jeudi 24 décembre 2009 - par Olivier Bonnet

Pandemrix, le vaccin 1000 fois plus dangereux que la grippe A

Fin septembre, nous livrions les résultats de notre enquête à propos de la grippe porcine sous le titre de
Il convient aujourd’hui de compléter notre effort de prévention en pointant du doigt un vaccin précis, particulièrement suspect : le Pandemrix, fabriqué et commercialisé par le laboratoire anglais GlaxoSmithKline (
GSK
) et acheté à quelques millions de doses par cette bonne Roselyne Bachelot, avec l’argent de la Sécu.

Premier élément, Revoltes.net s’est appliqué à comparer les données européennes et françaises et conclut dans un billet titré Pandemrix : vaccin-miracle ou sérieux problèmes de pharmacovigilance ? Extrait : "Sur 860 000 vaccinations en France, on aurait dû s’attendre à "8,6" notifications de décès dans les heures suivant l’injection, si tout se passait comme ailleurs en Europe. Mais ce n’est pas le cas. Non seulement les frontières hexagonales arrêtent les nuages radioactifs et retiennent les virus quand ils disparaissent ailleurs, mais en plus les virus sont ici bien moins méchants que chez nos voisins : il n’y a eu qu’un décès notifié en France, et c’était une "mort naturelle", donc sans lien avec le vaccin."

Voilà donc que le risque lié au Pandemrix est consciencieusement minimisé en France. Pire : on a sciemment menti aux parents pour les inciter à faire piquer leurs enfants. Le formulaire d’autorisation parentale comporte en effet noir sur blanc le passage suivant : "Cette vaccination n’est pas obligatoire mais est fortement conseillée. Elle est proposée uniquement avec des vaccins ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), - dans les mêmes conditions de sécurité que celles appliquées pour l’utilisation des autres vaccins -. Les études cliniques et l’évaluation de ces vaccins ont été réalisées conformément aux exigences habituelles requises pour les médicaments et les vaccins." Pur mensonge en vérité, témoin la notice du Pandemrix elle-même ci-dessous.

 notice

Mais peut-on chiffrer ce risque qu’on tente à toute force de camoufler ? C’est le docteur Marc Girard, spécialiste de pharmaco-épidémiologie n’ayant cessé de protester des conditions dans lesquels les vaccins anti-grippe A avaient été hâtivement conçus et autorisés, qui s’y colle sur son blog : "Même en faisant le forcing (et en attribuant systématiquement à la grippe les décès potentiellement liés à Tamiflu), l’administration sanitaire décompte actuellement environ 120 décès, soit une mortalité maximum de 2 pour un million. En parallèle, l’Agence européenne se félicite que les essais réalisés lors du développement permettent de reconnaître (et même pas d’exclure) les effets indésirables survenant à une fréquence minimum de 1% (source). En parallèle, encore, on relève que la mortalité observée au cours du développement de Pandemrix a été de 0,3 à 0,4% (7 morts inexpliqués chez environ 2 000 patients traités). De plus, il faut bien comprendre que la grande majorité des sujets actuellement répertoriés comme décédés de la grippe avaient d’important facteurs de fragilité, alors qu’il suffit de lire les documents de l’Agence européenne pour apercevoir que les sujets décédés après vaccination étaient initialement en parfaite santé : tout un chacun, quoi. Il est donc extrêmement modéré de soutenir qu’à l’heure actuelle, sur la base des données « incomplètes » mais disponibles, le risque lié au vaccin peut être mille fois plus élevé que le risque de la grippe. D’autre part et au contraire de ce que soutient comme prévu l’administration sanitaire, les données de la pharmacovigilance après commercialisation sont loin d’être rassurantes, compte tenu de la sous-notification habituellement massive (moins de 1% des accidents notifiés), délibérément exacerbée en l’espèce par les autorités qui s’appliquent à créer un sanitairement correct visant à dissuader les vaccinateurs de notifier (voir ici). On a connu exactement la même situation avec le vaccin contre l’hépatite B – avec les résultats que l’on sait…"

sourisLa conclusion de notre article du 27 septembre était lapidaire : "Nous accusons nos gouvernants, par leur campagne éhontée en faveur de la vaccination, de ne prendre en compte que les intérêts de l’industrie pharmaceutique au risque de mettre gravement en péril la santé publique". Pas question aujourd’hui d’en retirer un mot.



33 réactions


  • Francis, agnotologue JL 24 décembre 2009 13:12

    Vous dites : « Nous accusons nos gouvernants, par leur campagne éhontée en faveur de la vaccination, de ne prendre en compte que les intérêts de l’industrie pharmaceutique au risque de mettre gravement en péril la santé publique ». 

    Pas mieux.


    • khelgar khelgar 24 décembre 2009 16:01

      On peut toujours faire mieux :

      Au vu du déroulement de cette campagne, en cette période de fin d’année, il y a fort à penser que nous sommes en présence d’une expérimentation à grande échelle, phénomène dont le cadre et les limites sont fixées clairement par le Code de Nuremberg établi en 1947.

      celui-ci est à la base de la bioéthique actuelle :

      1. le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel.
      2. l’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société et est impossible à obtenir par d’autres moyens.
      3. l’expérimentation humaine ne doit être envisagée qu’après une expérimentation sur l’animal.
      4. l’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance non nécessaire.
      5. l’expérience ne doit pas être tentée quand il existe une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet.
      6. les risques encourus ne devraient jamais excéder l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée.
      7. on doit écarter du sujet expérimental toute éventualité susceptible de provoquer des blessures ou la mort.
      8. les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées.
      9. le sujet humain doit être libre de faire interrompre l’expérience, et ce, n’importe quand. Les scientifiques expérimentateurs doivent être libres de faire interrompre l’expérience s’ils jugent que leur bien-être ou celui de leur(s) sujet(s) est en danger

      Madame la Ministre, ne souhaitez-vous pas préserver vos enfants, nos enfants, de tout risque lié à ces vaccins, sachant qu’ils restent bien plus fragiles que la plupart d’entre-nous ? Que dire des personnes déjà affaiblies par des maladies chroniques, des cancers, des allergies (notamment à l’oeuf...), des syndrômes immuno-déficitaires ? Trouvez-vous cela responsable et sage pour une personne de votre fonction et de votre influence de cibler ces populations en premier lieu ?


    • Allain Jules Allain Jules 24 décembre 2009 16:25

      Merci Olivier,


      Il y a escroquerie. Voici comment prévenir et soigner la grippe A H1N, le reste n’est que du folklore.

      Bonnes fêtes !

  • zelectron zelectron 24 décembre 2009 13:17

    Pandemrisk ?


  • perlseb 24 décembre 2009 13:25

    Merci pour cet article et aussi pour avoir cité le docteur Marc Girard qui fait un travail formidable.

    Mais permettez-moi de douter de votre succès dans le monde journalistique : en vous plaçant du côté du peuple et non du côté du pouvoir, j’espère que vous ne finirez pas harcelé comme Denis Robert (enfin, si plus de journalistes étaient courageux, peut-être que la répartition du harcèlement serait plus supportable pour chacun ?).


    • liebe liebe 24 décembre 2009 14:37

      Le docteur Girard se fonde sur les statistiques données par les labos eux mêmes dans leur déclaration....


    • vergobret 24 décembre 2009 16:37

      Lâchez l’écope, Léon, le bateau coule.


    • bobbygre bobbygre 26 décembre 2009 15:09

      Je reconnais que l’article n’est pas évident à lire mais un minimum d’effort. Déjà, il y a un fait incontestable et parfaitement décrit par l’auteur, c’est le fait que tout comme le nuage de Tchernobyl, les effets indesirables du vaccin ne se manifestent pas en France !
      Formidable, non ?


  • John Lloyds John Lloyds 24 décembre 2009 16:22

    Je résume : une mortalité de 2 pour 1 million de décès dus à la grippe A, en étant gentil avec les pro-vaccins avec des chiffres en leurs faveurs, Contre une mortalité de 2 pour mille, toujours par générosité statistique à l’égard des pro-vaccins, le chiffre étant plutôt de 3 à 4 pour mille, ça nous fait bien 1000 fois plus de risque pour le vaccin.

    D’autant qu’à entendre les autorités médicales, il n’y a pas encore, cette année, de grippe saisonnière, raison pour laquelle aucun dépistage n’est pratiqué, tous les décès sont collés sur le dos de la grippe A smiley Ben on n’a pas fini de rigoler, quand il faudra comptabiliser dans quelques années ceux qui tomberont comme des mouches suite au squalène. ça sera plus 1000 fois plus, ça sera 1.000.000 de fois plus, 20.000 vétérans de la guerre du Golfe, ramenés à des millions de vaccinés, ça en fait du peuple qui va crever. Enfin, comme ils mettront tout dans les statistiques d’autres maladies, et non dans les effets indésirables, on ne connaîtra jamais les chiffres exacts.

    Excellent article, merci


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 24 décembre 2009 16:37

    La Suède à déjà (15 décembre 09) vacciné plus d’un suédois sur deux et 90% des femmes enceintes à Stockholm à tous les stades de leur grossesse , sans effets secondaires autres que bénins et passagers (douleur au bras et très rarement un peu de fièvre et un léger mal à la tête, quelques rares cas d’allergie bien moins nombreux que ceux qu’occasionne les médicaments les plus ordinaires, aucun cas Guillain-barré n’est signalé malgré un suivi sans faille) ) . La preuve est faite que les alarmistes ont eu tort de refuser ce vaccin contre la grippe A qui n’est pas plus dangereux que d’autres et en particulier que celui de la grippe saisonnière bien connu auquel il sera incorporé dès l’année prochaine. Le vaccin est dors et déjà démontré comme certainement moins dangereux que la grippe A. Cela repose sur des résultats chiffrés suédois incontestables.

    Mais je suppose que les anti-vaccin(s) dont vous-même en viendront à affirmer que nous en mourrons un jour ou l’autre, plus ou moins lointain, en oubliant d’ajouter que nous sommes à long terme tous mortels et qu’il sera impossible d’établir un rapport statistique ou une corrélation quelconque entre ce vaccin et une mort aussi éloignée . Ce n’est donc pas la mort lointaine dont nous savons rien qui doit nous soucier, mais la souffrance plus ou moins grave à court et moyen terme que provoque la grippe A comme toute espèce de grippes. Les morts eux ne souffrent pas, au contraire des vivants qui ont toujours raison de se prémunir contre une souffrance même bénigne. La vie est trop courte et trop sujette à générer des souffrances contre lesquelles nous ne pouvons pas grand chose pour accepter une souffrance supplémentaire, quelle qu’elle soit, contre laquelle nous pouvons agir ou nous résigner à celle-ci dès lors que grâce au vaccin, cela dépend de nous.

    Néanmoins il faut distinguer les souffrance stériles c’est à dire purement négatives ou destructrices quant au rapport à soi et aux autres et les souffrances qui nous engagent à mieux vivre avec soi et les autres et qui sont l’occasion par exemple d’une action de solidarité et de l’intensification des relations d’entre-aide entre les hommes.

    Ainsi la souffrance peut être l’occasion (et non pas la cause) d’un combat pour la réduire ou en faire un usage bénéfique en vue d’un but qui permet de la dépasse, dans la vie politique ou éthique, dans l’art, le sport etc... En cela elle peut nous permettre de nous renforcer en nous mettant à l’épreuve d’une exigence à remplir qui permet de nous valoriser dans nos échanges avec les autres. Or la souffrance de la plupart des maladies sont la cause d’une impuissance fondamentale ; elle nous interdisent d’agir, elle nous font donc souffrir, voire mourir et donc vivre pour rien. Sauf à penser qu’elles puissent être rédemptrices dans un monde post-mortem, toute maladie infectieuse est purement nuisible. Refuser de se prémunir par le seul moyen efficace que sont les vaccins contre les maladies infectieuses, c’est au fond accepter l’inacceptable : la réduction de la puissance d’agir et de vivre.

    Le vaccin est le seul moyen d’exploiter notre capacité naturelle à nous immuniser en accroissant la puissance et/ou capacité de défense de notre organisme contre les agents pathogènes. Tout ce qui accroit la puissance d’agir de notre corps contre la maladie est toujours meilleur que des traitement curatifs qui risques toujours de l’affaiblir, comme c’est le cas des antibiotiques et autres substances curatives toujours plus ou moins toxiques.

    7 personnes de ma famille sont vaccinées dont moi-même et mon épouse depuis le 13 novembre en Allemagne, sans effet secondaire. 4,5 millions sont vaccinés en France ; résultats 0 mort à comparer avec ceux de la grippe A sur plus de 5 millions de personnes : 176 plus toutes celles qui ont été et sont hospitalisées dans un état grave.

    Il ne faudrait pas prendre vos lecteurs pour imbéciles : le nombre de morts que vous imputez au vaccin, s’il était valide, nul ne serait assez puissant pour le cacher. Mais pour nous départager rien de meilleur que de vous faire vacciner : je saurais, si vous êtes en difficulté, jusqu’à quel point vous êtes, au contraire de la quasi-totalité des vaccinés, particulièrement allergique au vaccin, dans votre corps sinon dans votre tête ; Moi c’est fait, je sais donc mieux que vous, au même titre que les millions de français de tous les âges qui y sont passés, tant que vous n’avez pas tester le vaccin, ce dont il s’agit....

    Mais peut-être suis déjà, dans votre esprit , dans un état tel que le présent commentaire vous parait être un signe infaillible de la destruction irrésistible de mon cerveau par le vaccin Pandemrix



    • Francis, agnotologue JL 24 décembre 2009 18:22

      « Le vaccin est le seul moyen d’exploiter notre capacité naturelle à nous immuniser en accroissant la puissance et/ou capacité de défense de notre organisme contre les agents pathogènes. » (reboul)

      Dingue, ça ! On se demande comment a fait l’humanité ! Darwin a dit des conneries, dieu a protégé les humains en attendant qu’ils découvrent les vaccins !  smiley


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 24 décembre 2009 18:46

      Quelle était l’espérance de vie moyenne au XVIIème et XVIIIéme ?

      Réponse : 25 ans

      Quelle est l’espérance moyenne de vie aujourd’hui grâce entre autres aux vaccins (variole, tuberculose diphtérie, tétanos, poliomyélite, rougeole, coqueluche, etc etc..

      Réponse : de 77(hommes) à 84 ans (femmes). Si je suis fou, Les faits eux sont têtus...


    • Francis, agnotologue JL 24 décembre 2009 18:51

      « Si je suis fou, Les faits eux sont têtus » (reboul)

      Pas mieux : si Reboul est fou, les faits eux sont têtus. A noter que les faits ne sont pas fous, ni reboul têtu !

      L’augmentation de la durée de vie grâce aux vaccins ! Evidemment, l’hygiène, les enfants qui mouraient en bas âge, et leurs mères avec, tout ça, c’est fini, grâce aux vaccins. Les guerres même ! St Pasteur priez pour nous ! Amen !


    • Krokodilo Krokodilo 24 décembre 2009 19:12

      Il n’y a pas que la vie ou la mort qui soit en jeu : renseignez-vous sur les séquelles de la polio, par exemple.


    • armand armand 24 décembre 2009 19:36

      Boris,

      Question d’entraînement - mais je précise qu’on ne combattait pas à cheval avec une épée à deux mains-celle-ci était réservée plutôt aux combats à pied.
      MAis on peut soutenir un combat d’une ou deux heures en armure - assez vite on apprend l’économie d’efforts et le mouvement juste. C’est aussi une question de respiration....

      Mais bon, vous avez vu juste : on a récemment analysé les squelettes de plusieurs dizaines de fantassins britanniques massacrés à la fin d’une des plus grosses batailles de la Guerre des Roses, au XVe siècle (Towton). Les reconstitutions de musculatures nous donnent des balaises, comparables à des athlètes surentraînés de nos jours. Certains n’étaient pas jeunes, pour l’époque, cinquante ans et plus, couturés de cicatrices et de traces de blessures à faire peur. Or il ne s’agissait que de piétaille....


    • armand armand 24 décembre 2009 19:39

      C’était une moyenne. Il y a eu beaucoup de morts très jeunes, mais les survivants vivaient souvent très vieux, et en forme car ils ne pouvaient faire autrement.
      La forte mortalité infantile fausse les statistiques.
      Cele dépendait aussi de la classe sociale.


    • vergobret 24 décembre 2009 20:24

      Ouais, Boris, port’nawak mister Réboul, je vs rejoins.

      Sans parler des conditions de travail largement améliorées, ni du rétrécissement des périodes d’activité (enfin, jusqu’à l’avènement de sa majesté), ni de la fin du travail des enfants. Enfin, bref, toute une statistique sociale que not’ bon filosof s’évertue à éluder.

      La filo à usage médical ? Les vaccins garants exclusifs de la longévité de l’humanité ?
      La preuve ? Lui-même.
      Non, vraiment, Narcisse n’est pas Français.

      Lecture pour vous, Réboul, La constance du jardinier, J. Le Carré. Comme tjs en avance sur son temps, il y a déjà 10 ans. FarmaCorp vs les petits keynians. Et ne me dites pas que c’est juste un roman. D’ailleurs à ce propos, si l’on incluait les décès de ces vaccinés, cela ferait (bcp) chuter votre statistique vitale concernant les vaccins en général. Tout au moins en ce qui concerne les conditions d’élaboration.
      Votre amour vous aveugle...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 24 décembre 2009 22:06

      J’ai bien écrit « entre autres ».

      Apprenez à me lire au lieu de me prendre et de prendre nos lecteurs pour des illétrés


    • vergobret 24 décembre 2009 22:38

      Moi j’ai lu cela :

      "Le vaccin est le seul moyen d’exploiter notre capacité naturelle à nous immuniser(..)."


      Des lecteurs illettrés, dites vous ? Fausse piste. Votre emportement vs aveugle.
       Remarquez, cela m’arrive + souvent qu’à mon tour.

      Ne vs fâchez pas, mes moqueries ne sont pas dépourvues d’une certaine tendresse à votre égard, celle que j’ai en général pour le corps enseignant. Regardez comment je traite 5A...


    • dom y loulou dom 25 décembre 2009 05:41

      non Sylvain, plutôt une tentaive de vous persuader que le système dans lequel vous avez cru est vraiment celui que vous pensiez.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 décembre 2009 08:30

      Je précise, je persiste et je signe :

      Les vaccins sont le seul moyen de renforcer artificiellement (exploiter) notre capacité naturelle de résistance (hormis la maladie quand nous lui survivons, mais avec moins de risques qu’elle), mais, bien sûr, pas le seul moyen d’accroitre notre espérance de vie, mais ma réponse sur ce dernier point est dans un autre commentaire...
      Je vous accorde que j’ai confondu deux commentaires différents dans ma réponse , mais je maintiens mon point de vue sur le premier point, en raison des faits suivants :

      Rappel des faits :

      Vaccinations obligatoires

      Diphtérie : plus de 45 000 cas et 3 000 décès en France en 1945. Moins de dix cas annuels depuis 1979, aucun décès depuis 1981.

      Tétanos : environ 1 000 décès en 1945 ; 53 cas et 13 décès en 1992.

      Poliomyélite  : environ 1 000 cas et 250 décès en 1945 en France. Aucun cas déclaré depuis 1990. La poliomyélite a pratiquement disparu des pays industrialisés. En 1991 et 1992. 647 cas sont survenus aux Pays-Bas, parmi les membres de sectes opposées à la vaccination.

      BCG : il est sans effet sur les épidémies de tuberculose, mais protège contre les formes graves, en particulier contre la méningite tuberculeuse.

      Vaccinations recommandées

      Coqueluche : près de 2 000 décès en 1945 en France. Taux de mortalité pratiquement nul depuis 1980. En Grande-Bretagne, en Suède et au Japon, un relâchement de la politique vaccinais a été suivi d’épidémies graves.

      Rougeole, rubéole, oreillons  : l’élimination complète et définitive de ces virus de la surface du globe est possible, puisqu’ils ne survivent que dans l’organisme humain. L’OMS s’est fixé pour objectifs l’élimination des oreillons, de la rubéole congénitale et un taux de mortalité de zéro pour la rougeoie en Europe, en l’an 2 000.

      De 1980 à 1987, entre 200 000 et 600 000 cas annuels de rougeole ont été déclarés en France ; ils ont causé chaque année entre 25 et 30 cas d’encéphalites aiguës (complication mortelle dans 10 % des cas) et 15 cas d’encéphalites chroniques (constamment mortelles). Depuis 1987, moins de 200 000 cas de rougeoie ont été enregistrés par an (44 000 cas en 1992). Un million de personnes meurent encore de rougeoie chaque année dans le monde.

      Hoemophilus influenzas B  : responsable chaque année de 17 méningites pour 100 000 enfants de moins de cinq ans. Le vaccin confère une protection totale.

      Hépatite B  : deux millions de morts chaque année dans le monde.

      Le virus de la variole a disparu grâce à la vaccination.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 décembre 2009 08:35

      Rappel de la phrase du commentaire sur l’accroissement de l’espérance de vie :

      Quelle était l’espérance de vie moyenne au XVIIème et XVIIIéme ?

      Réponse : 25 ans

      Quelle est l’espérance moyenne de vie aujourd’hui grâce, entre autres, aux vaccins (variole, tuberculose diphtérie, tétanos, poliomyélite, rougeole, coqueluche, etc etc..

      Réponse : de 77(hommes) à 84 ans (femmes). Si je suis fou, Les faits eux sont têtus...

      Les deux réponses se sont télescoper d’où le malentendu, mais cela ne change en rein ma position, au contraire.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 décembre 2009 08:36

      se sont télescopées avec mes excuses


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 décembre 2009 08:42

      Vous avez peut-être raison : une telle faute d’orthographe doit être l’effet du vaccin, mais je suis encore en état de la corriger ! L’espoir est permis...« À plus », comme on dit dans les courriels.


  • Belarkan 24 décembre 2009 17:06

    On va tous finir dans les cercueils préparés obligemment à notre intention par la FEMA, merci Agoravox de tenir les citoyens informés.


  • tvargentine.com lerma 24 décembre 2009 19:47

    Encore un article vraiment primaire de l’anti-sarkozysme d’un ’journaliste’ qui accepte la censure sur AGORAVOX pour empêcher l’expression démocratique et qui n’hésite pas à écrire de la désinformation pour faire du buzz

    cet article est d’une médiocrité à l’image d’AGORAVOX

    http://www.tvargentine.com


  • Pointvirgule 24 décembre 2009 23:19

    Juste un témoignage ;
    Mon papa (89 piges)a été comme chaque année vacciné en septembre contre la grippe « ordinaire » et sur le conseil de son médecin,contre cette nouvelle grippe ,début décembre.
    Peu de temps après un exéma important et foudroyant est apparu sur tout le corps.
    Mon papa n’a jamais eu un seul exéma de sa vie.


  • herbe herbe 24 décembre 2009 23:34

    Au sujet de la grippe A en général, il est utile de prendre du recul et dezoomer au niveau européen :

    http://fr.euronews.net/2009/09/10/grippe-a-alarmisme-ou-juste-prevention-/

    Cette petite vidéo intéressante nous apprend entre autres vers 6mn40 quelques infos intéressantes, quelques extraits glanés :

    "les gouvernements ne sont pas toujours bien conseillés...., je crois qu’il faut calmer le jeu...l’OMS a été en retard notamment pour le sida en Afrique..., et là elle est trop en avance ...dixit Marc Gentillini présenté dans le reportage comme expert en maladies infectieuses


    • herbe herbe 24 décembre 2009 23:39

      Sinon à rappeler qu’un grand mérite ( le seul ?) de la communication à propos de cette pandémie va profiter à tous grâce aux consignes d’hygiène de base comme le lavage des mains oublié par beaucoup y compris certain personnels soignants. Un des premiers effets observés pourrait être une moindre épidémie de gastro cet hiver ( A confirmer)


    • Gunsho Gunsho 25 décembre 2009 01:49

      Ce que dit Marc Gentillini est intéressant, mais pour le reste la vidéo date du 10/09 ^^


    • herbe herbe 25 décembre 2009 11:39

      Oui c’est vrai, mais je viens de constater après avoir vu un reportage il y 2 ou 3 jours sur la 5 que ça n’a pas pris trop de ride.

      En fait même sans point de vu complotiste, on s’aperçoit que il est assez usuel pour pleins de gouvernements d’en faire parfois un peu trop ( l’alerte passé du H5N1 explique l’histoire récente du H1N1). Il faut faire attention au dosage de la réaction surtout si dans le futur on rencontre un virus autrement plus virulent, si on se gaspille maintenant qu’en restera t’il dans ce cas de figure ...

      Autre chose pour expliquer ce qui se passe et qui n’est pas trop pris en compte c’est la théorie darwinienne de la coévolution de l’homme avec les virus. d’après un spécialiste ce H1N1 aurait évolué en forme assez douce car lui aussi aurait en quelque sorte intégré de ne pas être « trop mortel » pour sa propre pérennité ... mais c’est un autre débat ( qui pourrait déboucher cependant sur autre chose que la virologie de guerre massive, plus de souplesse et de ruse diplomatique ... smiley par exemple la prévention plutôt que de se manifester par la fausse bonne idée d’un unique bouclier vaccinal sans faille pourrait ajouter en plus des gestes barrières bien utilement rappelé, une hygiène beaucoup plus globale en terme d’alimentation, d’environnement etc tout ce dont nous commençons à remanquer cruellement)


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