jeudi 21 août 2014 - par Nithy91

Comment garder votre emploi ?

Les employés habiles sont en règle générale très appréciés. Mais quelles sont les aptitudes et les qualités que les employeurs attendent de leur personnel ? George, directeur des ressources humaines dans une entreprise qui emploie 700 personnes, a expliqué : « Ce que nous recherchons chez un employé, c’est sa capacité à communiquer et à travailler en bons termes avec les autres. » Si vous êtes attentif à ce que vous disent votre employeur et vos collègues, vous vous épargnerez sans doute des malentendus et des erreurs stupides.

Maintenant, quand vous vous exprimez, la manière dont vous vous y prenez est tout aussi importante. Si vous parlez clairement et suffisamment fort, vous serez certainement mieux compris et vos interlocuteurs prêteront davantage attention à ce que vous dites. Brian, le consultant en placement, fait cette remarque : « Vous seriez étonné de savoir combien de personnes perdent leur travail non parce qu’elles manquent de compétences techniques, mais parce qu’elles ne savent pas communiquer avec les autres. »

Soyez coopératif

   Au vu du temps que vous passez avec vos collègues de travail, vous finissez certainement par bien les connaitre. La tentation peut donc être forte de propager des commérages à leur sujet en glosant sur les erreurs qu’ils ont commises ou sur leurs petits travers. Il faut toutefois nous efforcer de nous occuper de nos propres affaires. En suivant ce conseil, vous éviterez de passer pour « quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui ». De plus vous vous épargnerez des pertes de temps et des tensions inutiles avec vos collègues.

   Lorsqu’on vous demande d’accomplir une certaine tâche, souvenez-vous de ce sage conseil : « Si quelqu’un qui commande te réquisitionne pour un mille, fais deux milles avec lui ». Ce principe trouve ici aussi une application dans le domaine du travail. Si vous acquérez la réputation d’être un travailleur assidu, prêt à consentir parfois un effort supplémentaire, vous accroissez vos chances de conserver votre emploi. Naturellement il y a des limites à ce qu’un employeur est en droit d’exiger de vous. L’on ne peut pas permettre aux gens qui ont autorité sur nous d’empiéter sur les domaines les plus importants de notre vie.

   Soyez honnêtes

   Une enquête menée auprès de plus de 1 400 entreprises a révélé que, pour la majorité des employeurs, « les qualités qui font la meilleure impression chez les candidats à un poste sont l’honnêteté et la loyauté ». Il est notoire que l’honnêteté ne se réduit pas à ne pas voler d’argent ou de fournitures à son employeur. Cela implique aussi de ne pas voler le temps réservé au travail. Selon les résultats d’une étude effectuée par une agence pour l’emploi, le temps de travail volé à l’employeur représentait en moyenne 4 heures et 15 minutes par employé et par semaine. Les employés indélicats parviennent à ce chiffre en arrivant régulièrement en retard, en quittant leur poste plus tôt, en discutant avec les collègues durant les heures de travail.

   Si vous avez la réputation de bien travailler, même sans surveillance, vous êtes un employé en qui on peut compter.

   Ayez des attentes réalistes

   Au fil du temps, notre époque sera critique et difficile à supporter, l’instabilité et les bouleversements politiques et sociaux qui en découleraient, tout cela induirait inévitablement une situation économique incertaine. Cela signifie que même si vous appliquez les suggestions du présent article, rien ne garantit que vous ne perdrez pas un jour votre emploi.

   Ceci dit, la mise en pratique des principes de cet articles peut vous aider à affronter l’anxiété que suscite le chômage.

   Comme des millions de personnes dans le monde qui se sont retrouvées au chômage, Gilles a constaté la véracité et voici ses propos : « Je suis très content du travail que j’ai en ce moment. Mais je sais par expérience que les choses changent. Il n’empêche qu’en appliquant certaines règles, j’ai appris à refréner mon anxiété quand je suis sans emploi et à me satisfaire davantage du travail que je trouve. »



22 réactions


  • claude-michel claude-michel 21 août 2014 16:55

    heu...si la société délocalise en Ethiopie avec un salaire de 50 euros par mois...qu’elle sera votre attitude envers votre patron...

    1) vous lui foutez un pain...
    2) vous volez un maximum de trucs..
    3) vous partez dans ce pays car vous êtes un veau incapable de dire non..

  • Nicolas_M bibou1324 21 août 2014 17:21

    Garder un emploi ? En n’étant pas du tout coopératif, en faisant des tours vicelards à tour de bras, et demandant des augmentations de 100% chaque année, ... ça marche aussi. Car vous êtes en France, et aucun patron n’a le droit de vous virer pour ces raisons.


    Bien entendu, pendant votre période d’essai, faut jouer le lèche c*l à fond, mais ensuite, c’est se faire virer l’exploit, pas garder son emploi.

    Sauf fermeture d’entreprise ou délocalisation, bien entendu. Mais dans ce cas là, être honnête ou non ne changera rien. Autant se tirer avec la caisse (sans se faire prendre, c’est mieux).

  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 21 août 2014 18:04

    C’est bizarre cette obsession d’avoir un emploi salarié...

    Et devenir travailleur indépendant, c’est si horrible que ça d’y songer ?


  • anomail 21 août 2014 18:54

    Ah, comment devenir un bon petit soldat pour garder son emploi...

    Et surtout ne pas se poser trop de questions sur l’odre établi : Si vous n’êtes pas content y’en a dix comme vous qui attendent derrière la porte.

    Je préfère cette version : dans les rapports sociaux, l’union fait la force et il y a des moyens bien plus efficaces pour garder son emploi que d’être un bon petit soldat corvéable à merci.

    Inculture 5 : Le travail (Franck Lepage et Gaël Tanguy)
    https://www.youtube.com/watch?v=cqIcOaKAX4k


  • soi même 21 août 2014 21:09

    Il fut un temps, j’ai courbé l"échine et chaque jours on ne disait que j’étais nul et si je n’étais pas content je pouvais changer de boulot.

    Cela a duré 5 ans, jusqu’au jour où j’ai eu droit à un licenciement économique.

     Et bien il y a pas de réglé d’or pour gardé son emploi, là chez choisi le profil bas et bien maintenant quand j’ai un emploi, je donne toute de suite des repères, sa passe où sa casse en tous cas, un boulot et comme la pensé , ce qui est pensé clairement, s’énonce clairement, et bien c’est pareil en entreprise.

    Si les emploies se disputent, c’est que l’encadrement le veux, donc j’ai tous à gagné de chercher ailleurs, de toute façon j’ai arrêter de jouer à être un citron pressé !


  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 21 août 2014 22:53

    Ben zut alors !

    Je voulais coopérer avec personne, être malhonnête et avoir des attentes totalement irréaliste genre travailler 10 heures par semaines et voir mon salaire multiplié par 10 !

    Alors d’après vous, c’est pas une bonne idée ?

    Ben heureusement que j’ai lu ton article ! J’aurais jamais pensé que c’était pas une bonne idée !

     smiley


    • Gemini Gemini 22 août 2014 00:12

      Certains le font pourtant, et ça fonctionne. Bon, certes, le temps de travail est peut être encore un peu élevé, mais le salaire, lui, ne fait pas x10, mais plutôt x400.

      D’autres ont trouvé un filon encore meilleur : ne pas travailler, et faire travailler les autres en les ponctionnant allègrement.

      Ces gens sont en plus souvent malhonnêtes, ont des attentes irréalistes (15% de retour sur investissement minimum par exemple).

      Et, contrairement à ce que votre ironie indique, c’est une excellente idée pour eux et ça leur réussi bien. Il y a juste quelques petites conditions d’entrée : faire partie du cénacle, ou naître avec quelques billets dans la couche.


  • Gemini Gemini 22 août 2014 00:09

    Finalement, ce message résume bien le monde du travail actuel : être un gentil chien chien à son maître et enrichir au maximum son patron sans pour autant avoir l’outrecuidance de demander plus qu’une aumône est ce qui permet de réussir et de limiter les risques de perdre son emploi.

    Cela pose la question de la légitimité du marché du travail, s’il peut imposer de telles conditions à ses marchandises (nous, les salariés donc…) …


  • Herby 22 août 2014 05:10

    Comme si le travail n’était pas une forme moderne et sournoise d’esclavagisme, une soumission obligatoire pour simplement survivre et exister au sein d’une société !
    Le rapport employeur/employé est la négation du permier article de la déclaration des droits de l’homme. Pour rappel : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. ». Mais cette liberté et cette égalité doivent s’effacer 8h/jour, 40h/semaine si ’lon veut pouvoir vivre « normalement ».
    Dans une société saine, le rapport employeur/employé devrait être d’abord et avant tout une collaboration. Monsieur X a un projet qu’il ne peut pas réaliser tout seul. A lui de convaincre des tiers de s’associer à son projet pour le mener à bien.
    Or aujourd’hui, le rapport employeur/employé est entièrement axé sur l’argent, sur la possibilité que possède une minorité de profiter des résultats du travail d’une majorité. Car il est particulièrement injuste que le fait de posséder plus d’argent qu’un autre donne le droit de disposer de sa force de travail.


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 22 août 2014 07:00

    Fais le beau ! Au pied ! Panier ! Attaque !


    • hunter hunter 22 août 2014 10:52

      Et donne la patte, donne la patte !

      Merde Pépé, vous oubliez les fondamentaux !!!

       smiley

      Adishatz

      H/


  • Enabomber Enabomber 22 août 2014 07:43

    Les conseils d’une coach en docilité.


  • zygzornifle zygzornifle 22 août 2014 08:53

    dans notre société garder son emploi peut faire mal au cul ou à la gorge , ça dépend de son sexe......


  • Inquiet 22 août 2014 10:40

    L’auteur n’a pas fait un article pour « comment se sentir bien au travail », « comment mettre toutes ses chances d’avoir un travail », « comment évoluer dans son travail », mais de manière bien cynique, celle qui vous font vous remettre à votre place « comment CONSERVER son travail ».


    Autrement dit, l’auteur avoue à demi-mots que ceux qui n’ont pas de travail n’ont pas à espérer en avoir et que ce dossier est déjà traité et entériné.

    Comme beaucoup d’auteurs « pragmatiques » il n’est plus question de parler de choses impossibles à exiger de nos maîtres, on ne peut que raisonner sur le « raisonnable », l’acceptable psychologiquement de la part des oligarques financiers.

    C’est même pire, on ne va pas les déranger pour cela, l’affaire étant entendue, le seul public à « éduquer » étant les salariés qui ont encore un emploi, le temps qu’on trouve comment remplacer les emplois de services encore un peu épargnés par l’automatisation par de vrais robots (même les emplois de ménage peuvent être menacés aujourd’hui).


  • hunter hunter 22 août 2014 10:59

    Salut à tous,

    Les articles de Nathalie sont systèmatiquement votés en négatifs, c’est quoi ce « nitty bashing »

    En fin de compte, ce qu’elle décrit ici n’est pas faux ;ayant fait 20 ans de grosse multinationale US, oui, faut se coucher, sucer des bites (les jolies femmes pas farouches progressent très vite), fermer sa gueule, surtout ne pas réfléchir, bref avaler la pilule !

    Comme l’ont dit d’autres camarades plus haut, le salariat n’est rien de plus qu’une dérivée de l’esclavage, inventée par les puissants, car en fin de compte ça leur revient moins cher de payer des salaires de merde, que d’avoir de vrais esclaves comme il ya 2000 ans, et payer pour leur bouffe, leur logement, leurs soins, etc, etc......

    Je vous le disais deans votre dernier article sur l’industrie porno, Nathalie, tout le système est pourri, tout le système dans son intégralité de fonctionnement !

    Adishatz

    H/


    • hunter hunter 22 août 2014 11:40

      K242,

      Oui ça va pas trop mal, merci. Faut dire que j’étais délégué syndical d’un grand syndicat traître français (je ne me fais pas d’illusion sur leurs dirigeants surtout), donc j’étais convié à toutes les réunions, et comme je suis bilingue, je pouvais « casser » les têtes pensantes US et british (toutes les multinationales US ont une grosse tête de pont en UK, car il pense que les british sont plus « prôches » de nous....MDR ), en live et en globish dans le texte, et rectifier les traductions faîtes par la direction française, à l’intention des autres élus monolingues !

      Je les ai fait chier un max, rapport sur rapport (dans les deux langues), et j’étais soutenu par la médecine du travail (un vieux toubib en fin de carrière qui n’avait pas peur de monter au créneau), et l’inspection du travail (un jeune inspecteur brillant, connaissant son code sur le bout des doigts) !

      Bref, je me suis bien marré, et surtout j’ai aidé des employés dont certains étaient harcelés (j’ai lu des dossiers médicaux où des pontes d’hopitaux faisaient des lettres très fortes et s’engageaient, tentatives de suicide et compagnie, dont un malheureusement a abouti), mais d’un aure côté, ma santé s’est dégradée quand même, surtout au niveau du sommeil et des maux de tête, même si ceux ci sont très implantés génétiquement dans la famille.

      Mais sinon je ne me plains pas, il y a bien plus malheureux que moi, et quand je vois le soleil se lever le matin sur ma campagne, quand j’entends les oiseaux chanter, quand je vois les chauve-souris voler le soir au dessus de ma terrasse en fumant un cigarillo, ça me rempli le coeur de joie : j’ai pas beaucoup de moyens dorénavant, après avoir eu un gros salaire pendant des années, mais j’ai appris à me satisfaire de ce qui est essentiel :une santé correcte, des amis, et un environnement pas encore trop bousillé, et qui est dorénavant mon dernier sujet de lutte et de combat, et qui le restera jusqu’à ce qu’ils aient ma peau...ou que j’ai la leur !

       smiley

      Adishatz

      H/


    • lloreen 10 septembre 2014 11:01

      « toutes les multinationales US ont une grosse tête de pont en UK ».

      En fait, c ’est inversement proportionnel.
      Les multinationales américaines sont les excroissances à l’ international de l’ Empire colonial british qui a pris son essor à partir de la Compagnie des Indes et a fait fortune en partie avec le trafic de l’ opium.Les grandes fortunes actuelles en sont les descendants directs et elles ont diversifié leur commerce...


  • juluch juluch 22 août 2014 12:06

    Tous ça est bien joli, mais la réalité est toute autre.


    Ces genres de conseils, les DRH et employeurs devraient se les appliquer aussi.

    Conserver son travail est plus dur qu’on le croit.

    Particulièrement quand on est CDD dans une grosse entreprise.

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