lundi 1er octobre 2012 - par Georges Yang

Le porno, une industrie à flux tendu

Du flux dans le porno, ce n’est pas ce qui manque, c’est à la fois les grandes eaux de Versailles et les chutes du Zambèze ! Le baiseur moyen a de quoi s’inquiéter, un tel volume de liquide séminal cela doit vous vider pour la semaine au moins. Et pourtant, les acteurs arrosent encore plus que les pompiers avec leur grosse lance. Les moins naïfs se disent qu’il y a un truc. C’est évident tout est dans le « montage » du film, car même en y mettant de la bonne volonté, personne de normalement constitué ne peut sortir une telle quantité de liquide. L’éjaculat standard étant de 2 à 5 cm3 avec pour les bien dotés par la nature, un volume pouvant atteindre péniblement les 10cm3, il y a de quoi être étonné par les quantités de sperme déversées dans chaque production du genre .Quant à être tendu, les artistes le sont plus qu’il n’est de raison, magie du Viagra qui a avantageusement remplacé les injections de papavérine dans la verge. Parce que, les metteurs en scènes, surtout les Américains, n’y vont pas « with the back of the spoon » (le dos de la cuillère, pour les non-anglophones). Ca gicle, ça déborde, ça s’étale sur le ventre et autour de la bouche des actrices (et des acteurs, il ne faut pas oublier le porno gay), au point que l’on dirait quelquefois qu’ils se tartinent du Yop ! Cependant aucun fabriquant de yaourt n’a encore jamais osé ce thème porteur dans un spot publicitaire.

Le porno fait rêver, soulage les abstinents involontaires, ébahit les ados, mais ne déniaise plus grand monde de nos jours. Le porno est aussi une industrie du petit budget, toutes les tentatives de superproduction, avec costumes, décors, effets spéciaux, scénarios élaborés et dialogues sortant de l’ordinaire ont été des échecs tant commerciaux que cinématographiques. Houellebecq a raison, quand il présente dans l’un de ses romans, un metteur en scène de porno bedonnant aux cheveux graisseux, apostrophant ses « acteurs » ; « Le grand là-bas, s’il éjacule trop tôt, je le vire sans le payer » ou « Maintenant, c’est une double  », sous-entendu, double pénétration. Le spectateur, désormais, l’internaute, car il y a de moins en moins de cinémas porno, veut du gros plan, et des engins surdimensionnés, tant au niveau braquemart que nibards.

Donc pas besoin d’être Claude Lelouch, John Cassavetes ou Brian de Palma pour tourner un porno. Et pour les dialogues, Audiard ou Palmade sont totalement superflus. Et c’est dommage. Une version porno du Cid ou d’Andromaque, avec le texte d’origine, mériterait le déplacement. « Va, je ne te hais point » après une éjaculation faciale vaudrait son pesant d’or. Car même si l’on est amateur de sodomie, de fist fucking, de double fellation, de triolisme voire de zoophilie, il est un moment où il devient lassant d’entendre gémir « ah, ahhhh (noter la différence), oui, ouiiii, (idem) ou encore, tu la sens ma grosse queue » et autre fantaisie du genre. Le porno adore le conformisme et ne sort que très rarement des sentiers battus. Grosses ou minces salopes, mâles virils et cambrés, chacun dans son rôle de pute ou de macho. La seule variante étant l’ingénue perverse et le puceau déniaisé. Si l’actrice principale abandonnait une fellation en cours pour se finir un petit sandwich au saucisson et si l’étalon disait « On va reprendre (ma chérie ou grosse pute), mais je dois appeler ma mère », le spectateur serait dérouté et le film ferait une piètre audience, pour ne pas dire un bide. La blonde pulpeuse prise en levrette ne dit hélas jamais en regardant sa montre : « entrez ou sortez, mais cessez ce va-et-vient ridicule ». : Le porno manque d’imagination, il reste dans les poncifs et les lieux-communs du sexe, le stéréotype, c’est lassant à la longue. Les répliques, quand il y en a sont du niveau de Julie Lescaut ou de La chance aux chansons. Le film « Baise-moi, « tiré », c’est le mot, du roman de Virginie Despentes est une exception, car on voit du sexe explicite, en particulier la scène initiale de viol, mais il y a des dialogues, des réflexions de haut niveau dont « Ne gâche pas ton Jack Daniel’s avec du Coca ». Rien de plus vrai, le Coca à la rigueur dans le Johnny Walker Red label ou dans des sous-marques vendues chez LIDL, mais pas dans du bourbon. Le porno manque de culture, d’humour, de dérision. Il s’adresse à un public basique et sans imagination, il frustre l’intellectuel, l’amateur à la fois de sexe et de belles lettres. Il nous faut un Eisenstein, un Hitchcock, un Audiard du film de cul, capable de nous pénétrer intellectuellement entre deux pénétrations. Hélas, il est loin d’être né ce génie du Septième Art.

Alors, que reste-t-il à l’amateur de sexe imaginatif ? Laisser tomber les vidéos, les DVD et passer à l’acte en live avec une partenaire imaginative et non conformiste pour se livrer à des facéties, des bons mots, des trouvailles originales dans son lit ou tout autre support. Abandonner le champagne dans les escarpins, le caviar dans l’ombilic ou le fion, la Chantilly sur une vulve rasée en ticket de métro. Y aller carrément au gros rouge dans les santiags, le pâté de campagne dans les aisselles et le petit salé aux lentilles sur la chatte et la queue. (Au Mecca Cola, aux olives et à la semoule pour les musulmans). La carpe farcie, c’est peut-être un peu excessif pour les juifs en mal d’érotisme. Par contre les Russes pourront tenter les cornichons malossols, mais pas le bortsch, la betterave, c’est mortel pour la literie. Le rouleau de printemps est idéal, sans la sauce au piment, disons le nem vietnamien pour les « esprits » étroits. Mais ça va tacher les draps et faire des miettes, certaines vont râler, mais faut savoir ce que l’on veut ou rouvrir le site porno et revenir dans la banalité visuelle. Osons les 5 légumes par jour, comme pourrait s’exclamer Elkabbach, ils ne tomberont pas en panne comme un vulgaire godemiché ou un vibromasseur bas de gamme fabriqué en Chine et contenant probablement des métaux lourds. Et si dans la fougue de la manipulation, le radis noir se casse d’un bruit sec, vous le remplacerez sans encombre pas une carotte ou un salsifis sans grever outre-mesure votre petit budget. Donc, avec de l’imagination, pas besoin de regarder du porno pour penser à Fernande, ou passer sur manuel si l’on préfère Baschung à Brassens. Reste, les moches, les timides, les maladroits et les fauchés, Le porno est aussi un plaisir de pauvre.



61 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2012 11:26

    à noter que la moitié de la production se fait au States , pays puritain par excellence ! smiley  smiley  smiley oh my gode !


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 1er octobre 2012 11:43

    « Le porno est aussi un plaisir de pauvre. »
    Hum... assez d’accord, Georges, mais faut s’entendre sur 2 points :
    - le sens du mot « pauvre », pas forcément social en l’occurrence, et
    - la différence entre producteur et consommateur
     smiley


  • Romain Desbois 1er octobre 2012 11:47

    Si c’est si mal le porno, alors pourquoi ca marche ?

    Internet à fait disparaître les pouilleux cinémas tout en permettant à tout ceux qui en étaient frustrés d’y accéder.

    Le sexe est une des plus belle chose que la nature nous offre ! Il n’ya pas à avoir un rapport malsain à avoir ce que « Dieu » nous a offert (comme diraient certains).

    Le seul interdit doit être le viol. tout le reste n’est que morale !


  • Deneb Deneb 1er octobre 2012 11:57

    Aux dernières nouvelles, le « X » représente 60% des échanges du Net.

    Il faut dire qu’il y a la une mine de données pour les scientifiques. Comprendre les mécanismes de la sexualité humaine peut être utile dans de nombreux domaines : médecine, économie ... On pourrait comparer la popularité de certains phantasmes chez les populations partageant le même territoire, culture, religion... Les données existent, il suffit de les exploiter, ne serait-ce que pour démasques les trop nombreux préjugés et tabous inutiles ; en délester l’esprit humain peut être le remède contre la crise, qui sait.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er octobre 2012 12:24

      Sait on à quoi correspondent les 40 % restants ?

      Je dis ça, en pensant au nombre de gigas par personne que ça représente et j’ai l’impression, que le pourcentage buisness doit être minuscule ...



    • Deneb Deneb 1er octobre 2012 12:39

      C’est à l’image de la sexualité : beaucoup de bruit pour une bagatelle.


    • Abou Antoun Abou Antoun 1er octobre 2012 14:24

      Sait on à quoi correspondent les 40 % restants ?
      Ya pas que le cul dans la vie. Ya aussi le fric .


    • Deneb Deneb 1er octobre 2012 14:38

      Ne vous leurrez pas, Abou. La circulation du fric prend relativement peu sur le débit, c’est des données simples et compactables. Mais il y a le sport, semblable au porno par beaucoup d’aspects, qui doit occuper une large plage.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er octobre 2012 16:29

      Et le piratage de toutes les oeuvres culturelles(?) sur les sites du genre megaupload que pas mal d’entreprises commencent à bloquer pour cause de saturation de bande passante.

      Sinon, c’était facile, tu lances un download en tâche de fond aux frais du bureau et ensuite, tu graves le résultat et hop : un nouveau film gratos.

      Zallez me dire qu’il doit y avoir pas mal de films pornos dans le tas !


    • Abou Antoun Abou Antoun 1er octobre 2012 17:08

      Ne vous leurrez pas, Abou. La circulation du fric prend relativement peu sur le débit, c’est des données simples et compactables.
      C’est sans doute vrai, mais il y a bon nombres d’utilisateurs d’internet ’a minima’ qui ne font que consulter leur comptes bancaires et passer des ordres (achats, ventes, virements).


    • Deneb Deneb 1er octobre 2012 17:24

      Un ordred’achat, c’est quelques bytes, consulter son compte, c’est quelques KO maximum. Mais c’est vrai qu’il y a aussi la pub, ça doit pomper pas mal, en fait.


    • Georges Yang 3 octobre 2012 08:33

      Quelques bytes ou quelques bites ?


    • Deneb Deneb 3 octobre 2012 08:40

      En principe un ordre d’achat c’est une donnée booléenne. Mais la sécurité qui va avec peut prendre quelques octets.


    • Deneb Deneb 3 octobre 2012 10:22

      Alois : "Sinon, c’était facile, tu lances un download en tâche de fond aux frais du bureau et ensuite, tu graves le résultat et hop : un nouveau film gratos."

      Pourquoi graver ? Clé USB, c’est plus simple. Sinon, des films gratos, le jour où tout le monde y aura accès, on produira moins de navets, parce que pour faire un film, il va falloir y croire vraiment, il n’y aurait plus de machinerie de divertissement pour y loger sa médiocrité.


  • francis francis 1er octobre 2012 12:03

    Oncle Archibald, j’avoue être, semble t’il comme vous, un peu dérouté par l’article de Georges.
    Mais au fond, il écrit ce qu’il veut et la, ce qu’il écrit, je trouve cela pas mal du tout.

    Le porno est un sujet finalement, très difficile à aborder dans un tel journal, je pense même qu’il faut une certaine dose de courage, ou mieux d’indépendance d’esprit pour coucher sur le papier des phrases qui, peut-être, peuvent choquer certains, mais qui font en tous cas ressortir les dessous cachés de certains sujets.

    Alors, que penser de tout cela, du sujet même de l’article ?

    Pas grand-chose finalement car tout cela fait appel à notre instinct avant tout.
    Et cela, allez donc le décortiquer !

    Maintenant, ceci dit, nous ne pouvons, ni les uns, ni les autres nier nos fantasmes, nos pensées plus ou moins délicates.

    Je que je ressent, ce jour, c’est que finalement, à deux ou à plusieurs, peu importe, c’est avant tout l’imagination qui nous convient le mieux. L’imagination dans l’acceptation, le respect, et la non violence sexuelle. Si deux ou trois ou quatre personnes veulent jouer une sérénade d’un soir, pourquoi pas, mais avant tout, il faut l’accord complet des participants.

    C’est compliqué, regardez depuis quelques jours la presse et lisez ce que l’on dit des relations sexuelles entre entraineurs et sportives.
    On s’aperçoit que même s’il y a partiellement ou totalement acceptation de l’acte sexuel entre eux, cela ne veut pas dire pour autant qu’au fond d’eux mêmes, ils sont d’accords. 10 ans après, certaines sportives porte plainte pour abus.

     Une chose toute simple au départ, peut, plusieurs années après, devenir un abus de position dominante.

    Quelle est notre véritable liberté dans tout cela, jusqu’où peut-on aller dans le sexe sans tromper l’autre ?
    Le porno reste un monde qui ne m’enchante guère. Il ne traduit pas ce que mes compagnes et moi-même avons imaginé durant nos ébats. Il se fixe sur l’acte, point final. Il trompe même, comme le dit Georges, la réalité du sexe.

    Le porno ne parle pas, ou si peu, ou si mal, d’affection. Pourquoi ? est-ce tabou ?
    Ou sont les sentiments dans tout cela, je les cherche en vain. Ou est l’érotisme dans tout cela, je ne le trouve pas. Ou est la puissance fabuleuse de l’esprit de conquête ? Ou est la délicieuse attente, ou est l’approche furtive, ou est l’accord entre les deux participants ?

    Mais, nier un besoin n’est pas résoudre un problème. Je suis contredit par la fréquence avec laquelle tant de gens vont vers le porno.

    Selon une étude, je crois Américaine, sur porno et internet qui se trouve ici :

    http://www.gizmodo.fr/wp-content/uploads/2010/06/internet-porn_01.jpg

    - On s’aperçoit que 40 millions d’américains vont régulièrement sur les sites pornos.
    - 2 billions de dollars sont dépensés dans ces sites (excusez-moi du peu) (1billion c’est 1000 milliards, ne l’oublions pas !)
    - 2 billions 5 d’emails pornos sont envoyés chaque jour
    et j’en passe et des meilleures !

    Alors nier tout cela ? Ben non... C’est comme ça, nous devons l’admettre.

    On fait souvent le lien entre joie du sexe et gagner de l’argent. Hors une étude montre le contraire, les zones du cerveau activées soit par le sexe soit par l’appât du gain sont différentes. Je cite un extrait d’article paru dans Sciences ici :

    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/pour-le-cerveau-le-sexe-est-primaire-largent-secondaire.html

    Ainsi, explique le CNRS, « plus les récompenses sont abstraites et complexes, plus leur représentation sollicite des régions antérieures du cortex orbitofrontal.

    Ces résultats démontrent pour la première fois une dissociation entre deux types de récompenses au niveau cérébral et suggèrent qu’il pourrait exister des zones distinctes pour ces différentes gratifications

    Au fond, comme le dit le titre de ce très sérieux article :
    Pour le cerveau le sexe est primaire, l’argent secondaire.

    Pour autant est-ce une raison pour tout exagérer dans les films pornos ?
    Certainement pas et en cela je rejoins Georges.
    Car on bascule alors dans un monde d’exagération et de performances impossibles qui peuvent rendre coupable le lecteur voire le pousser à une vraie souffrance. C’est comme si nous comparions le randonneur en montagne avec un guide chevronné arpentant toujours et sans relâche les plus hauts sommets dans un décor truqué...

    Avons-nous vraiment conscience que ce décor, dans le monde porno est totalement truqué ?

    Et avons-nous réellement besoin de le savoir ?

    Je n’en suis pas sur. Et j’en reviens à cet instinct qui nous pousse à aller voir ce type de film. Il est inexplicable, mais bien réel, concret, chiffré.
    Imprégnant notre sub conscient, il est tapi au fond de notre cerveau reptilien, prêt à se connecter, quand nous le voulons ou quand nous ne le voulons pas, à notre cortex pour laisser éclore : l’envie.

    Au fond de nos âmes se trouve peut-être la réponse.
    Dans les méandres de nos cerveaux.


  • Georges Yang 1er octobre 2012 12:14

    Si trainer en longueur, être répétitif sans imagination, se réduire à des positions stéréoptypées caractérisent le porno, alors, les articles de Morice le sont définitivement


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 1er octobre 2012 12:20

       smiley
      Vous vous montrez provocateur & obcène, là Georges !
      (donc porno aussi ????)
      En tous cas vous semblez avoir des comptes à régler avec le Morice, de le faire ici est assez décevant.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er octobre 2012 12:21

      La pornographie implique la représentation de rapports sexuels explicites, ce que ne fait malheureusement pas Morice.

      S’il n’y a que de la nudité c’est érotique.

      Et si c’est chiant sans nudité et rapports sexuels , c’est juste un navet.


    • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2012 13:35

      certains pensent aux articles de Morice pour se retenir plus longtemps !  smiley  smiley  smiley


    • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2012 16:11

      et en ouvrant mentalement tous les liens , on atteint le tantrisme ! smiley


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er octobre 2012 12:18

    Il existe cependant des films pornographiques qui sont esthétiquement réussis tels que Cannibal holocaust ou Salo ( ou les 120 journées de Sodomme ).

    Evidemment, être capable de réaliser ce genre de films n’est pas donné à tout le monde.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er octobre 2012 12:26

      Ils sont meeeem disponibles gratuitement sur Youtube.

      Encore un coup de la CIA pour pervertir les gens !


    • Georges Yang 1er octobre 2012 12:31

      Pasolini était génial, il y a aussi le Caligula avec Malcom MacDowel


    • lionel 2 octobre 2012 07:44

      Ceci dit, Pasolini n’était pas John B root et « Salo ou les 120 journées de Sodome », n’est pas un film porno. Il s’agit d’une allégorie sur le pouvoir du grand capital, sur les Sarko, les DSK, Douste Blazy, Lang...


      Comme le dit un personnage, membre de cette élite fasciste : « lorsque nous sommes au pouvoir, c’est nous les anarchistes »

  • jack mandon jack mandon 1er octobre 2012 12:22

    Georges Yang,

    Pour que la pornographie soit homologuée, il est indispensable
    que le flux soit tendu.


  • Deneb Deneb 1er octobre 2012 12:32

    Dieu dit à Adam : écoute, je suis assez fier de moi ; je t’ai doté d’un bel organe de reproduction, tu pourras avoir beaucoup de plaisir avec, puis d’un gros cerveau très performant. J’ai eu toutefois un petit problème : je ne suis pas arrivé à faire fonctionner les 2 en même temps...


    • Alpha&Omega 1er octobre 2012 12:50

      Nul doute que le gonflement des corps caverneux n’est pas compatible avec l’irrigation sanguine du cerveau... Encore une lutte de pouvoir ! ;o)


    • Deneb Deneb 1er octobre 2012 13:53

      Je ne pense pas qu’il y ait une relation entre l’irrigation du cerveau et le remplissage des corps caverneux. Il serait plutôt possible que lorsque les neurones commandant l’excitation sont occupés, il y a certains mécanismes de raisonnement qui sont bloqués, un peu comme le blocage des muscles pendant le sommeil, dont l’absence provoque le somnambulisme. J’imagine que Dieu, dans son immense miséricorde, s’est ainsi arrangé pour que les moches puissent avoir du plaisir, aussi.


  • Georges Yang 1er octobre 2012 12:47

    Le prix du porno indexé à celui du carburant :

    Ils nous tiennent par l’essence !


  • Abou Antoun Abou Antoun 1er octobre 2012 13:56

    مرحبا Georges !
    Par contre les Russes pourront tenter les cornichons malossols,

    Les malossols, oui pourquoi pas, de toutes façons c’est mieux que les cornichons ’que Maille qui m’aille’ qui en la circonstance ne vont à personne, mais c’est beaucoup moins bien que le concombre anglais, vous savez ce truc dégueulasse vendu chez Carrefour ou Auchan sous film plastique. D’ailleurs, pour des raisons d’hygiène on peut conserver ce film et revendre le concombre sur ’Le bon coin’.


  • Georges Yang 1er octobre 2012 14:01

    Contes immoraux

    Walerian Borowcik, avec un concombre

    PS Les comcombres « anglais » sous cellophane viennent des Pays-Bas


  • pergolese 1er octobre 2012 15:26

    Petite recette de cuisine :

    Vous prenez du blanc d’œuf.
    Vous y ajouter du lait en poudre.
    Un petit rien d’eau de javel...

    Et vous avez tout ce qu’il vous faut.


  • Georges Yang 1er octobre 2012 16:47

    Il nous manque un nouveau Rostand pour écrire la tirade des glands

    Le voilà donc ce gland qui du vit de son maitre a rompu l’hamonie

    Il rougit, le traitre


  • Georges Yang 1er octobre 2012 17:15

    J’aime bie n l’expression

    Regarder du porno à haut débit

    Après, il faut essuyer l’écran


  • bert bert 1er octobre 2012 20:28

    c’est pas très stimulant G.brassens 

    ***************************************
    hihihihihi
    moi j’aime bien les vidéos avec le panda

  • intel intel 1er octobre 2012 20:49

    When asked about her Hijab by Journalists and how it is not proportionate with her level of intellect and education, she replied :

    “Man in the early times was almost naked, and as his intellect evolved he started wearing clothes. What I am today and what I’m wearing represents the highest level of thought and civilization that man has achieved, and is not regressive. It’s the removal of clothes again that is regressive back to ancient times” – Noble Laurette from Yemen, Tawakul Karman

    Tawakul Karman is one of three winners of this years Nobel Peace Prize.

    Nice say !!!




  • Mister_Will Mister_Will 1er octobre 2012 23:49

    On parle souvent des profits mirifiques de l’industrie du porno ...

    J’ai du mal à comprendre car sur le web, le porno est un trou sans fond où il n’est pas besoin de vider sa bourse ! smiley


  • Pyrathome Pyrathome 2 octobre 2012 02:02

    RIEN À FOUTRE...


  • brieli67 2 octobre 2012 09:35

    **
    Mon grand dard gicle à la vision d’un grand article !
    **


    (Henry Miller, in ‘Jours Tranquilles à Clichy’, 1956).
    (Anaïs Nin confirms).


    • Georges Yang 2 octobre 2012 09:53

      Ah, Jours tranquilles à Clichy !

      Hélas les deux versions ciné, l’une danoise et l’autre de Chabrol ? étaient assez moyennes

      La réplique lors d’un triolisme ; « arrête, idiot, c’est ma tête » est un moment appréciable de ce roman


    • brieli67 2 octobre 2012 10:33

      Pfutttttttttttttttt !!! fut//il, l’article - à défaut de grives...

      le confrère nous a habitué à mieux.

       !! disette !!


  • Jean Cerdan 2 octobre 2012 13:16

    Le porno, c’est tout simplement de la viande mise à l’étalage ; en tous cas, difficile de faire pire en matière de dignité humaine... Quel père ne serait pas malade d’apprendre que sa fille apparaît dans des scènes de ce genre...


    Au fond, le porno n’est rien d’autre qu’une sorte de puritanisme inversé, il est aussi hypocrite et puant que le puritanisme pseudo-religieux venant des USA. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le X vient des states. 

    Aujourd’hui, c’est toute notre société décadente qui est rongée par la pornographie, mais mammon en a besoin car le X c’est la vaseline de l’hyper-capitalisme.
    Lire à ce titre : « La Cité Perverse - Libéralisme et Pornographie » par Dany-Robert Dufour

  • Thomas 2 octobre 2012 21:46

    Voyons, un peu de sérieux : le Jack Daniel’s n’est pas un bourbon, il provient du Tennessee !


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