vendredi 28 octobre 2022 - par Juristes pour l’enfance

Nouvelles directives du NHS : fin de la prise en charge trans-affirmative des mineurs en Angleterre

Communiqué de presse du jeudi 27 octobre 2022

Nouvelles directives du NHS d'Angleterre pour le traitement de la dysphorie de genre chez les mineurs

Le National Health Service (NHS) d'Angleterre vient de publier un projet de nouvelles directives qui opère un changement de cap significatif dans la prise en charge des mineurs présentant une dysphorie de genre.

L'Angleterre rejoint la Finlande et la Suède qui ont déjà mis fin à l’administration d’hormones aux mineurs au profit de la psychothérapie comme première et, sauf exception, unique ligne de traitement pour les jeunes dysphoriques de genre.

Juristes pour l’enfance se réjouit de ces nouvelles directives qui opèrent un progrès inestimable dans la prise en charge des mineurs dysphoriques en Angleterre.

Nous demandons maintenant que la même qualité de soins soit assurée aux mineurs français, ce qui signifie :

la fin de la médicalisation des mineurs (bloqueurs de puberté, hormones, chirurgie)

la fin de la banalisation de la transition sociale que la NHS reconnaît comme ce qu’elle est, une forme de traitement

l’exploration des troubles, pathologies et syndromes post-traumatiques présents chez de nombreux enfants qui s’identifient dans l’autre sexe

la psychothérapie pour aider les jeunes concernés à s’approprier leur corps sexué

le respect du temps de l’enfance et de l’adolescence

 

 

Le texte intégral des nouvelles directives du NHS peut être consulté ICI

Principales dispositions 

Prise en charge holistique (globale) et non plus transaffirmative

L’approche transaffirmative, qui conceptualise les jeunes dysphoriques comme des mineurs transgenres, est abandonnée au profit de l’approche holistique (globale) qui explore les causes de la dysphorie, les pathologies et troubles associés et tient compte du fait que la dysphorie de genre peut être une étape, une phase temporaire chez l’enfant et l’adolescent.

Les enfants seront désormais pris en charge dans les hôpitaux pour enfants, par des équipes pluridisciplinaires offrant une expertise dans les domaines pertinents :

  • troubles neurodéveloppementaux tels que les conditions du spectre autistique
  • troubles de santé mentale, y compris les états dépressifs, l'anxiété et les traumatismes
  • affections endocriniennes
  • comportements à risque tels que l'automutilation délibérée et la consommation de substances
  • contextes familiaux complexes, y compris les adoptions et les tutelles

Transition sociale

Le NHS reconnait la transition sociale comme une forme d'intervention psychosociale et non comme un acte neutre, car elle peut avoir des effets significatifs sur le fonctionnement psychologique.

Le NHS déconseille fortement la transition sociale chez les enfants prépubères et précise que la transition sociale chez les adolescents ne doit être poursuivie que pour atténuer ou prévenir une détresse cliniquement significative ou une altération significative du fonctionnement social, et à la suite d'un processus de consentement éclairé explicite .

Bloqueurs de puberté

Les bloqueurs de la puberté ne pourront être administrés que dans des contextes de recherche formels, en raison de leurs effets inconnus.

Hormones croisées

Les directives ne comportent pas de dispositions claires sur les hormones mais laissent présager que des limitations seront imposées en raison de l'incertitude entourant leur utilisation.

Psychothérapie et psycho-éducation

Tous les jeunes dysphoriques de genre seront d'abord traités avec une psychothérapie et une psycho-éducation.

Ceux qui voudront poursuivre une transition médicale seront admis aux hormones par un service centralisé, sur recommandation d'un médecin généraliste ou d'un autre fournisseur du NHS. Tous les enfants et les jeunes pour lesquels un traitement hormonal est envisagé seront inscrits jusqu’à l’âge adulte dans une étude de recherche.

Pour finir, le NHS indique que ceux qui choisissent de contourner le protocole nouvellement établi (par exemple en se procurant des hormones sur internet) ne seront pas pris en charge par le NHS et que des enquêtes sur la protection de l'enfance pourront être menées si des enfants et des jeunes ont obtenu des hormones en dehors des protocoles établis.

Il s’agit à ce stade d’un protocole de transition : le NHS souhaite mettre en place un réseau d'hôpitaux pour enfants capables de prendre en charge les besoins particuliers des jeunes dysphoriques de genre. Des directives plus complètes seront publiées en 2023-24

Trans – transgenre – dysphorie de genre – transidentité – bloqueurs de puberté – hormones croisées – identité de genre 



9 réactions


  • ZenZoe ZenZoe 28 octobre 2022 08:55

    La France a toujours un train de retard on dirait et ne fait que suivre les autres... le phare de la planète, le pays des lumières...


  • Yann Esteveny 28 octobre 2022 09:03

    Message à tous,

    Les services novlangue du Miniver de « 1984 » nous apportent le mot barbare de « dysphorie du genre » pour une nouvelle maladie digne du coronacircus.

    Le futur vaccin de Bill Gates contre la « dysphorie du genre » devrait satisfaire une population avide d’injections expérimentales.

    En attendant d’autres services novlangue du Miniver détruisent la le mot « famille » :

    Une association LGBT attaque Le Robert parce que le mot « famille » parlait d’un père et d’une mère… - medias-presse.info


  • quijote 28 octobre 2022 11:12

    C’est pas dommage...

    En occident, les fous prenaient, et continuent parfois, de prendre toutes les décisions. Sur Youtube, des personnes lgbtqxyz ( trans, drag, enseignants à cheveux bleus, usage de pronoms inventés puis imposés au reste du monde, etc ) vous expliquaient comment que c’est le Bien de soutenir la volonté de gamins et d’ados mâles mal dans leur peau ( eh oui : on leur a bien appris que c’est mal d’être un mâle... alors ils l’ont intériorisé : veulent devenir une fille ! Ouais ! ) de « transitionner » après leur avoir fait bouffer 1) du bloqueur de testostérone et 2) des oestrogènes... Avant de passer bien sûr aux choses sérieuses : opérations « d’affirmation du genre »... Je vous laisse deviner... Certains le font à 16 ans, là où la législation le permet ou le permettait. Parfois, aux frais du contribuable. Aux mêmes gamins, il est interdit de faire un tatouage avant 18 ans... Et ces gamins deviennent des caricatures de bimbos hyper-narcissiques. Ou le font à 50 balais et ressemblent à un vieux travelo... Mais tout ça, ça va : c’est pas mal puisque c’est pas « mâle ».

    Pour les filles, c’est sur la même base de départ : être un mâle, c’est mal. Mais là, c’est le profil opposé qui est visé : « ah, c’est mal d’être un mâle ? eh bah tiens, regarde ! », et hop, cheveux courts, bleus ou verts ( bah ouais, surtout pas dans la norme : en plus de vouloir être un mâle, chuis un vrai rebelle, moi ! ), tatouages, anneau dans nez ( j’adore la symbolique... ), plein de piercings, look de camionneur... Avant de passer à l’opération « d’affirmation de genre » : là, on arrive en territoire « docteur Mengele »... Bah oui : il faut construire une bite ! Et c’est pas encore au point, la technique...

    Maintenant émergent des tonnes de vidéos de « détransitionneurs »... Ça s’est pas passé comme prévu, semble-t-il... Nan ? Sans blague  ? T’as pas pu devenir une femme ? Ah bon ? Ta bite, elle marche pas ? J’ai du mal ( du mâle ) à y croire...

    Problèmes de santé à n’en plus finir. L’horreur intégrale. Et irréversible. En attendant le cancer que cette prise d’hormones pourrait causer un jour ?

    Et ce qui émerge aussi et dit clairement ce que sont les gens qui font partie de cette folie collective, c’est que les « détransitionneurs » sont considérés par les autres comme des traîtres à la cause. Et sont donc harcelés en tant que tels... Le Bien, quoi.

    Le meilleur pour la fin : tous ces connards de militants lgbtqxyz qui vous soutiennent que « être une femme ou un homme, c’est strictement une construction sociale donc ça n’a strictement rien à voir avec le biologique, et donc rien à voir avec le corps », pourquoi ils prennent des hormones et se font couper la bite ou éprouvent le besoin de s’en faire fabriquer une fausse ?

    Bon, eux, tant pis. Mais le nombre de gamins qu’ils ont entraînés dans leur pathologie psychique et ses conséquences dans le réel, ça, c’est impardonnable.


  • sirocco sirocco 28 octobre 2022 13:23

    « Ceux qui voudront poursuivre une transition médicale seront admis aux hormones par un service centralisé... »

    Finalement les jeunes Anglais se verront-ils proposer, comme les jeunes Américains, de changer de sexe aussi souvent qu’ils le désirent ?...  :->


  • slave1802 slave1802 28 octobre 2022 23:49

    Fasciste pour l’enfance sonnerait beaucoup mieux avec tous vos délires !


    • quijote 29 octobre 2022 21:27

      @slave1802

      Alors ? Quelles nouvelles de la secte ? A ce propos, y te va bien, ton pseudo... Ça fait quoi d’être en train de perdre la guerre des idées ? Que vous croyiez avoir gagnée... Ha ha ha...


  • SilentArrow 29 octobre 2022 17:01

    Un de ces jours, les limaces LGBTQQQ vont se prendre le retour du boomerang. Je ne leur souhaite pas, mais c’est ce qui arrive toujours quand une minorité emmerde la majorité assez longtemps.


Réagir