mardi 19 avril 2011 - par srobyl

A-t-on le droit d’acheter le sexe d’autrui ?

L'actualité à ce sujet ne manque pas de contradictions, mais -Dieux soient loués- en provenance de pays différents. L'honneur de notre France bien-pensante est donc sauf ; Chez nous, une seule ligne de conduite : on dépiste, on débusque, on interpelle, on verbalise, et on saque. la Loi, vous dis-je, la loi -ou plutôt les lois- tant elles foisonnent et sont en mal de prolifération en ce printemps naissant. Après les radars pour les chauffards, aurons nous droit aux aubergines déguisées en respectueuses pour piéger les queutards ? 

La Suisse, pays que l'on montre du doigt et qui nous exaspère par son obsession de la propreté et de la régularité, par son image de coffre-fort pour argent douteux, sa façon de clamer haut et fort ce que des Français "pensent tout bas" (!) fait preuve cependant d' une certaine avance en matière de prise en charge de la souffrance humaine.

On peut être pour ou contre, y opposer des principes sacrés hérités de la judéo-chrétienté, ou adhérer aveuglément à cette cause sans réfléchir aux conséquences possibles d'un flou législatif, les faits sont là : chez nos voisins Helvètes, le droit à décider sciemment de l'interruption d'une vie qui est devenue ou s'annonce insupportable pour cause de maladie incurable, existe bel et bien 

Tout comme chez eux, il existe aussi une corporation d'auxiliaires de vie sexuelle susceptible d'intervenir auprès de personnes handicapées qui ont des envies de relations humaines et des besoins sexuels qu'elles ne peuvent satisfaire autrement. Certes, on comprend que ça puisse choquer de savoir qu'il existe un corps de métier de branleurs et branleuses en blouses blanches, parfaitement connus et répertoriés, et qui, de plus -c'est-y permis ma bonne dame ?- jouissent (si j'ose dire...) d'une certaine reconnaissance aux yeux d'une partie de la population ! Peut-être pas des héros, mais tout de même...il faut un certain altruisme 

Sans doute fallait-il dépasser un certain nombre de tabous, faire preuve d'une sorte de courage allant à contre sens des idées admises, mais ils l'ont fait.. Ne trouvez-vous pas cela remarquable ? 

Chez nous, que voit-on ?

Pour ce qui concerne l'euthanasie, tout comme il faudra encore et encore des victimes sur les passages à niveau pour arriver à tous les supprimer, il faudra de nombreuses "affaires" judiciaires dans lesquelles sont impliquées de pauvres gens ayant donné de leurs mains la mort à des personnes qu'elles aimaient au point de franchir ce cap douloureux, des dizaines peut-être, pour qu'enfin les parlementaires prennent ce sujet à bras le corps. En France, on préfère légiférer en fonction de l'actualité politique et des échéances électorales

Quant aux handicapés...ben, ils n'ont qu'a pas avoir de pulsions sexuelles ! Délà que Roselyne envisage de verbaliser les clients des prostituées. Clients qui n'ont pas de handicap reconnu ceux-là...C'est la toute dernière nouveauté en matière de répression et qui entend probablement éradiquer ainsi une activité connue depuis des temps immémoriaux...Même reléguée au rang de ministricule du gouvernement, elle continue d'avoir des idées innovantes ! Peut-être bien même qu'en raison de son lourd passé, elle nous concocte aussi un vaccin obligatoire contre le sexe ?

Et pourtant, dès lors que ces échanges de prestations se déroulent entre personnes consentantes, et qui ne troublent pas l'ordre public, pourquoi ce projet ? Serait-ce une première étape vers une réouverture des maisons closes et l'interdiction du racolage dans la rue ? Car s'il faut bien admettre que la prostitution sur la voie publique, surtout si on fait tout pour qu'elle soit reléguée dans les zones périurbaines, peut être source de déliquance et de criminalité, avec des violences sur des filles exploitées, l'ouverture officielle de bordels est la voie d'un embastillement et d'une exploitation des prostituées ; Dans un cas comme dans l'autre, l'Etat se fout éperdument et de l'aspect sanitaire du problème, et de la sécurité des prostitué(e)s. A long terme, ce qu'il souhaiterait très certainement, c'est un contrôle efficace sur les transactions financières inhérentes à cette activité

Tiens, pourquoi ne pas créer une sorte de "Française du sexe", avec une chance au grattage, et une chance au tirage. Ci-joint un document qui apporte une note d'humour...N'en a-t-on pas besoin dans cette période glauque de superflicage ? 



116 réactions


  • spartacus1 spartacus1 19 avril 2011 10:08

    A-t-on le droit d’acheter le sexe d’autrui ?

    Pourquoi pas si autrui le vend de son plein gré sans être soumis à aucune pression (et que l’on réprime fortement les dites pressions).

    En tout cas cela a l’avantage d’offrir bien plus de sécurité aux prostitué(e)s.

    En tout cas la loi suédoise pénalisant les clients a faits des heureux : la mafia russe et les entreprises qui gèrent les « ferry d’amour ». Quant aux prostitué(e)s, qui de libres sont devenue quasiment prisonnières de malfrats sur les ferry, tous le monde s’en fout : la prostitution visible dans les rues suédoise a diminué, la « morale » apparente est sauve.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 avril 2011 12:52

      D’abord, on ne vend pas du sexe, mais on fournit une prestation de service à caractère sexuel.

      Le/la prestataire de service n’abandonne pas définitivement ses organes sexuels à son/sa client(e).

      J’ai lu sur internet que des femmes faisaient payer leur première rencontre ( il y aurait même un site web ) : la loi est d’ores et déjà obsolète.




    • King Al Batar King Al Batar 19 avril 2011 13:48

      Ce serait donc de la location...

       

      « S’t’plait j’peux louer ta chatte 1/2 heures ???? »

       smiley


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 avril 2011 14:44

      Une prestation de services n’est pas une location.

      Quand vous allez chez le coiffeur c’est pour un brushing, quand vous allez le médecin c’est pour un diagnostic, quand vous allez chez le masseur c’est pour un massage, ect...

      Il en va de même pour la prostitution : vous faites un contrat ( illicite en France mais licite en Allemagne ou aux Pays Bas ) pour obtenir une relation sexuelle.

      A partir du moment où les deux personnes sont consentantes ce ne devrait plus être illicite dans une société moderne.

      Le gouvernement se trompe de cible en voulant réprimer les clients. Il devrait au contraire encourager les prostitué(e)s exploité(e)s à dénoncer leur situation et à les protéger ensuite.

      Evidemment, cette solution coûte nettement plus cher que de passer les clients au karcher , ce qui explique sans doute les choix gouvernementaux.


    • french_car 19 avril 2011 16:05

      Al Batar on peut louer des chats a la 1/2 heure au Japon pour en caresser le pelage, ça détend :D


    • enréfléchissant 19 avril 2011 18:41

      Tant qu’on a le droit d’acheter le travail d’autrui, les cheveux d’autrui, les dires d’autrui, les pensées d’autrui, tant qu’on a le droit de faire faire des choses immorales a des gens avec de l’argent, oui on pourra et on devra, logiquement, pouvoir acheter le sexe d’autrui.


      Pour retrouver(plutôt pour trouver) les valeurs morales et la raison de l’humanité, alors sortons de l’autorité de l’argent, sortons du capitalisme et libérons nous dans le paradis qu’est le communisme libertaire.

    • T.REX T.REX 24 avril 2011 20:37


      Le problème c’est que l’on ne sait pas si la prostituée est consentante ou une esclave sexuelle honteusement exploitée malgré elle par des proxénètes tortionnaires.

      On ne peut pas interdire l’achat aux clients alors que la vente est tolérée, seul le racolage est interdit, pas la vente de son corps. En conséquence puisque l’on veut que l’achat soit un délit il faut avoir l’honnêteté et le courage de ses opinions et aller jusqu’au bout (si j’ose dire) du raisonnement, c’est à dire INTERDIRE LA PROSTITUTION comme aux États-Unis où elle est prohibée ! 

      La France ne légalise pas les mères porteuses mais tolère les femmes qui vendent leur corps ! C’est le non sens inverse de celui des USA tout aussi absurde.

      Le problème est sans doute que l’état compte en tirer du fric comme avec les radars sur les routes comme suggéré dans cet article . 


  • Kalki Kalki 19 avril 2011 10:16

    Je ne demande qu’à être convaincu (en un seul mot) par vos arguments ?

    Orbite : votre vision économique est dépassé , quand une chose devient abondante , elle ne vaut plus rien

    elle n’est plus monnayable

    Android c’est comme le sex, c’est mieu quand c’est gratuit et libre

    Androïde Sexuel : robot is for pr0n, et la REPRODUCTION au XXI eme siecle

    • Kalki Kalki 19 avril 2011 11:09

      Ceci n’est pas une pipe


    • Kalki Kalki 19 avril 2011 11:10

      Ou quand l’être humain va disparaitre

      Evolution de conscience, ca dépend


    • Kalki Kalki 19 avril 2011 12:50

      la vérité, rien que la vérité

      je le jure

      Le problème c’est que le couple va disparaitre, il a déja disparu

      et le sexualité

      c’est PAREIL

      bienvenu dans le monde réel

      la vérité, rien que la vérité

      je le jure


  • njama njama 19 avril 2011 10:31

    Les assistants sexuels, des Don Juan ?

    Et gloire à don Juan, d’avoir un jour souri
    A celle à qui les autres n’attachaient aucun prix !
    Et gloire à don Juan d’avoir pris rendez-vous,
    Avec la délaissée, que l’amour désavoue !

    Et gloire à don Juan pour ses galants discours
    À celle à qui les autres faisaient jamais la cour !
    Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers
    La fille que les autres refusaient d’embrasser !
    Et gloire à don Juan d’avoir osé trousser
    Celle dont le jupon restait toujours baissé !
    Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud
    Dégela dans sa main le pénis du manchot
    Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir
    Ce cul déshérité ne sachant que s’asseoir
    Gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint
    Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins !
    Et gloire à don Juan qui rendit femme celle
    Qui, sans lui, quelle horreur ! serait morte pucelle !


    • gaijin gaijin 19 avril 2011 10:56

      super je la connaissais pas celle là
      merci
      « Gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint
      Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! »

      si un candidat met ça a son programme cette fois promis je vote


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:35

      Oui, c’est excellent !!!


  • SALOMON2345 19 avril 2011 10:54

    Ici ou là, comme en économie - où on nous parlé depuis longtemps le latin (ou volapuk économique) afin d’embrouiller le quidam avec les chiffres, les nombres, etc - et tel celui dont le chien à la rage et que l’on veut noyer, tout ne fut que mensonges de malfrats en cols blancs (fussent-ils élus), et qui nous conduisent aujourd’hui au malheur social et international.
    Pour détourner notre regard - devenu moins candide - et faire passer la MORALE dont ils se parent (prétexte de ces chasseurs de sorcières), ils préparent de nouveaux bûchers et mettent en avant les proxénètes et autres trafiquants (que personne ne songent à défendre), et se servent du dégoût qu’ils inspirent pour bricoler un peu plus les libertés fondamentales, après les radars en tous genres qui déjà poussent comme des champignons sur notre espace citoyen !
    Ne dit-on pas que c’est derrière toutes les bonnes intentions que se cache toujours le diable...
    Après les Roms, les africains, les fraudeurs du métro, les prostitués, à qui le tour pour une séance de « Karcher » ?.....


  • globulos nilasse 19 avril 2011 10:56

    on voudrait créer une société hyper frustré,on ne s’y prendrait pas autrement. fumer,boire,baiser sont devenus des actes quasi délictueux dans une société qui,pourtant,aiguise les désirs avec une puissance inégalée dans l’histoire humaine. une forme de totalitarisme morale s’est abattu sur nous,ou les plaisirs ne devraient être que fantasmés par le truchement de la télé. pour ceux qui ont vu « ce soir ou jamais » du 14 avril,une avocate caricaturale sur ce qu’elle considère comme la bienséance,nous a laissé entrevoir vers quel type de société nous allons. celle ci m’apparaît terrifiante,bourrée d’interdit ou un ordre morale d’un autre temps régirait nos moindre faits et gestes. cette histoire de pénalisation des clients de prostitués me rappelle le même délire dogmatique que celui avec le cannabis, c’est a dire l’hypocrisie érigée en pensée de masse. il serait bien plus sérieux de rouvrir les maisons closes si on voulait protéger les prostitués d’éventuelles violences,mais est ce vraiment le but ? ne s’agit il pas plutot de culpabiliser encore et encore le citoyen lambda et de le cloîtrer dans un univers vide et fantasmatique.


    • wesson wesson 19 avril 2011 15:44

      bonjour nilasse,

      « il serait bien plus sérieux de rouvrir les maisons closes si on voulait protéger les prostitués d’éventuelles violences »

      ça je peux difficilement laisser dire. Ouvrir les maisons closes peut-être, mais alors surtout pas sur le modèle du passé. En effet, il n’y avait pas moins de violence, d’hypocrisie de trafic et de maquereau que dans la rue. Le but n’était pas de s’occuper de la santé et la sécurité de ces dames, mais de cacher ce que la « bonne société » ne voulait pas voir, sur le modèle des léproserie.

      Sinon sur le reste je suis parfaitement en accord avec votre analyse. On se dirige vers une société de névrosé, ou le droit à péter un peu les plombs de temps en temps n’existera plus.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:37

      @ Wesson,

      Sauf pour les centrales nucléaires !
      (Rions un peu !)


    • slipenL’air 19 avril 2011 19:39

      Ah !!!!!! ce Wesson

      toujours radieux,
      toujours actif smiley


    • johnford johnford 19 avril 2011 21:55

      ( le cloîtrer dans la dépression et l’acte d’achat )


  • gaijin gaijin 19 avril 2011 11:03

    " ce qu’il souhaiterait très certainement, c’est un contrôle efficace sur les transactions financières inhérentes à cette activité"
    bien sur mais pas seulement
    il y a aussi l’influence d’un puritanisme a l’américaine derrière ça une forme de tartuferie qui était déjà dénoncée par Moliére et qui envahit progressivement notre société
    ( ben quoi y avait qu’a pas voter pour un américaniste fervent, ami de bush and co )


    • Kalki Kalki 19 avril 2011 11:15

      Non c’est inhérent a l’idéologie de droite, le controle l’autorité, l’autoritarisme, controle de la sexualité autorisé

      il faut pas avoir l’esprit ouvert pour être de droite

      mais c’est la qu’on trouve bizarrement le plus de croyant chrétien

      m’est avis qu’entre le flouze, et la partouze cérébrale avec dieu

      ils ont choisi : le flouze depuis longtemps

      Que celui qui n’est pas coupable jete la première pierre  : ceux qui veulent controler le plus , ont surement des trucs bien de chez eux

      C’est une apparence de contole, pour une société : dans un réseau d’idéologie de droite : quand on passe la porte berlusconni n’est pas un saint patron

      toujours la diffèrence entre discour et réalité


    • Kalki Kalki 19 avril 2011 16:28

      Est ce qu’un pretre catholique trop pure pour se marier, a t’il le droit de niquer un android ?

      https://singularite.wordpress.com/2011/04/18/androide-sexuel-robot-is-for-pr0n-et-la-reproduction-au-xxi-eme-siecle/

      Ou inversement ne serait il pas plus simple d’avoir des pretres android ? Ca couterait moins chère serait plus efficace, et se rentabiliser le business cato en perdition.

      Hola que de considération juridique en perspective


  • Mariedes 19 avril 2011 11:21

    A-t-on le droit d’acheter le sexe d’autrui ?

    A cette question, j’aimerais répondre par d’ autres questions :

    Pourquoi éprouve t’on le besoin d’acheter le sexe d’autrui ?
    Qu’est-ce qui pousse, en grande majorité, les hommes à devenir des clients de la prostitution ?

    Et celle-çi :

    Vendre son corps n’est pas anodin, les personnes qui se prostituent sont-elles réellement en accord avec leurs activités ?

    Et puis :

    Qui profite du crime ? Clients et prostitués ne sont-ils pas tous dans la même galère ?

    C’est un vrai débat de société, qui va au delà du puritanisme primaire et du libertinage de courtisane. Il s’agit de vivre ensemble, de prendre en compte les besoins des uns, les libertés des autres dans le respect de tous.


    • BlackMatter 19 avril 2011 13:04

      Il est claire qu’if faut distinguer la prostitution subit de la prostitution choisie.
      Contraindre une femme ou un homme (y en a) a se prostituer, c’est intolérable.

      On nous parle des réseaux des pays de l’est pour justifier telle ou telle interdiction. Mais que je sache, le traffic d’etres humains et le proxenetisme sont déjà des délits sévèrement punient pas la loi. Que la police et Interpol fassent leur travail.

      Je suis déjà aller voir des prostitués, ben oui.
      J’ai vite arrêter les prostitués dans la rue parce qu’on voit bien parfois qu’elles sont contraintes et honnetement, ca fait pas envie.

      Neanmoins, on trouve de plus en plus de prostitués qui ont un studio, qui font de la publicité, avec lesquelles on prend rendez vous, bref, qui fournissent un service. Et la plupart le font volontairement.
      Une fois j’ai demandé à une femme pourquoi elle se prostituait. Elle m’a répondu qu’elle avait acheter un grand appart et que c’était pour le payer. Pourquoi pas ! Dois je alors me sentir coupable de faire appel à ces services alors que manifestement c’est son choix et qu’elle prend du plaisir ?

      Je ne nie pas non que certaines ne le font que pour pouvoir se nourrir ou nourrir leurs familles. C’est très regrettable d’en arriver là et j’ai de la peine pour eux. Mais s’il n’y avait plus ce moyen -certe ultime- pour gagner de l’argent, que se passerait il ? Elles devraient arreter de nourrir leurs gosses ou accepter de se retrouver à la rue pour sauver la morale ? Croyez vous sincèrement que leur situation serait meilleur ? En attaquant le client, on attaque aussi ces femmes...

      Que penser aussi de toutes ces femmes et ses hommes, gigolo et compagnie, qui ne sont avec l’autre que pour son argent ? N’est ce pas une forme de prostitution ?

      Enfin je voudrais dire qu’on ne referra jamais l’homme. Il est ce qu’il est avec ses qualités et ses défauts. Il a des besoins, il a des instincts et il a évolué comme ça... Parfois, lorsqu’il est sous pression, il utilise ce système comme soupape de sécurité, comme méthode d’apaisement. C’est toujours mieux que la violence et le viol. Chez d’autre c’est parce qu’ils ont des difficultés relationnelles avec les personnes de l’autre sexe (aborder l’autre n’est pas facile pour tout le monde) et c’est donc une solution facile pour se soulager. Et puis y en a d’autres qui finalement ne sont pas au clair avec leur orientation sexuel et qui ont aussi des difficultés.

      La plupart des client ne sont pas des obsédés sexuels - y en a comme partout -, ce sont des hommes comme tout le monde. Vouloir demander à l’homme de ne plus être homme, c’est non seulement utopique mais c’est aussi une forme de mépris.

      Il ne faudrait pas que féminisme rime avec intégrisme et haine de l’autre. Ca serait malheureux.



    • Mariedes 19 avril 2011 13:46

      Je ne comprends pas la ou les raisons qui vous ont fait réagir de la sorte à mon commentaire ???

      Décidémment , les humains ont encore beaucoup de progrès à faire dans la compréhension mutuelle !

      Ne serait-ce pas là une des causes de l’origine de tout nos maux ... L’incompréhension ...


    • BlackMatter 19 avril 2011 13:50

      C’est sur qu’il y a de l’incompréhension.

      J’essayais de répondre à vos questions tout à fait légitimes et nullement à vous mettre en cause.


    • Mariedes 19 avril 2011 13:58

      Merci de votre réponse.


  • slipenL’air 19 avril 2011 11:25

    Je veux bien vendre le mien,mais au poids  smiley
    ok je sort
    en plus il fait bö


  • manusan 19 avril 2011 11:51

    « A-t-on le droit d’acheter le sexe d’autrui ? »

    Les pubs nous y encouragent vivement.


    • french_car 19 avril 2011 15:58

      N’exagérons rien, entre le niqab et être à l’aise dans son corps je préfère la proposition 2.
      Un peu de séduction ne fait pas de mal.


  • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 12:00

    Bon. Je vois qu’ici, tt le monde est d’accord.
    oui, on peut acheter ou louer le sexe d’autrui.

    C’est Labélisé Suisse.Alors. Voilà un pays qui est admirable.

    (Entre parenthèse , cher auteur, mettre l’euthanasie et la prostitution sur un même plan, il faut le faire. Quel mélange d’idées !)
    Mais bref.
    On assiste actuellement à une grande campagne libérale pour faire entrer dans la tête des gens que la prostitution est un commerce comme un autre. On vend des sexes, mais aussi des reins, des ventres, tout s’achète, tout se vend.
    Donc, les filles , si vous avez besoin d’argent allez-y, vous aidez la société à rester équilibrée. Bientôt dans les maternelles,les petites filles diront « je veux être prostituée pour aider les hommes malheureux ».

    Mais il y a bcp plus intéressant (D’un point de vue commercial qui est le seul qui nous intéresse ici.) Jusqu’à présent les hommes qui allainet aux putes se cachainet quand même. Là, on veut récupérer plus de clients en leur disant : mais ça devinet hype, in, les mecs, c’est bon pour vous !
    Vous avez entendu parler en Allemagne de ces centres où pour un prix forfaitaire on a de la bouffe et du sexe à volonté toute la journée ?

    Bref : on a récupéré un tourisme de merde, du journalisme de merde, de la bouffe de merde, et vous aurez du cul de merde.
    C’est le progrès.

    J’aimerais tt de même qu’on dise qu’il y a très peu d’hommes qui ne vont pas , même quand ils n’ont pas de femme sous la main, se soulager chez les putes. L’immense majorité trouve insupportable d’être mêlé à un commerce qui charrie toutes les mafias ou toutes les miséreuses de la terre.
    Et si vous voulez mon avis , de nos jours payer pour du sexe quand il y a tant de femmes qui elles aussi veulent passer un moment sympa et rien de plus, il faut vraiment être tromblon ou un primate. Ou un footballeur. Ou un Berlusconi. Au choix.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 avril 2011 14:51

      Ceci étant dit, elles peuvent le faire gratuitement aussi ... comme les garçons !

       smiley smiley smiley smiley smiley smiley
       smiley smiley smiley smiley smiley smiley
       smiley smiley smiley smiley smiley smiley

      Je ne connais pas beaucoup de filles qui veulent du sexe, rien que du sexe et encore du sexe, et qui restent en rade !

       smiley smiley smiley smiley smiley smiley
       smiley smiley smiley smiley smiley smiley
       smiley smiley smiley smiley smiley smiley


    • french_car 19 avril 2011 15:56

      Ariane y a un truc qui va pas dans le dernier paragraphe, une tentative de double négation sur laquelle le professeur de lettres a dérapé smiley.
      Effectivement j’en ai marre qu’on parle de l’homme en général, et encore ces temps-ci on n’a plus droit au « père de famille avec siège bébé ». Quoique depuis pas mal de temps je les ai dévissés mais bon je me sentais toujours stigmatisé par BébéConfort interposé.
      Et re-effectivement il faut être vraiment mal gaulé ou trop paresseux pour pas trouver quelqu’une pour faire un calin de nos jours je partage votre avis.
      Le seul argument recevable est celui du tétraplégique mais ... je ne sais pas, peut être inventer une machine qui ferait du bien pour qui n’a pas l’usage de sa main droite ?


    • slipenL’air 19 avril 2011 18:34

      ba !!! Ariane
      mettre l’euthanasie et la prostitution sur un même plan

      Éros et Thanatos et hop !!!! smiley


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 18:56

      Pas mal !!!!


    • srobyl srobyl 19 avril 2011 20:00

      Bonjour, Ariane
      En effet, le commerce du sexe est un commerce un peu « part », comme beaucoup d’autres, légaux ou non. Comme vendre de la pornographie, vendre de l’illusion de fortune sous forme de jeux de hasard, avec la bénédiction de l’Etat, vendre du charlatanisme, et autres magies tricheuses à des personnes en détresse. Même si je suis contre, pour les raisons que vous invoquez, car un trop grand % de misères en tous genres se trouve associé à l’activité de prostitution, j’ai quand même une plus grande estime pour les prostitué(e)s « qui offrent leur joli corps contre une pièce en or... » selon la chanson, que pour une myriade de saloperies parfaitement acceptées car indépendantes du cul, mais qui sont infiniment plus dégueulasses. Alors, c’est vrai, « du cul de merde » comme vous dites, et c’est bien triste et même « si ce n’est pas l’enfer, c’est loin du paradis »...en effet. mais vous faites bien de dire « de nos jours », car il n’en était pas de même autrefois...Avant 68 par exemple.
      Toutefois, (c’est un détail, mais...) relisez-vous : « J’aimerais tt de même qu’on dise qu’il y a très peu d’hommes qui ne vont pas , même quand ils n’ont pas de femme sous la main, se soulager chez les putes » Deux négations, ça vaut une affirmation, non ?

      Rapprocher l’euthanasie du putanat, c’est audacieux, je vous le concède. Donc j’explicite : Eros, Thanatos. Un cap à franchir, un tabou à vaincre. Deux actes qui, même s’il sont acceptés, se font plus ou moins à contre coeur, faute de mieux : la vie, le bel amour.
      Bien sûr qu’il y a des différences fondamentales : le fric par exemple, bien que...si l’euthanasie est légalisée, il ya du pèze dans l’affaire. 


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 20:10

      Cher Scrobyl,
      Merci pour votre réponse et exact pour la négation !

      il est vrai que vendre son sexe me paraît moins grave que vendre une centrale avariée ou boursicoter jusqu’à ce que mort (des autres) s’en suive.
      il y a tout à coup un ordre de priorité qui fait passer ce pb au second plan.
      Seus les réseaux mafieux sont des infamies. mais tt le monde est d’accord là-dessus.


  • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 12:04

    Quant à la campagne signée Bachelot c’est autre chose. c’est pour ramasser des voix. il est bien évident qu’elle ne va pas s’attaquer aux mafias dont certains disent qu’elles financent les campagnes ! ce serait contre-productif !


    • french_car 19 avril 2011 15:50

      Bien-sûr que l’on s’attaque aux maffias regardez le parrain de Marine qui vient de tomber !
      Mais j’imagine que comme tout ce qui est blanchiment c’est complexe à démontrer.
      Le blanchisseur dudit parrain dans les années 80-90 était le directeur de le revue intégriste catho Présent, Pierre Durand. Le maquereau suspecté - comme ont dit tant que pas condamné - ne possédait rien, tout appartenait à l’autre.


  • SALOMON2345 19 avril 2011 12:15

    L’ordre public, voilà ce « faux nez » utilisé qui prétend assurer la « protection » des prostitués, en asseyant les « clients » et « maquereaux » dans le même box, sans distinction ni débats des motifs des uns et des autres !
    Comme toujours, la nuance règne, après le « karcher », le confessionnal... et l’amende...et la prison si récidive !!!
    Mais au fait, les « mariages d’argent » (et d’honneurs) ne sont-ils pas des actes assimilables à une forme de prostitution, lorsque une « has been » épouse - pour divers avantages notamment de « pipolisation » - un homme très en vue ???


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 12:29

      @ Non, ce n’est pas de la prostitution. C’est un arrangement entre deux personnes. il n’y en a pas quinze qui attendent dehors pour passer.

      Caubbère dit « je suis une pute ». il dit à Naulleau et Zemmour ; « vous êtes deux putes ».
      parfait . Tous les hommes et toutes les femmes sont des putes , Comme ça il n’y a plus de putes .

      Les putes à 99% sont des filles contraintes et violentées ou miséreuses.
      Supprimez la misère et comptez les putes : il n’y aura plus que Caubère, Naulleau et Zemmour.


  • easy easy 19 avril 2011 13:07

    Je ne veux pas discuter sur « Le sexe payant est-il légal ou non » mais directement sur les conséquences de sa légalité.

    A mon sens, il n’y en a pas.

    Car, nonobstant qu’il soit aujourd’hui légal ou non en France, j’observe qu’il l’a presque toujours été, de tous les temps et de tous les endroits. S’il n’est pas légal et qu’il le devient, ça ne changera pas grand chose.

    J’observe que c’est là où il y aura eu le plue de sexe payant qu’il y aura eu le plus de transcendances autour du sexe offert-partagé. Plus le sexe payant est coûteux, plus le sexe offert-paragé est valorisé.

    Au fond il y a 3 sexes, le payant, le forcé et l’offert. Le forcé, aucune masse non hystérisée n’en veut. Le payant, toutes les masses le tolèrent mais, le considérant par rapport à l’offert, ont tendance à dire que la pute est d’une manière ou d’une autre, forcée.

    Grâce à cet arrière-plan que forment les sexes forcés et achetés, le sexe partagé ressort bourré de transcendances sentimentales, de valeurs d’attachement et d’affects au point que le volume de ces transcendances dépassent celui du seul sexage. (Cf l’assag de l’amour courtois)

    C’est grâce à ces repoussoirs très concrets que sont les sexes forcés et achetés que le sexe offert en zone interdite, par exemple entre deux êtres d’origines, de culture, de sangs, qui n’ont pas à se mêler en principe, ressort sublime.
    Roméo et Juliette c’est du sexe partagé sur fond de relation socialement interdite et cela sans qu’il soit question d’argent ni de forçage. Pour expliquer cette passion interdite, il ne reste donc plus que l’enveloppe de l’amour sublime. Et cet amour sublime offre bien plus que son sexe, son corps et son âme, puisqu’il offre, toujours dans le partage, jusqu’à sa vie.

    Ainsi, ce ne sont pas les sexes forcés et achetés qui peuvent nuire à la transcendance (au miracle) du sexe offert, au contraire.

    La seule menace qui plane sur le sexe offert est la judiciarisation des relations conjugales. Lorsqu’un épisode ancien, échafaudé sur la passion amoureuse, est soumis à l’appréciation de policiers, le règne des transcendances, des illusions et de la fantasmatique amoureuse sonne son glas.

    C’est la remise en cause (de plus en plus fréquente) par un partenaire de ses anciennes relations offertes, avec pour finalité à peine dissimulée d’obtenir du fric et un statut de victime, qui décourage beaucoup de la voie amoureuse. Et c’est la menace de plus en plus pressante d’une possible remise en cause de la passion, qui la fragilise et pousse les gens à préférer d’emblée la voie du sexe payant.

    Alors, si d’un côté on redoute de plus en plus la relation amoureuse car susceptible d’être dénoncée, si de l’autre on ne peut pas aller aux putes avec ticket pour garantir la bonne forme commerciale de la relation, il ne reste plus, pour s’éviter la tôle, que la quatrième voie : celle du sexe machine.


    Je n’ai aucun doute que le sexe machine représentera bientôt 20% du sexe et que se poseront de nouvelles question : Le maquerellage de machines, Le traçage, le monopole par l’Etat des autosuceuses, les branlethons etc.


    Mais déjà, se dessine la cinquième voie, celle de l’eunuque volontaire.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 13:19

      Très drôle et très plaisant, easy.
      Mais les divorces coûteux et tragiques ne sont que des étapes de cette vie qui nous initie à dépasser les malheurs (bla bla bla bla...)

      je pense à un truc : à propos du sexe payant. Etant donné qu’on va vers une période où plus pesronne n’aura un sou, on pourra envisager le sexe troc. D’où l’expression : « de trique et de troc » Hihihihihi !!! (Puisque vous aimez ce rire !!)


    • easy easy 19 avril 2011 13:37

      «  »«  de trique et de troc » «  »

      Ca le fait bien, bravo Ariane !

      Le trique-troc est déjà bien installé mais là aussi, là encore, tout est dans l’absence de ticket de caisse. Sans formalisation écrite, le trique-troqueur peut se retrouver en prison sur base d’accusation soit de sexe forcé soit de sexe payé.

      Désormais, quelles que soient les conditions, si ça ne se passe pas sous les yeux de trois juges, avec enregistrement et prises d’empreintes génétiques, il y a risque de se retrouver au moins en GAV.
       


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 avril 2011 14:06

    Bonjour,

    nos gouvernants, très souvent au dessus de la loi notamment sur la route, sont comme les coordonniers, moins bien chaussés mais mieux chauffés. ils savent très bien que dans toute loi, il y a toujours une faille sournoise dans laquelle d’autres peuvent s’insinuer vicieusement. Ce faisant, si je puis me permettre l’expression, face à la mafia des proxénètes, ils baissent ainsi leur pantalon puis se retournant vers les petits contrevenants sur lesquels ils se penchent, risquent de prendre le gros contre coup du revers de la merdaille ! Merde ! Aie !


  • Dominitille 19 avril 2011 14:46

    Tant que les bourses travaillent, l’ argent entre dans les caisses de l’ Etat ;
    Le gouvernement a bien compris le système, les radars et le sexe ça rapporte !
    Les hommes sont accros à deux choses leur bagnole et leur sexe.


  • njama njama 19 avril 2011 15:06

    Le Rapport de la mission d’information parlementaire sur la prostitution (PDF téléchargeable ICI) semble vouloir amalgamer « prostitution libre » (page 189) et « prostitution forcée » en présumant qu’il y aurait de très fortes probabilités de vices de consentement (éclairé) dans l’entrée dans la prostitution.
    Le code civil distingue classiquement trois vices principaux, dans la formule classique de son article 1109 : « Il n’y a point de consentement valable si le consentement n’a été donné que par erreur ou s’il a été extorqué par violence ou surpris par dol. »

    Or déjà dans la prostitution de la Grèce antique, on retrouvait les mêmes clivages.
    En bas de l’échelle, les pornaï (du verbe « vendre ») qui étaient esclaves propriété du proxénète . Puis les prostituées indépendantes, et les hétaïres (« compagne ») , qui étaient des femmes cultivées elles sont indépendantes et peuvent gérer leurs biens. La concubine reçoit des dons de quelques « compagnons » (hetairoi) ou « amis » (philoi), qui assurent son entretien, et à qui elle accorde ses faveurs.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_en_Gr%C3%A8ce_antique

    Dans l’engrenage lié à l’exercice de la prostitution, ce Rapport (p. 195), plusieurs facteurs qui feraient que la personne s’installerait durablement dans la prostitution, le premier facteur étant l’addiction à l’argent vite gagné, suivi par la consommation d’alcool et de stupéfiants. Enfin, la prostitution peut devenir une forme d’identité sociale et une sorte de refuge pour des personnes qui sont par ailleurs largement dépourvues de liens sociaux.

    En lisant des articles ou ce rapport qui cite de nombreux témoignages, il semble apparaître que ce n’est pas l’acte sexuel proprement dit qui est le problème. Ce projet de loi viserait à le récriminer en tant qu’acte moralement « délictueux ».
    Qu’en sera-t-il après des « rencontres-échangiste » ou du libertinage ? Pénalisera-ton le libertin d’inciter à ...


    • BlackMatter 19 avril 2011 15:59

      On peut admettre le vice de consentement dans de nombreux cas de prostitution.

      Mais soyons honnete... N’y aurait il pas alors de très nombreux vices dans le cas de contrat de travail ? N’y a t il pas de très nombreuses personnes qui font un travail qui ne les interessent pas uniquement pour des conditions économiques ? Quand je suis à un entretien d’embauche et qu’on me demande mes motivations, j’ai parfois envie de répondre « pour bouffer connard » mais bien sûr j’invente une histoire bien plus acceptable...

      L’addiction à l’argent vite gagné est un argument... Mais quand on voit comment se comporte certains responsables d’entreprise qui ne s’interesse plus qu’à leurs stock-options et à la valeur de l’action, on peut penser pareille. La morale, ca fait longtemps qu’elle a disparu du monde des affaires...

      Pour l’alcool et les stupéfiants, je n’ai pas d’opinion... C’est un vrai problème de santé publique mais en même temps, il ne faut pas oublier qu’une prohibition excessive provoque le traffic et les économies parallèles.

      Enfin sur les questions purement morales je dirais juste que je ne sais sur quelles bases ont peut les poser ? Sur des bases religieuses ? Au nom de quoi doit on penser que le sexe, c’est sale ? Les doigts dans le nez aussi... Rappelons nous juste d’une chose, d’une des conséquences de l’évolution naturelle : si le sexe est si important, c’est avant parce que le sexe, c’est la vie.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 15:40

      Bonjour Soul !
      Non, le plus vieux métier du monde c’est maquereau ! Vive le commerce !


    • french_car 19 avril 2011 16:00

      Mais oui bien-sûr un homme normalement constitué ne trouvant pas à se soulager dans l’heure va sauter sur la prochaine femme qui traverse la rue !


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 16:01

      Soul, je n’y crois pas une seconde. Aller voir une prostituée et être capable de viol n’a rien à voir. Je dirai même que c’est antagoniste. Le type qui paie va à la facilité et violer est quand même...plus difficile.

      Il y a tout de même des milliards d’hommes et de femmes qui vivent sans sexe, sans violer et sans payer des prostituées !
      le respect de l’humain existe quand même, non ?


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 16:08

      Bonjour French-Car.

       Oui, très drôle !!!
      C’est une manière de faire avaler (pardon !) la prostitution aux bourgeois !
      « Ces chiens de mecs si on les empêche d’aller voir les putes, ils violeront vos femmes et vos filles !!!!! »
      La fameuse formule, c’est un mal pour un bien. (Et pendant ce temps continuons notre commerce lucratif.)


    • french_car 19 avril 2011 16:11

      Et oui Ariane le bourgeois ne va pas voir une prostituée, il dispose de la bonne sous la mansarde là-haut.


    • BlackMatter 19 avril 2011 17:25

      Pouvez vous me dire ce qu’est selon vous un homme normalement constitué ? Est ce un homme qui est homme ou est un homme qui correspondrait à un certain idéal ?

      Personne ne dit qu’un homme est forcément une bête sauvage...
      En même temps, n’en déplaise à certain, nous faisons partis du règne animal avec toutes les conséquences que ça engendre... On dit juste que l’homme ne peut en aucun cas être un être parfait et encore moins à l’image d’une entité imaginaire comme certains l’espéreraient. En conséquence, mépriser l’homme, c’est mépriser l’Homme tout court.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:50

      Au 19ème siècle, la mansarde et la bonne ! Les deux ont disparu !!!


    • BlackMatter 19 avril 2011 18:23

      En êtes vous sûr ?

      Aujourd’hui on a des travailleurs pauvres qui ont à peine de quoi se nourrir et même certains qui sont obligés de vivre dans des tentes tant les loyers sont chers.... C’est quand même pire que les soupentes du XIX eme siècle et parfois plus vicieux que l’esclavagisme.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 19:10

      Oui, mais je voulais dire que vu le prix des mansardes, ça ne se passait plus dans des mansardes à 900 euros par mois !!!!


  • Kalevala 19 avril 2011 15:31

    .l’ Hypocrisie, le sexisme, le féminisme, quel rapport avec la prostitution ? Je pense que réhabiliter les bordels seraient une décision responsable de la part d’une société honnête, sauf que se sont plus les femmes qui occupe le pigeonnier, que se soit les hommes qui présente leurs charmes , il faut êtres à la pages libérations de la femme oblige à voir les hommes en mignons.

     


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 16:03

      Mais aucune femme (être humain) sensée ne peut souhaiter payer pour avoir dans son lit quelqu’un qui a besoin d’argent. C’est une manière de se déprécier soi-même qui est grave.
      Les femmes cadres qui se paient des escorts boys sont bien dans cette logique libérale abjecte.


    • asterix asterix 19 avril 2011 16:23

      Ariane mi corazon,
      Serait-ce toi l’auteur de l’article ? Tu sais un peu qui je suis maintenant. Où je vis, ce que j’en pense, précisions à l’appui. Je vais te faire une confidence venue d’Asie : jamais avec une fille qui parle d’argent avant.
      Ce qui ne va pas m’empêcher de lui compter fleurette au resto. Petit café, TVA et puis le dessert.
      Moralité ? Que tu la tombes ou pas, tu vas payer quand même.
      Mmh, c’est si bon les desserts...
      Et si elle a vraiment faim, j’vais lui en donner pour son argent.


    • french_car 19 avril 2011 16:45

      Asterix, la courtoisie existe encore et on a encore le droit d’inviter une femme au resto sans que cela s’apparente à un achat. Et même un petit cadeau, un bouquet de fleur pourquoi pas ?


    • BlackMatter 19 avril 2011 17:50

      Hum... ca me fait penser un jour à mon travail.

      J’avais demander un certain travail à un collègue et une collègue lui avait demander par la suite un autre travail. Résultat, alors que j’avais été le premier à faire une demande qui de surcroit était prioritaire, ce collègue s’était cru obliger de faire passer la collègue femme en premier.

      Sur interpellation, il m’a répondu : « oui mais c’est une femme »... En réponse je lui ait demandé si sur légalité des sexes, il s’assoyait dessus.

      Quand on veut être égaux, on doit assumer tout les avantages mais aussi tous les inconvénients. Au nom de l’égalité des sexes, je ne vois pas pourquoi un homme se devrait de payer le restaurant plus qu’une femme... C’est moitié-moitié... Et à la sortie du restaurant, elle a le droit aussi de me tenir la porte... Il ne faudrait pas que certains soit plus égaux que les autres. Ca pourrait poser des problèmes.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:56

      Non, je n’ai pas encore fini mon article parce que c’est un sujet délicat.

      Ce qui est amusant, c’est la séduction sans savoir si vraiment ça marche. C’est ce cheminement sur une corde raide (!)qui est très excitant. Payer pour avoir tout de suite c’est pas joueur du tout.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 19:25

      Je n’accepte jamais lors d’une première rencontre qu’on me paie un repas. C’est une manière de rester neutre. Certains me disent « jamais une femme ne paie avec moi au resto ». mais ça fait un peu vieillot .
      Il m’arrive même d’inviter quand je ne me déplace pas préférant payer pour deux que faire 100km. De manière générale, toute ma vie, j’ai adoré faire des cadeaux aux hommes mais ils ne le prennent pas toujours bien, ça les gêne car ils doivent se dire « est-ce une manière de me faire remarquer que je n’en ai pas fait ? » Alors que c’est une simple façon de dire « tu me plais et j’ai pensé à toi ».
      mais nous nous écartons de la prostitution et des vitrines d’Amsterdam.....


    • Kalevala 19 avril 2011 22:14

      Dans ce qui est dit il y a deux choses à voir, d’un coté la prostitution et sa clientèle et l’autre la pudibonderie moraliste de l’État.

      Je voudrait pas trop m’étaler sur la prostitution et sa clientèle car si elle existe c’est bien qui y a un problème de misère sexuelle aux départs. Je le juge pas, je le condamne pas, beaucoup qui sont en appels à se service relève de se cas , et comme toute chose il y a son lot de perversion qui est peu ragoutant et sordide qui doit être combattue.

       En se qui concerne l’État comme il ne peut être maquereau, sous un voile bien hypocrite ne fait que entretenir ce marchés bien lucratif en définitif pour leur affaire, la sanction de la loi pour les prostitués est avent tous financières, quand aux proxénètes si, il est identifier

      c’est la casse prison. Et le fait de criminalisé le client est dans la même logique, car il ne veule pas répondre aux problèmes, il veulent juste élargir la manne financière, il y a aucune visés thérapeutique.

      Seulement dans cette affaire on oublie que la personne qui vend ses charmes, n’est pas forcement prit dans un réseau maffieux, et que son proxénète dans sa foncions n’est pas non plus l’image d’un tortionnaire.

      Dans la tentative de ce projet de loi, je voie une atteinte à vouloir régler le problème de misère sexuelle par la seule force pécuniaire, comme si cela réglerait le problème. Et que le meilleur moyen que cela devienne de plus en plus sordide, car c’est que nous assistions de plus en plus et de faire des lois de prohibitions, qui est le meilleure moyen de gangréner la société par des maffias.

       A lors que même si cela n’est certainement pas la solution idéal la maison de tolérance est peut être le lieux qui serait sans doute la solution la moins nocive et apporterait un relatif confort et de contrôle à un problème qui ne pas être éradiquer par la force des lois.


  • Gérard Luçon Gerard Lucon 19 avril 2011 16:25

    il y a deux aspects dans ce sujet :

    1/-les handicapes, les nabots, les laids, les imbaisables, les vieux, les vieilles, qui se font depanner a domicile par des P. respectueuses ; ou bien pour les valides vont rue Tubanot a Marseille et pour ceux plus aises vont au « Club » a Dakar se faire remettre les sens en ordre .... pourquoi pas ? Bien entendu ceux particulierement aises ne sont pas concernes, la passe delictueuse c’est pour les petits budgets style 50 euros, pas pour les putes de luxe a la « riberienne » a 2.000 euros et plus !

    2/-les hommes maries dont l’epouse ne travaille pas, et reciproquement ! Comment faire face a ce grave fleau, imaginons un travailleur en fin de journee se faisant faire une gaterie par son epouse, bonne cuisiniere et s’occupant de la maison ... Doit-il etre lui aussi puni ? Comment peut-il prouver qu’il n’achete pas un service sexuel sous forme de troc ? Et si en plus elle lui fait des ris de veau a l’ancienne ....


    • Kalki Kalki 19 avril 2011 16:38

      Le couple est mort

      La sexualité est en train de mourrir

      c’est la dernière lueur de l’animal


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:27

      Gérard,
      Très en forme !

      Et ton second exemple est on ne peut plus judicieux.
      car bien des mecs ne se rendent pas compte qu’ils passent un exam toute la journée quand ils sont avec leur bourgeoise. S’ils veulent qu’elle soit gentille à la fin de la journée il faut qu’ils évitent de dire à leur chérie des les phrases du type« Dis donc, c’est normal ce sac qui traîne là ? » Ou pendant qu’elle fait la vaisselle, lui, faisant la sieste, sortant de la chambre, la tête de travers : « tu ne peux pas faire moins de bruit ? »
      car le soir, quand il voudra un peu d’attention toutes ces négligences le renverront dans son coin sans piper ! (mot)
      Ajh ! Que la vie est dure !
      Comme on fait son lit on se couche et
      Comme on parle à sa chérie, ou elle te touche ou elle te mouche !

      Sinon , 20 euros le short time à Pattaya (Plus avion quand même !)


    • Gérard Luçon Gerard Lucon 19 avril 2011 18:58

      Ariane, tu me fais me rappeler une vanne un peumachiste ...

      au lit l’épouse, toute émoustillée dit à son mari « oh chéri, dis moi des choses sales »

      et le mari de répondre « ben la cuisine, les toilettes, l’entrée, ....  »

       

      ok, je sors, je suis en train de tranformer agoravox en yahoo qr ...

      A Beijing vers 21h00, quand tu es un homme seul a l’hotel, tu recois un coup de telephone avec comme question « massage, yes or no ? » ... si tu reponds ok, personne ne vient ! ce ne sont pas des linguistes ...


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 20:14

      Gérard,
      Ah ! ah ! ah ! ah !!!!
      On sent que ce sont des gens très rigoureux qui veulent le maximum d’effet avec le minimum de mots !!!


    • Dominitille 20 avril 2011 00:08

      Gerard Lucon,
      Il me semblait que cela s’appelait à une époque le devoir conjugal. L’ épouse ne travaille pas ? qui cuisine les ris de veau à l’ancienne ? la bonne ? Qui fait la lessive le repassage, s’occupe des gosses fait la cuisine et tout le reste ? en plus elle doit subir alors qu’elle est fatiguée, les « gâteries » de son mari ? au lieu de demander des gateries il devrait lui faire l’amour comme un mari qui se respecte.
      Dans votre exemple l’ épouse subit au lieu de partager un moment intime avec son travailleur de mari. Beurkkkkkkk
      Il n’y a aucun troc puisque c’est l’épouse qui fait tout le boulot


  • Taverne Taverne 19 avril 2011 16:46

    C’est d’une stupidité sans nom de créer de nouvelles interdictions et de nouveaux délits car non seulement on accroit les chiffres de la délinquance et étendant le domaine des crimes et délits mais surtout on démobilise les forces de sécurité qui auront moins le temps de traquer les vrais délinquants parce qu’ils vont traquer le niqab ou les clients des prostituées. On fait de tout citoyen un délinquant en puissance.Il faudrait faire tout l’inverse : à savoir, considérer tout citoyen comme non coupable et dépénaliser certaines choses (l’usage du cannabis par exemple) et ainsi concentrer les moyens sur la traque des délinquants sérieux (trafiquants de drogue, tueurs, violeurs, pédophiles...).
     


  • Castor 19 avril 2011 16:53

    Bientôt, nous bannirons de nos sociétés toute notion même de plaisir : vitesse, alcool, drogues, tabac, sexe.

    Mais nous le ferons pour notre bien et sous couvert de respectabilité...

    N’y aura-t-il personne pour reconnaître que nos enfants (enfin les miens au moins) vivent dans une société d’interdits de plus en plus envahissants ?
    N’y aura-t-il personne pour considérer que ces interdits créent la frustration et la frustration la violence ?

    A quand remonte votre dernière sensation de réelle liberté ?
    Etait-ce au restaurant avec des amis quand la pression sociale vous recommandait de vous passer de ce succulent dessert pour cause de fesses un peu trop affirmées ?
    Etait-ce en rentrant de cette soirée quand, les yeux plus souvent rivés sur le compteur, vous redoutiez de vous faire gauler à 55 km/h en ville ?
    Ou alors demain, lorsque, pris d’une envie d’une gâterie à laquelle votre femme se refuse, vous vous ferez coffrer et aligner comme un trafiquant ?

    Je ne dis pas qu’il faille tout accepter, et certainement pas la traite d’humains pour assouvir des pulsions sexuelles.
    Mais bordel, voulez-vous vraiment de cette société aseptisée que l’on vous promet ?

    • jymb 19 avril 2011 19:57

      100 % d’accord
      Marre d’expliquer à mes enfants que pour vivre de manière banale aujourdhui il faut en permanence enfreindre volontairement ou involontairement des lois stupides, odieuses et liberticides


  • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 17:32

    Cher Soul,

    je pense que dans l’antiquité , tout monde monde disait : « l’esclavage existera toujours . »
    Et pourtant il a été aboli.
    Et c’était autre chose d’abolir l’esclavage que d’abolir la prostitution.
    certes certains diront : mais il y a tjrs des formes d’esclavage.
    Oui, mais il n’y quand même pas sur les places de marchés des ventes d’esclaves que l’on peut amener chez soi.

    Dans un monde sain, il n’y a pas de prostitution car se contraindre, c’est être libre.


    • Tiberius Tiberius 19 avril 2011 18:18

      Le problème posé par la prostitution est essentiellement de nature morale. Or s’il est facile de démontrer par des arguments rationnels que l’esclavage constitue aujourd’hui et pour toujours une atteinte à la dignité humaine, c’est bien moins facile de trouver un motif rationnel pour déclarer le commerce du sexe moralement et définitivement inacceptable.

      En fait, à part la loi de Dieu, nous n’avons rien de rationnel pour interdire la prostitution.

      Malheureusement, la loi de Dieu est loin d’être aussi absolue que les croyants l’imaginent. Les faits nous ont maintes fois prouvé que les dieux sont tout aussi mortels que les hommes...


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 20:17

      Si, Tibérius, j’ai un argument rationel :
      personne ne veut que sa fille fasse ce métier.
      Et c’est le seul.
      Pourqupi ?
      Il y a donc qqchose qui cloche. Non ?
      C’est votre photo ou celle de l’empereur Marc Aurèle ?


    • Tiberius Tiberius 19 avril 2011 21:04

      On souhaite toujours le meilleur pour ses enfants, c’est bien normal. Mais ce n’est pas parce qu’on n’espère pas voir son fils finir éboueur que ça suffit pour déclarer le métier d’éboueur à jamais indigne.

      Pour condamner moralement la prostitution, il faut trouver un argument rationnel car la plus solide des barrières morales est forcément celle que l’on érige sur le substrat de la raison : Les vérités démontrables le restent à l’infini tandis que celles des dieux meurent avec les dieux.

      Sur ce, j’avoue, c’est bien Marc Aurèle !  smiley


  • paoum 19 avril 2011 18:15

    a-t-on le droit de vendre le sexe d’autrui ?


    • Tiberius Tiberius 19 avril 2011 18:21

      On vend bien le travail d’autrui... Toute la question est de savoir si la prostitution est un travail comme un autre.

      En d’autres termes : le sexe est-il une marchandise comme une autre ?


    • Gérard Luçon Gerard Lucon 19 avril 2011 19:22

      excellent argument, base du capitalisme ...vendre le travail d’autrui ....


    • Tiberius Tiberius 19 avril 2011 19:34

      En effet !

      Quel argument rationnel peut-on trouver pour interdire la prostitution dans un pays dont toute l’économie repose sur le droit d’acheter et vendre le travail d’autrui ?


    • Dominitille 20 avril 2011 00:15

      Si la prostitution est si bien pourquoi les hommes ne racolent-ils pas dans la rue au lieu de pointer désespérement chez Pol ? On pourrait aussi ouvrir des maisons closes pour hommes, je n’y vois aucun inconvénient même plutôt des avantages, pour certaines femmes dont les maris ou compagnons ne peuvent leur donner ce qu’elles attendent et espèrent tant sans rien voir venir. Il y aurait moins de viols d’hommes par des femmes si les puts étaient plus nombreux.
      Les hommes aussi ont le droit d’ être des puts tout comme les femmes.


    • Ariane Walter Ariane Walter 20 avril 2011 00:40

      Ah ! Dominitille ! Que c’est drôle ! J’adore ! Des puts !!!
      je l’ai déjà dit mais ça n’a inspiré personne : il faudrait demander à ceux qui vont voir des putes de faire la même chose pendant une semaine avec des boudins ou des filles pas très bien dans leur têtes, plus quelques grosses et après, on reprendrait la conversation !


  • enréfléchissant 19 avril 2011 18:35

    Tant qu’on a le droit d’acheter le travail d’autrui, les cheveux d’autrui, les dires d’autrui, les pensées d’autrui, tant qu’on a le droit de faire faire des choses immorales a des gens avec de l’argent, oui on pourra et on devra, logiquement, pouvoir acheter le sexe d’autrui.


    Pour retrouver(plutôt pour trouver) les valeurs morales et la raison de l’humanité, alors sortons de l’autorité de l’argent, sortons du capitalisme et libérons nous dans le paradis qu’est le communisme libertaire.

  • molloy molloy 19 avril 2011 18:35

    La droite va finir par perdre les érections à force de refroidir les électeurs.


  • Serpico Serpico 19 avril 2011 18:45

    Ce n’est pas acheter le sexe mais un service.

    On peut aussi inverser la question : a-t-on le droit de vendre ?

    En principe, chacun fait ce qu’il veut de ses fesses mais l’Etat adore le pognon et les politiques adorent en rajouter.


  • Scual 19 avril 2011 19:23

    Si des femmes ou des hommes choisissent de faire ce métier, c’est leur droit. L’État n’a absolument pas à se mêler de ça.

    S’ils y sont forcés, il se trouve que ce problème ne se nomme pas prostitution mais esclavage et que ça n’a aucun rapport avec le sexe mais uniquement avec le fait d’être contraint.

    Quand aux clients on peut comprendre qu’on punisse ceux qui profiteraient de prostituées manifestement contraintes, en fait on n’est pas loin du viol dans ce cas. Tout cela devrait forcément reposer sur un encadrement légal de la prostitution. Bref il faudrait que les prostituées disposent d’un statut légal et d’un encadrement juridique permettant à cette profession d’être déclarée et au client de pouvoir facilement différencier esclavage et prostitution. En plus on en finirait enfin avec le racolage grâce aux maisons closes légales, et avec la violence de ce milieu.

    Malheureusement, je ne pense pas qu’une loi humaine et responsable soit possible de la part du régime de la peur et de la haine. Au fond on commence à avoir l’habitude de cette majorité et la morale n’a bien évidement rien à voir avec ce débat. Tout le monde doit être menacé par l’État car tout le monde doit être coupable. Taper sur les clients de la prostitution est un moyen de plus d’élargir le nombre des hors la lois vivant dans la crainte... TOUS COUPABLES.

    Aller aux putes, aider les immigrés, télécharger de la musique ou des films, porter un signe religieux, fumer du cannabis, dire du mal de quelqu’un sur internet sous le coup de la colère, sortir simplement dans la rue après le couvre feu dans certains quartiers, et j’en passe. Il s’agit de terroriser la population.

     


    • njama njama 19 avril 2011 21:33

      « Quand aux clients on peut comprendre qu’on punisse ceux qui profiteraient de prostituées manifestement contraintes, ... »

      Le savent-ils seulement qu’elles le sont ?
      Ou faut-il leur demander avant ?


    • Scual 19 avril 2011 23:56

      C’est bien là tout le problème. Sans un encadrement légal permettant aux clients d’aller dans des endroits déclarés et en règle par rapport à un cadre légal stricte, c’est très difficile de savoir.

      En gros à l’heure actuelle, on peux pas faire grand chose.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2011 20:23

      @ Orion,
      J’ai toujours pensé que la longueur des bras était parfaite...
       Comme quoi la Nature pense à tout !


  • jymb 19 avril 2011 20:05

    Correction dans votre texte
    « aprés les radars pour les chauffards... »

    justement non, la base du raisonnement pervers actuel consiste à inventer des délits et des délinquants inexistants. 95 % des PV correspondent à des infractions fabriquées, idem pour la prostitution ou l’on souhaite fabriquer des « délinquants » par des prétextes variés.
    Finalement le plus simple pour réprimer une délinquance est de l’inventer de toutes pièces, la machine à réprimer est beaucoup plus facile ( et moins dangereuse) à faire tourner dans ces conditions là.


  • gadax 19 avril 2011 21:16

    C’est bizarre les bien-pensants refusent que l’on achète-vende son sexe mais acceptent sans mal que l’on achète la conscience, le silence, la morale, des nations...
    Sans parler de la prostitution de luxe...Monsieur Ribery et autres champions ont le droit de consommer sans modération, et le pauv monsieur tout le monde ou la madame tout le monde, après tout pourquoi avoir une vue restrictive serait punie au nom d’une morale on ne peut plus hypocrite.


  • tvargentine.com lerma 19 avril 2011 21:55

    Encore un article qui recherche la moralisation et qui nous prépare un avenir islamiste

    C’est bien connu que dans ces régimes ,les moralisateurs islamistes se tapent des mulets et les chèvres ! smiley

    Se poser déjà la question que vous posez sans s’attaquer aux mafias qui rackettent (comme sur les trottoirs de Paris 99-2002) cela pose déjà un problème de positionnement d’un métier millénaire et qui pour certaines est forcé

    La gauche avait perdu ce combat en laissant les réseaux mafieux s’installer en France tranquillement et nous avions vu le résultat en 2002

    Si les forces de l’ordre s’attaquaient véritablement aux réseaux mafieux et bien structurés ,la question ne se poserait même pas en des termes aussi générale et ils y auraient des indépendantes qui feraient leur métier et qui paieraient des cotisations

    Ce débat de société est une fois encore pourri par la minorité d’intégristes « intellectuels » qui prétendent faire la pluie et le beau temps en France

    http://www.tvargentine.com


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