vendredi 24 juin 2011 - par boddah

Cambodge cherche sages-femmes désespérément

Le royaume du  a besoin de sages-femmes. Après avoir supprimé tout les métiers utiles à la société (instituteurs, docteurs,…), le  voit enfin la lumière au bout du couloir. La santé et l’éducation sont une priorité pour relevé un pays à genoux où le taux de mortalité est encore de 3 pour 1000 (0.1 en France).

L’accouchement à la maison est encore généralisé au Cambodge, surtout dans les campagnes. L’accouchement à l’hôpital reste très coûteux, surtout lorsque, pour arrondir les fins de mois, les médecins imposent systématiquement des césariennes. Le taux d’accouchement par césarienne avoisine les 90% dans la plupart des maternités du pays. La corruption est ici encore le premier mal du pays (mais je me répète).

sage-femmeUn accouchement à la maison reste dangereux pour l’enfant et la mère. Je vous ai déjà énuméré (ici) quelques coutumes ancestrales qui peuvent, elles aussi, être préjudiciables à la santé du nouveau né. Ces facteurs rendent indispensable une amélioration du système de santé au Cambodge. Pour réduire le taux de mortalité infantile il est nécessaire de former un personnel de santé efficace, et les sages-femmes sont en première ligne. (l’article du Phnom Penh Post)

Selon le rapport du FNUAP, le Cambodge a besoin immédiatement de 567 professionnelles supplémentaires, ce qui est beaucoup pour un pays de 15 millions d’habitants. Les volontaires sont bienvenues pour partager leur expérience, mais c’est un « travail » qui exige des tripes et beaucoup de coeur.

 

sage-femmeMa voisine est une sage-femme expérimentée qui a donné beaucoup de son énergie à partager son coeur et ses connaissances. Le Cambodge a besoin de ces femmes généreuses, si vous êtes l’une d’entres elles vous pouvez visiter les sites suivants. (Vous pouvez le faire même si vous n’êtes pas une sage-femme)

. La Confédération internationale des sages-femmes

sage-femmeProjects Abroad

. la page du volontariat australien

. Le cas pratique de Koh Dach

source : LGV

 

Si vous avez aimé cet article, je vous recommande :

  1. 10 pratiques ancestrales pour les nouveaux nés au Cambodge (7.5)
  2. Le Cambodge fragile entre deux expansionnistes (6.8)
  3. Ma nouvelle vie au Cambodge (6.5)


2 réactions


  • terreetciel terreetciel 24 juin 2011 15:16

    Il vaut mieux faire évoluer en douceur les pratiques traditionnelles que d’importer un modèle occidental pas si parfait ça.


  • boddah boddah 26 juin 2011 05:00

    Je suis d’accord, le problème ici est que le pays est parti de zero en 1982, la médecine traditionnelle a remplacé une médecine « de ville » efficace mais détruite par les KR. Aujourd’hui, les deux sont compatibles, mais il est urgent (surtout pour les sages-femmes) de retrouver un équilibre entre les deux types de médecine.


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