mercredi 9 juillet 2014 - par C’est Nabum

La vie n’est pas un long stage tranquille

Texte d'une élève pour laquelle rien n'est jamais simple

Que d'émotions !

En quatrième, puis en troisième, j'ai effectué dix semaines de stage. Le premier stage s'est déroulé dans une jardinerie, le deuxième dans une boulangerie, le troisième dans un magasin de vêtements, le suivant, je l'ai effectué au restaurant scolaire de ma commune et le dernier a eu lieu dans le rayon culturel d'un grand centre commercial où ça ne s'est pas très bien passé, alors j'ai été mise d'office dans le rayon bazar (plein air, vaisselle, matériel scolaire, etc).

Durant ces moments passés loin de mes camarades, en compagnie d'adultes au travail, je suis passée par une multitudes d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres. Je vais tenter de vous en décrire quelques-unes ici.

Lors de chaque stage, le premier jour était particulièrement difficile pour moi ! Je ne me sentais pas du tout à l'aise d'arriver ainsi dans un univers d'adultes. J'avais mal au ventre et j'étais très tendue. Il m'arrivait même d'avoir des nausées. Dès que je commençais une activité, je sentais que ce que je faisais décevait les personnes avec qui je travaillais. Je n'étais pas à la hauteur de leurs attentes, c'est du moins ce je ressentais. C'est sans doute ma timidité et mon manque de confiance qui me faisaient penser ainsi et ça me mettait en difficulté, d'entrée de jeu.

La visite de mon professeur a toujours été un moment très douloureux pour moi. À chaque fois, ce que lui disait mon responsable à propos de moi me vexait beaucoup. Je me suis même, quelquefois, sentie humiliée. Je sortais de l'entreprise avec une énorme envie de pleurer. Ce furent toujours des moment particulièrement pénibles. J'avais même le sentiment que ces visites qui se passaient toujours mal, renforçaient, chez le professeur, la piètre opinion qu'il avait de moi. J'étais incapable de sortir de ce cercle vicieux.

Une fois pourtant , à la fin d'un stage, ma responsable m'a dit : « C'est bien O... tu as été jusqu'au bout de ton stage. Tu n'as pas baissé les bras et je te félicite pour ça ! » Je dois reconnaître que ça m'a fait plaisir. Je regrette que le professeur d'atelier n'ait pas entendu cela. J'avais su dépasser les premiers échecs, mais ça, il n'était pas en mesure de le comprendre, son opinion était faite.

Souvent, le dernier jour, lorsque je quittais l'entreprise, je partais en étant vraiment déçue. Je me disais que j'aurais pu montrer que ce que je faisais me plaisait, que j'aurais dû faire preuve de plus de volonté et de courage. J'avais alors le sentiment de ne pas être allée au bout de mes possibilités. Je terminais mes stages, contrariée par ces échecs à répétition.

Cependant, j'ai plusieurs fois été touchée par la gentillesse de certains clients qui comprenaient que je n'étais qu'une stagiaire et que je ne pouvais pas tout le temps les renseigner. Ils faisaient preuve de compréhension quand d'autres se montraient alors désagréables. Ma petite taille aurait dû leur faire comprendre à tous que j'avais besoin encore d'apprendre. Certains le comprenaient et je leur en étais reconnaissante, d'autres ne pensaient qu'à m'enfoncer encore plus !

Ce qui était vraiment agréable c'est quand il m'arrivait de pouvoir renseigner les clients mais ce n'était hélas pas toujours le cas. À chaque fois, j'étais heureuse et fière de moi. Je me disais alors qu'avec un peu de temps, je pourrais y arriver. Mais c'est là mon problème, il me faut plus de temps et en stage, ce n'est pas évident !

Un jour où j'étais en train d'appeler des clients pour les prévenir de l'arrivée de leur commande , comme ma responsable était présente dans le rayon ce jour-là, elle s'est rendu compte que je n'étais pas à l'aise au téléphone. Ce fut encore un échec pour moi. J'avais l'impression que tout ce qu'on me demandait devenait problématique. J'ai compris que le monde de la vente n'est pas fait pour moi avec mes problèmes de santé et ma taille, ce n'est pas si facile que pour les autres …

Ce qui m'a aussi déstabilisée durant le dernier stage c'est la présence des clients. Ils étaient trop nombreux dans le magasin et j'ai eu peur de tomber sur des clients qui ne comprendraient pas que quand on est stagiaire on ne peut pas connaître le métier comme il le faut. J'étais vraiment tendue et je pense avoir manqué de confiance à cause de la trop grande taille du magasin.

Mais je ne garde maintenant en tête que les moments où ça s'est bien passé, même s' il n'y en pas eu énormément. J'ai compris que la vente était un secteur professionnel qui me plaçait en mauvaise posture. Je suis trop timide et je manque de confiance pour travailler avec des clients. J'ai mis beaucoup de temps à me rendre à l'évidence, à accepter mes limites. Le professeur de vente ne cessait de le dire, mais il devrait comprendre que ce n'est pas facile de l'accepter vraiment au fond de soi.

Ce stage me confirme dans mon souhait d'une nouvelle orientation pour l'an prochain. Je compte faire un CAP ATMFC : Assistant Technique en milieu familial et collectif dans un lycée professionnel. J'espère trouver là un environnement plus protégé qui prenne en compte mes difficultés et qui me laisse le temps de prendre confiance. Je crains ce nouveau départ, d'autant qu'il me faudra partir en internat car ce lycée est loin de chez moi. C'est une nouvelle épreuve et il me faudra encore serrer les dents. J'ai l'habitude : depuis que je suis née, la vie n'est faite que d'épreuves et d'obstacles.

O … S ...



33 réactions


  • sleeping-zombie 9 juillet 2014 10:26

    Hello,

    Ce qui m’a aussi déstabilisée durant le dernier stage c’est la présence des clients. Ils étaient trop nombreux dans le magasin et j’ai eu peur de tomber sur des clients qui ne comprendraient pas que quand on est stagiaire on ne peut pas connaître le métier comme il le faut.

    Attends, t’es en stage de fin de collège, et on te lance seule dans un magasin avec comme mission de renseigner les clients ? Bref, tu fais le travail effectif d’un agent d’accueil.
    Pour info, c’est pas légal. Rémunérée ou pas. Et en plus, je soupçonne fortement « non rémunérée »...


  • dansim 9 juillet 2014 10:45

    Envie de réagir positivement et je me suis inscrit sur agora vox pour justement rassurer cette jeune personne. Rien d’exceptionnel dans ce que tu as vécu, tout le monde passe par ces formes de contraintes sociétales qui se transforme en mal être quand on a pas encore trouvé sa place parmi le monde des adultes. Ce n’est pas grave, tu aura un jour l’assurance de transmettre la confiance qu’il y a en toi. Persévére et bon courage, la vie réserve toujours de bonne surprise. ... Cordialement à toi ...


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 11:00

       dansim


      J’aimerais qu’elle puisse lire votre commentaire ! 
      Merci, vraiment 

    • gaijin gaijin 9 juillet 2014 12:40

      pareil
      avec le recul qu’elle manifeste elle ne peut qu’avancer .....ce n’est pas de sa faute si elle rencontre des gens incapables de l’aider a s’appuyer sur ce qu’elle a de positif
      quand elle aura pigé ça elle aura tout pigé et sera certainement une personne formidable dans la voie qu’elle a choisit


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 12:46

       gaijin 


      J’espère que d’autres adultes lui tiendront la main dans la suite de sa formation ...

    • gaijin gaijin 9 juillet 2014 13:21

      moi j’espère qu’elle apprendra a se tenir la main toute seule ça me paraît plus réaliste ....
      toute notre société fonctionne en mode négatif et si quelqu’un de compétent émerge quelque part il est certain qu’il y aura 10 crétins pour l’empêcher d’agir ( plus facile d’enfoncer les autres que de progresser soi même )


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 13:48

      gaijin


      Il me semble qu’elle a encore besoin d’aide mais j’ai peut-être tort 

    • gaijin gaijin 9 juillet 2014 14:16

      besoin ?
      sans aucun doute .....de là a ce qu’elle en rencontre .....


  • Jean Keim Jean Keim 9 juillet 2014 11:08

    Je crois me reconnaître dans ce texte, j’ai souffert énormément dans mon adolescence de ma timidité et de mon manque de confiance en moi. En fait, à des degrés divers, presque toute le monde fonctionne ainsi, celui qui roule des mécaniques ne fait que masquer sa peur et reconnaître sa peur, en l’écrivant par exemple, est une démarche saine, l’apprentissage de la vie, surtout en société, est gâché par le manque d’empathie réciproque, cette demoiselle est sur une bonne et belle trajectoire, elle actualise ses émotions apparemment sans les étouffer, je lui souhaite d’aller là où elle le désire.


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 11:14

      Jean Keim


      Une chanson d’Allain Leprest parle d’elle et de nous tous sans doute : 

      C´est peut-être Mozart le gosse qui tambourine
      Des deux poings sur l´bazar des batteries de cuisine
      Jamais on le saura, l´autocar du collège
      Passe pas par Opéra, râpé pour le solfège.

      C´est peut-être Colette la gamine penchée
      Qui recompte en cachette le fruit de ses péchés
      Jamais on le saura, elle aura avant l´heure
      Un torchon dans les bras pour se torcher le coeur

      C´est peut-être Grand Jacques le petit au rire bête
      Qui pousse dans la flaque sa boîte d´allumettes
      Jamais on le saura, on le fera maçon
      Râpé Bora Bora, un mur sur l´horizon

      C´est peut-être Van Gogh le p´tit qui grave des ailes
      Sur la porte des gogues avec son opinel
      Jamais on le saura, râpé les tubes de bleu
      Il fera ses choux gras dans l´épicerie d´ses vieux

      C´est peut-être Cerdan le môme devant l´école
      Qui recolle ses dents à coup de Limpidol
      Jamais on le saura, KO pour ses vingt piges
      Dans le ring de ses draps en serrant son vertige

      C´est peut-être Jésus le gosse de la tour neuf
      Qu´a volé au Prisu un gros œuf et un bœuf
      On le saura jamais pauvre flocon de neige
      Pour un bon Dieu qui naît, cent millions font cortège



  • Daniel D. Daniel Q. 9 juillet 2014 11:40

    Les stages c’est formidable autant s’y habituer jeune et arriver a leur trouver de bons cotés.

    Stage, cas personnel.

    Je viens de me faire signifier un refus d’accés a la formation pour passer un BPREA à cause de l’absence d’un stage de 2 semaines pour « demontrer ma motivation et me confronter aux réalités du terrain ».

    Chômeur longue durée a l’équivalent RSA, pas de moyens de déplacement, peu de travail agricole proche, j’aurais du faire du bénévolat en fournissant à quelqu’un le travail d’un ouvrier qui lui ne trouve pas de boulot ? alors que j’ai de l’expérience dans le domaine ainsi qu’un projet professionnel solide créateur d’emploi et que ce sont censé être les seules obligations ?

    C’est devenu délirant ces stages, ils s’immiscent partout !

    Si il y as un travail, qu’on m’embauche, il y as une période d’essai pour se séparer si je ne convient pas, mais je ne suis plus un enfant pour que l’on me demande des preuves de bonnes volontés. La formation n’est pas un désir, elle est un droit, dans tout pays civilisé !

    Bref, j’déteste les stages, et encore plus ceux qui s’amusent a en imposer dans tout les domaines....

    Pardon du demi HS, c’est encore tout frais, ce stage inutile m’as tué...


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 11:54

      Daniel Q.


      Que faire quand le stage est une obligation dans la formation ?

      Il y a bien des choses à dire sur ce moment où souvent les cartes sont faussées.
      Que cherche-t-on à observer ? 

      Vaste question 

    • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juillet 2014 13:21

      le stage est présenté comme une agression sexuelle dans l’article de Nabum.

      c’est en rapport avec les petits caillou à mettre dans le canal ?

      c’est des stages, en 3 et 4, pour les gens qui ne veulent pas travailler ?

      la reforme des intermittant du spéctacle est tres importante a gauche, elle a été un pretexte pour couvrir des injustices flagrante et publique, c’est quasiment du vol par le biais du contrat de travail.

      en plus des stages il y a une fraude aux assurances avec les CDD , là ce sont des circonstances argravantes, depot de bilan, interdiction d’exercer la proffession de patron d’entreprise.

      interdiction d’exercer la proffession de patrons d’entreprises c’est transformé en auto entrepreneurs.


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 13:50

      xmen-classe4


      Vous me prêtez bien des intentions que je n’ai pas moi qui ne suis pas aussi riche que vous le croyez de pensées malsaines ...

      N’exagerez pas 

  • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juillet 2014 13:48

    dans envoyé spécial les deux lesbiennes qui ont 60 ans donne l’impression de s’etre fait implanté un visage de 25 ans.

    ca deviens la penibilité du travail que de vieillir ou encore que de devoir travailler comme employé sans métier.


  • L'enfoiré L’enfoiré 9 juillet 2014 15:12

    Cher Nabum,

     Vous me faites revenir en courtes culottes, là... smiley
     Les stages, la porte d’entrée ou de sortie à une vie professionnelle.
     Le moment critique pendant lequel il faut en imposer par ses compétences (ou son manque).
     Je suis passé par là et j’ai fait passer des jeunes par cette voie aussi.
     Leur demander de résoudre un problème plus ou moins simple et de répondre à des questions du même type.
     Actuellement, c’est la période des vacances et les jeunes remplacent les travailleurs habituels dans les rayons des magasins ou à la caisse. Cela prend plus de temps avec un coach restant, mais comme il y a moins de monde, ce n’est pas sensible.
     Vous parlez de vendeur, là on passe à d’autres qualifications et à un autre niveau : comment séduire un prospect qui peut devenir client ? 
      Des informaticiens de formations ont eu l’occasion de passer à la vente.
      Très peu y sont restés. Là, il faut répondre au quota annuel.
      Pour vous faire sourire, voici une vieille chanson « Quand la musique est bonne »
    quelque peu transformée :

    Si la logique est bonne,
    Plus d’instructions en colonnes,
    Y a le programmeur du jour,
    Qui a une petite fougue d’amour,
    Dans la rubrique « sévices »,
    C’est pas l’assassin de service,
    Avec son code pas l’air méchant,
    Qui a plutôt l’air intéressant,
    Coupable ou non coupable,
    S’il doit le mettre sur table,
    Que j’aimerais qu’il ne tienne,
    Un raisonnement de sa chienne,

    Si la logique est bonne,
    Elle est bien sûr pas conne,
    N’a pas plus l’air de spaghettis,
    Qu’avec des fils sans bigoudis,
    Ce coding de potence,
    Pas sorti de l’enfance,
    Va faire sa dernière chimère,
    Pour n’avoir pas trouvé la paire,
    Bref, des instructions malheureuses,
    Qui faisaient des boucles trop généreuses,

    Moi qui suis ancien un peu chiant,
    Avec une expérience d’autant,
    De voir tomber des têtes,
    A la fin, ça m’embête,
    Et mon chef, le Président,
    Qui m’aimait bien, qui surveillait tant,
    Quand j’ai les idées qui puaient le rance,
    Je ne tripotais pas avec la chance,

    Si la logique est bonne,
    Qu’on m’amène ce jeune homme,
    Ce programmeur, qui sait tout dire,
    Ce rêveur au doux sourire,
    Ce grand gars aux codes tendres,
    Qu’on n’a pas pu descendre,
    Je sens que je vais le séduire,
    Sur le chemin pour réfléchir,
    Pour l’avenir de la danse,
    Contre les folles espérances,
    Le programme fait le premier geste,
    Que la raison fasse le reste,
    Surtout qu’il soit solidaire,
    Et plus tout à fait primaire,
    A l’image de son charisme,
    Qu’il ressemble, sans schisme,
     Avec ses belles prétentions,
    Pour lui accorder mon pardon,

    Qu’on m’amène ce jeune homme,
    Si la logique est bonne,
    Si la logique est bonne,
    Si sa logique est bonne...



    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 15:37

       L’enfoiré


      Merci pour cette belle parodie

      La période estivale et ses jobs d’été c’est aussi une période de presque stages qui ceux-là sont rémunérés mais sans beaucoup d’aide de la part de ceux qui restent

  • Prudence Gayant Prudence Gayant 9 juillet 2014 15:30

    Cela me fait l’effet d’un air de déjà lu.


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 15:39

       Prudence Gayant


      Bine sûr puisqu’il y a un canevas qui pert l’expression de chacun

      Croyez vous que des élèves de Segpa écrivent de tels textes sans une trame et une technique de construction ? Relisez et vous verrez de grandes différences

    • L'enfoiré L’enfoiré 9 juillet 2014 16:33

      « des élèves de Segpa écrivent de tels textes »


      Une idée comme elle est bonne... 
      Une suggestion : présenter un de leurs textes qui vous paraissent tenir la route pour passer la rampe de la modération. 

    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 16:57

       L’enfoiré


      Je répète qu’il y a du travail en amont : un canevas qui fixe une structure puis de l’expression orale et des listes de mots.
      Ensuite il y a un travail de correction et des conseils de réécriture

      C’est un métier

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 10 juillet 2014 21:58

      Prudence Gayant à Nabum :

      Je ne critiquais pas le travail de l’élève ! Me prenez-vous pour l’andouille de Vire ?
      Puisque c’est ainsi je ne donne pas l’explication de mon commentaire.
       
      Pour Sully sur Loire : c’est aussi du réchauffé mais comme vous le dîtes, avec une autre trame puisque là, il y a de la cochonaille en sus.


    • C'est Nabum C’est Nabum 11 juillet 2014 08:20

      Prudence Gayant 


      L’histoire peut se répéter et à l’andouille de Vire permettez moi de lui préférez celle de Jargeau par esprit ligérien et nostalgie charcutière

      Ma petite madeleine à moi est de ce côté là.

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 11 juillet 2014 19:14

      Nabum

      Je vous souhaite donc bon appétit !

    • C'est Nabum C’est Nabum 12 juillet 2014 08:00

      Prudence Gayant


      Je dévore ! 

  • Micka FRENCH Micka FRENCH 9 juillet 2014 17:10

    De l’Ecossaise, ex-enseignante.


    Ayant enseigné en collège pendant presque 40 années, je me suis réveillée un matin et un crétin avait inventé « Le Stage de 4è ou de 3è en Entreprise ».

    Une ânerie sans queue ni tête, où les uns trouvent un stage.... chez leur père ouchez leur oncle, d’autres chez le boulanger du coin, chez le voisin et les autres..... chez eux because « Pas de stage, pas de cours ».

    Je pensais que l’école de la République apprenait à lire, écire, compter et.... penser...

    Micka FRENCh, libérée des obligations scolaires, pour un retour au « Bled », sur le Web....



    • C'est Nabum C’est Nabum 9 juillet 2014 18:37

       Micka FRENCH


      Je sais ...

      Ce qui est une hérésie pour les élèves de l’enseignement général est une nécessité pour ceux qui sont en Segpa
      Ce qui n’empêche nullemnt que ce passage est souvent délicat

  • zygzornifle zygzornifle 10 juillet 2014 08:55

    Stage chez Bygmallion ......


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