudes, mais vous ne les mettez pas en évidence. Pour ma part, je sais dire « je ne sais pas », ou « j’hésite ».


      Si le quantique m’intéresse, particulièrement la non localité, ce n’est pas pour me mettre une toge et chanter youpi avec un tambour, même si j’ai des pratiques spirituelles. Mais parce qu’il y a des spéculations intéressantes à faire sur l’intrication quantique. Les scientifiques n’en connaissent pas la raison. Pour ma part, il me semble que les concepts du Wuji et du Yin Yang, sont les bons instruments à jouer pour trouver la loi de cohérence aux comportements quantiques.

      Si vous voulez trouver les secrets de l’Univers, pensez en termes, d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration. Non seulement je suis d’accord avec cette déclaration de Nikola Tesla, mais en plus, je pense que cette invitation à la recherche est valable aussi bien matériellement (pour les scientifiques), que spirituellement. Ce sont les deux versants que j’ai déjà mentionnés de la montagne : il faut être hémiplégique de la tête pour penser que l’un doit écraser l’autre, pourtant nous en sommes là.


      Et la compréhension globale de l’Univers, puisqu’on est dedans (et déjà de la Terre), et un matériau plus sûr pour chercher « la Vérité », qu’un dieu monothéiste purement conceptuel, hors de tout, comme vous essayez d’amalgamer dans votre article. N’est-ce pas la continuité de la démarche des peuples et cultures européennes pré-romaines pour lesquelles vous plaidez ?


    • Enki Enki 2 juillet 2023 15:14

      Et la compréhension globale de l’Univers, puisqu’on est dedans (et déjà de la Terre), est un matériau plus sûr 


    • SilentArrow 2 juillet 2023 16:13

      @Divitiac I. Desgoths
       

       Je ne crois pas que vous pavaneriez devant, au hasard, des Frères musulmans : par crainte d’être taxé de xénophobe voire raciste, et par crainte d’être agressé, peut-être aussi par ouvertitude à l’Autre civilisation, singulièrement mieux respectée que la vôtre (j’évoque toutes les raisons, cochez celles dans lesquelles vous entrez).

      Y a-t-il des frères moustoufs dans la salle ? 

      J’aimerais leur dire ce que je pense de l’islam.

      Une religion, il est plus difficile d’y entrer que d’en sortir ; une secte, c’est le contraire. L’islam, on y entre en ânonnant quelques charabias devant témoins, mais si on veut en sortir, on est menacé de mort. L’islam répond donc parfaitement à ma définition de secte.

      On ne discute pas avec une secte : on la détruit. La France a tort de considérer cette saloperie qu’est l’islam comme une religion et de lui accorder les privilèges correspondants. Elle doit faire comme Charles Martel.

      Que dire d’autre de l’islam ? Que le Coran a été « incréé » au cours des deux premiers siècles de l’islam sous la supervision de califes vicieux. C’est donc un faux en écriture en ce sens qu’il n’est pas ce que prétendent les moustoufs. Que le prétendu prophète tel qu’il est décrit dans la littérature islamique était un voleur, un menteur, un assassin, un tortionnaire, un pédo-criminel, bref, un parfait trouduc. Que Allah, la Bête de La Mecque, bricolée à travers le Coran sur le modèle du dieu de la Torah est un monstre sanguinaire encore pire que ce dernier.

      Si nos frères moustoufs on eu l’impression d’être insultés par ce commentaire, je suis d’accord pour utiliser un langage plus respectueux à l’avenir, à condition qu’ils décrottent leur maudit Coran de tous les noms d’oiseaux et des menaces de mort dirigés contre les gens comme moi.

      Vous ais-je donné l’impression d’avoir peur d’être taxé de racisme, d’islamophobie, de xénophobie ou de manque d’« ouvertitude » ?


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 2 juillet 2023 18:33

      Je suis lassé.


    • Enki Enki 3 juillet 2023 07:38

      @Divitiac I. Desgoths

      Je suis lassé.

      C’est dommage…

       

      Ça, par exemple : ça fait longtemps que je pense que les plantes ont une conscience (même si cette conscience ne se manifeste pas du tout dans le même état que le nôtre).

      Il faut être ravagé au new age pour penser ça, n’est-ce pas ? Ou complotiste : vous avez utilisé le mot dans votre article.

      Pour ma part, c’est la pensée moniste qui me permet cela.

      Eh bien c’est percé.

       En récupérant un détecteur de mensonges, qui enregistre les influx causés par des émotions, deux fils ont été branchés sur des feuilles via des petites pinces.

      Les plantes émettent une grande variété d’influx selon l’espèce, le contexte, la situation évènementielle. Avec une base de claviers numériques à différents sons (trompettes, carillon, bambous, piano…) la plante choisit son clavier. Entre deux plantes branchées avec ces appareils, elles interagissent vers un échange qui se traduit musicalement. Les plantes n’aiment pas le feu. Constat a été fait qu’une plante domestique réagit à l’approche d’un briquet. Mais quand la même personne revient plus tard avec le briquet, la plante reste « calme ».

      https://leblogduherisson.com/le-chant-des-plantes-decouvrez-le-secret/

      https://chantdesplantes.leparede.org/


    • chantecler chantecler 3 juillet 2023 07:46

      @Enki
      Oui,
      Le système nerveux d’une carotte est d’une complexité inouïe !
      C’est très cruel de manger des carottes !


    • Enki Enki 3 juillet 2023 08:09

      @chantecler

      Allez voir les liens avant de réagir sans savoir de quoi ça parle...
      Sinon, je vous rassure, je ne vous recommande pas de manger des cailloux ni du plastique.


    • SilentArrow 3 juillet 2023 12:59

      @Enki
       

      Ça, par exemple : ça fait longtemps que je pense que les plantes ont une conscience (même si cette conscience ne se manifeste pas du tout dans le même état que le nôtre).

      C’est bien probable. Les plantes n’ont pas de système nerveux mais disposent d’un système hormonal. En tous cas, il s’agit ici d’un problème auquel une étude scientifique attentive peut apporter une réponse.

    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 3 juillet 2023 13:08

      Pourquoi ne suis-je pas étonné, que tout cela finisse dans le végétatif ?


    • xenozoid Xenozoid 3 juillet 2023 13:09

      @SilentArrow

      je suis candide : 
      la communication entre plantes existe, selon des biologistes grace au mycelium, mais elle se ferait sous terre entre les racines et le microbiote et des symbioses dessous, qui représente (un autre monde)aussi de la bio mass,(abiotique ?) jusqu’a plusieur kilometre de profondeur avec les bactéries


    • SilentArrow 3 juillet 2023 14:11

      @Divitiac I. Desgoths
       

      Pourquoi ne suis-je pas étonné, que tout cela finisse dans le végétatif ?

      Ne faudrait-il pas dire « dans le végétal » plutôt que « dans le végétatif » ?

      Le végétal, c’est le monde réel. Après une excursion dans le monde abracadabrant des dieux, il est toujours bon de se retrouver les pieds sur le sol ferme.


    • SilentArrow 3 juillet 2023 14:21

      @Xenozoid

      C’est un sujet passionnant. Il faut rester ouvert (candide ?), mais sceptique aussi.


    • Enki Enki 3 juillet 2023 14:25

      @SilentArrow

      Oui, quelques études publiées dans des revues scientifiques (Italie, France, Etats-Unis, japon…), mais c’est encore épars, avec des chercheurs universitaires isolés. Pour autant, on admet un système géré de signalisation électrique, chimique et une capacité à accumuler de la mémoire.

       

      Pour le sujet d’ici, la plupart des gens consomment dans le magasin du prêt à penser, avec leur caddie : « je veux ça, je ne veux pas ça… », ce qui est bien triste. C’est bien plus intéressant de développer la pensée par soi-même.

      Ce genre d’affirmation que les plantes ont une conscience ne perturberait sans doute pas des chamanistes, animistes, peuples des forêts, Yggdrasil, du Nord de l’Europe est là pour l’attester…


    • Enki Enki 3 juillet 2023 14:31

      @Xenozoid

      C’est un autre chemin de compréhension du végétal, congruent à celui évoqué au-dessus, en effet. Il est admis maintenant qu’il y a deux forêts complémentaires : visible/invisible, ou au dessus/en dessous et que tout fonctionne en dense réseau, peut-être à masses équivalentes, comme vous le suggérez. C’est le WoodWideWeb, ou Internet des forêts, (choix d’expression que je ne trouve pas très judicieux).

      C’est la Canadienne Suzanne Simard, vers 2010, qui levé le lièvre, si je puis dire, avec le biotope bi-forestier à partir d’un arbre-mère. Elle a dit avoir été inspirée des travaux de Lovelock/Margulis sur la théorie Gaïa.

      Le WoodWideWeb est maintenant une activité scientifique à part entière, avec divers chercheurs et fertile en découvertes puisque c’est neuf.


    • xenozoid Xenozoid 3 juillet 2023 14:32

      @SilentArrow

      on n’avance pas sans les doutes et son sceptisisme,quand je rigole de toi je rigole de moi aussi, mais le fond est la,du fond de ton heure ,reglé par degrés, rien n’est figé et toute vérité est un obstacle si elle est figée, c’est bon pour tout le monde même et surtout le scientifique,


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 08:18

      Ter repetita : la bonne nouvelle, c’est que tout est divinement vrai. Mais on est certes pas dans le même ordre métaphysique que le Divin, encore que ce soit tramé par des Dieux & Déesses, dans leur ordre. Autre bonne nouvelle : le polythéisme n’est pas là pour entraver la recherche.

      Mais si vous faites ici de l’entre-soi, c’est comme ce que je disais dans la lettre ouverte, où si vous escomptez témoigner de votre bien-être comparatif dans vos démarches, eh bien, c’est de l’entre-rassurance (comme un groupe de soutien) et du prosélytisme (comme un groupe de pression) exactement comme @Pascal L appelle « factuelle » son fidéocentrisme (le fanatisme forme des doubles groupes de soutien et de pression).

      Vous êtes alors justes scientistes, scientocentriques. Ce n’est pas spirituel : c’est HS. Vous ignorez la connaissance spirituelle.


    • Enki Enki 4 juillet 2023 14:19

      @Divitiac I. Desgoths

      .

      Mais on est certes pas dans le même ordre métaphysique que le Divin

      Eh bien expliquez nous, on attend.

      .

      Mais si vous faites ici de l’entre-soi

      L’envers, c’est la guerre de tous contre tous. A vous de voir...
      Sinon, ne pas se dénigrer les uns les autres ne veut pas dire être d’accord, si c’est cela que vous n’avez pas compris.

      .

      si vous escomptez témoigner de votre bien-être comparatif dans vos démarches

      Généralisation. Si c’est pour Pascal L, voyez avec lui, moi, c’est Enki, enchanté.

      .

      Vous êtes alors justes scientistes, scientocentriques. Ce n’est pas spirituel : c’est HS.

      Se demander si les plantes ont une conscience, c’est scientiste, en effet... J’en parlerai à Laurent Alexandre. 
      .

      Vous ignorez la connaissance spirituelle.

      Chouette, expliquez-moi ça, dites-moi, je toutoui.

    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 15:59

      @Enki

      Eh bien expliquez nous, on attend.

      Pauvre défiance... Mais voici l’explication : il y a le Divin, et ce qu’il manifeste.

      L’envers, c’est la guerre de tous contre tous. A vous de voir...
      Sinon, ne pas se dénigrer les uns les autres ne veut pas dire être d’accord, si c’est cela que vous n’avez pas compris.

      Qui a dit cela ? Mais l’entre-soi peut très bien être une mauvaise paix, une hypocrite guerre. Vraiment, pauvre défiance !

      Généralisation. Si c’est pour Pascal L, voyez avec lui, moi, c’est Enki, enchanté.

      Vous craignez la comparaison, et pourtant vous la soutenez, à cause de votre pauvre défiance. Forme de pré-fanatisme, d’hypernarcissisme défiant.

      Se demander si les plantes ont une conscience, c’est scientiste, en effet... J’en parlerai à Laurent Alexandre. 

      Parlez-en à qui vous voudrez, on restera dans l’ordre de la manifestation par le Divin. J’en parlerais plutôt aux Dieux & Déesses de la Fertilité smiley smiley smiley

      Chouette, expliquez-moi ça, dites-moi, je toutoui.

      Tout tout tout vous savez tout sur le zizi, le vrai le faux le laid le beau le dur le mou qui a un grand cou le gros touffu le p’tit joufflu le grand ridé le mont pelé. Ou comme je vous disais tout à l’heure : il y a la connaissance finie, et la connaissance infinie.

      Savoir si les plantes ont une conscience, c’est comme se demander si les animaux en ont une. On dit désormais sentience, pour les aisances, mais qu’est-ce que les humains sinon cela, une sentience, et le mot sens qui signifie tout à la fois perception, sensation, signification. Tout ceci est d’un ordre inférieur, ici-bas, ce qui ne veut pas dire, ordre pitoyable.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 16:01

      Les pseudo-physiciens quantiques New Agers adorent mélanger les deux ordres.


    • Enki Enki 4 juillet 2023 16:44

      @Divitiac I. Desgoths

      Mais voici l’explication : il y a le Divin, et ce qu’il manifeste.

       Réellement, vous pensez expliquer quelque chose ?

      A part la tautologie, vous n’avez rien dans votre tiroir ?

      Voyez ce que vous écrivez, vous ne répondez à rien, hormis produire :

      - des amalgames (Pascal L est qqu’un, moi un autre, je n’ai pas vu d’entre soi entre nous deux : on n’a même pas échangé),

      - des fabrications de nouvelles étiquettes dénigrantes (Forme de pré-fanatisme, d’hypernarcissisme défiant) ,

      - des émoticons ricanants,

      - des moqueries (le zizi),

      - du dédain creux et vide de vaniteux (ordre pitoyable).

       

      Je vous laisse.


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 20:21

      @Enki
      Navré que vous le preniez ainsi, c’est-à-dire tout à l’envers, vous êtes susceptible et vexable pour rien.

      Réellement, vous pensez expliquer quelque chose ?

      J’explique quelque chose, mais pas dans l’ordre positiviste. C’était le propos de la lettre ouverte.

    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 4 juillet 2023 20:22

      C’est dommage, de se pseudonymer Enki pour en arriver là...


    • Mervis Nocteau Divitiac I. Desgoths 5 juillet 2023 13:10

      Un conseil : cherchez sérieusement voir, du côté des cultes du phallus. Vous n’êtes pas prêt à connaître la Vérité divine.


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