samedi 19 septembre 2009 - par pierre luton

Essais nucléaires : les oubliés de la Grande muette

Ils ont gagné… mais en partie seulement. Un projet de loi d’indemnisation est en cours d’examen. Mais, d’amertume et de dépit, ceux qui se désignent encore pour nombre d’entre eux, les « cobayes de la République », doutent de la loi qu’on leur concocte. Portraits croisés de ces vétérans exposés aux essais nucléaires français.

Ils ont au moins deux points communs : le goût de la vérité et le besoin de reconnaissance. Depuis des années, ils se battent pour que soit admise et indemnisée leur exposition aux radiations provoquées par les 210 essais nucléaires que la France a conduits de 1960 à 1996. En mai dernier, encore une fois, la Justice a rejeté les demandes de douze anciens militaires malades.

Quasiment dans le même temps, le gouvernement finissait par reconnaître la responsabilité de l’État en acceptant que soit votée une loi d’indemnisation. Ce projet a été voté en première lecture et, déjà, la frilosité d’antan que l’on croyait fissurée s’y insinue à nouveau. Façon de dénigrer l’histoire de ces hommes qu’on a bien souvent laissés s’exposer sans les prévenir.

Jusqu’à 7 %
 
« À l’époque, on était jeunes et les blagues de soldats couraient les rangs. On disait que l’armée faisait bien plus de propagande anti-MST (maladies sexuellement transmissibles) que d’information sur la radioactivité », témoigne Michel Le Courtois, 62 ans. « On disait aussi qu’à l’armée, on pouvait se permettre jusqu’à 7 % de perte humaine... » « J’avais 18 ans, je faisais mon service dans la marine, en 1966 dans le Pacifique. Au début, je ne connaissais pas mon ordre de mission. Mais je me souviens d’avoir assisté sur le pont, torse nu, à la première explosion atomique française dans cette zone, au loin. Juste avant la fin du compte à rebours, à -4, on nous a demandé de nous retourner. On a senti le souffle. Quand j’ai déclaré mon lymphome en 2000, j’y ai pensé mais les médecins que j’ai vus n’ont pas voulu admettre de lien. Ils voulaient des preuves. Durant trois ans, j’ai subi chimiothérapie, accidents vasculaires cérébraux et infection nosocomiale... »

« Le gouvernement attend-il que les gens vieillissent pour enterrer l’affaire ? », s’interroge Michel. Mais lui, il veut être reconnu maintenant. Aussi, en 2007, a-t-il décidé de réaliser un périple pour aller à la rencontre des autres personnes contaminées. Avec sa femme, Odile, il a parcouru durant 12 jours le chemin entre la Bretagne et la Méditerranée. En 2008, ils ont effectué Bordeaux-Agde par le canal du Midi. En 2009, ils ont suivi la route de Compostelle. « À chaque étape, nous avons été accueillis par des membres de notre association, l’Aven (1). La presse locale parle de nous. De nombreux membres sont si malades qu’ils sont isolés. Ces démarches leur permettent d’être entendus et entourés à leur tour. Nous marchons pour eux. »

Reggane

« Je fais partie de ceux qui ont accueilli Michel et Odile dans les Landes », poursuit Louis Picornelly, 62 ans, président de la section de la FNATH (Fédération d’accidentés de la vie et de victimes du travail) de Roquefort. « C’est une démarche qui visait à protester contre ce qu’on a nous a fait subir au Sahara », ajoute cet ancien appelé du 6e Rima. « Je suis arrivé là-bas, juste après le dernier essai français. On s’occupait du gardiennage avec la Légion étrangère et personne ne nous a avertis de quoi que ce soit. » Louis souffre d’une hépatite auto-immune dont il ignore la cause. Il doit subir une greffe de foie. « Ma maladie a été découverte en 1991. D’autres de mes camarades de service déplorent des soucis de santé. L’un d’entre eux doit avoir une opération du coeur. Un autre est en dialyse. » « À l’Aven, parmi nos adhérents, on retrouve des taux de cancers bien supérieurs à la moyenne dans les tranches d’âge équivalentes, précise Michel Verger, son président. On retrouve aussi des maladies cardiovasculaires. Pour ma part, je suis sous traitement depuis 20 ans pour une hypertension. » Michel Verger, 70 ans, a fait son service militaire en Algérie, 27 mois dont une bonne partie à Reggane qui était une base atomique. Servant dans la poste aux armées, il n’avait pas été informé des activités militaires de cette base. « Je ne l’ai appris qu’une fois sur place, et un peu par hasard. »

Gerboise

« J’ai pu assister aux deux premiers essais nucléaires, aériens, Gerboise bleu et
Gerboise blanc, poursuit-il. Le premier a eu lieu le 13 février 1960 à 7 h 04 très exactement. Il était quatre fois supérieure à Hiroshima. Vous me croirez ou non, mais si, à l’époque, nous étions nombreux à réaliser la dangerosité de ces bombes pour la puissance qu’elles dégageaient, en revanche, comme nous repartions en apparence indemnes, nous n’avions pas conscience qu’il s’agissait aussi de bombes à retardement qui produiraient leurs effets dans nos corps des années plus tard. »

« Les États-unis, eux, ont offert de réparer les dégâts dès 1988. Ils ont accepté d’indemniser les personnes irradiées suite à leurs essais, dans un rayon de 700 km autour des sites d’explosion et en appliquant une liste de pathologies reconnues. Les Français qui s’orientent enfin vers une loi d’indemnisation ne sont pas aussi ouverts. »Michel est déçu par le projet voté en première lecture. Il devrait être adopté d’ici la fin de l’année. « Déjà, on remarque que tout est verrouillé. On nous oppose le secret défense et le secret médical. Les personnes seront étudiées au cas par cas. Il n’y a pas de présomption d’imputabilité. Le gouvernement a la main sur la décision finale. Si on est fumeur, on risque d’être débouté d’office... alors que l’armée dotait ses hommes de tabac dans le paquetage de base. Une liste de pathologies a été retenue, provenant de l’Onu (Unscear), mais les pouvoirs publics l’ont réduite. Les lymphomes, les maladies cardio-vasculaires ne sont pas reconnus, les maladies de la thyroïde ne sont prises en compte que pour les adolescents ! »

Sclérose en plaques

Jean-Noël Jacopin, 59 ans, lui, a fait son service militaire à Mururoa, comme électricien. Il a vécu sur l’atoll durant 9 mois et assisté à plusieurs essais atmosphériques. « On travaillait au point zéro, au blockhaus qui dirigeait les tirs. On recevait des codes pour nous avertir que l’essai allait avoir lieu bientôt. On évacuait. On tournait le dos. Il y avait l’éclair et, seulement après, la détonation. La bombe explosait depuis un ballon. Elle était située à 20 ou 30 kilomètres de nous. On ne pouvait pas s’échapper bien loin. Le sujet restait tabou. » Jean-Noël dit qu’il a ressenti les symptômes de sa maladie dès cette époque. « J’avais des hauts et des bas. Des coups de fatigue. Mais ça ne suffisait pas pour attirer l’attention. »En 1975, le diagnostic de sclérose en plaques a été posé. Et dès 1980, il a été classé en invalidité catégorie 2. « Mis sur la touche avec une petite pension ! Ce n’est pas l’armée qui me paye mes 525 euros par mois, ce sont les Français qui payent pour
elle. »Il a tenté de demander une pension auprès du ministère des Anciens combattants, mais en vain. « Le plus incroyable, dans l’affaire, c’est que, en tant que réserviste, on m’a demandé de rejoindre l’armée durant quelques jours en 1978 sans même tenir compte de ma maladie ! »

Pierre LUTON

Article paru dans le journal de la FNATH, "A part entière" (septembre 2009).

(1) Association des vétérans des essais nucléaires (Aven) : 187, montée
de Choulans - 69005 Lyon - Tél. : 09 70 44 05 80 www.aven.org




Projet de loi : réaction et amendements

En réaction au projet de loi bien décevant d’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, et s’appuyant sur son expérience, notamment dans le cadre du scandale de l’amiante, la FNATH a proposé une dizaine d’amendements en vue d’améliorer leur indemnisation. Le texte adopté par l’Assemblée nationale au mois de juin reste en retrait des attentes. A défaut d’obtenir la création d’un véritable fonds d’indemnisation, cette association de victimes propose qu’une réelle présomption de causalité soit reconnue au bénéfice des victimes. Elle souhaite également améliorer le droit à réparation des ayants droit (enfants, conjoint…) et rendre obligatoire la présence des associations de victimes au sein du comité d’indemnisation. Il faut aussi, selon elle, étendre les missions de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires au suivi des questions relatives à l’environnement. Pour en savoir plus : www.fnath.org


 


11 réactions


  • krolik krolik 19 septembre 2009 16:12

    Il est clair qu’il y a un problème.
    Le suivi des survivants d’Hiroshima et Nagasaki montre qu’il n’y a pas de conséquence sur les personnes au-delà de 2,5km du point zéro, et le suivi a été fait sur 60 ans.
    Les Japonais ont reconstruit les villes six mois après les explosions et là aussi pas d’influence sur la santé des Japonais séjournant sur les lieux..
    Alors que penser des personnes malades qui ont assisté à un tir à 20 km ?
    A la suite de Tchernobyl il y a eu une épidémie de cancers de la thyroïde, environ 4000, mais tous ont atteint des enfants de moins de 15 ans et à 85% de moins de 5 ans.
    Alors les effets des iodes radioactifs sur des personnes de 20 ans et plus ?
    Lors d’une scintigraphie à l’ode 131 on administre un millième de curie soit environ 37 millions de becquerels, et on n’a jamais constaté de problème suite à ce contrôle.
    C’est l’inconnu.
    Alors bien sûr il y a eu les essais foireux de Béryl au Sahara et de Meknès à Muru
    Alors il y a les pilotes des avions qui sont passés dans les nuages pour faire les prélèvements...

    Aux USA il est clair qu’ils ont fait des essais en tirant sur leurs propres troupes au voisinage direct dans le soufle de l’explosion.
    @+


  • JACKEZ 20 septembre 2009 11:33

    Bonjour
    il est évident que le pseudo krolik, n’a jamais fréquenté la région Sahara ou l’océan pacifique !
    Pour moi ce n’est pas la même chose puisque j’ai participé à 6 tirs .deux ans de présence (embarqué).
    Pour la nouvelle loi qui sortira , bien péniblement ces prochains temps , les élus auront à parcourir
    des livres des témoignages, visiter des sites tel que : www.anvven.net .
    Mais aucuns de ces élus n’aura participé à ces tirs !
    Quand nous asso nous demandons à participer aux futures réunions de concertation, on est peu ou pas reçu sinon pas accepté !
    Moi encore vivant , je vais obtenir quoi ? peut-être une médaille , mais ma fille DCD d’une leucémie à cause de l’irradiation nucléaire que je lui ai transmis , (rien) elle est sous terre .
    Si au lieu de déverser du lait dans les champs, nous déversions de l’eau irradié de l’océan pacifique ou des alentours du Sahara, il y aurait des réactions .


  • krolik krolik 20 septembre 2009 14:03

    @Jackez.
    je suis bien désolé que votre fille soi morte d’une leucémie. Mais il n’y a pas que les enfants des vétérans des essais qui en meurent. Là est aussi le problème.

    Il y a quelques mois, une journaliste de FR3 Myriam Métaoui, m’a contacté en tant qu’ancien de la SODETEG. La Sodeteg filiale de Thomson à l’époque était le « bras séculier » du CEA-DAM pour les « essais ». Cette journaliste voulait faire une émission repentante sur les « souvenirs » que la France avait laissés en Algérie. Ceci depuis les mines antipersonnelles de la ligne Morice, en passant par les essais nucléaires et quelques autres ponts que jai oubliés.
    La Sodeteg était présidée par Marice Belpomme, toujours vivant à ma connaissance, de l’ordre de 93 ans (vu le nombre d’essais auquel il a assisté on est amné à supposer que le nucléaire ça conserve), donc je lui ai conseillé de l’interviewé directement.
    Maintenant si Maurice Belpome n’était pas en état de répondre à un interview, elle pouvait se rapprocher de son fils, le cancérologue Dominique Belpomme, grand chasseur de pollutions en tous genres, dans le cercle de Nicolas Hulot. Dominique Belpomme ferait certainement acte de repentance familiale avant de faire acte de repentance nationale.
    Je n’en ai plus entendu parler. Je lui ai conseillé égaement de prendre contact avec le groupe « facebook » des anciens de la Sodeteg. Toute cette activité Sodeteg avec la DAM ayant été arrêtée depuis longtemps les anciens pourront parler librement.
    Mais vous pouvez la contacter, peut-être que son émission a commencé à évoluer et qu’il n’est pas trop tard.

    Dans l’article de l’auteur une argumentation est de dire : il y avait des cigaettes dans mon paquetage... A mon avis cet argument est plutôt à éviter si l’on veut rester crédible. Il y avait des « troupes » dans tous les paqutages de tous les bidasses, même des planqués au ministère..

    Il est certain que la propension des anti-nucs à mettre en avant la pollution de Tchernobyl et à omettre systématiquement les retombées des essais nucléaires qui ont représenté environ 100 fois Tchernobyl en terme d’activité, fait que l’on est amené à conclure qu’il y a les « bons isotopes » en provenance des retombées atmosphériques et les « méchants isotopes » d’un accident électronucléaire. Tout au moins c’est ce que pense ma voisine et certainement quelques autres dans la population.

    La première étude épidémiologique sur les Lapons aux premières loges pour les retombées atmosphériques de Nouvelle Zemble a été publiée en 1959. Et les Lapons mangent du renne, lequel renne mange des lichens qui ont la facheuse tendance à concentrer quelques radioisotopes. Dans cette étude il ressort que « rien »..Les Finlandais et les Suédois ont continué les études, et toujours, 50 ans plus tard ..rien..
    Là est le problème.
    Mais il y a problème. Je ne dis pas autre chose.
    @+


  • j.n.j 20 septembre 2009 17:28

     

    • « Le suivi des survivants d’Hiroshima et Nagasaki montre qu’il n’y a pas de conséquence sur les personnes au-delà de 2,5km du point zéro, et le suivi a été fait sur 60 ans.
      Les Japonais ont reconstruit les villes six mois après les explosions et là aussi pas d’influence sur la santé des Japonais séjournant sur les lieux..
      Alors que penser des personnes malades qui ont assisté à un tir à 20 km ? »


    - C’est là déjà une erreur , nous pas de suivi du tout .
    - Appelés lâchés dans la nature après leur service et non recensés à nos jours , des dizaines de milliers .
    - Laissons , faire les autres et mourir les nôtres .
    - Le malade qui a assisté à ces tirs à 20 ou 30kms , ce chanceux ne revenait lui que le lendemain mais pour de longues périodes .

    • « Aux USA il est clair qu’ils ont fait des essais en tirant sur leurs propres troupes au voisinage direct dans le souffle de l’explosion. »


    - Et quoi encore , il aurait fallu que je reste .
    - De quoi est ce que je me plains , donc ?
    - N’étions nous pas au CEP (centre d’Expérimentation du Pacifique)


    - Dans les deux villes japonaises citées plus haut , les défenses immunitaires
    des survivants s’effondraient laissant donc la porte ouverte à toutes les agressions possibles sur les organismes .
     Encore beaucoup d’autres découvertes à faire si nous recensons chez nous , mais chuttt : c’est déjà trop tard pour beaucoup !

    - N’étudions pas , attendons , constatons .
    - Là …........ trois des solutions ! 
      j.n.j


  • krolik krolik 20 septembre 2009 20:54

    C’est curieux ces auteurs qui ne défendent pas leurs articles.. !
    Passons.
    @+


  • Clavdio 21 septembre 2009 18:46

    la bombe explose à 600 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima situé au cœur de l’agglomération.

    L’explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville. 75 000 personnes sont tuées sur le coup dont un tiers de militaires, la ville étant entre autres le siège de la 2e Armée, chargée de la défense de l’ouest du Japon, et de nombreux arsenaux et bases aériennes. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l’ordre de 250 000. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits.

    Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l’explosion.

    Au retour, les aviateurs verront pendant 500 kilomètres le champignon qui, en deux minutes, a atteint 10 000 mètres d’altitude.
    Krolik agent du ministère des armées,CEA et consort ?....Pas impossible ça.
    Nous avions déjà le nuage de Tchernobyl qui n’a pas passé la frontière, maintenant dans une ville détruite à 100% par une arme atomique où il n’y a plus âme qui vive dans un rayon de 2,5 km du point zéro, passé ce seuil "Le suivi des survivants d’Hiroshima et Nagasaki montre qu’il n’y a pas de conséquence sur les personnes au-delà de 2,5km du point zéro, et le suivi a été fait sur 60 ans." Je crois qu’il se fou de notre poire et la situation serai risible si les enjeux n’étaient aussi sérieux pour les vétérans que pitoyables pour le gouvernement et ses représentants.
    Les éssais nucléaires Français étaient de puissances démesurées par rapport à ces bombettes, et pourtant au combien destructrices sur Hiroshima/Nagasaki. Une autre version gouvernementale apparait également dans les tribunaux l’effet ne durait qu’une seconde et n’était pas tueur au delà de quelques metres si je tire un coup de fusil sur mon voisin qui se trouve au bout de son champ je pense qu’il ne sera plus la pour dire si c’était dangereux ou pas. Dans les tribunaux les commissaires du gouvernement parlentmaintenant d’effets rapides qui se dissipent dans les minutes qui suivent on cache les effets oh ! combien nocifs du tritium (en quantité dans une bombe) qui eux disparaissent pour moitié en 27 milliards d’années, rien que ça, et encore cela veut dire qu’à cette dâte il en restera encore la moitié à détruire, puisles 27 milliards d’années suivantes encore la moitié de la moitié etc... Ce language est un peu déplacé, c’est même avec perfidie que nos commis voyageurs de l’atome parlent d’uranium apauvri et d’uranium enrichi comme si l’apauvri était vidé de ses radio-nucléides alors qu’il s’agit d’un uranium normal.
    Une autre affaire aussi, celle que de parler des études des indiens d’Amazonie (ici des esquimaux) et parler du suivit sur 60 ans de ces populations qui n’avaient pas au départ la même espérance de vie qu’un europen et depuis qu’ils ne sont plus massacrés trouver que c’est grace au nucléaire c’est fort pour certains minable pour d’autre dont je suis. Laissés les tranquilles ces braves gens et surtout en paix et occupés vous de vos vétérans parce que là la courbe s’infléchit du mauvais côté et c’est en France.

    Je ne vous parle pas de mes enfants handicapés et de mes maladies....


  • Clavdio 22 septembre 2009 08:53

    C’est curieux ces auteurs qui ne défendent pas leurs articles.. !
    Passons.

    J’ai oublié de vous demander pourquoi avoir fait des études à l’autre bout du monde sur des peuplades inconnues ou presque en tout cas sans état civil et ne pas l’avoir fait sur vos propres vétérans ?

    Pourquoi les avoir laissés donner leur sang pendant ces 60 ans alors qu’il est prouvé que les radio-nucléides entrainent des mutations génétiques ?

    Pourquoi contre toutes règles internationales sur des essias humains avoir envoyé là-bas des mineurs et les avoir abandonés après sans suivi aucun et le refusé maintenant ?

    Pourquoi refusé actuellement la simple reconnaissance ?

    Pourquoi ne reconnaitre que les morts et pas ceux qui sont atteint de manières graves ou tout simplement de choses bégnignes ?

    Ne pas vouloir soigner ces gens est pire que de cacher cette mascarade et les turpitudes passées, agir ou défendre cette thèse des essais propre par des pseudos enquêtes est un crime puni par des tribunaux internationaux.


  • JACKEZ 22 septembre 2009 09:55

    Clavdio a raison.

    Il est en effet moins onéreux au gouvernement actuel de reconnaître les personnes DCD , mais ceux qui sont sur un lit ou avec le masque à oxygène sur la face.
    Oui bien sûr ils n’iront pas se plaindre !

    J’ai connu en ce temps là les planqués du C.E.A, , et là ce n’est pas un vain mot , bon salaire, congés aux frais de la princesse ; majoration salariale pour la future retraite.

    Et ce sont ces gens là qui défendent l’inoculer des essais nucléaires !


  • Pat ancien d’In Amguel 24 septembre 2009 15:19

    Citation de Krolik :« ...La Sodeteg était présidée par Marice Belpomme, toujours vivant à ma connaissance, de l’ordre de 93 ans (vu le nombre d’essais auquel il a assisté on est amné à supposer que le nucléaire ça conserve),.... »
    Il est certain que le personnel dirigeant du CEA (connaissant les dangers de ces essais) n’avaient pas les mêmes protections que les militaires appelés ou de carrière. De plus ils étaient à l’abri dans des blockaus qui leur étaient réservés. Des témoignages figurent sur de nombreux sites de Vétérans


  • Clavdio 24 septembre 2009 19:24

    Exact, et ces messieurs faisaient péter les roteuses alors que nous pauvres types buvions l’eau aux fontaines du bord, eau puisée dans le lagon contaminé cela va sans dire.... La cuisine et le pain étaient réalisés avec. Un moment traités de menteurs, et même un haut responsable du CEA Billaud pour ne pas le cité, m’a dit à ce sujet « vous vivez vôtre fantasme » et bien.. Il aura fallu le temps (40 ans) mais depuis des documents secrets déclassifiés en apportent la preuve (je les tiens à dispositions de qui voudra)
    Un ancien de MORUROA sur LA RANCE

    Et pendant ce temps que deviens mr Krolick ?


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