mercredi 24 juin 2009 - par Bruno DONATINI

Est-il raisonnable de se faire vacciner tous les ans contre la grippe ?

Les campagnes de publicité en faveur de la vacci­nation contre la grippe s’apparentent à du bourrage de crâne. On nous rabache qu’il est indispensable de se faire vacciner de toute urgence. A en croire les publicitaires, on risque sa vie tant que l’on est pas vacciné. Qu’en est-il exactement ? Le Dr Bruno Donatini nous présente les avantages et les inconvénients de cette vaccination qui reste, avant tout, un acte médical à considérer avec la plus grande prudence. Or, Seulement 40 % des syndromes grippaux sont dus au virus de la grippe proprement dit. Les adénovirus, les échovirus et les coxsackies s’arrogent les 60 % restant.

Les vaccins contre la grippe ne peuvent, bien sûr, protéger que contre le virus Influenza proprement dit.

A fortiori, ils n’immunisent pas contre les autres affections respiratoires : la plupart des rhinopharyngites, laryngites, trachéo-bronchites, bronchiolites aiguës ou pneumonies.

Les risques de la grippe varient selon l’âge et l’état général.
Les sujets avec un souffle cardiaque (valvulopathie), les femmes enceintes et les sujets de plus de soixante-cinq ans souffrant de diabète, d’insuffisance respiratoire ou rénale, constituent la population à risque de complications graves (5 % de décès environ). Entre 80 et 90 % des décès surviennent chez les sujets de plus de soixante-cinq ans. Dans cette classe d’âge, un sujet sur quatre souffre d’au moins une pathologie chronique, ce qui l’expose à un risque de mortalité de 40 à 150 fois plus élevé qu’un sujet de moins de vingt ans(1).

De nombreux travaux démontrent l’inté­rêt du vaccin chez l’asthmatique chronique chez qui la grippe peut se compliquer d’une détresse respiratoire et pour lequel le problème théorique du risque d’allergie n’est plus retenu actuellement comme une contre-indication(2).

L’efficacité est limitée, des effets indésirables existent.
Les vaccins contre la grippe changent chaque année pour s’adapter aux nouvelles souches vi­rales.

Leur efficacité varie de 40 à 80 % selon la population. Chez les personnes âgées, dont le système immunitaire réagit beaucoup moins aux stimulations antigéniques, le taux de réponse ne serait que de 30 % environ(3).

Les vaccins sont en général bien tolérés. Les réactions locales sont rares. Cependant, une fièvre (38 °C) et même un syndrome grippal complet ont été observés dans 3 à 12 % des vaccinés.

De rarissimes effets indésirables graves (purpura diffus avec baisse des plaquettes et risque d’insuffisance rénale, pemphigoïde bulleuse diffuse avec aspect de grand brûlé, névrite optique bilatérale avec cécité transitoire) ont été décrits(4). Le ratio bénéfice-risque chez les sujets à risque.
A cause de la fréquence relativement élevée de syndrome pseudo grippal et des quelques effets graves attri­buables au vaccin, il convient de ne vacciner que certains sujets âgés.

Malheureusement ce sont ceux qui s’immuniseront le moins efficacement. Afin de dépasser un taux de réponse de 30 %, il est nécessaire de s’assurer que le patient ne sort pas d’un épisode infectieux (4 semaines) et ne souffre pas de carences nutritionnelles (40 % des personnes âgées en milieu institutionnel) qui seront alors à compenser par une cure préalable de vitamines et oligo-éléments pendant 4 semaines.

Par ailleurs, il est démontré que le ginseng pris pendant trois mois, débuté un mois avant la vaccination, stimule l’immunité (augmente les anticorps et l’activité antivirale des globules blancs) et réduit le nombre de syndrome grippaux(5).

Malgré la médiocre réponse au vaccin chez les sujets âgés porteurs de maladie chronique, l’incidence et la mortalité par grippe est nettement réduite chez les vaccinés(6). On peut penser qu’une vaccination effectuée avec les précautions ci-dessus jouit d’un ratio bénéfice-risque encore plus favorable et encore moins discutable.

S’entourer du maximum de précautions.

On envisagera la vaccination seulement en prévenant le sujet d’une possible grippe – parfois pénible mais sans gravité – environ une fois sur dix, si le sujet âgé a une maladie chronique (surtout bronchopneumopathie chronique) ; si on procède auparavant à la correction des carences nutritionnelles ; si on stimule l’immunité avant et après ; si le sujet ne présente pas d’antécédent d’allergie à l’œuf ou d’effet indésirable grave.

La vaccination, même antigrippale, est un acte médical à discuter à deux.

 
1. Sullivan K. M. et al., Am. J. Public Health, 1993 ; 83:1712-6.
2. Nicholson K. G. et al., Lancet, 1998 ; 351:326-331.
3. Burns E. A. et al., Drugs & Agings, 1997 ; 11:374-397.
4. Hull et al., Am. J. Ophtalm., 1997 ; 124:703-704.
5. Scaglione F. et al., Drugs Exp. Clin. Res., 1996 ; 65-72.
6. Gross P. A. et al., Arch. Int. Med., 1988 ; 148:562-5.


16 réactions


  • njama njama 24 juin 2009 13:27

    « La vaccination, même antigrippale, est un acte médical à discuter à deux. »

    C’est ce que dit le Que dit le Guide des vaccinations Edition 2008
    Direction générale de la santé - Comité technique des vaccinations -
    page 89 du fichier PDF

    >> "Précautions générales avant toute vaccination. La vaccination est un acte médical à part entière, qui engage la responsabilité du médecin. Comme tout geste médical, la pratique de la vaccination doit être expliquée et consentie. Les explications données devraient éclairer la personne et lui faire comprendre où se trouve son intérêt ; la possibilité d’éventuels effets indésirables sera envisagée.
    La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité
    du système de santé recommande que l’information soit donnée lors d’un entretien
    individuel
    .« <<

     »On nous rabache qu’il est indispensable de se faire vacciner de toute urgence.« 

    Ceci reste valable même en cas de pandémie, ... si une »proposition" de vaccination générale était faite. C’est ce que dit  l’Avis 106 du Comité Consultatif National d’Ethique qui fait autorité j’imagine (avis d’un collège d’experts mandatés) pour signifier que c’est tout à fait un droit ne pas accepter un vaccin, même en cas de pandémie grippale déclarée. On ne peut pas nous vacciner sans notre consentement.
    http://www.ccne-ethique.fr/docs/Avis%20106.pdf

    Il y a toujours des risques iatrogènes. Choisir d’être vacciné, c’est toujours choisir entre deux risques.

    Cet Avis a valeur de Principe auquel même un décret du type « état d’urgence » devrait se référait. La loi n’invalide pas le principe déontologique. (voir particulièrement pages 9 à 11 et Conclusion)

    "S’agissant de la pandémie grippale, le respect de l’autonomie inclut pour chacun, le droit à une information précise sur les risques, les mesures de protection (traitement antiviral, vaccin) qui pourraient lui être proposées et la possibilité de les refuser.« 

     »C’est en ce sens que l’article L 3131-1 du Code de la santé publique précité dispose que l’état d’urgence sanitaire ne dispense pas du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations relatives à leur santé.« 

     »Cela ne pourrait cependant dispenser les acteurs de santé de leur devoir d’écoute et de dialogue avec les sujets récalcitrants, pour essayer de les convaincre d’accepter un traitement préventif ou curatif, conformément au code de déontologie."

    La conclusion de ce rapport reprend d’ailleurs ces aspects fondamentaux, et en recommande la diffusion médiatique :
    Citation : >>
    VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

    Le contexte, quel qu’il soit, ne peut modifier les valeurs éthiques. La situation d’urgence contraint seulement à les hiérarchiser provisoirement.
    [...] Le droit au refus de soin devrait être pondéré par le devoir prioritaire de ne pas être contaminant pour son entourage.
    [...]
    Au terme de son analyse des questions éthiques relatives à la pandémie grippale, mais qui serait valide pour toute épidémie présentant les mêmes caractéristiques, le CCNE souhaite formuler les recommandations suivantes :

    1. a. [...] La connaissance par la population des règles éthiques qui devront être appliquées en cas de crise sanitaire pandémique, conditionne, au contraire, l’efficacité de la stratégie de lutte contre la propagation virale.
    [...]
    4. Enfin, l’état d’urgence sanitaire ne saurait justifier, sauf circonstance d’une exceptionnelle gravité, le sacrifice du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations afférentes à leur santé.

    Paris, le 5 février 2009 <<

    Ces Recommandations restent valables (selon moi) autant pour le « corps politique » que pour le "corps médical", et le corps social (chacun), quel que soit le contexte ainsi que le précise la conclusion.
    L’acte vaccinal pour l’homme n’est pas une méthode vétérinaire.
    Merci pour votre article.


  • robin 24 juin 2009 13:46

    Que pensez-vous des rumeurs de vaccinations obligatoires concernant la lutte contre la grippe A est-ce légal, comment peut-on refuser efficacement cette prise ?

    Que pensez-vous de cette curieuse annonce de construction d’une usine de fabrication de vaccin antigrippal au mexique un mois avant l’épidémie proprement dite, annonce faite sur le site de Sanofi Aventis ? Comment comprendre une telle coincidence ?


  • pikasyl 24 juin 2009 16:45

    Bonjour,

    Merci pour votre article.

    Il est utile de rappeler que la vaccination n’est pas un acte administratif mais acte médical.

    Néanmoins, il est vrai que la recherche d’informations claires et objectives sur le ratio bénéfice / risque pour les divers vaccins reste encore un véritable parcours du combattant.

    Cordialement,

    Pikasyl


    • njama njama 24 juin 2009 17:52

      Dans le cadre du ratio bénéfice / risque, merci d’avoir donné ces précisions :
      « L’efficacité est limitée, des effets indésirables existent. »
      « Leur efficacité varie de 40 à 80 % selon la population. »


  • Pierrot Pierrot 24 juin 2009 18:01

    Malgré quelques effets sanitaires secondaires et légers, il est patent que la vaccination contre la grippe est un élément fondamental et utile pour prevenir les populations contre cette maladie qui fait, bon an , mal an 500 000 à 1 000 000 morts et bien plus certaines années 30 millions environ en 1918 (grippe dite espagnole).

    Le corps médical a raison de conseiller cette vaccination mais chacun fait comme il veut de son corps.


  • herbe herbe 24 juin 2009 20:17

    Petit article « vaccin » utile à rappeler plus souvent que tous les ans :





    • njama njama 24 juin 2009 21:01


      Merci pour le lien.
      "Quand un grain de sable (ou un pavé) vient perturber la spirale inflationniste, le rêve s’arrête brutalement et le retour à la réalité s’impose douloureusement.« 

      L’Avis 106, dit très clairement que l’on ne peut se passer d’un consentement pour cet »acte vaccinal« . Cette bulle médiatique qui dit qu’on imposerait  »l’obligation de vaccination«  est une interprétation journalistique.
      L’Avis 106, c’est la garantie que votre avis sera pris en compte, en toute confidentialité .
      Grain de sable ? Je ne sais pas ...
      A chacun de s’autodéterminer en connaissance de cause.
      On ne pourra peut-être pas refuser  »l’offre de vaccination« , ce qui est très différent. Mais on pourra  »légitimement«  et  »légalement« la refuser.

      En même temps, il faut comprendre le souci de l’État, de préserver sa pérennité, sa stabilité, ... ainsi que de faire cette  »offre" au niveau santé publique.
      La problématique est qu’il ne voudrait pas qu’on puisse lui reprocher de n’avoir rien fait, ratio bénéfice / risque politique.


  • jacques 25 juin 2009 00:28

    Ouvrez les yeux

    croyez vous que les bilderberg, rockefeller, politiques, scientifiques soient vaccinés

    les vaccinés seront porteurs du virus pendant 1 à 2 mois et donc susceptibles de transmettre le virus à leur entourage.

    fuyez les vaccins


    virus grippe A et aviaire ont été fabriqués pour faire du fric « le mycoplasme »

    regardez aux cas averés grippe A en France les "medecins donnent du tamiflu qui ne sert à rien.

    ne vous faites pas manipuler, arrêter d’etre des moutons.


  • Parrison Parrison 25 juin 2009 08:45

    Le principe de la vaccination dans l’enquête ci-dessous n’est pas remis en question,

    Par cette enquête les pro et contre auront la possibilité de se faire une opinion. Si on lit les réponses on s’aperçoit qu’il y a une véritable suspiscion non à l’égard de la vaccination mais plutôt des laboratoires pharmaceutiques qui nous fabriquent des vaccins à tout va.... la question peut donc se poser sur l’utilité de CERTAINS vaccins à plus forte raison quand on apprend les effets indésirables, voire létaux qu’engendrent certains vaccins.

    Beaucoup de gens actuellement sont systématiquement contre sans vraiment savoir pourquoi... L’enquête est là pour rassembler les gens autour d’un sujet de la plus haute importance en matière de santé publique. A l’opposé on trouve les systématiquement pour qui se retranchent derrière les discours dits scientifiques sans aller creuser plus profond...

    C’est la première fois que le débat est lancé en public et le but n’est pas de proscrire la vaccination mais de rechercher la transparence.

    Les scientifiques et les professionnels de la santé ainsi que les grands pontes de l’industrie pharmaceutique y trouveront ainsi la possibilité d’apporter un éclaircissement d’autant plus nécessaire qu’à présent la vaccination devenue obligatoire pour certains vaccins, risque fort de s’étendre à une kyrielle d’autres vaccins dont l’opinion publique ne voit pas encore l’utilité.

    On n’impose pas la vaccination sans donner d’explication surtout lorsque le risque zéro n’existe pas.

    Je suis plutôt pour la vaccination au vu des bénéfices obtenus en matière de santé publique mais à présent il me semble que la machine s’emballe et on nous découvre un éventail de maladies contre lesquelles on nous propose la vaccination, pour l’instant, mais qui peut devenir une obligation par la suite. D’où l’importance de réfléchir à la question au lieu de se ranger dans les rangs sans vraiment connaître le bien fondé de cet acte médical qui n’est absolument pas sans risques et qui peut s’avérer inutile.

    Voici le lien que je n’ai pas pu poster en début de mon message ... prob. technique

    http://www.agoravox.fr/enquetes-participatives/l-obligation-vaccinale-est-elle/article/l-
    obligation-vaccinale-est-elle-29361



    • njama njama 25 juin 2009 10:52

      Le principe de vaccination n’est pas remis en cause par mes posts. Je dis simplement que la liberté vaccinale subsiste quelles que soient les circonstances, puisque c’est un « acte médical à discuter à deux » en m’appuyant sur des documents officiels qui font autorité.

      Quand on parle de « vaccination obligatoire » (pour certains vaccins) en termes de santé publique, cela veut seulement dire que nous sommes « obligés » sous peine de sanctions, « criminalisation de l’insoumission vaccinale » comme vous dites dans votre synthèse, de nous soumettre à une « offre de vaccination », et d’y répondre ... mais nous restons libres d’’accepter ou non « l’acte vaccinal », conformément à la déontologie médicale que les lois publiques n’invalident en aucun cas.

      L’insoumission ne peut qu’être « constatée » que sur une non-réponse à cette « offre », et son refus explicite de ne pas s’y soumettre. Pas dans la non-acceptation d’être vacciné ...

      Ce sont des nuances, certes, mais les mots ont un sens, il y a d’un côté l’espace juridique, et de l’autre l’espace médical - confidentiel -, l’un et l’autre ne sont pas régis par les mêmes règles. Il n’y a pas de sanctions dans l’espace médical ... CQFD pour peut-être rétablir la confiance.
      L’article L 3131-1 du Code de la santé publique précité dispose que l’état d’urgence sanitaire ne dispense pas du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations relatives à leur santé.

      Il est regrettable que dans cet Avis 106 du CCNE, les personnes qui n’accepteraient pas cette vaccination soient qualifiés d’avance de « sujets récalcitrants », ce qui est peu respectueux de nos opinions. La non-acceptation du vaccin n’a pas besoin par ailleurs de raisons médicales pour être justifiée.
      La politique de santé publique s’ordonne autour d’une vision doctrinale « utlitariste » (bénéfices / risques), qui est très contestable en soi ... Nous ne sommes pas obligés de partager cette vue 
      philosophique (que j’objecte personnellement).



    • njama njama 25 juin 2009 12:34

      "C’est la première fois que le débat est lancé en public et le but n’est pas de proscrire la vaccination mais de rechercher la transparence. ... « 

      Je pense que ce  »obligatoire«  ne laisse pas place dans l’esprit des gens à la possibilité d’une  »parole libre« , alors qu’elle n’a jamais été confisquée, et ne laisse pas place à l’idée de  »liberté de choix« , qui n’a jamais été entravée médicalement et déontologiquement..
      Ce  »obligatoire" laisse l’idée que l’on devrait être vaccinés comme du bétail ! et qu’on n’aurait pas son mot à dire.
      Transparence, oui, mais les efforts sont-ils réellement faits par les services de santé publique  ? On peut en douter quand on voit l’emploi d’un vocabulaire coercitif, militaire, qui devrait être totalement proscrit dans ce domaine.


  • chmoll chmoll 25 juin 2009 10:35

    contre la grippe je sait pas ,p’t’ètre pour éviter une perte de quelques millions d’€ aux industries pharmaceutiques

    si j’ajoute les ramifications de patrons de labos, d’hotos , de cliniques ect ect


  • Parrison Parrison 25 juin 2009 12:29

    A mon humble avis, la meilleure façon de se prémunir contre la maladie est une excellente hygiène et une bonne alimentation....

    Par ailleurs, la vitamine C à forte dose permet de lutter de façon efficace contre les infections, le colostrum de bovins apporte à l’organisme les anticorps nécessaires pour lutter contre les envahisseurs. Le chlorure de mangnésium, remède vieux comme le monde, en interne ou par voie cutanée permet de passer « entre les gouttes »durant les périodes critiques.
    Ceci n’est pas une ordonnance mais simplement le fruit de mes propres expériences sur moi et ma famille ainsi que sur mon chat. qui vient d’échapper à la piqûre fatale grâce au colostrum de bovins... (mais ceci fait partie du domaine vétérinaire où là aussi l’utilité des vaccins et rappels est remise en question au vu des nombreux effets secondaires qui vont ,pour certains, jusqu’à la mort de l’animal. L’obligation de vacciner les animaux de compagnie et surtout de faire pratiquer les rapples me semble un dépasser les limites de l’acceptable surtout lorsque l’animal a montré des défaillances dès la première vaccination.. ou qu’il n’est jamais en contact avec l’extérieur...

    Au vu de la composition des vaccins un dépistage d’allergies me semble primordial car une fois l’allergie déclenchée il est un peu tard pour s’en soucier, à plus forte raison quand il s’agit d’un animal où l’arsenal médical est bien moins étendu pour lutter contre les symptômes qui conduisent parfois à la mort de votre animal...

    Ceci dit, je ne nie pas les avancées en matière d’éradication de certaines maladies grâce aux vaccins...je serais plus nuancée pour le domaine vétérinaire quand je sais que le vétérinaire d’une époque n’avait sous la main que quelques antibiotiques et un vaccin anti rabique pour soigner les animaux de compagnie.... alors qu’aujourd’hui ce sont carrément des centres de soins pour animaux équipés des dernières technologies qui fleurissent un peu partout.... serait-ce que les animaux sont plus malades qu’avant ou qu’on s’est arrangé pour les maintenir dans un état de fragilité qui nécessite ce déploiement de moyens... ?

    Vaccins... ? oui ça semble probable...




  • njama njama 26 juin 2009 10:00

    La plupart des pays européens ont supprimé l’obligation vaccinale ou réduisent le nombre de ces obligations.

    Aucune vaccination obligatoire en Allemagne, Autriche, Espagne, Grande Bretagne, Suède, Danemark, Irlande, Luxembourg, Pays bas, Finlande, ...  Pourquoi ? La France fait exception !

    La santé publique est-elle moins bonne chez nos voisins européens ? Existe-t-il des études comparatives ? Sur quoi la France fonde-t-elle cette singularité ? nos défenses immunitaires seraient génétiquement bien moins bonnes que celles de nos voisins ?

    La santé des français est-elle si mauvaise ? ... au point de vouloir par 36 lois créer une ambiance de « harcèlement moral » pour satisfaire favorablement à cette « obligation » vaccinale, sans parler de l’insistance du Conseil de L’ordre des médecins auprès des professionnels de santé, http://bulletin.conseil-national.medecin.fr/Archives/html/320/320BOMN320P15A1.htm

    autant de dispositions qui entravent la sérénité d’une décision « libre et intelligente » comme y invite cet article, et qui ajoutées aux campagnes de publicité_bourrage de crânes, crée une ambiance délétère, suspecte ... un climat de méfiance dans l’opinion publique contre-productif.

    Peut-être pourrions-nous organiser une pétition nationale pour recouvrer pleinement la liberté vaccinale en demandant l’abrogation de toutes ces lois du code de santé publique qui y sont attachées ? ça pourrait libérer un peu les esprits ... et « l’acte médical de vaccination » pourrait retrouver quelques lettres de noblesse, parce que d’être vaccinés comme de la volaille, c’est pas ça ! Il faut comprendre les réticences.

    Que proposez-vous d’autres ?


  • njama njama 26 juin 2009 21:55


    Un peu d’humour
    Jules Romains était visionnaire (prophète ?) quand il brocardait dès 1923 la « médecine moderne » du Dr Knock.

    Texte et film (avec Louis Jouvet) d’une rare modernité ! (disponible en DVD)
    http://www.dailymotion.com/video/x2po1b_le-docteur-knock-les-maladies-et-la

    La médecine n’a jamais été aussi « Knockienne » qu’aujourd’hui.

    Dans cet extrait, Knock fait miroiter au pharmacien des revenus mirobolants, et explique, avant même l’invention du concept de « disease mongering », à quel point l’état de bonne santé est un leurre : si le marché des malades est trop étroit, il suffit d’inventer des maladies !

    Les campagnes actuelles de dépistage de l’ostéoporose ou du cancer de la prostate mettent en application ce principe : persuader des biens portants qu’ils pourraient être malades sans le savoir et qu’une action médicale préventive pourrait améliorer leur sort. Et tout cela bien que les données scientifiques disponibles n’en apportent aucune preuve, voire leurs donnent tort

    Knock is back

    Dr Dominique Dupagne


  • alphea 16 août 2009 15:38

    Les craintes d’un vaccin : un remède pire que le mal de la grippe porcine :
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-1206807/Swine-flu-jab-link-killer-nerve-disease-Leaked-letter-reveals-concern-neurologists-25-deaths-America.html

    Expériences antérieures catastrophiques

    Alphea


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