mardi 2 février 2010 - par Bernard Dugué

H1N1, suite : La grippe, une affection banale sous haute surveillance

L’avènement du dispositif contre la fausse pandémie de 2009 a permis de dévoiler quelques traits saisissants du système de santé… (lire la suite du liminaire ici ***)

Pour y voir plus clair, allons voir quels sont les dispositifs mis en place pour surveiller et traiter la grippe en France. La plus connue est l’Institut de veille sanitaire (InVS), établissement public, créé par la loi du premier juillet 1998 visant à renforcer la veille sanitaire, la sécurité alimentaire, et censé prendre la suite, avec des compétences renforcées, du Réseau national de santé public (RNSP). L’InVS a donc été créé sous le gouvernement Jospin avec l’objectif de mettre sous surveillance sanitaire accrue la population française (dans veille, il y a surveillance). On a affaire à une grosse machine sanitaire dont les missions ont encore été renforcées et étendues par la loi du 9 août 2004. Avec comme contexte précis la montée en puissance du principe de précaution et la gestion d’éventuelles crises sanitaires. Il y eut en effet le précédent de la vache folle puis en 2003, l’épidémie de Sras et ses quelques centaines de décès, localisés en Chine, à Hong Kong, au Canada et à Singapour, les autres pays ayant été épargné excepté un ou deux décès ici et là. En ce sens, l’InVS est une structure qui colle à son époque, comme ce fut le cas de la ligne Maginot dans les années 1930. Les craintes contemporaines sont chimiques, climatiques, virales. Elles ne doivent pas être sous-estimées, mais elles ne doivent pas non plus être exagérées ni confondues. Rien de commun entre la pneumonie atypique et la grippe.

L’InVS a beaucoup communiqué pendant la fausse pandémie grippale de 2009 et c’est dans ses compétences. Elle s’est basée sur deux structures rompues à la surveillance de la grippe, le réseau Sentinelles et les GROG. Créé en 1984, le Sentinelles est sous l’autorité de l’Inserm et constitue un réseau de 1300 médecins généralistes permettant un maillage du territoire et le suivi de 14 indicateurs de santé, par exemple la gastro-entérite, la rougeole mais aussi les tentatives de suicide. La grippe fait bien évidemment l’objet d’un suivi attentif des Sentinelles. Un peu plus nombreux sont les médecins, pédiatres et autres urgentistes participant à l’autre réseau d’alerte grippale, celui des Grog, lui aussi créé en 1984 et constitué en association 1901. Depuis 2004 les Grog sont devenus un partenaire de l’InVS et reçoivent par ce biais un financement qui, ajouté à celui de la Santé, couvre 80 % de son budget, le reste étant réparti entre divers organismes émargeant au financement d’Open Rome, encore une autre structure, créée en 1989 par le docteur Jean-Marie Cohen qui en est le gérant, et qui a pour fonction entre autres de coordonner l’action des Grog. Dans la notice de présentation, Open Rome insiste sur l’épidémie de Sras et des craintes qu’elle suscita, mentionnant au passage qu’elle fut chargée par la DGS d’une étude sur les personnels de santé revenus de leur mission à l’hôpital français de Hanoi après cet épisode. Open Rome a pour principal objectif la surveillance et l’étude de la grippe et des affections respiratoires mais aussi le pilotage d’études diverses concernant la santé publique ainsi que la surveillance, par exemple avec la coordination de l’opération Vigie foot visant à assurer une veille sanitaire sur les sites de la Coupe du Monde en 1998. N’assistons-nous pas à une tendance à l’hyper-surveillance et à l’hypertrophie des systèmes sanitaires ? Telle est la question qui devrait faire débat car les choix de technique sanitaire ne sont pas neutres, surtout au niveau des dépenses engagées.

La fausse pandémie grippale de 2009 nous aura également permis de connaître l’existence d’une cellule ministérielle spéciale dédiée aux grippes ainsi que d’une autre association 1901, le GEIG, Groupe d’étude et d’information sur la grippe. Cette association se propose dans ses missions de promouvoir la vaccination. Ses membres ne sont pas rémunérés mais juste défrayés de leurs dépenses engagées pour s’acquitter de leur fonction. Le Les cinq laboratoires qui distribuent en France les vaccins anti-grippaux assurent le financement du Geig et notamment la campagne de présentation du vaccin aux Français ainsi qu’un colloque annuel sur la grippe. Le lecteur conclura sans doute à des liens d’intérêt entre les laboratoires et le corps médical mais ce serait aller vite en besogne car le Geig peut se prévaloir d’une action décidée sous l’autorité des politiques. La présentation signale en effet que la mission du Geig est de participer à une prise de conscience plus forte des risques liés à une grippe saisonnière occasionnant environ 3000 décès par an, et par conséquent, d’amener le plus grand nombre de sujet à risque vers leur médecin afin qu’ils soient vaccinés, conformément aux objectifs chiffrés de la loi de santé publique.

Il existe en effet un texte réglementaire où l’on s’aperçoit que la culture du chiffre et du résultat est parfaitement appliquée par les gestionnaires de la santé. La feuille de route pour les années 2004-2008 se fixe des objectifs dans de multiples secteurs. Par exemple, diminuer de 25% la prévalence des petits consommateurs de légumes ou bien augmenter de 25% le taux de personnes effectuant plus de 30 minutes d’exercice physique quotidien. La liste des préconisations est édifiante, ressemblant à celle des points de contrôle technique. Il y a cent points de contrôle sanitaire et notamment celui qui nous intéresse et concerne la grippe. On peut y lire que la couverture vaccinale des groupes à risques doit atteindre 75%. Même chose pour le personnel de santé (21% en 2004) et les personnes de plus de 65 ans. Le citoyen scrupuleux pensera sur le champ à une notion, usine à gaz. Toujours est-il qu’on prend conscience d’une chose, c’est de la culture médicale des experts de santé publique, une culture interventionniste, notamment dans le champ de la vaccination contre la grippe. On ne sera donc pas étonné de voir fleurir des officines comme le Geig, dévolues à la promotion de la vaccination, de même que cette frénésie sanitaire vue et entendue à l’occasion de la grippe de 2009. Les troupes de la brigade antivirales étaient prêtes et conditionnées pour mener la guéguerre à la grippe H1N1.

Comme dans toute opération de type militaire, la communication doit être encadrée. D’aucuns se sont demandés pourquoi des avis contraires n’ont pas été entendue au moment de la décision d’activer le plan contre la pandémie et de commander les vaccins ? Censure gouvernementale ou alors autocensure ? Un élément de réponse dans une précision mentionnée dans la présentation du Geig. La notice affirme formellement que les membres du Geig ont fait le choix de ne pas communiquer sur la pandémie de 2009. Alors que communiquer sur la grippe est la mission principale du Geig. Vous avez bien lu. Je répète en copiant deux extraits lus sur le Net, l’un dans le volet présentation : « Le GEIG a fait le choix de ne pas communiquer sur la grippe A (H1N1)v, l’information sur la lutte contre la pandémie étant du ressort exclusif des autorités » ; l’autre dans le volet mission « Informer les soignants, les autorités, le grand public et les relais d’opinion, notamment les médias, sur les caractéristiques de la grippe. » Etonnant, une association qui refuse d’assurer la mission qu’elle se donne selon ses statuts.

Qui sont alors ces autorités. Eh bien le ministère de la santé et son comité de lutte contre la grippe au sein duquel on trouve quelques membres du Geig dont Bruno Lina, récemment sous les feux de la rampe médiatique car devant répondre d’éventuels liens d’intérêt. Première remarque, la plus importante. Le refus de communiquer du Geig évoque une mise sous contrôle de la diffusion d’information un peu comme dans le cas d’une opération militaire. Rien de surprenant. Sauf que le silence des experts n’a pas permis la diffusion d’un avis contraire sur cette pandémie et que les médias ont péché par négligence en n’allant pas chercher d’autres sources. Il fallait que la vaccination soit un succès pour les autorités. Le comité de lutte contre la grippe a été institué par le décret du 25 juillet 2008. Soit presque un an avant le début de la grippe pandémique. Incroyable, ce flair, cette perspicacité, cette clairvoyance. Ne voyez dans ces mots qu’une tournure ironique permettant de mettre l’accent sur le soin apporté par les autorités face à une grippe que l’opinion pensait être une banale affection, comme le rhume des foins. En vérité, la grippe reste une banale affection mais pas pour les autorités qui ont déployé depuis des années une véritable armada d’experts et de professionnels pour faire barrage au virus. Et ce en toute transparence puisqu’on peut accéder aux déclarations publiques d’intérêt des 17 membres du comité anti-grippal.

Au final se dessine un débat de société sur la prise en charge de la grippe et sur la prise en grippe d’un virus somme toute assez anodin. Quoi, bénin, et ces milliers de morts que la grippe occasionnent ! Rétorquent les experts. Oui, certes, mais encore faut-il identifier les morts directes des décès indirects. On ne meurt pas de la grippe, sauf en cas de terrain morbide. Et pour finir, une remarque qui pourrait faire mal aux obsédés de la grippe. Comment sont authentifiés les décès dus à la grippe ? Eh bien par un simple formulaire. Il suffit que dans le constat de décès, le mot grippe ou les adjectifs grippal ou grippé soient formellement notifiés. Il suffit qu’un vieux arrivant à l’article de la mort se signale par un peu de fièvre et voilà que le médecin écrit le mot grippe sur la notification de décès. Le document remonte à la comptabilité sanitaire et voilà un décès grippal de plus. C’est certain, c’est vachement scientifique comme procédure. Après, les experts peuvent annoncer des milliers de décès dus à la grippe saisonnière. Tout simplement parce que des médecins ont marqué le mot « grippe » sur les constats de décès.

Bref, cet épisode pandémique aura eu au moins le mérite d’attirer l’attention du public sur quelques pathologies dont souffriraient les bureaucrates de la machine sanitaire. Une sorte d’hypocondrie institutionnelle aboutissant à une surestimation d’un problème de santé publique, avec quelques troubles de mémoire et de perception. Certains experts ont cru que le virus de 2009 nous ramenait en 1957 ou 1968. Rien de grave. L’homme moderne est un animal malade pensait Hegel. Un animal qui s’énerve pour rien, s’affole en construisant des peurs imaginaires. L’affaire de la grippe de 2009 restera un sujet d’analyse philosophique autant qu’un prétexte pour un débat politique sur l’hypertrophie de l’Etat.

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*** Des traits que j’ignorais et que le suivi de cet événement m’a permis de connaître et analyser. Du coup, j’ai appris beaucoup de choses et notamment comment la grippe est prise en charge par les autorités sanitaires. Un esprit critique dira que les spécialistes du système de santé ont tendance à exagérer la gravité de cette affection. Mais pourquoi ne pas leur accorder le bénéfice de l’expérience et leur accorder quelque défense. La seule mesure connue pour se prémunir contre la grippe est la vaccination. La grippe a trois incidences. L’une sur le système économique puisque les gens grippés sont arrêtés par leur médecine. L’autre sur le système de santé puisque parmi les gens grippés, les rares atteints lourdement finissent dans les centres de réanimation avec les coûts que l’on sait. Enfin, l’incidence sur la mortalité est modeste mais constaté. Le plus souvent, ce sont des vieux qui décèdent mais quand on est vieux, on doit s’attendre à mourir. Ces quelques réflexions ont pour objectif de nous mettre dans la peau d’un expert du système de santé qui doit décider s’il faut promouvoir la vaccination et si oui, de comprendre sur quels critères se fonder, sur quels calculs. Est-ce que les bénéfices de la vaccination sont supérieurs au coût de sa mise en œuvre. Il n’est pas exclu qu’un jour, on vaccine chaque année toute la population, au nom de l’hygiène sanitaire et du fonctionnement économique. Un énarque dans son bureau a bien dû se poser la question. Encore faut-il calculer le bilan d’une campagne de vaccination et surtout, convaincre les populations qu’il est nécessaire de le faire au nom du bien public. Et surtout, être certain que la vaccination protège de la grippe. Bref, de quoi faire cogiter tous ces bureaucrates de l’administration sanitaire. Qui a la réponse ? Il y a trop de paramètres et d’impondérables. Pourtant, après avoir mis en cause la machine sanitaire, je me ferais bien l’avocat du diable et le défenseur des partisans d’une vaccination généralisée contre la grippe. Il y a de la santé publique et surtout de la gestion des comptes publics. Je me prépare pour un acte de contrition. Je n’aurais pas dû charger le système et dénoncer tous ces experts qui, même s’ils sont payés par les labos et le méritent, oeuvrent pour notre bien collectif. J’avoue avoir pris la position du chevalier blanc qui croyait combattre l’affairisme et l’affolement des experts et autres gouvernants du système mais même si la pandémie n’a pas eu lieu, n’ont-ils pas eu raison de tester ce plan. Après tout, les partisans de la liberté de cloper ont fini par abdiquer et le bon sens de l’air purifié dans les restaurants a fini par l’emporter. J’avoue que ce n’est pas déplaisant de déguster quelque met sans avoir les narines encombrées de fumée, même si par conviction politique je suis libéral mais la libéralité s’arrête quand on est sacrément emmerdé. Bon, je dérive du sujet. On va me trouver fumeux. Une question. Faut-il renforcer la vaccination des gens contre la grippe au nom de l’intérêt collectif ? Pour répondre il faudrait connaître le coût exact de la grippe et l’efficacité réelle du vaccin. Mais ce renforcement ne peut se faire contre la liberté du sujet. On peut comprendre la position d’un individu qui souhaite affronter le virus, tester sa réponse et en cas d’échec, interpréter comme il le veut cette affection et se dire que cette grippe marque un temps de son existence biologique avec son corps décidant de prendre quelques vacances avec la tension de la vie quotidienne. Une grippe, c’est l’occasion de faire relâche. L’organisme est fatigué et son système immunitaire le lui fait savoir. Bon, j’ai tout fait pour simplifier mais la réalité est bien embrouillée, surtout pour un expert du système de santé qui en plus des calculs, doit maintenant se coltiner des considérations philosophiques pas évidentes, surtout qu’il n’a pas été formé pour délibérer sur ces questions hautement éthiques. Au final pourtant, le verdict se confirme. La machine sanitaire est bien grippée (remonter au texte)



25 réactions


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2010 10:47

    Bonjour. Juste un complément d’info sur la recension des décès par grippe. Je vous donne le lien, il faut cliquer ensuite sur la surveillance de la grippe (ligne 2)

    Pour chacune des 22 régions de France métropolitaine, le département le plus peuplé participe à cette surveillance. Vingt-deux Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Charente-Maritime, Doubs, Gironde, Haute-Garonne, Haute-Corse, Haute-Vienne, Hérault, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Loiret, Marne, Moselle, Nord, Oise, Paris, Puy de Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Seine-Maritime) signalent ainsi à l’Institut de veille sanitaire (InVS), chaque semaine, le nombre de certificats de décès comportant la mention « grippe » ou les adjectifs « grippal » ou « grippaux » dans l’indication des causes de décès. Des informations individuelles portant sur le sexe, l’âge et le lieu de décès sont collectées. Les données sont recueillies par semaine de décès et par semaine de notification.


  • Francis, agnotologue JL 2 février 2010 11:14

    Désolé, j’ai lu le liminaire, jusque là : « La seule mesure connue pour se prémunir contre la grippe est la vaccination. »

    C’est manifestement une contre vérité : d’une part aucun organisme indépendant n’a pu prouver que le bénéfice / risque pour une panémie donnée est positif ; d’autre part il existe au moins deux autres moyens : la prophylaxie et les traitements classiques. Et je ne parle pas du tamiflu ou autres anti-viraux.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2010 11:25

      Je persiste et signe, la vaccination est la seule mesure connue (dans l’arsenal conventionnel du système sanitaire)
      Evidemment, on peut essayer d’autres préventions, l’ail, le vaudou, Mozart, l’astrologie biomédicale, le tarot lunaire...

      Quant au lien bénéfice risque, il peut être avantageux ou non, ce qui n’empêche pas le vaccin d’être préventif mais une chose est certaine, on ne connaît pas l’efficacité et si on étudiait la chose, on pourrait constater que des personnes vaccinées ont quand même chopé une bonne grippe


    • Francis, agnotologue JL 2 février 2010 11:47

      Bon, je vois que la croyance en la vaccination est contagieuse ! Ou peut-être ne vous ai-je jamais lu attentivement ?


    • liebe liebe 2 février 2010 11:56

      Oui, apparemment, certaines personnes vaccinées ont contracté la grippe A, quelquefois bien carabinée...
      Il n’y a qu’à lire certains forums. Un article , écrit aux USA indique que certains vaccinés sont même décédés suite à la grippe. Bien sûr, l’article peut être sujet à caution, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, mais il est intéressant de noter que ce vaccin ne protège même pas du risque de l’attrapper.
      J’ai rencontré des médecins qui l’avaient eu alors qu’ils étaient vaccinés. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs eu recours au fameux test pour s’en assurer car ils ne voulaient pas le croire...

      Toujours est-il que les mesures physiques ( qui sont lavage de mains, hygiène, tousser dans son coude... ) permettent aussi de s’en prémunir et elles ne sont pas injectées dans le corps.


    • Francis, agnotologue JL 2 février 2010 13:14

      A lire, un excellent article qui fait un bon résumé sur ce que l’on peut dire au sujet de la vaccination de principe.

      Spécialement ceci, pour Mr Dugué l’intégriste de la vaccination : « En laissant croire que « vaccination=protection », que « se vacciner, c’est éviter la maladie », les gens pensent qu’avec cette combinaison de protection ils peuvent tout faire. La vaccination leur enlève la notion de responsabilité et les pousse vers des conduites à risques. On aboutit exactement à l’inverse de ce que devrait être une vraie prévention. »

      L’appellation d’intégriste de la vaccination est justifiée pour ceux qui font la profession de foi suivante : « La seule mesure connue pour se prémunir contre la grippe est la vaccination. »


    • Francis, agnotologue JL 2 février 2010 19:20

      Au sujet de cet excellent article que j’ai indiqué ci dessus, voici copié-collé le commentaire que je viens d’y faire, je pense qu’il est édifiant concernant les pratiques condamnables des labos :

      « (Mmarvin), ne sait même pas que les anti-biotiques utilisés trop souvent, sont à l’origine, entre autre, de la destruction progressive de la flore intestinale, » (Mr-Bien etre)

      Cette remarque est de la plus haute importance.

      Quand j’étais jeune, avec les antibiotiques, les médecins prescrivaient systématiquement de l’ultra levure. Puis ils ont cessé de le faire, ils disaient que manger des yaourts avait le même effet. Il serait intéressant de comparer les dates d’abandon de cette pratique et celles d’expiration des brevets sur l’ultra levure qui était prescrite jusqu’alors. Passons.

      Comme ce sont les labos qui font la formation des généralistes, ils n’ont évidemment pas dit qu’il fallait prendre des yaourts avec les antibiotiques : nul ne donne une information susceptible de lui nuire, en l’occurence, en aidant les patients à conserver un système immunitaire sain.« 

      Quelle est aujourd’hhui la proportion des médecins qui préviennent leurs patients de manger des yaourts lorsqu’ils les »mettent sous antibio" ?


    • marie81 3 février 2010 09:53

      Mr Dugué,pourquoi ces phrases stéréotypées genre« on peut ssayer l’astrologie, le tarot .. » visant à ridiculiser les anti-vaccin ,vous ne conaissez rien sur la nocivité des vaccins,pour la simple raison que vous n’ etes jamais allé voir de près de quoi il s’agit, allez voir pour commencer les fameuses etudes(faites par les labos, évidemment),à quoi ça ressemble
       Chez des nombreux medecins,tellement pro-vaccin jusqu’ici, on commence à remettre en question ce mensonge répété tellement des fois qu’il à fini par s’imposer
      Un exemple,des medecins réunionnais ont été obligés de faire une« re information sur la désinformation » des fabricants et contre la publicité mensongère concernant le Gardasil (,voir des grands panneaux publicitaires dans chaque pharmacie) .N’est-ce pas inquietant qu’un medecin soit obligé de vérifier si tel ou tel medicament est vraiement efficace parce que les etudes ne son pas fiables ?
      http://www.dailymotion.com/video/x87p6z_le-vaccin-antihpv-dans-tous-ses-eta_news
      Allez fouiller dans les essais cliniques de Pandemrix (ou il y a eu 7 deces sur 2000 cas et les experts ont conclu« scientifiquement » :aucun lien,etc Dr Girard,expert INDEPENDANT,en a parlé dans ces interventions avant d’etre écarté des grands médias,allez savoir pourquoi ..pour quelle raison à votre avis ?


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 2 février 2010 12:39

    Bonjour Bernard,

    " Le comité de lutte contre la grippe a été institué par le décret du 25 juillet 2008. Soit presque un an avant le début de la grippe pandémique. Incroyable, ce flair, cette perspicacité, cette clairvoyance. " et c’est pas fini, les médias audiovisuels, ceux qui n’écrivent pas et ne laissent pas de traces, lâchent de temps en temps des informations dans le flux qui accompagna la grippe A, annonçant que cent vingt cinq nouveaux vaccins étaient à l’étude pour les vingts prochaines années. Si cela se trouve, certains sont déjà mis à l’étude pour lutter contre des maladies qui n’existent pas encore au tableau... ? 

    Bernard, pointu que vous êtes, vous devriez vous pencher sur le problème de la toxicogénomique, http://www.contaminations-chimiques.info/?2007/06/25/84-toxicogenomique-l-expertise-d-antidote-europe-reconnue , technique qui viendrait au secours de l’expérimentation sur les animaux, principales victimes de la recherche dans l’étude de ces futurs vaccins. C’est l’association Antidote Europe http://www.google.fr/search?q=Antidote+Europe&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz= , qui cherche à dénoncer depuis des années le fait que des logiciels permettent désormais de définir en trois jours les mêmes résultats que les monstres de laborantins sur des années de tortures infâmes. Merci à vous pour votre vigilance soutenue. L.S.


  • curieux curieux 2 février 2010 13:03

    Une petite question à Mr Dugué :
    Qu’est-ce que Carevox, qui, je crois est financé par un groupe pharmaceutique et qui a bien participé et qui participe encore à l’intoxication sur le grippe et autres choses aberrantes ?


  • Gasty Gasty 2 février 2010 13:06

    Je lis « analyse philosophique autant qu’un prétexte....et débat politique »

    Politiquement, il faut s’attendre à ce que pour un public non averti, ça ne dépasse pas ce genre d’analyse et en aucun cas le coût, les contrats, les clauses de non responsabilités et les bénéfices d’une telle opération.


  • zadig 2 février 2010 15:18

    A l’auteur

    Carte illisible

    Elle indique quoi, la densité des bolets en France ?


    • vergobret 2 février 2010 18:44

      C’est une carte du pentagone.

      Elle représente le graphe des zones des populations potentiellement dangereuses pour l’Empire américain en France.
      Les tâches vertes sont sont respectivement guantanamo I, II et III.
      Elle atteste d’un relecture surprenante des analyses précédentes.


  • Pyrathome pyralene 2 février 2010 16:32

    Le Les cinq laboratoires qui distribuent en France les vaccins anti-grippaux assurent le financement du Geig et notamment la campagne de présentation du vaccin aux Français ainsi qu’un colloque annuel sur la grippe. Le lecteur conclura sans doute à des liens d’intérêt entre les laboratoires et le corps médical mais ce serait aller vite en besogne car le Geig peut se prévaloir d’une action décidée sous l’autorité des politiques.

     smiley pensez donc !!.....on en rigole encore......


    • liebe liebe 2 février 2010 18:12

      Euh, Bernard, demandez à Marc girard ce qui lui est arrivé lorsqu’il est allé à l’encontre des laboratoires ...
      Vous êtes un grand farceur...
      dans tous les cas je n’ai jamais vu quelqu’un cracher dans sa soupe avant de l’avaler....
      (peut être quelquefois cracher dans la soupe des autres..... LOL)


  • tvargentine.com lerma 2 février 2010 19:05

    Encore un article du docteur professeur scientifique ....DUGUE sous-traitant d’agoravox dans des écris souvent douteux uniquement pour booster ses statistiques

    A combien d’exemplaire c’est « vendu » votre « oeuvre » ?????

     smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

    http://www.tvargentine.com


  • Gavroche Gavroche 2 février 2010 20:09

    M. Dugué : Mille tonnerres de sabord, Quelle mouche vous a piqué, à moins que ce ne soit une seringue. ?????????????????????????????????????????????????????????????????????

    En commençant à lire l’article, je trouvais intéressant toutes ces précisions sur les différents organismes de surveillance, puis je tombe (sur le cul) sur ce passage :

    "Pourtant, après avoir mis en cause la machine sanitaire, je me ferais bien l’avocat du diable et le défenseur des partisans d’une vaccination généralisée contre la grippe. Il y a de la santé publique et surtout de la gestion des comptes publics. Je me prépare pour un acte de contrition. Je n’aurais pas dû charger le système et dénoncer tous ces experts qui, même s’ils sont payés par les labos et le méritent......"

    Et ce, le jour même ou j’achète ce livre, Vaccins, mensonges et propagande, de Sylvie Simon, afin de continuer à comprendre cette arnaque.

    Auriez vous été menacé ?

    C’est la horde qui va être contente, je ne comprend pas d’ailleurs qu’elle n’est pas déjà rappliqué. J’entends déjà les commentaires ♫


  • bonnes idees 2 février 2010 21:10

    Fiscalité 2010. L’état aprés de multiples hésitations c’est décidé à investir massivement dans la vaseline. Gel aux vertus thérapeutiques et entubatoires incontestées. L’achat groupé de 50 millions de tubes, aux frais du contribuable évidemment, à permi à l’état une économie substancielle de 127 millions d’euros

    . Chaque Tube sera adréssé au contribuable par le biais de la poste. Surveillez vos boites aux lettres et surtout n’hésitez pas à bien étaler la crème puisque la dose est infinimment liée à votre taux d’imposition. Aucun effet secondaire à ce jour n’a été detecté.

    Votre ministre de « l’interieur » Francois Fyon.


  • cmoy patou 3 février 2010 12:04

    Les retournements de veste font fureur ces derniers temps voir Kourchner,besson et consorts
    donc on peut légitimement se poser des questions de ce revirement.

    Peut être les deux des menaces et des pressions ?

    Pays et institutions en décomposition avancée ?

    Histoire véridique
    Plaisanterie discourtoise ... et réponse tout à fait appropriée
     
     Nous connaissions le bêtisier des lettres qui parviennent aux CPAM.  Nous savons que les fichiers des praticiens tenus par les DDASS sont parfois approximatifs. Ainsi, avons-nous appris qu’une simple dose de vaccin était suffisante. Maintenant, nous découvrons que les morts ressuscitent avec la vaccination contre la grippe A.

     C’est ce qui est arrivé à un ex-habitant des Pyrénées-Atlantiques, Louis Olès, décédé le 5 juin 2004 qui a reçu une invitation à se faire vacciner signée de Roselyne Bachelot. Bien entendu, l’intéressé était absent de son domicile pour un long voyage qui dure déjà depuis près de 6 ans. C’est donc sa fille, Lucie Abadia, qui s’est faite l’interprète de son père pour répondre à la Ministre.

    Madame la Ministre et chère madame,

    Je viens de recevoir le bon de vaccination contre la
    grippe A/H1N1 et je suis au regret de vous faire savoir que je ne me rendrai pas T
    au centre de vaccination qui m’est indique et ne me ferai pas vacciner.T

    Ne voyez aucune animosité dans cette démarche, je
    n’ai rien contre la campagne de vaccination que vous avez engagée, je n’ai
    aucune opinion sur la dangerosité du produit inoculé et je ne cherche pas .
    manifester une quelconque opposition au gouvernement en place.

    Tout au contraire, j’aurais bien voulu pouvoir vous aider .a résorber les excédents de vaccins mais malgré ma bonne volonté votre égard, il m’est impossible de me déplacer donc de me faire vacciner sauf si vous avez l’intention de faire des campagnes en cimetière, jardins du souvenirs et autres lieux de m.moire car je peux vous assurer que je suis bel et bien d.c.d..

    Cet état définitif n’est pas récent et je ne comprends pas que mon nom figure encore sur des listes .actives. alors que je ne le suis plus depuis bientôt six ans.

    Je tenais à vous faire part de cette anomalie qui n’est sûrement pas isolée . Elle vous aidera sans doute . mieux comprendre l’estimation des 90 millions de doses initialement prévues et peut-être pourrez-vous décider les Autorités Sanitaires à remettre à jour leurs fichiers plus que caduques en prévision de la prochaine pandémie.

    Sur l’enveloppe à en tête de la République Française figure le logo .Stop aux virus de la grippe., comme le pluriel est utilisé, je me permets de vous suggérer d’y adjoindre celui qui m’a fait passer de vie à trépas et tous les nosocomiaux qui font plus de ravage que la grippe, toutes catégories confondues. Enfin, puisque de là ou je suis je peux me permettre une vision
    d’ensemble, je vous recommande de lancer sans tarder un immense programme
    de recherche contre un virus extrèmement virulent qui ne tardera pas à enterrer le pays tout entier si l’on y prend garde, celui de l’incompétence.

    Pour Louis Oles, d.c.d. le 5 juin 2004
    Sa fille Lucie Abadia


  • curieux curieux 4 février 2010 21:27

    Pas de réponse sur Carevox
    En revanche, je connais 2 personnes bien malades depuis qu’elles ont reçues le vaccin contre la grippe A


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