mercredi 26 décembre 2012 - par Jacques-Michel Lacroix

Utérus à louer, la pire des prostitution ?

Lorsque Monsieur Bergé affirme, après une manifestation en faveur du mariage homosexuel en décembre à Paris : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? », il fait preuve d’une grande naïveté scientifique. Autant louer ses bras pour actionner une machine, ou son vagin pour des plaisirs sexuels, ne crée pas de lien biologique durable entre les différents partenaires, autant la location d’un utérus fait intervenir d’autres facteurs. De la puberté jusqu’à la ménopause (en l’absence de contraception médicamenteuse) l’utérus se prépare périodiquement à accueillir un œuf fécondé, et si tel est le cas, il ne se contente pas d’être un nid douillet au sein duquel l’œuf serait couvé comme chez les ovipares, mais il développe un ensemble d’interactions extrêmement complexes entre l’œuf et la mère (génétique ou non), pour en assurer la gestation. Le développement du placenta au cœur même de l’endomètre provoque chez la mère de très nombreuses réactions hormonales et immunologiques visant entre autres, à ne pas expulser cet œuf forcément différent d’elle-même, car contenant des chromosomes étrangers. Le fœtus dispose pour cela d’un système immunologique qui empêche les cellules maternelles et le considérer comme un corps étranger et donc de le détruire, mais ce n’est là qu’un des aspects de cette relation mère-embryon extrêmement complexe, sur le plan immunologique, biochimique, et hormonal qui évoluera pendant neuf mois, tout au long du développement du fœtus, lui forgeant ainsi une mémoire biologique dont il ne saurait se séparer même après la section du cordon ombilical. Au niveau maternel, l’embryon impose aussi sa trace, et toutes les études récentes prouvent l’importance de ces liens intimes, que la mère soit génétique ou non, pendant la grossesse qui perdurent même après l’accouchement, chez la mère comme chez le nouveau né. Ainsi assimiler la location d’un utérus à celle d’un bras, c’est sur le plan scientifique faire référence à des notions erronées, dont ne peuvent se contenter que ceux qui veulent exaucer leurs caprices en niant à leur profit des réalités maintenant bien établies. Sur le plan éthique, qu’il s’agisse de morale religieuse ou dite républicaine, le fait de louer son corps pour des pratiques sexuelles, s’appelle de la prostitution. On peut être pour, contre, ou indifférent, peu importe, il ne s’agit là que d’une location temporaire, et comme pourrait le dire Monsieur Bergé (cette fois-ci à juste titre) louer son vagin ou ses bras : quelle différence ?

Cependant la location d’un utérus ne se situe pas au même niveau, il ne s’agit pas du simple usage d’une cavité physiologique moyennant finances, mais d’une relation dont les aboutissants sont beaucoup plus complexes et qui ont des répercussions sur la vie des intervenants.

Admettre la location d’un utérus à des fins gestationnelles, c’est admettre la pire forme de prostitution.

Dr. J-M Lacroix



49 réactions


  • easy easy 26 décembre 2012 10:57

    Il y a liens-imprégnations entre l’enfant et la mère 

    Ce qui n’a jamais empêché quiconque d’abandonner ses enfants ou d’adopter des enfants qui ignoreront leur mère 



    A la suite de la défaite de Dien Bien Phu en 1954, les Français ont évacué le Vietnam.

    Ces Français avaient engendré des bâtards dans les ventres de Vietnamiennes (Indochinoises à l’époque et appelées indigènes, sans majuscule de manière générique ou Congaî de manière libidineuse)

    Comme aucun des pères français n’a voulu reconnaître ses bâtards pour ne pas avoir à s’en charger et s’en expliquer ici, en France, comme ces bâtards étaient repérables à l’oeil nu par les viets et qu’ils subissaient des insultes, comme par ailleurs la République trouvait dommage de laisser du sang français sur place, il a été accordé raison à une dame française qui s’était lancée dans une opération en Arche de Noé pour ramener tous ces bâtards en France.

    Non pas tous, seulement les bâtards de père français (car il y en avait 1% de mère française qui n’ont jamais abandonné leurs bâtards et sont soit restées sur place avec leurs petits soit sont rentrées en France avec)

    Cette association de rapatriement des bâtards de pères français (que la Congaï viet savait identifier mais que ces pères déniaient, sauf lorsque ces pères étaient des Français de classe très modeste) a su développer une rhétorique très entendable en France dans laquelle il ressortait juste et noble de ramener ces enfants ici mais en éludant complètement le fait que les Congaïs n’étaient pas prévues du voyage et qu’on leur arrachait leur bâtard de force sans jamais plus leur donner la moindre nouvelle.

    Des milliers de ces enfants se sont retrouvés placés en France dans des orphelinats collectifs, ont grandi entre eux, sans père français, sans mère viet.



    Les Français savent inventer une rhétorique à la minute.


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 16:13

      Mon père était dans la marine nationale... 


      Il est rentré en 1954 d’Indochine à bord du Jules Verne... 400 hommes d’équipage et...plus d’une centaine d’enfants eurasiens que les pères ramenaient en France. Quelquefois avec leur mère.. mais d’après mon père, toutes n’ont pas voulu suivre...
      Un camarade de mon père était marié en France, et il rentrait quand même avec ses deux enfants... 



    • easy easy 26 décembre 2012 17:26

      **** Mon père était dans la marine nationale... 


      Il est rentré en 1954 d’Indochine à bord du Jules Verne... 400 hommes d’équipage et...plus d’une centaine d’enfants eurasiens que les pères ramenaient en France. Quelquefois avec leur mère.. mais d’après mon père, toutes n’ont pas voulu suivre...
      Un camarade de mon père était marié en France, et il rentrait quand même avec ses deux enfants... ****

      Les Eurasiens embarqués vers la France prenaient place parmi les troupes. Les marins français qui étaient là n’étaient pas leurs pères déclarés (sauf rares exceptions que j’ai évoquées où des pères se sont déclarés, ces pères qui assumaient étaient des gens simples. Les géniteurs de rang social important ont tous dénié)

      Des mères étaient embarquées mais seulement celles qui étaient épousées.

      Les autres, délaissées au rang de congaïs à la petite semaine, n’ayant pas d’autre choix que de rester sur place avec le risque d’être traitées par les vainqueurs de la guerre comme les Harkis restés en Algérie ont été traités. Elles voulaient toutes partir avec leur bâtard mais n’en avaient pas le droit. 

      Vous connaissez le rang social ou militaire de cet ami de votre père qui a osé assumer ses deux bâtards ? 


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 17:36

      Mon père était chef -électricien, donc je suppose que son copain était aussi un sous-officier...


    • easy easy 26 décembre 2012 17:46

      Ce qui confirme ce que j’en disais

      Le Français simples, il y en avait beaucoup à l’époque. Ils ne savaient pas faire des discours pour s’inventer des excuses. Ils assumaient leurs responsabilités telles qu’elles leur revenaient et sans chercher à en tirer du prestige 

      Des gens comme Malraux faisaient exactement le contraire.


  • eric 26 décembre 2012 11:03

    Le texte tel qu’il est propose par le gouvernement va néanmoins bien dans ce sens.

    L’article concernant le droit personnel des « conjoints étrangers » en particulier. Il prévoit que dans les seuls cas de « mariages » homo", la loi française ne respectera plus la jurisprudence du droit international privé. Rien n’est prévu pour les enfants qui sont dans le même cas (leur loi d’origine interdit leur adoption). D’un cote c’est raisonnable : avec ce texte le gouvernement va interdire l’adoption aux milliers de parents qui adoptaient à l’étranger. Y rajouter les enfants de pays l’interdisant ne donnerait rien de toute façon. D’un autre cote, si les conjoints de mariages gays étrangers sont déjà parent, cela plonge leurs gamins dans un vide juridique inextricable...
    Loi prévue sur mesure pour satisfaire les désirs de certains adultes donc. Ce qui est particulièrement gênant, c’est que l’article en question semble particulièrement bien adapte aux cas de ressortissant français ; a l’aise dans la vie, et soucieux de sortir, par amour, des étrangers de la pauvreté, par le mariage, en les régularisant et en les défiscalisant.

    L’absence de réflexion sur les enfants potentiels de ceux-ci, irait dans le même sens. Conclure que le texte est fait pour cela serait un procès d’intention, mais l’effet d’aubaine potentiel est parfaitement évident.


  • caramico 26 décembre 2012 11:10

    Marchandisez, marchandisez, jusqu’au corps humain, un catalogue de donneuses d’ovules, des blondes, des brunes, avec photo s’il vous plaît, des porteuses moches, on s’en fout du physique, une petite branlette, une carte bleue, et le tour est joué.

    Voilà, c’est comme ça que tu es né, mon fils, et maintenant assume...


    • Romain Desbois 26 décembre 2012 20:00

      c’est vrai qu’il y a deux mille ans les femmes se faisaient engrosser par l’opération du saint esprit.

      On a vu les conséquences sur les enfants smiley


  • easy easy 26 décembre 2012 11:16

    Par ailleurs, sur un plan plus technique

    Lorsqu’un enfant déclare une leucémie, l’hôpital Saint Louis de Paris le sauve très souvent en lui greffant un sang de cordon après une ou deux chimiothérapies.

    Ce sang de cordon qui provient d’un autre binôme mère-enfant parfois suédois, parfois coréen (Les Coréens sont les plus gros donneurs), porte en lui des caractéristiques génétiques et épigénétiques allogènes. Ce greffon a beau être sélectionné de manière pointue parmi des millions de dons afin d’être très compatible avec le malade, il a des caractéristiques qui lui sont exotiques.

    Ce sang totipotent va imposer au malade son exotisme et c’est ce qui va précisément le sauver.

    La médecine ne peut pas promouvoir une rhétorique allant à poser jusqu’à 5 greffons d’origines différentes sur un patient et promouvoir en même temps une rhétorique respectueuse des alfas tels que posés par la nature, sans démontrer son incohérence.

     


  • easy easy 26 décembre 2012 11:25

    Sur un troisème plan

    Au XIXème siècle, la science a parfaitement su écraser le moralisme chrétien. Il lui a fallu 100 ans pour qu’elle convienne sous la pression de la rue qu’elle ne pouvait peut-être pas éluder les questions éthiques.
     
    Il est cocasse que des médecins en viennent maintenant à dépasser même l’éthique pour procéder carrément de moralisme catholique.

    Très nombreux ont été les chrétiens médecins, mais ils se mettaient forcément en porte-à-faux.


    • amipb amipb 26 décembre 2012 11:50

      Easy, vous confondez chrétiens et catholiques.

      Les chrétiens n’ont que faire de la morale et du dogme, car ils ne sont pas inscrits dans leur religion.


    • easy easy 26 décembre 2012 12:04

      Chrétien subsumant catholique, je ne vois pas de confusion possible 

      Mais peut-être vouliez-vous plutôt dire que je ne resserre pas assez le faisceau de mon regard ?


  • Gabriel Gabriel 26 décembre 2012 13:26

    Réveillez vous cela est fait depuis longtemps, lorsque la riche bourgeoise ne pouvait enfanté, la bonne s’y collait. Les corps se prostituent, se vendent et s’achètent en entier ou en morceaux (Trafic d’organe et autres…) Les orphelinats sont pleins avec la ferme volonté de ne pas les vider. Des couples en mal de procréation vont acheter des enfants à l’étranger qui sont vendus par leur propre famille dans la misère. Est-ce moral de louer son corps, son ventre ? Sincèrement je n’en sais rien et d’après l’éducation que j’ai reçue cela me choque. Mais est ce que cela fait de moi le détenteur de la vérité ? J’en doute, dans ce monde qui se déshumanise de jour en jour, la seule certitude que j’ai est celle de n’en avoir aucune.


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 16:16

      On ne peut faire de l’accidentel la règle. 


    • Gabriel Gabriel 26 décembre 2012 17:29

      lulupipistrelle

      Malheureusement, par sa fréquence élevée, l’accidentel impose ses règles face à une déshumanisation galopante ou seul compte le paraître et l’avoir. Certains vous diront que la société évolue, personnellement je préfère le terme de changement car celui d’évolution englobe le concept d’élévation et je ne suis pas sur que tout les changements demandés tendent à élever l’homme. Donc la société change et des mutations s’opèrent. Nous pouvons avoir un avis et cela peut ou pas nous plaire mais, quand une majorité commence à demander ces changements (exemple : Fin de vie assistée, mariage pour tous, ventre à louer, exigences religieuses etc…) nous ne pouvons que constater ces changements de mœurs dans certain cas en mieux dans d’autre en pire mais cela est subjectif et fonction du vécu de chacun. Donc, comme spécifié dans mon premier commentaire, bien qu’ayant un avis, je m’interroge… 


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 19:23

      Merci pour votre réponse... 


      Pour connaître un certain nombre de mes contemporains, qui ont un problème de filiation, et une grande souffrance qu’aucune thérapie n’arrive à rendre supportable.. je suis contre l’institutionalisation de pratiques marginales . Ce serait criminel. 

    • Romain Desbois 26 décembre 2012 19:51

      Une pratique est criminelle ou pas , ce n’est pas le fait d’être marginal qui l’a rend criminelle.

      Article 225-1 du code pénal , ca vous parle. On se fout de votre avis , la loi est là pour être respectée ou alors changez là.

      De plus, je sais que les pourris homophobes font la confusion volontairement entre la GPA et la PMA, pour faire peur aux cons.

      Ce que peut dire Bergé ou Lacroix n’a aucune espèce d’importance sauf aux bals des couturières.


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 20:26

      C’est la deuxième fois que vous vous désolidariser de Bergé et sa clique. Merci. 


    • Romain Desbois 26 décembre 2012 22:05

      Je n’ai pas l’esprit corporatiste et je peux être d’accord avec mon pire ennemi sur un sujet et le combattre sur autre chose comme je le ferais avec mon pire ami smiley.


  • foufouille foufouille 26 décembre 2012 13:53

    je loue le coup de katana ou d’arbalete
    prix en rapport avec le risque
    reduction, si la cible est de droite liberale ou pro vie


  • thierry3468 26 décembre 2012 14:05

    Bergé qui se définit comme un homme de gauche ,nous démontre qu’il est capable d’encourager la plus ignoble des exploitation .Certaines stars du show business font appel à des mères porteuses sans aucune difficulté .Qui a crié au loup lorsque Fogiel a eu son enfant en toute illégalité pour l’instant avec la loi française ?Pour Bergé ,la conception d’un enfant ,son développement in utero sont de simples processus industriels.Triste décadence de cette gauche caviar qui nous dévoile chaque jour ses tares et ses perversions.....


    • Romain Desbois 26 décembre 2012 19:55

      Je suis contre la GPA mais en quoi ce serait plus scandaleux que l’avortement ?

      Et pourtant toutes ces bonnes âmes défendent l’avortement. Le meurtre est donc devenu moins grave que l’abandon d’un enfant ?

      Le meilleur des mondes n’est pas toujours là ou l’on croit. Inversion des valeurs, Orwellien pour le coup.


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 20:50

      Les conséquences d’une filiation caduque durent toute une vie, et quelquefois se perpétuent sur plusieurs générations. 


      On peut regretter le silence de certains professionnels psy... 
      Franchement, au vu de mon expérience , j’aimerais bien connaître le nombre de psychotiques graves qui ont une ou plusieurs anomalies dans leur arbre généalogique. 

    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 20:52

      PS il ne s’agit pas d’abandon d’enfant, mais de mensonges voire de substitution dans la filiation, avec l’assentiment du cercle social. 


  • DanielD2 DanielD2 26 décembre 2012 14:21

    Que fait la goooooche contre ce genre de type répugnant qui exige que son argent puisse lui permettre d’acheter totu ce qu’il veut ? Rien, c’est lui qui les finance. 


  • foufouille foufouille 26 décembre 2012 14:58

    vend viande humaine elevee a l’herbe bio
    abats non disponible sauf mangeurs de viande verte et tres avariee


  • bel95 26 décembre 2012 15:25

    Le probléme avec votre texte est le scientisme comme mode, grille de lecture pour la société, les rapports humains.
    La déclaration de P.Bergé est connu dans le monde gays et des pro-Gender. Nous ne parlons plus de rapport sociaux, de luttes de classe mais d’un sous-classement, plus bas que l’esclave. La femme est ici considéré comme machine, plutôt du bétail pour abriter l’embryon, simple lieux de production d’une commande qui sera passé via internet pourquoi pas ??

    Cette idéologie de castration sociale avait déjà été illustré par Mr Cochet des Verts dans sa déclaration sur les dégats des couches culottes et donc de la nécessité de stériliser les femmes pour la sauvegarde de la nature. Tout ce tient et nous devrons un jour ou l’autre nous separer de ces individus, au nom de notre légitime défense.


  • Romain Desbois 26 décembre 2012 16:12

    Vous êtes médecin et vous parlez de lien biologique ? Vous êtes un scientiste ?


    • bel95 26 décembre 2012 16:25

      @Romain, vous devriez relire le texte, c’est du pro-P.Bergé bien trop édulcoré pour l’inverse. Avec la science on fait du n’importe quoi, par exemple éduquer des petits garcons en maternelle à être de parfaite petites filles, (expérimentation sur le comportementalisme, manipulation mentale, sociétal, neuro-psychologie, etc...).


  •  C BARRATIER C BARRATIER 26 décembre 2012 16:43

    Jouer sur les mots ne change rien à la réalité ! La prostitution n’a rien à voir avec la procréation assistée. Rien ne dit d’ailleurs que la mère porteuse se fera payer, quoi qu’en pense l’auteur chacun peut être différent. La prostitution enfin n’a pas comme objectif de faire un enfant !
    Je crois qu’il n’est jamais bon de généraliser, de standardiser les morales. Un enfant procréé va naître, il saura, adulte comment cela s’est passé pour lui, peut être lui fera - -t on rencontrer sa mère porteuse. Il serait souhaitable de même qu’adulte il puisse rencontrer son géniteur lorsqu’il s’agit d’utiliser un don de sperme. Respectons chacun complètement, n’obligeons personne à faire des enfants avec des mères porteuses, mais n’empêchons personne de le faire ! Nous sommes en république laïque, la laïcité est en elle même une morale reconnue, qui respecte tous les autres dépassements de soi, toutes les autres transcendances... 
    En table des news :

    Laïcité, enjeux mondiaux, liberté de la femme, Républiques sociales

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=222

     


     


    • Furax Furax 26 décembre 2012 17:00

      « il saura, adulte comment cela s’est passé pour lui »
       Et il pourra s’« endormir », dans une « mort douce » grâce au suicide assisté.

      Merci la « République sociale » !!!
       smiley


    • foufouille foufouille 26 décembre 2012 17:02

      « Rien ne dit d’ailleurs que la mère porteuse se fera payer, »

      en plus, ca doit etre gratuit ?
      en echange du RSA ?
      c’est une OER ?


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 20:56

       C BARRATIER :


      Vous perdez la tête. Il faut n’avoir jamais porté d’enfant pour imaginer qu’on puisse le faire pour d’autres , autrement que pour une compensation financière. 


    •  C BARRATIER C BARRATIER 26 décembre 2012 21:17

      Comment pouvez vous décider que tous les autres fonctionnent comme vous ? Et à l’opposé de vous éventuellement et de manière tout autant valable ;
      Le sens de la relativité de tout vient dans la durée, ce qui ne contraint pas bien sûr à renoncer à ce qu’on est.


    • lulupipistrelle 26 décembre 2012 21:35

      Comment je peux parler à la place d’autres ? en tout cas sur ce sujet, sûrement plus légitimement qu’un homme. 


    • foufouille foufouille 26 décembre 2012 22:28

      c’est un aryen
      lui il sait
      a la naissance


  • foufouille foufouille 26 décembre 2012 18:08

    pour un bon gros liberal, faut se vendre vivant, en pieces ou mort
    c** compris


  • ddacoudre ddacoudre 26 décembre 2012 23:31

    bonjour

    Effectivement ce monsieur à manqué tout bonnement d’humanité, malheureusement il n’est pas le seul à penser que l’homme n’est qu’une marchandise et que son existence dépend du résultat d’un plan comptable. Ce n’est donc pas le progrès de la science qui est le plus dangereux, mais c’est quand il se fait sans éthique et dans l’ignorance de ses risques.
    cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 27 décembre 2012 06:48

    yep , nous y sommes grand vainqueur le marché ! Les gays appartenant majoritairement à la frange bourgeoise et éduqués de la population ont reçus le renfort de Mme Badinter et de ces bourgeoises libérées .Nous voila avec deux lobby ayant accès au medias voir en procédant ou les contrôlants.

    Grand vainqueur le marché ! les gays vont s’offrir un enfant
    tel un bien mobilier ça vas faire bosser des toubibs, des cliniques, des avocats et autres avoués .Pour les ventres y’ aura qu’a se baisser la classe pauvre soumise à la terreur économique vas se voir expliquer que c’est une chance de posséder quelques chose a vendre ou a louer .
    Ca n’est  qu’un début vous pouvez  parier que dans dix ans on promulguera une loi protégeant
    les plus pauvres les empêchant de trop vendre de leurs organes sains.

    Beaucoup nous disaient que refuser le mariage au gays au motif que nous savions que derrière se profilait « l’acquisition d’un enfant » c’était un reflexe comportemental et moral. Yep non ,regardez bien ce qu’ils sont globalement regardez bien d’ou« ils parlent » globalement c’est un comportement de nantis. Leur priorité n’est pas l’état de la société mais la satisfaction immédiatement de ce qu’il estime nécessaire à leur bonheur . C’est un comportement de classe ! et ils leur importent peu le prix moral qui sera payé par la classe fournissant les ventres parce que devenue force de travail inutile il ne lui restera que ça a vendre !

    La société dont ils procèdent dont ils sont les vainqueurs ne mérite que son éradication ! Tous les espoirs nous sont permis savez vous ! en effet toute à la permissivité qu’ils déifient  ils se font les défenseurs  les protecteurs voir les justificateurs de ceux qui les lapiderons !

    quand au vieux gay friqué il est juste la preuve que
     l’on peu entrer en putréfaction de son vivant !

    Asinus : ne varietur


    • Romain Desbois 27 décembre 2012 08:37

      Cavo

      Votre commentaire est dégoulinant d’homophobie.

      D’où vous sortez que les homos sont majoritairement de la classe des nantis ?

      Que savez vous du nombre des homos et de quelle classe sociale ils sont ?

      Vous vous bornez à ne voir que ceux qui sont visibles, cela arrange votre sale mentalité.

      PERSONNE NE CONNAIT LE NOMBRE EXACT D’HOMOS EN FRANCE ET DANS LE MONDE !!!


  • chmoll chmoll 27 décembre 2012 07:39

    loue ustensile pour utérus, naturel ou synthétique toutes dimensions


  • ffi ffi 27 décembre 2012 10:30

    Quand, il s’agit de l’avortement, l’embryon est réputé comme partie du corps de la femme, et il est dit que la femme ayant la liberté de son corps, elle peut donc l’avorter. Or ici, Mr Bergé affirme donc que l’embryon ne fait plus partie du corps de la femme ?
     
    De tout façon, ces capitalistes, ils ont toujours été partisans de louer le travail du salarié pour en voler les fruits...
     
    Avec ce genre de principe, un milliardaire pourrait faire des dizaines de milliers d’enfants, il n’aurait qu’à payer... Subtile moyen d’introduire la polygamie...

    Est-ce vraiment juste ? Non, je ne le crois pas.
     


    • Romain Desbois 27 décembre 2012 10:51

      l’embryon n’a jamais fait partie du corps de la femme !! c’est l’argument de ceux et celles qui veulent faire la confusion entre la liberté de faire ce qu’on veut de sont corps et la liberté de tuer qui est l’autre face du droit à l’enfant.


  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:18

    Merci pour cet article informatif. Voici ce que j’avais écris il y a un certain temps et va dans le sens de cet article d’un autre point de vue.


    Quand les femmes riches loueront leur ventre aux femmes pauvres
    A l’occasion de la discussion sur les lois de bioéthique, nos parlementaires, mâles pour la plupart, ont largement débattu de la procréation pour autrui, autrement dit de la location d’utérus ou de ce qu’on appelle sans rougir les « mères porteuses ». Dans le même temps, la philosophe Sylviane Agacinski publie un ouvrage dans lequel elle dénonce cette pratique qu’elle juge inacceptable. Et je partage son avis.
    D’un côté, on a des couples qui, ne pouvant avoir des enfants naturellement mais souhaitant perpétuer leurs gènes et de l’autre on a des femmes dans la gêne qui se résignent à louer leur utérus et, forcément tout ce qu’il y a autour par la même occasion.
    Dans une interview à radio BFM ce samedi 25 avril, Sylviane Agacinski expliquait qu’il y avait une convergence entre la technique médicale et la marchandisation du corps et que sans éthique, on pouvait se dire que, puisque la médecine peut le faire, alors quel mal y aurait-il à faire porter son enfant par une femme désireuse de « rendre service ».
    Il est vrai que les femmes ont une grande familiarité avec la location d’une partie de leur corps, le vagin en particulier. Ne dit-on pas que la prostitution est le plus vieux métier du monde ? Avec la procréation pour autrui, on monte d’un niveau dans l’appareil génital féminin en passant du vagin à l’utérus.
    Louer son vagin n’est pas chose facile pour une femme car, autour d’un vagin, il y a un corps et une tête, un coeur et une âme. Dans la majorité des cas, les femmes louent leur vagin parce qu’elles sont dans la misère et que, souvent elles y sont forcées. Cette activité n’est pas sans risques : esclavage, maladies, menaces physiques et détresse psychologique jugulée tant bien que mal par l’usage de drogues. Ce ne sont pas quelques call-girls épanouies qui feront oublier la souffrance dans laquelle sont vissées la majorité des prostituées.
    Louer son utérus est humiliant dans ce qu’il ramène la femme à sa fonction innée de reproductrice, de « bonne qu’à faire des gosses ». C’est éprouvant physiquement car, pour se préparer à acueuillir un embryon, il faut prendre des hormones qui peuvent avoir de désagréables effets secondaires.
    Pendant une grossesse, la physiologie du corps se transforme : des hormones se libèrent, la quantité de sang habituelle s’accroît considérablement et provoque souvent des varices, les seins gonflent et deviennent douloureux, le ventre grossit et la peau se tend, les risques de fausse couche développent des angoisses, certaines femmes ont d’importantes nausées, on encourt des risques d’éclampsie et de phlébite et j’en passe. De plus, une femme qui porte l’enfant d’une autre doit se soumettre à des règles d’hygiène de vie très contraignantes.
    Pendant la grossesse, la porteuse sent le foetus bouger, elle vit en symbiose avec lui, elle communique, elle s’attache, de même que l’embryon va s’attacher à elle. Ils vivent l’un avec l’autre dans la plus grande intimité qui soit et en permanence.
    L’accouchement comporte des risques même si la mortalité périnatale est faible en France. Il n’y a pas de risque zéro. Et puis l’accouchement est rarement une partie de plaisir car si l’anesthésie péridurale permet à la parturiente de ne pas souffrir, elle a toutes les chances de subir une épisiotomie pour faciliter la sortie du bébé. Cette incision de la vulve nécessite des points de suture et peut parfois mettre du temps à se cicatriser avec des douleurs conséquentes. De plus, si la délivrance nécessite une césarienne, il faut prévoir des douleurs et des cicatrices.
    Après une naissance, presque toutes les mères éprouvent le « baby blues » et se sentent vides. Comment en effet passer d’une présence constante à l’intérieur de soi à un vide. Prendre son bébé dans ses bras, sentir son odeur, sa chaleur, lui parler et le caliner permettent de dépasser le baby blues mais quand on se sépare immédiatement du bébé, comment fait-on pour combler le vide physique et moral ?
    Au cours d’un documentaire sur les mères porteuses en Inde, pratique courante et non réglementée là-bas, une femme disait qu’elle croirait à l’inocuité de cette pratique le jour où des femmes riches porteraient les enfants des femmes pauvres. On ne peut pas croire en effet que des femmes puissent librement choisir de louer leur ventre sans contrainte. D’ailleurs on sait bien que, chez les pauvres, le corps se vend bien, sous toutes ses formes et même mort. On peut acheter des reins, des poumons et des ovocytes. Et tout cela grâce aux progrés de la médecine. Nous vivons une époque vraiment formidable !

  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:27

    Je pense que si les hommes veulent vraiment avoir des enfants peu ou prou biologiquement à eux, alors qu’ils se fassent greffer un embryon dans l’intestin ou l’estomac et qu’ils lâchent la grappe aux femmes.

    On a bien récemment greffé un utérus on peu aussi greffer un utérus sur un homme et on verrait comment il supporte la prise de médocs anti rejet, les hormones, les opérations médicales pour greffer l’uterus, les surveillances médicales et la césarienne pour accoucher ...

    Curieux tout de même que ces hommes homosexuels qui disent ne pas avoir besoin de femmes pour aimer , sexer et se reproduire envisagent à tous les prix d’exploiter le corps des femmes pour procréer, comme l’ont fait tous les hommes de tous temps.

    Moi, si j’étais pédé je ne pourrais pas envisager d’adopter un enfant qui a été conçu dans le ventre répugnant d’une femme répugnante par essence.... Et en plus si le bébé sort par le vagin, pouah ;-(((((

    • Romain Desbois 27 décembre 2012 16:20

      Pipiaigri si tu étais pédé, tu resterais un gros con.

      Qu’est ce qui est pire qu’un blanc raciste ? Un noir raciste.
      Qu’est ce qui est pire qu’un homophobe ? Un homo raciste.


    • Shawford34 27 décembre 2012 16:25

      Romain, je crois bien que c’est à une Pi-gri(pounette) que tu t’adresses.


      Ne la couve pas trop smiley smiley smiley

  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:40

    La différence entre l’abandon et la PMA, a fortiori la GPA, c’est le projet de vie.


    La plupart des parents qui abandonnent un bébé le font malgré eux parce que de tragiques circonstances les y poussent , voire les y contraignent. Adopter des enfants abandonnés est un devoir qui devrait être facilité pour les candidats et candidates.

    Par contre la décision de faire un enfant en séparant sa filiation biologique de sa filiation administrative est particulièrement cynique et égoïste. C’est un choix de vie immoral qui pèsera sur l’enfant toute son existence et celle de ses descendants, entraînant des souffrances pour lui-même et son entourage.

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