jeudi 9 mars 2006 - par ÇaDérange

Commerce et artisanat : après le maçon italien et l’épicier arabe, le bougnat chinois.

Le paysage du petit commerce dans nos quartiers et de nos centres villes s’est considérablement modifié au fil du temps. Il subit une autre vague de modifications avec le départ des papy-boomers.

L’épicier, après avoir disparu pendant quelques années sous les coups de boutoir de la grande distribution, est revenu petit à petit dans nos quartiers, quand on s’est aperçu qu’il y restait une clientèle de proximité, pas nécessairement motorisée, attirée par une grande amplitude des horaires d’ouverture, une clientèle de petits achats, tolérante de ce fait sur les prix. Et l’épicier traditionnel est devenu "l’Arabe du coin", car les contraintes du métier en ont éloigné les "Français de souche".

Une nouvelle mutation du même type est en train de se produire pour une autre profession, tenue de toute éternité par les Auvergnats, celles des bars tabacs. Et dans ce cas, ce sont les Chinois de deuxième ou troisième génération (il faut être Français ou Européen) qui envahissent la profession avec 40 % des transferts de fonds de commerce de ce type à leur profit. Dans ce métier également, c’est l’amplitude des horaires qui fait le succès. Et comme c’est un peu passé de mode dans les nouvelles générations de Français de souche...

Les bouchers ou charcutiers ont du mal, par contre, à trouver des remplaçants, car dans leur domaine, il faut maîtriser un vrai savoir-faire. Savoir sélectionner sa viande et la découper n’est pas donné à tout le monde. Savoir faire du bon jambon est aussi un tour de main en voie de disparition. Et si c’est pour y trouver du jambon Madrange, autant aller au supermarché.

Un métier qui a particulièrement bien résisté à la grande distribution est celui de la boulangerie, en raison de la proximité qu’il implique et de la recherche de la qualité dans ce produit toujours essentiel de l’alimentation des Français, le pain.

Les autres boutiques qui fleurissent sont d’un côté celles de vêtements qui sont très faciles à ouvrir (pas de compétences particulières) mais moins à maintenir dans le temps, et de l’autre les boutiques de produits chinois, italiens, mexicains, turcs, halal, casher ou de restauration rapide.

Beaucoup de personnes issues de l’immigration dans ces boutiques, tant il est vrai que l’artisanat et le commerce ont toujours été particulièrement accueillants aux immigrés qui, en quelque sorte, y démontraient leur ardeur au travail et s’y faisaient accepter petit à petit.

Avant que leurs enfants ne fassent des études, et laissent leur place à de nouvelles générations et peuples d’immigration.



5 réactions


  • robert (---.---.107.216) 9 mars 2006 16:21

    cet article est un reflet exact pour une ville comme paris mais en banlieue cela est bien plus triste seule de grandes zones d’activités commerciales se développent au travers d’enseignes nationales ,le commerce de proximité survit difficilement ,les commerces de bouche ont du mal à retenir leurs jeunes compagnons et la reléve n’est pas assurée ,le client roi entre guillemet vote avec ses pieds au détrimemnt d’une proximité bien nécessaire pour l’animation d’une ville et son vivre ensemble . robert


    • Zam (---.---.68.25) 24 mars 2006 20:44

      Exact, c’est catastrophique, et les conséquences pour les conditions de vie quotidienne de gens déplorable, plus pour l’emploi, le tissu social, les valeurs de civilisation et le respect des gens, l’environnement et l’aspect de nos agglomérations (ce ne sont plus des ville, le sydrome Los Angeles a frapé !), les entreprises, les agriculteurs, etc. Conclusio : comme y apelle ce blog Boycoyttons les grandes surfaces !


  • (---.---.77.208) 9 mars 2006 20:27

    je pense q ue les gens n’ont pas conscience de l’ampleur (PHENOMENALE) de la toile que tisse les Chinois sur Paris. Ils ont une partie de la rue de l’Opéra, les Halles. Le sentier, la rue du Chemin vert et alentours... La propension à s’agrandir est hallucinante. Il y a une mafia là dessous (en dehors de la tontine). A qui ca profite, ca ! pas à l’économie française en tout cas ! I n’y a pas que l’exportation de textiles chinois à quoi ilf aut faire attention. Tout se passe sous notre nez, mais les gens regardent les crottes de chien surles trottoirs.. ;

    Et maintenant une OPA sur les brasseries auvergnates.

    En soi je m’en fiche que les auvergnats soient remplacés par des CHinois. mais ce qui devient un peu préoccupant c’est que les Chinois vont avoir un monopole sur la vie économique en France (d’ici moins de 10 ans). Dans quelque temps, nous travaillerons pour des salaires de misère chez des patrons chinois ;

    si vous croyez que j’abuse, que je délire, vous devriez les jours qui viennent apprendre à regarder, marcher dans les rues, humer l’air du printemps, plutôt qe de rester chez vous, aller du métro au spectacle et ne pas rester dans votre ghetto de relations. Au fait avez vous des amis chinois ? moi non plus. impossible.

    En revanche, un ami africain m’a informé que travaillant chez les chinois (pour pas grand chose et mangeant le midi à la va-vite dans une barquette sur le sol) en plein Paris, au noir bien sûr... Le patron chinois lui a dit « tu ne viens pas travialler demain Mamadou » et le surlendemain Mamadou apprend qu’il y a eu un co^ntrôle de l’Urssaf et cotisations diverses. Cherchez le hic !! Bien sûr, ils n’ont rien trouvé puisqu’ils étaient prévenus... par qui ? simple !

    Pendant que les diverses religions et ethnies se tirent dans les pattes à grand bruit, le Chinois ne se fait pas remarquer, il ne dit rien, ne se bat pas en direct, ne brûle pas de voitures, ne parle pas de sa religion (qui est l’argent) et est l’arbre qui cache la forêt et qui tire admirablement son épingle du jeu. et ne participe en rien à la vie de cette ville. dommage tout ça...


  • (---.---.26.134) 9 mars 2006 21:09

    c’est vrai,ton constact et encore,ils achetes des PMU,moi qui est dans le commerce,il n’y a pas que dans le textille ,ils sont dans le batiment,j’ai un college qui revenait d’alger,ils montent des batiments de logement en 6 mois c’est un projet de 40 000 logements,le travail se fait jour et nuit


  • Facoyan (---.---.28.210) 20 mars 2006 09:55

    Pourquoi ? parce que les Français privilégient les loisirs au travail, et qu il est impossible aujourdhui de trouver du personnel (même sans aucune qualification , même illetré) pour travailler dans le commerce de proximité !!!

    Les enfants de ces Chinois commerçant feront des études supérieures, ne manifesterons pas a tout bout de champs, et demain seront medecins, Avocats, chefs d’entreprises, etc etc,

    Il va falloir vous y habituer Facoyan xenophobes anti-travail !

    Moi j’ai beaucoup d’amis chinois ( smiley


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