lundi 31 janvier 2011 - par
Ne reculant devant rien, d'autres, non sans culot, ont même comparé l'affaire à la polémique Zemourienne sur la liberté d'expression. Défendre Nicolas Bedos reviendrait donc à défendre Eric Zemmour, dans la plus grande tradition des amalgames ignobles de ce dernier. Le genre qui font dire à un certain Guy, père de Nicolas, "je ne veux pas parler à ce type (ndlc : Eric Zemmour), la prochaine fois je le frappe”... un Guy bien timoré, le "je le frappe" se remplaçant avec bonheur et délectation par un "je le bute" voire par un plus impressionnant mais néanmoins réaliste "je lui explose sa gueule de p'tit merdeux".
Oui, le Eric, régurgitant sa rage née de deux échecs d'entrée à l'ENA (Bruno Mégret est bien polytechnicien !), fait partie de cette catégorie de médiocre personne n'ayant jamais fait grand chose de leurs dix doigts, sinon de vivre du travail des autres, en les critiquant, par la manière la plus humiliante et la plus injuste qui soit, dans l'unique but de garantir une médiatisation sans faille dans un PAF aseptisé. Un être qui aime à s'écouter parler, en somme. Aucun talent, aucune vérité, juste le plaisir de défoncer le portrait de l'invité devenu le temps d'une chronique, une victime consentante... puisque connaissant à l'avance la présence des deux lyncheurs professionnels.
Diantre ! Mais comment confondre ces deux usages de la liberté d'expression ? L'un use de tout son talent pour oser dire tout haut ce que la France pense tout bas. L'autre use de toute son ignominie pour rabâcher un fait, mais dans quel autre but, sinon pour manipuler la France d'en bas. L'un ose la caricature pour dénoncer une personnalité politique. L'autre impose un fait réel sorti du contexte pour caricaturer la société française. L'un provoque par l'amalgame pour dénoncer les policiers qui ne sont pas tous des hommes d'honneur. L'autre utilise l'amalgame pour justifier des idées malsaines. L'un use de la liberté d'expression qui incombe à sa profession. L'autre abuse de la liberté d'expression octroyée à sa profession. L'un distille dans ses sketches sa culture. L'autre tartine ses pamphlets verbaux par sa culture, telle la confiture. L'un donne envie de le réécouter malgré son probable courant politique. L'autre donne envie de vomir tout en se rappelant de ses relans politiques.
Profitions de cet article pour oser appeler un chat, un chat !
Oui, Sarkozy est un VRP de Dassault et d'Areva, cocaïné au mieux dans son comportement (ses tics, son verbiage, ses sueurs même dans des édifices religieux, ses oublis...) au pire dans la pratique.
Oui, Carla Bruni est une collectionneuse de VIP, de par son florilège de conquêtes, elle qui avoue aimer la polygamie. C'est son droit le plus légitime, c'est notre droit le plus légitime de nous moquer...celle-ci ne choisissant étrangement jamais des hommes RMIstes...
Oui, le serment que font les policiers ne les rendent pas parfaits encore moins irréprochables, eux-mêmes en conviennent.
Oui, la pauvreté est le terreau de la criminalité.
Oui, cette pauvreté se retrouve dans les minorités immigrées. Ce qui n'est pas une raison de les stigmatiser, simplement il faut combattre la pauvreté, la précarité, nées du chômage et d'un capitalisme dérégulé, aveugle et fou. Ce que ne sait pas faire, malgré les promesses, le National Sarkozism.
Et d'ici, nous attendons celui ou celle qui rappellera le mensonge éhonté de Nicolas Sarkozy quant au chômage en France... par la caricature la plus crue (Réveille-toi, veaux français !), lui qui se vantait de prédire une baisse du chômage dans les prochains mois de l'année 2010. Bilan : +3% pour le chômage toute catégorie confondue et +20% pour le chômage de longue durée. Comme si son souhait de zéro SDF n'avait pas suffit à nous inquiéter de ses compétences comme de sa santé mentale...
Osons l'avouer : histoire de comparer deux grandes crises, l'UMP demeure aussi incapable que le PS à juguler le chômage. Coluche disait "On a le droit de rire de tout mais pas avec n'importe qui..." ce à quoi on peut rajouter "et n'importe qui n'a pas le droit de rire de tout". Quand vous êtes député ou journaliste, vous avez un droit de réserve que n'a pas un chansonnier. Car lui, c'est son métier de provoquer. Fais nous rire Nicolas. Mais non, pas toi Sarkozy !
Bedos / Zemmour : Tout l’Art d’User ou d’Abuser de la Liberté d’Expression
« VRP cocaïné » 2 mots ont suffi à lancer la polémique. 2 mots qui, pris hors de leur contexte, pourraient s’adresser à n’importe quel people récemment médiatisé pour de stupéfiants motifs : Delarue, Beigbeder, Eric (sans Ramzy)... Mais la cible de l’humoriste Nicolas Bedos était tout autre : un certain Nicolas Sarkozy.
Sacrilège, Blasphème, Horreur, Malheur et Damnation ! Le fils de, véritable sosie de son père en plus jeune, étiqueté "bobo" de par son physique d'éphèbe désinvolte perpétuellement éméché, a osé tirer à vue dans son agenda de la semaine mythomane. Non content de mettre le faux-cul FOG dans l'embarras, dans la même intervention déjantée et acide, l'effronté tête à baffe au sourire trop large pour être honnête, s'est autorisé d'habiller le corps normalement respecté et respectueux de la Police en ces termes : "… concernant les policiers, dont certains, de nuit, racailles tombées du bon côté", ont "un QI de poulpe mort"
Ne reculant devant rien, d'autres, non sans culot, ont même comparé l'affaire à la polémique Zemourienne sur la liberté d'expression. Défendre Nicolas Bedos reviendrait donc à défendre Eric Zemmour, dans la plus grande tradition des amalgames ignobles de ce dernier. Le genre qui font dire à un certain Guy, père de Nicolas, "je ne veux pas parler à ce type (ndlc : Eric Zemmour), la prochaine fois je le frappe”... un Guy bien timoré, le "je le frappe" se remplaçant avec bonheur et délectation par un "je le bute" voire par un plus impressionnant mais néanmoins réaliste "je lui explose sa gueule de p'tit merdeux".
Oui, le Eric, régurgitant sa rage née de deux échecs d'entrée à l'ENA (Bruno Mégret est bien polytechnicien !), fait partie de cette catégorie de médiocre personne n'ayant jamais fait grand chose de leurs dix doigts, sinon de vivre du travail des autres, en les critiquant, par la manière la plus humiliante et la plus injuste qui soit, dans l'unique but de garantir une médiatisation sans faille dans un PAF aseptisé. Un être qui aime à s'écouter parler, en somme. Aucun talent, aucune vérité, juste le plaisir de défoncer le portrait de l'invité devenu le temps d'une chronique, une victime consentante... puisque connaissant à l'avance la présence des deux lyncheurs professionnels.
Diantre ! Mais comment confondre ces deux usages de la liberté d'expression ? L'un use de tout son talent pour oser dire tout haut ce que la France pense tout bas. L'autre use de toute son ignominie pour rabâcher un fait, mais dans quel autre but, sinon pour manipuler la France d'en bas. L'un ose la caricature pour dénoncer une personnalité politique. L'autre impose un fait réel sorti du contexte pour caricaturer la société française. L'un provoque par l'amalgame pour dénoncer les policiers qui ne sont pas tous des hommes d'honneur. L'autre utilise l'amalgame pour justifier des idées malsaines. L'un use de la liberté d'expression qui incombe à sa profession. L'autre abuse de la liberté d'expression octroyée à sa profession. L'un distille dans ses sketches sa culture. L'autre tartine ses pamphlets verbaux par sa culture, telle la confiture. L'un donne envie de le réécouter malgré son probable courant politique. L'autre donne envie de vomir tout en se rappelant de ses relans politiques.
Profitions de cet article pour oser appeler un chat, un chat !
Oui, Sarkozy est un VRP de Dassault et d'Areva, cocaïné au mieux dans son comportement (ses tics, son verbiage, ses sueurs même dans des édifices religieux, ses oublis...) au pire dans la pratique.
Oui, Carla Bruni est une collectionneuse de VIP, de par son florilège de conquêtes, elle qui avoue aimer la polygamie. C'est son droit le plus légitime, c'est notre droit le plus légitime de nous moquer...celle-ci ne choisissant étrangement jamais des hommes RMIstes...
Oui, le serment que font les policiers ne les rendent pas parfaits encore moins irréprochables, eux-mêmes en conviennent.
Oui, la pauvreté est le terreau de la criminalité.
Oui, cette pauvreté se retrouve dans les minorités immigrées. Ce qui n'est pas une raison de les stigmatiser, simplement il faut combattre la pauvreté, la précarité, nées du chômage et d'un capitalisme dérégulé, aveugle et fou. Ce que ne sait pas faire, malgré les promesses, le National Sarkozism.
Et d'ici, nous attendons celui ou celle qui rappellera le mensonge éhonté de Nicolas Sarkozy quant au chômage en France... par la caricature la plus crue (Réveille-toi, veaux français !), lui qui se vantait de prédire une baisse du chômage dans les prochains mois de l'année 2010. Bilan : +3% pour le chômage toute catégorie confondue et +20% pour le chômage de longue durée. Comme si son souhait de zéro SDF n'avait pas suffit à nous inquiéter de ses compétences comme de sa santé mentale...
Osons l'avouer : histoire de comparer deux grandes crises, l'UMP demeure aussi incapable que le PS à juguler le chômage. Coluche disait "On a le droit de rire de tout mais pas avec n'importe qui..." ce à quoi on peut rajouter "et n'importe qui n'a pas le droit de rire de tout". Quand vous êtes député ou journaliste, vous avez un droit de réserve que n'a pas un chansonnier. Car lui, c'est son métier de provoquer. Fais nous rire Nicolas. Mais non, pas toi Sarkozy !

Plus d'articles et de parodies sur Cpolitic.com