vendredi 7 août 2009 - par
Kerviel, coupable ? Oui, mais…
Dans les années 80 à la télé on pouvait regarder, Lee Majors incarnant Steve Austin, l’homme qui valait 3 milliards, l’an passé en France nous diffusions dans nos J.T, Jérome Kerviel l’homme qui valait 5 milliards. . . de pertes
L’ancien trader de la Société Générale Jérôme Kerviel, mis en examen et placé en détention durant 38 jours en février 2008 pour « abus de confiance », faux et usage de faux » et « introduction dans un système de traitement automatisé de données informatiques ».
Aujourd’hui jeudi, nous apprenons que son ancien patron Jean-Pierre Mustier l’actuel directeur du pôle gestions d’actifs et services aux investisseurs, fait l’objet d’une enquête de l’Autorité des marchés financiers pour délit d’initié, ainsi que Robert Day, membre du conseil d’administration, qui lui devrait rester en poste pour le moment.
La banque Société Générale, souligne dans le même communiqué qu’elle aurait été informée par Jean-Pierre Mustier et Robert Day
"de leur réception d’une lettre de griefs ouvrant une procédure devant la Commission des sanctions de l’AMF pour manquement d’initié". "Ces griefs sont contestés par Robert Day et Jean-Pierre Mustier".
Selon nos confrères du Nouvel Obs’ Jean-Pierre Mustier aurait vendu la totalité de ses titres et la moitié de ses actions, il y a deux ans quasiment jour pour jour en août 2007, anticipant ainsi la chute vertigineuse des cours. Ses soupçons sont renforcés du fait que Jean-Pierre Mustier était le patron de la banque de financement et d’investissement de la Société Générale (SG CIB) où l’employeur de Jérôme Kerviel.
Sentant le vent tourner, en septembre 2008, Jean-Pierre Mustier avait quitté son poste à la direction. Selon certains de ses subordonnés, il était responsable du manquement des contrôles internes qui a donné lieu au scandale Kerviel.