mardi 3 novembre 2020 - par LATOUILLE

CoViD-19 – 7 : les vieux boucs émissaires d’une crise

 Toute crise porte en elle potentiellement la possibilité d’émergence d’un bouc émissaire, plus encore lorsqu’il s’agit d’une crise sanitaire où la peur est omniprésente. Quand on n’a pas d’explication rationnelle à une crise sanitaire, quand on ne sait presque rien à propos d’un virus responsable d’une épidémie et surtout qu’on ignore comment soigner les ravages qu’il engendre, on a besoin de mettre de « la compréhension » sur le processus, ainsi Jean Delumeau, auteur de La Peur en Occident (14e – 18e siècles), écrit : « Nommer des coupables, c’est ramener l’inexplicable à un processus compréhensible. » Dans le cas de la pandémie de la COVID19 la peur est sans doute là, sous de multiples formes, renforcée par l’ignorance de la science vis-à-vis de ce nouveau virus ; cette peur cherche un chemin de conjuration dans des formes aussi multiples qu’elle-même, aussi irrationnelles. Par exemple, j’avais écrit comment je voyais dans les séances d’applaudissement en faveur des soignants au printemps dernier plus une façon de conjurer la peur en apportant une offrande aux émissaires (les soignants) d’un dieu rédempteur et salvateur que l’expression d’une solidarité. Si nous n’en sommes pas encore à une chasse aux sorcières qui chercherait une victime expiatoire qu’on désignerait comme responsable de la pandémie, les gouvernants et les médecins, sans doute pour amoindrir les conséquences sociétales de leurs décisions ou plus vraisemblablement pour ne pas prendre de décisions embarrassantes, désignent telle ou telle catégorie de la société pour porter seule le poids de la cause des restrictions à la vie sociale. On crée ainsi un phénomène de bouc émissaire qui, ici, devient seul porteur des choix gouvernementaux comme étant celui sur qui la société fait porter le poids du devoir d’agir et du coût financier et économique pour la sauver. Écartons, isolons, ghettoïsons les personnes âgées, les personnes vulnérables et les handicapés pour sauver la société et éteindre la pandémie ! Pour la suite de l’exposé je regrouperai ces catégories de personnes dites vulnérables sous le terme de « vieux ».

 

 Cette position, bien peu scientifique, repose sur deux erreurs. La première est médicale, les vieux ne transportent pas plus, plutôt moins, le virus que les jeunes ne serait-ce que parce qu’ils se regroupent moins et qu’ils circulent moins : combien fréquentent l’université, combien hantent les bars le soir ? La deuxième est économique, isoler les vieux a des conséquences économiques à court terme car ceux qu’on désigne comme détenteurs d’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne ne peuvent plus dépenser. Mais les conséquences économiques seront surtout à long terme en matière de dépenses de santé : report ou abandon des soins, émergence de nouveaux maux en raison d’un moindre service d’aide à domicile, dépression, etc.

 

 Certes les vieux sont, statistiquement, plus nombreux en réanimation que les jeunes, environ 50 % des lits sont occupés par des personnes de plus de 61 ans. Chose extraordinaire il semble que l’on découvre que les vieux réagissent très mal aux attaques virales et présentent des tableaux symptomatiques graves, n’est-ce pas le cas pour toute maladie. Dès lors on focalise sur eux : n’occuperaient-ils pas trop de lits dans les hôpitaux, notamment en réanimation ? En conséquence le problème ne serait plus celui de lutter contre l’épidémie mais de faire baisser le taux d’occupation des lits de réanimation dont il est vrai que notre système de santé en est fortement dépourvu. Évidemment personne ne peut afficher une telle démarche alors on parle de protection des plus vulnérables « parce qu’on les aime ». On enferme les vieux chez eux, dans les EHPAD ou dans les centres de soins, et pendant ce temps les jeunes continuent à courir le guilledou, à aller de cafés en lieux festifs, buvant et braillant plus qu’il n’en faut pour oublier les gestes barrière et larguer dans l’atmosphère des quantités phénoménales de particules virales qui finissent toujours par infecter les vieux qui devront être isolés, coupés de la société et de leur famille plutôt que de saturer les hôpitaux. C’est bien l’option choisie par le très médiatique Martin Blachier, épidémiologiste co‑manageur de la société privée Public Health Expertise qui vend des services de modélisation médico-économique, qui déclarait le 18 août sur Europe1 : « D’après cette modélisation, en isolant les personnes les plus vulnérables (séniors, personnes atteintes d’un handicap ou d’une maladie chronique), "la courbe s’aplatit et la saturation hospitalière est évitée". Afin que le nombre de morts en France ne dépasse les 30.000, il faudrait protéger ces personnes pour une durée de 38 semaines, soit jusqu’au 8 février prochain. » Ce faisant les épidémiologistes font fi des relations sociales et de la santé psychique de cette catégorie particulièrement vulnérable sur les plans affectif et psychique. Comme l’écrit le psychiatre Serge Tisseron dans £e Monde en ne parlant que des EHPAD : « Et les familles, tenues éloignées de leurs séniors, ont pu craindre que ceux‑ci vivent la situation comme un abandon, pensent que leurs enfants ne les aimaient plus, et en deviennent désespérés. » Le gouvernement fort de l’expérience avec sa cohorte de dépressions, de dépérissement et de morts, a assoupli sa position en autorisant pour ce deuxième confinement les visites dans les EHPAD, mais quid des vieux isolés chez eux. Reprenons les choses en amont et essayons de mesurer les déplacements, le nombre de rencontres et la nature des activités que font les vieux dans une journée et comparons avec ceux des jeunes : qui présente le plus fort potentiel de propager le virus ? Santé Publique France indiquait le 26 octobre que 32 % des CLUSTER se situaient en milieux scolaires et universitaires, et ce chiffre ne prend pas en compte, par essence en raison de la définition d’un CLUSTER, ce qui se passe dans les bars, les restaurants et les salles de spectacle et moins encore ce qui se passe dans les rencontres plus ou moins informelles (fêtes d’anniversaire, soirée d’intégration…). Pourtant, non sans ambiguïté, c’est ce qu’indiquait, le 18 août dernier sur Europe 1, le médiatique docteur Martin Blachier : « J’ai toujours cru à la clarté des consignes. […] Aujourd’hui, le virus circule parmi les jeunes, donc toutes les fêtes de famille dans des lieux clos, il faut les annuler. » « Il y a plein de jeunes qui portent le virus aujourd’hui […], donc si vous avez deux grands-mères et une tante qui sont contaminées, vous risquez de les envoyer en réanimation. Ne faites pas ça  », et il appelait à « privilégier tout ce qui se fait à l’extérieur  ». Donc les jeunes sont invités à continuer à se contaminer et à disperser le virus, sauf chez les vieux auxquels ils sont sommés de ne plus rendre visite. L’autre volet de l’ambiguïté de ce propos porte sur l’« extérieur », considère‑t‑on qu’un bar est un « extérieur » ? La terrasse sans doute est un « extérieur » mais que vaut-elle quand chacun est proche de l’autre, sans masque ? D’autre part faut‑il, comme l’on fait le gouvernement et de nombreuses municipalités autoriser l’extension des terrasses, bruyantes et empiétant les trottoirs jusqu’à les supprimer, au détriment des riverains ?

 

 L’analyse du Dr Blachier rejoint celle de l’économiste Samuel Sender : « Covid 19 : l’analyse coûts bénéfices des restrictions plaide pour des mesures différenciées par âge », parue sur The Conversation (https://theconversation.com/covid-19-lanalyse-couts-benefices-des-restrictions-plaide-pour-des-mesures-differenciees-par-age-148443). Dans une très intéressante approche économique par l’analyse des coûts Samuel J Sender de la EDHEC business School montre très bien comment et combien les vieux ont un coût exorbitant que la société peinerait à supporter. Il explique que si les analyses ont bien pris en compte les acteurs économiques que sont les entreprises et les salariés en fonction des secteurs, « aucune différenciation n’a été faite entre les différentes catégories de personnes dans la composante « prévention/santé » ». Il décrit cette différenciation comme essentielle pour l’élaboration des politiques publiques, sachant que les différentes catégories ne sont pas à égalité devant la maladie et que ces inégalités entraînent des écarts de coûts. Il s’agit alors de trouver la politique publique la plus efficace au moindre coût, donc l’action la plus efficace pour réduire le nombre de malades en réanimation et plus globalement à l’hôpital. Ainsi une meilleure prise en compte des retraités aurait permis « d’éviter la saturation des places de réanimation, de sauver l’essentiel des vies, mais aussi d’alléger la pression sur le personnel soignant compte tenu de la forte mortalité à l’hôpital des retraités malades de la COVID. » S’appuyant ensuite sur les résultats d’une enquête qui montrerait que ce sont les actifs qui auraient le plus soufferts du confinement « alors que la probabilité d’un décès [dans cette catégorie] n’est pas statistiquement significative » il en découle suivant l’auteur que « Les actifs dans leur ensemble tout à perdre (psychologiquement et économiquement) des mesures restrictives, pour un gain non significatif du point de vue de la santé. » La démonstration est mathématiquement d’une grande rigueur et économiquement d’un ordre financier et comptable imparable. Mais, une société se réduit-elle à son économie financière ? Aussi s’inquiétera‑t‑on de l’impact de la conclusion de l’article de Monsieur Sender : « Il semble donc plus que jamais nécessaire de développer une communication aux personnes âgées et aux personnes fragiles sur les dangers d’une contamination par la Covid. La circulation du virus étant active, il est sans doute plus pertinent de recommander (voire d’imposer) aux personnes fragiles d’appliquer les mêmes mesures d’hygiène et précaution dans les réunions privées que celles imposées dans les réunions publiques.  » Mais dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça ! Certes, la chose est bien documentée, toute crise économique entraîne son lot de dépressions et de suicides, faut-il pour autant refuser de réfléchir à ce qu’est une vie et à ce qu’elle vaut ? D’évidence S. Sender se place dans la posture de l’État patriarcal qui mesure les vies à l’aune de ses intérêts, contrairement à l’État philanthropique qui soupèse ses intérêts à l’aune des vies. Ici, que ce soit M. Brachier, S. Sender ou E. Macron, ce sont les intérêts de l’État, notamment ceux des dominants du monde entrepreneurial, qui prévalent sur les vies : que les vieux soient écartés de la société, que les actifs aillent trimer et qu’importent les conditions, et que les jeunes, insouciants, continuent la fête pour le plus grand bénéfice des tenanciers de bars !

 

 On ne peut pas réduire la vie des personnes à un coût financier, il faut parfois accepter des coûts importants pour construire une société harmonieuse et sereine. L’article de Monsieur Sender est dans la droite ligne de la pensée libérale qui a détruit le système de santé français au prétexte d’une équation coûts bénéfices défavorable : les malades, notamment les « vieux » coûtent trop cher, d’autant plus qu’ils ne rapportent rien à la machine économique. Désormais le vieux dont on pouvait dire que lorsqu’il s’éteignait c’était une bibliothèque qui disparaissait, n’est plus acceptable que s’il rapporte en créant de facto des emplois (dans les EHPAD, aides à domicile, etc.), en dépensant sans compter ses économies ; si d’aventure une maladie, comme le montre Sender, vient à faire qu’il coûte plus qu’il ne rapporte, il faut l’écarter de la société. Si Monsieur Sender posait sa calculatrice, sortait de son bureau et allait respirer l’atmosphère sociale il constaterait que les vieux ont terriblement souffert des mesures de restriction, combien d’entre eux se sont retrouvés isolés, parfois sans les soins dont ils ont besoin ; certains ont fait une dépression, ont dépéri (perte de poids considérable, aggravation des troubles cognitifs, etc.), certains en sont morts. Cette mort n’est pas comptabilisée par Monsieur Sender pour qui, visiblement, les personnes se réduisent à des objets mathématiques. En outre il commet des erreurs grossières dans sa conclusion. Les vieux sont sans doute les personnes qui, statistiquement, ont le mieux respecté les consignes sanitaires, bien plus que les jeunes dont on sait à quel point ils ne respectaient pas les gestes barrières dans les bars et autres lieux festifs, donc si message il doit y avoir c’est plutôt en direction de ces derniers. Ceux-ci d’ailleurs, autant que les vieux, devraient appliquer ces gestes barrière lorsqu’ils sont en famille notamment lorsqu’ils rendent visite à un ancien. En outre l’analyse de S. Sender et celle de M. Brachier sont à courte vue, ne prenant en compte que les hospitalisations et les décès du moment, des éléments réellement défavorables aux vieux, ils font l’impasse sur un élément remarquablement défavorable aux actifs, notamment aux jeunes dont beaucoup sont atteints par le virus et sont malades sans être en réanimation ni même hospitalisés : les séquelles et leur coût en matière d’économie de la santé ne sont pas négligeables. On sait maintenant que des personnes atteintes par la Covid fusse dans une forme bénigne peuvent avoir des séquelles qui, entraînant des arrêts maladie, auront un coût économique sur le fonctionnement des entreprises et sur le budget de la Sécurité sociale. Enfin, croire qu’en isolant les seuls vieux on arrêtera le virus c’est voiler une grande partie de ce qu’est cette pandémie et c’est ne pas vouloir reconnaître que les jeunes sont des vecteurs, sans doute les principaux, de la dissémination virale. Malheureusement, nous sommes dans une société dirigée par l’économie, qui a supplanté la sociologie, la psychologie et la philosophie, l’Humain n’existe plus, seuls ont raison d’être pour les gouvernants, notamment en 2020, l’homo économicus, la femme et l’homme acteurs et objets de l’économie. Seuls les indicateurs économiques et les chiffres ont de l’importance comme le rappelle Camille Peugny dans Alternatives Économiques qui indique qu’entre le 1er mars et le 26 octobre 60 % des décès concernent des personnes de plus de 80 ans, et il écrit : « Cela donne assurément des arguments à ceux qui défendent la thèse du sacrifice des jeunes générations au nom du salut des plus âgés. »

 

 Quel sacrifice demande‑t‑on aux jeunes qu’on ne demanderait pas aux vieux ? Serge Tisseron (psychiatre) et d’autres, psychologues et sociologues, rappellent l’importance des relations sociales pour les jeunes, à l’instar d’Alain Mégier (sociologue) qui qualifie les restrictions de « drame social absolu » qui empêche de devenir adulte : « On prive les jeunes de ce qu’il y a de plus important pour eux : la possibilité de faire des rencontres et donc de se construire. » Tous gomment que ces relations sociales sont toutes aussi importantes pour les vieux. Là où les jeunes pouvaient atténuer les effets de l’absence de relations sociales par l’usage des moyens numériques, les vieux ont été enfermés dans l’isolement le plus total, physique et affectif. Quant aux rencontres les jeunes auraient pu en faire en rejoignant les associations dont les bénévoles âgés étaient mis sur la touche, ces rencontres‑là sont très enrichissantes et remarquablement formatrices. Mais on préfère favoriser la fête à tous crins, l’évasion (de la vie) dans des beuveries nocturnes et des produits hallucinogènes ; on préfère une vie de plaisirs individuels, égoïstes à une société d’engagement et de rapports humains profonds. C’est un choix. Mais de grâce posons les pieds par terre et n’omettons pas de nous souvenir de ce que nos anciens ont vécu en leur temps. Certes la vie n’est pas facile pour les jeunes, l’est-elle pour tous les vieux ? A. Mégier qui écrit : « Or le contexte est déjà compliqué pour les eux [les jeunes] : il n’a jamais été aussi difficile de se projeter dans l’avenir car il n’a jamais été si incertain. Entre la crise écologique, la précarisation du couple, etc. tout semble fragile. », Il faut demander s’il pense qu’au début du 20e siècle, qu’entre 1939 et 1945, les choses étaient plus faciles pour les jeunes, pense‑t‑il que les jeunes du « choc pétrolier » dans le milieu des années 1970 et de l’émergence d’un chômage conséquent n’ont pas eu d’angoisses ? Et peut-on penser que les vieux n’avaient pas besoin d’aide de la part de leur famille, de leurs proches ? Ces besoins, psychiques et affectifs autant que matériels étaient attendus comme l’indique l’Espace Éthique Ile de France : « Au début de la crise, nous constations une forte demande d’aide des personnes vivant avec un handicap auprès des professionnels. Aujourd’hui, les personnes attendent de l’aide à 60,1 % par des voisins, à 5 % par les amis, à 55 % par la famille, et à 24 % par des professionnels (enquête Handifaction). En période de pénurie de professionnels sur le terrain, les personnes en situation de handicap veulent s’appuyer sur la famille, les voisins et les amis. » Jusqu’à E. Macron, vraisemblablement en quête de voix pour 2022, qui veut faire pleurer sur le sort des jeunes : « On a fait vivre à la jeunesse quelque chose de terrible à travers le confinement on a interrompu leurs études, ils ont des angoisses sur leurs examens, leurs diplômes et leur entrée dans l’emploi. » Il est sûr que les jeunes mobilisés en septembre 1939 n’ont rencontré aucune difficulté de ce type ? Eux, se sont battus pour reconstruire leur vie et le pays. Que penserait Guy Moquet de l’attitude des jeunes d’aujourd’hui et des adultes promoteurs de l’insouciance juvénile ? Mais le chef de l’État a indiqué dans un communiqué, vendredi dernier, ne pas souhaiter « de discrimination entre nos concitoyens  », a aussi appelé ces retraités « à la responsabilité individuelle », donc les jeunes peuvent sans restriction et sans vergogne faire étalage de la plus complète irresponsabilité. Pourtant, face à l’adversité décrite à raison par A. Mégier, Macron et les intellectuels du microcosme des métropoles (car Paris s’est reproduit par scissiparité) il y a deux postures pour les jeunes : s’abandonner dans les plaisirs jusqu’à plus soif et se lamenter sur leur sort, ou être responsables, s’engager et construire la société.

 

 C’est ce type de discours glorifiant l’insouciance et l’irresponsabilité des jeunes et les confortant dans une plainte permanente vis-à-vis des difficultés qui met les vieux en position de bouc émissaire et qui conduit à une ghettoïsation. Ce n’est pas en opposant les générations qu’on construit une société d’autant qu’elles disposent de suffisamment de potentiels intrinsèques pour se heurter entre elles naturellement. Allons-nous aller vers une société où les vieux seront sommés de choisir de disparaître comme le suggère la position de Larry R Churchill rapportée par le Professeur Roger Gill, Directeur de l’Espace de Réflexion Éthique de Nouvelle-Aquitaine, dans le Billet Éthique 2020­‑19, « Entre âgisme et appel au sacrifice, tenter la fraternité » (qu’il m’autorisera à le citer longuement) : « En cette période pandémique, des personnes qui se désignent comme personnes âgées se sont exprimées dans le cadre du Hastings Center pour expliquer leurs positions à l’égard de leur fin de vie. Deux grandes positions s’affrontent. La première est celle défendue par Larry R Churchill, Professeur émérite d’éthique médicale. À l’approche de ses 75 ans et en excellente santé, il s’impose un certain nombre d’obligations : se considérer comme déjà infecté, et être particulièrement vigilant sur le lavage des mains, la distanciation sociale et l’élimination des occasions non essentielles d’exposition ; s’abstenir d’utiliser les services de soins de santé chaque fois que cela est possible… ; s’abstenir de se faire dépister ou permettre à d’autres de se faire dépister en premier, même s’il a des symptômes ; d’autres ont beaucoup plus d’intérêt que lui, déclare‑t-il, à connaître leur statut ; si les hôpitaux sont débordés, s’abstenir d’être hospitalisé, même si cela est recommandé… En espérant que les soins palliatifs seront plus facilement accessibles. S’il est hospitalisé et que les ventilateurs restent rares, il déclare renoncer à la ventilation au profit de patients plus jeunes ; il déclare aussi se mettre dans les derniers rangs quand un vaccin deviendra disponible. Il explique qu’en cas de rationnement des soins lié la pandémie, voire de triage, son comportement ne témoignera ni de résignation, ni d’abandon, ni d’envie de mourir mais d’une prise de responsabilité permettant d’alléger la charge qui pèse sur les besoins de soins. Il déclare sa position fondée sur « une approche éthique de la vie entière  » qu’il considère non comme un sacrifice mais comme la manifestation d’une générosité : celle d’utiliser avec parcimonie le système de soins pour que les plus jeunes puissent y accéder. Une telle position en l’absence de toute pathologie et qui est autoqualifiée de généreuse n’est-elle pas susceptible d’impliquer que celles et ceux qui ne souhaitent pas renoncer à la vie manifestent de l’égoïsme ? N’est-elle pas susceptible de générer une certaine honte à vivre ? »

 

Choisissons la « fraternité » ! Cela devrait avoir un certain écho à un moment où le président de la République et d’autres mettent tellement en avant les valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité. Des valeurs qui perdent leur sens si on oppose les uns aux autres, si on oppose les jeunes et les actifs contre les « vieux ».

 



65 réactions


  • rogal 3 novembre 2020 09:02

    « Les vieux boucs émissaires d’une crise ». Où placer la virgule ?


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 3 novembre 2020 09:27

    La SOLUTION : « Toute personne âgée de plus de 70 ans devrait pouvoir mourir quand elle le désire. » Docteur Philip Nitschke fondateur de exit international et créateur de la sarco capsule https://youtu.be/cNCaBA4bpYI


  • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:21

    « Nommer des coupables, c’est ramener l’inexplicable à un processus compréhensible. »

     

     Il y a quand même une différence entre « nommer les coupables » et « désigner des boucs émissaires ». Trois mots trois nuances.


    • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:24

      @Francis
       
       les boucs émissaires seront bien évidemment les réfractaires à la vaccination.
       
      J’ai vu dans une rue quasi déserte une personne masquée en apostropher une autre qui n’était pas masquée un comble ! preuve que nous marchons sur la tête — l’accusant d’être un danger pour tout le monde.


    • troletbuse troletbuse 3 novembre 2020 11:01

      @Francis
      J’ai vu hier mon voisin revenir de la boulangerie avec une tenue NBC dans la rue totalement déserte. Un bon mougeon qui doit regarder BFM WC.


  • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:32

    ’’ Sender de la EDHEC business School montre très bien comment et combien les vieux ont un coût exorbitant que la société peinerait à supporter’’

     

     Ah bon ? Ce monsieur ignore la théorie du ruissellement ?Ignore-t-il la Fable des abeilles ?

     

     Plus sérieusement, la société ce n’est pas seulement les cochons de payeurs : c’est aussi tous ceux qui profitent de cette manne dont la Sécu est le vecteur, et ceux qui profitent par contrecoup, de la partie qui ne va pas dans les paradis fiscaux.de cette même manne.


    • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:35

      ’’L’article de Monsieur Sender est dans la droite ligne de la pensée libérale’’
       
       Le néolibéralisme est une pensée à géométrie variable : ça s’appelle une non-pensée, une pensée faite pour ne pas penser dont les deux pivots sont la novlangue et la communication paradoxale.


    • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:39

       ’’ Quel sacrifice demande‑t‑on aux jeunes qu’on ne demanderait pas aux vieux ?’’
       
       Je suis vieux, et je ne demanderai jamais aux jeunes le moindre sacrifice pour moi.
       
      Je refuse que le gouvernement réduise les libertés de qui que ce soit en mon nom. « Not in My name » comme ils disent en VO.

       


    • serge.wasterlain 4 novembre 2020 06:40

      @Francis
      Bravo Monsieur : Moi je ne suis pas encore vieux, je n’ai que 66 ans, mais je suis obèse, diabétique et je fais de la surtension. Tout comme vous, il ne me viendrait pas à l’idée de demander des sacrifices aux jeunes, ou de sacrifier nos libertés démocratiques.


  • Francis, agnotologue Francis 3 novembre 2020 10:46

    Ma position est celle de Larry R Churchill.

     

     Je ne comprends pas la phrase suivante : ’’Une telle position en l’absence de toute pathologie et qui est autoqualifiée de généreuse n’est-elle pas susceptible d’impliquer que celles et ceux qui ne souhaitent pas renoncer à la vie manifestent de l’égoïsme ? N’est-elle pas susceptible de générer une certaine honte à vivre ? » ’’

     N’aurait-elle pas du être séparée du texte entre guillemets qui la précède ?


  • zygzornifle zygzornifle 3 novembre 2020 12:42

    Il est vrai que quand on crève a l’hosto on laisse son lit a un autre .....


    • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 15:56

      @zygzornifle
       Pas du tout. Cela peut être des autres qui peuvent s’appeler des punaises, des acariens.... smiley


    • charlyposte charlyposte 3 novembre 2020 16:16

      @zygzornifle
      Deux lits... un lit à l’osto et celui de la maison qu’on peut laisser à un autre si madame le désire !


    • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 18:22

      @charlyposte,
        Mais bien sûr. Il ne faut pas laisser les pauvres esseulées trop longtemps.
        Sinon, en jachère, le terrain se ternit.  smiley 


    • charlyposte charlyposte 3 novembre 2020 19:40

      @AlLusion
      Comme quoi rien ne se perd vraiment...il y a toujours une solution à chaque problème. smiley


  • Léon 3 novembre 2020 13:13

    Dans cette recherche culpabilisante (qui doit battre sa coulpe ?), pas un mot des dirigeants de ces quarante dernières années.

    Curieusement les pays qui ont préservé leur système de santé à un haut niveau, sont ceux qui isolent et utilisent des molécules simples.

    Japon 1700 décès Corée 500 8,5 lits pour 1000 habitants

    France 3,8 lits...


  • tashrin 3 novembre 2020 13:59

    Et pourtant... Comment analyser la situation actuelle autrement ?

    Que la faute originelle soit celles des politiques de tout poil qui ont déshabillé l’hopital et ne veulent pas être aujourd’hui confrontés aux resultats de leurs politiques, c’est évident.

    Mais une fois qu’on en est là, pourquoi détruire toute une économie pour sauver quelques milliers de personnes qui de toute façon sont en bout de course ?

    Pourquoi empecher un quadra de se faire opérer d’un cancer pour réserver les moyens hospitaliers à une personne de 88 ans qui va de toute façon mourir bientot ?

    Les familles détruites, les futurs suicidés, enfants pauvres, et futurs bénéficiaires des banques alimentaires n’ont pas le droit d’être entendus ?

    D’ici quelques années, les mêmes qui viennent gueuler pour le confinement total viendront manifester pour leur pouvoir d’achat perdu... Parce que faute de cotisations, il n’y aura plus de retraites...

    La generation actuellement aux commandes ne sera jamais jugée pour les décisions qui sont prises en ce moment même, et qui meneront ce qui reste du pays à sa perte


    • Léon 3 novembre 2020 16:57

      @tashrin

      Que faire ? Tout faire pour se débarrasser de cette caste qui considère que les services publics coûtent un pognon de dingue et préfère investir 7 milliards d’€ à fond perdu dans le secteur de l’aviation plutôt que dans le service public de l’hôpital ou de l’école. Une caste qui est prête à distribuer des milliards à des entrepreneurs , des artisans, des commerçants pour qu’ils ne travaillent pas et ne produisent que de la misère. Les Japonais ont conservé un système de santé publique à peu près fonctionnel... résultat : moins de 2000 morts covid On pourrait évoquer les Coréens, les Russes, les Allemands Nous sommes un pays qui a le plus faible nombre de lits d’hôpital et un de ceux qui a un des plus fort taux de mortalité. Cherchez l’erreur


    • tashrin 3 novembre 2020 17:01

      @Léon
      Entièrement d’accord


    • Eric F Eric F 3 novembre 2020 18:45

      @Léon
      "...préfère investir 7 milliards d’€ à fond perdu dans le secteur de l’aviation plutôt que dans le service public de l’hôpital ou de l’école« 
      L’hôpital public français a un budget annuel de 85 milliards d’euro, et 6 de plus dans le Ségur de la santé. Le problème n’est pas »toujours plus« , mais »plus efficace au même coût pour le pays".

      Les Allemands, que vous citez en exemple d’efficacité dans cette crise, ont largement privatisé leur hôpital public, alors que faut-il faire ?


    • roby roby 3 novembre 2020 18:46

      @Léon
      De plus nous travaillons presque + de 6 mois pour l’Etat ou passe cet argent ?


    • charlyposte charlyposte 3 novembre 2020 18:53

      @roby
      Dans des poches occultes... ceux-là mêmes qui sermonnent du matin au soir pour nous pondre et prendre nos libertés.


  • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 15:51

    Conseil de lecture :

    « Les vieux ne parlent plus » de Vincent Engel.


    • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 16:00

      Il y a le « point mort » et ’l’après point mort", c’est de saison....


    • charlyposte charlyposte 3 novembre 2020 16:13

      @AlLusion
      A l’assemblée et au sénat...les vieux parlent beaucoup, trop, que trop et trop c’est trop...pour souvent ne rien dire et surtout ne rien faire, hormis piocher dans la liberté du citoyen.


    • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 18:10

      @charlyposte,
       Je vais répéter une nouvelle fois, je ne suis pas français. Je suis belge.
        Je sais que notre gouvernement dans une Etat fédéral est un peu difficile à comprendre pour un français. Une monarchie constitutionnelle et parlementaire avec démocratie représentative. Le Parlement est élu par scrutin proportionnel plurinominal. Le vote est obligatoire et secret. Seuls les habitants ayant la nationalité belge doivent voter pour les assemblées belges.

      Ce système politique, dans lequel le gouvernement est responsable devant un parlement élu à la proportionnelle, a généralement pour conséquence que l’exécutif doit être formé par une coalition de partis qui dispose de la majorité au Parlement. L’influence des partis, et singulièrement des présidents de partis, est donc très grande (particratie). La politisation, mais aussi le pouvoir d’initiative du gouvernement et la grande cohésion des groupes parlementaires, font que la majorité parlementaire suit la plupart du temps les décisions de l’exécutif

      ainsi c’est plus clair et c’est donc sans président mais l’assemblée et le sénat existent aussi.
      Non, les vieux ne parlent pas beaucoup. Ils ont ni plus ni moins de pouvoir qu’un jeune.Il y a des vieux qui sont plus actifs que les jeunes, mais ils peuvent le faire à leur propre avantage et plus au nom et à l’avantage de la société.  
      Alors piocher dans la liberté du citoyen, le vieux n’en a plus rien à foutre sinon organiser sa vie seul ou en couple. Rester le plus longtemps possible chez lui tant qu’il en a les moyens avec sa pension de retraite calculée en fonction des ses années de travail qui s’arrête en principe à 65 ans en dans le futur à 67 ans avec deux autres piliers de retraites, constituées par une pension groupe et/ou pension épargnée en même temps ;

      Je ne sais si j’ai été assez clair. Si cela ne l’est pas, revenez ...


    • charlyposte charlyposte 3 novembre 2020 18:57

      @AlLusion
      Sauf que : en France il y a une bonne quantités de vieux en politique !!! ( qui parlent trop et mal )


  • Sozenz 3 novembre 2020 16:35
    Covid-19 : « Le meilleur moyen de soulager l’hôpital, c’est de ne pas tomber malade », avertit Jean Castex

    alors là perso , j ai eclaté de rire ...

    il a interet a prier fort pour ne pas tomber malade ce con
    p

    a savoir quand meme que les mesures de confinements et de port du masque non raisonné sont fortement succeptibles de rendre très malades les gens ; physiquement et psychologiquement pour la plus part des personnes
     pour moi ce gouvernement est « devient » un « assassin » conscient ou non non conscient . mais ils tuent des gens plus que le covid pourrait faire .la plus part des medecins qui n ont pas de conflits d interets le disent ; et meme si les medecins ne l’ avaient pas dit ce serait logique puisque pour etre en bonne santé ; il faut si possible etre bien aéré et faire de l exercice physique . c est le minimum .

    L’inactivité physique entraîne de sérieuses répercussions sur la productivité et le nombre d’années de vie en bonne santé1. De plus, une personne sur 10 dans le monde (soit plus de 5,3 millions de per- sonnes) meurt chaque année en raison de l’inactivité physique2.

    les plus pauvres qui n ont pas d espace du type jardin sont donc contraint a rester cloisonné dans un espace exigu ;. pas de salle de sport personnel . etc ..

     
     les pays deviennent des prisons ....


    • Réflexions du Miroir AlLusion 3 novembre 2020 18:26

      @Sozenz,
       Là vous avez compris.
       Il faut meubler le cerveau et tenir en forme, le physique.
       Si vous vous souvenez, il y avait une émission télé « La tête et les jambes ».
       Elle s’est terminée en 1978.
       Pour être remplacée par ???
       
       


    • Sozenz 4 novembre 2020 16:56

      @AlLusion
      je ne sais pas , je ne regarde pas la télé ...


  • Sozenz 3 novembre 2020 16:36
    Quels sont les risques liés à la Non-pratique régulière des activités physiques et sportives ?
    • Cancer colorectal.
    • Cancer de la prostate.
    • Cancer du sein.
    • Déclin cognitif, démence et maladie d’Alzheimer.
    • Diabète de type 2.
    • Maladies cardiovasculaires.
    • Surpoids et obésité

  • Sozenz 3 novembre 2020 18:03

    https://francais.rt.com/international/80339-coronavirus-hospitalise-president-algerien-abdelmadjid-tebboune-positif-covid-19

    mais merde ... q u est ce qu’ il fout le president algerien ; il n a pas entendu castex  ?

    pourtant il avait donné le conseille qu’ il fallait ecouter ;« ne pas tomber malade ».

     ah ben si les presidents des pays ne montrent pas l exemple ; comment qu’ on va faire  ; hein ?


  • Eric F Eric F 3 novembre 2020 18:57

    Les vieux ne sont absolument pas présentés comme les « bouc émissaires » dans cette crise, mais comme ceux à protéger collectivement en mettant le pays en hibernation. Les boucs émissaires sont plutôt les jeunes, accusés de propager l’épidémie par leur supposée vie de patachon. 

    Des relations sociales et familiales « distanciées » entre classes d’âge pour éviter une transmission du virus « de jeunes à vieux » sont évidemment difficiles à mettre en pratique, pourtant il va bien falloir trouver quelque chose pour éviter de bloquer toute l’activité du pays.


    • Fergus Fergus 3 novembre 2020 19:12

      Bonsoir, Eric F

      Je partage totalement votre opinion. Ce sont en effet bien les jeunes qui sont ciblés.

      La bourde d’Attal aujourd’hui même accrédite ce constat : il a annoncé un possible couvre-feu en début de soirée en région parisienne avant d’être démenti par Matignon. Or, il semble que ce projet soit réellement envisagé pour casser les rassemblements de jeunes encore trop nombreux pour le gouvernement malgré le confinement.


  • pipiou2 3 novembre 2020 19:31

    « pas d’explication rationnelle à une crise sanitaire » ??

    Si, l’explication est très simple : ça s’appelle « épidémie ».

    Comment est-ce qu’on peut laisser passer un tel article ?


  • BA 3 novembre 2020 20:46

    Avec les chiffres de Santé Publique France, le point sur le coronavirus avec les quatre courbes mises à jour :


    https://raw.githubusercontent.com/rozierguillaume/covid-19/master/images/charts/france/dashboard_jour.jpeg


    Source :


    https://covidtracker.fr/covidtracker-france/


    • xenozoid Xenozoid 3 novembre 2020 22:45

      @BA

      je vais faire comme BA

      Nous devons nous dégager de l’idée que nos institutions, nos traditions, les barrières qui nous protègent contre les pouvoirs absolus et autoritaires, ne peuvent pas être décomposées. Ils sont démantelées une brique à la fois. La séparation des pouvoirs a déjà été anéantie. C’est un fascisme chuchoté, pas encore en marche dans votre rue et qui cogne à votre porte au milieu de la nuit. Mais il est lá, et il jette des racines profondes. Nous devons écouter au-delà du fascisme chuchoté d’aujourd’hui et entrevoir le fascisme triomphant de demain. Nous devons aller au-delà des mensonges et des mythes, au-delà des dogmes, par lequel nous dormons."


  • ETTORE ETTORE 3 novembre 2020 20:49

    Bah ! Vous savez, quand on entend des « d’jeuns » dire qu’ils sont bien obligés de se passer du cinéma, et qui se demandent alors, pourquoi les «  Vieux  » ne seraient pas confinés ?

    D’autres , qui ne voient pas l’utilité de ces « puisards à argent », puisque, eux, n’auront jamais droit à une retraite....

    Et j’en passe !

    Avons nous vraiment enfanté cette génération ? Si oui, nous sommes coupables en partie .

    « Vieux »...Ce n’est pas une fin de vie, , c’est une nouvelle vie  !

    Une vie souvent faite de partage, partage d’argent, pour aider les plus jeunes, partage de temps, pour aider « les forces vives » comme elles se déterminent, et qui oublient le balancier de leur pirogue de vie avec de jeunes enfants dedans, qu’il faut convoyer aux diverses activités, si ce n’est juste les garder....

    Partage du temps, pour les associations.. ;bénévoles.

    Et on ne parle même pas, de ceux ou celles, qui reviennent vivre chez les « Vieux » suite à un caprice de la vie qui tangu(y)e

    Alors «  Vieux », cette sentence, qui sonne faux, parce que le jeunisme ravageur (y compris à la tête de cet état...Au moins une, de tête, lol ), ça va un moment.

    Nous laisserons LA place, quand nous le jugerons nécessaire ou fusillé par l’âge, mais en aucune raison, pour libéraliser la société uniquement sur le Dieu pognon.

    Et dernière chose, nous sommes tous « les Vieux » de quelqu’un de plus jeune, et je ne peux que souhaiter à ces « d’jeuns » pas encore secs derrière les oreilles, de faire l’expérience de la vie, afin d’arriver à son terme, avec la satisfaction d’avoir rempli sa vie, pas uniquement avec les plaisirs d’amazone, ou le clic sur smart phone pour mettre au garde à vous le chinois ou le kébab d’en bas.....

    Mais d’avoir su donner de l’amour, sans rien attendre en retour, mais juste comme un droit, un droit que donne l’âge.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 4 novembre 2020 02:32

    Les chiffres des malades et des morts du au Covid-19 sont trafique !

    .

    Je commence par le témoignage d’un infirmier, commentaire qui se trouve en dessus d’une vidéo :

    .

    "on a la société que l on mérite, arrêté de pleurnicher. tous ensemble insurrection ! je suis infirmier dans un CHU de plus de 160 000 habitant. hier un accidenté de voiture en état grave dans nos services, pronostique vital engagé. la personnes a 31 ans, test covid alors que le mec est en train de crever, positif. il décidera 13 h après. cocher covid : +1 dans les statistiques. c est comme ca tous les jours. personne ne se bouge, ca regarde juste le vidéos et ca une critique. hier soir dans ma ville, manifestation a 20h, 160 000 habitants, une trentaine de personnes maxi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! votre futur sera a la hauteur de vos actes !« 
    ....
    Voici le témoignage du Dr Louis Fouché
    https://www.youtube.com/watch?v=nRMy51bN8CQ&feature=emb_logo&t=1s
    .
    Un autre témoignage du DR DAN BENSADOUN :
    https://www.youtube.com/watch?v=MAgj604uu8E&t=4m8s
    .
    Un autre témoignage du Pr. Bruno Mégarbane
    https://www.youtube.com/watch?v=MAgj604uu8E&t=19m4s
    .
    Un autre témoignage du

    Professeur Christian Perronne : »On est train d’inventer une deuxième vague artificielle !"
    https://www.youtube.com/watch?v=oc_s75-3AXo&t=6m19s

    .
    et voici le témoignage du Dr Pascal TROTTA
    .
    .
    Lisez aussi cet article : Covid-19 – Un virus au service de la gouvernance mondiale

    .
    .


  • cevennevive cevennevive 4 novembre 2020 08:25

    « Peut-être que je suis vieille
    que je vous réponds, cependant
    J’ai soixante-quinze ans mon vieux Castex
    Et je t’emmerde en attendant... »

    Et je ne jette pas l’opprobre sur les jeunes, les noirs, les arabes, les flics, les pangolins, les chinois, les russes, etc.

    Et je ne suis pas un vieux bouc, mais une vieille chèvre (c’est attachant une chèvre, et très malin)



    • Fergus Fergus 4 novembre 2020 09:12

      Bonjour, cevennevive

      « c’est attachant une chèvre, et très malin »

      Je confirme. Lorsque j’étais gamin, j’étais très attaché aux chèvres, et je prenais beaucoup de plaisir à leur cueillir avec ma serpette des jeunes branches dans les parties hautes des frênes. Souvenirs...


    • cevennevive cevennevive 4 novembre 2020 09:22

      @Fergus, bonjour,

      Mon père, qui roulait ses cigarettes, avait toujours sa blague à tabac dans les poches de sa veste.
      Au jardin, il attachait sa veste très en hauteur car les chèvres fourraient leur museau dans ses poches pour mâchonner son tabac, et ce faisant, décousaient ses poches.
      J’ai toujours eu des chèvres dans mon enfance, et je leur jouais de l’harmonica.

      Bon, pour parler d’autre chose que de cet infernal covit...
      On est vieux, on s’en fout ! Qu’est-ce qu’être vieux ?
      Le sage a dit : « ne vous plaignez pas de vieillir, il y en a beaucoup qui n’ont pas eu cette chance ! »


  • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 4 novembre 2020 11:17

    Un collectif d’avocats a informé précisément les parents d’élèves sur l’obligation du port du masque à l’école par les enfants .

    1.Seul les parents ont l’autorité parentale sur les enfants.

    2.Si les parents n’acceptent pas que les enfants portent un masque à l’école, l’école est obligé de prendre compte le choix des parents et d’accepter les enfants .

    3.Les enseignants n’ont pas le droit d’imposer le port du masque aux enfants ou de leur mettre de force .

    Donc, les parents ont des droits mais sont incapables de se faire respecter et se couchent devant les abus juridiques du ministre Blanquer .

    C’est totalement intolérable , quand il s’agit d’emmerder les enseignants les parents bizarrement sont plus motivés . 

    Les parents d’élèves affichent une fainéantise, une lâcheté misérable .


    Certains enseignants outre-passe l’autorité parentale des parents, gare au pénal pour ces enseignants .


     



  • Adèle Coupechoux 4 novembre 2020 13:26

    @auteur

    Vous faites exactement ce que vous dénoncez dans votre article.

    Vous ne comprenez toujours pas que les politiques (,gouvernement et consultants pour les media) comme les Macron, Véran, Salomon, Lacombe, Pelloux, Kierzec, Blachier, Blanquer, Delfraissy, nous divisent pour mieux nous fracasser.

    A tous niveaux.

    C’est après l’espèce humaine qu’ils en ont. Les médecins comme l’ex DG de la DGS ne s’en cache même. Même les psychiatres autorisés à s’exprimer.

    Aucune personne de censée n’obligerait un être humain en pleine croissance à se développer, à l’isoler au sein de son foyer. A moins d’avoir des intérêts financiers colossaux. 

    Tous les humains, les vieux, les moins vieux, les jeunes, les moins jeunes, les bébés, qu’ils soient verts, oranges, rouges, covidés ou pas, ont les mêmes droits que les politiques qui pondent des mesures qu’ils ne respectent pas. Sauf devant les caméras.


  • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 4 novembre 2020 15:06

    Les jeunes générations étaient utilisées pour la guerre , le travail et autres contraintes où être jeune et disposant d’une énergie maximale cela permettait aux anciens d’être sollicités moins longtemps .

    Aujourd’hui Macron, LREM et un ensemble de personnes avides de pourvoir et d’argent organisent avec le bras armé des jeunes générations

    la fin rapide des anciens par injection de Rivotril .

    Tout cela sans aucun contrôle , il suffit de ....d’un décret.
    Macron ordonne la tuerie sous couvert du conseil de défense donc intouchable. 
    Mais les exécutants sont apparemment bien mal renseignés sur leur responsabilité, à terme . 


  • ETTORE ETTORE 4 novembre 2020 17:32

    SPQR Sono Pazzi Questi Romani

    Macron ordonne la tuerie sous couvert du conseil de défense


    ______________________________________________________

    Quelqu’un sait de qui, de quoi, est composé ce « Conseil de Défense  » ?

    Parce que connaissant la façon de faire du Poudrophile, il se pourrait bien qu’il soit le seul membre de ce « conseil. », (bref, il se conseille à lui même)

    Et quel beau nom quand même « conseil de défense », c’est vrai que nous sommes en « guèèèèèèère », nous avons le « couvre feuuuuuu » et un combat de tranchée dans les hôpitaux.....

    Mais surtout la preuve que nous sommes sur la défensive, alors que nous devrions être à l’attaque.

    Mais que voulez vous, nous avons le chef de guerreS idéal pour d’autres batailles.


  • ETTORE ETTORE 4 novembre 2020 20:32

    SPQR Sono Pazzi Questi Romani

    Merci et Ouahouuuu !

    Si Mélanchon dit vrai, nous avons surtout, pour décider de la santé physique de ce pays.....DES MILITAIRES !

    Tout cela relève d’une stratégie de maton. Sans être complotiste, le moins du monde,on peut comprendre facilement, que toutes les sanctions qui pleuvent sur les français, aidé en cela par la désinformation à haute dose, n’est que....

    LE REPOUSSOIR sordide vers un soulèvement généralisé.

    Soulèvement généralisé, qui est déjà dans les cartons de cet état major, constitué et prêt à entrer en scène ;

    Vous avez tort de vous contenter de lire les informations au jour le jour, et de ne les prendre en valeur, que pour le jour présent.

    Pour en revenir au bruit du cliquet, on voit bien comment ce bruit de fond augmente en puissance et vas devenir « générateur réactif  » , par les incompréhensions qu’il génère volontairement.

    Ces « incompréhensions » ne sont que des mesures, voulues et organisés, afin d’arriver à la justification de l’intervention des moyens que gère ce « Conseil de Défense »

    Conseil de défense, qui ne défendras que les intérêts supérieurs de ces

    EXTERNALiSéS DU POUVOIR ;


    • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 5 novembre 2020 07:33

      @ETTORE

      Petite remarque :

      L’affaire des loups gris m’a fait rire .
      Pô’vre petit dard-mallin surveillé en permanence par l’amphore du maroc dame Chiappa....
      ça fait 30 ans de cela les services des douanes étaient déjà à la chasse des « Loups gris ». 
      Les embuscades et autres séquences de tirs entre les douanes et les Loups gris trafiquants de drogues . S’échappant régulièrement vers la Suisse direction Genève .
      Ouh lala ...... !


  • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 7 novembre 2020 09:32

    Quand il faut enfoncer le clou , frappons fort . !

    http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/et-si-nous-avions-tout-faux-en-ecartant-toute-manoeuvre-monstrueuse-dans-la-crise


    Lorsque l’on écoute, avec effarement, le nouvel avocat de Didier Raoult (menacé de mort révèle-t-il aussi) indiquer par exemple que le nombre de réanimations est volontairement gonflé en ce sens où certains n’auraient besoin que d’une « simple » oxygénation (ce que Martine Wonner avait déjà signalé, sans parler de Louis Fouché) et qu’existent des pressions pour que des revues n’acceptent plus d’articles favorables au traitement préconisé par Raoult (entre autres) cela interroge ; lorsque l’on apprend également que l’hôpital de celui-ci risque de ne plus avoir la possibilité de soigner selon son protocole parce que son fournisseur est empêché de l’approvisionner par le ministère de santé via ses officines, cela inquiète vraiment ; et lorsque, par contre, l’on découvre, avec étonnement, les colères, disproportionnées, d’un ministre français de la santé alors qu’il fait tout pour empêcher que cela aille mieux en interdisant par exemple aux médecins de prescrire, les bras en tombent ; enfin, lorsque l’on observe ce qui se passe très troublant dans certains États américains lors de l’élection présidentielle, il s’avère que tout cela, réunis, désigne bien, au-delà de leurs différences et causalités non nécessairement liées, la réalité d’un même état d’esprit imbu de cynisme avare et hypocrite poussé jusqu’à la monstruosité......



  • BA 8 novembre 2020 13:12

    L’université Johns Hopkins donne les chiffres du Covid-19 en temps réel :

    Etats-Unis : 237 123 morts

    Brésil : 162 269 morts

    Inde : 126 121 morts

    Mexique : 94 808 morts

    Royaume-Uni : 48 978 morts

    Italie : 41 063 morts

    France : 40 220 morts

    Espagne : 38 833 morts

    Iran : 37 832 morts

    Pérou : 34 821 morts

    Argentine : 33 348 morts

    Colombie : 32 595 morts

    Russie : 30 292 morts


    https://coronavirus.jhu.edu/map.html



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