lundi 4 décembre 2017 - par

La vérité sort de la bouche siliconée des bimbos

L'actrice Pamela Anderson a créé une polémique monstrueuse aux Etats Unis en affirmant que les victimes de Harvey Weinstein n'avaient pas d'excuses (voir à ce lien). Elle a raison de rappeler qu'en allant seules dans sa chambre où il les invitait et alors qu'il ouvrait en peignoir elles pouvaient avoir une idée claire de ses intentions lubriques. De plus, ainsi qu'elle le rappelle le personnage était connu pour être un queutard de première bourre (si j'ose m'exprimer ainsi). A moins d'être des oies blanches qui ne sont jamais sorties du "couvent des oiseaux" mais personnellement, et je ne crois pas être le seul, j'en doute.

 

A mon avis, elles ont déjà toutes vues le loup ainsi que disait ma grand-mère...

 

La vérité sort de la bouche siliconée des "bimbos". Force est de reconnaître qu'elle a raison Pamela. Elles nous prennent pour des idiots toutes ces pauvres choses feignant de se scandaliser d'avoir été accueillies par un satyre. Et tant que leur carrière marchait bien, elles se sont bien gardées d'évoquer tous ces moments tellement dégradants à leurs yeux pourtant. Le pire là-dedans est que la plupart sont issues d'un milieu ultra-favorisé, en particulier Léa Seydoux ou Marion Cotillard. 

 

Ou Florence Darel (Oui je sais, qui est-elle ?) Sa carrière patine depuis quelques temps et ce n'est pas la faute de Weinstein contrairement à ses dires (voir lien ici).

 

Que l'on ne vienne pas nous faire croire alors qu'elles sont filles de producteur qu'elles avaient besoin de passer ce genre d'auditions crapuleuses pour trouver un rôle ?

 

Et que leur carrière ne soit pas freinée si elles n'allaient pas au rendez-vous ? A qui va-t-on faire croire ça ? Marilyn elle-même évoquait la moquette des bureaux des producteurs, surtout celle devant leurs bureaux, qu'elle avouait se rappeler mieux que le bureau lui-même.

 

Pamela Anderson ne jouera sans doute jamais Ibsen au théâtre, elle en est sans doute convaincue elle-même la première. Elle serait plutôt une "working class hero girl" issue d'un milieu simple. Une famille de prolos, un père alcoolique, une carrière débutant par la double page de "Play-boy" et les maillots de bain de "Alerte à Malibu". Elle raconte le harcèlement sexuel dur qu'elle a subi elle dés ses débuts et les manières de s'en défendre sans pour autant faire appel aussitôt à Simone de Beauvoir et toutes les féministes, sans faire dans le tire-larmes mélodramatique sur la libération des femmes...

 

Elle n'allait jamais toute seule à une audition ou un rendez-vous avec un producteur. Et si celui-ci, même si en état de misère sexuelle, se fût montré entreprenant il en eût été découragé par l'accompagnateur, trice.

 

Bien sûr, comme c'est une "bimbo" sur le retour, siliconée, ancienne "playmate", tellement vulgaaaîre ma chèère, elle n'est pas de notre milieu ma chèèère on lui intime de s'excuser. Elle ne le fera pas, elle l'a dit, et on ne peut en aucun cas lui donner tort.

 

Sic Transit Gloria Mundi, Amen

Amaury - Grandgil

 

illustration empruntée ici




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