samedi 7 juin 2014 - par André Virasolvy

Fonctionnement de la société

L'univers est composé d'un nombre indéfini d'éléments tous différents les uns des autres. Dans l'univers, l'égalité n'existe pas. La LOI de fonctionnement de l'univers s'explique par des évolutions et transformations perpétuelles inégales et diverses d'éléments qui se rencontrent pour constituer différentes sortes d'énergies en mouvement. Face à cet ensemble cosmique incommensurable, sa règle de fonctionnement peut se résumer par : loi des inégalités. Cette loi est ignorée alors qu'elle est d'une évidence élémentaire. Il ne fait aucun doute que l'humanité finira par donner naissance à un esprit lucide comparable à celui d'Albert Einstein qui établira une formule mathématique sur la LOI des énergies inégales en mouvement. Dans cette attente, préoccupons-nous de la société actuelle !

Sur les problèmes des sociétés, dans les rapports entre les personnes qui les composent, à chaque fois qu'une personne formule un constat en exprimant ses critiques ou son opposition envers une situation qu'elle réprouve, par ignorance, elle omet d'en définir la cause. Elle constate des effets, mais ne cherche jamais à savoir d'où ils proviennent. Dans ce cas, sa contestation restera stérile, parce qu'en laissant la cause ignorée, elle reproduira continuellement les mêmes effets. Cette lacune dans le raisonnement est une pratique généralisée qui entraîne un mauvais fonctionnement général des sociétés.

Le genre humain évolue dans l'ignorance de la "loi des inégalités, et il continue d'en supporter des conséquences de plus en plus dangereuses en raison des moyens de destruction qu'il a inventé. Comme sur toute chose dans l'univers, son évolution s'effectue en fonction de lois naturelles inégales qui sont continuellement intervenues et ne cesseront jamais d'intervenir sur chacun des individus qui ont composé, composent et composeront le genre humain. Depuis le moment où les êtres humains ont commencé à inventer et à réaliser des choses qui n'existaient pas à l'état naturel et qu'ils n'avaient jamais vu, en raison de leur travail, la LOI des inégalités les a transformés en créateurs. Mais comme nous n'avons pas tous les mêmes dispositions physiques et manuelles, ni la même fertilité spirituelle et intellectuelle, selon la nature de chacun, la LOI sélectionne automatiquement les individus dans des rapports antagonistes pour en faire des dominants, ou des dominés. Ils s'affrontent dans des luttes permanentes qui vont de la plus petite querelle insignifiante, sans conséquence, aux conflits gigantesques qui ont entraîné des millions de morts.

Cette situation conflictuelle est irrationnelle, car elle ne repose sur aucune justification, sinon sur l'ignorance et la bêtise. Dans ces conditions, les rationalistes qui cherchent à dépasser cette aliénation n'ont qu'une solution. C'est de dépasser cette ignorance par la reconnaissance de sa cause fondamentale en la démontrant clairement. Cette réalité des antagonismes naturels n'a pas empêché les sociétés antiques composées de maîtres et d'esclaves d'évoluer en se faisant continuellement la guerre pour conquérir des territoires, asservir des populations ou piller des cités en pratiquant la barbarie. Confrontée, aux effets de la loi, la pensée a classés ces comportements en les plaçant entre "le bien" et "le mal". Ensuite, les inégalités ont fait apparaître les pouvoirs qui ont inventé le sacré, le divin, les droits, et l'égalité, en négligeant les inégalités qui elles, ne sont pas des inventions mais des réalités. Ces inventions n'ont fait que confirmer l'existence de la LOI, puisque les atrocités n'ont jamais cessé, et tous les pouvoirs les ont entérinées sans chercher à comprendre leur origine. En évoluant, il est indéniable que le genre humain parvient péniblement à se libérer de certains effets néfastes de la LOI, mais il en reste encore énormément à faire disparaître. En établissant progressivement la démocratie, par la reconnaissance, puis la confirmation du pouvoir politique représentatif par le suffrage universel, qui, jusqu'alors prime sur tous les autres, car on n'a pas trouvé mieux, chaque être humain finira par prendre conscience de l'existence de la loi des inégalités. C'est à partir de cette prise de conscience que l'individu détiendra les facultés lui permettant de construire une nouvelle société qui sera fondée sur l'égalité des droits

Bien que solidement institué, il y a bien longtemps que le pouvoir politique a cessé de diriger le genre humain. Il a laissé cette direction au pouvoir financier qui lui dicte ses directives, à cause de l'ignorance sur la véritable fonction de l'argent. Aucun chercheur n'a présenté une explication claire et incontestable sur la création, la répartition, la circulation et l'accumulation de l'argent, et ce vide entraîne de redoutables désordres socioéconomiques qui deviendront ingérables. Le jour où un pouvoir politique comprendra qu'en définissant clairement la fonction de l'argent, son initiative recevra un immense triomphe, car il redonnera à la politique la place qu'elle n'aurait jamais dû abandonner à l'économie. L'argent cessera alors d'être un élément perturbateur qui entraîne vers des comportements condamnables parce qu'ils sont sous l'emprise de la LOI des inégalités, sous forme de mégalomanie pour posséder toujours plus d'argent et de patrimoine.

Depuis le jour où les populations ont utilisé la monnaie, comme moyen de mesure, pour donner une valeur à toute chose et faciliter les échanges, l'argent n'a jamais cessé de proliférer. C'est pour cela qu'il ne peut et ne pourra jamais manquer, mais aucune réflexion n'a osé poser la question sur ce sujet tabou. Où est l'argent ? Par l'intermédiaire des médias qui nous informent, il est facile de constater l'existence de milliers de milliards sous forme d'avoir en produits financiers et de dette en progression constante. Malgré cette abondance d'argent, les explications sur sa fonction font toujours défaut dans les conversations et les débats. Beaucoup en manque, et certains n'en ont jamais assez, mais un milliardaire est incapable de comprendre pourquoi il en accumule beaucoup trop. Il est sous l'emprise d'une inégalité, sous forme de mégalomanie possessive, mais il est dans l'impossibilité d'expliquer comment il fait, et pourquoi c'est possible, car il n'en sait rien, et que l'imbécile qui le soutient dans son action, affirmera que c'est par le mérite de son travail, alors que c'est uniquement par l'exercice de droits inégaux. Il est compréhensible que ni l'un ni l'autre ne pourront jamais rien comprendre à cette réalité, tant qu'ils ne seront pas devant la bonne explication. Le profiteur milliardaire se contentera d'agir pour assouvir ses ambitions, en cherchant à occuper la place ou les fonctions qui lui permettront d'exercer des droits inégaux institués par les pouvoirs politiques, et l'idéologue capitaliste continuera de diffuser des inepties sur le fonctionnement de l'économie.

Sur l'argent, les carences des chercheurs sont évidentes. Ils n'ont pas compris qu'il y avait création systématique de l'argent en fonction de l'accroissement des productions en diversité, en quantité et en valeur prix. Plus les productions s'accroissent, plus il y a d'argent. Ils n'ont pas compris qu'à l'inverse des produits du travail, l'argent n'est pas un produit consommable, et qu'une fois créé, il ne pouvait plus disparaître. Il y a donc énormément d'argent et cela ne devrait poser aucun problème, à un véritable pouvoir politique démocratique qui aurait pour projet d'instituer une bonne, juste et équitable répartition de l'argent. Pourtant, ce projet est toujours absent.

 Dès que l'on comprend qu'à chaque échange, lorsqu'une personne fait une dépense en donnant une somme d'argent, une autre personne fait une recette en recevant cette somme en échange d'un produit. L'argent a changé de main, mais il existe toujours. Dans ces conditions, pour assurer un pouvoir d'achat de 100 euros par jours en moyenne, pour une population de 70 millions de personnes, 7 milliards en circulation continuelle dans l'économie sont suffisants. Le lendemain, il y aura à nouveau pour 7 milliards d'échanges, ce qui portera le total à 14 milliards, et ainsi de suite de jour en jour. Après 30 jours, la somme des échanges s'élèvera à 210 milliards, à condition que les 7 milliards restent dans les circuits économiques en effectuant des échanges. Or, à cause des droits inégaux institués, lorsque l'argent vient se régénérer et retrouver une valeur par un produit du travail, dans l'entreprise, les financiers le retirent de l'économie pour l'accumuler dans la finance, et il y a automatiquement accroissement systématique des déséquilibres socioéconomiques par un manque de pouvoir d'achat en rapport avec les richesses produites par le travail qui ne peuvent pas être consommées normalement. C'est alors qu'il y a recours à l'endettement continuel qui ne peut s'arrêter qu'en abolissant les droits inégaux dans la répartition de l'argent des bénéfices qui sont les résultats du travail collectif dans les entreprises.

Lorsqu'un travailleur réalise un produit qui sera vendu 100 E par l'entreprise et qu'elle redonne 80 E de pouvoir d'achat, sous forme de salaires et d'autres dépenses, pour obtenir 20% de marge, le déséquilibre sera de 20 E pour consommer équitablement le produit. Ces 20 Euros seront retirés de l'économie pour s'accumuler dans la finance, et ils retourneront dans l'économie sous forme de dette. Du fait que l'argent a été créé par la réalisation des produits du travail, et qu'il existe, les travailleurs doivent continuellement s'endetter pour consommer ce qu'ils produisent tous les jours. Au début, l'endettement donne l'illusion d'une amélioration des conditions de vie de ceux qui sont conduits à s'endetter, pour exister en cherchant à bénéficier du progrès. En réalité, le système capitaliste entraîne tout le monde dans l'engrenage infernal et absurde de l'endettement perpétuel qui échappe au pouvoir politique. Qui dit endettement, dit remboursement de la dette avec des intérêts, sous prétexte des ignorants qui disent, qu'en raison de l'augmentation des prix, il y aurait dévalorisation de l'argent. En réalité les intérêts conduisent à rembourser des sommes plus élevées que celles empruntées, ce qui entraîne une première accélération de la prolifération de l'argent accumulé par les financiers. Face à cette réalité, l'abolition de la rémunération de l'argent est inévitable.

 Comme les financiers ont énormément d'argent, et que la LOI des inégalités les a transformé en rapaces insatiables, ils ont inventé les produits financiers, qui sont nuisibles à l'intérêt général. Avec les produits financiers, il y a même processus qu'avec les produits du travail. Plus ils progressent en quantité et en prix, plus il y a de création systématique d'argent. Mais comme à l'inverse des produits du travail, ils ne sont pas consommables, le jeu des spéculateurs consiste à faire bouger les prix des produits financiers en hausse, puis en baisse. À la hausse, il y a création systématique d'argent, mais comme ils ne peuvent pas être en hausse continuellement, et qu'à la baisse l'argent de leur coût ne peut pas disparaître, puisque ceux qui ont vendus les produits financiers ont encaissé l'argent, les bourses avec ce mouvement de yo-yo permanent sont de formidables planches à billets, d'où la seconde accélération de la prolifération de l'argent. Du fait que le pouvoir politique a institué des lois attribuant des droits inégaux aux financiers, ils agissent conformément à la LOI des inégalités, en demandant continuellement des privilèges fiscaux. Ils invoquent des arguments erronés, qu'aucune personnalité politique ne peut réfuter, parce que la société fonctionne dans l'ignorance de la LOI. Avec l'argent des profits, les intérêts de l'endettement, et l'envahissement des produits financiers, les représentants de la haute finance disposent d'une masse colossale d'argent qu'il n'est plus possible d'évaluer. Tant que les rapports économiques resteront fondés sur l'inégalité des droits, il ne sera pas possible d'arrêter cette prolifération infernale d'argent. Au contraire, elle va s'emballer pour atteindre une vitesse de plus en plus rapide qui va accélérer les déséquilibres en prolongeant les durées d'endettement que les financiers sont incapables de maîtriser.

L'endettement finira par exploser, car il n'est pas un processus équitable de développement puisqu'il faut rembourser toujours plus. L'État lui-même est obligé de s'engouffrer dans cet engrenage alors qu'il dispose du pouvoir d'en dégager toute la société en transformant les rapports socioéconomiques. Cette transformation ne peut se réaliser qu'à l'endroit précis du point de départ de l'économie, dans l'entreprise, là où l'argent retrouve une véritable valeur, par la réalisation des produits du travail, indispensables ou simplement utiles à une saine évolution des êtres humains.

La transformation des rapports socio-économiques, en passant de l'inégalité à l'égalité des droits sur les résultats du travail collectif, est inévitable. Elle sera consécutive à la détermination des salariés qui, dans leur entreprise, revendiqueront et obtiendront par la lutte, l'égalité des droits économiques sur les profits qui sont les résultats de leur travail. En se propageant, ces actions constructives permettront à des responsables politiques d'acquérir la vision lucide de la situation, et les plus clairvoyants proposeront l'Égalité des Droits Économiques à l'opinion publique pour accéder au pouvoir. Que ce soit d'une manière ou d'une autre, de toute façon, cette transformation se concrétisera forcément par cette décision salutaire d'une majorité, qui aura été rassemblée par un chef charismatique. Cette majorité rassemblée dans un but précis, lui confiera un pouvoir politique exécutif provisoire limité à cette action, car ensuite, un véritable débat démocratique se développera pour trouver les solutions aux innombrables problèmes à résoudre qui ont été créés par le capitalisme, et de nouvelles idées surgiront de toute part. En raison de nos conceptions hiérarchiques actuelles, il est probable que cette personne marquera à tout jamais l'histoire du genre humain, car cette décision collective pour obtenir l'Égalité des Droits Économiques par l'action deviendra un exemple à suivre pour tous les peuples.

Voir http://www.egalitedesdroits.info 

André Virasolvy



3 réactions


  • howahkan Hotah 7 juin 2014 10:45

    Joli bla bla néo con...

    comprenez comme Sarkozy l’a dit : nul ne pourra s’opposer au nouvel ordre mondial,...

    capitale : jerusalem..

    quand à l’humain il est un travailleur point barre......

    circulez y’a rien d’autre à voir...

    c’est mon avis et je le partage


  • Pere Plexe Pere Plexe 7 juin 2014 11:16

    Indigeste bouillie économiquophilosophique avec pour seul argument une sorte de loi divine...


  • Primum non nocere Primum non nocere 7 juin 2014 15:29

    Je rejoint Père Plexe, c’est assez indigeste, et même s’il y a des idées intéressantes en théorie, il y a visiblement, surtout, une malcompréhension du système financier/économique. Je vous renvoi à ce sujet sur les documentaires Zeitgeist, qui malgré un petit côté partiste-complotiste, ont l’intérêt d’éclairer quelques données maigres mais essentielles sur l’économie passée et actuelle (parmi d’autres sujets).
    Et cette LOI divine d’un fonctionnement fondamentalement, universellement, inégalitaire et inégalitariste du cosmos... "L’univers est composé d’un nombre indéfini (nope) d’éléments tous différents les uns des autres. Dans l’univers, l’égalité n’existe pas. (Oh, vraiment ? Doit-on vous rappeler la 3ème loi du mouvement Newtonien ?) La LOI de fonctionnement de l’univers s’explique par des évolutions et transformations perpétuelles inégales et diverses d’éléments qui se rencontrent pour constituer différentes sortes d’énergies en mouvement." Pensez donc à un principe simple comme l’homéostasie, avant de généraliser une croyance si absurde.


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