samedi 3 juillet 2021 - par Abolab

Le dogme de la « vaccination pour tous » est de nature à empêcher la diffusion des variants nécessaires à la fin de la pandémie

En comptant rendre la vaccination obligatoire pour tous les soignants , le gouvernement français s'assure que la solution à la pandémie de COVID-19 ne viendra manifestement pas du personnel de santé en France. En effet, à défaut de comprendre le vivant, les instances de santé publique cherchent en fait à le détruire, en essayant notamment d'éradiquer l'ensemble des variants du nouveau coronavirus, sans distinction de leurs origines, de leurs rôles écosystémiques ou de leurs effets réels sur la santé publique. En France, une politique de "domination sanitaire" exercée par le gouvernement via l'interdiction pour les médecins d'utiliser certains traitements, la non promotion de moyens de prévention scientifiquement documentés comme l'alimentation végétale saine, la promotion globale et indifférenciée de la vaccination et l'instauration d'un "pass sanitaire" empêche effectivement la circulation des variants non problématiques pour la santé humaine et nécessaires à la fin de la pandémie.

L'idéologie vaccinale qui prévaut dans les instances de santé publique et dans les médias aujourd'hui consiste à vouloir éradiquer le virus responsable de la pandémie ainsi que tous ses variants, notamment en utilisant des vaccins développés in vitro, dans des boîtes de pétri, et ciblant la protéine spike présente sur l'enveloppe de l'ensemble des variants du coronavirus associé à la pandémie de COVID-19, sans tenir compte de la complexité des écosystèmes et des mécanismes du vivant.

La campagne de vaccination a ainsi pour effet de créer une réponse immunitaire contre tous les variants, empêchant alors leur diffusion dans l'organisme et leur circulation dans la population, notamment par l'instauration supplémentaire d'un "pass sanitaire", qui stipule que seules les personnes vaccinées peuvent se regrouper.

Or, la fin d'une pandémie virale telle que nous la connaissons aujourd'hui n'est possible que par la diffusion naturelle, au sein de la population, de variants sélectionnés par notre système immunitaire, qui est bien plus précis et complexe que la pensée simpliste, réductionniste et techno-scientiste vaccinale prévalant aujourd'hui dans les instances de santé publique, qui ne comprennent manifestement pas le vivant en voulant empêcher la circulation de l'ensemble des variants.

En effet, la vaccination actuelle, en ciblant indistinctement tous les variants du coronavirus, empêche la diffusion de ceux qui sont naturellement sélectionnés et nécessaires à la protection de la santé publique en permettant, au sein des écosystèmes, le remplacement naturel des variants posant problème à l'organisme humain par des variants moins problématiques.

En élicitant une réponse immunitaire en direction de tous les variants, la vaccination empêche ainsi la circulation des variants sélectionnés par notre système immunitaire, qui sait très bien faire la différence entre des virus problématiques et des virus non problématiques et qui est autrement plus complexe que les hypothèses réductionnistes de la technoscience médicale.

La vaccination prolonge donc la pandémie et le risque de diffusion de variants problématiques, du fait qu'elle empêche l'immunité collective, qui est le produit de la diffusion de variants sélectionnés par notre système immunitaire et non l'éradication de tous les variants, comme cherche à le faire aujourd'hui les instances de santé publique prônant une campagne de vaccination globale.

La vaccination empêche en conséquence le rôle de protection collective du système immunitaire, qui favorise, quant à lui, l'échappement de variants sélectionnés de manière positive dans l'organisme humain in vivo, in situ, dans des écosystèmes réels et non dans une boîte de pétri.

L'idée même de "pass sanitaire", selon laquelle seules les personnes vaccinées peuvent se regrouper, témoigne encore plus de la non compréhension du vivant, en cherchant à empêcher la circulation des variants qui permettront la fin de la pandémie en favorisant la disparition des variants problématiques.

La technoscience vaccinale ne sait pas du tout ce qu'elle fait et n'a qu'une vision très limitée des mécanismes biologiques et écosystémiques en jeu. Cette vision simpliste qu'est la vaccination est mortifère pour l'espèce humaine, car elle ne comprend pas le vivant et agit contre ses mécanismes intrinsèques, qui ont mis des milliards d'années à se mettre en place, de la manière la plus précise et efficace qu'il soit.

Croire que l'idéologie de la vaccination pour tous, théorisée à partir d'une technique inventée il y a quelques décennies, est plus efficace que les processus mis en place par le vivant depuis des milliards d'années témoigne de la démesure irresponsable d'une certaine pensée humaine, qui inconsciente de son ignorance la plus totale des mécanismes du vivant, prétend pouvoir résoudre des problèmes qu'elle a elle-même créés en s'éloignant toujours plus de la nature et de la compréhension holistique du vivant, du fait d'une technicisation et artificialisation poussée à l'extrême de sa vision du monde et de la vie elle-même.

Manifestement, le récent centenaire d'Edgar Morin, mettant sur le devant de la scène internationale la pensée complexe, ne trouve pas encore d'écho dans la pensée médicale et les décisions de santé publique qui, quant à elles, ne promeuvent que l'idée simplistique et réductionniste de la vaccination pour tous comme unique solution à la pandémie.

Le virus est perçu comme l'ennemi d'une "guerre sanitaire" totalement puérile et irresponsable, proclamée par des dirigeants qui le sont tout autant, et ce, de manière constitutionnelle.

La solution technique réductionniste et simplistique de la vaccination est imposée dans le cadre d'une politique de "domination sanitaire" dans laquelle même les personnels de santé se la voient imposer par la force légale, ce qui constitue une utilisation idéologique de la technique et de la science qu'avait déjà bien pressentie Jürgen Habermas en 1968 :

"L'irrationalité de la domination qui a pris maintenant les proportions d'un danger mortel collectif ne pourrait être surmontée que par la formation d'une volonté politique, liée au principe d'une discussion générale et exempte de domination. Il n'est permis d'espérer une rationalisation de la domination que d'une situation où serait développée la puissance politique d'une pensée liée au dialogue. La force libératrice de la réflexion ne peut être remplacée par un déploiement de savoir techniquement utilisable." 

Jürgen Habermas dans La technique et la science comme "idéologie"

 




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