samedi 10 janvier 2009 - par emichris

La consommation de produits illicites à des fins sportives

Le culte du corps est aujourd’hui omniprésent dans notre société. Nombreux sont les hommes et les femmes qui s’enferment dans des salles de musculations afin de travailler leur silhouette. Certains y vont pour perdre du poids, d’autres pour en prendre, certains autres simplement pour s’entretenir…
 
Le bodybuilding ou certaines pratiquent sportives poussent des hommes à effectuer certains excès afin de se sculpter un corps hors du commun ou simplement pour augmenter leurs performances. L’une des solutions extrêmes pour obtenir ces résultats est la prise de produits chimiques.
 
Il est vrai que les produits ne font pas tout mais il faut tout de même remarquer que ceux-ci effectuent 60 a 70% du travail. En effet, le bodybuilder professionnel par exemple, ou non, doit suivre un régime particulier (riche en protéines lorsqu’il doit sécher ou riche en glucides lors des périodes de prise de masse), doit s’astreindre à se rendre dans sa salle et effectuer près de 4h de musculation par jours durant plusieurs mois, voir plusieurs années (dans le cas d’un néophyte on peut estimé à 5 années de travail avec prise de produits et une alimentation ainsi qu’un programme adéquat afin de se rapprocher des bodybuilders professionnels ou de certains catcheurs) ; mais il ne faut pas oublier que ces efforts sont possibles principalement par l’injection de produits. Effectivement, ces hommes consomment des produits interdits à la consommation dans la plupart des pays. On peut en citer quelques-uns, tels que la testostérone qui permet l’excitation du sujet et a tendance augmenter sa puissance ainsi que son endurance durant l’effort ; l’anandrolone qui permet de congestionner le muscle plusieurs heures après l’effort et de fixer les protéines beaucoup plus facilement sur ces mêmes muscles ; l’hormone de croissance permettant de sécher rapidement et qui octroie une sensation de jeunesse (hormone sécrétée par les enfants)…
 
Pourtant, cela n’est pas sans danger pour l’utilisateur. Voici quelques exemples des nombreux effets néfastes rencontrés :
 
-La testostérone suscitant l’excitation du sujet suscitera l’apparition d’érection de longue durée qui, a terme, provoqueront l’apparition de troubles de ces mêmes érections (en quel cas certains sportifs s’injectent de l’œstrogène, afin de revoir revenir un état plus ou moins normal). De plus, la prise de ces substances provoquera un bien être qui empêchera au sujet de se rendre compte de certaines douleurs ou maladies… Lorsque ces problèmes seront dépistés il est souvent trop tard. De plus, La prise de masse engendrée par la prise de ces produits (jusqu’à 25 kilogrammes en 2 mois) malmène le cœur qui a de plus en plus de mal à travailler, celui-ci n’étant pas suffisant à l’alimentation des muscles et il n’est pas rare d’entendre que des sportifs meurent de crise cardiaque alors qu’ils n’ont pas passé la quarantaine.
 
-La prise d’hormone de croissance engendre des problèmes au niveau de la dentition et au niveau de la mâchoire (Il suffit de repenser à certains grands sportifs tels que Carl Lewis portant un appareil dentaire. On peut penser que ce n’était pas par souhait d’avoir de plus jolies dents même si la prise de ces hormones n’a jamais été prouvée dans son cas).
 
Ces produits permettent d’ouvrir au maximum les différentes « vannes » du corps qui n’est pas apte à supporter cela. Habituellement, il s’autorégule pour notre propre sécurité.
 
Pour finir, ine faut pas oublier que l’achat de ces produits (la plupart sont prohibés en Europe mais autorisés aux Etats-Unis et peuvent être obtenus à l’aide d’une ordonnance d’un médecin) coûte très cher, ceux-ci étant vendu au marché noir (jusqu’à 3 fois plus chère que par la filière légale).
 
Ces sportifs professionnels prennent donc beaucoup de risques et font de grands sacrifices afin de pratiquer leur métier.
 
On peut donc se demander si les salaires qui leurs sont proposés valent vraiment ces dérives. Peut-on sacrifier plusieurs années de sa vie pour vivre aisément ?


2 réactions


  • Fergus fergus 10 janvier 2009 15:54

    Un membre de ma belle-famille, qui frise aujourd’hui les 70 ans, fait partie de ces bodybuilders (jemploie le présent car il continue de fréquenter assidument les salles).

    Et s’il ne s’est jamais piqué, à ma connaissance, il a toute sa vie pris des saloperies de pilules d’origine douteuse. Il n’a pourtant jamais été professionnel et n’a par conséquent jamais reçu de salaire. Comme quoi le recours aux artifices concerne tout le monde, y compris les amateurs.

    Seuls bénéfices pour lui : un accès gratuit aux salles de sport en échange d’un coup de main aux moniteurs et des plans drague plutôt efficaces.


  • phil2nim phil2nim 20 janvier 2009 23:48

    Ce n’est hélas qu’une partie du problème :
    de nombreux amateurs se dopent pour obtenir des résultats.
    La suspicion plane sur tous les sports, toutes compétitions confondues, tant les enjeux financiers sont devenus énormes.
    Les consultants des médias sont tous d’anciens champions, qui n’ont jamais vu, encore moins pratiqué le dopage ; bien sûr...
    A mon sens, le sport ne véhicule plus de valeurs éthiques ; cela ressemble aux jeux du cirque... ex éducateur sportif, j’en suis désolé.


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