mardi 16 février 2010 - par Georges Yang

Le côté salutaire de l’insulte

Dire vertement ce que l’on pense des autres, de ceux que l’on n’aime pas est de moins en moins accepté et toléré de nos jours dans une société se voulant de plus en plus normative, qui à force de vouloir arrondir les angles, de policer les échanges entre individus et de respecter une certaine forme d’hygiène du langage devient de plus en plus regardante sur l’expression verbale. Car il y a une nette différence entre l’insulte, la calomnie et la diffamation. Traiter quelqu’un de « gros con » ou de « grosse vache » est une opinion qui n’engage que son auteur, mais qui ne met en danger ni physiquement, ni dans ses intérêts celui qui reçoit le propos. Certes insulter en termes grossiers et dévalorisants n’est pas poli, peut humilier ou blesser, mais c’est justement le but recherché de l’insulte. Faire comprendre à celui que l’on déteste, que l’on méprise à quel point on a une piètre opinion de lui. Mais désormais, la moindre dérive verbale est considérée comme justifiant des plaintes et des poursuites. Et puis celui qui est insulté a toujours la possibilité d’en faire autant et de répondre avec arrogance, ironie ou mépris. Enfin, rien n’empêche de coller quelques baffes à celui qui vous asticote avec ses propos acerbes. Mais il y a insulte et insulte. Certaines sont d’une platitude et d’une banalité qui ne méritent d’être relevée que par quelques gifles, d’autres nécessitent un effort de réflexion pour répliquer avec esprit.

Tout le monde a encore en mémoire le « Casse-toi pauvre con » qui n’est pas la phrase la plus blâmable du président Sarkozy. Bien sûr on est loin de la tirade des nez de Cyrano dans laquelle Edmond Rostand met tout son talent pour faire répondre son héros à une insulte basique et peu imaginative concernant la taille de son nez. Mais pourquoi faudrait-il bannir toute provocation, propos vert, ordurier, offensant au nom d’une civilité qui édulcore les rapports humains. L’insulte est saine en soi, surtout quand elle entre dans un cadre ludique, qui fait que l’on se fout de la gueule de l’autre. L’insulte doit porter juste, humilier, faire mal. Mais aussi faire rire au dépend de l’offensé.
Si certains propos peuvent inciter à la haine raciale, d’autres ne sont qu’ironie, quelquefois mal placée, mais faut-il s’en formaliser pour autant ? Les ligues de vertu sont désormais à l’affut de la moindre dérive verbale, du moindre mot de travers. Et d’en faire des tonnes à chaque petite phrase.
Cuistre, peigne-cul, j’en foutre, sont trop connotés vieille France et n’ont de place que dans les chansons de Brassens, qui reconnaissons-le, malgré leur poésie ne cadrent plus avec notre époque. Mais on ne peut dire, nabot, gros tas, couille molle, tas de merde ambulant, gueule de rat, sans qu’une ligue de défense considère qu’il y a la à matière à discrimination des nains, des gros, des moches ou des imbéciles. D’ailleurs, dans un texte ou une conversation, on ne dit plus nain, mais homme de petite taille ou à croissance verticale contrariée. On ne dit plus gros mais individu en surcharge pondérale.
 
Le « fidèle castré » adressé à Fillon par le Pen est bien loin de ses outrances habituelles et pourtant limites et fait sourire car pour une fois il tombe juste. Et certains propos de Georges Frèche ne méritaient pas qu’on en fasse tout un plat. L’insulte rend la vie politique vivante, mais une mode de type américano-scandinave voudrait que l’on s’exprime de façon neutre et insipide pour soi-disant respecter le débat d’idée. Pourtant l’insulte était partie intrinsèque de la vie politique en France sous la Troisième République. Cela se finissait par des coups, quelquefois par des duels. De nos jours, seuls les Russes osent encore s’insulter à la Douma et y faire le coup de poing, et quelquefois les Italiens qui possèdent un arsenal de mot crus et dévalorisant bien plus important que les Français.
Et dans la vie quotidienne, au bureau, dans les transports, le Français moyen n’a plus l’insulte facile. Il baisse le nez devant le loubard, l’enseignant syndiqué applique son « droit de retrait » au moindre propos irrévérencieux d’un « jeune con ». Si les Français se sentent victimes d’injures venant de jeunes désœuvrés, dont certains viennent de l’immigration, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes car ils sont devenus trop lâches pour répliquer. L’insulte enfin soulage, quand on a perdu de l’argent face à un escroc, quand un garagiste vous a bousillé votre bagnole sans recours à l’assurance, quand vous n’avez plus aucun recours devant les prud’hommes ou quand le voisin est définitivement parti avec votre femme, et bien l’insulte soulage, vous avez au moins le sentiment d’exister même si vous êtes le perdant. Par contre, il faut réprimer les velléités des enfants non pour des raisons morales mais éducatives. Il faut leur faire comprendre que bientôt, cela sera leur tour et leur droit, mais que pour l’instant, ils doivent respecter les adultes. Si on arrive à les maitriser assez longtemps, ils prendront leur revanche et peuvent à leur tour devenir très bons. Et puis, il ne faut pas être naïf, ils s’entrainent dans votre dos.
Pourquoi crier à l’infamie quand un jeune bouscule une vieille, vous marche sur les pieds, se met à beugler dans le bus, pourquoi ne pas lui dire « la ferme », « ta gueule », « fais pas chier » ou une autre réplique du genre. Pourquoi ne pas dire à son voisin qui écoute toute la nuit du Balavoine (ou du Stockhausen) malgré vos remontrances réitérées et vos lettres au syndic : « Tu vas arrêter ce boucan ou je t’en colle une dans le pif. Je te pisse à la raie, pauvre con ! »
Certains bons esprits diront que la civilisation, c’est justement régler les conflits autrement que par la violence verbale pour ne pas dire physique. Mais cette attitude consiste bien trop souvent à masquer sa lâcheté et sa démission. Certes, il ne faut pas éructer à tout bout de champ, à la moindre contrariété, gène ou insatisfaction. Il ne faut pas être soupe-au-lait et s’énerver à la moindre provocation. L’insulte d’ailleurs, a plus de portée que si elle est mesurée, à propos et percutante, on ne peut en permanence s’en prendre à tout le monde au risque de se pourrir sa propre existence. Mais de temps en temps, en choisissant bien les mots qui font mal et qui humilient, on peut se sentir moins péteux et pitoyable face à ceux qui vous pourrissent la vie. Insulter en permanence traduit un manque de contrôle de ses émotions, une réaction primaire à l’insatisfaction et à la frustration, mais ne jamais rien dire, ne jamais élever le ton et tout subir sans broncher ou faire le sycophante au commissariat est le meilleur moyen de se faire marcher sur les pieds toute son existence.
Ce qui compte le plus dans l’insulte c’est son côté surprenant, novateur, ludique. Ne passe contenter de phrases stéréotypées que n’importe quel clampin de bas étage est capable de sortir sans la moindre imagination. La créativité, la nouveauté doivent surprendre, indigner, faire mal. Rien de plus inutile et décevant qu’une injure qui tombe à plat, celui qui la sort en est doublement humilié, surtout si celui à qui il s’adresse possède de la répartie, de l’imagination et du vocabulaire.
On nous serine la politesse, mais elle n’est hélas le plus souvent qu’une forme d’hypocrisie et de couardise. Il faut être poli avec ceux qui ne vous ont rien fait, ne vous ont pas provoqué et qui d’une façon générale, vous foutent la paix. Avec les autres, il ne faut pas avoir peur de se lâcher. Et dans ce cas, cela peut devenir grandiose, picaresque, sublime.
Dire à un ennemi intime : « Je vous considère moins qu’une trace de merde au fond d’un slip » tient à la fois de l’imagination et de l’irrespect, surtout si celui à qui vous vous adressez est votre député, votre patron après votre démission, l’amant de votre femme ou votre plombier qui vous a arnaqué lors de vos travaux de salle de bain. Et même si ce qui touche à la sexualité de l’autre, à son aspect physique et que tout ce qui est d’ordre scatologique entraine le plus souvent l’effet escompté, il faut tout de même se renouveler, ne serait-ce que pour faire rigoler les témoins de l’altercation. Et puis, il en est de l’insulte comme des duels au pistolet dans les vieux westerns, c’est toujours celui qui tire le premier qui a tort, même s’il étend raide sa victime dans la poussière. Attendez, la provocation avant de sortir votre chapelet de mots virulents, vous n’en serez que mieux considérés. Vous pourrez toujours vous justifier en disant : « c’est lui qui a commencé »
PS  : j’attends que les provocations arrivent dans les commentaires pour y répondre vertement, après ce que je viens d’écrire, je ne peux tirer le premier. Mais je veux encore faire la part entre les pisse-vinaigre, moralistes de tout poil et ceux qui ont un tant soit peu d’humour.
 


106 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:20

    Heureusement qu’on a des Georges Frèche , des Le Pen , des Frederic Lefebvre sans qui les discours politiques seraient aussi monotones qu ’une compétition de curling au fin fond de la Laponie !


    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:32

      salut papy ,
      avec Momo , on repousse en effet les limites du Godwin !  smiley
      mais il devrait être content de nous , Fred Lefebvre vient de dire que voter Le Pen , C’est voter Aubry !  smiley  smiley  smiley  smiley


    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:55

      @chanteclerc
      pensée unique à laquelle adhère le parti socialiste dans son ensemble , la notion même de gauche étant vidée de sens par des gens dont le seul but est de se mettre de l’argent à gauche !
      PS et verts , après avoir fait de la surrenchères anti- Barosso aux européennes , n’ont même pas présenté une candidature , fusse symbolique contre lui !

      il reste vraiment peu de possibilités de voter contre la politique néolibérale , le vote FN est l’un des seuls moyens de dire encore merde à tous !


    • Fergus Fergus 16 février 2010 11:09

      Entièrement d’accord avec Chantecler : il est en effet possible d’avoir des discussions animées sans recourir à l’insulte. Personnellement, je n’insulte jamais quiconque, et en général même pas ceux (heureusement fort rares) qui m’insultent. A cette réplique instinctive, pour ne dire souvent primaire, je préfère, et de loin, utiliser l’ironie ou la dérision. Ce type de réplique désarçonne plus sûrement l’adversaire qu’une bonne vieille injure, bien grasse et bien vulgaire.

      Cela dit, il faut parfois franchir le pas. Mais avec discernement. Par exemple, il est toujours plus efficace, car déstabilisateur, de répondre « névrosé » à un type qui vous traite de « pauvre con ». C’est plus efficace et ça soulage tout autant sans tomber dans la vulgarité.

      Bonne journée à tous.


    • Georges Yang 16 février 2010 11:16

      fergus
      Vous etes surement quelqu’un de tres poli et raisonnable
      Il n’est pas question d’avoir en permanence l’insulte aux levres, j’insiste dans l’article, mais il ne faut pas baisser la tete et se laisser marcher sur les pieds
      Ce que je denonce c’est surtout une societe frileuse et geignarde, ces fonctionnaires qui appliquent leur droit de retrait au lieu de repliquer et ces bien pensants qui convulsent a chaque mot cru


    • Fergus Fergus 16 février 2010 11:37

      Bonjour, Georges.

      Baisser la tête n’est en effet pas la bonne solution, et je fais plutôt partie des gens qui acceptent l’affrontement, mais sans recourir à l’insulte. Cela dit, il y a des cas où il est évident qu’il vaut mieux passer son chemin comme cette fois où mon épouse et moi avons été confrontés à un légionnaire aviné et agressif qui nous injuriait.

      Pour ce qui est du droit de retrait, vous faites un amalgame entre la réponse à apporter à des voyous d’un côté et la demande de moyens à l’administration d’autre part. Le droit de retrait n’empêche évidemment pas de faire face à ces voyous lorsqu’ils se manifestent.


  • Rounga le chafouin Roungalashinga 16 février 2010 10:23

    C’est quoi cet article de merde écrit par un connard ?


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2010 10:24

    Je vais attendre de vous mépriser avant de vous insulter .


    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:30

      salut captain ,
      oui à l’assemblée , des cercopithèques , protozoaires , moules à gaufre , ça aurait de la gueule !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2010 10:31

    Salut Le Chat 

    T’ es reviendu ?


    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:33

      ben oui, ça me manquait !  smiley


    • shadok71 shadok71 16 février 2010 10:52

      vous pourriez pas echanger vos emails et vous faire vos papouilles en privé plutot que de pourrir les commentaires avec des interventions aussi niaises

       ;o)))


    • Groé Groé 16 février 2010 22:29

      Oh mon prof d’anglais utilisait cette insulte. C’est sur qu’après ça au moins on sait à quoi s’en tenir, au moins ça clarifie les situations...

      l’article est marrant. oui parfois il faut craquer et se le permettre quand la situation n’est plus tolérable.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2010 10:33

    Je vais faire une imitation de Villach ;

    Prêts ?

    Voyous  !!!!


  • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:35

    incubes en polypropylène ! expectoration de globicéphale !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2010 10:37

    Une imitation de Morice
    Par morice (xxx.xxx.xxx.184) 15 février 20:24

    écoutez, vous le boulanger là : on sait très bien que le mot intellectuel vous révulse. Alors allez pétrir, mais ne venez pas tenter de rouler les gens dans la farine : vous ne comprenez rien à ce qui a pu être écrit ce jour inutile de le montrer autant. Vous vous faite du mal là...



    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 10:58

      @chanteclerc

      tête de zob , c’est pas mal non plus , mais la liste de papy c’est du Hergé , resté très « vieille Belgique »  smiley


    • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 11:03

      burkinabée en burka , ça c’est tendance !


    • Georges Yang 16 février 2010 11:09

      Herge est trop cible enfance et adolescence
      Une vraie insulte doit faire mal, humilier, devaloriser et pour cela rien de mieux que l’obscenite, la scatologie


    • Georges Yang 16 février 2010 11:17

      En tant qu’anarcho-elitiste je ne considere pas Ravachol comme une insulte mais comme un compliment


    • voxagora voxagora 16 février 2010 13:25

      Georges Yang,
      vu sous cet angle, je comprends mieux à quel point vous vous êtes soulagé
       en « traitant » les femmes, les superbes comme les autres !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 février 2010 13:31

      Félicitations à Papy pour son post très documenté .


    • Yohan Yohan 16 février 2010 16:36

      Tu as oublié Nazi


    • vinvin 28 février 2010 06:51

      Dans le sud(est de la France on dit aussi tête de zob, mais également FIGURE D’ AMPOULE, TÈTE D’ AMPOULE GRILLÉE, TRONCHE A CUL, Etc.....


      Une femme d’ un mètre soixante qui pèse 90 kilos, on dit qu’ elle est SEXY COMME UN LAMPADAIRE ÉTEINT !




      VINVIN. 

  • Georges Yang 16 février 2010 11:06

    Ceux qui lisent Edika ont rerque le personnage qui au milieu d’une seie d’insulte orduriere y insere « pianiste’ par contraste
    Cela dit, continuez amuser, cet artickle est fait pour> Malgre tout, meme les commentateurs les plus imaginatifs ne doivent pas regulierement pratiquer l’insulte, car dans la societe de couilles molles dans laquelle nous vivons, le politiquement correct edulcore le langage
    Cependant il ne faudrait pas laisser ce domaine uniquement a la »racaille’ mais s’approprier l’insulte comme le disent doctement les psychologues
    Psychologue d’entreprise pourrait aussi etre une belle insulte


    • voxagora voxagora 16 février 2010 13:39

      C’est bien ce qui me semblait.
      Une Société de Couilles Molles
      EXCLUT par définition
      les femmes.


  • Georges Yang 16 février 2010 11:12

    Maintenant que tout le monde s’est bien diverti, j’attends des commentaires de fonds, si possible
    Sinon je vous emmerde, sauf le respect que je vous dois, aurait dit Brassens


  • ASINUS 16 février 2010 11:17

    yep

    vu que l auteur prend le risque de m emmerder puis je poliment l inviter a se rendre
    derechef dans la Péloponese afin d y etre initié aux moeurs amoureuses des bergers
    hellenes.
    Asinus:hi han


  • sisyphe sisyphe 16 février 2010 11:28

    Par le chafouin Roungalashinga (xxx.xxx.xxx.224) 16 février 10:23

    C’est quoi cet article de merde écrit par un connard ?

    Pas mieux. smiley

    Si ; peut-être... par un sale connard ! 

     smiley


    • Georges Yang 16 février 2010 12:23

      Sisyphe , j’attendais de vous un bien plus original glapissement


    • sisyphe sisyphe 16 février 2010 13:14

      Soit.

      Voici donc un article qui fait l’éloge de l’insulte, la vraie ; celle qui blesse, qui fait mal, qui mortifie, qui vexe, qui met la honte, qui humilie ; bref, l’éloge de ce qu’il y a de plus vil en l’être humain ; la volonté d’abaisser, de mortifier, de préférence en public, bien sûr, pour que l’effet néfaste soit le plus efficace, le plus dévastateur, le plus perversement jouissif.

      Tout à fait cohérent avec l’ensemble de vos productions, qui sont une insulte permanente à la dignité humaine, au respect et à l’intelligence.

      D’où l’inévitable sentence proférée plus haut ; un article de merde écrit par un sale connard.

      Heureux ?
       smiley


    • Georges Yang 16 février 2010 17:35

       Sisyphe
      L a virulence de vos attaques n ’a heureusement que la puissance du jet de pisse d’un basset , ca ne monte jamais tresd haut       


    • sisyphe sisyphe 16 février 2010 18:25

      C’est pour ne pas que ça vous passe au dessus, Yang !
       smiley


    • Deneb Deneb 17 février 2010 06:59

      Sysiphe et le lamentable rounga-la-schlingue : la belle paire de couillons de la lune !


    • sisyphe sisyphe 17 février 2010 07:09

      Tiens !

      le deneb en profite pour se lâcher !

      Qu’est-ce qui t’arrive, mon gars ?
      Une nuit difficile ?
      Des ennuis gastriques ?
      Une frustration à défouler ?

      Quand le sage montre la lune, deneb n’y voit que des couillons !
       smiley


    • Deneb Deneb 17 février 2010 08:04

      Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt ....

      J’ai toujours trouvé ce proverbe idiot. Il faut en effet toujours regarder le doigt d’abord, pour savoir où il pointe.

      Sisyphe croit savoir où pointe le doigt du sage sans le regarder. Je comprends mieux ses errements. A force de soutenir les adorateurs du pédophile, on se pose des questions sur ses propres mœurs ....


    • sisyphe sisyphe 17 février 2010 08:39

      Ah bon !

      tu te poses des questions sur tes propres moeurs ?

      Pas difficile à résoudre, ducon ; tu vas te faire enculer, et tu sauras tout de suite où tu en es !
       smiley


    • Rounga le chafouin Roungalashinga 17 février 2010 11:40

      La différence entre moi et Sisyphe, c’est que mon message était humoristique, car gratuit et agressif et répondant à un article sur le thème de l’insulte (pour ceux qui ne l’ont pas compris), tandis que Sisyphe a l’air de le penser vraiment.


    • sisyphe sisyphe 18 février 2010 06:11

      C’est vrai !

      En même temps, l’humour n’est jamais si pertinent et corrosif que lorsqu’il touche juste !

      Comme l’insulte, comme dirait l’auteur ; j’ai donc joint l’utile à l’agréable ; paf dans le pif !
       smiley


  • LE CHAT LE CHAT 16 février 2010 11:52

    du grand Morice , le meilleur d’entre nous  smiley

    allez donc exercer votre spleen de lampadaire ailleurs : ici vous ne servez que d’entremetteuse à débiles profonds. Un métier véritable, chez vous, à lire vos ronds de jambes aux plus vils d’entre eux

    vous n’avez rien à dire, « reinette » alors allez clovistrouiller...

    allez troller ailleurs avec vos « adresses » bidons ! ça prend avec les neuneus mais pas ici : cessez de prendre les lecteurs pour des demeurés, pédant !

    j’ai dit quoi ? que vous étiez un petit Pinault qui fait dans le cul sur interne mais n"ose pas le dire officiellement ?
    pourtant je vous le dis alors : votre « site » est sur rentaliweb, la plateforme cul de Pinault.

    allez touchez vos sous chez rentaliweb, où est situé votre site de dénonciation pétainiste... 

    vous êtes gîvrée Cosmic, et ras des pâquerettes avait bien dénoncé ici vos manigances, qui continuent tous les jours !!



    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 16 février 2010 17:14

      Il est excellent Morice. Papy est jaloux car jamais il ne pourra dégainer aussi vite.


    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 16 février 2010 18:55

      Ce que vous dites Papy, n’est pas une insulte mais une diffamation.

      .

      En plus, non content que l’on vous traite d’idiot assermenté, vous vous sentez obligé d’en apporter une preuve en interprétant faussement un de mes commentaires hautement ravageur. Ce commentaire auquel vous faites référence n’était qu’une une réplique à une personne qui disait que la situation s’améliorait en Irak parce que la guerre y faisait de moins en moins de morts. Je lui avais répondu que Goebbels aurait pu dire la même chose durant la deuxième guerre mondiale à propos de la solution finale.

      En réalité Papy, vous êtes plus bête que méchant. C’est votre malheur car n’arrivant jamais à produire l’effet que vous escompter, vous vous êtes condamné à vous répéter continuellement parce que vous manquez d’imagination. Combien de fois m’avez-vous accusé d’être un zélateur de Goebbels ? A quand remonte ce commentaire que vous avez publier hier, sous le fil de Villach ? A plus d’un an ? Deux ans ? Combien de fois vous ai-je prouvé que je ne citais pas Goebbels ? Combien de fois vous l’ai-je expliqué ?

      Un con se reconnaît au fait qu’il ne peut pas se corriger de lui-même ! Restez donc tel que vous êtes  !!! Dorénavant, je veux vous ignorer car il ne faut pas donner la réplique au crapaud pour éviter de croasser avec lui.


    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 16 février 2010 19:22

      Faux, en plus vous êtes un menteur ayant peu de mémoire car pas plus tard qu’hier vous m’avez accusé d’avoir été exclu pour avoir proféré des menaces de mort. 

      Il faudrait savoir.


  • Jojo 16 février 2010 12:41

    Brave Gars
    Etrangement, il s’agit d’une des insultes les plus insidieusement méchantes. Ne pas oublier de rajouter, ensuite, "On l’aime bien au village.", pour la consécration.

    http://blogs.nofrag.com/Ceacy/2005/jan/10/2260-recueil-d-insultes-choisies/


  • ZEN ZEN 16 février 2010 12:43

    Jojo
    « C’est un bon bougre.. »
    Pas mal aussi !


    • Jojo 16 février 2010 12:48

      Mais c’est qu’il s’adresse à moi le villachiste notoire smiley


    • Georges Yang 16 février 2010 12:50

      Attention Zen on va vous qualifier d’homophobe primaire
      Bougre vient de bulgare, car la secte des bogomiles qui s’installa en Bosnie venait de Bulbarie et pratiquait la sodomie initiatique appelee bougrerie au Moyen Age
      Les defenseurs des droits de X Y ou Z risque de s’offusquer


  • ZEN ZEN 16 février 2010 13:23

    Mein Gott, qu’ai-je dit ! smiley

    Jojo
    -« villachiste » moi,
    Tu m’as regardé ? smiley


  • La sentinelle La sentinelle 16 février 2010 13:25

    Bonjour

    Il est important aussi de replacer l’insulte dans son contexte car c’est ce contexte qui va déterminer la valeur de l’insulte ainsi que la représentation de la personne à qui l’insulte est adressée.

    Un « Putain, mais que t’es con » à l’adresse d’un copain de bistrot en plein apéro, n’aurait pas du tout la même portée qu« un » Putain mais que t’es con« à l’adresse de son policier qui vous colle un PV. Même si c’est avec un vouvoiement.

    De même, pour la même insulte adressée à son supérieur hiérarchique au boulot devant tous ses collègues. En fait plus il y a de témoins, plus l’affaire est grave, car ce n’est pas l’insulte qui est la plus blessante, mais le sentiment d’avoir été rabaissé devant tout le monde.

    Et même si votre supérieur ne vous tient pas rigueur de ces propos, il sera quand même obligé de sanctionner simplement par rapport aux témoins devant lesquels il perdrait toute crédibilité en acceptant l’insulte. La sanction s’amplifiera si au cours de l’altercation, SON chef hierarchique direct est présent.

    Plus que les mots eux mêmes, la résonance d’une insulte et donc, sa gravité, est fonction de la situation au moment ou elle est prononcée, car elle n’est pas ressentie de la même manière par l’offensé.

    Il en va de même pour les relations que vous entretenez avec la personne qui vous insulte. Si c’est votre collègue de boulot que vous croisez une fois par mois à la cafeteria qui vous traite de con, ça peut glisser, Si c’est votre fils de 14 ans, même sans témoin, ou d’un parfait inconnu dans la rue qui la prononce, c’est beaucoup plus chaud.

    Le ton employé a aussi son importance , le »mais t’es vraiment con" avec un sourire, n’a pas la même portée que la même phrase prononcée avec violence, debout et frappant du poing sur la table.

    Dans l’insulte, les mots prononcés n’ont qu’une valeur secondaire.


    • Lorenzo extremeño 16 février 2010 16:36

      @ La sentinelle

      « putain que t’es con ! » á l’adresse de son policier qui vous colle un
      post de Paul Villach. sans vouvoiement "

       smiley


  • ObjectifObjectif 16 février 2010 13:43

    Sur le fond, vous avez effleuré un aspect très important de l’insulte : dans quel état émotionnel est-elle lancée ?
    - est-ce un acte réflexe, sous le coup du débordement d’une forte émotion ?
    - ou bien est-ce un acte réfléchi, le lancer d’une arme verbale pour provoquer un débordement émotionnel chez l’adversaire ?

    La colère est-elle la seule émotion qui provoque un débordement responsable du départ réflexe d’une salve d’insultes ?

    Tout l’art des enfants est de trouver la blessure psychologique qui va être la meilleure cible d’une insulte réfléchie, afin de faire le plus mal possible.

    La meilleure défense est de soigner toute blessure psychologique qui fasse mal.

    Ou bien d’être assez conscient de soi-même pour sentir monter sa propre émotion avant de se faire déborder : cela permettra ensuite de trouver quelle blessure a été touchée, car la plupart des blessures sont cachées, inconscientes.

    Si le lancer d’insulte est peu constructif, la réception permet donc de se connaitre mieux soi-même... si le lanceur est assez fin pour bien choisir et sortir des lieux communs smiley

    Mais l’insulte permet aussi souvent de mieux connaitre le lanceur : il aura tendance à choisir des insultes qui le blesseraient lui-même.

    Dans une tentative de diminuer la violence, il semble que l’expression de son propre état émotionnel soit le meilleur moyen de désamorcer un lancer d’insulte : « ce que tu m’as dit m’a mis en colère ».

    Mais bien sûr le retournement célébré dans les arts martiaux reste le chef d’œuvre :
    « Connard ! »
    « Bonjour, moi c’est Chirac »...

    Pour finir, pourquoi n’abordez vous pas les insultes entre femmes, vous n’êtes pas au niveau ?


    • Lorenzo extremeño 16 février 2010 16:22

      @ Objo-objo,

      Trés finement observé,

      et merci pour le chef-d’oeuvre de Chirac, qui le mets dans l’apropos á des années
      lumiéres du pov´ sarko (je m’en sers souvent comme exemple)

      en écho celle du ministre s’écriant á la sortie d’un conseil, se croyant seul
      « mort aux cons !  »
      qui lui valut la réplique de de Gaulle :
      « vaste programme, cher ami, vaste programme »

      une petite divergence cependant,je ne crois pas que le lanceur aura tendance á choisir
      les insultes qui le blesseraient lui-même,
      amha, c’est le discernement qui ajuste l’insulte á la cible stigmatisant,le personnage
      ou/et ses propos...

      ceci dit, l’emportement et l’insulte qui en résulte est une forme de contenir
      l’autre, au même niveau.

      putain de merde ! Cordialement á l’air totalement déplacé sur ce fil smiley


  • MCM 16 février 2010 13:52

    Je ne suis pas d’accord la plus belle insulte n’est ni scato ni ordurière elle est indirecte et élégante et assomme l’adversaire sans même se rouler dans la boue avec lui.

    Par exemple, un jour ma dulcinée du moment avec laquelle la dispute avait pris le pas sur l’idylle m’a balancé d’un air rageur : « Oh toi de toute façon tu as des goûts de chiottes », ce à quoi après l’avoir regardée des pieds à la tête j’ai rétorqué par un seul mot : « Effectivement ! » 


  • Marc Viot Marc Viot 16 février 2010 14:14

    Vous défendez l’insulte parce qu’il vous semble qu’humilier l’autre par ce biais est un moyen pratique et rapide de :
    1 - protéger l’image que vous vous faites de vous-même
    2 - faire part de votre indignation/mépris/ ? face à un comportement qui vous insupporte

    3 - Vous pensez que l’insulte amène de la « vie » dans des débats qui vous paraissent manquer d’émotions.

    Soit - Reprenons point par point :

    1. Protection de l’image que vous vous faites de vous même

    L’émotion que vous éprouvez face au comportement d’autrui vous est propre. Face à ce qui vous dérange, d’autres pourraient ne pas avoir la même réaction.

    En fait si l’insulte vous protège à court terme en reportant la responsabilité de ce que éprouvez sur autrui êtes vous sur que reportez sur autrui la responsailité de ce que vous éprouvez constitue vraiment une protection à long terme ?

    D’autre part, vers qui l’insulte peut-elle être maniée ?
    En général vers des personnes dont l’insulteur ne craint pas une riposte physique (de force égale ou inférieur).

    Cela me parait être une question d’éthique à moins que vous vous sentiez assez courageux pour insulter quiconque. Et encore, même si vous vous en sentez capable, en défendant l’insulte, vous défendez le droit à d’autres que vous d’avoir une attitude humiliante vis à vis des plus faibles (employés, enfants, handicapés).

    En fait, l’insulte ne me parait protéger de l’extérieur que vis à vis de personne dont la valeur semble égale ou inférieur à lui-même. Personnellement, se protéger de personne d’un niveau égal ou inférieur me parait très dévalorisant, en fin de compte.

    2. faire part de votre indignation/mépris/ ? face à un comportement qui vous insupporte

    Voyons, une fois que l’insulte vous a protégé, l’objectif est de faire part à autrui de quelque chose que vous ressentez, de manière à ce qu’il entende votre réaction.
    Etes vous certain que l’insulte soit le meilleur moyen de faire entendre ce que vous ressentez ?
    ex : « enculé de putain de ta race de merde - Je vais te repeindre ton noir poster rieur à grand coup de pistolet à trompe » est-il vraiment intelligible et drôle dans un contexte autre qu’ici où les personnes ne se sentent pas en danger et ont l’habitude de telle joute ?

    En fait, pour ce deuxième objectif, l’insulte ne me parait efficace que pour les personnes qui ont été cultivées dans un milieu où elle n’a plus vraiment le caractère d’insulte mais est devenue une sorte de ponctuation du langage courant.
    Pour votre gouverne, je suis marseillais, mais je ne pratique l’insulte que lorsque je sais qu’elle est entendue d’une manière « joueuse » !
    ex : « Tu t’es vu face de crabe albinos ! je vais te chatrer et aller accrocher tes joyeuses au cou de ta maquerelle de mère ! »

    3 - Vous pensez que l’insulte amène de la « vie » dans des débats qui vous paraissent manquer d’émotions.

    Tout dépend de ce que vous appelez par vie ...
    J’ai l’impression que vous confondez quantité et qualité d’émotion.
    Pour moi, l’insulte amplifie l’émotion mais réduit considérablement la palette des émotions susceptibles d’être échangées.
    C’est un peu la différence entre un gros rouge et un grand cru, si vous préférez. Mais, bon, à chacun sa « sensibilité » smiley


    • Lorenzo extremeño 16 février 2010 16:25

      Viot ,vous faites chier avec ce putain de post trop long merde !


    • Marc Viot Marc Viot 16 février 2010 16:48

      @lorenzo
      Vous voulez dire par là que ça le repas est nourrissant au point de vous faire mal au cul !

      Merci de votre effort qui je l’espère sera récompensé d’un soulagement d’intensité au moins égal et pour le moins durable smiley


    • Lorenzo extremeño 16 février 2010 17:02

      @ Marc Viot

      la digestion s’effectue,ponctuée de quelques rots de satisfaction,

      j’ai effectivement d’autres plaisirs á venir... actuellement en transit, smiley


    • Georges Yang 16 février 2010 17:42

       Vous aveaz probablement raison, mais que cela fait du bien de traiter quelq’un de sous merde , de dechet humain
      Et puis on peut etre intellectuel et utiliser l’insulte, les grands ecrivains du 19 ieme s’apostrophaient en permanence dans le journausx en termes parfois ordurier
      Et puis il y avait le duel, c’etait aussi un bon moyen de laver l’insulte, mais la societe actuelle de couilles molles ne le permet plus


    • Marc Viot Marc Viot 16 février 2010 21:01

      >Mais que cela fait du bien de traiter quelq’un de sous merde , de dechet humain

      Pour moi, vous confondez

      D’une part la satisfaction d’un besoin impérieux et urgent ex : le besoin de calme perturbé par le passage d’une moto pétaradante ou le besoin du respect de vous exprimer librement perturbé par une censure ou une modération quelconque, etc ...

      Avec d’autre part le choix d’une stratégie pour satisfaire ce besoin.
      Dans le cas présent, le fait d’utiliser l’insulte ou même le duel.

      Pourquoi vous utilisez l’insulte, je n’en sais rien, cela peut-être du à :
      - une forme de provocation permettant une certaine forme de manipulation
      - la satisfaction d’un besoin social par l’appartenance à un collectif où cette pratique est ritualisée
      - une forme d’humour ou de second degré à destination d’un public ciblé,
      - une ignorance ou mauvaise maitrise de choix alternatifs satisfaisants,
      - ...

      Par contre ce que je sais, c’est que j’obtiens la satisfaction de besoins équivalents (et même plus nombreux) par la mise en oeuvre d’une stratégie différente.

      >Et puis on peut etre intellectuel et utiliser l’insulte,

      Je vous accorde qu’on peut parfaitement être intellectuel dans un domaine et une parfait ignorant dans un autre.

      >La societe actuelle de couilles molles ne le permet plus

      Personnellement, j’estime qu’en situation explosive, le choix d’une solution non-violente nécessite un certain courage (en plus d’un certain entrainement)
      Mais comme le disait Gandhi, quand il n’y a de choix qu’entre la lâcheté et la violence, la violence devient un mal nécessaire.


    • Lorenzo extremeño 16 février 2010 21:31

      @ Marc Viot

      Pas mieux je plusse ! smiley


    • Marc Viot Marc Viot 16 février 2010 21:54

      @lorenzo

      Je vous remercie de marquer votre satisfaction à partager le plaisir beaucoup plus jouissif de l’échange respectueux que la pratique très souvent solitaire de l’insulte.
      (sous-entendu non assumé ! smiley)


    • sisyphe sisyphe 17 février 2010 07:22

      Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.179) 16 février 17:42

       Vous avez probablement raison, mais que cela fait du bien de traiter quelq’un de sous merde , de dechet humain

      A chacun ses plaisirs, certes, mais quand ils expriment à ce point la frustration et le défoulement abject, ça donne, psychanalytiquement, une idée précise de la teneur, de la nature, et de l’importance du refoulement pulsionnel.

      Bref, ça refoule salement du goulot ; soutien aux proches... 

       smiley


    • Lorenzo extremeño 17 février 2010 11:08

      @ Marc Viot

      J’ai commis l’erreur dans mon premier post, de na pas avoir ajouté un smiley indiquant,
      qu’il s’agissait d’une provocation au second degré.
      Bien .evidement celá n’aurait eu aucun sens si celá n’avait pas eté dans le cadre d’un
      article traitant de l’insulte.
      Il m’a semblé que beaucoup de commentateurs se sont maintenus dans une gravité,et un esprit de sérieux, alors que je m’attendais á un florilége d’insultes et de drôlerie.
      J’aime la verve, le mot qui fait mouche,la répartie,et non pas l’insulte gratuite.

      J’ai apprécié l’ ironie mordante de votre réponse et y ait fait écho dans le même
      esprit de complicité humoristique.
      Je livre á votre sagacité cette histoire de l’étudiant de Philo, qui au bac , devant le sujet

      « Dites ce qu’est pour vous la liberté »

      Avait écrit , pour tout texte en travers de sa copie

      « LA LIBERTÉ C’EST ÇA ! » et rendu sa copie.

      L’examinateur avec beaucoup d’humour ET de discernement lui avait octroyé 18/20.

      En vous souhaitant une bonne journée. smiley


    • jourdan 22 février 2010 14:06

      Georges ! vous abusez de l’expression « couilles molles » ! variez les plaisirs ! 


      Allo Freud ! c’est pour une dénonciation :)

  • Sandro Ferretti SANDRO 16 février 2010 15:16

    Dans le genre, j’aimais bien ce sketche de Pierre Desproges qui commençait par :

    « J’ai envie de tuer quelqu’un.
    C’est assez urgent.
    Ca aussi, j’aurais sans doute dû en parler à mon psy.
    Mais j’ai préféré me confier à mon armurier. »


  • Lorenzo extremeño 16 février 2010 16:30

    Un vieux de la vieille pour les amateurs :

    « améne moi ta mére que j’te fasse ! »

    (avec l’accent Raymond Bussiéres)


  • cmoy patou 16 février 2010 16:36

    Si je dit Villach est ce une insulte ?

    Pourtant il en a censuré pour moins que ça.


  • Reinette Reinette 16 février 2010 16:41


    Les écarts de langage allant jusqu’à l’insulte et le mépris, ainsi que les fanfaronnades outrancières pour défendre une cause - juste ou non - résultent chez ceux qui en font trop souvent l’usage d’un manque de culture intellectuelle ... oups smiley ça m’a échappé  smiley


    parfois, je prends plaisir à invectiver le Père Sévère smiley et ses connards de gardiens des bonnes moeurs smiley smiley smiley

    aussi je ne résiste (presque jamais) d’envoyer les inquisiteurs grotesques à l’esprit étroit d’aller se faire enculer - car les prêcheurs-peines-à-jouir, avec leur idéologie mortifère et leur morale verreuse adressées aux tristes couillons gobeurs de vérités toutes faites, sont d’ignobles tartuffards puants, mesquins et cafardeux  smiley



    • Georges Yang 16 février 2010 17:44

      Reinette
      Je pense avoir une certaine culture, mais j’adore insulter les gens, et pas seulement les faibles
      Cela se termine quelques fois par des coups, ou par des ennuis au boulot, mais je n’ai jamais rien regrette


    • sisyphe sisyphe 17 février 2010 07:29

      Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.179) 16 février 17:44

       j’adore insulter les gens, et pas seulement les faibles
      Cela se termine quelques fois par des coups, ou par des ennuis au boulot, mais je n’ai jamais rien regrette

      Ça, c’est ce qui semble s’approcher au plus près de la définition du con parfait...

      A proposer à l’Académie...

       smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 16 février 2010 16:46

    Insulte a pour synonymes Injure, outrage.
    La méchanceté est un art qui ne passe par l’insulte.
    Cette dernière se consomme à froid, tandis que la première se passe souvent à chaud avec le dos au mur.
    L’insulte ne se retrouve pas uniquement dans les mots, ils doivent être pris dans leur contexte pour avoir la virulence nécessaire.
    L’insulte se lavait par un duel. La méchanceté des mots par l’écrit et pouvait être salutaire pour tous les interlocuteurs. 


  • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 16 février 2010 16:48

    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.179) 16 février 11:09

    Herge est trop cible enfance et adolescence

    Une vraie insulte doit faire mal, humilier, devaloriser et pour cela rien de mieux que l’obscenite, la scatologie

    >>>>>>>>>>>><<<

    T’as parfaitement raison, tas de merde ambulant.



  • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 16 février 2010 17:03

    .

    .

    Voilà une insulte que j’aime bien mais comme la personne visée n’a pas daigné relever le défi, je me sens contraint de la republier ici.

    Monsieur Pie3,14 si l’on pouvez diviser le 14 de votre pseudo par 2 à coup sûr on obtiendrait une Pie 7. Désormais, je vous appellerai Monsieur de la Pissette Oblique (//). Ce surnom vous ira très bien. Pourquoi oblique ? Parce que vous raisonnez de travers tout comme vous pissez de biais pour arroser les godasses des autres tout en gardant votre air d’être une Sainte Ni-Touche. C’est votre allure.


  • faxtronic faxtronic 16 février 2010 17:10

    L insulte, et c est un fait scientifique, permet de relacher la tension et finalement se detendre. C est bon pour la sante. Cela permet d attenuer la douleur. Quu n a pas hurler des insanites enormes en se frappant le pouce avec un marteau ou en se cognant le doigt de pied sur le pied d une table, hein qui ??


    • Marc Viot Marc Viot 17 février 2010 00:38

      Cette définition s’applique plus au juron qui ne vise personne, qu’à l’insulte qui pointe un responsable.


  • Lorenzo extremeño 16 février 2010 17:23

    Mille cornues alambiquées ! ! ! l’article de Momo a disparu ! je déconne pas !
    mile putois puants ! ! ! encore un coup de la censure !

    Qui sauras dire dans la bouche de quel personnage, de ce que l’on appelait autrefois

    illustrés, ces jurons fleurissaient ?


  • Shaytan666 Shaytan666 16 février 2010 17:41

    Pour ceux qui comme moi sont trop fades pour chercher des insultes, une seule solution l’insultron  smiley


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 16 février 2010 17:56

    Sigmund FREUD : « Le premier qui jeta une injure à son ennemi au lieu d’une lance fut le fondateur de la civilisation. » (1893).


  • vfcc 16 février 2010 19:26

    Je n’ai pas lu le contenu, rien que l’introduction m’a suffit.
    Si ce n’est pas du second degré, l’auteur est un terrible provocateur.
    Je cite
    "Certes insulter en termes grossiers et dévalorisants n’est pas poli, peut humilier ou blesser, mais c’est justement le but recherché de l’insulte. Faire comprendre à celui que l’on déteste, que l’on méprise à quel point on a une piètre opinion de lui ... Et puis celui qui est insulté a toujours la possibilité d’en faire autant et de répondre avec arrogance, ironie ou mépris. Enfin, rien n’empêche de coller quelques baffes à celui qui vous asticote avec ses propos acerbes."

    Quel exemple ! Quelle éducation pour une population / un enfant, que d’essayer de justifier de tels agissements !
    Si vous trouver cela salutaire, je trouve cela destructeur. Les gens dépriment, voir se suicident pour des moqueries répétées. Ce sont bel et bien des agressions. L’agression verbale peut être aussi violente qu’une agression physique. Laisser des blessures indélébiles.

    Plutôt que de chercher querelle, vous devriez chercher pourquoi les gens s’emportent et essayer de les tempérer / raisonner. Promouvoir l’amour et non la haine.

    Je ne vous salut pas.


  • ledan91 16 février 2010 19:33

    pt’ain que des couillus qui postent ben oui bien sur les fendues n’en ont pas


  • Georges Yang 16 février 2010 20:31

    Sisyphe
    Vous ne poussez pas un rocher, mais vu la taille de vos argument,s ce serait plutot un petit pois, celui de votre cervelle


  • ddacoudre ddacoudre 16 février 2010 21:20

    bonjour yang

    j’ai aimé ton article ; j’avais fait un commentaire que j’ai effacé par mauvaise manip flemme de le recommencer. l’insulte s’apprend seulement à l’école sauvage comme la sexualité, je n’ l’ai pas pratiqué par éducation, cela ne m’a pas empêché d’être acide et humiliant, et parfois je le regrette car l’insulte aurait était plus tendre. mais bon je n’ai pas eu que des amis ;

    mais ce qui me gène c’est ce que nous vivons elle devient un divertissement, elle devient autre chose que le rang à laquelle tu la places. cela devient la démonstration du remplissage d’un vide, et le langage policé s’il est faux cul ne vaut pas mieux car il ne devient que faux smblant.

    cordialement.


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