jeudi 5 janvier 2017 - par olivier cabanel

Ces femmes dans l’ombre

C’est parfois enfoncer une porte ouverte, mais il n’est peut-être pas inutile d’insister sur la mauvaise part qui est faite aux femmes dans nos sociétés et ceci depuis longtemps... le scandale des différences de salaires qui perdure, même avec un gouvernement qui se veut de gauche, en est l’une des preuves.

Mais ce n’est pas tout.

Robert Capa, ce grand photographe, est régulièrement et légitimement honoré, mais on pourrait s’interroger sur le silence de plomb qui concerne celle qui était à ses cotés, Gerda Taro, et hélas disparue bien trop tôt.

Portée par l’idée que photographier la guerre pourrait nous en éviter d’autres, elle fut écrasée par un char, lors de la guerre d’Espagne, et elle quitta ce triste monde à l’âge de 26 ans, après avoir réalisé des photos émouvantes, devenant ainsi la première femme journaliste tombée au champ d’honneur.

Ce que l’on sait moins, c’est que Capa lui doit pas mal de choses, à commencer par son nom, puisqu’elle débaptisé son nom d’origine « Endre Friedmamnn », pour celui que l’on connait aujourd’hui, tout en changeant aussi le sien pour s’inventer à tous les deux une origine un peu « américaine » puisqu’elle s’appelait en réalité Gerta Pohorylle.

Capa est devenu son amant, réduisant involontairement peut être la stature de la photographe à celle d’une amoureuse morte tragiquement.

Étrangement, Hemingway, qu’elle avait côtoyé lors de cette guerre d’Espagne, l’avait qualifié de « putain », alors qu’elle n'était simplement qu'une femme libre. lien

C’est en 1959 que François Maspero, édita sur cette héroïne, un livre au titre prémonitoire « l’ombre d’une photographe », or on a découvert récemment qu’une réalité bien différente se faisait jour. lien

Avant la publication de Maspero, un autre livre avait paru sur Gerda Taro, écrit par Suzana Fortes, elle aussi laissant la photographe dans l’ombre de Capa puisque le titre de son ouvrage était : « en attendant Robert Capa  ».

En 2006, Françoise Denoyelle fit traduire et publier le livre d’Imre Schaber (une photographe révolutionnaire dans la guerre d’Espagne - éditions du rocher) qui mis en lumière le talent et l’engagement de Gerda Tardo, mais cet ouvrage a souffert d’une médiatisation modeste.

On y apprenait qu’à ses débuts, aux cotés de Capa, lequel l’initia à la photographie, lui avec son Leica, elle avec son Rolleiflex, elle ne faisait que taper les légendes de ses photos, et lui servait en fin de compte d’agent.

Imre Schaber raconte en détail de quelle manière les photos de Gerda étaient publiées comme si Capa en était l’auteur, à tel point que celui-ci finalement s’était habitué à considérer comme siennes les photos de sa compagne.

C’est aussi en 2007 qu’une valise contenant une centaine de négatifs de Gerda a été retrouvée à Mexico, permettent de mettre en évidence l’importance de son travail, prouvant qu’elle avait réalisé beaucoup de photos attribuées auparavant à son compagnon.

Comme le dit avec lucidité Françoise Denoyelle dans un article présentant ce livre : « sa légende s’est forgée dans les pans d’un lyrisme militant où la tragédie individuelle se mêle au naufrage collectif. Figure mythique certes, mais dont le mystère a été entretenu au détriment de la reconnaissance du travail d’une femme libre ». lien

Et quid de Camille Claudel, toujours dans l’ombre d’Auguste Rodin, et dont la fin tragique ne devrait pas faire oublier l’immense talent qu’était le sien ?

Certes, depuis le film de Bruno Nuytten, (lien) suivi par celui de Bruno Dumont (Camille Claudel 1915) le public a réalisé à quel point le travail de Camille Claudel avait été essentiel, et pourtant si mal reconnu.

On a affirmé a tort que Rodin « lui avait tout appris », alors que la réalité était fort différente.

Comme l’écrit Raoul-Jean Moulin, dans les colonnes de « l’Humanité », « Camille à force de pétrir la glaise prend conscience très tôt de sa vocation de sculpteur et sa détermination est si grande qu’elle persuade sa famille de s’installer à Paris  ». lien

À 17 ans, elle étudie à l’académie Colarossi, puis elle loue un atelier rue Notre Dame des Champs ou le prix de Rome Alfred Boucher vient donner des leçons.

Quand Boucher part, c’est Rodin qui le remplace, et il découvre « cette superbe jeune fille dans l’éclat triomphal de la beauté et du génie, et dans l’ascendant souvent cruel qu’elle exerça », comme l’a écrit Paul Claudel.

Rodin est séduit et une lettre datée de 1883 atteste de l’amour qu’il eut pour elle : « je ne puis plus passer un jour sans te voir... je t’aime avec fureur... toi qui me donne des jouissances si élevées, si ardentes... à deux genoux devant ton beau corps que j’étreins ».

Un an après, ils se mettent en couple, et travaillent ensemble au point que Nicole Barbier, dans une introduction de catalogue écrira : «  on pourrait presque parler de sculpture à 4 mains »... Camille étant spécialisées dans les mains et les pieds et peut-être aussi les petites têtes.

Tout comme pour Gerda Taro, des œuvres de Camille Claudel furent attribuées à Auguste Rodin, si l’on en croit Raoul-Jean Moulin évoquant : « ces années là qui suscitèrent maintes polémiques d’attribution et certaines éditions malheureuses ou abusives à l’initiatives des fondeurs  ».

Son histoire d’amour avec le sculpteur tournera court, lorsqu’elle comprendra qu’il ne quittera jamais sa compagne de 30 ans, et elle rompra définitivement avec lui en 1898.

C’est d’ailleurs après sa rupture d’avec Rodin que Camille Claudel deviendra encore plus novatrice, s’ouvrant à d’autres influences de l’époque, notamment à ce qui a été appelé « l’Art nouveau ».

Puis viendront des temps difficiles, son angoisse de la persécution empire, et à la mort de son père, sa famille ne voulant plus assumer de responsabilité la fera interner... et elle finira ses jours dans l’asile de Montdevergues, près de Villeneuve-les-Avignon. lien

Mais Camille Claudel et Gerda Taro ne sont hélas pas des exemples isolés de ces femmes d’exception méconnues ou occultées...

Qui connait la paléontologue Mary Anning, qui a pourtant découvert les premiers squelettes complets de ptérodactyles (lien)... ou Alice Hamilton, chercheuse en maladies professionnelles, laquelle a mis en évidence les effets sur la santé des travailleurs du plomb, du mercure... ? lien

Et quid de la physicienne Lise Meitner à l’origine d’une étude qui amènera la découverte de la fission nucléaire, faisant d’elle finalement la « mère » de la bombe atomique, pour laquelle c’est Otto Hahn qui reçu un prix Nobel de chimie ? lien

Quand à la sismologue Inge Lehmann, elle a mis en évidence le noyau interne de la terre et qui déclarait « vous n’imaginez pas le nombre d’hommes incompétents avec qui j’ai dû batailler toute ma vie... en vain ». lien

Évoquons le prix Nobel reçu par Hans Spemann pour la découverte de l’effet organisateur dans le développement des embryons, alors que sa découverte est basée sur l’étude de son étudiante, Hilde Mangold...(lien) Ou le travail d’Elsie Widdowson qui a jeté les bases de la diététique et qui est même à l’origine du concept de l’alimentation saine. lien

Qui connait Virginia Apgar dont le travail a permis d’évaluer l’état d’un nourrisson aux premières minutes de sa vie afin d’envisager le besoin éventuel d’une intervention médicale immédiate ? (lien) Ou Stéphanie Kwolek, cette chimiste à l’origine de l’invention du Kevlar et qui nous a quitté il y a 2 ans (lien)... ou encore Ann McLaren, cette embryologue à l’origine des « bébés-éprouvettes »...lien

On pourrait aussi évoquer les femmes oubliées par les historiens, probablement parce que ce sont des hommes qui, la plupart du temps, écrivent l’histoire... fort heureusement il existe aussi des historiennes qui tentent de rétablir la réalité historique, comme Michelle Perrot, qui dans son livre « mélancolie ouvrière  » (Grasset éditeur), met en scène Lucie Baud, cette militante féministe qui prit la tête des grèves, consacrant sa vie à faire entendre les « sans voix », et qui finit sa vie dans l’anonymat le plus complet. lien

C’est l’occasion de découvrir un Tumblr « Invisibilisées » qui se consacre à rendre justice aux figures féminines oubliées de l’histoire.

On y trouve une femme pirate des mers de chine, Ching Shih, mais aussi Suzan Brownell Anthony, condamnée à la prison pour avoir tenté de voter, la poétesse Jacqueline Pascal, sœur de Blaise du même nom, et même le « Robinson Crusoé » féminin qui s’appelait Juana Maria. lien

Que celles que j’ai probablement oubliées me pardonnent, espérant que 2017 soit l’année de la réparation de toutes ces injustices, de tous ces oublis volontaires ou pas.

Comme dit mon vieil ami africain : « C’est la femme qui fait l’homme  ».

L’image illustrant l’article vient de refugedemesmots

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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26 réactions


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 5 janvier 2017 09:47

    « C’est la femme qui fait l’homme  »
    Bonjour Maman ^^


  • gaijin gaijin 5 janvier 2017 10:08

    salut olivier
    une question a ce sujet :
    la femme a t’elle vocation a être un homme comme les autres ?

    il y a en effet peu de femmes reconnues mais si elles cherchent a l’être par leurs compétences c’est peine perdue, les hommes reconnus l’ étant rarement a cause de leur compétences mais a cause de leur plus grande capacité a agiter la branche que les autres .........pourquoi les femmes devraient elles forcément être si connes que de considérer comme utile de jouer a qui pisse le plus loin ?


  • Gabriel Gabriel 5 janvier 2017 10:20

    Bonjour Olivier,

    Vous semblez ignorer que l’histoire est écrite par les hommes...

    • Victor 5 janvier 2017 10:53

      @Gabriel
       
      Chez les musulmans oui ...
       
      Elizabeth d’Angleterre
      La reine des Pictes dont je me rappelle plus le nom
      Catherine de Russie
      Agrippine la jeune
      Marie de Médicis
      Ipsteshout, Cléopatre
      ....
       
      « Le rapport homme - femme marque l’évolution de l’homme générique, chez le musulman il signe le crétinisme de sa société au temps immobile cher au Capital négrier »
       
      Karl Marx aurait pu dire
       


    • olivier cabanel olivier cabanel 5 janvier 2017 11:12

      @Gabriel
      c’est justement ce que j’ai écris dans l’article...

      je cite :
      "On pourrait aussi évoquer les femmes oubliées par les historiens, probablement parce que ce sont des hommes qui, la plupart du temps,  écrivent l’histoire"...

    • Gabriel Gabriel 5 janvier 2017 11:13

      @Victor
      Les livres d’histoires, ceux des religions et très majoritairement ceux des philosophies mais, je vous le concède, ceux de la mode et de la cuisine y font largement exception...




    • LE CHAT LE CHAT 5 janvier 2017 11:34

      @Victor

      je pense que tu parles de la reine Boadicée à la tête de la révolte des bretons qui a mené la guerre aux légions romaines au 1er siècle après JC


    • Victor 5 janvier 2017 11:48

      @Gabriel
      De plus si la société organique antique différencie les rôles femmes/hommes, Foustel de Coulanges (la société antique) explique que le rôle « de la porteuse de lignée » (la lignée était tout dans l’Antiquité), ce rôle sacré des femmes a même totalement transformé l’organisation sociale, par le sytème d’héritage des femmes « enfants uniques ».
      Au final dans certaines cités grecques seules les femmes avaient le pognon au bout de qq générations !

       
      Et Marx explique que l’égalité formelle homme-femme servit à remplir les divisions de réserves du Capital (maintenant c’est la traite négrière à La Baudruche)
       
      Exemple de Latsch : Les cigarettiers poussant la torch of freedom (le neveu de Freud fit le marketing)


  • zygzornifle zygzornifle 5 janvier 2017 11:00
    Ces femmes dans l’ombre.... j’en croise de plus en plus à Nice, 2 pas derrière leur mari avec une bâche sur le corps .....

  • zygzornifle zygzornifle 5 janvier 2017 11:02

    en tout cas la Ségo elle n’est pas dans l’ombre celle la .....


  • ZenZoe ZenZoe 5 janvier 2017 11:55

    Bonjour Olivier,
    C’est dans la vie de tous les jours en entreprise aujourd’hui qu’on constate les différences. Les métiers « traditionnellement » féminins sont peu valorisés et mal payés (secrétaires, infirmères). Les métiers « traditionnellement » masculins, lorsqu’ils sont de plus en plus exercés par les femmes, perdent de leur aura (enseignants). Inversement, dès qu’une activité « féminine » est exercée par un homme, elle devient prestigieuse (couturier, chef cuisinier).
    Dans une entreprise, le directeur adjoint (homme) aura un statut cadre et un salaire confortable. Dans une autre, l’assistante de direction (femme) avec strictement les mêmes responsabilités ne sera pas cadre ni aussi bien payée. Ces injustices, j’en ai été le témoin. Dans une entreprise où je travaillais, les ingénieurs hommes étaient systématiquement embauchés en tant que cadre, ce qui n’était pas le cas de leurs homologues femmes.
    Peut-être aussi les femmes ne râlent-elles pas assez ? Ou sont moins ambitieuses ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 5 janvier 2017 13:16

      @ZenZoe
      merci de ton témoignage,

      et très bonne journée aussi.

    • François Vesin François Vesin 5 janvier 2017 19:23

      @olivier cabanel
      J’ai l’impression qu’une bande de gros couillus adipeux

      est à vos trousses : que leur avez-vous donc fait - sauf
      à rappeler des vérités incontestables - qui puisse justifier
      pareil empilement de niaiseries de leur part ? 

  • velosolex velosolex 5 janvier 2017 12:01

    Capa a rencontré sa maman, qui lui appris la photo, l’a mouché, lui a même donné un nouveau nom, avant de s’effacer. Une histoire éternelle. Les femmes sont je pense moins attirées par le pouvoir que les hommes, du moins une certaine forme de pouvoir. Et la société a bien sûr entériné depuis la nuit des temps le postulat du coup d’état conjugal : « T’en veux une ? »

     Il n’y a pas d’issue. Cela est au delà des hommes et des femmes, mais des valeurs primitives représentées par chaque sexe, et qui n’ont guère évolué. On demande aux femmes de ressembler aux hommes. Voilà la supercherie. 
    Ce qui fait que même les femmes qui sont « couillues », métaphore révélatrice, ont du mal à s’imposer. Bien sûr on trouve des exceptions notables, des miracles, dont l’existence miraculeuse de « Jeanne d’arc », adolescente lumineuse et douée d’une foi que rien n’arrête, fait exception, dans une société si machiste, que le mot n’existait même pas.
    On entend beaucoup certains et certaines regretter que les femmes ne soient pas plus représentées dans les instantes dirigeantes. Je ne voudrais pas faire de jugement trop abrupt sur mes consœurs, mais je me demande si cela les intéresse vraiment, cette sorte de ménagment tenant du rôle de dompteur dans un cirque. Est ce que cela les intéresse de se battre comme des hommes, de renier leur nature (un gros mot pour certains je sais, dans ce faux semblant de la théorie du genre). Tout est là, les valeurs restent obstinément agressives, dominantes, héritées d’un monde de grands prédateurs se tapant sur la tête, hier avec des massues, aujourd’hui avec des valises électroniques. 
    J’aspire vraiment à un monde féminin, du moins avant tout à la représentation de ces valeurs, soi dit du « care » et de l’écoute. Si celui se développe, soyez sûr que plus de femmes seraient intéressées par le pouvoir. par la direction et le partage de décision.


  • soi même 5 janvier 2017 14:24

    Olivier et si tu nous parlerai un peut de ta moité qui te supporte tous les jours ?

      smiley 


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 janvier 2017 17:04

    @olivier cabanel 


    « C’est parfois enfoncer une porte ouverte, mais il n’est peut-être pas inutile d’insister sur la mauvaise part qui est faite aux femmes dans nos sociétés et ceci depuis longtemps... le scandale des différences de salaires qui perdure, même avec un gouvernement qui se veut de gauche, en est l’une des preuves. »

    Voilà en effet ce qu’il faut dénoncer ! Mais inutile de préciser le rôle des deux hémisphères de « l’intelligence française » « Gauche » ou « Droite » qui ont tout enlevé à la femme ! J’ai déjà dit que dans aucun des pays africains, la loi « A travail égal, salaire égal » n’est bafouée comme c’est le cas pour la France qui critique l’ensemble de la planète mais n’applique pas à elle-même ce qu’elle préconise aux autres !

    Comme disait mon vieil ami européen : 
    « La femme c’est l’avenir de l’homme ». 

    • olivier cabanel olivier cabanel 5 janvier 2017 18:54

      @Mohammed MADJOUR
      hélas, votre affirmation me parait bien optimiste. (quand vous affirmez :« dans aucun pays africain la loi a travail égal, salaire égal, n’est bafouée »)

      si j’en crois cette étude précise.

  • Eschyle 49 Eschyle 49 5 janvier 2017 18:40

    Jeudi 5 janvier 2017 . Article passionnant et érudit . Vous n’avez pas évoqué les femmes compositrices de musique , mais il y faudrait un article . J’évoquerai juste trois noms : Ada LOVELACE , fille de George BYRON , qui é écrit le premier programme informatique ; Clémence ROYER , autodidacte , qui a inventé la physique quantique ; et Johanna Weber , qui a inventé l’aile de l’avion Concorde : 

     


    • olivier cabanel olivier cabanel 5 janvier 2017 18:57

      @Eschyle 49
      merci

      comme je l’ai écris, il était probable que j’en avais oublié beaucoup de ces « femmes dans l’ombre »
      merci d’avoir allongé la liste.
       smiley

    • kalachnikov lermontov 5 janvier 2017 21:02

      La petite fille aussi, Linda Lovelace, qui a inventé la gorge profonde.

      (je n’ai pas pu m’empêcher).


  • Sergio Sergio57 5 janvier 2017 20:20

    Et puis d’ajouter

    Le Cœur des Femmes

    On oublie le Cœur des Femmes,

    En ce monde de douleurs,

    Nous ignorons leurs drames

    Pour échapper à nos peurs.

    On oublie le Cœur des Femmes,

    Avec notre souci d’aimer,

    Notre existence est en panne,

    L’on passe souvent à coté.

    On oublie le Cœur des Femmes,

    De nos passions fécondées

    Chimères de leurs âmes,

    Notre amour en est soldé.

     et

    On oublie le Cœur des Femmes,

    Alors on se rassure,

    Dans nos regards que l’on trame

    Notre force n’est pas si pure


  • Victor 5 janvier 2017 20:53

    LE SECRET DU SCHTROUMPF CRASSANEL
     
    Le vieux schtroumpf ver(t) (dégueux) Crassanel est issu de l’utérus gpa de la Schtroumfette (verte) et du sperme de Gargamel
    , sur les conseils du valet Cohn le tripoté.
     
    Contrairement au schtroumpf bleu marine le schtroumpf ver est crétin et se fait tripoté tte la journée par les petites schtroumpfettes noires des schtroumpfs noirs colons qui glands remplacent les vers et les bleus...(les schtroumpfs noirs ont plein de petites schtroimpfettes car ils pondent beaucoup, contrairement aux autres schtroumpfs)
     
     
    « En payant son tribu à la nature, la jouissance renonce à ce qui serait possible, comme la pitié renonce à transformer un tout. Tous deux contiennent donc un élément de résignation »
     
    La dialectique de la raison Adorno-Horkheimer


  • franc 8 janvier 2017 16:32
    un certain poète a dit que « la femme est l’avenir de l’homme »-------------------ce ne peut être qu’une lopette qui puisse dire ce genre de connerie .

    En réalité et en vérité c’est le contraire qui est vrai , c’est l’homme qui est l’avenir d ela femme.

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