mardi 17 novembre 2009 - par
Lucifer
Les grandes manipulations, ou comment faire prendre des lanternes pour des vessies.
Ombre et Lumière sont un ensemble dans lequel est contenu probablement nombre de ce qu’on appelle « vérité », chose hautement casse-gueule, que certains tentent d’organiser, alors qu’il y a perpétuel mouvement, rythme.
Il y a comme un problème avec le nom Lucifer, et surtout dans la tradition chrétienne qui en a fait un « méchant ». Modestement je vais essayer de m’y retrouver avec ce dont je dispose.
Apparemment le nom Lucifer est comparé au Diable, à quelque chose de mauvais, de négatif, de pouvoir, de possession, etc. Positif et négatif existent bien. Libre à certains de croire en des forces négatives, comme le font les satanistes. Sataniste indiquant le sens de : culte de Satan. Hors en sumérien, Satan, Sa-tam, indique un administrateur territorial. Ainsi le Satan était le propriétaire de la Terre et aussi un « ange » important au service de Dieu (Yavhé). Ce Satam dirige les opérations dans la plaine mésopotamienne qui se nomme Edin (Éden). L’Éden indique le plaisir. Dans la Genèse, le « Jardin des délices » construit par Dieu ; dans la Cabale, le « Jardin des délices » ou lieu d’initiation aux mystères, selon H.P. Blavatsky. Eden est donc un terme sumérien qui désigne une plaine, une steppe, des plantations (selon le contexte). Il est toujours question de Jardin, mais dans le cas de la Mésopotamie, ce sont les humains qui travaillent dans ce Jardin pour le compte des Anunnaki (Voir le livre de Anton Parks : Le Testament de la Vierge, Éditions Nouvelle Terre).
Lucifer est attaché à la lumière. Lumière est un mot, comme le mot Feu, comme le mot Eau, qui pourrait tenir, et encore, dans 20 volumes de 1000 pages chacun ! Tout est double, et le contraire de la lumière c’est l’obscurité.
La lumière peut être ténèbres ou lumière abstraite ou absolu. Ainsi le passage est très étroit et l’on peut facilement tomber dans le satanisme ! voire les dérives en magie blanche ou noire. La voie entre le choix de ce qui serait le bien et le mal est complexe ! Toute dualité pose problème digne d’une ingénierie d’études très poussées. D’ailleurs l’Église Chrétienne a associé les ténèbres au Diable, comme s’il y avait une inversion. Qui fait une inversion : les Chrétiens, ou les Satanistes ? D’où peut-être les accusations de satanisme contre les Papes de notre époque.
Sans ténèbres pas de lumière ! ou du moins elle est à l’état latent. Et c’est bien dans les caves, les grottes sombres que l’on trouve les « Trésors » ! Platon avec sa Caverne est devenu à la mode en étant souvent cité.
La lumière peut être ténèbres ou lumière abstraite ou absolu. Ainsi le passage est très étroit et l’on peut facilement tomber dans le satanisme ! voire les dérives en magie blanche ou noire. La voie entre le choix de ce qui serait le bien et le mal est complexe ! Toute dualité pose problème digne d’une ingénierie d’études très poussées. D’ailleurs l’Église Chrétienne a associé les ténèbres au Diable, comme s’il y avait une inversion. Qui fait une inversion : les Chrétiens, ou les Satanistes ? D’où peut-être les accusations de satanisme contre les Papes de notre époque.
Sans ténèbres pas de lumière ! ou du moins elle est à l’état latent. Et c’est bien dans les caves, les grottes sombres que l’on trouve les « Trésors » ! Platon avec sa Caverne est devenu à la mode en étant souvent cité.
Et comme dit une devise Alchimique mentionnée dans L’œuvre au Noir, de Marguerite Yourcenar :
« Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore ».
Lucifer c’est aussi :
Luci faire, et fer (avec l’aide de la lumière).
Luci faire, et fer (avec l’aide de la lumière).
Après ça, il n’est pas étonnant que l’on ait pris et continue à prendre les Alchimistes pour des diables (puisque les Alchimistes « aident » la Nature et se comportent donc comme des créateurs à la place du Créateur, l’alchimie étant souvent appelée Art).
Tout comme on peut en arriver à douter : de l’Alchimie, en retournant dans le monde profane ; de douter de Dieu : la plongée dans l’obscurité spirituelle, « l’heure terrible où Dieu n’est pas vrai et où je continue à l’aimer quand même » (Marie Noël 1883 - 1967). Sainte Thérèse de Lisieux (1873 - 1897) fut envahie des plus épaisses ténèbres le jour de Pâques alors qu’elle n’avait que 23 ans.
Comme tout ce qui est dans la Nature : EN DISCONTINUITÉ, Paul Claudel expliquait : « On ne va pas d’un seul coup à la Lumière. On y va par le chemin de l’obscurité. On ne quitte pas l’obscurité une fois pour toutes, c’est un va-et-vient continuel de l’un à l’autre ». (Paul Claudel, Mémoires improvisés, Éditions Gallimard)
Tout comme on peut en arriver à douter : de l’Alchimie, en retournant dans le monde profane ; de douter de Dieu : la plongée dans l’obscurité spirituelle, « l’heure terrible où Dieu n’est pas vrai et où je continue à l’aimer quand même » (Marie Noël 1883 - 1967). Sainte Thérèse de Lisieux (1873 - 1897) fut envahie des plus épaisses ténèbres le jour de Pâques alors qu’elle n’avait que 23 ans.
Comme tout ce qui est dans la Nature : EN DISCONTINUITÉ, Paul Claudel expliquait : « On ne va pas d’un seul coup à la Lumière. On y va par le chemin de l’obscurité. On ne quitte pas l’obscurité une fois pour toutes, c’est un va-et-vient continuel de l’un à l’autre ». (Paul Claudel, Mémoires improvisés, Éditions Gallimard)
La traversée de ce que l’on nomme la « nuit spirituelle », ou je dirais plutôt, un instant en suspens ou SILENCE, est loin d’être un doute ou un scepticisme profond, ou une perte de foi, c’est un passage quasi obligé dans l’itinéraire des grands mystiques. Saint Jean de la Croix (1542 - 1591), poète et Saint, consacra une grande partie de ses écrits à ce Silence, à cette nuit, à ce noir ; on le surnomma même « Docteur des nuits ».
La pose, le Silence, le noir, la nuit, calmer son mental, le Wou-wei ou non agir du Taoïsme, le « lâcher prise » : « Je prie Dieu de me libérer même de Dieu » écrivait Maître Eckhart.
La pose, le Silence, le noir, la nuit, calmer son mental, le Wou-wei ou non agir du Taoïsme, le « lâcher prise » : « Je prie Dieu de me libérer même de Dieu » écrivait Maître Eckhart.
Lucifer vient de Luce, la Lumière. Luciole, cet insecte coléoptère lumineux symbolise non seulement la Lumière, mais en Chine cet insecte est le compagnon des étudiants pauvres en leur fournissant la lumière pour leurs études nocturnes. Le Japon célèbre une fête des lucioles (Voir le dictionnaire des symboles, de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, chez Robert Laffont).
Le sens de la lumière est peut-être né de l’observation de la pousse des plantes. La lumière est indissociable de l’ombre, et comme tout symbole et toute dualité, le côté sombre de la lumière en Égypte ancienne était Seth : la lumière des ténèbres.
Tout comme le Rouge est caché dans le Vert, sa couleur complémentaire ; le vert de gris dans le cuivre ; la chlorophylle et le sang rouge de mammifère...
Dualité exprimée fortement par le Yin et le Yang, dans lequel le Yin contient la latence du Yang et l’inverse ; tout comme le mouvement entre le Soufre et le Mercure du symbolisme alchimique. Haut et bas, Ciel et Terre, beaucoup de choses en miroir.
Beaucoup de choses sont en inverse, en croisement. Ainsi l’ange déchu de la tradition chrétienne ne l’était pas avant sa chute ; le dieu Seth de l’Égypte ancienne ne fut pas toujours mauvais, le feu sethien sert par exemple pour la germination de graines dans les sept Puissances de la déesse Sechat ; le dieu Ptah possède un bâton dont la tête représente Seth (dans le sens de l’adversaire mettant en mouvement les contraires) ; Seth a même défendu Rê le Soleil sur sa barque. Seth qui est aussi indiqué comme le mauvais côté du symbole Osiris. Seth est associé au terrible mental, à l’intellect.
Termes autour de la lumière dans le français du Moyen Age, avec la source Lu, Luce :
Le sens de la lumière est peut-être né de l’observation de la pousse des plantes. La lumière est indissociable de l’ombre, et comme tout symbole et toute dualité, le côté sombre de la lumière en Égypte ancienne était Seth : la lumière des ténèbres.
Tout comme le Rouge est caché dans le Vert, sa couleur complémentaire ; le vert de gris dans le cuivre ; la chlorophylle et le sang rouge de mammifère...
Dualité exprimée fortement par le Yin et le Yang, dans lequel le Yin contient la latence du Yang et l’inverse ; tout comme le mouvement entre le Soufre et le Mercure du symbolisme alchimique. Haut et bas, Ciel et Terre, beaucoup de choses en miroir.
Beaucoup de choses sont en inverse, en croisement. Ainsi l’ange déchu de la tradition chrétienne ne l’était pas avant sa chute ; le dieu Seth de l’Égypte ancienne ne fut pas toujours mauvais, le feu sethien sert par exemple pour la germination de graines dans les sept Puissances de la déesse Sechat ; le dieu Ptah possède un bâton dont la tête représente Seth (dans le sens de l’adversaire mettant en mouvement les contraires) ; Seth a même défendu Rê le Soleil sur sa barque. Seth qui est aussi indiqué comme le mauvais côté du symbole Osiris. Seth est associé au terrible mental, à l’intellect.
Termes autour de la lumière dans le français du Moyen Age, avec la source Lu, Luce :
- Lucane : la lucarne qui apporte la lumière du jour.
- Lucerne : le flambeau, la lampe.
- Luchnere : chandelier, bougeoir.
- Luciabel : Lucifer.
- Lucrer : gagner, dans le sens d’avoir du profit.
- Lucrier : sens de Mercenaire.
- Lucrative : Gain.
- Lucel, Luisel, Lugel : tombeau, cercueil, Châsse du Saint.
- Luiserne, Lucerne : flambeau, lampe, lanterne, lumière, lueur.
- Luisir, Luisier, Luire : briller, faire temps claire.
- Luoison : lueur, lumière.
- Luisable : brillant, lumineux.
- Luisoire : qui est en chaleur, en parlant d’une femelle animal.
- Lum, Lun, Lume : lumière, flambeau.
- Luminaire, Luminer, Luminos : lumière, clarté, illuminer, luminosité.
- Luor, Luoison : lueur, lumière.
Lumière dans l’écriture de l’Égypte ancienne.
D’abord cette famille du concept de lumière commence par le J i bref, yod, représenté en Hiéroglyphe par un roseau fleuri. Cette « lettre » représente la matérialisation du profane et donc la dualité du mouvement ciel/terre. Prise isolément elle indique : je, mon, ma, mes, moi.
Cacher s’écrit : Jmn (jemen), même chose que le dieu Amon ; et Jn m (jen em) indique le contraire : l’enveloppe extérieure ou le sac ou la peau.
Jb (jeb) indique le cœur, la conscience ; dans sa variante 3h (aeh) elle indique l’esprit, un état spirituel, un état glorieux, un état bénéfique.
Lumière est indiqué dans le cours d’égyptien hiéroglyphique de Pierre Grandet et Bernard Mathieu, par Sw (s avec accent), indiquant : vide, couper ou privé de ; mais aussi être sec ; soleil ; lumière solaire.
Le contraire c’est l’ombre indiqué par swyt (chouit).
Quant à la lumière lunaire ou la Lune elle-même : J3h (iah), elle est un des symboles de l’Eau ; alors il n’est pas étonnant que J3hJ (iahi) indique inonder, être inondé ou recouvert par l’inondation.
Lucifer, d’après le Dictionnaire Mytho-Hermétique de Dom Antoine-Joseph Pernety.
Lucifer : Magistère lorsqu’il sort de la putréfaction. Il est ainsi nommé de ce que les Philosophes appellent lumière, la Matière parvenue au Blanc, et que cette blancheur est annoncée par un petit cercle blanc qui se forme sur le noir autour de la Matière.
Pour le mot Lumière, Pernety indique que ce nom est donné au Mercure quand il blanchit après la putréfaction ; il y a alors séparation des ténèbres de la Lumière. Les Philosophes nomment aussi Lumière la poudre de projection...
Le Soufre rouge est aussi assimilé à la Lumière parce qu’il est appelé Soleil...
Avec ces associations, on se rend bien compte qu’il s’agit d’analogie, de similitudes, de « signatures », tout comme on peut voir dans certaines taches, dans certains rochers un visage humain ou une silhouette animale. Et comme la Caverne de Platon, les plantes en savent long sur les profondeurs et ce qui s’y trame, véritable empire souterrain.
Et dans certains mythes les hommes naissent des arbres. « Toutes les herbes, plantes, arbres et autres provenants des entrailles de la Terre, sont autant de Livres et signes magiques, communiqués par l’infinie miséricorde de Dieu » (Oswald Crollius, La Royale Chimie de Crollius, Lyon, 1624. Cité dans La Plante Compagne, de Pierre Lieutaghi)
D’abord cette famille du concept de lumière commence par le J i bref, yod, représenté en Hiéroglyphe par un roseau fleuri. Cette « lettre » représente la matérialisation du profane et donc la dualité du mouvement ciel/terre. Prise isolément elle indique : je, mon, ma, mes, moi.
Cacher s’écrit : Jmn (jemen), même chose que le dieu Amon ; et Jn m (jen em) indique le contraire : l’enveloppe extérieure ou le sac ou la peau.
Jb (jeb) indique le cœur, la conscience ; dans sa variante 3h (aeh) elle indique l’esprit, un état spirituel, un état glorieux, un état bénéfique.
Lumière est indiqué dans le cours d’égyptien hiéroglyphique de Pierre Grandet et Bernard Mathieu, par Sw (s avec accent), indiquant : vide, couper ou privé de ; mais aussi être sec ; soleil ; lumière solaire.
Le contraire c’est l’ombre indiqué par swyt (chouit).
Quant à la lumière lunaire ou la Lune elle-même : J3h (iah), elle est un des symboles de l’Eau ; alors il n’est pas étonnant que J3hJ (iahi) indique inonder, être inondé ou recouvert par l’inondation.
Lucifer, d’après le Dictionnaire Mytho-Hermétique de Dom Antoine-Joseph Pernety.
Lucifer : Magistère lorsqu’il sort de la putréfaction. Il est ainsi nommé de ce que les Philosophes appellent lumière, la Matière parvenue au Blanc, et que cette blancheur est annoncée par un petit cercle blanc qui se forme sur le noir autour de la Matière.
Pour le mot Lumière, Pernety indique que ce nom est donné au Mercure quand il blanchit après la putréfaction ; il y a alors séparation des ténèbres de la Lumière. Les Philosophes nomment aussi Lumière la poudre de projection...
Le Soufre rouge est aussi assimilé à la Lumière parce qu’il est appelé Soleil...
Avec ces associations, on se rend bien compte qu’il s’agit d’analogie, de similitudes, de « signatures », tout comme on peut voir dans certaines taches, dans certains rochers un visage humain ou une silhouette animale. Et comme la Caverne de Platon, les plantes en savent long sur les profondeurs et ce qui s’y trame, véritable empire souterrain.
Et dans certains mythes les hommes naissent des arbres. « Toutes les herbes, plantes, arbres et autres provenants des entrailles de la Terre, sont autant de Livres et signes magiques, communiqués par l’infinie miséricorde de Dieu » (Oswald Crollius, La Royale Chimie de Crollius, Lyon, 1624. Cité dans La Plante Compagne, de Pierre Lieutaghi)
Cas de l’OR.
L’Or brille, ce qui brille vibre, miroite comme l’eau du Pactole, rivière de Lydie qui roulait des paillettes d’Or. L’Or à la fois splendide pour les arts et terrible dans la matérialisation qu’on a fait de sa rareté, tant il fait des ravages depuis plusieurs millénaires maintenant. A. J. Pernety explique que la propriété de la rivière Pactole venait du roi Midas qui s’y lava, pour se débarrasser du don funeste que Bacchus lui avait fait changer en Or tout ce qu’il toucherait. De nos jours si matérialistes, l’expression populaire « toucher le pactole » doit être le souhait de tous banquiers !
L’Or brille, ce qui brille vibre, miroite comme l’eau du Pactole, rivière de Lydie qui roulait des paillettes d’Or. L’Or à la fois splendide pour les arts et terrible dans la matérialisation qu’on a fait de sa rareté, tant il fait des ravages depuis plusieurs millénaires maintenant. A. J. Pernety explique que la propriété de la rivière Pactole venait du roi Midas qui s’y lava, pour se débarrasser du don funeste que Bacchus lui avait fait changer en Or tout ce qu’il toucherait. De nos jours si matérialistes, l’expression populaire « toucher le pactole » doit être le souhait de tous banquiers !
Lucifer, d’après le Glossaire Théosophique inachevé de H. P. Blavatsky :
La planète Vénus représentée par la brillante "Étoile du Matin". Avant Milton, Lucifer n’avait jamais été le nom donné au Diable. Bien au contraire, puisqu’on fait dire au Sauveur chrétien lui-même dans l’Apocalypse (XXII, 16.), « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon Ange publier chez vous ces révélations concernant les Églises. Je suis le rejeton de la race de David, l’Étoile radieuse du Matin » ou Lucifer l’astre du matin. Un des premiers papes de Rome porta ce nom ; et il y eut même, au 4ème siècle, une secte chrétienne dont les membres s’appelaient Lucifériens. (Ce glossaire ayant été écrit au 19è siècle, le mot secte ne possédant pas autant de fardeaux négatifs comme actuellement).
Lucifer, d’après les études d’Anton Parks dans son livre : Le Testament de la Vierge, Éditions Nouvelle Terre.
Dans sa suite de trois livres sur les Sumériens et les mystères de l’origine des humains, Anton Parks utilise en titre de ses ouvrages : Gir-Kù, que Parks traduit par « saint four ». Dans le lexique du sumérien pour débutants à ma disposition (Éditions Geuthner), Gir4 indique : four à chaux, four à bitume, mais aussi colère (au Gir10). Kù indique un métal, le pur, le sacré, saint.
Et Gir (avec un accent sur le G) indique un couteau, une épée, un éclair de lumière. Et effectivement Gir-Kùu indique une sainte épée ou un saint éclair de lumière. Voilà donc les sens du titres des ouvrages de A. Parks, comme il l’explique dans son livre Le Testament de la Vierge.
Je poursuit : Gir-Kù (avec accent sur le G et accent aigu sur le i) transformé en Gir-Kù (sans accent sur le G et accent grave sur le i) donne le « saint veilleur » ou « saint contrôleur ».
Parks nous dit que Horus est le veilleur par excellence, surtout avec un œil si terrible ; cet œil est le troisième œil ou vision intuitive.
Nergal est associé à Horus, et se nomme aussi Gir4-Kù et donc « saint four ». Nergal en sumérien se décompose en NÈ-IRI11-GAL : la force de la grande région ». Ce dieu serait récent dans l’esprit des Mésopotamiens. Selon Parks, il est fort probable que l’un des anciens noms d’Horus soit : Ner-Kal ou Ner-Kall. Horus : le dieu faucon, fils d’Isis et Osiris, selon la théologie osirienne (Trinité Mère-Isis, Fils-Horus, Père-Osiris). Nergal est donc associé à Lucifer, c’est-à-dire Vénus. « En tant que divinité chthonienne, maîtresse de la lumière et d’une certaine épée Gir-Kù, Ner-Kal a été bêtement assimilé à un être infernal et maléfique. Son Gir-Kù, « sainte épée », est devenu Gir4-Kù, « saint four », avec lequel il s’est finalement confondu » nous explique A. Parks.
« Qu’il brûle encore quand se lève Lucifer (l’astre du matin), celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix ». (L’Exultet, chant liturgique de la veillée Pascale, par lequel l’Église catholique proclame l’irruption de la lumière dans les ténèbres)
La planète Vénus représentée par la brillante "Étoile du Matin". Avant Milton, Lucifer n’avait jamais été le nom donné au Diable. Bien au contraire, puisqu’on fait dire au Sauveur chrétien lui-même dans l’Apocalypse (XXII, 16.), « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon Ange publier chez vous ces révélations concernant les Églises. Je suis le rejeton de la race de David, l’Étoile radieuse du Matin » ou Lucifer l’astre du matin. Un des premiers papes de Rome porta ce nom ; et il y eut même, au 4ème siècle, une secte chrétienne dont les membres s’appelaient Lucifériens. (Ce glossaire ayant été écrit au 19è siècle, le mot secte ne possédant pas autant de fardeaux négatifs comme actuellement).
Lucifer, d’après les études d’Anton Parks dans son livre : Le Testament de la Vierge, Éditions Nouvelle Terre.
Dans sa suite de trois livres sur les Sumériens et les mystères de l’origine des humains, Anton Parks utilise en titre de ses ouvrages : Gir-Kù, que Parks traduit par « saint four ». Dans le lexique du sumérien pour débutants à ma disposition (Éditions Geuthner), Gir4 indique : four à chaux, four à bitume, mais aussi colère (au Gir10). Kù indique un métal, le pur, le sacré, saint.
Et Gir (avec un accent sur le G) indique un couteau, une épée, un éclair de lumière. Et effectivement Gir-Kùu indique une sainte épée ou un saint éclair de lumière. Voilà donc les sens du titres des ouvrages de A. Parks, comme il l’explique dans son livre Le Testament de la Vierge.
Je poursuit : Gir-Kù (avec accent sur le G et accent aigu sur le i) transformé en Gir-Kù (sans accent sur le G et accent grave sur le i) donne le « saint veilleur » ou « saint contrôleur ».
Parks nous dit que Horus est le veilleur par excellence, surtout avec un œil si terrible ; cet œil est le troisième œil ou vision intuitive.
Nergal est associé à Horus, et se nomme aussi Gir4-Kù et donc « saint four ». Nergal en sumérien se décompose en NÈ-IRI11-GAL : la force de la grande région ». Ce dieu serait récent dans l’esprit des Mésopotamiens. Selon Parks, il est fort probable que l’un des anciens noms d’Horus soit : Ner-Kal ou Ner-Kall. Horus : le dieu faucon, fils d’Isis et Osiris, selon la théologie osirienne (Trinité Mère-Isis, Fils-Horus, Père-Osiris). Nergal est donc associé à Lucifer, c’est-à-dire Vénus. « En tant que divinité chthonienne, maîtresse de la lumière et d’une certaine épée Gir-Kù, Ner-Kal a été bêtement assimilé à un être infernal et maléfique. Son Gir-Kù, « sainte épée », est devenu Gir4-Kù, « saint four », avec lequel il s’est finalement confondu » nous explique A. Parks.
« Qu’il brûle encore quand se lève Lucifer (l’astre du matin), celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix ». (L’Exultet, chant liturgique de la veillée Pascale, par lequel l’Église catholique proclame l’irruption de la lumière dans les ténèbres)
Ainsi il y a eu manipulation de la par des Anciens Prêtres de l’orient et des scribes qui travaillaient à leur service, et qui n’ont cessé de jouer avec le sens des termes. Ces jeux de mots et homophones reproduits au fil des siècles ont permis de créer des doubles de mêmes personnages historiques, afin de transformer l’histoire en un sac de nœuds impossible à démêler.
Concernant l’aspect « matériel » de Lucifer, ou le mauvais côté de son symbole, j’essaye d’en donner un exemple à travers Jean Coulonval et son livre : Synthèse et Temps Nouveaux.
Coulonval aborde son métier : tourneur sur métaux. Il explique que le tour, cette machine tournante « possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l’un circulaire de la pièce à usiner, et l’autre de translation de l’outil sur la pièce (ou l’inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu’aucun homme ait eu l’idée, dans le temps et l’espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents ». Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l’envers, c’est-à-dire renverser l’ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose.
La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n’est rien de plus. C’est simple comme le fil à couper le beurre ».
Coulonval aborde son métier : tourneur sur métaux. Il explique que le tour, cette machine tournante « possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l’un circulaire de la pièce à usiner, et l’autre de translation de l’outil sur la pièce (ou l’inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu’aucun homme ait eu l’idée, dans le temps et l’espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents ». Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l’envers, c’est-à-dire renverser l’ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose.
La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n’est rien de plus. C’est simple comme le fil à couper le beurre ».
Lucifer, selon Charles Webster Leadbeater et son livre : L’Occultisme dans la Nature.
« L’idée de l’ange Lucifer qui se révolta et fut chassé du ciel, repose principalement sur le « Paradis perdu » de John Milton. La conception donnée dans le Livre de Job sur le même sujet n’est pas du tout la même. Dans ce récit, le démon est un personnage tout différent du sombre héros de Milton. Les Bouddhistes ont Mara qui personnifie le Karma du passé s’appesantissant tout d’un coup sur l’homme et sous des formes multiples ; car au moment d’atteindre l’illumination, il se produit un épuisement instantané du Karma ».
« L’idée de l’ange Lucifer qui se révolta et fut chassé du ciel, repose principalement sur le « Paradis perdu » de John Milton. La conception donnée dans le Livre de Job sur le même sujet n’est pas du tout la même. Dans ce récit, le démon est un personnage tout différent du sombre héros de Milton. Les Bouddhistes ont Mara qui personnifie le Karma du passé s’appesantissant tout d’un coup sur l’homme et sous des formes multiples ; car au moment d’atteindre l’illumination, il se produit un épuisement instantané du Karma ».
L’histoire du diable et de son ami
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, Je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle qu’elle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quel que sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance. »
(Extrait d’un enseignement de Jiddu Krishnamurti)(1)
Note.
1. Ainsi la boucle est bouclé : comme expliqué au début, Satam, Satan étant un administrateur territorial, il n’est pas étonnant que dans sa « parabole », Krishnamurti fait dire au diable qu’il organise la trouvaille de l’homme « qui a découvert quelque chose ».
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, Je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle qu’elle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quel que sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance. »
(Extrait d’un enseignement de Jiddu Krishnamurti)(1)
Note.
1. Ainsi la boucle est bouclé : comme expliqué au début, Satam, Satan étant un administrateur territorial, il n’est pas étonnant que dans sa « parabole », Krishnamurti fait dire au diable qu’il organise la trouvaille de l’homme « qui a découvert quelque chose ».
M. R.
(Reprise d’un article sur le site AIO dont je suis l’auteur)