jeudi 9 juin 2016 - par usbek

Islam : De arabica lingua

Islam : De arabica lingua, 

Je m'autorise, faute de mieux, ce probable mais commode solécisme latin (une attestation chez Pline dans le vénérable Gaffiot me protège du barbarisme) car, faute de mieux, j'hésite à employer le terme « arabe(s) », au singulier comme au pluriel, car c'est en fait là le sujet qu'en dépit de mon incompétence notoire, je voudrais aborder ici, en faisant appel à la bienveillante complaisance de Hedy Belhassine qui avait, dans son blog de Mediapart, intitulé l’un de ses billets, fort éclairant et nuancé, « l'arabe », le 2 octobre 2013. Je prends la liberté de le faire, sans avoir eu le temps de recueillir son assentiment, car il m'a adressé un message, aussi aimable que bref, lors de la publication de mon blog du 2 juin 2016, où j'avais recommandé la fréquentation du sien (dans le Club de Mediapart) : « Nous avons l'un comme l'autre de bonnes lectures ! » m’a-t-il écrit hier !

Je ne publierai pas son texte si j'ai de sa part une réponse négative d'ici demain (ce qui est bien court !), mais j'aurais aimé le faire car je trouve ce texte plein d'enseignement, de raison et de modération dans un domaine où l'on trouve très rarement réunies de telles qualités. Je le fais d'autant plus que j'ai constaté, en revenant sur son texte qu'à cette époque, cet auteur n'avait que 28 abonnés, quoique son billet ait attiré de nombreux commentaires (43) mais qui, comme souvent hélas, versaient plus dans les querelles interpersonnelles que dans les réflexions générales. J'avais moi-même envoyé à l'époque envoyé des commentaires à son billet, mais sans avoir suffisamment perçu l'originalité et la qualité de son texte que voici puisqu’il a bien voulu m’autoriser à le reproduire.

« L’arabe, 
C'est la seconde langue de France. Elle est usitée dans les familles, dans les cages d'escaliers, dans les quartiers. Elle domine dans les banlieues, dans les prisons. Pourtant, elle n’est pas enseignée à l'école primaire, elle est marginalisée au lycée, elle est réservée à une élite à l'université. 

L’arabe en France est la langue des sous-scolarisés et des savants.

L’éducation nationale la considère comme une langue étrangère alors qu’elle fait partie intégrante du patrimoine culturel de millions de français. Pire, elle est poussée au rang de langue liturgique ou savante au même titre que l’hébreu, le provençal, le chti ou le patois berrichon. 

Un boulevard pour les intégristes qui proclament : « Pour savoir l'arabe, apprenez le Coran ! ». 

Un pétard à mèche lente pour le FN qui va un jour se pencher sur les ELCO et autres aberrations du système éducatif national.

Sacralisée ou bougnoulisée, cette langue n'est ni un facteur de valorisation ni une promesse d’ascension sociale. Pas de TV française publique en arabe (sauf quelques heures sur France 24 qui émet surtout à destination de l'étranger), à quelques rares exceptions il n'y a pas de radio laïque sur la bande FM ! La plus forte audience, Radio Orient lance cinq fois par jour l'appel à la prière ! Le PAF en arabe c’est 400 chaînes satellitaires parfaitement dés-identitaires. Le Français arabophone absorbe insidieusement la « vision » des monarchies et des dictatures orientales. Il devient malgré lui « concerné » par des préoccupations étrangères à sa nation. Il est dé-francisé à son insu. Il est « conditionné » à se passionner pour Algérie-Egypte alors qu’au fond de lui-même il vibrerait plutôt pour « Guingamp-Sochaux ».

L’espace culturel : édition, presse écrite, publicité, spectacles est inexistant ou importé parcimonieusement. L’Institut du Monde Arabe est trop souvent une vitrine des arts islamiques alors qu’elle devrait être la maison de la langue et peut-être essaimer sur le territoire. 

Quel sera le paysage linguistique dans 20 ans ? Cette langue dite morte aura alors une audience unique au contenu sacralisé incontrôlable. On ne dira plus « Bonjour » mais « Que tu sois béni de Dieu et de ses apôtres ». On ne saura plus dire « Au revoir » (ila lika) mais « Dieu est avec toi » Toutes les phrases seront ponctuées de bondieuseries. Cette dérive de la langue est observée depuis quinze ans dans le monde arabe (depuis la déliquescence des régimes nationalistes et laïcs arabes : Egypte, Irak, Yémen et dans une moindre mesure Tunisie, Algérie, Liban, Syrie). Il s’en ressent une mainmise du dogme sur la pensée et sur le comportement quotidien d’une partie de la population française. Est-il possible d’être Français et penser Voltaire, Sartre ou Vialatte en langue arabe ? La réponse paraît affirmative puisque l’arabe est un vecteur de pensée comme toutes les langues, en réalité sa sacralisation et sa régression à la mode du 14ème siècle ne lui permet plus d’aborder avec neutralité les concepts républicains de la France d’aujourd’hui.

L’éducation nationale n’a pas anticipé le mouvement, elle est aujourd’hui dépassée. Pourtant Paris a produit bien plus de savants dans cette langue que la plupart des pays arabes. Mais l’arabe est devenu la langue des terroristes. Dans l’administration, son apprentissage est encouragé seulement dans la police et chez les gardiens de prisons.

Laisser une langue devenir l’arme d’un mouvement de pensée c’est prendre le risque d’une fragmentation politique. Tenter d’éradiquer son usage par la suspicion et la répression, c’est précipiter de mouvement car on ne tait pas une langue. » ?

J'ajouterai à son texte un commentaire qu'il avait donné lui-même à son propre texte et qui me paraît tout à fait éclairant et amusant à la fois :

« Anecdote : dans un magasin de meubles dont seule l'enseigne est prononçable dans toutes les langues, je faisais la queue pour commander un lit Grastzup. Derrière moi arrive un couple : voile noir intégral, masque de chirurgien blanc laissant percer deux yeux clairs, lui est un grand rouquin barbu en tenue pachtoune. Je maitrise ma surprise, puis de mon air le plus doux, je susurre : « Salam aleikoum ! ». Le visage de l'homme s'illumine, la réponse fuse en chapelet. Je marque une pose et lui dit en arabe : « Moi, je suis un hadj déguisé en mécréant ». Je rigole, marque une pause et ajoute en français « C'est ma tenue de camouflage ». Perplexe, le couple qui ne comprend pas l'arabe, préfère s'éloigner. ».

Réponse rapide de Monsieur Hedy Belhassine que je remercie vivement à nouveau :  
«  Merci pour vos compliments que je ne mérite pas. Je suis content que mon texte sur la langue arabe vous intéresse. Je l'avais publié sur mon blog en 2009 sous un autre titre. http://hybel.blogspot.fr/2009/12/la-langue-arabe-en-france-un-enjeu.html qui était le résumé de ma contribution de "candide" à un groupe de travail comprenant d'éminents savants. Ma vanité est d'être lu. Diffusez le comme il vous plaira. Cordialement, HyB.



20 réactions


  • Jo.Di Jo.Di 9 juin 2016 16:24

     
    L’arabe est indispensable à l’avenir du Boobaland-UE, nouvelle hacienda des Séouds.
     
    PETIT FANTÔME BLEU
     
    doit pouvoir lire le Coran dans le texte, par droitdelhommisme de gôôôche !
     
    On est PdGôôôche du Capital où on ne l’est pas.
     
     
    « C’est en se référant à cet esprit de synthèse dialectique entre le christianisme originel et les modes antiques et médiévaux des communautés paysannes de la VIEILLE EUROPE que Marx pouvait soutenir que là était né spécifiquement [l’idée communiste ...] car seule l’Europe a pu sortir des récitations mythologiques et religieuses qui consigne l’homme dans une histoire en-fermée et en-fermante [l’hacienda des Séouds barbus ...] Les révolutions n’y furent jamais que des réécritures superficielles de l’immobilise social des imaginaire de la soumission.
    L’Amérique moderne, dès lors qu’elle eut transformé ses émigrants en bons américains n’a jamais connu autre chose que des conflits subordonnées à la réécriture de la langue de l’argent par elle-même.
    On comprend que l’immigration soit pour la marchandise une armée de réserve stratégique clef, ces les populations en question étant par définition issues de temporalités non-critiques, de par l’essence de leurs histoires immobiles [barbues], il est en quelque sorte relativement commode de les intégrer à la liberté du commerce de l’aliénation généralisée puisque l’archaïsme de leur relation au monde trouve son répondant moderne dans le culte de la passivité marchande [rapper à Ferrari, pute, Rollex en or] et dans l’enfermement consommatoire de l’homme abstrait, unifié dans un nouveau temps arrêté [l’auge du bobo] par l’éternel présent du fétichisme de la possession. »

     
    Francis Cousin L’Être et l’Avoir


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 9 juin 2016 17:24

    bis repetita


    Tranquillisez-vous : l’Arabe a beaucoup moins de chances de s’imposer que l’Américan-English déjà bien en place.


    Et cela pour une bonne raison : on ne le « parle » nulle part. C’est une langue littéraire aussi morte que le Latin.

    En Algérie, on parle Algérien, Kabyle ou Chaouïa, en Egypte Egyptien, en Arabie Saoudien, et les pilotes des compagnies nationales communiquent en Anglais avec les tours de contrôle des aéroports locaux.

    Ce bruit qui court, s’il a un fondement, n’a pas plus de chance de devenir réalité que le Grec ancien n’a de probabilité d’être enseigné en maternelle.



    • Montdragon Montdragon 9 juin 2016 19:51

      @Jeussey de Sourcesûre
      Vous êtes un bon gentil retraité très intéressant mais vivant tellement loin de tout cela et malgré tout, si sûr de vous que vous en êtes un prodigieux bayrouiste.
      Le jour où votre chère Madaaame, comme la mienne, se fera insulter de sale p...de française dès qu’elle roule à 30 dès qu’on lui demande, qu’elle achète du rosé car ma foi il fait chaud (pourtant c’est du gris^^), vous nous pondrez des articles biens chiants.
      Si vous pouviez allez à la pêche en mai 17, merci.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 10 juin 2016 09:10

      @Montdragon


      Merci de m’accorder la circonstance atténuante de « très intéressant », c’est toujours ça de prispour mon ego qui se nourrit de bassesses courtisanes comme tout un chacun.

      Pour ce qui est des frictions pénibles avec les reubeus, je ne les supporte pas plus que vous et je ne vais pas me lancer dans une explication (bonne, gentille et rès intéressante) de la chose.

      Ce qui me hérisse n’est pas le fait de dénoncer les provocations de ce trous du cul, et ce n’est pas le sujet des articles auxquels j’ai réagi.

      Ce qui me hérisse, c’est que des contributeurs utilisent ce site pour glisser des fausses nouvelles qui deviennent des rumeurs.

      Les analphabètes bilingues que vous évoquez parlent chacun la langue de leur famille qui est soit un dérivé de l’Arabe littéraire classique, soit une langue berbère, soit une autre langue. Mais aucun ne parle la même langue, pas plus que les Italiens, les Espagnols et les Français ne se parlaient en Latin quand la messe était en latin. La majorité des Musulmans ne parlent d’ailleurs pas une langue d’origine arabe, mais indonésienne, pakistanaise, africaine, etc...

      Alors de deux choses l’une :
      - soit on enseignerait l’arabe littéraire, langue morte, savante, sujette à des gloses pour en comprendre le sens.
      - soit on enseigne toutes les langues parlées par les parents des élèves de familles d’immigrés.

      L’idée est aussi absurde que la rumeur qui voulait que le gouvernement déversait l’eau de la Seine dans la Somme pour empêcher l’inondation de Paris. 

      Bonjour à Madame, et à votre santé.

    • Anthrax 10 juin 2016 11:15

      @Jeussey de Sourcesûre

      Sans vouloir m’immiscer dans ta querelle avec l’amateur de vin gris (déjà, on aurait dû se méfier), je me demande pourquoi tu perds ton temps à lui répondre. Personnellement j’ai adopté la maxime d’Audiard qui va bien dans ce genre de situation et je m’en porte beaucoup mieux. 


    • Montdragon Montdragon 10 juin 2016 12:56

      @kader
      Tu vis où l’ami ?
      Chaque altercation automobile ou piétonne est issue de....chaque.
      Ah non, une fois un rom^^.


    • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 10 juin 2016 17:57

      @Jeussey de Sourcesûre
      Tout à fait d’accord.

      Dans  :

      Maghreb : Langues maternelles et langue zombie
      J’écrivais :

      "De tout temps et en tous lieux, les classes dominantes ont imposé leur langage comme référence pour l’ensemble de la nation en en faisant un enjeu de pouvoir. En Inde, en Chine, et dans l’empire musulman naissant, les dynasties régnantes ont scellé la langue « officielle ». Cela continue de nos jours : les régimes arabes, étant, pour la plupart, de nature moyenâgeuse, continuent d’imposer une "langue officielle", la langue arabe. Si l’on ne parle pas correctement dans la langue des puissants qui gouvernent le pays, c’est que l’on appartient à la catégorie des roturiers, des moins-que-rien, bref, on n’est qu’un homme (une femme) de la plèbe… et par conséquent on ne peut que subir le pouvoir, mais jamais l’exercer…"

      L’arabisation forcée, à l’école , à la TV et ailleurs a pour seul but de former des Talibans : des récitateurs d’un Coran auquel ils n’entravent que pouic. Cela dure depuis les conquêtes arabes à nos jours. Même les Saoudiens baragouinent un arabe qui a peu à voir avec l’arabe appris à l’école.

      Apprendre la langue maghrébine à l’école, oui. La langue arabe, langue zombie, non.


  • J.MAY MAIBORODA 10 juin 2016 10:40

    à @usbek


    lu le texte dans 

    le reproduirai dans « u zinu » 

    Cordialement

  • RICAURET 10 juin 2016 11:11

    UNE VÉRITÉ QUE VOUS OUBLIEZ TOUS

      DIEU POUR SOI ET CHACUN POUR TOUS

    ET NON LE CONTRAIRE


  • mazig 10 juin 2016 12:54

    Un texte de qualité certaine mais des commentaires d’un totale médiocrité , dès qu’il s’agit d’arabe ou de musulman. Celà prouve le degré d’impact de la propagande sioniste sur des troupeaux de moutons bêlant à commande et bien pavlovisés. 


    • Zetaftaf (---.---.160.220) 11 juin 2016 09:55

      @mazig Très jolie. Quand tu regarde ceux qui se cache derrière les médias et le projet d’Albert pyke je suis en effet d’accord avec toi. C’est parfait tu as bien suivi les épisodes. Les gros poissons se font avoir.


  • Elliot Elliot 10 juin 2016 13:00

    C’est vraiment un débat initié par des lourds : il va de soi que l’arabe qui serait enseigné est l’arabe littéraire.

    On doit mesurer toute la difficulté de l’exercice quand on voit à quel point la majorité des Français sont incapables d’apprendre une langue étrangère, même celles qui sont les plus proches d’eux , il suffit d’entendre nos élites politiques s’essayer à les manier pour se sentir consternés par leur niveau.
    On mesure l’inanité d’instruire un procès à ce sujet.

    Quand on évalue aussi la connaissance de leur propre langue à la découverte de le syntaxe et l’orthographe de certains qui sont cependant aux avant-postes pour la défense de « leur « patrimoine linguistique, il est hors de doute que ceux qui seraient capables d’accéder à la connaissance de la langue arabe seraient de fieffés lettrés, des grosses têtes comme on dit, et la France devrait s’enorgueillir de leur présence .

    Déjà rien que l’écriture arabe est hors de portée de ceux qui vomissent leur hargne dans les effluves de leur totale ignorance dont ils tirent en outre vanité.


    • J.MAY MAIBORODA 10 juin 2016 18:29

      @Elliot


      Toujours aussi incisif, l’ami Elliot. 
      Il est vrai que nos chers identitaires massacrent à qui mieux mieux leur langue naturelle ou « souchienne ».
      Cordialement.


    • Elliot Elliot 11 juin 2016 00:04

      @MAIBORODA

      Je ne sais pas ce qui aiguise ma plume : ça doit être tout le ramdam ( le mot est approprié à cette période de l’année ) que l’on fait à l’occasion du championnat d’Europe de foot, on dirait quasi que cela relève de l’héroïsme de l’organiser en France.

      Je n’en peux plus de ces congratulations.

      Il est vrai qu’on est en état de guerre comme l’a fait remarquer, avec le sens de la mesure qui le caractérise, le Président du Conseil, Manuel Valls qu’on appelle plus modestement Premier Ministre chez les ploucs et qu’il y a comme une manière d’exploit de proposer des jeux à défaut de pain dans le fracas des contestations sociales.

      Cependant foin de ces considérations désabusées ! Bien à l’abri des affreux de tous acabits, je ne boude pas mon plaisir et je suis content : la France a gagné son match d’ouverture ; on attendra pour la manière mais le résultat est là qui ferait envie à ceux qui pédalent dans la choucroute avec une conviction qui mérite le respect et une constance dans l’erreur qui mérite l’échafaud.

      Ceci étant, je suis heureux de partager ce dialogue avec vous, cher Jean Maïroboda car il m’a semblé que vous vous faisiez fort discret ces derniers temps.

      Un petit coup de blues ? Je comprends car le site me semble de plus en plus infecté par la peste brune ...Certains utilisent apparemment plusieurs pseudos mais la pauvreté de leur style est là qui les trahit. 

      Amitiés.


    • J.MAY MAIBORODA 11 juin 2016 10:36

      @Elliot


      Après avoir abandonné MEDIAPART pour cause d’overdose d’atlantisme, et MARIANNE pour sa défense et illustration éhontée du Netanyahuisme, il m’est venu à l’esprit de déserter AGVX tant l’invasion à laquelle vous faites référence est patente. 
      Ne sachant plus où donner de la plume, je m’abstiens en effet assez souvent, me contentant de conserver intacte une indignation Hesselienne en parcourant la prose souchienne. 


  • hermes123 (---.---.241.1) 10 juin 2016 15:54

    De quel arabe parle-t-on ? L’arabe « dialectal » aux innombrables variantes spécifiques à chaque pays dit arabe ou l’arabe « standard » qui n’est la langue maternelle d’aucun arabophone ?


    • usbek 10 juin 2016 16:23

      @hermes123
      C’est là une bonne partie du problème !


    • Coriosolite 10 juin 2016 22:30

      @hermes123
      Mais vous n’aurez jamais de réponse à cette bonne question de la part des initiateurs de ce projet. Projet qui n’ira sans doute pas plus loin qu’un effet d’annonce.

      C’est simplement une perche tendue aux électeurs d’origine maghrébine pour tenter de glaner quelques voix en 2017.


  • Kabylos (---.---.102.114) 11 juin 2016 03:26

    L’auteur de cet article cite un certain Hedy Belhassine de Mediapart qui clame que « l’arabe » est la deuxieme langue de France. Tous comme ses freres d’Afrique du Nord, , descendants de colons Arabes, tout ce qui est Berbere ou Amazigh pour etre plus PC, n’as droit de citer nulle part, ni en AFN ni en France ! Tous les specialistes des langues et communautes vous diront que c’est la langue berbere qui est la deuxieme langue de France. Les locuteurs arabes sont certainement nombreux en France , sont tres visibles dans les medias , mais leur nombre ne peut faire de la langue arabe, la deuxieme langue de France. Pour votre info, le Berbere est maintenant une langue officielle au Maroc et en Algerie


    • J.MAY MAIBORODA 11 juin 2016 10:47

      @Kabylos


      Vos précisions s’imposent en effet.
      Personnellement, ayant fait un séjour d’une quinzaine d’année en Algérie (Setif, Bejaia, Alger) au temps (soi-disant) béni des colonies, je ne peux que vous approuver.
      Je pense par ailleurs que l’émigration kabyle en France a été plus forte que l’émigration arabe, surtout dans la période de l’avant-guerre (39-45).
      Ceci dit, n’ignorant pas la revendication berbère, comptant des amis tant parmi les kabyles que parmi les arabes, je m’estime cependant mal placé pour m’immiscer dans les affaires intérieures algériennes.
      Cf. rubrique « Séquences Algériennes » Blog « u zinu » 

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