jeudi 24 mai 2007 - par Georges Yang

Dieu est un fumeur de harengs

A force d’interdire, de faire peur, de prédire l’Apocalypse pour demain, toute une presse, relayée par des lobbies et des législateurs, rend la vie impossible au citoyen de base. Jusqu’à plus ample information, le cas de Lazare étant scientifiquement douteux, le taux de mortalité humaine est vraiment très proche de 100%. Alors, ne vaudrait-il pas mieux laisser les gens respirer à leur guise, quitte à ce qu’ils vivent un peu moins longtemps ? L’espérance de vie n’est pas un but en soi, s’il s’agit de s’ennuyer toute une existence. Russes et Africains s’attardent moins sur terre que nous autres Occidentaux. Je pense qu’ils s’y amusent beaucoup plus.

Dernier avatar du gang des bien-pensants, le cinéma américain envisage de supprimer toute référence au tabac lors de ses prochaines productions. Ou du moins un petit groupe de décideurs, qui, pour le plus grand bien de tous, y compris bien sûr et surtout les adolescents, veut limiter la présence des cigarettes à l’écran autant que cela sera possible. J’imagine le pire et le plus cocasse à la fois lors d’un remake du « Jour le plus long ». Les nazis, évidemment grilleraient clope sur clope. Ce serait un moyen binaire et efficace de les identifier comme les méchants du film. Manière facile de faire d’une pierre deux coups. Ceux qui fument ne sont pas un exemple à suivre (Regardez bien, jeunes gens, on commence par une Gitane à treize ans et une fois adulte, on envoie les Juifs au four !) et d’autre part cela simplifierait bigrement la compréhension du scénario pour ceux qui connaissent mal l’histoire et ont du mal à identifier les uniformes.

Les GI, par contre, ne distribueraient plus de cigarettes aux populations libérées en Normandie, mais des bibles et du dentifrice, le film étant à la fois sponsorisé par une église évangéliste et par Colgate. Pas de biscuits ou de chocolat non plus, car ces produits seraient aussi bannis à l’écran dans le cadre de la lutte contre l’obésité des jeunes. En allant plus loin, on peut même imaginer une vie de Churchill sur grand écran où le héros boirait uniquement du thé et troquerait le cigare contre un brin de paille comme dans Lucky Luke lors de son fameux « blood, sweat and tears » ! Castro, lui, mangerait des légumes frais en comptant les vitamines et les oligo-éléments, en attendant le débarquement de la baie des Cochons. Quant à Gainsbourg et Malraux ils seraient portraiturés avec une sucette à l’aspartam. Quoique pour l’aspartam, je m’avance peut-être un peu trop, le produit étant déclaré toxique par un lobby agressif au nom du principe de précaution. Donc, Gainsbourg et Malraux, on pourrait leur coller quoi dans le bec, sur les représentations graphiques ? Le mieux serait peut être de ne plus les représenter du tout, comme Maurras ou Drieu la Rochelle, et de les passer ainsi dans la catégorie des personnalités peu recommandables.

Mais doit-on inclure Pompidou à ce groupe de parias ? Revanche tardive et posthume pour quelques soixante-huitards, certes, mais président encore honorable pour bon nombre de Français. Cacher ce mégot que je ne saurai voir, voilà la dernière tartuferie de ce début de millénaire.

Ce que j’écris pourrait être une fiction au trait un peu forcé, pourtant James Bond ne fume plus ; il est une icône positive pour la jeunesse. Il joue au poker, distraction badine et juvénile s’il en est, avec neuf autres non-fumeurs au Monténégro, haut lieu du trafic de cigarettes. On frémit au réalisme du scénario ! Et en amuse-gueule, il démonte la tête d’un adversaire dans des toilettes publiques en le fracassant contre un urinoir. La morale est sauve, le film est visible par tous et passe la commission de censure.

Trêve de plaisanterie, ou de farce sinistre. Le cinéma va interdire le tabac dans un proche avenir, même sans le recours de cette commission d’ayatollahs américains excités. Les syndicats de maquilleuses, accessoiristes, cameramen et perchmen vont hurler à la mort dès qu’un acteur allumera une cigarette sur un plateau. Ils pratiqueront le droit de retrait et seules les scènes en extérieurs seront autorisées. Pas pour longtemps, car il faudra trouver des acteurs fumeurs, qui ne s’en cachent pas au risque de perdre des contrats publicitaires pour des produits ciblés jeunes. Ces téméraires devront de plus signer un engagement de non-poursuite contre le producteur, le réalisateur, le metteur en scène et le scénariste au cas où ils seraient victimes ultérieurement d’un cancer ou d’une pathologie cardio-vasculaire. Ils pourraient facilement se plaindre pour mise en danger de la vie d’autrui ! Gainsbourg dirait : « Où va-t-on, nous ? » Le tabac, au cinéma, c’est bien fini, j’en ai bien peur.

La Troisième République a produit une pléiade de grands hommes dont il serait fastidieux d’établir la liste. Parmi eux, nombre de politiciens agnostiques, fumant, buvant de l’alcool et du vin et fréquentant les prostituées. Certains cumulant autre chose que les mandats électifs, fumaient le cigare, devant un cognac, au bar d’une maison close. Si la politique ne doit pas se faire à la corbeille, comme le disait De Gaulle, elle se faisait alors quelquefois au bordel. Le moralisme récurrent de nos jours ne le permettrait plus. La station Félix Faure, sur la ligne Balard Créteil, risque d’être bientôt débaptisée, déontologie pudibonde oblige. Pourtant, ce président mort à l’Elysée en épectase, dans le feu de l’action, est l’honneur de la France, je dirai même de l’exception française. « Il voulait être César, il ne fut que Pompé(e) ! »

La trilogie « cigarettes, whisky et petites pépées » chantée par Eddie Constantine dans les années cinquante est devenu un anachronisme à la limite de l’obscénité. Chaque période à ses interdits, ses boucs émissaires et ses chevaux de bataille. Chaque époque a ses chrétiens, ses sorcières ou ses juifs à brûler. On cloue au pilori et jette à la vindicte populaire des catégories bien ciblées. Un jour il s’agit des communistes, un autre des homosexuels. Quand on n’a pas assez de coupables, on voit des pédophiles partout et on aboutit à la brillante affaire d’Outreau.

Aujourd’hui, il s’agit des fumeurs. Demain une autre catégorie sera dénoncée, ce n’est qu’une question de mode et de chiffre d’affaires. La lutte contre le tabagisme a créé des lobbies, des emplois et toute une industrie du patch et de la substitution. Ces gens ne sont pas plus moraux que les fabricants de cigarettes, ce sont des hommes d’affaires qui défendent leur métier en utilisant les mêmes armes de marketing et de désinformation. Loin de moi l’idée de comparer les ligues antitabac aux nazis, on n’extermine pas les fumeurs, on essaie seulement de les tuer socialement. Mais il faut bien reconnaître que les petits écriteaux « espace non fumeurs » qui fleurissent un peu partout, ressortent du même état d’esprit d’exclusion que les sinistres « Juden Frei  » du Troisième Reich. Le désir de rester entre soi, (sous-entendu les bons, les gens biens, les fréquentables, ceux qui ont raison), et de ne pas se laisser polluer par des fumeurs est un aspiration à l’exclusion, à la ségrégation. Dans les deux cas on laisse « l’autre » à la porte, car il est supposé dangereux, inférieur et différent.

A force de vouloir le bien des gens contre leur gré, on en arrive à l’aberration contraire. Tout ce qui n’est pas totalement inoffensif devient potentiellement dangereux. Hors il est bien connu qu’à force d’avoir peur, la cible de cette propagande commence à y croire et développe une pathologie psychosomatique importante. L’exemple de certains asthmatiques est typique.

L’allergie au caoutchouc naturel est bien connue depuis longtemps, l’inhalation de particules de cette substance peut entraîner des crises d’asthme sévères chez des individus sensibilisés. Par contre, l’idée d’être exposé à l’allergène, le caoutchouc en l’occurrence, peut aussi déclencher des crises. La mise en présence de pneus en matériaux synthétiques sans caoutchouc naturel et même la projection de films montrant l’allergène dans une salle qui en est totalement exempte ont la capacité d’induire des réactions d’ordre psychosomatique sans besoin du substrat allergisant dans l’air respiré par le patient.

La peur d’avoir une crise engendre la crise. Ce qui est vrai pour l’asthme l’est, tout proportion gardée, pour toute autre mise en présence de quelque chose de dangereux ou supposé tel. A force de se faire peur, l’homme ne se protège pas, il diminue ses capacités de résistance à l’adversité. Et puis, même en cas de toxicité réelle, comme pour le tabac, doit-on en permanence effrayer, interdire, moraliser ? Le libre arbitre est le propre de l’homme. Il a aussi le droit de faire le mal envers lui-même et les autres s’il accepte d’en assumer toutes les conséquences. Enfin, je pense que certains antifumeurs sont beaucoup plus gênés par l’idée que l’on puisse fumer en leur présence que par le tabac en soi.

Il n’est pas question de nier les effets toxiques du tabac, d’abord sur celui qui fume et disons le tout de même beaucoup moins sur celui qui le subit. Le bon sens est de considérer le confort de vie, l’importance relative du risque et les priorités d’une société. Dernier épisode délirant de ces excès de précaution : un cénacle d’histrions glapissants vient de découvrir que le radon, naturellement présent dans le granit, allait éradiquer Bretons, Auvergnats et Corses qui vivent sur leur sol rocheux depuis des siècles. Ils devront ouvrir les fenêtres, même en hiver s’ils veulent atteindre l’âge de la retraite. N’est-ce pas un peu démesuré ?

Je ne sais quel vocabulaire je me dois d’utiliser pour dire qu’il ne faut pas griller un feu rouge à défaut d’une cigarette. Moral, religieux, légal ou légaliste, peut-être citoyen, peu importe. Ce dont je suis certain, c’est qu’une société où absolument personne ne traverserait hors des clous, ou aucun vol, délit, voire meurtre (fût-il atroce) ne serait commis, aucune beuverie, orgie ou libation autorisées, serait une société d’un mortel ennui. Toute l’œuvre de Zola, de Balzac et de Gérard de Villiers repose sur la déviance, l’abject, la corruption et la sexualité extraconjugale. Dans un monde parfait et moral, ils n’auraient plus rien à dire et écrire. Ce serait surtout dommageable pour de Villiers, car quasiment plus personne ne lit Balzac et Zola.

«  L’inconvénient dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres » disait Léo Ferré. Le poète est bien mort. « Toute pensée en commun est une pensée commune » ajoutait-il, aurait-il tort de nos jours ?

Bien-pensants, vos papiers !



46 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 24 mai 2007 10:30

    c’est bon les harengs fumés surtout les kippers et les sprats que l’on fait encore atisanalement à Calais et Boulogne sur mer , bien meilleurs que la camelote industrielle made in nederlands . J’adoooore !


    • karg se 24 mai 2007 20:20

      J’ai eu la chance de visité un des derniers fumeur de boulogne (j’ose pas mettre le nom). Il avait encore des vieux fours à bois et faisait des produits modernes (saumon notamment) qui sont très bon, je vous conseille le saumon fumé cuit aux herbes, délicieux.


  • le mave 24 mai 2007 10:55

    « Mais il faut bien reconnaître que les petits écriteaux « espace non fumeurs » qui fleurissent un peu partout, ressortent du même état d’esprit d’exclusion que les sinistres « Juden Frei » du Troisième Reich. Le désir de rester entre soi, (sous entendus les bons, les gens biens, les fréquentables, ceux qui ont raison), et de ne pas se laisser polluer par des fumeurs est un aspiration à l’exclusion, à la ségrégation. Dans les deux cas on laisse « l’autre » à la porte, car il est supposé dangereux, inférieur et différent. »

    Le pire c’est que vous êtes sérieux .

    Je suis fumeur et j’admets que ma liberté (de fumer ) s’arrète où commence la liberté de ceux qui ne veulent pas fumer .Donc je fume chez moi et à l’air libre .

    Votre réthorique est aussi employé par tous ceux qui pensent que leur propre liberté prime sur toutes les autres : les adeptes du 4X4 ,Quad et motocross ,les chasseurs (la nature nous appartient ,les polleurs ,les naufrageurs et j’en oublie.


    • Hub. Hub 24 mai 2007 12:08

      Oui, interdisons aussi les 4X4 et autres grosses cylindrées qui fument du pot plus que de raison et dont les fumées sont tout aussi nocives pour nos petites bronches « d’automobilistes passifs ». Il faudrait créer des zones réservées aux pollueurs motorisés qui utilisent leurs véhicules comme un faire-valoir, un prolongement de leur personnalité, ou un objet de loisir...tout comme pour la cigarette, le cigare ou la pipe.

      Amis des volutes, de la sèche, de la cibiche, du clope et du barreau de chaise, je vous salue... mais c’est promis, j’arrête demain !


    • Jano 25 mai 2007 13:25

      « Le désir de rester entre soi, (sous-entendu les bons, les gens biens, les fréquentables, ceux qui ont raison), et de ne pas se laisser polluer par des fumeurs est un aspiration à l’exclusion, à la ségrégation. Dans les deux cas on laisse « l’autre » à la porte, car il est supposé dangereux, inférieur et différent. »

      Autant je suis d’accord avec vous sur la liberté de chacun à s’occuper (certains diront « à ce détruire ») tant que ça ne gêne pas les autres, autant sur ce passage je proteste : N’étant pas fumeur, le fait de rentrer de mon travail (de bureau) avec des vêtements qui sentent le tabac m’est insupportable (et à mon entourage aussi). C’est précisément ce point qui me fait éviter les gens EN TRAIN DE FUMER, et non pas éviter les fumeurs en permanence.


    • Georges Yang 25 mai 2007 17:33

      Je tiens à signaler que, bien que grand fumeur, je viens d’arrêter depuis le premier mai et que je compte reprendre le 25 juin, soit 55 jours d’abstinence volontaire. J’arrête tous les ans, depuis l’âge de vingt quatre pour une durée déterminée et déclarée à l’avance à mon entourage. Je le supporte très bien sans nervosité, boulimie ou prise de poids. Tout est question de volonté. Ce dont je suis sûr, c’est que je n’arrêterai jamais définitivement tant qu’il y aura des lois anti tabac ! Fumer pour moi de nos jours, c’est comme prier dans la rue pour un polonais au temps du communisme. Fumer était jadis une aliénation, c’est devenu maintenant un cri libertaire et avouons-le, un comportement beaucoup moins dangereux pour moi-même et pour les gens que je croise occasionnellement (je ne parle pas de mon entourage de proximité) que beaucoup de situations fréquemment minimisée telles la sédentarité, la dépression, les jeux d’argent et j’en passe. Cela dit, je ne veux m’ériger en moraliste, chacun fait ce qu’il lui plait ou peut et en assume les conséquences. J’ai toujours été un admirateur du film la « grande bouffe » de Marco Ferreri, même s’il ne s’agit pas vraiment d’une ligne diététique à suivre. Mourir en bouffant, buvant et baisant, il y a pire comme mort.

      Quant à ceux qui pensent que les fumeurs coûtent cher à la sécurité sociale, ils ne prennent pas en compte les taxes perçues par l’état sur le tabac. Un fumeur diminue son espérance de vie certain, du moins statistiquement, il touchera donc moins longtemps les prestations sociales, retraites et autres bénéfices liés à l’âge. D’autre part, il ne faut pas oublier que chaque prévention a son revers. Tous ceux qui ne meurent pas de cancer du poumon ou du foie, de cirrhose, d’accident de voiture, en général avant ou aux alentours de soixante iront grossir les rangs des vieillards dépendants, Alzheimer ou non. Ces gens vont coûter en soins à la personne dépendante, en aide à domicile, en équipements spécialisés du fait de la mobilité réduite, etc.... S’ils sont riches, cela s’équilibrera car les dépenses seront prises sur leurs revenus, il y aura en plus création d’emploi. Les seules victimes seront les héritiers qui pourront dire adieu aux veaux, vaches et couvées de leurs aînés, l’argent étant dilapidé pour entretenir des vieillards grabataires. Par contre, si elles sont pauvres, les personnes dépendantes seront à la charge de la société, donc du contribuable. A ce jour, aucun macro économiste n’a pu prouver que la prévention sanitaire dans un pays à forte espérance de vie, et bonne couverture sociale avait un impact positif (ou négatif) sur l’économie. Ce qui est épargné d’un côté est dépensé de l’autre.

      La prévention peut se défendre sur une base morale ou éthique, mais sûrement pas suer une base économique. Permettre une fin de vie agréable ou du moins non pénible est souhaitable. Tout faire pour maintenir en vie des gens qui souffrent, s’ennuient et se lamente, n’est pas d’une grande richesse morale. La question qui se pose est donc : doit on forcer les gens à « bien se comporter » ? La réponse est oui si l’on garde une certaine mesure. Les lois sont là pour éviter des abus. Il semble admis par tous (disons presque tous) qu’il est normal et salutaire d’avoir des lois, décrets et règlements contre la violence physique, contre l’atteinte aux biens privés et la propriété tant matérielle qu’intellectuelle.

      La loi, par contre, devient contrainte inutile et même inique qu’en elle s’érige en manière d’agir ou de penser, quand elle devient ridicule à force de précaution excessive. Ce légalisme de mauvais aloi se retrouve hélas dans le comportement de tous les jours de bien des citoyens. Je me souviens d’une petite anecdote, publiée dans la presse populaire il n’y a pas si longtemps. Dans une école primaire, un gamin de neuf ans terrorisait enfants et... adultes ! Droit de retrait des institutrices ! Deux gifles à la Bayrou auraient probablement suffi à calmer cette terreur des cours de récré. Vivre est aussi prendre des risques mesurés, avoir en permanence peur n’aide pas à vivre, bien au contraire. Ces comportements frileux pénalisent même l’initiative, la recherche, l’exploit, l’héroïsme. Je ne sais plus qui a fait remarquer que si le principe de précaution avait existé au temps des cavernes, l’invention du feu aurait été fortement pénalisée.

      Je me souviens aussi d’avoir rencontré il y a quelques années, un parachutiste dans un TGV, soldat de métier faisant parti de l’élite du genre. Le brave jeune homme, amateur de hand-ball, m’a dit qu’il pensait prendre une assurance, car, s’il se blessait un genou en pratiquant son sport favori, il serait dans l’incapacité se sauter. Le nombre de sauts influant sur le plan de carrière, cet attrait pour ce passe-temps pouvait lui être financièrement préjudiciable. On voit mal les spartiates de Léonidas ou les grognards de Napoléon faisant de telles remarques. Autres temps, autres mœurs. Malgré tout, je ne sais pas si la dérive sécuritaire et les précautions excessives vont développer une société saine et moralement défendable. Je me souviens enfin de Gaston Defferre, se battant en duel avec un vague gaulliste en 1967, c’est-à-dire, il y a des siècles. De nos jours, il le traînerait en justice avec l’aide de Maître Collard ou ferait une émission voire un débat contradictoire et bruyant chez Fogiel ou Ardisson. Enfin, l’hiver dernier, de retour en France, j’ai eu la surprise de voir une carte avec les risques d’avalanches. Le risque zéro, n’existant pas, Landes, Loiret et Bretagne étaient dans la classe 1. C’est très drôle, mais significatif du monde de pleutres et de pisse-froid dans lequel nous évoluons.

      Souvenons nous de Corneille dans Tite et Bérénice :

      « Chaque instant de la vie est un pas vers la mort ! ». En attendant, profitons-en de façon hédoniste !


  • alberto alberto 24 mai 2007 11:05

    Chauvin ! le Chat : les bataves sont les inventeur de la caque, et comme le laisse entendre Sarko « la caque sent toujours le hareng ».

    Cet article me rappelle un petit gag que m’avait raporté un de mes médecin (décédé depuis) qui interrogeait une vieille sur le secret de sa longévité (centenaire, je crois) :« jamais d’alcool, de tabac, de viande le soir du chocolat une fois par an à Noël pas de radara, etc... », lui répondit la vieille. Dans ces conditions, je me demande à quoi ca sert de vivre si vieux lui dit le médecin.


    • Georges Yang 25 mai 2007 17:25

      D’abord, pour ceux qui n’ont pas bien saisi la nuance, le titre de l’article est une allusion à Gainsbourg, volontairement censurée pour montrer le ridicule de l’ostracisme des ligues de vertu. En remplaçant havane par hareng, j’enfonçais le clou !


  • tvargentine.com lerma 24 mai 2007 11:08

    Avant toute chose,rappelons ici que nous n’attendons rien de Dieu smiley smiley smiley

    Ensuite,étant non fumeur,j’ai constaté que la nouvelle lois qui expulse les fumeurs dans la rue constitue une grave erreur car nous nous retrouvons avec encore plus de pollution sur les troitoirs de nos villes avec les odeurs de fumée en abondance que nous n’avions pas avant cette loi débile.

    Ensuite ,dans la mesure ou l’action préventif contre l’économie souterraine de la revente de cigarettes à bas prix n’est pas engagée,cela n’apportera rien de bon ,car les gens continuront à fumer dans des proportions inquiétantes pour leur santé et la santé des personnes qui marchent sur les troitoirs des villes (enfants,personnes agées...) et pour des prix beaucoup moins cher que chez le buraliste.

    Encore un exemple de la débilité technocratique mise en application


  • LaEr LaEr 24 mai 2007 11:19

    En effet, je juge ridicule l’effacement des cigarettes dans les vieux films. Ce n’est pas en retouchant l’histoire que l’on changera l’avenir. Maintenant, ancien fumeur, ayant vu mon père mourir à 55 ans après avoir passé 5 ans dans en handicap pulmonaire (avec bouteille d’oxygène et autres joyeusetés), je suis plutôt content que l’on érige plus le fumeur en exemple de la nation. C’est le premier pas vers une libération contre le lobby le plus puissant : celui des cigarettiers.

    Votre argumentaire sur le « réalisme » perdu tiendrait la route ..... si déjà tous les acteurs de cinémas n’étaient pas des canons de beauté, élevés au silicone, dressés au fitness, et corrigés à coup de bistouris... Et oui, le premier pas d’un réalisme cinématographique, ne vous en déplaise, serait d’abord de montrer des abdo-mous, des gueules non symétriques, des teins non uniformes, et non des acharnés de la cigarette. A la rigueur, une fois cette étape franchie, on pourrait introduire le quotta de fumeur dans le monde virtuel du 7ième art.

    Sur ce, un petit point sur la fumée à l’extérieur : elle est presque aussi chiante qu’à l’intérieur (une des lois de Murphy souligne que la tendance qu’a la fumée de cigarette à se diriger vers une personne est proportionnelle à la sensibilité de cette même personne envers cette fumée smiley). A prendre avec humour : est-ce que je vous pète à la figure sous le fallacieux prétexte que nous sommes à l’air libre ?

    Fumez autant que vous voulez, du moment que ce n’est pas dans mon entourage (sauf si l’on est sur votre territoire, of course smiley )...


  • Marsupilami Marsupilami 24 mai 2007 11:51

    Très bon article très bien écrit. Humphrey Bogart sans les clous dans son cerceuil, ça le fait vraiment pas. Déjà qu’il avait fallu remplacer la clope de Lucky Luke par un brin d’herbe pour vendre notre cowboy national aux étatsuniens... Si l’hygiénisme s’attaque à l’art on est vraiment mal barrés.


  • ZEN zen 24 mai 2007 11:59

    Malgré quelques outrances et un peu de provocation sympathique(Par ex :"Mais il faut bien reconnaître que les petits écriteaux « espace non fumeurs » qui fleurissent un peu partout, ressortent du même état d’esprit d’exclusion que les sinistres « Juden Frei » du Troisième Reich. ), l’auteur pointe de vrais problèmes qui travaillent nos sociétés prétendûment hédonistes :

    l’hygiénisme obsessionnel, qui rend la vie insipide, le retour inquiétant d’un certain ordre moral,devenu source de profits et de contrôle social, la nostalgie d’un ordre humain parfait, sources de beaucoup de dérives...

    Un bon livre sur l’hygiénisme et le refoulement de la mort dans nos sociétés : OLIVIER RAZAC : LA GRANDE SANTE, pour renouer avec la joyeuse affirmation de la vie nietzschéenne, contre les passions tristes..


  • yoda yoda 24 mai 2007 12:07

    « Aujourd’hui, il s’agit des fumeurs. Demain une autre catégorie sera dénoncée, ce n’est qu’une question de mode et de chiffre d’affaires. La lutte contre le tabagisme a créé des lobbies, des emplois et toute une industrie du patch et de la substitution »

    C’est le seul paragraphe ou je vous rejoins. On ne vous interdit pas de mourir plus tot, du moment que vous ne plombez pas la secu et que vous n’en emmenez pas d’autres dans votre tombe. Le probleme n’est pas tant un probleme de morale ou de deviance qu’une simple question de respect. smiley


  • aquad69 24 mai 2007 12:12

    Bonjour Georges,

    merci de votre article salutaire, qui nous rend un peu d’air : car aujourd’hui, on ne respire plus vraiment qu’en compagnie de fumeurs !

    C’est un aspect amusant de ce puritanisme omniprésent et quotidien qui nous envahit, en attendant qu’il devienne beaucoup plus plus sinistre et dictatorial...

    Avec gratitude Thierry


  • jak 24 mai 2007 12:17

    Quel bel article que voila, bravo pour votre style et votre humour, hé oui l’occident veut vivre vieux, très vieux, quitte a s’emmerder au point de se réjouir d’emmerder les autres.


  • La Taverne des Poètes 24 mai 2007 12:35

    Dieu a une humeur de marrant.


  • Nicolas Nicolas 24 mai 2007 14:00

    Suprimons la sécurité social aux fumeurs : il n’y a aucune raison que la collectivité paye pour des types qui veulent se flinguer.


    • floruf floruf 24 mai 2007 14:29

      ... vous avez raison ! et j’ajouterai aussi les sportifs qui se détruisent le corps à petit feu, les bon-vivants qui se bouzillent le coeur avec les graisses et l’alcool, les dingues du boulot qui se shootent aux anxiolitiques ou aux amphèts , les téléspéctateurs de TF1 qui se flingent les neuronnes et sombrent dans l’alzheimer un jour ou l’autre et enfin les vieux parceque toujours malades !! .... je vous laisse continuer , en fait on devrait réserver la sécu aux gens qui sont bien portants smiley


    • alberto alberto 24 mai 2007 16:53

      Oui, floruf, réserver la Sécu aux biens portants ou les euthanasier préventivement à la première défaillance... On y verrait peu-être un peu plus clair !


  • Schwarzenegger 24 mai 2007 14:17

    Bannir la cigarette, créer le sentiment d’exclusion et la culpabilité chez le consommateur, voilà la voie à appliquer.

    J’approuve, cela fonctionne et cela aide les fumeurs désireux de s’arrêter en plus d’être préventif pour les autres non-fumeurs.


    • floruf floruf 24 mai 2007 14:47

      bof ! votre argument est à double tranchant car le fait de se sentir « exclu » de la collectivité peut s’averer fédérateur chez les fumeurs ! Personnellement ,lors d’une soirée avec des inconnus,j’ai souvent plus de facilité à créer le contact avec des fumeurs qu’avec les autres. Peut être parcequ’ils me renvoient l’image de personnes non parfaites avec leurs défauts et leurs faiblesses , moins formatée en somme donc plus interessantes.C’est sans doute idiot mais c’est un reflexe que j’ai en société !


  • L'enfoiré L’enfoiré 24 mai 2007 17:56

    @L’auteur,

    Bien choisi le titre. Il m’a interpellé et j’ai lu.

    Je suis d’accord avec la philosophie jusqu’à un certain point. Oser faire les choses et un peu d’interdit contrôlé ne fait pas trop de mal. Qui rigolerait encore dans la dure loi de tous les jours ?

    Il est certain que les Egyptiens et Ramsès II auraient mieux fait de découvrir des fraises.

    Il serait aussi beaucoup sage que les lobbies du tabac dans le passé soient plus philanthropes. Maintenant, le sciences est là pour découvrir les mauvais pas et décisions. Tant qu’on avale sa fumée pas de problème pour les autres. On en a déjà amplement parlé de ce problème d’interdiction. Je ne reviendrai donc pas plus.

    Vivement la petite virée avec son Bob à bord. Il faut bien que quelqu’un comprenne encore les blagues. smiley


  • cyrkar 24 mai 2007 18:13

    D’accord avec l’article. Je crois en plus que le fumeur n’est finalemnt qu’un exemple pour pointer cette société triste à mourrir que l’on veut nous imposer. Mais au moins pour cela, il est facile de resister et de ne pas s’occuper de ces interdits stupides (je précise que je suis non fumeur en tout cas de cigarette). Par contre, si les fumeurs pouvaient arreter de parsemer le sol de leur mégots, ce serait bien mieux.

    La liberté doit se défendre et le meilleur moyen est peut-être de la vivre, de la pratiquer.


  • Jojo2 24 mai 2007 19:13

    Je poserai la question autrement. Etiez-vous plus malheureux ou moins heureux avant de fumer ? Ne s’agit-il pas simplement d’un besoin créé (d’abord par la pub, puis par une certaine pression sociale : faire comme les copains), d’une forme de consumérisme ? La pause n’est-elle pas toute aussi bonne avec un thé ou un café ?

    Vous savez, mourir à petit feu d’insuffisance respiratoire ou cardiaque, être planté à coté de sa bouteille à oxygène en étouffant, ce n’est pas une mort agréable...


  • Paradisial Paradisial 25 mai 2007 00:36

    Georges,

    Vous dénoncez la dualité de la vie, dans laquelle vous semblez trouver une preuve réfutant l’existance de Dieu.

    En d’autres termes, selon vous, la présence du mal prouverait (irréfutablement) la non existance de Dieu.

    Puisque tout n’est pas beau, Dieu - donc - n’existerait pas.

    Voilà une logique de fumiste qui est en mal de discernement de (l’essence de) la vie.

    Fûmez, tant que vous voudriez faire de vos poumons un pot d’échappement ou une cheminée inversés, mais sans pomper ni poluer l’air d’autrui.

    La vie n’est pas un écran de fumées.

    Imbibez vos alvéoles de toxines, mais sans antropomorphisme.


  • Popov De Kerl Popov De Kerl 25 mai 2007 09:35

    tres bon article, certain des commentaires m’ont fait bondir je cite

    « Bannir la cigarette, créer le sentiment d’exclusion et la culpabilité chez le consommateur, voilà la voie à appliquer. »

    Bien sur et sur cette bonne voie je propose qu’on fasse de meme pour les noir les arrabes et les juif... ah non ca a déja été fait. Tu en a d’autre des idees comme ca ?

    « Imbibez vos alvéoles de toxines, mais sans antropomorphisme. » J’aime beaucoup, on dirait un message de prevention pour medecin, mais si quelqu’un peu m’expliquer cette phrase je veut bien (qu’es ce qu’antropomorphisme vien faire la ?)

    Hors toutes critique, je peu comprendre une loi interdisant la vente d’un produit dangereux, mais pas une loi qui autorise les bénéfices... pardon la vente mais en pénalise la consomation... quand a retirer les cibiches des films c’est pitoyable, et pourquoi pas remplacer les estafettes des films de guerre medievaux par des radios et les chars par des voitures

    Un film est un instantannee d’une epoque, et si on commence a modifier les immages du passé pourquoi ne pas modifier les parties d’histoires qui nous font honte

    Je suis fier de ce que je suis, je n’aimerais pas qu’on se rapelle de moi avec une fausse image, j’immagine que c’est la meme chose pour un acteur de cinema !

    Cinema, reflet de la vie, les scenes de violence et de torture, les armes a feu y sont legale, les tueurs de flics, les dealers, tous peut etre filme mais la cigarette non !


    • Paradisial Paradisial 25 mai 2007 11:36

      Popov De Kerl,

      Faites la liaison entre anthropomorphisme et le titre, et vous comprendrez peut-être la formulation.


  • ka 25 mai 2007 15:29

    J’ai bien aimé l’article.

    C’est vrai que si j’étais fumeuse toutes ces interdictions me feraient chier mais faut pas oublier que « Fumer tue ». La cigarette et les fumeurs ont peut-être été diabolisés depuis qu’on le sait mais on ne peut pas en vouloir à l’être humain d’avoir peur de mourrir. Le problème de la cigarette ce n’est pas tant qu’elle soit dangereuse pour le fumeur qui même en le sachant continue à fumer, mais qu’elle peut être dangereuse pour le non-fumeur. Mais là où l’on se rend compte que cette chasse aux sorcières est ridicule, c’est que malgré toutes ces leçons de morale que doivent subir les fumeurs on continue à commercialiser ce « poison » et l’Etat continue à en profiter, finalement on ne s’attaque pas au problème qui est « la cigarette » mais à la victime qu’est « le fumeur ». Mais surtout on ne se rend pas toujours compte que la mort n’est jamais loin de nous : en prenant sa voiture on prend le risque d’avoir un accident et de mourrir, en tant que piéton on risque de se faire renverser, on peut s’intoxiquer en mangeant ou buvant, on peut respirer un gaz mortel, même à l’hôpital où on est censé être protégé de tout ce qui est infection, intoxication, etc... on peut attraper quelque chose. Nous sommes mortels et tout ce qui nous entoure peut nous tuer, que se soit jeune ou vieux, malade ou sain, riche ou pauvre, malheureux ou heureux, fumeur ou non-fumeur, on mourra tous un jour, le seul mystère c’est que l’on ne sait pas quand et comment. La vie est une maladie mortelle et contagieuse on a parfois tendance à l’oublier.


    • Marsupilami Marsupilami 25 mai 2007 15:41

      @ Ka

      Je t’adore. Reviens plus souvent sur Agoravox si tu en as l’occasion. Tu es un des rares intervenants à ne jamais raconter de conneries. Peut-être même qu’un jour le souffle du cyberespace fera souffler tes cheveux dans le vent. En tout cas ton esprit et ton intelligence et ta lucidité ne sont pas voilés, c’est toujours ça. Grosses bises.


    • ka 25 mai 2007 15:58

      Je t’adore aussi mon p’tit Marsu. Mais contrairement à ce que tu penses il m’arrive parfois de raconter des conneries même si ce n’est que très occasionnellement bien sûr mais c’est de la connerie gentille et inoffensive. Et d’ailleurs je revendique fièrement ce type de connerie.

      Gros bisous.


    • Georges Yang 25 mai 2007 16:04

      A Marsupilami J’apprécie le commentaire, mais le commentaire du commentaire est celui d’un usurpateur.


    • Georges Yang 25 mai 2007 18:49

      Mortelle et sexuellement transmissible, conclusion ???


    • Marsupilami Marsupilami 25 mai 2007 18:50

      Qu’est-ce que tu racontes ? J’ai pas compris. Qui est l’usurpateur en l’occurrence ?


    • fouadraiden fouadraiden 25 mai 2007 19:25

      cher compatriote MARSU

      arrête de fantasmer sur tes femmes voilées,le fruit de ton imagination de désoeuvré.en tant que francawi,paie-toi un départ pour le maroc(c’est encore le pays le plus sûr de la région) ,passes-y quelques jour ,et pour quelques centaines d’euros t’auras tout le loisir de te taper pour de vrai de vraies musulmettes.plus la peine d’inventer Ka,ta ventriloque voilée préférée.

      exécute-toi sinon on rappelle TALL de Bruxelles.


    • fouadraiden fouadraiden 25 mai 2007 21:38

      tres juste.il se peut qu’il aime les travelo mahométanisé(e).


    • ka 26 mai 2007 00:01

      Moi non plus j’ai pas capté.


    • ka 26 mai 2007 00:03

      @ Marsu et @ l’auteur

      Moi non plus j’ai pas capté.


    • ka 26 mai 2007 00:12

      « Mortelle et sexuellement transmissible, conclusion ? ? ? »

      Conclusion l’homme a peur de crever mais il met toutes les chances de son côté pour y arriver même si sa fin est de toute façon inévitable et il se permet en plus de faire courir le même risque à d’autres en leur donnant la vie. L’homme doit être sado-maso vous ne croyez pas ?

      La question c’était pour me dire que je déviais du sujet ? Désolée ça doit encore être ma putain de connerie qui s’est exprimée.


    • ka 26 mai 2007 00:20

      En fait Demian je suis hermaphrodite, je change de sexe selon l’humeur, voilà le mystère est résolu.


  • fouadraiden fouadraiden 25 mai 2007 19:13

    je trouve que dans le monde arabe(puisqu’il vous arrive d’y passer) on fume beaucoup trop sans pouvoir identifier les bons des méchants,la vraie cigarette de la fausse. je vous laisse imaginer les conséquences sur la santé du public dans des pays où la santé public est réservée à quelques privilègiés .de plus la rue arabe est condamné à fumer de pâles imitations,achetées à l’unité dans le coin d’une rue ,polluée à l’essence mal raffiné.

    de faux méchants ,avec de fausses cigarettes occidentales, c’est à cela qu’on reconnaît le monde arabe aujourd’hui.enfumé de partout.

    le Dieu, pour les arabes ,comme leurs cigarettes,est une belle imitation.


  • Captain Cap 27 mai 2007 02:52

    « Dernier avatar du gang des bien-pensants, le cinéma américain envisage de supprimer toute référence au tabac »

    O joie et jubilation ! La France en cette noble lutte se voit l’une des premières !

    Lucky Luke, ça vous dit quelque chose ?

    Lucky Luke, depuis des années, ne roule plus ses clopes d’une main (une seule !) sûre et experte. Plus de clopes pour Lucky Luke, mais une paille qu’il mâchouille assidûment. Et ça ne date pas d’hier !

    La France a montré LA VOIE (à dire avec une VOIX tremblante de citoyenne émotion). L’ART FRANÇAIS (c’est-y d’lard ou du Cauchon ?) rayonne à nouveau sur le monde ! Les Américains nous imitent !

    Au fait, moi qui n’ai qu’une vieille collection de Lucky Luke authentiques, un petit jeunot élevé au Lucky Luke new-look pourrait-il éclairer ma lanterne : Lucky Luke s’envoit-il toujours du whisky cul-sec ?


    • Captain Cap 27 mai 2007 03:20

      jak : « hé oui l’occident veut vivre vieux, très vieux, quitte a s’emmerder au point de se réjouir d’emmerder les autres. »

      C’est presque ça, mais pas tout-à-fait. Permettez-moi de rectifier le tir.

      L’Occident ne veut pas vivre très vieux en soi. Il veut emmerder les autres le plus longtemps possible. Vivre vieux n’est pas le but, c’est le moyen. Et mourir jeune, c’est avoir moins de temps pour emmerder le monde.

      Voilà, on y est... presque. Encore un effort, citoyen, comme le disait, je crois, Robespierre empapaoutant Saint-Just (ou bien était-ce « passe-moi le beurre » ?).

      On remplace « L’Occident » par « Les sadistes sociaux d’Occident. » Et ça y est. Je m’explique.

      Un sadiste social, c’est un (ou une, ou autre) qui prend son pied à emmerder le plus possible le plus de monde possible le plus longtemps possible, même si c’est au prix de s’emmerder soi-même.

      Et on y est !

      Les sadistes sociaux d’Occident veulent vivre vieux, très vieux, afin d’emmerder le monde le plus longtemps possible.

      En plein dans le mille !

      Comme le chantait Henri Salvador :

      Maladie d’amou,

      Maladie des amouweu,

      Mouin ka fé chié toa,

      Toa ka fé chié mouin


  • Luc DUSSART Luc DUSSART 28 mai 2007 14:52

    C’est le médecin nazi et activiste antitabac résolu Dr. Fritz Lickint qui a inventé le terme « tabagisme passif » révèle Robert Proctor, historien primé, dans son ouvrage The Nazi War on Cancer (Princeton : Princeton University Press, 1999).

    http://www.amazon.com/Nazi-War-Cancer-Robert-Proctor/dp/0691070512

    Certains veulent nous remettre au travail tout en nous transformant en bon aryen : au secours l’histoire !


    • Georges Yang 28 mai 2007 16:51

      Les premiers réglements anti tabac du monde moderne ont été édictés par Göering en 1938 Ils visaient l’armée allemande Les officiers nobles prussiens fumaient, certains étaient homosexuels,donc doublement condamnables


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