vendredi 3 août 2012 - par Gaëtan Pelletier

Comment ne pas penser par « eux-mêmes »

Louis XIV… IMAGE : Je me suis trompé d’image, on dirait. On nomme cela un copier-coller.

L’état c’est moi ( Louis 14 )

Cette phrase aurait été prononcée par Louis XIV devant le Parlement de Paris, qui avait pour missions d’entériner les décisions royales.

En 1654, Louis XIV est sacré roi à Reims, mais c’est en réalité Mazarin qui exerce le pouvoir dans le royaume. Sur son conseil, et pour pouvoir continuer à faire la guerre à l’Espagne, Louis XIV signe différents édits destinés à faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État. Les magistrats du Parlement de Paris enregistrent ces édits le 20 mars 1655, mais certains d’entre eux vont rapidement contester leur légalité.

Pour éviter une nouvelle fronde, Louis XIV se rend le 13 avril 1655 devant le Parlement, en habit de chasse. Le président du Parlement lui parlant alors de l’intérêt de l’État dans cette affaire, le jeune Louis XIV se serait écrié : “l’État, c’est moi !”.

L’humain est la matière première des salauds

Le frigo est ouvert… 24 heures par jour. On peut l’ouvrir et se déboucher une petite bière de philosophie, une tranche de jambon de Goldman Sachs, ou autres grignotine séchée empestant le Goebbels finement présentée.

L’Homme n’a pas inventé le mensonge, mais il a payé bien des gratte-papiers pour vous convaincre que vous étiez cultivé. On vous fait bouffer de la roche. Car on ne vous apprend pas à douter de ce qu’on vous a appris. On vous le fige, on vous le caille, et on vous écaille…

Oublier vraiment est aussi important que de se souvenir.

Et toute la crasse occidentale, que l’on nomme « éducation »,  se livre à ce mercantilisme trafic qui fait pousser des yeux de poisson à bien des « penseurs » qui murent leurs maisons de diplômes. Il y en a à qui ça sert, d’autre à qui ça serre…

La seule manière d’avoir un peu de connaissances- surtout de bon sens – est par le moyen de ce que je nomme la « maison circulante ».

La Feng-Shui de l’âme 

C’est un principe de base du vivant : nulle connaissance n’est figée et aucun concept – même ceux en apparence saugrenus doivent stagner ou être mis de côté. Tout doit circuler.

Ce que vous avalez doit être rejeté…

Comme lorsque que vous mangez…

Il n’y a pas de « moutons », il n’y a que des empoisonnés hypnotisés. Des asphyxiés…

Si vous ne vous prenez pas « en main », vous faites la culture de la chierie et vous risquez de vous y noyer. Vous vous nourrissez d’excréments, et vous êtes satisfaits, contents. Ce festin social auquel vous êtes invité est un piège.

Il y a de la couleur ajoutée.

Entrée et sortie 

Le doute est la porte d’une autre porte.

Des idées qui ne circulent pas, sont des idées mortes. Il faut donc avaler le repas par la porte d’en avant et rejeter ce qui vous apparaît dépassé ou instantané par la porte d’en arrière.

Stagner… Étant donné que nous aspirons tous à la paix et à une certaine quiétude, nous confondons la Vie, la profonde, à cet mort cultivée inconsciemment.

Éviter l’instantané. Ce sont des messages enregistrés depuis des millénaires qui s’usent plus vite qu’une qu’un couteau scotché à une meule de pierre.

La première erreur du débutant est de rejeter une idée ou un concept par le seul argument suivant : « c’est impossible ».

En fait, tout est possible. C’est que vous rejetez ce qui ne s’inscrit pas dans votre « somme de connaissances », il vous faut simplement attendre qu’une ouverture se fasse pour progresser.

La musique a ses silences, les savoirs également…

Aérer. C’est la base…

L’école Wal-Mart

Sous des apparences de savoirs, toute la structure actuelle des écoles des pays « développés » n’est qu’une calamiteuse arnaque pour la production en série de citoyens au services des États, eux-mêmes au service des adipeux conglomérats d’affaires, au service des banques et des guerres qualifiées de nécessaires.

Défaire sa maison pour en construire une autre.

On a détruit l’Irak pour les profits de la reconstruction… Pour aller pêcher des puits de pétrole.

Les chiens ont des médailles.

Les soldats également.

Comme des truites attirées par le leurre qui tournoie dans l’eau, cuillère argentée, tirant le poisson vers sa proie truquée.

Bienvenue les morues ! Et les sardines bien cordées en boîtes, sont alléchantes. De fait, en l’ouvrant, on a l’impression de voir les corps des soldats inconnus.

L’école, c’est l’eau qui alimente la rivière des États-couleuvres : nazisme camouflé. Une foultitude de snipers économiques et leurs polices à lunettes noires.

Affamé d’orgueil, vous risquez de perdre votre vie réelle au profit de dériveurs de rivières qui allument les villes en fabricant de l’électricité.

Plus c’est illuminé, plus vous êtes fasciné. Vous ne voyez plus rien…

Vous êtes un produit et un vendeur en même temps.

Ce qui fait de vous l’employé du MOI.

Le mec Do… La première note de la gamme.

Illusion et indigence de la mélodie que nous devrions être.

Vous êtes le souteneur d’un monde à la dérive défendant des causes que vous gagnez tout en vous perdant.

L’école est maintenant un business : on vend des diplômes. Et les écoles luttent entre elles. Organisées en petites industries.

Le seul diplôme qui vous restera sera comme la marque des cochons qu’on abat : intellectuel.

Ce mot glué à « intelligence »… Qui pourtant n’a rien à voir avec celui-ci.

Naïf vous êtes.

Poisson poissé.

Les portails organiques de Wall Street viennent de vous piéger. Avec des formules bien simples :

- Combattre le mal

- Défendre sa nation

- Défendre la liberté

- Apporter « quelque chose » au pays

- Etc.

Le réel motif est chez Goldman Sachs et dans les paradis fiscaux…

La démocratie n’a jamais réellement existé.

En fait, toute l’Histoire de l’humanité – ou presque – est un copier-collé déguisée de magiciens à qui nous avons donné notre chapeau en échange de nos cerveaux.

On est lapins…

Hourra !

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Un produit de la Maison Uni-forme.

Le drapeau est fabriqué par des enfants au Bangladesh… Comme le T-Shirt que vous portez :  I am free.

Vous êtes “novlangués”…

Gaëtan Pelletier

Juin 2012



2 réactions


  • 1 2 + 1 2 + 3 août 2012 16:17

    @ l’auteur,

     Merci. Excellent, à nouveau.
     Belle prose , imaginative et très explicite...
    Vous perpétuez de fort plaisante façon la superbe phrase d’Albert Londres, figurant sur votre profil, et dont ferait bien de s’inspirer la quasi totalité de nos merdias, médias pardon.
    La photo est top. Puis-je suggérer une photo de César (du ridicule) pour un copié-collé de notre président représentant en fromage actuel ?


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