jeudi 11 septembre 2008 - par Bertrand Lemaire

Comme la prunelle de mes yeux

La chirurgie oculaire par laser pour une correction définitive de la myopie : de la décision d’y recourir jusqu’aux suites, vues par un usager.

La chirurgie oculaire pour une correction définitive de la myopie n’a rien de neuf sur le principe : les Soviétiques la pratiquaient déjà dans les années 60. Cependant, la pratique bénéficie d’avancées techniques régulières. Aujourd’hui, la technique la plus courante est nommée "Lasik". L’objet du présent texte est de présenter cette technique du point de vue de celui qui y a recours. 

Se faire opérer sans une "vraie" raison médicale, impérieuse s’entend, n’est pas une décision facile. Surtout des yeux. D’autant qu’il existe des risques.
Après près de dix ans d’hésitation, j’ai sauté le pas après m’être assuré d’être dans un cas très favorable et donc à risques très réduits.
Habitant Paris, je me suis renseigné au centre ophtalmologique national des Quinze-Vingt et chez un praticien privé. La différence de prix étant faible, j’ai finalement opté pour le praticien privé qui allait opérer lui-même et pas déléguer mon cas facile à un débutant. C’est l’inconvénient de n’accepter l’opération que dans un cas très favorable...
Côté coût, il faut être conscient que le remboursement par l’assurance maladie est nul et que les mutuelles ne le prennent, au mieux, que très partiellement en charge (dans mon cas : 10 %). Le tarif d’une intervention est d’un peu moins de 3 000 euros pour les deux yeux, auxquels s’ajoutent des consultations, des examens connexes, etc. Sans oublier de vraies lunettes de soleil (pas des cochonneries à 5 euros). Au final, 3 500 euros est une estimation raisonnable de budget. Rappelons que, selon les règles de l’assurance maladie, les visites préalables à l’opération sont payantes, mais que les contrôles post-opératoires sont normalement compris dans le prix de l’opération.

Avant l’opération

Après une première visite "normale" où le praticien s’assure que la myopie est stabilisée depuis au moins deux ou trois ans, il convient de faire deux examens : un Pentacam (analyse en 3D de l’œil, réalisée en clinique en quelques secondes) et un fond d’œil (lors d’une seconde visite chez le praticien, moment où l’on décidera ou non d’intervenir).
Aucun de ces examens n’est douloureux. Le fond d’œil est juste gênant car la dilatation de la pupille provoque un éblouissement durant quelques heures.

Durant une semaine avant l’intervention, il sera nécessaire de prendre un traitement local par gouttes antibiotiques. En effet, le risque majeur d’une intervention sur l’œil, c’est l’infection. Dans ce cas, la perte définitive de l’œil est une possibilité. C’est le risque majeur de l’opération de la myopie et le combattre est entre les seules mains du patient : il faut bien suivre son traitement.

En quoi, pour le myope, l’opération consiste-t-elle ?

L’opération de la myopie consiste depuis toujours à retailler la cornée pour corriger cette lentille naturelle. Le laser est le moyen moderne de procéder : il s’agit de détruire une partie de la cornée pour en réduire l’épaisseur (ce qui suppose que l’épaisseur doit être suffisante, ce dont on s’assure grâce au Pentacam). Avec le Lasik, la destruction s’effectue non pas à partir de la surface, mais à l’intérieur de la cornée grâce au retrait préalable de la couche superficielle, ce qui facilite la cicatrisation post-opératoire.

Comme pour toute opération, le patient comme le praticien sont joliment habillés de tenues stériles. L’œil est anesthésié par des gouttes. Ni l’opération ni ses suites ne sont d’ailleurs douloureuses.

La pratique actuelle est d’opérer les deux yeux le même jour durant la même séance afin d’éviter des asymétries.

Le praticien va procéder à deux opérations successives avec deux lasers différents sur chaque œil : la découpe de la couche superficielle d’abord, la destruction d’une partie de la cornée ensuite.

Durant l’intervention, évidemment, le patient ne voit plus rien si ce n’est des halos. L’intervention stricto-sensu (le temps cumulé de tirs des lasers) dure moins d’une minute par œil, mais, tout compris, il faut compter une heure de stress et une désagréable odeur de cochon grillé en sachant bien que le cochon en question, c’est soi-même. Ne pas bouger l’œil pendant que des lumières s’agitent est loin d’être évident, surtout quand on ne voit plus rien sauf un grand flou. Bref, même une visite chez le dentiste est plus agréable.

En sortant de la salle d’opération, l’œil est encore anesthésié. On voit flou, certes, mais c’est très supportable. A partir de là, les lunettes de soleil vont devenir ses meilleures amies du monde.

Pour rentrer chez soi, se faire conduire est impératif (en voiture conduite par un tiers ou en taxi). Même l’usage du bus ou du métro est à proscrire.

Après l’opération : première journée

En effet, durant une bonne demi-journée, il vaut mieux compter ne rien faire. Essayer de dormir est ce qu’il y a de mieux. Les yeux pleurent beaucoup, on voit de plus en plus flou au fil des heures, un rien éblouit, interdiction absolue de se gratter les yeux... Bref, la fête.

Le stress est évidemment important. Manger en devient difficile. L’opéré appréciera d’être seul et qu’on lui foute la paix sans lui demander toutes les cinq minutes "t’es sûr que ça va ?" Expédiez votre famille au cinéma et allez dormir. La télévision est, rappelons-le, une source lumineuse et sera donc une distraction très désagréable.

Quelques heures après la fin de l’opération, on constate que l’on voit globalement bien, à l’exception de la sensibilité extrêmement forte à la lumière.

Première semaine

Pour dormir, justement, il est impératif de placer sur ses yeux des coques de protection afin d’empêcher des gestes inadéquats. Toucher ses yeux est formellement interdit durant une semaine.

Bien évidemment, on a droit à une certaine quantité de gouttes à s’instiller tout au long de la journée pendant le même laps de temps : antibiotique, anti-inflammatoire... Prendre ce traitement très sérieusement est impératif. N’oublions qu’il s’agit de préserver des organes qui ne se remplacent pas (ou si mal) s’il leur arrive un pépin.

Le port des lunettes de soleil est nécessaire presque en permanence. Cela peut donner quelques effets comiques genre "la star qui vient manger chez vous".

Inutile de songer à travailler, bien entendu. Prévoir quinze jours de congés après l’opération est une bonne idée, en fait, surtout si l’on travaille sur ordinateur.

Utiliser un ordinateur (et regarder son écran) ou regarder la télévision peut progressivement être envisagé au fil de la première semaine, mais au maximum une heure ou deux par jour : la fatigue visuelle est rapide. Et toujours avec des lunettes de soleil et en baissant la luminosité de l’écran.

Mais pouvoir lire à une certaine distance des plaques d’immatriculation, des panneaux... ou pouvoir se lever sans avoir à chercher partout ses lunettes pour savoir où mettre les pieds, ce dès le premier matin après l’opération, ça mérite quelques sacrifices temporaires.

Une première visite de contrôle post-opératoire vérifiera que tout s’est bien passé, notamment au niveau de la cicatrisation. Le petit test visuel permet de constater que la myopie est désormais un souvenir. Joie. Bonheur. Félicité.

Premier mois

Au cours du mois qui suit l’opération, voir dès son lever sans porter de lunettes devient un véritable plaisir.

Cependant, l’usage de lunettes de soleil est impératif, même si on peut être tenté de parfois les retirer. Au début, faire le mariole aboutira à voir flou durant quelques instants. Et puis, petit à petit, on peut retirer ses lunettes de soleil de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps... Regarder un écran (télévision, ordinateur...) devient de moins en moins pénible durant des périodes de plus en plus longues.

Les progrès sont lents, mais continus, de jour en jour.

Face à un écran, les lunettes de soleil polarisantes étant peu recommandées (elles obscurcissent vraiment beaucoup et peuvent même sous certains angles rendre l’écran noir !), une deuxième paire genre "à 2 euros" peut être utile.

Au bout de quelques jours, utiliser un vélo dans la rue est possible.

Au-delà...

J’ai bien dit un vélo et non pas une voiture. En effet, juridiquement, le myope opéré reste un myope. Son permis de conduire comporte la mention du port obligatoire de verres correcteurs. Or, ces verres, le myope opéré ne les a plus ! Outre le problème de l’éblouissement à la moindre source lumineuse qui interdit, de fait, de prendre le volant, conduire une automobile est, à ce stade, illégal.

Il faut donc faire corriger son permis. Pour cela, il convient de passer devant la Commission médicale du permis de conduire. Prendre rendez-vous juste après l’opération est pertinent : ça prend un certain temps... A Paris, il convient de se déplacer 20 rue de Bellevue, dans le 19e arrondissement (Métro Place des Fêtes). L’avantage d’habiter Paris, c’est de ressortir du rendez-vous, au bout de deux heures, avec son beau permis tout neuf sans la fameuse mention du port obligatoire de lunettes... Il convient de prévoir environ 25 euros en liquide, quatre photographies d’identité et son ancien permis. Ce "contrôle technique" portera bien sûr sur la vue, mais comportera aussi diverses autres étapes (écoute du cœur, contrôle d’urine...).

Quand on reprend le travail, il faut savoir qu’on passera un certain temps à expliquer que, si l’on porte des lunettes de soleil, c’est parce que ceci, cela, voilà, machin... Un mois après l’opération, le port cessera progressivement d’être permanent. Même utiliser un ordinateur sera possible sans lunettes de soleil et durant plusieurs heures au bout d’environ cinq semaines.

Finalement...

La plus grande joie, c’est à la seconde visite post-opératoire chez son praticien lorsqu’il vous annonce un superbe score de 10/10...

Mais c’est tous les jours, à tous les instants, que voir est tout simplement une pure félicitée. Notamment au réveil !

Cependant, il faut être bien conscient de toutes les contraintes et de tous les impératifs que le choix de se faire opérer implique. Ces contraintes et impératifs sont loin d’être anodins.



13 réactions


  • 5A3N5D 11 septembre 2008 11:19

    L’opération de la myopie consiste depuis toujours à retailler la cornée pour corriger cette lentille naturelle.

    Vous en êtes certain ?


  • Valou 11 septembre 2008 11:48

    Pire qu’une visite chez le dentiste !? Je garde mes lunettes.


  • Stéfan Stéfan 11 septembre 2008 11:56

    Etant (très) myope et en ayant un peu marre des lentilles et lunettes, j’hésite à me faire opérer.
    Merci pour ce témoignage, qui me donne des raisons de le faire, mais aussi d’autres de continuer à hésiter. Finalement je ne sais toujours pas ce que je vais faire, mais au moins j’ai un peu plus d’informations sur le sujet !


  • thomthom 11 septembre 2008 12:25

    c’est si compliqué que ca, le lasik ? et bien, j’ai bien fait de choisr la PRK dans mon cas (technique plus simple qui ne se pratique pratiqement plus maintenant)

    Mon ophtalmo m’avait donné le choix avec les arguments suivants :

    lasik :
    + plus rapide, retour à une vue nickel en quelques jours
    + pas de douleur

    - plus risqué car plus complexe (comme vous le décrivez, on découpe, on rabiote et on recole)

    - plus cher

    PRK :
    + risque très faible
    + cout moindre (dans mon cas, 5000F par oeil, donc 1500 euros au total, dont 50% remboursé par ma mutuelle

    - plus long : jusqu’à 6 mois pour que la vue redevienne nickel (variable selon les personnes un ou 2 mois peuvent suffire). Les deux opérations (une par oeil) sont de plus espacées d’un mois : on se laisse un temps d’observation pour etre sur que tout c’est bien passé avec le premier oiel avant de bousiller le second. Avantage : 4 jours apres l’opération, on reprend presque une vie normale (sauf la conduite)

    - on souffre pendant 2/3 jour par oeil (aléatoire selon les personnes)

    Mais en fait, avec tout ce que vous décrivez, il semble que le lasik impose quand même pas mal de contraintes, équivalentes, si ce n’est pire que la PRK.... Donc je suis bien content de m’etre fait opéré quand la PRK se pratiquait encore. Bon, j’en ai bavé pendant 2x2jours (pas de douleur forte, mais énorme démangeaisons, + vue pourrie= rester au dodo), mais ca vallait le coup.

    Par contre, je n’ai jamais fait corriger mon permis (l’opération doit dater de 2002 ou 2003).... ca craint mais ca me gave grave et c’est idiot. J’ai une vue nickel donc je peux conduire sans probleme, et pas de problemes de halo. Bon, j’espere que le jour ou je me ferai controler, je tomberai sur des policiers compréhensifs.


    • thomthom 11 septembre 2008 12:26

      zut... dans mon commentaire précédent, les petits triangles ont remplacé les tirets signifiants "moins" par opposition au "+" (inconvénients/avantages)


    • thomthom 11 septembre 2008 12:28

      je précise ce qu’est la PRK : on rabiote directement, sans découper/recoller la couche superficielle. ca veut dire que la couche superficielle est brulée avec le laser, et qu’il faut apres attendre qu’elle se reconstruise pour retrouver une vue nickel, ce qui demande du temps et peut faire souffrir les premiers jours


  • Lartiste Lartiste 11 septembre 2008 14:05

    Merci pour ce Témoignage, très appréciable. Enfin, l’Opération me semble pour le moment ""hors de Prix"".


  • Adolph Morice 11 septembre 2008 14:48

    @ l’auteur

    A noter que vos informations ne sont pas fiables à 100%

    Elles dependent en effet des praticiens, mais surtout du patient !

    Les prix en province sont plus faible, compter 1500-2000 euros pour 2 yeux.

    Le temps de recuperation avant de pouvoir se deplacer et travailler peut etre de 4 jours au minimun.
    De meme le temps de recuperation varie en fonction de l’oeil et de l’invididu.

    Certains verront bien le jour meme, d’autres 2 semaines après.

    Pour finir, le 10/10 , c’est quand on a de la chance.
    Suivant l’oeil, le resultat peut etre moins bon, en positif comme en negatif, avec des visions à 8/10, qui si elles permettent de voir correctement au quotidien, necessite des lunettes pour la conduite de nuit ou la vision d’objets eloignés.

    Il ne s’agit donc pas d’une operation miracle (très desagreable en plus, meme si indolore).

    Cependant, le jeu en vaut la chantelle, il ne faut donc pas hesiter... si l’on en a les moyens.

    Il est d’ailleurs revoltants que la secu et les mutuelles ne remboursent pas automatiquement cette operation, pretextant qu’il s’agit de confort.

    Qu’est ce qui est le plus du confort  : voir ou fairer une cure à la mer ?... je vous le demande.

    Cordialement smiley



  • piroliat 12 septembre 2008 09:13

    attention les yeux  !
    ne plus porter de lunettes au risque de les regretter toute sa vie
    ne toucher les yeux que pour des raisons médicales
    la beauté est intérieure
    on oublie vite les disgraces qui d’ ailleurs peuvent plaire à certains
    ne vous laissez pas influencer par les publicités
    ne jouez pas vos yeux à la roulette
    beaucoup de femmes et d’ hommes dit laids on eu de nombreux amoureux


  • avf 12 septembre 2008 10:02

    Est-ce que quelqu’un connait les conséquences à long terme d’une opération ? J’ai entendu parlé des risques non-négligables de cataractes précoses, par exemple...


    • Bertrand Lemaire Bertrand Lemaire 12 septembre 2008 18:40

      Evidemment, les techniques évoluent régulièrement mais le Lasik existe depuis plusieurs années en France et le principe de la correction par destruction d’une partie de la cornée date des années 1960. On peut donc considérer que l’on a du recul sur les effets.
      L’effet indésirable automatique, c’est la non-correction de la presbitie, si appréciée des myopes qui vieillissent. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas se faire opérer trop tard sauf cas particulier.
      Au delà d’une année, il est admis que l’oeil est totalement stabilisé et que s’il n’y a eu aucun incident durant un an, il n’y en aura plus du fait de l’opération.
      Cependant, il est essentiel, pour que cela se passe bien, de strictement respecter les consignes, notamment de ne pas frotter ses yeux et de bien mettre ses gouttes.


  • Dimrun 12 septembre 2008 12:16

    J’apporte un deuxieme témoignage d’opération réussie :

    Myope depuis ma naissance, je portais des lunettes sans que cela soit une très grande gène au niveau esthétique. J’ai essayé les lentilles mais ma fainéantise qui m’oblige à m’en occuper soigneusement et le fait de me foutre des trucs dans les yeux ma vite fait arrêter. Sans oublier que cela à un cout de changer de lentilles. Par contre j’aime le sport, être gardien de hand avec lunette c’est dangereux, sans, c’est aimé le handicap. J’avais le même souci pour les sports de rivière. Quand j’ai appris les joies de cette opération, je décide de me faire opérer.

    Cout de l’opération : 2300 euros pour les deux yeux, chez un habitué de l’opération. Le coût dépend en grande partie de la force de la myopie et de l’age du capitai... client. Quand tu est jeune c’est sensiblement plus chère. Pour moi les visites préalables étaient gratuite, le chirurgien était même connu pour proposer des prêts d’une banque X. La sécu rembourse rien et c’est une connerie car le cout de remboursement lié aux achats de lunette ou de lentille est largement supérieur à une opération définitive.

    Les risques : selon les dires de mon chirurgien, 95% de réussite au premier coup. Un echec n’est pas rédibitoire. Cela signifie que si il y a un échec, on recommence (sans surplus de prix). Un échec indique, en général, une correction insuffisante : 8/10 pour un oeil alors qu’il était à 4/10 par exemple.

    Mon processus suivi est similaire a celui du rédacteur : des tests préalables indolores pour déterminer la taille de votre cornée : si elle insuffisante, on opère pas.

    L’opération : 15 minutes max, les deux yeux ont été fait en même temps (le meilleur choix). On te met des gouttes "d’eau" dans les yeux et tu t’alonge. Je n’ai pas eu de réel douleur, les écarteurs m’ont fait plus mal que le laser. Les écarteurs sont des outils que l’ont te met près des yeux pour empecher que tu cligne de l’oeil, une sorte de pince. Pour évaluer cette douleur il suffit de ce mettre deux doigts un au dessus et un au dessous de l’oeil et d’empécher la paupière de se baisser. Pour la douleur du laser c’est semblable à un doigt posé sur l’oeil, ca gène mais ca ne fait pas mal. Pour l’odeur du cochon grillé, je pense que le rédacteur de l’article était très stressé, j’ai rien senti.

    Juste après l’opération : il faut que l’on vous ramène, vous êtes aveugles, une simple lumière peut vous faire mal. Le chirurgien ma offert des lunettes de soleil. Je suis resté deux jours dans cet état, repos, dodo, pas de boulot. J’ai gardé les lunettes de soleil pendant une petite semaine (je travaillais de nuit, ca aide)
    Les examens post opérations sont gratuits.
    Mes résultats : je suis passé dans les 5% d’échecs :). Un oeil à 10/10 et l’autre à 6/10 !!!, j’ai eu un souci appellé "sands of sahara". Je voyais flou. Ce n’est pas un grand problème car l’oeil fianlement viendra progressivement à un seuil de 10- /10 au bout de deux mois. C’était génant surtout les deux premières semaines.

    Les avantages de l’opération :
    Plus de lunettes, c’est pour moi, plus pratique, plus esthétique (ce n’était pas le but premier) et un gain financier car je ne paie plus de lunettes. (Elles ne sont pas remboursés totalement par la sécu + mutuelle.)

    Les inconvénients et risque avec l’avenir :
    Vous devenez plus sensible à la lumièeres et aux éblouissements : normal vous aviez une protection appellé lunette avant et vos yeux n’ont jamais été en contact direct avec le soleil.
    Vous risquez de devenir presbyte : ce risque est identique à celui qui ne posséde pas de lunettes. Quand vous devenez vieux votre oeil PEUT se modifier, la vue baisse comme on dit. Le myope n’a pas ce risque, car ce problème réduit sa myopie. Ne dite pas au revoir au lunette si vite, ca peut revenir.

    Les autres choses à savoir :
    On ne guérit pas que la myopie mais aussi l’astygmatisme (je l’étais un peu, ca a été découvert par hasard) et d’autres maladies, renseignez vous.
    Rien à dire sur l’exposé du rédacteur sauf que j’étais moins stressé et eu moins de mal



  • thomthom 12 septembre 2008 15:50

    ah, si, je confirme, ca sent très bien le cochon grillé ! mais ce n’est pas désagréable... c’est rogilo au contraire... ca sent le barbeque !

    moi, je dois avoir à peu pres 10 d’un coté et 9 ou 9,5 de l’autre. comme je l’ai dit, ca a été très long (6 mois) pour se stabiliser, mais dans mon cas, ce n’était pas inhabituel puisque la technique utilisée était un peu différente de ce qui se pratique aujourd’hui.

    Effectivement il est déconseillé de faire l’opération passé un certain age. La myopie protege de la presbytie, qui apparait généralement vers 50 ans (en corrigeant la myopie). une fois que vous etes opéré de la myopie, vous n’etes plus protégé contre la presbytie. c’est donc bete de se faire opérer à 45 ans et de se retrouver à nouveaux avec des lunettes 5 ans apres

    Moi, j’avais environ 25 ans, et des lunettes seulement depuis l’age de 17ans.... je ne m’y étais jamais vraiment habitué... ca me gavait profondément. Je me suis fait opéré dès que j’ai pu, c’est à dire 5 ans apres la stabilisation de ma myopie. Ca a été fait dans une clinique privée à Paris par l’ophtalmo "de ville" qui me suivait depuis le début. Un des premiers à avoir fait les opéations au laser en france et qui travaille aussi aux quinze-vingt.... bref, un BON, quelqu’un envers qui j’avais totalement confiance.

    Pas d’effet de halo ou de plus grande sensibilité à l’éblouissement... par contre j’ai l’impression d’avoir une sensibilité plus faible la nuit, quand il fait sombre (mais ce n’est peut etre qu’une impression).

    Depuis quelques semaines, je vois pas mal de "corps flottants". je pense que ca n’a rien à voir avec l’opération (qui date d’il y a 5 ans) -c’est un phénomène assez courant-, mais par mesure de précaustion et pour s’assurer que tout va bien, j’ai pris rendez-vous avec mon ophtalmo.


Réagir