mardi 13 janvier 2009 - par olivier cabanel

On ne nous dit pas tout

On croyait que le qualificatif de « grande muette » était réservée exclusivement à l’armée.

On s’aperçoit aujourd’hui que l’industrie nucléaire vient de se l’approprier à son tour.

C’est le réseau « Sortir Du Nucléaire » qui dévoile le scandale :
Depuis le 16 décembre dernier, les laboratoires qui contrôlent les rejets des centrales nucléaires françaises ont perdu leurs agréments.

En effet, l’ASN (autorité de sûreté nucléaire) considérant que ces laboratoires censés faire en continu des mesures autour des installations nucléaires sont défaillants, a décidé de suspendre leurs agréments par le biais de 4 décisions datées du 16 décembre 2008.
 
Comme le déclare le réseau « SDN » :
« On ne peut d’ailleurs qu’être stupéfait du silence total de l’ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. »

ces agréments portaient sur 4 points :
mesures de l’indicateur d’activité bêta global des eaux, mesures de l’activité du tritium dans les eaux, mesures de l’activité du tritium dans l’air, et enfin mesures de l’indice d’activité bêta global des aérosols sur filtre et ceci sur la quasi totalité des sites nucléaires français.
 
Alors comme le dénonce très justement le réseau « sortir du nucléaire », si ces laboratoires ne font plus ces mesures, nous n’avons à cette heure aucun moyen de savoir depuis le 16 décembre 2008 si un accident, ou un incident s’est produit.
Comme l’écrivent les responsables du réseau SDN dans une lettre qui vient d’être adressée à JL Borloo :
 
« On ne peut d’ailleurs qu’être stupéfait du silence total de l’ASN à propos de ses propres décisions qui, du fait de leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d’autant que des questions graves se posent, auxquelles nous vous demandons de répondre au plus vite et publiquement.
 

- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.
 

- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?
Quelle peut être l’ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?
 

- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d’une industrie aussi dangereuses, qui montrent leur incompétence et leur incapacité à mesurer les rejets radioactifs opérés dans l’environnement ? »
ces questions posées au Ministre sont plus que judicieuses, si l’on se souvient de la longue litanie d’incidents et d’accidents nucléaires qui se sont déroulés tout au long de l’année 2008 :
 
Les plus remarqués ont été ceux du Tricastin.
 
Révélés par l’Associated Press et le Réseau Sortir du Nucléaire le 8 juillet 2008, on a appris « la fuite d’une solution contenant de l’uranium s’est produit mardi dans une usine du site nucléaire du Tricastin à Bollène (Vaucluse) et une partie s’est déversée dans des rivières ».

Cette fuite a provoqué, on s’en souvient, l’interdiction de baignade, pêche et consommation de l’eau provenant de la nappe, des plans d’eaux et des rivières touchés par cette pollution.
 
A la suite de cet accident, d’autres ont suivi tout au long de l’année.
(Voir mes articles publiés sur agoravox)
 
La décision de l’ASN mettant en doute la qualité des analyses réalisées par les laboratoires officiels, puisqu’elle en suspend, ou arrête leur activité, permet raisonnablement de douter aussi des expertises qui ont été réalisées lors de ces accidents.
 
On peut aussi être inquiet de la situation actuelle.
 
En effet, si l’activité de ces laboratoires est arrêtée, comment pourront nous être informés si un accident est survenu depuis le 16 décembre dernier ?
 
On le comprend, la réponse du Ministre est attendue avec une légitime impatience.
 
Car comme disait un vieil ami africain :
 
« Ce n’est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu’il faille lui interdire de bailler ».


95 réactions


  • Ceri Ceri 13 janvier 2009 11:54

    ah au moins une info digne de ce nom ! ca change des palabres stériles habituels ici

    Quant au nucléaire, ce qui est drole c’est de savoir que "l’incident" de cet été comme ils disent, avec une fuite dans l’eau de tout un village et des alentours, était un incident qualifié de "mineur" par les chantres français du nucléaire, parce qu’il y a près de 300 incidents comme cela chaque année


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 13:55

      Ceri,
      malheureusement pour tous, info incomplète, car la question que chacun se pose est :
      "pourquoi avoir privé d’agrément ces centres de controles" ?
      quelle faute ont-ils commis ?
      et la question subsidiaire étant :
      "et depuis le 16 décembre, y a t-il eu d’autres "incidents"
      je rappele pour le lecteur que ce qui a été qualifié d’incident mineur par l’autorité de tutelle correspond plutot à un accident, si l’on se réfère à l’échelle INES définie par l’asn.
      le soi disant incident du tricastin aurait du etre, d’après cette échelle, qualifié au moins en 4 au lieu de 1.
      le point 4 étant décrit comme suit :
      "rejet mineur : exposition du public de l’ordre des limites prescrites"
      or que je sache, il y a eu pollution de la nappe, des cours d’eau, des plans d’eau, avec interdiction de la consommer, de pecher...
      si en plus un doute sur le sérieux des laboratoires de chaque centrale s’installe,
      que faut-il penser ?


    • Ceri Ceri 13 janvier 2009 13:57

      diantre, y aurait-il un lobbying du nucléaire pour minimiser les -nombreux- couacs de cette industrie ? 

      Je n’ose y croire :-0


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 17:59

      eh, oui,
      il semble que depuis longtemps ceux qui font la promotion de cette industrie dangereuse font tout pour minimiser risques et accidents,
      on appelle çà la politique de l’autruche.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 janvier 2009 13:04

    " L’ONU a récemment publié un rapport honteux prétendant que les conséquences de Tchernobyl se limitaient à 40 morts et 4000 cancers de la thyroïde ! C’est dérisoire par rapport à la réalité : d’après nos études, il y a déjà eu plusieurs centaines de milliers de morts à la suite de l’explosion de la centrale, et les gens là-bas continuent à consommer des légumes cultivés dans une terre contaminée !" s’exclame-t-il. Farouchement opposé à l’utilisation de l’énergie nucléaire, Guillaume Grandazzi dénonce les importants enjeux économiques qui poussent les États européens à vouloir enterrer le dossier "


    • hjsic 13 janvier 2009 13:55

      vous savez me donner des liens pour ce rapport ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 14:00

      Lisa sion,
      merci de ton coup de gueule justifié,
      d’autant que Kofi Annan, qui n’est pas n’importe qui évoque 7 millions de personnes touchées par les conséquences de Tchernobyl,
      nous sommes en face de dangereux technocrates qui pour faire avancer leur idée n’hésitent pas à publier des contre vérités,
      il serait temps que chacun en prenne conscience.
      encore merci...


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 14:04
      Hjcis,
      Les organisation locales ont évalué le nombre de morts entre 50 000 et 150000,
      Kofi Annan donne comme chiffre 7 millions de personnes affectées
      Un scientifique russe , Youri Bandajevsky a critiqué la these officielle, et arrété sans preuves matérielles peu apres la publication de ses travaux.
      L’association internationale des medecins pour la prévention de la guerre nucléaire prétend que « plus de 10 000 personnes sont atteintes d’un cancer de la thyroïde et 50 000 cas nouveaux sont attendus à l’avenir.
      En europe il y a eu 10 000 malformations sur des nouveau-nés en raison de Tchernobyl et 5000 deces sur les nourrisons.
      Plusieurs centaines de milliers de membres des équipes d’intervention sont de nos jours malades des suites des radiations, et plusieurs dizaines de milliers sont morts. »
       

    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 janvier 2009 14:50

      J’ai simplement tapé sur mon moteur de recherche : avenir de Tchernobyl .

      http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?article=41371&section=11

      Vous pouvez fairer la même chose avec Guillaume Grandazzi...

      Bien à vous.


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 13 janvier 2009 13:24

    Bien dit Olivier, mais quand nous feras-tu connaître ton vieil ami africain ? 


  • Pierrot Pierrot 13 janvier 2009 14:51

    Cet article contient une multitude d’inexatitudes.

    Par exemple sur une liste non exhaustive, la vérité est :


    - les laboratoires d’EDF continuent à faire des mesures d’activités des rejets gazeux et liquides de leur rejets.

    - les laboratoires d’EDF continuent de faire des analyses des activités béta et tritium dans les échantillons de l’environnement des sites nucléaires par exemple herbes, poissons, lait, fruits, légumes, viandes,mollusques etc. environ 100 000 mesures par an.

    Simplement comme ces laboratoires n’ont pas eu de renouvellement de leur agrément (prévu en février 2009) ces mesures doivent en plus être effectuées par des laboratoires agréés, IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire = experts au service de l’ASN (Aurorité de Sûreté Nucléaire).

    Mais bien évidemment si un rejet non conforme s’était produit ou se produisait prochainement, il aurait été détecté par les mesures de l’EDF et de l’IRSN.

    L’écart de biais sur les échantillons de l’environnement porte sur quelques % d’une valeur qui est extrêmement faible et très éloignée des valeurs réglementaires et encore plus des valeurs conduisant à un impact sanitaire.

    Pour prendre un exemple concret :

    - activité réglementaire béta du chlore 36 : 1000 (c’est un indice et non une valeur en Béquerel)

    - activité mesurée par les labos EDF : 1 (toujours en indice relatif)

    - activité réelle : 1,1 (toujours en indice relatif).

    Ce fait est très important pour la bonne maîtrise des laboratoires EDF mais n’a aucun conséquence sanitaires ou environnementale.

    Il n’est donc pas honnête intellectuellement de diffuser une information anxiogène car complètement déformée.
    Il faut revenir au document de l’ASN et essayer d’en comprendre le contenu !
    Bon courage.



    • Bois-Guisbert 13 janvier 2009 17:38

      Cet article contient une multitude d’inexatitudes.

      On ne va tout de même pas s’arrêter à des détails.

      Il s’agit de faire de la propagande contre l’énergie nucléaire et le bon peuple ne peut rien vérifier, alors Cabanel se lâche, conscient de son impunité...


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 18:05

      Tiens, revoila Pierrot,
      chaque fois qu’un article dénonce les méfaits, les problèmes de l’industrie nucléaire,
      Pierrot arrive au grand galop,
      suivi généralement de son ami Krolik ;
      ces deux champions de la désinformation qui sont partie liée avec l’industrie nucléaire ont beaucoup de mal à critiquer leur propre outil de travail,
      Pierrot,
      quand vous déciderez vous de voir la vérité bien en face,
      meme si elle vous dérange,
      vous devriez voir de plus pres la presse et ce qu’elle dit de ce problème d’agrément suspendu,
      à l’unanimité, elle s’inquiéte, s’interroge, du manque de transparence total de ces labo montrés enfin du doigt,
      on ne peut etre juge et partie,
      c’est la leçon qu’il faut déjà tirer de cette situation,
      le moins que nous puissions tous réclamer, c’est la mise en place de laboratoires indépendants,
      qui fassent des mesures en toute indépendance, en toute transparence, et qui ne maquillent pas les résultats comme cela a été le cas jusqu’à présent,
      réveillez vous Pierrot,
      le nucléaire français pose beaucoup de problèmes,
      et cela ne va pas s’améliorer,
      et vous le savez très bien.


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 18:10

      Bois-Guibert,
      vous etes hostiles aux sentiments de générosité, de fraternité, d’équité qui devraient habiter tout citoyen responsable,
      vous l’avez prouvé dans vos commentaires à mon précédent article, (le jour ou le capitalisme s’arreta)
      çà ne m’étonne pas de vous trouver au coté des défenseurs aveugles de l’industrie nucléaire,
      pour vous Tchernobyl n’a été qu’un épi-phénomène, sans conséquences, j’imagine,
      et tout va bien dans le monde nucléaire français,
      reveillez vous,
      vous n’etes pas dans un monde illusoire, le monde de Candy, ou tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles,
      il y a un vrai problème en France avec le nucléaire,
      je me demande ce qui pousse chez vous un tel aveuglement,
      regardez ce qu’en dit la presse du Nord au Midi, et d’Est en Ouest,
      elle est unanime et s’inquiète à juste titre de ce problème de transparence dans le monde nucléaire,
      comment faites vous pour ignorer à tel point cette situation ?


    • Pierrot Pierrot 13 janvier 2009 18:55

      à @ Olivier

      Je vous invite à lire l’article publié dans le journal LE MONDE daté du 14 janvier 2009.

      Vous y observerez que les informations sont notablement différents de celles de l’association obscurantiste se prétendant écologiste "Sortir du nucléaire" dont le grand talent de faussaire a été maintes fois démontré.

      Il confirme que :


      - les laboratoires d’EDF effectuant les mesures de rejets des acivités des effluents gazeux et liquides ne sont pas concernés par le document de l’ASN.


      - les laboratoires d’EDF mesurant la radioactivité béta des échantillons de l’environnement (par exemple herbes, poissons, mollusques, lait, fruits, légumes etc.) SURESTIMENT de quelques % (jusqu’à un maximale de 10 à 15 % (sur les 40 000 mesures annuelles par site EDF !).


      - sous estiment les mesures de l’activité tritium dans les eaux

      Que ces mesures sont mesurées aussi, comme usuellement) par les laboratoires d’IRSN.

      Mais monsieur l’auteur, selon son habitude perverse et malhonnête intellectuellement, préfère l’information mensongière et anxiogéne, car la recherche de la vérité de l’intéresse pas.

      Il part d’un dogme : le nucléaire c’est caca et toute information doit coller à ce principe de base.

      Il est peu plausible qu’il puisse changer par une reflexion personnelle et un esprit cartésien !


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 19:24

      Pierrot,
      a part vos propos vulgaires et inutilement agressifs, je me demande comment vous avez lu l’article du Monde ?
      en diagonale ?
      c’est pourtant écrit en lettre grasses.
      "le nucléaire responsable"
      refus d’agrément pour les laboratoires d’edf chargés de mesurer la radioactivité près des centrales nucléaires"

      puisque vous etes interessés par la lecture de la presse écrite, je vous propose une revue de presse :
      le jdd :
      "les labos d’edf retoqués"
      le point :
      "contrôle de la radioactivité : les laboratoires d’edf mis en cause"
      le Figaro
      "les mesures d’edf ne sont pas fiables"
      les échos :
      "edf sanctionné pour le manque de fiabilité de ses mesures radioactives",
      je continue...
      la presse est unanime,
      il y en a des pleines pages dans toute la presse.
      a part peut etre le journal de Mickey...

      va falloir vous acheter une nouvelle paire de lunettes,

      au fait, vous n’avez pas répondu a ma question subsidiaire :
      vous travaillez pour le nucléaire, ou dans le nucléaire ?
      cela ne vous permet-il pas de porter un regard critique sur ce qui ne va pas ?
      j’attend avec impatience une réponse honnete,
      çà changera le lecteur.


    • Pierrot Pierrot 13 janvier 2009 23:19

      à @ Olivier Cabanel,

      Je travaille dans l’industrie pharmaceutique.

      Vous allez probablement de dire que l’industrie pharmaceutique et ses salariés vivent sur le dos des malades et que tous les médicaments n’ont pour seul objectif de rendre les gens encore plus malades afin de continuer à les ponctionner.
      Que les seuls médicaments efficaces sont les extraits de plantes sous forme de tisanes...

      Monsieur Olivier Cabanel afirme que la terre va s’arrêter de tourner d’un seul coup en 2012, car il n’a pas plus connaissance de la mécanique que des autres sciences.

      Monsieur Olivier Cabanel aimait bien faire l’école buissonière quant il était jeune et maintenant il est fermé à toute réflexion scientifique.
      Mais c’est un excellent chanteur.


    • Bois-Guisbert 14 janvier 2009 10:11
      « …vous etes hostiles aux sentiments de générosité, de fraternité, d’équité qui devraient habiter tout citoyen responsable... »
       
      Hostile ? Pourquoi le serais-je ?
       
      Je suis juste sans illusion quant à leur effectivité dans la société. Je n’oublierai jamais qu’à l’heure où 400’000 zozos beuglaient leur solidarité pour le Chiapas sur le Larzac, 15’000 vieux de souche mouraient de canicule dans l’indifférence générale. Ce n’est qu’un exemple plus spectaculaire que d’autres, des solidarités bidon de notre époque…
       
      « pour vous Tchernobyl n’a été qu’un épi-phénomène, sans conséquences, j’imagine  »
       
      Ah non, cela a été une catastrophe typiquement soviétique, à tous points de vue. On sait maintenant que des malfaçons ont été constatées au stade de la construction déjà et que le KGB a été amené à enquêter alors que les travaux étaient loin d’être terminés.
       
      «  …il y a un vrai problème en France avec le nucléaire,
      je me demande ce qui pousse chez vous un tel aveuglement…
       »

      Parce que je suis imperméable aux propagandes et très sensible aux faits. Il y a, dans l’industrie nucléaire, des milliers de spécialistes, plus compétents que vous, qui vivent avec leur famille, parents, femme, enfants, dans la proximité immédiate des centrales nucléaires, alors demandez-vous plutôt « ce qui pousse », chez eux, « à un tel aveuglement » ! Si aveuglement il y a, évidemment…
       
      « …regardez ce qu’en dit la presse du Nord au Midi, et d’Est en Ouest… »
       
      C’est sûr que si on accorde de la crédibilité aux fouille-merde de médias dont le catastrophisme est le principal fond de commerce, on a une singulière vision des réalités de notre monde…

    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 10:27

      bois guilbert,

      votre analyse sur la catastrophe de Tchernobyl est malheureusement fausse,
      il ne s’agit pas d’un défaut de construction,
      mais bel et bien d’une erreur humaine,
      un temps de réaction trop court par rapport au problème en cours,
      et le point de non retour a été atteint...
      et sans faire de catastrophisme, nous ne sommes pas à l’abri d’un accident de ce type en France,
      malgré les nombreux cocoricos,

      j’en veux pour preuve la longue liste d’incidents, et d’accidents connue de tous,
      sauf de vous ?, en France.
      parlons aussi des inspections "surprises" faites dans de multiples centrales nucléaires française,
      dont l’organisme de tutelle a reconnu :
      "des temps de réaction beaucoup trop longs"
      des épisodes cocasses, comme a bugey, par exemple, ou les services de sécurité ont été infoutus de trouver de l’eau...
      si vous etes interessé, je peux vous adresser dans un autre commentaire la totalité de l’article,
      il est paru sur plusieurs sites,


    • Bois-Guisbert 14 janvier 2009 11:56

      votre analyse sur la catastrophe de Tchernobyl est malheureusement fausse,
      il ne s’agit pas d’un défaut de construction,
      mais bel et bien d’une erreur humaine,


      Où allez-vous chercher que j’ai dit que la catastrophe a été la conséquence de défauts de construction ?

      C’est amusant comme lisent les gens, qui croient savoir lire, les conséquences qu’ils tirent, les ellipses auxquelles ils se livrent...

      Je dis que Tchrnobyl est un cas typiquement soviétique, mélange de laxisme, d’indifférence et d’irresponsabilité des individus, et j’illustre cette affirmation par le fait que des défauts de construction ont déjà été observés en cours de chantier...

      j’en veux pour preuve la longue liste d’incidents, et d’accidents connue de tous,

      Des incidents et des accidents, il y en a dans toutes les activités humaines et ils ne sauraient être invoqués comme preuves de catastrophes à venir !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 janvier 2009 15:55

      vous devriez continuer la liste :
      vous dites Tchernobyl est un cas typiquement soviétique,
      ajoutez :
      Harrysburg est un cas typiquement américain,
      superphénix est un cas typiquement français, des milliards gaspillés pour une installation qui n’a tourné que quelques semaines en près de dix ans...
      et la plus grosse centrale nucléaire du monde qui est au japon, et qui est fermé pour longtemps, suite au seisme, et au fait qu’elle n’était pas suffisamment préparée a cela, est donc un cas typiquement japonais.

      d’accord ?


  • maxim maxim 13 janvier 2009 17:18

    stop au contenu de cet article ...

    tout ce qui est pollution d’origine nucléaire s’arrête automatiquement à la frontière Franco Allemande !

    au fait ,pourquoi la bouteille de flotte que je laisse la nuit sur mon guéridon envoie un beau bleu fluo qui illumine la chambre ?


    • Bois-Guisbert 13 janvier 2009 17:36

      au fait ,pourquoi la bouteille de flotte que je laisse la nuit sur mon guéridon envoie un beau bleu fluo qui illumine la chambre ?

      Et tu vois, t’es même pas mort...

      C’est bien de le révéler, parce qu’il y a suffisammment d’obscurantisme comme ça, à propos de l’énergie nucléaire.


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 18:17

      Maxim,
      depuis tchernobyl, on sait que la pollution s’est arretée à nos frontières,
      que les nuages radioactifs, bien gentils, ont bien voulu contourner notre pays,
      on comprend moins bien du coup l’importante radioactivité que l’on trouve encore aujourd’hui dans nos champignons, à chaque automne,
      peut etre parce que le césium relaché par tchernobyl a une période de trente ans,
      c’est a dire qu’au bout de trente ans, il n’a perdu que la moitié de sa dangerosité,
      mais çà, Maxim, tu le sais parfaitement,
      il n’y a que Pierrot qui veut tout ignorer,
      un aveuglement qui n’a qu’une réponse,
      on ne peut etre juge et partie,
      et on ne peut pas critiquer une industrie, aussi nucléaire soit-elle lorsque c’est elle qui nous nourrit, jour après jour,
      n’est ce pas Pierrot ?


    • Pierrot Pierrot 13 janvier 2009 19:00

      à @ Olivier Cabanel,

      Le nucléaire ne me "nourrit pas".
      Je travaille dans l’industrie chimique.

      Mais pour votre petit esprit mesquin, celui qui défend la vérité du nucléaire ne peut être qu’acheté !

      Quel triste mentalité !


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2009 19:29

      Pierrot,
      l’industrie chimique dites vous ?
      sans aucun rapport avec l’industrie nucléaire ?
      les lecteurs frétillent d’impatience en attendant votre réponse,
      et
      conseil d’ami,
      laissez tomber les insultes,
      çà n’enrichit jamais un débat.


    • Pierrot Pierrot 13 janvier 2009 23:23

      J’ai déjà répondu : industrie chimique à usage pharmaceutique.
      Aucun lien avec le nucléaire.


  • JONAS Virgule 14 janvier 2009 00:08

    Bonsoir Olivier !

    Et merci pour ton article.

    Je tiens à préciser d’entrée que notre amitié concerne le nucléaire et que nous ne partageons pas les mêmes opinions politiques.

    Je tenais à me démarquer d’Olivier qui est une personne remarquable, puisqu’il est un des premiers, pour ne pas dire le premier à avoir démasqué les propos rassurants, d’un Ministre de l’Intérieur et d’un grand professeur de physique Nucléaire, qui prétendaient que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté sur la ligne bleue des Vosges.

    Sont études des champignons a permis d’établir formellement la contamination de nombreuses régions de France par des poussières radioactives.

    Je profite de cet article pour te confirmer que mon compteur Geiger, bipe à un rythme soutenu et que les taux de radioactivité atmosphérique sont toujours anormalement élevés et même en augmentation de 2 % en 6 mois !

    Le CRIRAD que j’avais alerté à cette époque est resté particulièrement muet ? !

    Mais craintes étaient parfaitement justifiées.

    Espérons que je n’ai pas raison dans le domaine politique… !

    L’article que tu avais fait sur NaturaVox est toujours d’actualité ainsi que mes commentaires, et les propos rassurants de Krolik sont aujourd’hui démentis, sans ambiguïtés.

    En qualité d’Officier Pompier sortie des rangs, donc sans obligations de réserves, spécialiste NBC, je cautionne ton article sans réserve.

    Les centrales de la vallée du Rhône sont des passoires à isotopes et pas des moindres !

    Il en est de la radioactivité comme de la politique, la majorité des citoyens ont des visions à courtes vues… !

    Les effets redoutables de la radioactivité sont à longs termes… ! Lorsqu’ils en auront conscience, il sera vraisemblablement trop tard.

    Comme à la roulette Russe le barillet tourne et aucun de nous ne peut savoir s’il sera la prochaine victime !

    Mais bientôt, avec les taux en augmentations, nous pourrons ajouter une balle… !

    En l’état actuel, électricité et santé ne font plus bon ménage, comme Israëliens et Gazaouis ! L’électronucléaire fera plus de victimes à l’année que ce conflit. Dispersées, on ne le saura que plusieurs années plus tard, après de laborieuses statistiques que l’on découvrira au moment opportun… !

    Amicalement.  smiley

    JONAS.

     

     


    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 08:47

      Jonas,

      merci de nous apporter ton témoignage sans appel, tes connaissances professionnelles indiscutables,
      espérant que çà pourra river le clou de tous les pro-nucléaires bélant,
      je ne comprend pas qu’ils s’entetent a ne pas vouloir entendre ce qui va mal,
      qu’ils en viennent jusqu’a avoir une lecture d’article de journaux sélective, évitant manifestement de lire les mots qui fachent,
      je souhaite un débat ouvert et sincère,
      nous sommes face a un énorme scandale :
      depuis le 16 décembre, en catimini, l’afn a levé les agréments des labo edf censés mesurer en continu la radioactivité autour des sites nucléaires français.
      pourquoi l’avoir fait en douce ?
      qu’ont-ils vraiment découvert ?
      qui contrôle aujourd’hui (depuis un mois !!!)
      il serait temps que la transparence s’installe dans ce domaine.
      notre sécurité de tous les jours en dépens,
      et Jonas, tu sais bien que je ne veux pas faire de catastrophisme,
      quoiqu’en disent les pro-nucléaires bélants.
      merci encore de tes informations, et content de te retrouver sur ce site.


  • krolik krolik 14 janvier 2009 02:11

    Il y a quelque chose qui m’étonne dans cette affaire d’agrément de labo :

    - c’est le temps que mettent SDN et l’auteur à trouver de l’information.
    SDN est capable de sortir d’EDF un document classifié "confidentiel défense" et est infoutu de lire régulièrement le site de l’ASN ou d’EDF d’autant qu’il existe des petits logiciels qui vous mettent sous surveillance des sites web et vous envoient un message à chaque fois qu’il se produit une modif sur ces sites.

    Donc en fouillant le site d’EDF on trouve une note datée du 26 Décembre qui explique ce qu’ils font en matière de surveillance de l’environnement autour des centrales, et qui explique pourquoi l’ASN ne donne pas son agrément, et pourquoi "l’affaire" sera résolue en Février.
    Si,si, il y a même des gens qui bossent pendant les fêtes, qui publient des notes de synthèse, enfin des personnes qui font leur boulot calmement en dehors des bruits médiatiques dont ils n’ont rien à faire car ils ne font pas avancer le problème sinon le compliquer à loisir.
    Comme je ne suis pas vache, je vous mets la note à charger ici.
    Je suis bien sûr que SDN ne l’a pas encore trouvée. Mais c’est un peu didactique, un peu technique, alors cela passera à 30 000 pieds au-dessus de la tête de l’auteur.
    Maintenant il y a les autres lecteurs qui désirent plus d’information motivée, c’est pour eux que j’écris.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 08:58

      Krolik,
      ah, il était temps !
      on se demandait avec curiosité quand Krolik rentrerait-il dans ce débat.
      Ouf, le voilà !
      nous sommes sauvés.
      Krolik n’est pas Zorro, Krolik c’est zéro problèmes dans le nucléaire,*
      circulez braves gens, il n’y a rien a voir.

      plus sérieusement,
      l’ingénieur nucléaire qu’il a été nous apporte ses lumières,
      avec beaucoup de condescendance,
      il est évident pour lui que le lecteur n’y comprendra rien
      et seuls les authentiques spécialistes, tels que lui, sont capables de comprendre ce qui est arrivé,
      beaucoup d’égo, çà ne fait aucun doute,
      une sorte de Delon du nucléaire.

      sauf que, la question essentielle que se posent les lecteurs, est :

      pourquoi l’asn a t-elle pris cette décision en catimini ?
      qu’est est la raison qui a motivé cette décision ?
      depuis un mois, qui controle la radioactivité autour des sites nucléaires ?

      on pourrait résumer ces trois petites questions par une seule, plus définitive.

      quand aurons nous une réelle transparence dans ce domaine ?

      voilà ce qui inquiète à juste titre les citoyens responsables.


    • krolik krolik 14 janvier 2009 10:39

      Vous dîtes :
      "pourquoi l’asn a t-elle pris cette décision en catimini ?"
      Pourquoi qualifier de "catimini" une annonce publiée sur le web ??? C’est du catimi "public" ?

      "qu’est est la raison qui a motivé cette décision ?
      depuis un mois, qui controle la radioactivité autour des sites nucléaires ? "
      Tout est expliqué dans la note d’EDF du 26 décembre dernier que je vous ai mise en partage, mais manifestement vous ne l’avez pas lue comme d’habitude,
      Mais vous devriez transmettre cette note à SDN car je suis sûr qu’ils ne l’ont pas lue, idem "Le Monde", l’AFP, les Echos, Le Figaro, Libération, les dernières nouvelles d’Alsace, Ouest-France...
      Je vous donne un "scoop" et vous n’en faites rien !


    • JONAS Virgule 14 janvier 2009 14:22

      Un scoop qui suppose un abonnement gratuit à une revue EDF, gratuite la première année, mais on ne parle pas des suivantes... ? De plus la communication de l’adresse courriel, ce qui n’est pas anodin !

      Désolé, j’ai regardé la lampe ancestrale à filament qui clignote, comme une guirlande d’arbre de noël ! (Même pas une lampe à économie d’énergie !).

      Il est vrai que faire de la pub, pour consommer moins d’électricité, c’est scier la branche sur laquelle on est assis !

      Cordialement.


    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 14:29

      Krolik,
      en catimini,
      voire en secret,
      parce qu’il n’a pas été fait trop de communication, pour une fois, sur cette nouvelle.
      vous l’avez, comme le réseau sdn trouvé sur le web,
      mais il fallait chercher, un peu de chance,
      bien sur, vous , vous avez des informations de première bourre, vu que le monde nucléaire vous est acquis,
      mais puisque vous etes si bien informés, pourquoi ne pas avoir publié des le 17 décembre cette information capitale ?
      problème au poignet ?
      peut etre le meme problème qui vous empeche d’écrire ce fameux article ou vous devez, depuis plusieurs mois, dévoiler l’eau minérale d’auvergne, plus dangereuse d’après vous que les rejets radioactifs du tricastin.
      tout le monde attend avec une impatience croissante votre réponse lumineuse.


  • Romain Desbois 14 janvier 2009 06:20

    En 1995 et 2001 l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a fait deux conférences sur les conséquences de l’accident de Tchernobyl. Bizarrement elle n’a publié que de brefs résumés d’une douzaine d’interventions sur une centaine.
    L’essentiel des rapports médicaux présentés lors des ces rencontres ont été censurés par l’AIAE (Agence Internationale de l’Energie Atomique) en vertu d’un accord signé en 1959.

    Le 28 mai 1959, l’OMS et l’AIEA ont ratifié un accord par lequel la première s’engage à ce que toute enquête sur les les effets sanitaires du nucléaire soit soumis à la seconde et que dans tout les cas la confidentialité s’impose.

    Une ancienne fonctionnaire de l’OMS, Alison Katz dénonce cette subordination pour le moins scandaleuse dans le Monde Diplomatique de mars 2008


    • Romain Desbois 14 janvier 2009 06:25

      Pardon je n’ai pas cité mes sources : S !lence, numéros 358 et 359 de mai et juin 2008


    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 09:06

      Romain Desbois,
      merci de votre commentaire,
      il illustre parfaitement le problème essentiel du nucléaire :
      son manque total de transparence,
      la volonté de tout vouloir minimiser,
      ce scandale que vous dénoncez est tout a fait authentique,
      nous rêvons tous qu’un beau jour, toute la vérité puisse être dite,
      sans les pressions que vous dénoncez fort justement.
      merci.


  • homosapiens homosapiens 14 janvier 2009 08:22

    Dés qu’on parle de nucléaire on retrouve les mêmes clichés, chiffres alarmants,
    erreurs de mesures ou d’échelle..c’est pitoyable.
    Les écolos auraient mieux fait de gueuler pour tout ce qu’on balance dans les sols,
    sur et dans nos aliments..
    Car si les déchets du nucléaire durent pour les plus importants des milliers d’années, ceux
    de la chimie eux sont éternels.
    Si j’ai le temps dans la journée je ferais une réponse détaillée sur le sujet.
    Et Tchernobyl je connais bien et j’en reviens justement.


    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 09:16

      Homo sapiens,

      mais l’un n’empêche pas l’autre,
      on peut tout a fait dénoncer ce qui ne vas pas dans le nucléaire,
      et dénoncer les méfaits de la chimie,
      j’en veux pour preuve les nombreux articles que j’ai écrit,
      d’ailleurs ces deux mondes , le nucléaire et la chimie, se rejoignent a bien des aspects,
      la preuve, sur ce fil, la parfaite unanimité entre le chimiste (Pierrot) et le nucléaire (Krolik),
      et a chaque article qui met en question l’un ou l’autre des domaines,
      ils arrivent tous les deux, tel le clown blanc et l’auguste,
      pour amuser la galerie,

      hélas la galerie n’a plus envie de rire dans ce grand cirque franco français,

      vous parlez des échelles de mesure que j’ai contesté,
      j’ai sous les yeux l’échelle INES de classement des incidents et accidents nucléaires.

      sur le barreau 4 de cette échelle, dans la colonne "conséquences à l’extérieur du site" :
      rejet mineur : exposition du public de l’ordre des limites prescrites.

      or au Tricastin, comme vous le savez, il y a eu rejet mineur, et exposition du public au dela des limites prescrites,
      ce qui s’est donc passé au tricastin aurait du etre qualifié au dela de l’échelle 4.
      n’est-ce pas ?
      alors expliquez moi pourquoi cet accident a été classé en point 1 ? et seulement comme incident ?


    • Pierrot Pierrot 14 janvier 2009 12:07

      à @ Olivier Cabanel,

      Juste un petit point de rappel.

      Lorsque vous avez écrit un article concernant la géothermie et son avenir, je vous ai approuvé et apporté quelques informations complémentaires.
      Vous m’en avez remercié.

      Sur d’autres forums, lorsque, de la même façon, je tente de dire la vérité en vous critiquant, je suis quasiment insulté traité de menteur, de profiteur et parfois pire ...
      Vous n’acceptez que les béni oui-oui mais pas les commentaires constructifs.
      Pourquoi ?
      Est-ce cela un forum ?

      Par ailleurs, vous pensez quasi systématiquement que ceux qui vous critiquent le font par intéret mercantile.
      Quelle mentalité !
      Lorsque j’interviens sur un sujet d’ordre religieux, suis-je automatiquement curé, iman ...
      etc sur tous les sujets.

      Ne pouvez vous concevoir qu’un citoyen curieux ait un avis pertinent sur des sujets hors de sa sphère professionnelle ??.


      Pour en revenir à vos questions auquelles j’ai déjà répondu et qui sont dans l’article du MONDE :


      - qui fait les contrôles des rejets radioactifs des sites EDF ?
       ce sont les laboratoires EDF qui ont un agrément pour celà (rien à voir avec d’autres laboratoires d’EDF 
       qui font des mesures des échantillons de l’environnement : herbes, lait, fleurs, boues, sédiments,
       poissons, mollusques, légumes, fruits, viande etc.
       

      - qui fait les contrôles de mesures béta et tritium dans l’environnement ?
       depuis le 16.12.2008 les laboratoires agréés à ces mesures (essentiellement l’IRSN) se substituent aux
       laboratoires d’EDF concernés (et qui continuent malgré tout de mesurer afin d’examiner sur les évolution
      s des biais des 40 000 mesures annuelles par site nucléaire) Ce biais est de quelques % (mesurées en
       EXCES par EDF pour les émetteurs béta et par défaut pour le tritium également émetteur béta.

      Ces mesures dans les échantillons de l’environnement ne sont liés aux mesures de rejets que par le phénomène d’accumulation différé dans le temps.

      Je pense que ces quelques informations déjà mentionnées dans LE MONDE vous permettent d’avoir une vision simple et réelle de l’information.
      Vous observerez que l’impact sanitaire éventuel des rejets n’est en rien concerné par cette suspension d’agrément.

      Bien sûr, je n’ai jamais dit "tout va bien madame la Marquise" mais que ces faits sont graves car ils montrent une maîtrise insuffisante des laboratoires EDF concernés (pas tous) et que grace à la multiplication des doubles voir triples contrôles cela n’a rien d’anxiogène pour nos concitoyens qui ont le droit à la transparence et la vérité.

       C’est c’est objectif qui doit nous guider dans nos activités professionnels et privées.

      D’autant plus que les faits dans les domaines nucléaires, chimiques, médical, nanaparticules, génétique ... sont parfois difficiles à comprendre pour nos concitoyens qui ont une culture scientifique très légère en France.
      Ceci doit nous inciter à être prudent dans nos conclusions, bien les etayer par des faits réels et savoir simplifier honnêtement la complecité.

      Je vous encourage à progresser dans ce sens.

      Bonne journée.



    • olivier cabanel olivier cabanel 14 janvier 2009 14:21

      Pierrot,
      merci de vos encouragements,
      j’essaye seulement de vous permettre une lecture moins sélective de la presse nationale, et régionale,
      j’ai la copie de l’article intégral du Monde,
      il n’est pas tendre pour vos amis pronucléaires,
      mais au besoin, j’en ai encore un bon nombre, pour ne pas dire tous, qui parlent d’une même voix,
      n’allez pas chercher de conjuration, là ou il n’y a que de l’information,
      le nucléaire français est dangereux, dépassé, désuet et produit des déchets dont nous n’avons que faire,
      a moins que vous vouliez bien les prendre dans votre jardin ?
      cordialement,


  • krolik krolik 15 janvier 2009 01:04

    Si vous voulez faire des "scoops" je vous conseille le logiciel "copernic" voir "copernic.com" que j’ai utilisé pendant pas mal d’années (mais il y en a d’autres) et là vous mettez en surveillance quelques sites bien choisis (AREVA, EDF , IRSN, ASN , ANDRA, SUEZ, CEA, EURATOM, AIEA, CIPR, MEDD ) et vous êtes informés chaque heure des nouveaux textes publiés.
    C’est un tuyau qui vaut de l’or !
    Un scoop par semaine au moins !
    Ca va être la "papatte" !
    Et vous pourrez au moins apporter du grain à moudre aux journaux plutôt que de répéter sans aucun apport des textes parus dans la presse classique.
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 15 janvier 2009 08:09

      Krolik,
      merci de vos judicieux renseignements,
      grace a ce logiciel copernic, la transparence pourrait gagner du terrain,
      la question que je me pose,
      c’est celle ci :
      puisque vous aviez manifestement les infos avant tout le monde,
      pourquoi ne pas en avoir profité pour alerter les citoyens ?
      comme vous avez la plume facile, qu’est-ce qui vous a empeché d’écrire un tel article dans agora ?
      je n’ose pas croire que ce soit à cause de votre ancienne appartenance au monde nucléaire,
      n’est-ce pas ?
      rassurez moi.


  • krolik krolik 15 janvier 2009 09:06

    Je crois que nous n’avons pas la même conception du journalisme.
    Tout d’abord, personnellement, je ne suis pas journaliste.
    Pour moi ce serait d’apporter de l’information personnelle, pas connue, mais une fois qu’elle est publiée quelque part ça n’a pas d’intérêt de faire un copier-coller ou de mettre un lien sur une page déjà existante.
    Internvenir lorsqu’il est raconté des bêtises notoires, ça oui.

    Dans ce cas précis, qu’est-ce que l’ASN reproche à EDF, c’est de ne pas avoir suivi assez rapidement (un mois près) l’évolution de la norme, de ne pas être assez précis, de ne pas avoir troqué assez rapidement son crayon HB contre un crayon 4A, car tout le problème tient dans l’épaisseur d’un trait.
    Vraiment pas de quoi faire un fromage avec ça. Vendre de la peur pour de la peur, rien d’autre.

    Le poids des mots, le choc du faux !!! comme il est précisé sur le blog de Libé "Sciences".

    Vous laissez constamment penser que je suis "vendu" au "nucléaire", ce doit être une maladie chronique des écolos de se vendre, maladie que vous prêtez aux autres. Il me semble qu’il y a un journaliste qui produisait des reportages mettant en exergue les avantages du nucléaire qui est ensuite devenu député anti-nucléaire. Je ne me souviens plus de son nom.
    Mais n’affublez pas tout un chacun qui s’attache à la vérité d’être "vendu", d’autant que cela en devient du bégaiement.
    J’ai vu aussi dans cette discussion qu’il était reparlé de Tchernobyl, ce qui constituait une digression, style pour lequel vous êtes bien connu. Je n’ai pas eu le temps de faire un copier-coller de l’explication de l’origine de l’explosion de Tchernobyl, que manifestement vous n’avez pas lue, mais soyez sûr qu’à chaque fois que vous reparlerez de cette explosion en disant que c’est une erreur humaine je recollerai le morceau montrant bien que c’est un problème directement issu de la civilisation soviétique à la con. Au moins les nouveaux lecteurs pourront en prendre connaissance. Vous me direz que c’est de la digression mais c’est vous qui avez le pétard dans le clavier..
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 15 janvier 2009 11:28

      Krolik,
      ma conception du journalisme citoyen est sur ce site : j’ai écrit il y a peu un article la dessus,

      ce que je constate, quoi que vous en disiez, c’est votre volonté de tenter systématiquement de minimiser le danger nucléaire.
      et si vous interrogez ceux qui ont commenté cet article, à la grande majorité, ils vous diront la même chose,
      et je vous parle sincèrment, quoique vous en pensiez.


  • krolik krolik 15 janvier 2009 12:11

    Ecoutez, le danger nucléaire, il existe, il est dans les hôpitaux.
    Rien qu’à voir le nombre de morts en France par le nucléaire, la conclusion est claire et sans appel.
    Mais ça non plus vous ne voulez pas l’admettre.

    Est-ce qu’après les drames d’Epinal, Nancy, Toulouse, SDN a jeté l’opprobre sur les hôpitaux, demandant la fermeture des services ?
    Ce sont des petits rigolos qui ne veulent pas voir les faits dans leur réalité.

    Pour en revenir au logiciel de surveillance de sites, je vous signale qu’il doit être très employé chez AREVA. J’ai un ami journaliste (un vrai -diplômé, connu dans la grande presse), moyennement anti-nuc (si, si j’ai même de bons amis anti-nucs, vous ne me croyez pas, mais vous avez tord).. Chaue fois qu’il produit un commentaire sur le site de son canard, le directeur de la com d’AREVA lui téléphone dans l’heure pour l’engueuler. Moi, je rigole !
    On pouvait penser que vous, SDN et quelques Amis de la terre fassiez au moins la même chose ; mais non, les fossés d’ignorance sont toujours plus profond que l’on ne pense.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 15 janvier 2009 14:31

      Krolik,
      vous enfourchez encore votre rossinante pour partir en guerre contre les moulins du nucléaire dans les hopitaux,
      si vous avez des infos, qu’attendez vous pour les publier ?
      tout comme pour l’eau minérale radioactive et dangereuse que vous avez découvert en auvergne ?

      vous avez manifestement, s’il faut vous croire, les compétences pour le faire,
      alors faites le,
      au lieu de demander à d’autres de le faire a votre place.

      à voir le temps que vous passez à aligner les commentaires, il devrait vous rester un peu de temps pour écrire un article dans agoravox.

      ceci dit, vous vous faites une fausse idée des antinucléaires.
      j’ai de très bons amis dans ce milieu, et j’en profite pour les remercier des renseignements qu’ils me donnent régulièrement.
      en tout cas, ce sont des hommes de dialogue, d’ouverture, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, si vous voyez ce que je veux dire ?


  • krolik krolik 15 janvier 2009 15:08

    Vous dîtes que j’enfourche une rossinante avec les accidents médicaux, allez dire cela aux familles des morts.... !!!
    Des infos sur le sujet, mais on en trouve partout : Google est votre ami ?

    Vous nous annoncez l’apocalypse nucléaire comme les Témoins de Jéovah le font de façon récurrente avec l’Apocalypse de Jean. En général deux fois pas an, lorsqu’ils viennent sonner à ma porte je leur ouvre pour m’en payer une petite tranche, ça aide à mieux comprendre les anti-nucléaires comme vous.

    Vos amis antinucléaires ont refusé de faire l’analyse d’eaux minérales, analyses dont ils connaissaient par avance le résultat, résultat qui allait à contrario de leurs affirmations apocalyptiques. Analyses que je payais. Ca ne m’étonne pas que vous ayez des amis chez eux. Mensonge et idéologie.

    Vous glosez sur les eaux minérales, visiblement vous n’avez rien lu de sérieux là-dessus. Vous vous prétendez journaliste, moi pas. Alors je vous mets ici un petit un petit lot de textes tirés de revues "avec comité de lecture" sur le sujet.
    Vous verrez que le sujet essentiellement préoccupant ce sont les eaux gazeuses, Saint Alban, Badoit, St Yorre.
    Vous verrez comment Badoit depuis quelques années épure partiellement l’eau de son uranium, mais qu’il en reste...Alors que pendant des dizaines d’années (deux siècle en fait) l’eau de St Galmier (Badoit) est restée sans traitement.
    Vous apprendrez les fluctuations du taux d’uranium dans le Rhône du fait de l’ouverture fluctuante d’un barrage suisse sur un affluent avec des taus qui dépassent les 1000µg/l ! Mais les eaux du Rhône sont beaucoup moins chargées en uranium que cellke de l’Amazone ou d’un fleuve indien qui descend de l’Hymalaya directement.
    Tout est publié, alors à quoi cela peut-il servir d’en remettre une couche ? Vous faire avaler votre cravate sur le sujet ?
    Les chiens hurlent, la caravane passe.
    @+


  • JONAS Virgule 15 janvier 2009 19:45

    @ Krolik :

    Mais les eaux du Rhône sont beaucoup moins chargées en uranium que cellke de l’Amazone ou d’un fleuve indien qui descend de l’Himalaya directement ".

    Étonnantes ces observations de votre part ! Ignoreriez-vous que certaines vallées du Tibet, servent de dépotoir pour le nucléaire Chinois ?
    D’autres, comme l’Inde et le Pakistan procèdent de la même manière, il n’est donc pas surprenant que les fleuves de ces pays soient contaminés comme le Rhône.

    Vous faites diversion sur le nucléaire hospitalier ou médical, c’est votre habitude !

    Il y a quelques mois, Olivier et moi-même, avions réussis à vous pousser dans vos derniers retranchements, qui étaient, la production d’électricité par des centrales thermiques aux charbons, font plus de victime que le nucléaire ! Vous comptabilisiez les mineurs qui en font l’extraction !
    Cet argument refuge est piteux, c’est le même que celui d’un de mes amis, qui était lui, Directeur d’un site électronucléaire.
    Pour des personnes qui représentent le fleuron intellectuel de cette industrie, je trouve cette argumentation piteuse.

    Oui, il est plus facile de comptabiliser les mineurs victimes d’accidents d’extractions, que ceux victimes d’un panel cancers consécutifs aux manques de fiabilités de vos installations et à l’administration technique déplorable qui en est faite.

    Ce qui est déplorable chez vous et vos amis, c’est que vos mensonges qui minimisent les dangers de ces trusts, bloquent les recherches et la mise en place d‘énergies renouvelables. Je ne sais pas si vous en êtes actionnaires, mais, les profits semblent justifier vos interventions ponctuelles sur tous les articles sur le sujet.

    En tant que Pompier à la retraite (plus d’obligations de réserves) et spécialiste NBC, mes connaissances qui sont au service des citoyens, me permettent d’affirmer, sans intéressements aucuns, que les centrales de la vallée du Rhône sont des passoires à isotopes.

    Mes compteurs, moins fiables que ceux dont votre industrie dispose, me permettent de mesurer une radioactivité en hausse d’environ 2 % en 6 mois, c’est énorme !
    C’est d’autant plus grave, que tout en étant moins performant, leurs usures malgré les recalibrages, devrait dans le cas d’une radioactivité stable, me donner des chiffres à la baisse et ce n’est pas le cas.

    Vous pouvez les contester ! Il n’en demeure pas moins, qu’il y a 6 mois, j’ai signalé au CRIRAD, mon inquiétude, que j’ai rencontré un ingénieur en physique nucléaire, spécialiste de la radioprotection, neutronique, criticité et activation….(Iter). Il n’a pas démenti mes propos dans la conversation que nous avons eux.

    Ne comptez pas sur moi, pour reprendre un débat sur les chiffres ! Nous avons besoin d’électricité, c’est vital ! Raison de plus pour ne pas faire obstruction pour des raisons mercantiles, à de nouvelles idées. (Pas Iter, bien sûr !).

    Cordialement à vous.

     

     


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 janvier 2009 08:37

      Jonas,
      merci de cette mise au point,
      et des points sur les i que vous proposez à Krolik,
      j’ai bien peur qu’il n’en tienne pas compte,
      il a tendance a lire en diagonale lorsqu’il est contesté,
      c’est dommage pour la qualité du débat,
      encore merci,


  • krolik krolik 16 janvier 2009 10:21

    Alors, comment avez vous trouvé ces textes sur l’analyse de l’eau ?
    Un peu difficiles à comprendre, puisque vous n’en faites aucun commentaire.

    Vous en concluez certainement que les Suisses mettent leurs déchets nucléaires sur les pentes du Mont Blanc de façon à pouvoir polluer le Rhône. !
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 janvier 2009 11:55

      Krolik,
      votre arrogance n’est pas un signe d’ouverture,
      enfin c’est vous qui voyez...
      pour votre gouverne, puisque vous parlez de la Suisse, et du Mont Blanc, il y a en matière de pollution quelque chose qui se prépare, et au dela du pire que l’on puisse supposer,
      le projet Lyon Turin, fret et tgv menace rhone alpes,
      le tunnel de base de 54 km provoquera l’extraction de millions de tonnes de déchets uranifères et amiantifères,
      et savez vous ou il est prévu de les stocker ?
      dans la combe du grand paradis,
      zone protégée,
      malgré les refus des populations locales,
      le commissaire enqueteur a tranché contre eux.
      vive la démocratie, et le dialogue


  • krolik krolik 16 janvier 2009 16:59

    Voilà que je deviens arrogant !
    Vous retournez (en digression du sujet) sur le thème de l’uranium et de l’eau, je vous mets une doc correcte, scientifique .. Vous n’en faites aucun commentaire et vous me déclarez "arrogant". Alors que je suis prêt à discuter des textes, car il y aurait "matière"...

    Par contre, nouvelle digression sur le perçage d’un tunnel.. Je ne vois pas le rapport. Je n’ai pas d’information particulière là-dessus. Chaque fois que l’on remue de la terre, du rocher, on augmente la production de radon, bon, et après ? IL faut interdire tous travaux de génie civil, d’excavation... ?!Peut-être, je n’ai pas d’avis sur le sujet. Ca me passe à côté.... ?!

    Perso j’aime bien lorsque accordez un satisfecit au pompier de service (qualifié NBC soulignons le ! ), le lecteur moyen comprendra que vous dominez l’un et l’autre parfaitement ces sujets. C’est une véritable propagande pro-nucléaire.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 janvier 2009 17:15

      Krolik,
      agoravox suggère de répondre de manière factuelle et proportionnée afin de faire vivre le débat,
      vous n’en avez que cure,
      vous agressez sans raison un pompier professionnel qui sait de quoi il en retourne,
      à se demander si le débat vous interesse,
      ou si vous n’etes sur ce site que pour le tuer, et tenter d’empecher de dénoncer les méfaits constatés de l’énergie nucléaire ?
      les lecteurs ont déjà la réponse, et depuis longtemps.


  • krolik krolik 16 janvier 2009 23:54

    Vous dîtes :
    "agoravox suggère de répondre de manière factuelle et proportionnée afin de faire vivre le débat,
    vous n’en avez que cure".

    Faire vivre le débat, là est bine la question. Je constate que de votre côte. Vous nous présenté un article qui est en fait un copier-coller d’une note de SDN. Quel apport ? Quelle analyse supplémentaire ? Quelle valeur ajoutée ???
    Au niveau de la discussion justement, vous vous contentez de distribuer des satisfecits à ceux qui rallient vos thèses aussi pitoyables soient les commentaires (cf virgule), et des blâmes à ceux qui ne les partagent pas.

    De mon côté, factuellement il me semble que

    - je vous ai donné des idées et une piste pour pouvoir produire des scoops régulièrs. Idée qui ne vous était pas passée par la tête.

    - je vous ai fait passer la note d’EDF que vous auriez pu trouver tout seul, ce qui aurait fait une valeur ajoutée. Vous n’avez formulé aucun commentaire sur cette note d’information qui apportait une pierre à la discussion...rien

    - vous avez ré-attaqué le problème de l’eau et de l’uranium. je vous ai fait passer quelques documents scientifiques de poids sur le sujet. Vous n’avez fait aucun commentaire pouvant ouvrir le débat... rien, pas lu, du vent..

    Si je comprends bien, pour vous "faire vivre le débat" c’est "rallier votre idéologie" avec une "foi du charbonnier". C’est dans le même style que la traduction implicite qu’il convient de faire du mot "indépendant" en language écolo par le mot "en opposition stricte" en language français ordinaire.

    Nous n’avons pas la même conception du journalisme, jà je crois que nous serons d’accord.
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 janvier 2009 08:07

      Krolik,
      au risque de vous surprendre le theme de l’article est
      "les laboratoires edf mesurant la pollution autour des sites nucléaires ont perdu leur agrément, de par la volonté de l’asn"
      vous devriez relire l’article, car vous en etes a des années lumières.
      agoravox demande de s’en tenir au faits,
      les faits sont là et tétus,
      le journalisme c’est de s’en tenir au faits,
      et la, pour une fois, je suis d’accord avec vous :
      nous n’avons pas la meme conception du journalisme,

      je n’ai pas envie de m’éterniser avec vous sur de vaines polémiques, dénuées de sens, et hors sujet,
      çà ne fait jamais avancer un débat.


  • krolik krolik 17 janvier 2009 09:42

    S’en tenir aux faits !

    C’est bien pour cela que j’attends toujours votre analyse de la note EDF publiée sur son site, sur ce sujet d’agréments de labos le 26 Décembre dernier....

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 janvier 2009 10:12

      Krolik,
      pour l’instant la question que je me pose, avec beaucoup d’autres citoyens responsables est :
      comment peut-on dans ce pays laisser l’expertise des rejets nucléaires polluants à ceux la meme qui gèrent l’entreprise ?
      çà me parait autrement plus important que la question que vous soulevez, mais comme semble-t-il vous avez la réponse, rien ne vous empeche de faire part de vos lumières éclairées le public nombreux qui s’impatiente de lire votre science.

      ensuite les questions que nous nous posons tous, sont :
      que s’est il passé depuis le 16 décembre, pourquoi la volonté de cacher de la part de l’asn, quelle est l’importance des erreurs de mesures commises, quel est la répercution de tout cela sur la santé des citoyens ?


    • JONAS JONAS 17 janvier 2009 20:50

      @ Krolik :

      C’est un secret de polichinelle que la Chine se sert de certaines vallées tibétaines comme dépotoir à déchets nucléaires et les mesures de protection sont balbutiantes.

      Vous pouvez aller faire des mesures de radioactivités en Chine ? Moi non.

      Je trouve que votre méthode est d’entraîner les Auteurs et commentateurs sur des chiffres, des détails techniques où vous êtes en mesure de les noyer.

      Vous avez failli réussir à le faire avec moi qui n’ai que des notions élémentaires de radioprotection et qui n’ai jamais eu la prétention de donner des leçons à mes amis qui sont beaucoup plus qualifiés que vous.

      Mon coté pragmatique et autodidacte, m’a pourtant permis de les conduire dans la même voie de garage dans laquelle vous vous êtes retrouvé tout seul.

      La piteuse comparaison des mineurs morts dans les mines pour l’extraction du charbon ! Par rapport aux victimes du cancer par les rejets de l’industrie nucléaire ! ?

      Il faudra encore des dizaines d’années pour examiner des statistiques contestables, entre-temps, ces chaudrons du diable continueront à fleurir, pour le bonheur d’EDF, d’AREVA et de leurs actionnaires. La bêtise et le mercantilisme tuent !

      Je vous ai déjà dans mon message du le 15 janvier 2009 à 19 h 45, donné mon opinion.

      Ne me demandez pas de rentrer dans un débat de chiffre, car vos méthodes sont bien rodées pour abuser les citoyens lambda et établir un parallèle entre radioactivité naturelle et artificielle.

      Malheureusement, un certains nombres d’isotopes que vous fabriquez sont artificiels et redoutables pour a santé. L’enrichissement de l’Uranium avec des centrifugeuses, pour votre industrie ou celles de la guerre, n’existe pas à l’état naturel, sinon l’Iran et un bon nombre de pays disposeraient d’armes nucléaires.

      Alors, SVP arrêtez vos propos lénifiants, qui ne font eux qu’enrichir des multinationales et leurs actionnaires.

      Bonsoir.
       

       

       

       


    • krolik krolik 17 janvier 2009 23:06

      @L’auteur.

      Qu’une société contrôle ses rejets, ça n’a tout de même rien que de très naturel. D’ailleurs rare sont les industries qui font cela. Je pense à la chimie notamment pour qui les émissions n’ont pas de durée de vie, donc sont éternelles..

      Le Ministre Borloo a demandé de faire un état des eaux sous et aux environs de tous les sites nucléaire français. Ce doit être fin Novembre qu’il a convoqué une conférence de presse pour annoncer les résultats. Il n’y avait qu’une quinzaine de journalistes.
      Rien à signaler de particulier, rien n’a été répercuté dans les grands médias, il faut bien dire que l’on n’a pas à commenter longtemps les trains qui arrivent à l’heure et c’est pourtant une grande majorité. Il n’y a même pas eu d’article sur AV. Etonnant ! Seriez vous de parti pris ? Pouratn en ce voulant "indépendant" on doit s’attacher à s’intéresser au "pour" et au "contre". Il n’est de bonne critique que s’il y a quelques louanges.

      Le "problème" du non-agrément est explosé tout de même finement dans la note d’information d’EDF qu’apparemment vous n’avez pas lue. Dommage pour vous. Note qui je le rappelle a été publiée largement avant que SDN ne se mette à crier "Au loup !".

      Tenez j’ai trouvé un bout de vidéo amusant, vous pouvez le voir ici. Ca a du passer dans un grand média puisqu’il s’agit du patron de Libé qui mène la danse.

      @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 janvier 2009 15:49

      krolik,
      soit vous etes un indécrotable optimiste,
      soit vous etes un faux naïf,
      faire confiance a Borloo qui a tant promis et si peu tenu tient un peu du rêve éveillé,
      on attend les expertises promises par Borloo autour des sites nucléaires depuis septembre 2008...
      les promesses rendent les enfants joyeux, dit-on
      sauf qu’il a oublié que nous ne sommes plus des enfants,

      maintenant, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujour inviter les lecteurs sur vos sites pro-nucléaires, champions de la désinformation,
      mais j’ai bien peur que depuis quelques temps, personne ne tombe plus dans votre piège grossier.


  • krolik krolik 20 janvier 2009 09:04

    A priori je comprends bien que vous n’avez pas vu ce que Borloo a publié le 7 Novembre, c’est justement les résultats des expertises promises en Septembre.
    Il faut vous tenir informé de ce qui se passe, l’information figure tout de même sur certains sites écolos.
    Mais lorsque votre surveillance de sites web sera installée, vous allez être le roi du scoop.

    Vous avez vu qu’un 2ème EPR va se construire à Chooz.
    Et vraisemblablement un 3ème sur le site de Tricastin, pour Suez-GDF.
    Il y a eu des manifs en Slovaquie et en Bulgarie demandant la réouverture de leurs centrales...
    Pour sortir de la dépendance du gaz russe...Le nucléaire ça donne tout de même de l’indépendance énergétique, on n’est plus assujetti à un bout de tuyau.

    Vous avez vu la petite vidéo, c’est tout de même assez rare qu’un type puisse dire ce qu’il a dit à la télé. En général c’est plutôt Lhomme qui est interviewé sans aucune opposition. Dans ce cas il est visible que les journalistes ne faisaient pas le poids. Heureusement que Rivasi n’était pas là, car le gars n’aurait pas plus placer un mot, il faut dire qu’elle maîtrise bien l’art de couper la parole de façon que personne ne puisse exposer quelque chose. Ah les techniques de communication !

    @+..


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 janvier 2009 11:03

      Krolik,
      l’indépendance énergétique que permet le nucléaire ?!
      excusez moi, mais c’est un peu n’importe quoi !

      vous savez très bien que l’uranium qui est utilisé pour faire le combustible des centrales nucléaires vient pour 70% du Niger.
      quelle indépendance ?!
      au mépris des populations touaregs qui voient leur nappes d’eau se vider, et se polluer, sans qu’il y ait pour eux la moindre retombée financière.

      je comprend que vous n’aimiez pas michelle Rivasi,
      elle gène votre "cher" nucléaire,

      et pourtant on ne la remerciera jamais assez d’avoir crée avec d’autres la CRIIRAD.
      sinon, à cette heure ci, on ne saurait peut etre toujours pas que Tchernobyl a pollué notre terre pour longtemps, avec tout ce qui y pousse.

      ouvrez les yeux.


  • krolik krolik 20 janvier 2009 17:41

    Vous savez bien que l’on pourrait remettre en route les mines françaises si la nécessité s’en faisait sentir.
    Se mettre à exploiter des puits de pétrole en France, quel que soit le prix ce ne serait pas possible.

    Et puis nous avons environ en stock de l’uranium appauvri pour 3000 ans de fonctionnement d’un parc nucléaire Génération IV équivalent au parc nucléaire actuel. Ca c’est du "réel" et pas des rêves de chiffres.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 janvier 2009 08:43

      Krolik,
      Alors, il faudra expliquer aux lecteurs pourquoi on va extraire l’uranium à l’autre bout de la planète, quitte a provoquer misère et guerre, si , comme vous l’affirmez péremptoirement nous avons une réserve en France de ce minerais pour des milliers d’années...

      qui pourrait bien vous croire ?
      ou alors il faudrait croire que les exploitants des sites nucléaires sont de bien mauvais gestionnaires,


    • krolik krolik 21 janvier 2009 09:30

      @ L’auteur,

      Et là manifestement vous montrez que vous ne connaissez strictement rien au cycle du combustible.
      Si l’on exploite des mines dans le monde c’est que l’extraction y est moins chère qu’en France.
      L’uranium appauvri que l’on a en réserve est un combustible pour des réacteurs "Génération 4" qui sont en développement actuellement. Le développement de ces réacteurs a été inscrit par Lionel Jospin à l’Assemblée lorsqu’il a donné les raisons de la fermeture de SuperPhénix. La Gauche et la Droite sont d’accord pour ce développement. (Reprenez le texte de la déclaration de Jospin sur le site de l’Assemblée Nationale)

      En ce qui concerne l’exploitation au Niger, le niveau de vie du côté d’Arlit est tout de même le plus élevé du Niger.
      Le "problème" des Touaregs n’est pas réservé au Niger, mais au Mali également (et il n’y a pas de mine d’uranium) ils appellent cela : le problème du Nord.
      Il est clair que le gourvernement nigérien a autorisé une exploitation chinoise des ressources en uranium, et que cela est une très bonne chose. D’ici peu de temps on va voir les bienfaits de l’exploitation chinoise au Niger, la qualité des hôpitaux chinois etc..etc..

      @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 janvier 2009 09:41

      Krolik
      votre cynisme, ou votre manque d’information concernant les populations qui soufrent de l’exploitation nucléaire au Niger me consterne,
      voici donc une information sur ce qu’il s’y passe.
      AREVA vient de se voir désigné comme l’entreprise la plus irresponsable de l’année.

      Deux ONG (déclaration de Berne et pro Natura) organisaient pour la quatrième année consécutive une cér&eac


  • krolik krolik 20 janvier 2009 22:38

    A titre indicatif, je vous passe ci-après une pub d’un labo indépendant agréé par l’ASN.
    Il y en a qui ne perdent pas le Nord !!!
    @+

    SGS Multilab Rouen, agréé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire pour la mesure de la radioactivité dans l’environnement

    Membre du Groupe SGS, leader mondial de l’inspection, du contrôle, de l’analyse et de la certification, SGS Multilab exerce, notamment, l’ensemble des activités Environnement du Groupe en France. SGS Multilab intervient en tant qu’expert indépendant sur des problématiques globales touchant aussi bien à l’eau, qu’à l’air, au sol ou aux déchets et sur des thématiques telle la Radioécologie.

    Si l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a été amenée à suspendre, voire refuser l’agrément de certains laboratoires, cette décision ne s’applique pas à l’ensemble des laboratoires de mesure de radioactivité nationaux.

    Pour ce qui le concerne, SGS Multilab Rouen figure sur la liste actualisée au 9 juillet 2008 des laboratoires agréés pour la mesure de la radioactivité de l’environnement mentionnée aux articles R-1333-11 et R-133-11.1 du Code de Santé Publique. A ce titre, SGS Multilab Rouen est habilité à réaliser, pour les industries nucléaires ou les services de l’état, les mesures de types :

    Type 1 : matrice eau (jusqu’en avril 2009 et jusqu’au 31/03/2010)


    -   1.01 - radionucléides émetteurs Υ > 100 keV


    -   1.03 - alpha global


    -   1.05 - tritium

    Type 2 : matrice sols, sédiments, boues (jusqu’au 10/07/2011)


    -   2.01 - radionucléides émetteurs Υ > 100 keV

    Type 3 : matrice biologique : végétaux, lait, faune (jusqu’au 11/09/2009)


    -   3.01 - radionucléides émetteurs Υ > 100 keV

    Type 5 : matrice air/gaz


    -   5.05 - carbone 14


    -   5.06 - tritium (sur matrice air suivant décision du 16 décembre 2008 n° 2008-DC-0120 de l’ASN)

    Laboratoire pluridisciplinaire indépendant, SGS Multilab fait l’objet d’audits réguliers visant à garantir à ses clients et donneurs d’ordres des analyses fiables, reconnues nationalement et internationalement et des résultats objectifs, neutres et impartiaux.

    Par ailleurs, SGS Multilab possède également des accréditations Cofrac pour les prestations suivantes :

    Programme 99-4 : Analyses de contaminants chimiques chez les animaux dans leurs produits et les denrées alimentaires destinées à l’homme ou aux animaux : Radionucléides

    Programme 135 : Analyse en laboratoire de radionucléides présents dans tous types d’échantillons de l’environnement

    Le groupe SGS (SGS SA), leader mondial de l’inspection, du contrôle, de l’analyse et de la certification



    Fondée en 1878 à Rouen, SGS fait aujourd’hui office de référence en ce qui concerne la maîtrise de la qualité. A l’échelle du globe, 55.000 collaborateurs travaillent dans plus de 1.000 bureaux et laboratoires, répartis dans 150 pays. Son implantation internationale et ses compétences placent SGS en position de leader dans les domaines de l’inspection, de l’analyse et de la certification.

    SGS France s’attache à porter haut les valeurs et l’offre du groupe. Après plus de 100 ans de développement, SGS France compte aujourd’hui 2.200 personnes réparties dans 90 bureaux et centres de contrôles et 26 laboratoires. Nos services se déclinent tout au long des chaînes d’approvisionnement et concernent de nombreux secteurs tels que les produits agricoles et agro-alimentaires, la pharmacie, la recherche clinique, la cosmétologie, la chimie, l’environnement, les services industriels…


  • krolik krolik 21 janvier 2009 14:20

    Vous confirmez ce que j’ai écrit ;
    Areva l’entreprise la plus irresponsable... il ne peut y avoir d’entreprise encore moins responsable..
    Donc une entreprise chinoise sera un bien meilleur opérateur qu’AREVA.
    Areva qui a été accusé de soutenir la dissidence tourareg par le gouvenement nigérien !! C’est le problème d’Areva ou le problème du Niger en général ?
    Avez vous déjà visité l’exploitation d’Arlit et une exploitation au Canada en Australie ?
    Ce sont les mêmes modes d’exploitation, il est curieux que les gouvernements australien et canadien ne condamnent pas Areva.. !!

    J’espère que vous avez apprécié la note sur la qualification d’un laboratoire indépendant. Il est intéressant que les labos indépendants affichent les limites en temps de leurs qualifications. Ce ne sont pas tous les labos indépendants qui le font.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 janvier 2009 17:08

      Krolik ,
      lesseules choses que les informations me font confirmer sont celles contenues dans ma réponse,
      il est probable qu’ailleurs ce ne soit pas mieux,
      mais je vous remercie de ne pas trop dériver et de vous en tenir au contenu de l’article,
      il concerne la France,
      et pas le lichtenstein, ou la papouasie du nord...


  • krolik krolik 21 janvier 2009 19:16

    Mais qui est-ce qui a dévié de l’article en commençant de parler du Niger ? Pas moi, ça c’est sûr.
    Si on parle du Niger, pourquoi ne pas parler de l’Australie et du Canada ? Pays producteurs d’U.

    Vous attaquez classiquement un article sur un sujet, et à bout d’argument sur l’article, vous commencez par déverser d’autres arguments éculés. On réfute une fois de plus les arguments éculés en essayant de prendre à chaque fois un angle différent.
    Et lorsque vous sentez que vous êtes mis sur un mauvais sentier en comprenant que vous donnez des verges pour vous faire battre, vous dîtes que l’on s’est écarté de l’article !!!!!

    Le sujet était l’homologation des laboratoires.
    Je vous mets un article sur un labo indépendant qui fait une présentation publicitaire mais au moins rationnelle. Et la contribution est moinssée. C’est curieux tout de même ! Vous n’appréciez pas les informations sur les labos indépendants et agréés ?

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 janvier 2009 22:45

      Krolik,
      ne revez pas,
      vous etes coutumier du fait,
      quand vous etes a bout d’argument, vous essayez de me lancer sur des pistes improbables,
      loin du sujet, et discutables,
      je me souviens encore avec délectation de vos affirmations sur l’eau minérale d’auvergne plus dangereuse que les rejets radioactifs du tricastin,
      on en rit encore dans les chaumières,
      et on attend toujours vos articles sur le sujet,

      bref,
      le sujet, puisque semble-t-il il faut vous le rappeler une xieme fois,
      c’est la suppression de l’agrément des laboratoires edf censés mesurer la pollution des sites nucléaires,
      il faut croire que c’est pour de bonnes raisons, puisque l’asn n’a pas fait trop de pub sur cette décision,
      ni vous non plus, alors que manifestement vous aviez l’info...

      krolik, faites vous une raison, les installations nucléaires ne peuvent pas etre controlées par ceux qui les gèrent mais par un organisme indépendant, et sérieux.

      c’est le theme de l’article,
      et on ne dévie pas vers "la sodomisation des poux, ou la cueillette des olives en basse provence"
      merci de vous en rappeler,


  • krolik krolik 22 janvier 2009 00:09

    Mais vous revenez sur le sujet des eaux minérales (gazeuses) qui contiennent plus d’uranium que l’eau du Rhône et que la pollution de la Gaffière.
    Je vous ai donné les éléments scientifiques , vous ne voulez pas les lire. Vous restez dans le dogme uranophobe et anti-électronucléaire (je ne dis pas nucléaire tout court car le nucléaire médical vous aimez bien apparemment)
    Mais vous revenez là-dessus et vous dîtes que je fais digression !!!!!!!!

    Il faut également vous faire une raison, ce n’est pas parce que leur agrément a été retiré temporairement que ces labos d’EDF se sont arrêtés de bossés.

    On attend toujours la publication des dates de validité et les limites d’agrément de laboratoires indépendants. Je vous ai envoyé ceux de la SGS. La SGS bosse bien sans aucun doute.

    Enfin cette discussion n’intéresse plus personne, Elle a d’ailleurs été virée par AV du thème "Santé", et pour la retrouver c’est un parcours du combattant. Après Jonas, vous arrivez à vous faire censurer. Félicitations.

    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 janvier 2009 08:26

      Krolik,
      si je reviens sur les eaux minérales, c’est que je profite de vos disgréssions pour vous rappeler que les lecteurs impatients attendent toujours vos révélations...
      je n’ose imaginer que vous vouliez les décevoir.


  • krolik krolik 22 janvier 2009 09:12

    Mais les révélations ont été faites et publiés dans cette discussion
    Je ne veux pas transformer des textes scientifiques.
    Je vous ai mis 5 textes .pdf , zippés ensemble.
    Est-ce que vous savez charger un fichier ?
    Est-ce que vous savez dézipper un fichier ?
    Est-ce que vous savez ouvrir un document .pdf ?
    Est-ce que vous savez lire ?
    Ce dernier point me semble être celui qui vous pose le plus de problèmes.
    Faire des copier-coller, ça j’ai vu que vous saviez faire.
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 janvier 2009 11:01

      Krolik,
      votre commentaire sent la reculade à plein nez,
      ou alors vous etes sujet à alzheimer (peut etre du à la pollution nucléaire ?)
      tout le monde attendait un article dans agoravox, de votre plume,
      je vois déja le titre d’ici : "attention eau minérale dangereuse"
      vous allez créer beaucoup de déception,
      et on a pas si souvent l’occasion de rire, c’est pas gentil de nous en priver.
      enfin, c’est vous qui voyez.


  • krolik krolik 22 janvier 2009 14:41

    A priori sur AV il est nécessaire de recentrer les débats sur de la science et pas sur du sentiment dégoulinant "à la tripe" comme vous le pratiquez.
    Le thème de l’uranium dans l’eau est un sujet scientifique pour lequel je vous ai apporté des éléments ; vous ne répondez pas à mes questions :
    Est-ce que vous savez charger un fichier ?
    Est-ce que vous savez dézipper un fichier ?
    Est-ce que vous savez ouvrir un document .pdf ?
    Est-ce que vous savez lire ?
     
    Si vous n’aviez pas vu le lien, je vous le remts ici
     :http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/R1CJnPb2
    Vous avez d’ailleurs de quoi faire un scoop, l’IRSN admet que soit vendu sur le marché de l’eau dont la teneur en uranium dépasse la recommandation OMS !!
    Vous avez de la chance que plus personne ne vienne lire ce fil.
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 janvier 2009 15:24
      Krolik,
      qu’avez vous contre le copié collé ?
      vous le pratiquez sans arret !
      je laisse tomber vos attaques bassement partisanes, qui n’enrichissent pas le débat,
      mais je me dis qu’avec le temps que vous passez à me répondre, vous devriez avoir les capacités de nous produire un article convaincant sur l’eau de source auvergnate et dangereuse ?
      puisque vous aimes le copié collé,
      voici ci dessous des nouvelles,
      elles sont (contrairement a vos interventions multiples) dans le droit fil de mon article
      puissiez vous pour le futur en faire autant,

      La Nouvelle République - 22/01/09 - Xavier Benoît
       
      Mesures radioactives : l’ASN épingle les labos d’EDF
       
      L’Autorité de Sûreé Nucléaire (ASN) refusant l’agrément des laboratoires EDF, Civaux sous-traite ses mesures à un labo indépendant pendant un mois.
       
       
      Quelle mouche a piqué l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 16 décembre dernier ? « L’ASN a refusé les nouvelles demandes et suspendu les agréments d’EDF en cours. Par des décisions, les laboratoires internes d’EDF ne sont donc pas ou plus agrées pour les meures de tritium et de radioactivité bêta dans l’eau et dans l’air. ». A la lecture de cette note d’information, les opposants à l’énergie nucléaire ont crié au scandale. L’affaire est plus subtile qu’il n’y paraît. C’est vrai, les laboratoires d’EDF sous-traitent jusqu’à nouvel ordre les mesures de radioactivité dans l’environnement à des laboratoires extérieurs agréés.
       
      EDF surestimerait ses mesures
       
      Le CNPE de Civaux, concerné par trois refus d’agrément, fait notamment appel aux laboratoires « Eichrom Europe SAS » situés à Rennes qui effectuent donc les mesures... En prenant leurs distances avec la polémique actuelle : « Les labos Eichrom sont indépendants et régulièrement audités. De par leur statut, ils ne peuvent être considérés comme étant juge et partie », précise le directeur Patrice Letessier.
       
      Pourquoi l’ASN a-t-elle pris cette décision ? EDF-Civaux n’a pas souhaité répondre de vive voix à la « NR ». L’exploitant s’est borné à l’envoi d’une note d’information nationale rappelant la mise en place du réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement (RNM) d’ici janvier 2010. Pour alimenter cette base de données, les laboratoires devront être agréés par l’ASN. EDF a demandé ses agréments dès le 1er janvier dernier sans se douter que l’autorité ad hoc refuserait en considérant que les « mesures réalisées par les laboratoires d’EDF ne sont pas suffisamment précises ».
       
      Eric Bednarski, adjoint au chef de division de l’ASN à Bordeaux, confirme : « L’examen par la commission d’agrément a observé que certaines mesures étaient supérieures de 10 à 20 %. Elles étaient surestimées. Mais ce refus d’agrément ne justifie pas tout ce tapage ! L’analyse des rejets n’est pas remise en cause, nous sommes simplement dans une phase d’amélioration. » L’ASN qui se décrit comme le « gendarme du nucléaire » l’assure, tout ceci est pour « faire progresser le contrôle du nucléaire en France ».
       
       
       
      « EDF a eu des problèmes de méthodologie »
       
      S’il existe un laboratoire indépendant en France dont l’expertise sur la radioactivité n’est pas mise en doute, c’est la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité). Créée en mai 1986, au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, l’association à but non lucratif s’est vite dotée d’un laboratoire spécialisée dans les analyses de radioactivité afin d’apporter aux populations une « information alternative à celle des exploitants du nucléaire et de l’Etat. »
      Interrogé sur les suspensions et refus d’agrément de l’ASN aux laboratoires EDF, le président de la CRIIRAD, Roland Desbordes, estime que « c’est une affaire interne entre EDF et l’ASN » en rappelant que « l’exploitant EDF a des obligations réglementaires pour contrôler ses rejets ». Pour lui, le fond du débat est technique : « Visiblement, les laboratoires d’EDF ont eu des petits problèmes de méthodologie. C’est ce qui peut arriver à n’importe quel laboratoire y compris à la CRIIRAD. Il faut savoir que la mesure de radioéléments est très délicate et nécessite de s’inscrire dans un cadre d’intercomparaison (national voire international) pour vérifier que le matériel est toujours performant. Roland Desbordes souligne cependant qu’à la CRIIRAD, toutes ces « intercomparaisons » ont été couronnées de succès depuis 23 ans... Plus globalement sur les rejets des centrales, les ingénieurs en physique nucléaire de l’association ont constaté à plusieurs reprises que certains radioéléments n’étaient pas contrôlés par EDF (lire le billet). Mais c’est un autre débat. - www.criirad.org
        
      Gendarme du nucléaire
       
      Les proportions médiatiques du refus des agréments aux laboratoires EDF, l’ASN en est plutôt satisfaite. La polémique lui permet d’endosser l’uniforme de « gendarme du nucléaire indépendant de l’exploitant EDF ». Mais pas de l’Etat, son bailleur de fonds et donneur d’ordres. A l’opposé, le Réseau Sortir du nucléaire trouve ici une excellente raison de crier au loup sur les rejets d’EDF. Et puis, il y a le reste, le fond du débat, ces fameux rejets radioactifs dont personne ne connaît les conséquences sur la population. Jusqu’à présent, aucune étude épidémiologique n’a été réalisée. EDF et l’ASN assurent qu’il n’y en pas besoin grâce aux mesures. La CRIIRAD est moins catégorique. La force de ces expertises, c’est leur indépendance. D’où, sans doute, tout le tapage actuel...

  • krolik krolik 22 janvier 2009 21:00

    Les mesures étaient méthodologiquement surestimées.
    Ils trouvaient plus de radioactivité qu’il n’y en avait !
    Mais même surestimées les mesures étaient inférieures aux normes...
    Pas de quoi faire un tapage, c’est ce qui est écrit dans le texte, et que l’on savait déjà.

    Heureusement que la longueur de page HTML n’est pas surtaxée lorsque le message est nul, sans aucune valeur ajoutée. Sinon vous vous ruineriez.

    Mais vous ne répondez pas à mes questions :

    - Savez vous lire ?

    Moi, je lis et je commente avec application..
    J’arrête là cette discussion stupide.
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 23 janvier 2009 07:24

      Krolik,
      savoir lire est a la portée du premier imbécile venu,
      savoir écrire aussi,
      savoir comprendre parait vous poser des problèmes,
      accepter de reconnaître se tromper vous est inconnu.

      bref vous avez toutes les non qualités d’un débatteur.

      vous dites que cette histoire d’eau minérale est "peanuts",
      une eau vendue dans le commerce qui serait plus dangereuse que les rejets accidentels radioactifs du tricastin : c’est un sujet qui n’est pas anodin,
      vous aviez promis d’en faire un article.
      vous avez changé d’avis,
      ne seriez vous pas une girouette ?
      si c’est le cas, vous avez de l’avenir dans l’éolien.
      et je vous assure que çà vaut mieux que le nucléaire.
      pas de danger de provoquer un accident majeur, pas de rejets intempestifs, et énergie renouvellable à l’infini.
      çà devrait vous offrir des horizons.


  • krolik krolik 23 janvier 2009 09:20

    Le copier-coller étant ce que vous appréciez.
    @+

    Présent à 0.021ppm (21mg par tonne) dans le manteau terrestre (90% du volume de la planète Terre) ce métal subit un cycle commun à bien d’autres du fait des propriétés physico-chimique résultant du grand diamètre et de la forte charge de valence chimique de son atome qui le fait préférentiellement entourer de deux à trois atomes d’oxygène : C’est un encombrant et très solide assemblage qui a beaucoup de peine à entrer dans les réseaux cristallins de la plupart des minéraux.

    Le voyage commence à quelques 100km de profondeur au droit des zones où naît la nouvelle croûte océanique (rift) : La décompression des zones mantelliques à ce niveau génère une lave de basalte par fusion partielle (1 à 10%) extrayant préférentiellement la silice (quartz) délaissant les minéraux magnésio-ferreux. Au passage les gros atomes (Plomb, Uranium, Cérium, Rubidium) à l’état de traces sont également emmenés. Ces laves constituant la nouvelle croûte océanique dérivant lentement vers son destin lointain. Nouvellement formée elle est extrêmement chaude et l’eau de mer y pénètre en circulation thermale par convection ("fumeurs noirs") jusqu’à des profondeurs de 2 à 4 km dans le basalte, lessivant ce dernier.

    Fait très important, bien que beaucoup d’éléments soient lessivés du basalte, certains éléments de l’eau de mer sont à l’inverse piégés par ce dernier notamment l’Uranium marin.

    Des dizaines de millions d’années plus tard, après subduction de la croûte océanique à quelques 100km de profondeur sous un continent, le réchauffement du basalte associé à son imprégnation intense d’eau de mer provoque une importante nouvelle fusion partielle et, là aussi, l’Uranium part en priorité ainsi que la silice dans les nouvelles laves crées. Par différentiation chimique successives, selon leur temps de montée vers la surface du continent (de 10 à 50 millions d’années) les laves de tête sont très riches en silice et Uranium et très appauvries en fer, d’où leur couleur claire. Emergeant rarement (volcans, trachytes d’Indonésie et des Andes) mais le plus souvent solidifiées en batholites d’andésite (immenses poches solidifiées de 10 à 20km de diamètre se créant à 10-20km sous le sol) ces laves de tête agrandissent les continents.

    Ce sont des granites pour le commun des mortels. Ces masses de roches constituant par accumulation successive l’essentiel de la croûte continentale épaisse de 35km en moyenne, sont très enrichies en Uranium, d’environ 1000 fois par rapport au manteau qui leur a donné naissance : Sous forme de petits grains sub-millimétriques noirs jusqu’à 30grammes par tonne, ce qui est très peu pour un "minerai" ordinaire mais constitue d’immenses réserves de métal.

    La lente solidification des batholites commence par leur périphérie et prend 20-30 millions d’années : Là aussi l’Uranium a de la peine à s’engager dans les réseaux cristallins des silicates dominants et reste confiné dans les liquides résiduels en leur centre. Ces derniers à la fin s’en échappent par les fentes de retrait du massif solidifié et se déposent en filons parfois de très grande longueur et extrêmement riches en minéraux rares (étain, tungstène, topazes, béryls, etc.) : ce sont les pegmatites chères aux minéralogistes.

    L’Uranium s’y dépose très vite dans la partie chaude (700°C) en oxyde noir uraninite, minéral primaire de tous les autres gisements. Lourd comme le plomb, noir et très dur, il reste sur place inaltéré tant que l’érosion n’a pas déblayé les terrains et qu’il n’y a pas d’oxygène dans l’atmosphère (ce fut le cas jusqu’il y a 2 milliards d’années).

     

    En présence d’oxygène libre des eaux superficielles l’uraninite s’oxyde rapidement en libérant l’ion UO²—jaune, très soluble en présence de carbonates et/ou de phosphates dissous. Le voyage folâtre se poursuit toujours près de la surface jusqu’à rencontrer des zones réductrices (essentiellement humus ou végétation inférieures -lichens mais parfois des roches métamorphiques riches en carbone sous forme de graphite [gisement de Cigar Lake au Canada]). Ce voyage explique très bien la distribution et la forme des gisements d’Uranium.

    Bien sûr, seule un infime partie de l’Uranium en circulation va être piégée en gisement exploitables (il faut une concentration supérieure à 0.5%) de nos jours ou demain, mais le reste, issu de la corrosion de l’uraninite primaire reste dispersé dans les sols là ou réside de la matière organique protégée de l’air (sols agricoles profonds, boues et vases fluviales, estuaires marins) jusqu’à 500kg d’Uranium à l’hectare. Soit dit en passant, l’utilisation d’engrais phosphatés re-mobilise massivement, vers les rivières, cet Uranium stocké là depuis des millions d’années.

    L’Uranium dissout dans l’eau.

    L’érosion des montagnes et des sols remet en solution cet Uranium qui rejoint les océans par les fleuves où la teneur en Uranium atteint de 1 à 7grammes par mètre cube. L’Océan, continuellement appauvri en Uranium (voir plus haut) n’en est pas riche, en gros 3.3g/m3.

    Concernant les doses en rivière, les concentrations moyennes sont de 0.02g/m3 pour l’Amazone à la sortie (le lessivage amoindri dû au relief quasi-plat de l’Amazonie serait compensé par la précipitation redox dans les boues du fleuve). Le record semble être le Gange avec 6.6g/m3. Pour un même lieu de mesure, les concentrations varient du simple au triple suivant les saisons. Il y a une corrélation positive entre le contenu en Uranium et la concentration en ion HCO3-. Les auteurs suggèrent une dose moyenne de 0.3 à 0.6g/m3 pour rivière ordinaire. Il faut aussi penser à la méthode de mesure qui doit non seulement rechercher les ion UO²—mais aussi les boues transportées, notamment les oxyhydroydes de fer, de titane puis certaines argiles comme la montmorillonite qui sont de très bons absorbeurs d’Uranium au point d’avoir été envisagé (titane) pour l’extraction depuis l’eau de mer.

    Les eaux souterraines contiendraient de 0.001g/m3 à 1kg/m3 d’Uranium au pire, la St Yorre 80g/m3..

    La permanence de ce cycle depuis des milliards d’années montre la montée irréversible de l’Uranium des profondeurs du Globe vers la surface et les géologues constatent une concentration d’Uranium moyenne de 3.7g/tonne dans la croûte terrestre jusqu’à 15km de profondeur et 10 à 15 fois moins au delà. Les descendants radioactifs de l’uranium contiennent le dangereux Radon gazeux dont une très faible partie parvient à s’échapper dans l’atmosphère au cours de sa brève vie de gaz (3.8jours) mais constitue la part principale de l’irradiation humaine naturelle.

    Les types de gisements exploitables

    Les filons hautes températures sont générés à grande profondeur (8-15km) contiennent l’uraninite UO² noire. Ils ne sont accessibles à l’Homme donc qu’au moins 100 millions d’années plus tard lorsque l’érosion régionale a éliminé cette épaisseur. S’ils ont été à leur tour démantelés il y a plus de 2 milliards d’années, l’uraninite fractionnée, transportée inaltérée se retrouve dans les brèches et sables (Elliot Lake, Canada). Un démantèlement plus récent les dissout en UO²—jaune dans les eaux superficielles.

     

    Dans certaines couches de grès contenant un peu de reste de matière organique, ces eaux superficielles pénètrent en déposant leur Uranium dès que les conditions de réduction chimique sont satisfaites : minerais jaunes autunite, torbernite (vert), carnotite et tyuyanumite associant systématiquement UO² respectivement aux ions phosphates (+ calcium, cuivre) ou vanadates (+ potassium, calcium). Typiques du Colorado et Wyoming, etc. La même chose peut se produire dans les shales (schistes) noirs à Randstad, Suède (500ppm) et les phosphates de chaux naturels (Maroc, Floride, 150ppm) très utilisés en agriculture.

    Certains sites très particuliers conduisent à des gisement énormes et concentrés : Les discordances géologiques entre un socle cristallin ancien émettant par une importante faille des fluides profonds chauds riches en eau et CO² émergeant à la base d’une couche épaisse de marnes (600m), donnent naissance à une véritable usine chimique naturelle souterraine précipitant l’uraninite et ses dérivés en poches de 250 000 tonnes d’U, très concentrées (20%) : Cigar Lake au Canada, Pine Creek en Australie, où plusieurs nouvelles poches ont été identifiées récemment.

    Les bien plus modestes gisements épuisés du Limousin (45 000 t cumulées) sont dans des granites intérieurement corrodés par les eaux circulant dans des failles très abruptes ; Une partie de l’Uranium emporté s’est déposé un peu plus bas dans la zone syénitique.

    Le lessivage général de régions granitiques ou gneissiques libère de grandes quantités de métal (10 à 30grammes par mètre cube de roches) dans les eaux. L’Uranium peut se retrouver au pied des collines en question, au niveau des schistes qui constituent les zones de dépressions sources de bons terrains agricoles (Bretagne centre).

    Le dépôt final d’Uranium se fait souvent dans les larges estuaires où les boues en zone calme entretiennent une vie favorable à la précipitation du métal (20 000 tonnes à Coutras, Gironde, 45 000tonnes à Oklo, Gabon). Il arrive aussi parfois que les eaux en régions semi-désertiques aboutissent à des lacs temporaires sans déversoir. L’évaporation fait tout déposer dans un certain ordre et on trouve à Yeelirie, Australie un gisement de 70 000 tonnes à teneur de 1% quelques décimètres sous un lac asséché, c’est un calcrète, de durée de vie géologique très courte.

     :

    Exploitation minière :

    Elle a lieu, selon les circonstances, soit en surface avec de gros engins, soit en galeries souterraines (nécessitant une forte ventilation pour éviter une exposition du personnel au radon) et parfois sans personnel, avec des machines téléguidées tant la quantité de radon libérée est importante, comme dans le cas de Cigar Lake.

    Les minerais ordinaires à 0.5-2% sont broyés et lessivés par de l’eau faiblement acidulée mettant en solution l’UO². On précipite le métal chimiquement dans un autre bac par de la soude ou ammoniac, donnant directement l’uranate commercial "yellow cake" à 70% d’Uranium.

    La descendance naturelle de l’Uranium extrait, en gros quatre fois plus radioactive que le métal pur emporté, reste sur place dans les haldes de l’exploitation. Son Thorium reste immobilisé mais le Radium (géologiquement mobile car de la famille du calcium) et ses propres descendants (inclus ci-dessus dans la descendance de l’Uranium) sont le siège d’environ 70% de la radioactivité naturelle du gisement avant exploitation. Un soin particulier doit être pris pour les haldes car dans certains car leur Radium peut être déplacé par les eaux superficielles et concentré là où on ne l’attendait pas.

     

    Bien que la radioactivité naturelle totale du gisement après exploitation ait baissé de 30%, le Radium peut éventuellement en concentrer une partie très localement, provoquant une nuisance radon par exemple. Un simple recouvrement des haldes par 20cm de terre glaise (imperméable) recouverte de tout venant de provenance hors site suffit pourvu qu’un contrôle radiologique des eaux de drainage soit instauré jusqu’à stabilisation du site.

    Nota :

    Le Thorium remplacera l’Uranium quand le besoin s’en fera sentir (dans des dizaines de

    siècles) si la Fusion thermonucléaire n’était jamais maîtrisée industriellement.

    Références :

    Uranium : M.Cuney, J.Leroy et M.Pagel

    Géologie de la croûte océanique : T.Juteau, R.Maury, Sciences de la Terre

    Manual of Mineralogy : J.D.Dana 20th edition , C.Klein, C.Hurlbut,

    Le cousin de l’Uranium, le Thorium, 3.8 fois plus abondant dans le manteau terrestre accompagne fidèlement l’Uranium dans les basaltes, batholites et pegmatites pour exactement les mêmes raisons que l’Uranium, souvent sous forme de thorianite ThO² noire et dure, au point de former parfois un minéral commun genre uraninite contenant beaucoup de Thorium en substitution de l’Uranium, et de mêmes propriétés physiques : l’uranothorianite. Là, leurs routes se séparent car le Thorium n’est pas soluble dans les eaux quelles qu’elles soient, rendant même l’uranothorianite indestructible chimiquement. Ces minéraux au Thorium s’accumulent lentement dans les débris de démantèlement des granites disparus, associé à d’autres irréductibles tels le zircon, diamant, or et métaux de la famille du platine. Sur les très vieux continents émergés on le trouve sous la couche de terre arable (Amérique du Sud, Guyane, sables noirs de l’Inde, etc). Il ne retourne jamais dans l’Océan.

     

    Le Voyage de l’Uranium dans la Nature

    Hervé Duperray


    • olivier cabanel olivier cabanel 23 janvier 2009 10:28

      Krolik,
      vous avez parsemé au cours de votre vingtaine (on devrait écrire vain-gtaine) de commentaires de copié collés plus ou moins affligeants,
      vous prétextez que mon article, qui a eu près d’une centaine de commentaires pour 80% d’opinions favorables, n’interesse personne ?!
      on se demande ce que vous y faites encore,
      vous etes masochiste ?
      la plupart de vos commentaires etaient hors sujet, passant des hopitaux, au tritium, a l’eau minérale, aux suisses, et autres Mont-blanc,

      j’ai compris, vous n’aimez pas écrire,
      vous puisez dans vos docs, et essayez de décourager le lecteur en publiant des informations souvent farfelues,
      heureusement qu’agoravox limite la longueur des commentaires,
      vous auriez été capable de publier la version intégrale de la bible, ancien et nouveau testament compris,

      je me dis que vous devez bien vous ennuyer pour perdre autant de temps a tenter de pourir un débat, qui heureusement, a été riche, a part bien sur la longue lithanie inutile de vos propres commentaires, et de vos interminables copié-collés.


    • JONAS JONAS 23 janvier 2009 22:58

      @ Krolik pour mémoire :

      "Témoignage d’un sapeur pompier professionnel au sujet de la gestion du risque nucléaire

      DEVOIR DE RESERVE OU LOI DU SILENCE !

      EDF prétend qu’il existe des dispositifs qui visent, en toutes circonstances, à assurer la protection des populations, dont le plan particulier d’intervention (PPI) et le plan d’urgence d’intervention (PUI) mis en oeuvre par les préfectures.
      Je suis sapeur-pompier professionnel au service d’intervention et de secours du Rhône et j’ai un certificat d’intervention en milieu radiologique, spécialité existant dans le cadre des cellules mobiles d’intervention radiologique (CMIR).

      Si les CMIR sont adaptées pour faire une recherche de source scellée, détecter et enlever une pollution ponctuelle, établir un petit périmètre de protection, elles ne peuvent en aucun cas assurer la protection des populations en cas d’accident dépassant l’enceinte d’une installation nucléaire.

      La seule protection efficace étant la distance, l’unique protection contre une irradiation et (ou) une contamination est le sauve-qui-peut et du bon côté (sens du vent).

      Pour en avoir débattu avec des collègues, je sais qu’en cas d’accident majeur, les sapeurs-pompiers n’iront pas au casse-pipe comme ceux de Tchernobyl.Le texte ci-dessous est extrait d’un cours de formation d’officiers sapeurs-pompiers à la "gestion des risques" en matière radiologique. Ainsi apprécierons-nous ce qui est prévu sur le papier par nos autorités, en caractères italiques, et ce qui se passerait en réalité en cas d’accident dépassant l’enceinte d’une installation nucléaire."...


      ..."Arrêtons là cette simulation désastreuse. EDF et les autorités laissent croire à la population que des sapeurs-pompiers pourront assurer leur protection en cas d’accident radioactif de niveau 3 : il est pourtant compréhensible que, même s’ils avaient tous les moyens humains et matériels, ils seraient totalement inopérants pour une pollution par des éléments radiotoxiques à des doses du millionième de gramme.

      Les sapeurs-pompiers sont des fonctionnaires territoriaux et d’après leur statut, ils doivent observer un devoir de réserve, mais le devoir de réserve n’est pas la loi du silence. Tout fonctionnaire qui a connaissance de dysfonctionnements devrait les dénoncer.

      Roland KSOURI
      (sapeur-pompier professionnel du Rhône)


      " La France n’est pas préparée " 
       

      DES SIMULATIONS d’accidents nucléaires, Frédéric Marillier en a vécu plusieurs, notamment à La Hague (Manche). " Sur le principe, c’est intéressant et important. " Sauf que pour cet observateur avisé du petit monde du nucléaire, les pouvoirs publics " ne vont pas au bout de la logique ", et " la France n’est pas du tout préparée à un accident majeur ".

      " Déjà, les périmètres sont sous-estimés, déplore Frédéric Marillier.
      Même si nous avons affaire au CEA à un petit réacteur, un problème concernerait la N 118 et le rond-point du Christ de Saclay.

      Je ne suis pas sûr que les autorités pourraient gérer le blocage de ces axes. " Autre inquiétude : " L’implication de la population. Un exercice de confinement, cela reste simple, mais en cas d’évacuation, ce serait autre chose... "

      Et de citer l’exemple de La Hague : " Lors du dernier exercice, le scénario comptait trois victimes... car il n’y a que trois places pour elles à l’hôpital de Cherbourg.
      De la même manière, les gens seraient évacués en bus. Selon un sondage, 80 % des chauffeurs iraient chercher leurs propres enfants avant ceux des autres...

      Au final, j’ai l’impression que les pouvoirs publics n’assument pas le risque qu’ils font courir à la population, et n’ont surtout pas envie de connaître la véritable ampleur de ce risque. "

      Nicolas Jacquard

      Sans commentaires….

       

       

       


    • krolik krolik 24 janvier 2009 00:02

      La chose intéressante dans ces débats c’est qu’il apparait au lecteur de passage que vous êtes d’une mauvaise foi incroyable.
      Vous refusez de lire des textes scientifiques pour ânonner toujours les mêmes rengaines ;
      Quels sont les éléments que vous apportez à pat les redîtes de SDN ?

      Une centaine de messages sur ce fil , je crois en avoir fait une bonne part à moi tout. ; Il y a eu des discussions antérieures qui étaient montées à près de 400 messages, là aussi je crois y avoir été pour quelque chose..

      Les scores affichés sont aussi intéressants. Sur ce blog plutôt écolo-bobo-altermondialiste vous devriez faire près de 100% !!
      Vous pouvez jeter un oeil sur les résultats finaux d’un sondage mis en place par Le Figaro, la question était :

      - Faut-il accélérer la relance du nucléaire ?
      (Pas faut-il relancer le nucléaire, mais "accélérer la relance..)
      Sur plus de 13000 votants la réponse a été "oui" à 80%, par contre les commentaires émis exprimaient majoritairement une opinion contre.

      Donc les sondages, en fonction de la population à laquelle on pose les questions, peuvent donner des idées très différentes.
      Une seule chose compte finalement c’est le vote dans les urnes.

      @+ 


    • olivier cabanel olivier cabanel 24 janvier 2009 07:27

      Krolik,
      une fois de plus, vous sortez du sujet,
      ne vous flattez pas d’occuper l’espace, les commentaires ne sont interessants que lorsqu’ils sont dans le droit fil du sujet, lorsqu’ils sont sincères, dénués de partisianisme aveugle.
      leur nombre ne compte pas, seule la qualité de ceux ci m’interesse.

      agora conseille "éviter tout dérapage, et polémique interminable"
      un conseil, krolik, méfiez vous du dérapage, il précède généralement l’accident,
      mettez donc un frein à votre propagande scandaleuse et dénuée de fondement.
      une seule chose compte pour moi :
      "lorsqu’on a rien à dire, on peut aussi se taire".

      comme disait un vieil ami africain :
      "quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt"
      que regardez vous, Krolik ?
      allez, sans rancune, et bon week end.


    • olivier cabanel olivier cabanel 24 janvier 2009 07:31

      Jonas,

      merci sincèrement de ce témoignage accablant,
      c’est grace a des sites comme agoravox que l’on peut se rendre compte de l’insécurité qui règne dans le nucléaire français (et a mon avis, ailleurs aussi...)
      encore merci.


  • JONAS JONAS 23 janvier 2009 23:11

    @ Krolik et compagnie :

    Curieuses vos questions réponses ? J’ai parlé de risque zéro, chacun sait qu’il n’existe pas, mais c’est en se le fixant qu’on évite les catastrophes. Nos véhicules d’interventions sont vérifiés deux ou trois fois avant d’être mis au départ et une carence de matériel ou le retard d’un homme arrive moins d’une fois sur mille. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, des vies en dépendent. Nous avons déjà eu des procès pour retard dans des interventions, malgré notre dévouement unanimement reconnu. Notre métier n’est pas une profession, c’est une vocation.

    Alors, les personnels qui travaillent dans les sites nucléaires pour AREVA, dans les usines de retraitement, qui sont de véritables casernes, devraient être assujettis à la même rigueur, à la même discipline ! Ils ont entre leurs mains la vie et la santé de milliers de personnes.

    Je ne veux pas accabler spécifiquement les personnels, car ce sont les cadres et la direction qui sont impliqués et responsables dans la plupart des accidents. Leurs salaires plus que confortables, leur font dissimuler les carences en matériels en pièces de rechanges, les réparations urgentes, etc. Toutes réclamations insistantes sont considérées selon les cas comme de l’excès de zèle et peuvent être sanctionnées par des déplacements, des mises au placard, voire des licenciements. Nous connaissons les mêmes problèmes chez les pompiers, toutefois, nos demandes dans la mesure du possible sont toujours honorées rapidement, car la responsabilité des pouvoirs publics en cas de carence, serait directement engagée. C’est la raison pour laquelle AREVA crée des filiales sous traitantes, sortes de sociétés écrans, qui servent de fusible, comme la SOCATRI.

    La privatisation complète d’AREVA, que nous prépare Mme Anne Lauvergeon, pour le bonheur des actionnaires, risque de tourner au cauchemar, pour les clients otages de cette industrie, que nous sommes.

    Le chantage que vous couvrez par vos discours et votre relativisme, c’est l’hypocrite " L’électricité ou la sécurité sanitaire ! ". Nous pouvons avoir les deux, à une condition, c’est que nous soyons solidaires dans l’exigence de contrôles internationaux et pas limité à la seule Europe. Commençons par exiger l’accès libre de tous les sites et des usines de retraitement à la CRIIRAD, nous pourrions avoir dans ces conditions un peu de recul.

    Bonne fin de soirée…… à tous.


    • olivier cabanel olivier cabanel 24 janvier 2009 07:37

      Jonas,
      merci une fois de plus de ce commentaire éclairé, et éclairant.
      lorsque vous nous faites le plaisir d’apparaitre sur un article, vous etes toujours porteur d’indéniables vérités, et j’apprécie la sagesse et la pertinence de vos réflexions,
      et vous savez que ma réponse ne se veut pas flateuse.
      elle est seulement le reflet sincère de mon sentiment.


  • krolik krolik 25 janvier 2009 00:55

    Je lis des félicitations pour un commentaire en pleine digression du sujet.
    Alors que d’autres se font rabrouer lorsqu’ils suivent le fil d’une discussion qui évolue.
    Vous ne seriez pas un peu "orienté" anti-nucléaire ?
    @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 25 janvier 2009 06:59

      Krolik,
      antinucléaire, moi ?
      ou allez vous chercher çà ?
      l’énergie nucléaire, chacun le sait, est une énergie merveilleuse,
      elle nous met à l’abri d’un accident, tant cette technologie est parfaite, et Tchernobyl n’a jamais existé,
      elle nous rend indépendante de ce sacré pétrole, puisqu’en france nous en avons tellement que nous préférons aller la chercher au Niger, quitte à pousser des populations à l’exode,
      les quelques millions de tonnes de déchets produits ne posent aucun problème, et on peut s’en servir pour le revetement des routes, des autoroutes, pour empierrer les chemins forestier,
      bien sur çà dégage un peu de radioactivité,
      mais quand on sait que l’eau minérale d’auvergne est tellement plus dangereuse !
      faut tout relativiser, comme disait Einstein,
      ou un vieil ami africain,
      vous voyez Krolik, vous me poussez une fois de plus à sortir du sujet.
      c’est pas bien.


  • krolik krolik 26 janvier 2009 22:15

    Allez, un scoop pour vous.
    Vous allez nous mitonner ça aux petits oignons !
    @+

    La carte des mines françaises d’uranium disponible en ligne

    il y a 5 heures 25 min

    fluctuat

    L’Institut de radioprotection de sûreté nucléaire (IRNS) vient de mettre en ligne sur son site une carte interactive des anciens gisements miniers d’uranium exploités en France. Lire la suite l’article

    Photos/Vidéos liées

    Désormais, le nom des communes, les dispositifs de surveillance, les rivières et étendues d’eau à proximité des 210 sites peuvent être connus de tous. Des renseignements utiles pour ne pas attraper l’une de ces petites maladies mystérieuses qui pourraient être liées à la proximité des anciennes mines. Les plus téméraires pourront toujours faire valoir ce détail pour négocier à la baisse le prix d’une maison dans l’un de ces coins. La base de données réalisée dans le cadre du programme Mimausa sera régulièrement mise à jour. Le sigle bucolique a une signification plus prosaïque : "Mémoire et Impact des Mines d’Uranium : Synthèse et Archives". Cette initiative, relativement longue à réaliser, a été lancée en 2003 par le ministère de l’Ecologie.



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