Bas les masques
La cruelle absence de masques a déjà fait couler beaucoup d’encre, et pourrait en faire couler encore plus, bientôt...
En effet, une nouvelle polémique s’est invitée dans cette pandémie-tragédie, et au-delà de la valse-hésitation du gouvernement sur les masques qui ne servaient à rien, puis qu’il fallait mettre à tout prix, voilà que des scientifiques viennent semer le trouble affirmant que les masques n’empêchent pas la transmission du virus...et pire qu'ils pourraient être dangereux.
En effet, s’il faut en croire le docteur Denis Rancourt : « les masques ne fonctionnent pas pour prévenir les maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol ». lien
Il ajoute que les particules d’aérosol sont trop fines pour être bloquées, et la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol.
Mais ce n’est pas tout.
Nos voisins helvètes connaissent quelques déboires avec leurs masques...des analyses ont démontré qu’ils avaient été contaminés par un champignon (aspergillus fumigatus), ce qui a conduit les autorités helvètes à « rappeler » 13,5 millions de masques..., lesquels seront remplacés ultérieurement. lien
Ce champignon est responsable de maladies sévères chez les humains, comme l’aspergillose broncho-pulmonaire, pouvant provoquer des irritations, des allergies, de l’asthme, ou des pneumonies. lien
Continuons...
On savait déjà qu’il y avait masque...et masque, et que certaines pratiques pouvaient rendre le port du masque plus dangereux que son absence.
Notamment, de le descendre régulièrement en le prenant au niveau du nez, ou en le descendant sur la gorge...voire les deux à la fois.
Ce geste que l’on constate régulièrement est consécutif à la gêne occasionnée par le port du masque, mais hélas, se toucher fréquemment le visage avec des mains possiblement contaminées, accroit le risque d’attraper le virus.
C’est exactement ce que dénonce le Professeur Didier Pittet, chef du service de prévention et contrôle de l’infection des Hôpitaux universitaires de Genève. lien
Et puis, il faut savoir que nous rejetons du gaz carbonique, et que lorsque nous portons un masque, nous ré-inhalons ce gaz carbonique, ce qui n’est pas très bon pour notre santé, comme on peut s’en douter.
En effet, nos poumons ont besoin de s’oxygéner, et non pas de respirer le gaz carbonique que nous avons relâché.
Ce gaz que nous expulsons crée ce qu’on appelle des exosomes, qui sont toxiques pour notre corps à long terme, alors que l’oxygène provoque la création de microzymas, lesquels sont évidemment bénéfiques à notre santé.
On se souvient aussi que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avait souligné qu’on ne doit utiliser un masque que si on s’occupe d’une personne présumée infectée par le coronavirus, ajoutant : « il n’existe aucune preuve que le port d’un masque par des personnes en bonne santé puisse empêcher d’être infecté par des virus respiratoires ».
Ce qui n’a pas empêché l’Académie de Médecine d’appeler tous les Français à porter un masque de protection grand public, même artisanal, dès qu’ils sortent de chez eux, insistant sur le fait que « veiller à ne pas contaminer les autres n’est pas facultatif, c’est une attitude citoyenne qui doit être rendue obligatoire dans l’espace public ».
Pourtant, le 12 avril 2020, une étude sud-coréenne concluait à l’inefficacité des masques, y compris chirurgicaux, dans la limitation de la transmission, en raison notamment de la taille des particules virales, capables de traverser les masques. lien
Un autre scientifique a tenté d’expliquer toutes ces contradictions.
Il s’agit du professeur Maël Lemoine, de la faculté de médecine de Bordeaux et lui aussi insiste sur un point crucial : « si le port du masque a un effet sur la propagation de la maladie, celui-ci est modeste. L’effet protecteur reste incertain pour 2 raisons : le virus est présent dans les fines gouttelettes de salive projetées quand on parle, mais cela ne fait pas consensus.
Seules les gouttelettes les plus grosses porteraient incontestablement le virus d’un organisme à l’autre...
La deuxième raison est qu’il est difficile de mettre en évidence un effet de réduction de la contagion en situation réelle.
D’abord les études randomisées menées sur l’efficacité du masque n’ont pas permis de mettre en évidence un effet significatif.
Certains disent que dans le monde réel, en revanche, le port du masque entraîne des conséquences indirectes.
En effet, porter un masque, c’est aussi limiter le nombre de fois ou les individus mettent la main à la bouche, au nez, voire aux yeux... »
Et le scientifique, s’interrogeant sur le revirement du gouvernement : constatant l’absence de stock suffisant, il a d’abord déclaré que c’était inutile d’en porter, mais, « c’est la perspective de la fin du confinement, et la montée en puissance de la production (de masques) qui conduisent à ce revirement.
Qu’on ne s’y trompe pas, ce revirement est politique, pas scientifique » conclut-il. lien
Pour en finir, provisoirement, sur la question, donnons la parole à Antonio Lazzarino, du département d’épidémiologie et de santé publique de l’University Collège de Londres, qui a donné cet avertissement aux gouvernements : « avant de mettre en œuvres des interventions publiques impliquant des milliards de personnes, il nous faut des essais contrôlés randomisés au niveau de la population ou au moins des études de suivi par observation avec des groupes de comparaison ». lien
Ce qui n’a pas empêché un groupe de médecins de publier, le 11 juillet dernier, une tribune, réclamant l’obligation de porter des masques dans les lieux publics clos, (lien) mais comme dit mon vieil ami africain : « une fois, c’est oublié, deux fois c’est méchanceté ».
Le dessin illustrant l’article est de Deligne
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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