mercredi 23 décembre 2020 - par Vincent Verschoore

La sécession des élites à l’heure covidienne

 

Coralie Delaume écrivait en 2018 sur la sécession des élites et la fin de la démocratie. Le scénario s’accélère sous couvert du Covid-19, offrant aux élites la possibilité de retirer aux peuples leur liberté.

Coralie Delaume, essayiste récemment décédée d’un cancer à l’âge de 44 ans, « souverainiste » ayant notamment collaboré à Marianne, intitulait « La sécession des élites » un article publié dans le Figaro en avril 2018. Plus précisément, « La sécession des « élites » ou comment la démocratie est en train d’être abolie ».

Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu’elle observe entre les « élites », une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n’a pas accès aux études prestigieuses ou qui n’a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l’Union européenne.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/04/20/31003-20180420ARTFIG00185-la-secession-des-elites-ou-comment-la-democratie-est-en-train-d-etre-abolie-par-coralie-delaume.php ?fbclid=IwAR15kOVd0TBcWI64EgY7JKW52Uu9_5yUhyPm0oT22370args4nETgFdTT80

Elle se basait sur un livre du sociologue américain Christopher Lasch publié en 1995, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie.

Le livre pose l’hypothèse que ce n’est plus la « révolte des masses » qui menace désormais la vie démocratique, mais la coupure de plus en plus prononcée entre le peuple et les « élites ». Une coupure tant économique et matérielle qu’éducative et intellectuelle, dont résulte le repli sur eux-mêmes des privilégiés. Ces derniers ne parlent plus qu’à leurs pareils, c’est-à-dire non seulement à ceux qui bénéficient d’un même niveau de richesses, mais également à ceux qui partagent le même niveau d’instruction.

Vingt ans après Lasch, le phénomène du séparatisme élitaire qu’il voyait poindre dans son pays vient de faire l’objet, pour la France cette fois, d’une étude chiffrée. Jérôme Fourquet a en effet publié, pour le compte de la Fondation Jean Jaurès, une note au titre évocateur : « 1985-2017, quand les classes favorisées ont fait sécession ». Il y explique notamment que la cohésion de la société française « est mise à mal aujourd’hui par un processus presque invisible à l’œil nu, mais néanmoins lourd de conséquences : un séparatisme social qui concerne toute une partie de la frange supérieure de la société, les occasions de contacts et d’interactions entre les catégories supérieures et le reste de la population étant en effet de moins en moins nombreuses ».

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/04/20/31003-20180420ARTFIG00185-la-secession-des-elites-ou-comment-la-democratie-est-en-train-d-etre-abolie-par-coralie-delaume.php?fbclid=IwAR15kOVd0TBcWI64EgY7JKW52Uu9_5yUhyPm0oT22370args4nETgFdTT80

La fracture éducative.

Coralie Delaume en appelle notamment à Emmanuel Todd qui, partageant ce même constat, met en cause la fracture éducative qui sépare la société en deux groupes, ceux ayant accès à l’éducation supérieure, et les autres. Todd note que cette classe élitiste fonctionne en circuit fermé, son capital éducatif et culturel s’héritant plus qu’il ne se gagne sur les bancs de l’école publique, légitimant de ce fait un « dégraissage » de cette même école, ainsi que des services publics coupables de « présenter des vertus égalisatrices qui entravent le séparatisme élitaire ».

On peut lire à ce sujet le tout récent article de Marianne intitulé « »Jean-Michel Blanquer finit d’achever le lycée » :

Des milliers d’enseignants en France doivent désormais être entendus comme des lanceurs d’alerte face à la dramatique situation dans laquelle la majorité actuelle et le ministre plongent l’école de la République. Avec sa réforme du lycée et de l’orientation, Jean-Michel Blanquer a fini de relier entre eux les engrenages patiemment mis en place par les réformes successives de l’école afin de mettre en marche sa délétère mécanique, une machine à produire la dévalorisation de la connaissance, l’angoisse des élèves et des étudiants soumis à évaluation permanente et une sélectivité arbitraire.

https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/jean-michel-blanquer-finit-dachever-le-lycee?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1608630121&fbclid=IwAR1O8C57QXPZGNdHvZ2kNbPHhIeUONHwc9tq18Q_oTy4W0xmQmbPfJe4hEs#xtor=CS2-4

La fracture économique.

Comme déjà mentionné ailleurs sur ce blog, la simple fracture éducative ne suffit pas à expliquer la bataille menée par les « élites » contre la démocratie, une chose qui a en fait toujours existé – voir la théorie des classes de loisirs de Thorstein Veblen :

Cette situation est décrite, d’une manière un peu différente, par Thorstein Veblen dans sa théorie des classes de loisirs, déjà discutée sur ce blog dans le cadre de l’Etat prédateur, où ces classes de loisir légitiment leurs privilèges en faisant croire à la population qu’elles sont nécessaires pour donner un sens à leurs vies : soldats, clergés, artistes, politiciens, sportifs, grands patrons qui se démarquent par leur consommation ostentatoire, sont ceux et celles qui donnent aux classes dites « laborieuses » un sentiment d’appartenance à quelque chose de plus grand qu’elles-mêmes, et au profit desquelles elles (les classes laborieuses) acceptent de payer, d’obéir, voire même d’applaudir.

https://zerhubarbeblog.net/2020/11/19/covid-19-et-pathologie-du-complot/

La différence avec « avant », est que ces classes privilégiées n’ont tout simplement plus besoin des classes dites « laborieuses », que leur confort matériel et culturel ne dépend plus du travail des serfs / ouvriers / employés traditionnels : les « élites » vivent dans des mondes parallèles déconnectés des problèmes du monde réel dont elles tirent tous les avantages possibles, mais auquel elles ne rendent plus rien.

La distanciation sociale, la vraie.

L’automatisation, l’intelligence artificielle, la virtualisation économique et la pompe à argent magique (1) hors de tout contrôle démocratique sont des éléments clés de cette, pour le coup, véritable distanciation sociale. L’extrême richesse de ce fameux 1%, qui possède autant que les 99% restants (2), lui permet tout simplement de s’acheter les pouvoirs dont il fait ensuite usage à son profit. Ce mécanisme fut décrit par l’économiste américain James Galbraith dans « l’Etat Prédateur » en 2008, et sa logique s’applique désormais à l’échelle mondiale.

Ces classes privilégiées hors sol, de Emmanuel Macron à Joe Biden en passant par Narendra Modi et Xi Jinping, et contrairement aux classes dominantes de l’ère industrielle qui savaient pertinemment que leur existence dépendait en grande partie du monde réel, et qu’il fallait donc négocier avec lui, ne se sentent en rien liées à ce qui ne leur ressemble pas.

Leur idéologie n’est que gestionnaire, leur prêche n’est que de la com, leur objectif n’est autre que le contrôle et la soumission des peuples, ceux et celles qui ne sont rien mais qui représentent néanmoins un danger, celui de tout casser et d’introduire ainsi le réel au sein de leur merveilleux monde parallèle.

Le tournant du 11 septembre 2001.

Le 11 septembre 2001 symbolise le début de ce nouveau chapitre de l’ère moderne avec les mots de G.W. Bush, « vous êtes soit avec nous, soit contre nous ». Pour ou contre, croyant ou non-croyant, blanc ou noir, gauchiste ou fasciste, pro-européen ou anti-européen, rationnel ou complotiste, ce brutal abrutissement de la pensée humaine a ouvert les portes à l’offensive mondiale menée par ces « élites » contre les peuples, en leur opposant liberté et sécurité.

Certes cette opposition, et l’avantage que l’on pouvait en tirer, date de bien avant : Thomas Hobbes et son Léviathan invitait les peuples à déposer leurs libertés au pied du Souverain en échange de la garantie de leur sécurité, une philosophie à laquelle adhérait notamment Manuel Valls (voir « Manuel Hobbes ou la légitimation du Léviathan« ), bien qu’elle fut démontée par un certain Benjamin Franklin avec sa fameuse phrase « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux »

Depuis ce 11 septembre fatidique, c’est bien sûr le terrorisme qui a servi d’étendard légitimiste aux « élites » pour éroder les principes fondamentaux de liberté et de justice pourtant enchâssés dans la plupart des Constitutions démocratiques. Des fortunes furent faites sur ces vingt ans de guerre, des millions de gens tués ou déplacés, des Etats détruits remplacés par des mafias ou le chaos.

Maintenir un sentiment d’insécurité au sein des populations fut, et reste, l’alpha et l’oméga de toute politique menée par ces « élites » car permettant d’imposer, « pour notre sécurité » bien sûr, à peu près n’importe quelle loi liberticide dont l’objectif principal est toujours la surveillance, le contrôle et la répression de toute opposition interne susceptible d’écorner leurs fastueux privilèges.

Un sentiment aggravé par le « management » et ses méthodes issues de la pensée nazie, par l’obligation à l’adaptation constante – chose pertinemment critiquée par, notamment, Barbara Stiegler (voir « Critique de l’injonction à s’adapter« ), par la promotion incessante de la pensée victimaire et son arsenal culpabilisatoire, par la domination de l’émotivisme (4) sur le rationnel, etc..

L’offensive mondiale contre la liberté.

L’extraordinaire transformation d’une épidémie de type grippale, même à plusieurs vagues avec un taux de létalité (décès / nombre de cas) de 1% (3), dont la majeure partie concerne des personnes âgées et/ou avec comorbidités, en une vaste offensive totalitaire, semble relever d’une opportunité saisie à pleine main par ces « élites » afin de parquer, définitivement si possible, la majorité de la population de cette Terre au sein d’un vaste système concentrationnaire garantissant à ces mêmes « élites » la jouissance sans entraves de leur puissance et de leur richesse.

Une offensive extrêmement inquiétante en Europe, supposée berceau de la démocratie et des Droits de l’Homme. En France, mais la situation est similaire dans les pays voisins, pas une semaine sans une nouvelle agression par les bras armés de la classe privilégiée, la technocratie et sa police. Par exemple ce projet de loi 3714 paru hier, le 21 décembre, visant à pérenniser les mesures iniques prises sous couvert du Covid :

Hier lundi 21 décembre, à 19 heures, a été déposé un projet de loi instituant un « régime pérenne de gestion des urgences sanitaires ». 🚨 Il s’agit donc ici de donner la possibilité au gouvernement, par une loi, de décider du jour au lendemain que telle ou telle situation « est » ou « n’est pas » une crise sanitaire, ce qui l’autorise ensuite à se saisir des outils législatifs prévus par cette même loi. Vous aviez apprécié les mesures mises en place par la Chine ? Vous allez adorer celles prévues par la France !

https://www.contrepoints.org/2020/12/22/387150-etat-durgence-lextension-du-pouvoir-entre-dans-la-loi?fbclid=IwAR2n0VCyrtRVeoSwDQRa1CJJgj40J1U_Ctepof5iKKlA3oN0Ee1rTIZh66o

Ceci, dans la foulée de la fameuse loi « sécurité globale, dictature totale » dont l’article 24, interdisant de filmer la police, a relancé un mouvement d’opposition populaire (5) que le régime pensait sans doute improbable suite, d’une part, au massacre des Gilets Jaunes par sa milice, et d’autre part du fait de la propagande massive au profit de la peur covidienne.

Le rôle central de la police.

Un usage de la police à des fins de soumission de la population et de protection des « élites », une réalité largement illustrée aujourd’hui, comme par exemple dans cet échange entre Laurent Bigot et Alexandre Langlois dans l’émission de QG intitulée « En marche vers un Etat policier ? » :

La politique d’infantilisation.

Tout ceci s’ajoutant, bien sûr, au train de mesures ignobles autant qu’inutiles visant à infantiliser la population (attestations, couvre-feu), à atomiser la société en éliminant les lieux de culture et de convivialité via les confinements et les fermetures administratives. Toutes choses n’ayant que fort peu à voir avec la question sanitaire en tant que telle, mais beaucoup à voir avec cette offensive technocratique et policière visant l’instauration d’un régime totalitaire.

Un problème mondial.

Une guerre contre la liberté qui dépasse largement nos frontières, comme le relève International IDEA, un institut d’analyse présenté dans un article précédant :

Le rapport de surveillance de l’impact du Covid-19 sur la démocratie et les droits humains, par International IDEA (2020a), trouve que plus de la moitié des pays du monde (61%) avaient, à fin novembre 2020, mis en place des mesures contre le Covid-19 inquiétantes vues de la perspective de la démocratie et des droits humains. Ces mesures violaient les normes démocratiques car soit disproportionnées, illégales, indéfinies ou non nécessaires d’un point de vue sanitaire.

https://zerhubarbeblog.net/2020/12/13/dictature-sanitaire-le-masque-tombe/

La nécessité de la croyance.

L’Histoire nous montre que les oppositions aux régimes totalitaires de notre ère, du nazisme au maoïsme en passant par le stalinisme et l’islamisme, sont étiquetées « insurrectionnelles », « terroristes » ou encore « complotistes ». Tous ces totalitarismes se basent sur des idées révolutionnaires, se vendent comme porteuses du bien : le communisme contre les méfaits du capitalisme, l’islamisme contre les méfaits de l’impérialisme occidental. Ce fond ontologique d’une (réelle) lutte contre le Mal nécessite une idéologie pour se faire comprendre par les masses : l’introduction d’une forme de croyance.

Une nouvelle croyance, la santé biologique.

Et c’est bien ce que nous avons ici avec le covid : une croyance, établie depuis plusieurs décennies déjà (voir « Ivan Illich et la fin de l’Humain singulier« ), selon laquelle la valeur suprême de l’Homme serait sa survie biologique. Une croyance selon laquelle tout serait accessoire à cette valeur centrale. Une croyance qui, comme toutes les croyances déviantes, mène au même type de société : le contrôle total de l’individu par l’Etat, l’interdiction de tout ce qui pourrait faciliter une quelconque émancipation individuelle et, donc, rendre possible une critique de ce même Etat.

Le totalitarisme covidien est donc possible car il se base sur une croyance déviante récupérée au profit d’une « élite » qui s’en sert pour légitimer une exigence d’obéissance et de soumission.

Diverses croyances, mêmes effets.

C’est ce que l’on voyait en URSS, ce que l’on voit en Corée du Nord, en Chine, dans les Etats islamiques, et il est d’ailleurs presque hilarant de voir à quel point les interdits des islamistes correspondent presque parfaitement aux interdits covidiens : bâillon (sous forme de voile ou de masque, même combat), contrôle arbitraire des allées et venues, fermeture des « lieux de plaisir », élimination de la culture au profit de la propagande, sanctification de certains actes (prière là-bas, dépistage et vaccin ici), et dépendance économique totale à l’Etat.

Dans tous ces cas ou presque, de la Nomenklatura soviétique aux clergés islamiques en passant par les mafias familiales des dirigeants chinois ou nord-coréens, les classes privilégiées se démarquent par une consommation ostentatoire et une indépendance de fait face aux lois qui régissent et oppriment le peuple.

Et c’est bien ce que nous constatons ici aujourd’hui : une sécession des « élites », qui instrumentalisent le covid afin de renforcer, massivement, leur contrôle sur des populations dont elles craignent, à raison, qu’elle remettent un jour en question leurs privilèges sans contreparties.

Liens et sources :

(1) https://zerhubarbeblog.net/2020/10/06/le-mystere-de-largent-magique/

(2) https://www.nouvelobs.com/monde/20160118.OBS2935/inegalites-1-de-la-population-mondiale-possede-plus-que-les-99-restants.html

(3) https://www.lci.fr/sante/coronavirus-pandemie-deuxieme-vague-non-le-taux-mortalite-du-covid-19-n-est-pas-de-0-05-2169714.html

(4) https://zerhubarbeblog.net/2018/04/23/du-liberalisme-au-moralisme-emotif/

(5) https://zerhubarbeblog.net/2020/11/17/manif-contre-la-loi-securite-globale/



27 réactions


  • berry 23 décembre 2020 14:21

    Nos « élites » nous conseillent de coucher avec les noirs pour éviter les accidents de la route :

    https://www.youtube.com/watch?v=YlYAKYlD14Y&feature=emb_logo


    • berry 23 décembre 2020 23:12

      @math
      C’est ce qu’a constaté l’humoriste Fabrice Eboué, Macron ne se sent plus en présence de jeunes noirs bien musclés.
      https://www.youtube.com/watch?v=cx45eni14vs
      C’est vrai qu’il était tout sourire à côté de la petite frappe torse nu de St-Martin, et lorsqu’il a accueilli un groupe de musiciens homos à l’Elysée. 
      Il les aime bien, les noirs, maintenant il nous en met partout dans les pubs.
      Le top, ce serait de monter un bidonnage avec un bébé cascadeur et un beau black athlétique qui viendrait le sauver, pour donner une bonne image de l’immigration.
      Suis-je bête, c’est déjà fait.


    • placide21 24 décembre 2020 10:02

      @math
      Moi aussi le matin je me tape un grand noir....Cela me dynamise.


  • Étirév 23 décembre 2020 14:28

    À propos de la « sécession » des élites, qui cache en réalité les conséquences d’une privatisation totale des États par les puissances d’argent, commencée lors de la Révolution du XVIIIème siècle, et aidée en cela par des marionnettes politiques successives et le leurre « démocratique », Valérie Bugault disait ceci :
    « Dans l’objectif de hâter sa prochaine disparition volontaire, les autorités politiques en charge de la France relaient avec zèle, voire même anticipent, l’agenda mondialiste consistant à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète au profit de quelques usurpateurs, véritables escrocs économiques qui ont, aujourd’hui, pris l’ascendant sur les pouvoirs politiques des États. Aussi, la France qui n’a aucune politique, et encore moins de politique socialiste, dans le sens « social » du terme, est en revanche l’un des principaux fers de lance de l’agenda globaliste, lequel prospère sur le développement de la misère humaine. »
    La Révolution et ses conséquences aujourd’hui


    • Arogavox Arogavox 24 décembre 2020 08:46

      Ramener tout le malaise aux seules « puissances d’argent » serait réducteur.

       « ... la vanité de l’homme et la présomption des scientifiques ne connaîtront jamais leurs

      limites »   Georgesu-Roegen (La décroissance - p.53)



  • Clocel Clocel 23 décembre 2020 14:32

    Attention aux abus de langage, ceux que vous appelez « élites » sont en réalité la classe des parasites, ils vivent sur la bête et ne la nourrissent plus depuis bien longtemps.

    Après avoir conchié les producteurs, cette caste conchie les consommateurs, leurs avoirs n’étant plus directement corrélés avec notre consommation.


    • Feste Feste 23 décembre 2020 16:02

      @Clocel
      Salut, comme toi je pense qu’il faut mieux choisir les mots, ce ne sont pas des élites c’est une caste dominante. 
      Comme ce n’est pas un vaccin qui est proposé par Big Pharma mais un traitement génique (et non pas une thérapie qui a l’image d’un soin). Comme il n’y a pas de distanciation sociale, mais physique. Pas de geste barrière mais un isolement. Pas de confinement mais un enfermement, etc...


    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 23 décembre 2020 18:22

      @Clocel Bien d’accord, mais c’est le terme usité, notamment dans l’article de Delaume et cie. Le mettre entre «  » améliore un peu les choses, sans doute. 


    • sylvain sylvain 23 décembre 2020 19:01

      @Clocel
      parasites d’élite alors . Ils ont quand même mis au point une organisation mondiale leur ayant permis d’échapper à leur peuple (ou leur hote, si ce sont des parasites) .


  • Yann Esteveny 23 décembre 2020 15:42

    Message à Monsieur Vincent Verschoore,

    Je vous remercie pour le partage de votre texte fort intéressant.

    Néanmoins, il y a bien longtemps qu’en France les élites sont au service des maîtres de la finance. Quant au peuple, il continue à avoir foi en cette élite tout en croyant que « Le changement, c’est maintenant ! ».

    Respectueusement


    • Yann Esteveny 26 décembre 2020 18:54

      Message à avatar troublefête,

      Je ne veux pas vous décourager mais le peuple est loin de se réveiller. Il y a bien une petite part de la population qui réalise cet effort lentement au cours de leur vie mais cette part est remplacée une nouvelle génération beaucoup plus sous contrôle.
      Pour autant, ce n’est pas grave. L’important est d’œuvrer de concert avec cette frange de la population qui souhaite défendre sa dignité.

      Respectueusement


  • binary 23 décembre 2020 17:01

    Les faits s accumulent les uns après et autres, et pourtant, la grande majorité de la population n a toujours pas compris !


  • I.A. 23 décembre 2020 17:40

    Travail excellent, tant dans la forme que dans le fond.

    L’usage d’un vocabulaire conventionnel rend cette analyse plus crédible que d’autres (pourtant non moins lucides), et c’est (à mon avis) tant mieux.

    Merci


  • sylvain sylvain 23 décembre 2020 19:05

    a voir l’evolution des choses, les élites n’essaient plus vraiment de controler leur peuple, disons pas au sens ou ils veulent s’en servir . Il semble qu’ils n’en aient plus vraiment besoin, ou d’une petite partie . IIs semblent plutot vouloir l’occuper, en attendant quoi ??


  • zygzornifle zygzornifle 24 décembre 2020 08:30

    La récession et la cession .....

    Nos élites sont les rejetons d’un accouplement entre les Shadocks et les lapins crétins .....


  • Reflexo78 Reflexo78 24 décembre 2020 10:41

    La crise sanitaire du coronavirus expose la soumission des larbins politiciens.

    « Les dirigeants semblent persuadés que le vaccin va tout régler. La déconvenue sera dure. Et après, on fait quoi ? On reste confinés jusqu’à la fin de nos jours ? se demande le Pr Bernard La Scola, médecin microbiologiste, virologue et directeur du laboratoire P3 de l’Institut Hospitalo-Universitaire en Maladies Infectieuses de Marseille (IHU), le 15 décembre 2020. » (2)

    Pire encore, il y a deux mois environ, des médecins dissidents – refusant les subventions de Big Pharma – annonçaient que déjà des dizaines de génomes mutants avaient été recensés et séquencés.

    Le docteur Louis Fouché de Marseille soulignait qu’il est inutile de créer un vaccin tant que le virus ne s’est pas stabilisé
    https://les7duquebec.net/archives/260964


  • Reflexo78 Reflexo78 24 décembre 2020 10:43

    14 Décembre, 2020

    Covid : ”ILS” nous prennent vraiment pour des imbéciles…

    Charles Gave

    Je me souviens de ce que disaient les spécialistes, les vrais, en France, en Suède, aux USA au début de la pandémie : le nombre de gens atteints n’a aucune importance, ce qui compte c’est le nombre de décès causés par la maladie.

    La Suède ayant prouvé que le confinement ne servait à rien, que se passât ‘il quand la hausse saisonnière de la mortalité reprit chez nous ?

    ‘’Ils ‘’ décidèrent de … reconfiner

    Devant ce désastre, qui rappelle la bataille de France en 1940, on ne peut s’empêcher de rechercher une explication et dans le fond il n’y en a que deux :

    Une incroyable incompétence, enrobée d’une formidable suffisance, le tout saupoudré d’énormément de corruption. C’est la thèse la plus plausible. ...

    La deuxième explication est celle du complot, le degré zéro de la pensée politique disait Revel.

    A l’appui de cette thèse, le simple fait que la crise du Covid ait permis à Bruxelles de réussir un fort beau coup d’état en mutualisant la dette des pays européens, alors même que cela était formellement interdit par tous les traités européens.

    Et comme une grande majorité de crimes monétaires, cela s’est passé au mois d’aout et depuis, la BCE achète à tiroir ouvert la dette de tous les états faisant partie de l’Euro, alors que cela aussi était interdit par les traités.

    Je comprends que certains se disent que cette crise économique est arrivée au bon moment pour les eurocrates…

    http://echelledejacob.blogspot.com/2020/12/covid-ils-nous-prennent-vraiment-pour.html#more


    • nono le simplet 24 décembre 2020 11:00

      @Reflexo78
      La Suède ayant prouvé que le confinement ne servait à rien

      non ... à rien ... à seulement cinq à dix fois plus de morts que ses voisins scandinaves smiley


  • Reflexo78 Reflexo78 24 décembre 2020 10:46

    Arnaud Montebourg :
    « La technocratie surpuissante a pris le pouvoir dans notre pays »../...

    « Un cercle invisible qui a pris le pouvoir dans notre pays et qui, d’une certaine manière, l’administre à sa guise et selon ses vues ».

    « Gouverner de façon unilatérale et brutale, dans un pays où il n’y a pas de contre-pouvoir signifie que »le système politique aujourd’hui, en France, est un des moins démocratiques du monde occidental".

    https://www.sudradio.fr/economie/arnaud-montebourg-un-cercle-invisible-a-pris-le-pouvoir-dans-notre-pays/


  • Ecureuil66 24 décembre 2020 13:06

    j’aime bien cet article, mais le terme « élite » m’énerve un peu .... d’abord c’est eux qui s’autoproclament ainsi (les journalistes de la télé se croyant concernés aussi !) alors qu’avoir fait de longues études n’est en rien un signe d’intelligence ou de bon sens mais de capacité d’absorber des connaissances plutôt matérialistes qu’il faut cependant être capable d’utiliser à bon escient et au bon moment...

    je ne peux ici m’empêcher de rapporter ce que j’ai lu sur un grand média (sur bfm je crois) concernant la définition du complotiste : je synthétise de mémoire  il s’agit de personnes généralement d’un milieu social au dessus de la moyenne, instruits, capables de réfléchir par eux mêmes et de se poser des questions......ces gens sont dangereux pour leurs concitoyens et l’ordre établi (sic) quel compliment je suis donc fier d’être complotiste lol !......


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 décembre 2020 14:16

    Bravo Vincent pour cet article qui rehausse le niveau et nous instruit de beaucoup de choses qui ne sont pas forcément cachées, il suffit d’observer, de lire, de regarder les médias.

    Dans le livre de Lasch, il y a un détail important. La culture des élites tend à se déliter. Ce sont des élites qui gèrent la grande ferme humaine industrielle et perdent le sens de la transcendance

    bonne fêtes


    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 24 décembre 2020 18:50

      @Bernard Dugué Ces élites que Todd appelle les crétins éduqués. Elle compte sur l’IA pour s’augmenter et se désolidariser définitivement de la plèbe...

      Mais bon, joyeux Noël tout le monde hein, on lâche rien ! Jésus n’était-il pas, d’ailleurs, un être augmenté ? :)


    • zygzornifle zygzornifle 25 décembre 2020 16:17

      @Bernard Dugué

       Salut nanard, une fois de plus tu as oublié que :

      En raison de signalements pour non respect de la charte, vous ne pouvez plus réagir sur cet article.

    • JC_Lavau JC_Lavau 25 décembre 2020 16:40

      @zygzornifle. Nanard a interdit presque tout le monde.


    • zygzornifle zygzornifle 25 décembre 2020 18:03

      @JC_Lavau

      C’est l’Attila de la charte,
      faut pas toucher la charte a la voisine ....


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 décembre 2020 14:36

    Ça commence bien avec Lash et ça fini au niveau de Doctorix ...


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