Médecine, santé et profits
S’il est un domaine où la notion de rentabilité devrait être relativisée, c’est bien celui de la santé. Il est loin le temps où le docteur Jonas Salk, créateur du premier vaccin contre la poliomyélite, déclarait à un journaliste lui demandant à qui appartenait le brevet : « Eh bien... au peuple. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? » Depuis, les droits de propriété intellectuelle et les brevets sont passés par là, tout doit être source de profit. La privatisation de la santé représente des milliards de bénéfices pour les multinationales, il faut donc créer la pénurie dans le secteur public et démanteler peu à peu tout le système de protection sociale. Enlever les moyens matériels et humains de l’hôpital public afin de pouvoir le discréditer auprès de la population.
Si les hôpitaux publics manquent de personnel, les médecins, chirurgiens qui font leurs études dans des hôpitaux publics, payés par l’argent des contribuables, devraient devoir à la fonction publique le nombre d’années équivalent à leurs études. De même pour s’installer, afin qu’il y ait une bonne répartition sur le territoire, des places devraient être affectées, il n’y a pas que la région parisienne et la côte d’azur pour exercer sa profession.
La sécurité sociale ne devrait pas rembourser, ou à certaines conditions, les interventions dans les cliniques privées. Les dessous de table, véritable racket devraient être punis par la loi ! Les hôpitaux publics devraient être au top de la technologie et de la recherche. L’égalité et la qualité des soins devraient être assurées sur l’ensemble du territoire par des établissements publics !
Les laboratoires pharmaceutiques font tout pour entraver la concurrence et retarder l’arrivée sur le marché de médicaments moins cher. Sous prétexte d’améliorer les molécules de leurs remèdes, elles en prolongent le brevet et retardent l’arrivée de génériques. Ce qui a un coût sur les finances de la sécurité sociale. Alors que la marge des gros groupes est de presque un pour mille !
Avec les fabuleux bénéfices qu’ils dégagent, les sept principaux groupes pharmaceutiques que l’on surnomme aussi « Big Pharma » pourrait permettre l’accès à la santé des populations les plus fragiles. Il n’en est rien, ils préfèrent au contraire intenter de coûteux procès avec une armada d’avocats contre de modestes laboratoires qui fabriquent des génériques. Ils font pression sur l’office européen des brevets pour retarder ou accélérer l’entrée sur le marché de certains médicaments. Ils financent des campagnes mensongères pour discréditer certains remèdes. Vive la concurrence libre et non faussée !
La santé devrait logiquement être un enjeu d’intérêt public, ors l’on voit qu’ici plus qu’ailleurs il s’agit d’intérêts privés, d’argent, et de profits complètement déconnectés de la santé et du bien être des populations. Tout le système de santé, médecins, laboratoires, cliniques s’est construit avec de l’argent public notamment avec notre système de protection sociale, mais aussi grâce aux infrastructures mises à leur disposition et à la formation de professionnels compétents. Notre système est basé sur la solidarité nationale, espérons que le leur n’est pas seulement basé sur un « serment d’hypocrite ».
S’il est un domaine où la notion de rentabilité devrait être relativisée, c’est bien celui de la santé. Il est loin le temps où le docteur Jonas Salk, créateur du premier vaccin contre la poliomyélite, déclarait à un journaliste lui demandant à qui appartenait le brevet : « Eh bien... au peuple. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? » Depuis, les droits de propriété intellectuelle et les brevets sont passés par là, tout doit être source de profit. La privatisation de la santé représente des milliards de bénéfices pour les multinationales, il faut donc créer la pénurie dans le secteur public et démanteler peu à peu tout le système de protection sociale. Enlever les moyens matériels et humains de l’hôpital public afin de pouvoir le discréditer auprès de la population.
Si les hôpitaux publics manquent de personnel, les médecins, chirurgiens qui font leurs études dans des hôpitaux publics, payés par l’argent des contribuables, devraient devoir à la fonction publique le nombre d’années équivalent à leurs études. De même pour s’installer, afin qu’il y ait une bonne répartition sur le territoire, des places devraient être affectées, il n’y a pas que la région parisienne et la côte d’azur pour exercer sa profession.
La sécurité sociale ne devrait pas rembourser, ou à certaines conditions, les interventions dans les cliniques privées. Les dessous de table, véritable racket devraient être punis par la loi ! Les hôpitaux publics devraient être au top de la technologie et de la recherche. L’égalité et la qualité des soins devraient être assurées sur l’ensemble du territoire par des établissements publics !
Les laboratoires pharmaceutiques font tout pour entraver la concurrence et retarder l’arrivée sur le marché de médicaments moins cher. Sous prétexte d’améliorer les molécules de leurs remèdes, elles en prolongent le brevet et retardent l’arrivée de génériques. Ce qui a un coût sur les finances de la sécurité sociale. Alors que la marge des gros groupes est de presque un pour mille !
Avec les fabuleux bénéfices qu’ils dégagent, les sept principaux groupes pharmaceutiques que l’on surnomme aussi « Big Pharma » pourrait permettre l’accès à la santé des populations les plus fragiles. Il n’en est rien, ils préfèrent au contraire intenter de coûteux procès avec une armada d’avocats contre de modestes laboratoires qui fabriquent des génériques. Ils font pression sur l’office européen des brevets pour retarder ou accélérer l’entrée sur le marché de certains médicaments. Ils financent des campagnes mensongères pour discréditer certains remèdes. Vive la concurrence libre et non faussée !
La santé devrait logiquement être un enjeu d’intérêt public, ors l’on voit qu’ici plus qu’ailleurs il s’agit d’intérêts privés, d’argent, et de profits complètement déconnectés de la santé et du bien être des populations. Tout le système de santé, médecins, laboratoires, cliniques s’est construit avec de l’argent public notamment avec notre système de protection sociale, mais aussi grâce aux infrastructures mises à leur disposition et à la formation de professionnels compétents. Notre système est basé sur la solidarité nationale, espérons que le leur n’est pas seulement basé sur un « serment d’hypocrite ».