jeudi 30 mai 2013 - par Féraud

L’UNAF à l’heure des choix

L'UNAF DOIT CHOISIR

La puissante UNAF, Union Nationale des Associations Familiales qui dispose d'un financement public via ce qu'on appelle le fonds spécial perd régulièrement des adhérents.

Non contente de perdre des adhérents, cette Union dirigée par la Droite ne respecte pas le pluralisme en son sein. Aucun laïque n'est dans la délégation UNAF à la CNAF.

Son président François Fondard issu d'une association jugée plutôt progressiste : la Confédération Syndicale des Familles : la CSF n'hésite pas à prendre des positions anti gouvernementales alors qu'il fut très docile sous la présidence Sarkozy.

Lors de l'Assemblée Générale de l'UNAF tenue à Toulon l'an dernier les 23 et 24 juin, il a laissé faire un chahut organisé contre l'intervention de la ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti , au mépris des règles démocratiques et de politesse.

L'UNAF a pris position contre le mariage des gays et des lesbiennes.

La loi étant votée, validée et promulguée , que va faire l'UNAF ?

Va t-elle appliquer la loi et accepter les couples homosexuels en son sein.

Rien n'est moins sur puisque les couples pacsés ne sont toujours pas reconnus.

Des voix s'élèvent dans les associations familiales laïques pour s'interroger sur l'intérêt d'être encore dans ce machin.

D'autres demandent que le gouvernement demande à l'UNAF qui est une institution de respecter le pluralisme en son sein et d'affirmer accepter en son sein les associations comme l'association des parents gays et lesbiens.

La prochaine AG de juin 2013 risque d'être animée, d'autant plus qu'une proposition de modification de statuts prévoie que les associations adhérentes qui se prononcent publiquement contre une position de l'UNAF puissent être exclue.

Une autre envisage que l'UNAF puisse aller contrôler les services des UDAF, Unions départementales.

Une seule ligne, une seule tête.

L'UNAF devra choisir entre la démocratie interne ou l'éclatement à terme.

 

Jean FERAUD




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