Les abeilles et les 35 heures…..
En lisant ce qui suit, je ne sais pas si vous allez regarder votre tartine de miel de la même façon….
L’abeille ! Petite bestiole, mais grande amie de l’être humain, car elle produit le miel. Comme les nounours, j’adore ce produit, car suivant ce qu’elle butine, le miel aura un goût différent, et procurera le matin, une sensation différente, mais toujours sympathique. A consommer sans modération.
Moins de calories, plus de nutriments. Le miel peut se substituer avantageusement au sucre. Non seulement il apporte à dose égale, 100 calories de moins, mais il a un pouvoir sucrant plus élevé, ce qui permet d’utiliser une quantité plus faible. De plus contrairement au sucre qui ne contient pratiquement que du saccharose, la composition du miel est beaucoup plus complexe, avec des glucides dont une majorité de fructose. Certes, il s’agit toujours de sucre, mais qui élève moins la glycémie dans le sang. Une différence de taille, quand on sait que les variations glycémiques répétées et excessives sont associés à une augmentation du risque de développer une affection chronique : maladie cardio-vasculaires, cancers, diabète, obésité…. Autre bonne nouvelle, car contrairement au sucre qui n’apporte que des calories vides, le miel cache des petits trésors essentiels pour notre santé : des minéraux (potassium, calcium, magnésium), des vitamines, principalement du groupe B, des acides aminées.
Depuis l’Antiquité, on utilise des applications de miel sur les brûlures et les plaies infectées. Plus besoin non plus de démontrer ses propriétés cicatrisantes et anti-bactériennes, car il est très utile pour lutter contre les infections ORL (maux de gorge, toux) et aussi contre des bactéries de l’intestin associées à la diarrhée et à la dysenterie.
Nous sommes aujourd’hui de piètres consommateurs, à peine 2 grammes par an et par habitant, soit 35 fois moins que notre consommation journalière de sucre.
Alors, rendons hommage à ces sympathiques bestioles ailées, car elles bossent plus de 7000 heures pour produire à peine 500 grammes de miel ! Oui, vous avez bien lu.
On peut ajouter ce travail de forçat aux douze travaux d’Hercule et ce travail pourrait même être la huitième merveille du monde.
7000 heures de boulot pour produire à peine 500 grammes ! Rangez votre calculette, si l’abeille était aux 35 heures, elle mettrait 4 ans pour le faire. Un peu lente ? Peut être, mais réellement excusable. Elle ne se met jamais en grève….
Mais depuis 2007, justement on les voit moins. Effet néfaste de la pollution ? Très certainement, car je ne pense pas qu’elles prennent leurs retraites anticipées.
En conclusion, protégeons ces bestioles sympathiques en évitant de traiter plus qu’il n’en faut les végétaux de notre jardin, et essayons de faire comprendre à l’agriculteur voisin que, s’il mettait moins de pesticides et autres, les abeilles s’en donneraient à cœur joie et continueraient à nous enchanter avec ce délicieux nectar.